Les Landes Républicaines N° 2 379

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Les 12 et 19 juin, on vote pour les candidats de la NUPES !!!

RÉPUBLICAINES

LES LANDES HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41

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C.P.N° 0621P11523 – N° 2379– Jeudi 9 Juin 2022

Le moment est historique : toute la gauche est unie Elle peut gagner les 12 et 19 Juin ! En portant aux élections législatives une majorité de députés engagés dans ce rassemblement inédit, le quotidien des Français peut radicalement changer. Avec une majorité de députés de la NUPES, ça sera :  la retraite à 60 ans  la hausse immédiate du SMIC à 1500€ nets et des salaires  le blocage des prix sur les produits de première nécessité  la garantie jeunes à 1063 €  la planification écologique  le rétablissement de l’ISF et le partage des richesses  le développement des services publics  le recrutement de 100.000 soignants  la renationalisation d’EDF et d’Engie, des autoroutes et des aéroports  une Europe respectant les travailleurs et l’écologie  la 6ème République La majorité macroniste promet : X la retraite à 65 ans X Un nouvel affaiblissement du service public X Des cadeaux fiscaux aux plus riches X La baisse des remboursements de santé X Le conditionnement du RSA X L’inaction climatique X L’université payante

Les 12 et 19 juin, une majorité parlementaire pour changer la vie est possible ! 1ere Circonscription

2eme Circonscription 3eme Circonscription


Situation d’urgence de l’ensemble des hôpitaux de Nouvelle-Aquitaine Suite aux annonces inquiétantes de fermeture des services d’urgence dans les hôpitaux en Nouvelle-Aquitaine, les élus communistes de la région ont adressé un courrier au directeur général de l’Agence Régionale de Santé afin d’exiger de l’Etat et l’ARS qu’ils mettent les moyens humains et financiers pour contrer ces fermetures. « ...Depuis quelques semaines les nuages s’amoncellent sur l’hôpital public dans l’ensemble de la région Nouvelle-Aquitaine. Les urgences d’Oloron-Sainte-Marie et de Sainte-Foy-la-Grande ont été au moins temporairement fermées, celles de Bordeaux au CHU Pellegrin sont désormais fermées la nuit, le SMUR d’Orthez est en grande difficulté, menaçant l’existence même de cet hôpital. Sur tout le territoire de la Nouvelle-Aquitaine, de Marmande à Saint-Junien en passant par Jonzac et Montmorillon, l’alarme a déjà été tirée par les personnels et les habitants qui ont subi des fermetures lors des semaines passées. C’est toute l’architecture de notre hôpital public qui est en grande difficulté. La crise de la COVID a été non pas un déclencheur mais un révélateur de cette désagrégation de nos services d’urgences, la stratégie du gouvernement et des agences de santé étant marquée par la peur constante de la saturation. Aux yeux de toutes et tous, l’évidence de la situation catastrophique de notre hôpital a éclaté, alors même que, depuis des mois, les soignants urgentistes multipliaient les grèves et les manifestations. Vous étiez au courant de cette situation, vous en étiez le mandataire, l’organisateur. Le gouvernement a été obligé, dans l’immédiat, d’organiser un Ségur de la santé qui n’aura répondu que très partiellement aux attentes et besoins des soignants et des populations. La preuve en est la situation actuelle de nos urgences dans la région. Vos ministres de tutelle successifs ont mis en place une gestion calamiteuse de l’hôpital. Les politiques mises en œuvre n’ont été dictées que par une seule logique, celle de faire des économies. La gestion soi-disant moderne, accompagnée de tableaux Excel, de nouvelles politiques managériales, n’était là que pour mieux organiser la pénurie, en se passant des femmes et des hommes qui font vivre l’hôpital. Partout dans le monde, ces politiques mènent à l’échec, à une dégradation des services de santé. En bureaucratisant et technocratisant l’hôpital, vous avez déshumanisé le service public de santé, mis en souffrance ses personnels. Il y a urgence à rompre avec ces politiques d’austérité budgétaire, à écouter ce que disent les soignants et les usagers. Il est alors plus que jamais nécessaire de remettre l’humain au centre, en dissociant catégoriquement santé publique et

rentabilité. Pour cela, il nous faut embaucher massivement à l’hôpital, comme nous le proposons avec la création de 100.000 postes dans les 5 années qui viennent. En finir avec les lois de libéralisation de l’hôpital (abrogation de la tarification à l’acte, loi Bachelot…) qui ont abimé la logique de service public. La revalorisation des carrières de soignants est en outre un impératif incontournable. Enfin, l’expérience de la crise sanitaire a montré que les soignants sont à même d’organiser leur travail. Ce qui suppose de sortir des logiques bureaucratiques. Il y a urgence, pour plus d’efficacité, à démocratiser l’hôpital et l’ARS. Par conséquent, il faut donner plus de pouvoirs aux soignants mais également aux patients dont la voix doit aussi être entendue. L’urgence est là. Révolutionnons l’hôpital public afin qu’il réponde aux besoins de toutes et tous en visant l’excellence pour les besoins humain... ».■

REUNIONS PUBLIQUES 1ere circonscription : Vendredi 10 Juin à 18 h Salle du Temps Libre à SAINT-PIERRE-DU-MONT Moment convivial de fin de campagne avec Guy DE BARBEYRAC et Christiane COLIGNON 2eme circonscription : Vendredi 10 Juin à 18 h Aux Arènes de SAINT-VINCENT-DE-TYROSSE Moment convivial de fin de campagne avec Jean-Marc LESPADE et Christelle LALANNE 3eme circonscription : Vendredi 10 Juin à 20 h 30 Les Halles à SAINT-SEVER avec Boris VALLAUD et Anne-Marie LAILHEUGUE


La CGT des Landes a tenu son 31ème congrès les 19 et 20 mai à Mimizan

Le congrès s’est conclu par l’élection à l’unanimité de la commission exécutive rajeunie. Le bureau est composé de Frédéric BOUDIGUES (secrétaire général) ; Marc BRUNEAU (Politique revendicative) ; Bernard DESGRE (qualité de vie syndicale) ; Jean-Michel DUBAYLE (Politique financière) ; Bruno LASSERE (formation syndicale) André-Marc SOLUREAU (qualité de vie syndicale). Se renforcer, prioriser, s’organiser et se battre peut résumer la volonté exprimée par les congressistes durant ces 2 jours. ■

Un meeting qui a encore tenu toutes ses promesses 35 bases, 96 délégués dont 33% de femmes et 67% d’hommes ont décidé des orientations pour les 3 prochaines années. Deux belles journées de débats et de fraternité. Une quarantaine d’interventions sont venues témoigner d’une envie de construire une CGT toujours plus à l’offensive pour contrer les politiques agressives des gouvernements au service de la finance qui se succèdent . Des camarades ont témoigné de l’état du système de santé sur notre territoire avec des déserts médicaux qui s’étendent et des lits qui se ferment faute de moyens notamment humains. Les retraités, aux premières loges des difficultés à joindre les 2 bouts, qui disent la nécessité de rester mobilisés ensemble après le départ en retraite : la continuité syndicale est un enjeu majeur pour l’expression de la solidarité intergénérationnelle ! Enfin, l’exigence exprimée d’une CGT en ordre, respectueuse des décisions communes, pour affronter les défis du combat de classe. La visite du secrétaire général de la CGT, Philippe MARTINEZ aura été un temps fort. Une intervention lucide mais optimiste d’une CGT qui avance avec son temps mais qui doit reconstruire le rapport de force au plus près du travail, de l’atelier, à partir des revendications de terrain et de vie quotidienne. L’organisation du travail change ainsi que le rapport au travail, mais la CGT sait être avec son temps, au cœur de l’affrontement entre le travail et le Capital. Elle n’a pas d’autres dessins que d’organiser le camp des travailleurs pour que le travail paie et fasse bien vivre ceux qui le font. Des interventions auront également souligné l’importance de la dimension culturelle pour l’émancipation. D’ailleurs, ce sont les structures du CCAS d’EDF, pensées dans ce sens dès la nationalisation en 1946, qui ont permis une belle organisation adaptée à l’échange. La soirée fraternelle y aura été fidèle et fut marquée par un excellent groupe de musique dont la prestation a fait danser tout le congrès (ou presque) jusque très tôt.

Ce mardi 7 juin, la salle Amélie Charrière de Dax n’était pas assez grande pour contenir les plus de 300 personnes qui s’étaient données rendez-vous pour le dernier meeting de campagne de Jean-Marc Lespade et Christelle Lalanne, candidats de la NUPES aux élections législatives sur la 2eme circonscription. Les prises de paroles nombreuses, riches, variées et instructives ont montré la nécessité de ce rassemblement de toutes les forces de gauche pour faire élire un maximum de députés de gauche à l’Assemblée Nationale les 12 et 19 Juin afin de contrer la politique ultralibérale, antisociale et désastreuse de Macron. Ce mardi soir, le peuple de gauche s’était donné rendez-vous ! Il nous reste 4 jours pour convaincre ! Les 12 et 19 Juin, nous votons et faisons voter pour les candidats de la NUPES !!!■

Les différents intervenants de la soirée autour de Jean-Marc Lespade et Christelle Lalanne


Nouvelle union populaire écologique et sociale : Conquérir de nouveaux droits pour les jeunes

Les principaux partis de gauche ont signé un accord dans le cadre des élections législatives. Le Parti communiste français est partie prenante de cette nouvelle union populaire, écologique et sociale. Cet accord doit permettre d’empêcher Emmanuel Macron de mettre en œuvre sa politique de casse sociale en faisant élire un maximum de députés communistes et de gauche à l’Assemblée nationale. Alors que la jeunesse qui s’est rendue aux urnes pour l’élection présidentielle a massivement exprimé une volonté de changement radical de société, cet accord est une bonne nouvelle et ouvre un espoir pour notre génération. Au-delà de s’opposer à la politique d’Emmanuel Macron, l’élection de députés de gauche, et particulièrement des communistes, devra être un levier pour permettre de conquérir de nouveaux droits pour les jeunes. Chaque député communiste élu permettra de mettre en avant les revendications pour la jeunesse portées par les communistes dans le cadre de la campagne de Fabien Roussel pour l’élection présidentielle. Mais pour réunir une majorité autour d’elle, la nouvelle union populaire écologique et sociale devra amener aux urnes les milliers de jeunes qui n’ont pas voté lors des élections présidentielles. Cela ne pourra passer que par une mobilisation miltante et de terrain, au plus proche des réalités de ces jeunes, afin de convaincre de la nécessité de nos propositions comme la suppression de la sélection à l’entrée à l’université, la gratuité du permis de conduire, l’augmentation du Smic et la suppression des contrats précaires, ou encore la création d’un revenu étudiant. Le MJCF prendra toute sa part à cette mobilisation, comme il le fait tout au long de l’année et comme il l’a fait dans le cadre de la campagne de Fabien Roussel, afin de faire élire un maximum de députés communistes et de gauche lors de ces élections législatives.■ Léon Deffontaines Secrétaire général du MJCF

Les jeunes avec le candidat NUPES de la 2eme circonscription, Jean-Marc Lespade, présents ce samedi au marché de Dax

12&19 JUIN RESISTANCE POUR CHANGER LA VIE

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?/ Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne?/ Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme... Extrait du «Chant des partisans», chant de Résistance écrit par Anna Marly, Maurice Druon, Joseph Kessel. LAREM a changé son nom jupitérien; voilà RENAISSANCE, mais laquelle? Depuis 5 ans avec une majorité absolue de député-e-s à sa botte, Macron a mené la France en «start-up nation». Le ruissellement promis par la suppression de l'I.S.F et les politiques d'austérité antisociale, a servi les plus riches. Dans la crise sanitaire, l'incroyable richesse des «premiers de cordée» s'est faite sur le sang, la sueur et les larmes des travailleuses et travailleurs engagés au service du bien commun, pendant que les «élites» se livrent à la spéculation et l'évasion fiscale. Leurs choix écocides menacent la planète. Cette injustice est défendue par les macronistes, la droite et l'extrêmedroite, au-delà de leurs discours pour appâter électrices et électeurs. Pourquoi ceux-ci doutent-ils de leur pouvoir citoyen conquis par les révolutions et les luttes? Les macronistes mettent en avant la baisse du chômage en oubliant de compter ceux qui ne perçoivent plus d'allocations par la réforme de l'assurance-chômage d'Elisabeth Borne promue Première Ministre le 16 mai 2022. Cette promotion éclaire la politique qui sera menée si les députés du président sont réélus. Si l'on ajoute les prévisions de croissance en berne, l'inflation galopante sur l'énergie comme sur les produits vitaux, imputables non pas à la guerre en Ukraine, mais à la spéculation à laquelle se livrent les entreprises et les groupes financiers, nous avons là un cocktail antisocial explosif dont les premières victimes sont déjà les classes populaires et moyennes du pays. Au premier trimestre 2022, les bénéfices des entreprises énergétiques sont à +250%. Pour autant, le gouvernement ne dévie pas de sa feuille de route avec un projet de loi sur le pouvoir d'achat en juillet sous forme de primes plus que de salaires, la retraite à 65 ans, le RSA conditionné au travail gratuit, la «grande sécurité sociale» pour livrer au privé une partie des 530 milliards d'€ de cotisations des travailleurs. Pas question de toucher aux bénéfices des multinationales ou des milliardaires, grands bénéficiaires de la période COVID. Après le chômage partiel ou les licenciements, qui paiera le «quoi qu'il en coûte»? Les 12 et 19 juin, une autre force peut s'imposer, celle de l'Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES). Son programme est en rupture avec les réformes libérales qui maltraitent la jeunesse comme les retraité-e-s et le monde du travail et de la création. Il est temps de sortir du tout marché et de «la concurrence libre et non faussée» pour ouvrir une ère nouvelle de progrès et de justice sociale et écologique. Rien ne sera simple face à des adversaires puissants et déterminés à conserver leurs privilèges. Mais sans les travailleur-e-s, ils ne sont rien. A nosautes de har çô que caù (A nous ne faire ce qu'il faut). ■ Roger La Mougne


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