La Fête de l’Humanité, en grand ! Le temps de se retrouver, de débattre, d’échanger et de prendre du plaisir à la Fête de l’Humanité est venu ! Les 9, 10 et 11 septembre, nous vous donnons rendez-vous sur un nouveau terrain, la Base 217, en Cœur d’Essonne (Brétigny-sur-Orge/Le PlessisPâté), pour cet évènement politique, social, culturel et, bien sûr, festif hors du commun. Le temps de la rentrée est venu, et elle s’annonce chargée. Le journal L’Humanité, comme chaque année, organise cet imm ense évènem ent populaire, accessible à toutes et tous. C’est un grand moment de culture, avec de nombreux concerts, des expositions, des rencontres avec des auteurs et des autrices, des grands débats. C’est aussi un lieu convivial, avec la présence de nos nombreux stands de toutes les régions de France, mais aussi de la planète entière au Village du monde, où l’on peut boire un verre ou déguster des spécialités culinaires, en famille et entre amis. La Fête de l’Humanité, c’est une respiration, après un été suffocant. Le temps de la rentrée sociale et politique est venu, et sans aucun doute le temps des luttes pour préserver nos conquis sociaux face aux réformes antisociales et inégalitaires annoncées par le gouvernement. Au cours d’une année à l’actualité intense, la Fête de l’Humanité est aussi ce temps de débats et d’échanges. Guerre qui continue en Ukraine comme en Palestine, élection présidentielle puis législatives marquées par un accord entre les forces de gauche, mais aussi, malheureusement, poussée de l’extrême-droite dans les urnes et à l’Assemblée nationale, urgence sociale dans un pays où l’inflation est forte et les salaires bloqués, renversement du droit constitutionnel autorisant l’IVG aux Etats-Unis, mois caniculaires marqués par les effets du changement climatique et réforme des retraites qui se profile… Les crises présentes et à venir seront au cœur des rencontres de la Fête de l’Humanité, où nous invitons largement les personnalités politiques, syndicales, associatives, du monde de la culture et de la création, chercheurs à venir discuter,
RÉPUBLICAINES
LES LANDES HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41
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échanger, et proposer des clés d’analyse et des pistes de réflexion sur notre société, le monde du travail et de la création, et le monde. Le temps d’affronter les défis et de poursuivre les luttes est venu ! C’est ensemble, dans un esprit fraternel et chaleureux, dans le respect des valeurs de paix, de justice sociale et de fraternité que porte depuis sa création, en 1904, notre journal L’Humanité, que nous pourrons coconstruire des réponses, que nous pourrons nous enrichir de toutes les belles rencontres dans les allées de la Fête, que nous pourrons profiter de ces moments en commun si précieux. Une fête, par définition, suppose le partage et l’ouverture aux autres. C’est dans cet esprit-là que nous œuvrons à la Fête de l’Humanité, avec toutes celles et tous ceux qui y participent, les militants, les bénévoles, les intervenants, les artistes et nos visiteurs. Très belle Fête à toutes et tous !■ Fabien Gay Directeur de l’Humanité
Il ne peut y avoir de lutte contre le changement climatique sans dépassement du capitalisme, sans sortir des griffes du marché les biens communs que sont l’eau et l’énergie, sans repenser nos moyens de production, de consommation et de transport. L’urgence environnementale, le respect du vivant, la justice sociale et les biens communs doivent au contraire guider toute action politique. Le communisme est seul à même de répondre à ce défi majeur. ■
Besoin de résistance et d’espoir Dans son intervention à l’Université d’été à Strasbourg, samedi 27 août, Fabien Roussel a évoqué longuement la situation internationale, la crise énergétique et la crise climatique, la question des transports aussi. Extraits ci-dessous de la dernière partie de son propos sur les enjeux politiques de la rentrée.
travailleuses et les travailleurs, s’en mêlent ! C’est pour cette raison que les communistes soutiennent fortement les journées de mobilisation des 22 et 29 septembre décidées par plusieurs organisations syndicales. J’appelle les communistes à s’investir pleinement pour la réussite de ces deux journées qui marqueront une première étape indispensable de la
« Notre projet de société, ce n’est pas seulement de résister en désobéissant au capital, à ses relais institutionnels ou économiques. Nous voulons que les travailleurs et les classes populaires comme les classes moyennes, les peuples, s’approprient les pouvoirs partout où c’est nécessaire pour imposer les changements indispensables. Vous savez ce que ça signifie. Il va falloir se mobiliser. Beaucoup. Car le camp libéral, majoritaire en France au Parlement, avec le soutien de l’extrême droite, prépare un tour de vis violent pour les Français. Violent pour les familles populaires, pour la jeunesse, violent pour les services publics dont nous avons pourtant un impérieux besoin, violent pour le monde du travail et de la création. Le besoin de résistance à cette politique et le besoin d’espoir, d’alternative est plus urgent que jamais pour redresser le pays. Nous y parviendrons à la seule condition que toutes les forces vives du pays qui ont intérêt au changement se mettent en mouvement. Car là se trouve la majorité politique de demain. Comme ils l’ont fait au plus profond des années noires, avec le programme des Jours heureux, les communistes engagent aujourd’hui toutes leurs forces pour rassembler toutes les forces sociales qui ont intérêt à rompre avec les logiques capitalistes autour de la perspective d’une nouvelle République, sociale, démocratique, laïque et universaliste, qui donne enfin les moyens à la majorité de la France de décider enfin de son avenir, grâce à de nouveaux pouvoirs d’intervention et de décision. C’est pourquoi, en cette rentrée, je lance un appel à toutes ces forces, aux forces de gauche, aux forces syndicales et associatives. À toutes et tous, je dis : construisons ensemble ce grand mouvement populaire, social et écologique, dont la France a besoin. Regardez d’ores et déjà le mouvement des travailleurs britanniques qui grandit outre-manche. Un mouvement exceptionnel quand on sait les freins à la grève dans ce pays. Une mobilisation qui montre la force de l’action collective avec l’engagement récent des dockers qui rejoignent les cheminots, les postiers, les éboueurs, les avocats, les employés de l’opérateur télécom BT ou encore de nombreux salariés de la logistique. Certains de ces secteurs n’étaient pas entrés en grève depuis plus de vingt ans. En France aussi nous avons besoin que le peuple, les
mobilisation. Comme je l’ai dit hier, travaillons ensemble, force de gauche et mouvement social, à une réforme progressiste des retraites et obtenons un référendum pour que les Français puissent choisir entre une réforme des retraites justes, sociale, féministe, et une réforme des retraites dures, allongeant le temps de vie au travail, triste pour l’avenir de nos enfants. L’heure est à la construction d’un mouvement populaire inédit pour l’éradication du chômage, pour un travail et un salaire digne, pour le déploiement de la République partout et pour toutes et tous, avec le développement des biens communs que sont le climat, la santé, l’éducation, la culture, par de grands services publics et la grande paix humaine. Et si nous voulons qu’un tel mouvement obtienne des avancées, nous devons montrer que les richesses existent et nous voulons reprendre le pouvoir dessus, sur leur production, sur leur répartition. Nous voulons nous réapproprier nos moyens de production, reconquérir notre souveraineté économique et même politique en nous délivrant des règles terribles de la concurrence libre et non faussé imposée par les traités européens. Le monde du travail, les salariés doivent participer aux décisions dans les multinationales, dans les banques, dans les secteurs stratégiques de l’économie de l’utilisation de l’argent, qu’il s’agisse des profits des entreprises, des dépenses publiques ou encore du crédit bancaire. C’est aussi comme cela que nous serons terriblement efficaces pour lutter contre la fraude et l’évasion fiscale qui continuent de piller notre économie. Exigeons toute la transparence dans la comptabilité de ces grands groupes, et battons-nous pour le prélèvement à la source de leurs impôts, avant que les bénéfices ne partent dans les paradis fiscaux !
C’est notre combat. Je veux m’adresser en particulier à mes camarades insoumis, socialistes et écologistes, à qui je rappelle notre responsabilité : C’est d’abord de permettre aux millions de Français qui veulent le changement de se mobiliser, quelles que soient leurs différences, quelles que soient nos différences. Nous ne serons pas plus forts en effaçant notre diversité dans une fédération ou un parti unique, ou encore en tentant de chapeauter le mouvement social. Nous serons plus forts en agissant aux côtés du peuple, des salariés et de leurs organisations syndicales, en contribuant aux mobilisations pour résister à la politique des droites et en menant ensemble, avec les Français, le débat sur les changements à opérer et l’action pour des avancées immédiates, concrètes, qui améliorent leur quotidien. Ma candidature à l’élection présidentielle que nous avons portée collectivement est d’ailleurs riche d’enseignements. Prenons le temps d’en parler. J’en fais pour ma part un bilan très positif. Cette campagne présidentielle, je l’entends auprès de vous, nous a permis de faire de grandes avancées, dans nos idées, dans nos rencontres avec les Français, dans notre organisation même. Nous avons enregistré 3 068 adhésions pendant la campagne de mai 2021 à avril 2022 ! La JC et l’UEC se sont renforcées avec plus de 250 adhésions et 13 fédérations créées. Je croise tellement de Français qui me disent « continuez, tenez bon, vous êtes vraiment différent des autres à gauche ». D’autres encore qui me disent : « On n’a pas voté pour vous mais vous êtes vraiment sympathique ». Mais la prochaine fois, qu’ils votent ! Nous avons eu tellement d’échos positifs de notre campagne des jours heureux, de notre bienveillance, de notre souci de rassembler les Français, sans sectarisme, sans transiger non plus sur nos idées. C’est cet esprit de rassemblement qui nous a poussés à bâtir cette coalition électorale aux élections législatives et qui nous a permis de gagner collectivement 151 députés dont 22 siègent au groupe communiste et GDR. Bien sûr, cet accord a laissé beaucoup de camarades et de députés potentiels sur le bord de la route. Mais regardons ce que nous avons réalisé pendant ces élections et surtout ce potentiel politique que nous avons gagné avec les Jours heureux ! Nous avons fait grandir dans les têtes l’utilité du Parti communiste, pour la construction d’une alternative politique en rupture avec le capital, autant que pour la construction d’une véritable union populaire ! Le Parti communiste a toujours été dans son histoire et continuera à être un acteur indispensable du rassemblement. C’est ça l’espoir à gauche et pour le monde du travail ! C’est pourquoi je vais proposer aux communistes d’engager un grand Tour de France pour aller à la rencontre des Français, des salariés, des classes populaires et des classes moyennes, des ruraux et des urbains, des salariés, des jeunes et des retraités, pour entamer un dialogue sans tabou, sans détour. Entrons à nouveau en campagne ! Je vous propose d’organiser dans chaque région des rencontres ou je répondrai à toutes les questions qui me seront
posées, en ayant la parole la plus libre qui soit, comme je l’ai fait durant la campagne. On y parlera de tout, surtout de tout ce que les Français veulent parler : travail, guerre, pouvoir d’achat, république, communisme, écologie, jours heureux… Tous les sujets pourront être abordés. Une parole libre, pour parler de tout, pour parler de vous ! Avec une affiche, un tract pour organiser ces rencontres dont je présenterai le calendrier après la Fête de l’Huma. Je serai sur le gril le temps qu’il faut. Et comptez sur moi pour parler avec franchise et sincérité ! C’est comme cela que nous serons toujours plus forts, que la gauche sera plus forte : en agissant aux côtés du peuple, des salariés et de leurs organisations syndicales, en étant à l’écoute et en phase avec les Français. Ce sera aussi, pour nous, pour moi, pour toute la direction du Parti, important d’être à l’écoute du cœur battant de la France, en même temps que nous préparons notre congrès. Un congrès qui doit plus que jamais être tourné vers l’action et le rassemblement ! Dans lequel nous aborderons tous les sujets sans sectarisme et sans naïveté ! Nous devons construire un parti le plus populaire qui soit, le plus rassembleur du monde et le plus influent aussi pour que ça change en France ! Nous voulons gagner, nous voulons prendre le pouvoir au capital ! Alors il y a du boulot ! L’heure est donc à la mobilisation des communistes, partout dans le pays, dans cet objectif ».■
Il y a urgence à changer de cap
« Les sanctions européennes ont échoué à prévenir la guerre. Elles ont aussi échoué à l’arrêter. Aujourd'hui elles n'ont même plus cette ambition. Mais entre-temps l'escalade interminable de guerre, sanctions et contre-sanctions nous mène droit dans le mur. C'est une impasse. Et ce pendant que les prix et les factures des gens explosent. Il faut d'urgence lancer une grande initiative diplomatique ambitieuse européenne pour faire taire les armes. Les négociations entre Ukrainiens et Russie sur les exportations des céréales, ou autour de la centrale nucléaire de Zaporijia montrent que c'est toujours possible. Voilà ce que j’ai dit à l'Université d'été du PCF où j'étais invité en tant que député européen du Parti du Travail Belge. L'occasion aussi de revoir de nombreux camarades et échanger avec Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député à l'Assemblée nationale. Face à la vie chère et les factures impayables, l'automne s'annonce chaud en France aussi avec de grandes mobilisations syndicales. Bloquons les prix, taxons les surprofits des multinationales et haussons les salaires. Des revendications essentielles en France comme en Belgique. »■ Marc Botenga Député européen du PTB
L’été a été le théâtre de nouveaux drames humains
Juin 2022, 27 morts à Melilla après une bousculade pour entrer en Europe. Même mois, plus de 50 migrants retrouvés morts dans une remorque de camion au Texas, ces gens sont morts à cause de la chaleur. Durant tout l’été, des naufragés ont été secourus par des associations humanitaires mais ce sont plus de 1.100 migrants qui ont disparu en Méditerranée depuis début 2022. A Calais, un nouvel arrêté préfectoral a été signé contre la distribution de repas aux migrants par les associations. A Athènes, les autorités grecques s’apprêtent à évacuer le camp de migrants d’Eleonas. Les abris de fortune régulièrement détruits cet été à Paris ou au port de Nice.... Aujourd’hui, au large de la Libye ou de la Tunisie où des embarcations de fortune sont monnayées à prix d’or par les passeurs, seuls les bateaux des ONG évitent les drames et les noyades. La solidarité continue d’exister Le débat public sur l’immigration est gagné par une violence et une haine de plus en plus intense, exonéré de toute raison et réalité internationale. Et pourtant, la solidarité continue d’exister malgré l’hostilité, et la revendication de construction de voies légales et sécurisées de migrations se multiplient dans les associations. A l’approche d’un nouveau débat national sur ce sujet, le Parti communiste français devra participer offensivement à déconstruire les a priori, changer les regards, porter des propositions fortes pour un accueil digne des migrants et stopper ces politiques qui depuis des décennies ont pour seul but d’éloigner les personnes migrantes de leurs droits.■
BRÈVE
Enquête d'UFC-Que choisir sur les déserts médicaux : 9 généralistes sur 10 n'acceptent aucun nouveau patient. Urgence d'un service public de médecine de ville avec des centres de santé et des médecins salariés, avec la fin de la liberté d'installation et du paiement à l'acte.■
PROVOCATION AUX CHINOIS EN CHINE Kin-Fo est un jeune Chinois riche, qui est indifférent à tout et ne connaît pas le bonheur. Un jour, il se retrouve ruiné, sa banque américaine ayant fait faillite. Ne voulant pas imposer à sa future épouse une vie misérable, il préfère mourir. Au moment de se donner la mort, il se rend compte qu'il ne ressent rien, et décide qu'il ne peut mourir sans connaître d'émotions au moins une fois dans sa vie. Il demande donc à son maître et ami, le philosophe Wang, de le tuer dans un délai imparti, ce qui, il l'espère, lui fera redouter la mort et éprouver quelques émotions. Wang accepte, puis disparaît. Plus tard, Kin-Fo apprend qu'il n'est pas ruiné. Il veut alors vivre et épouser Lé-Ou. Cependant, Wang reste introuvable et Kin-Fo le pourchassera dans toute la Chine pour lui dire qu'il ne veut plus mourir. Kin -Fo comprend la valeur de la vie en étant sous la menace constante d'être assassiné par Wang. Résumé du roman d’aventure publié en 1879 : «Les tribulations d’un chinois en Chine» par Jules Verne (né Jules Gabriel Verne, 1818-1905). Ce que nous vivons en 2022 n’a rien d’un roman mais tout d’une provocation américaine dangereuse pour la paix.Le statut politique de Taïwan est le résultat d’une délibération internationale dont l’accouchement a duré plusieurs décennies sous l’égide des Nations Unies. C’est donc l’héritage d’une longue histoire, depuis 1949 lorsque Mao Zedong (1893-1976, fondateur de la République Populaire de Chine) met fin à la guerre civile et proclame la R.P.C. Taïwan (île chinoise séparée du continent par le détroit de Formose, 35834 km², capitale Taipei) se déclare officiellement partie intégrante de cette dernière le 7 décembre 1949. L’ONU en reste le garant. Ce fut l’aboutissement d’une douloureuse période d’affrontements politiques et de guerres. Les États-Unis ont reconnu ce statut, même si leurs décisions et actions sont depuis longtemps ambiguës. Ils ont, par exemple, mis en place ce qu’ils appellent le «Taïwan Relation Act» dans lequel ils s’engagent à fournir à l’île les moyens de se défendre. Ils sont devenus ses premiers fournisseurs d’armes. Taïwan étant à 130 km de la Chine continentale, chacun comprend aisément que le gouvernement chinois ne peut pas laisser installer, dans l’actuel contexte, une grande base militaire américaine face à la Chine, alors que les États-Unis font partie de la majorité des pays qui aujourd’hui ne reconnaissent pas Taïwan. En effet, ils reconnaissent le principe d’une seule Chine. Ce statu quo est sans doute la meilleure manière de stabiliser une situation déjà grosse de tensions et de dangers. Dans cette situation, le déplacement de Mme Nancy Pélosi (née d’Alessandro à Baltimore le 26/03/1940, présidente de la Chambre des Représentants des U.S.A) ne peut être vécu que comme une provocation. Il a eu lieu, semble-t-il, sans l’accord de Biden (né Joseph Robinette Biden, Jr, dit Joe Biden, né le 20/11/1942 à Scranton, 46ᵉ président des États-Unis). Ce voyage du troisième personnage des USA a eu lieu à un moment de confrontation exacerbée entre les États-Unis et la Chine qui porte pour beaucoup sur les enjeux de «leadership mondial». Parier sur le pire serait une catastrophe pour tous les peuples de la région AsiePacifique, mais au-delà pour le monde entier qui pourrait être entraîné dans un conflit dévastateur. La visite de Mme Pélosi et ses conséquences ont déclenché les foudres du gouvernement chinois et provoqué une grande inquiétude dans les pays de la zone, notamment en Corée et au Japon. Il est urgent de faire diminuer les tensions partout, en utilisant l’ONU comme un lieu de débats et de garantie de coexistence pacifique dans le cadre d’un nouveau système de sécurité globale, accompagné du respect par tous des droits humains et politiques. La pats aban tot (La paix avant tout). ■ Roger La Mougne