Les Landes Républicaines N° 2 402

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Face aux réformes Macron, la riposte à venir

Si l'année 2022 s'est conclue par des mouvements sociaux dans plusieurs secteurs clés de l'économie (raffinage de pétrole, transports, énergie...), il faut s'attendre à ce que le monde du travail hausse le ton en 2023.

Entre réformes des retraites, de l'assurancechômage, des lycées professionnels, les raisons poursemobiliservontêtrenombreuses.Etce,dès ce mois de janvier puisque les organisations syndicales travaillent déjà à des journées d'actions.

Le Chef de l'État,lorsdeson allocationannuelle,a défendu le report de l'âge de départ à la retraite et lacassedesdroitsdeschômeurs.

Les buts, sous couvert de "travailler plus" est de toujours moins payer le travail et gaver le capital Soyons-en certain·es, avec le développement de la crise du capital comme de la crise de régime dansnotrepaysetalorsquelepouvoirs'acharneà faire payer la crise au peuple, les mois qui s'annoncentvontsecouer.

Concernant les retraites, le communiqué de l'intersyndicale du 5 décembre a constitué un signal très positif puisque toutes les centrales et les organisations de jeunesse ont annoncé leur volonté d' «une première date de mobilisation unitaire avec grèves et manifestations en janvier, si le gouvernement demeurait arcboutésursonprojet.»

Cette unité syndicale, qui n'existait pas en 2019, estunpointd'appuidécisifpourlariposteauprojet gouvernemental.

Elle est la condition nécessaire -peut être pas suffisante, mais bien nécessaire - d'une large mobilisation du monde du travail qui peu permettre d'installerunréelrapportdeforceaveclecapital.

LFI a décidé unilatéralement l'organisation d'une nouvelle marche, le 21 janvier, rassemblant quelques organisations, mais rejetée par les syndicats et par EELV, le PS et le PCF. Son attitude a par ailleurs conduit la CGT à prendre de ladistanceaveccecadre.

Le PCF lance la mobilisation et appelle à de grands meetings unitaires et demande la tenue d'ungranddébatnationaletd'unréférendum. Ces premières semaines de 2023 nous mobiliserons pour révéler aux Français·es le contenu de la réforme gouvernementale, faire signer largement la pétition sur le site https:// unebonneretraite.fr et populariser nos contrepropositions pour garantir une retraite à 60 ans à toutesettous. ■

LLEES S LLANDE ANDES S

HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F.

S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41 Directeur de la publication : Alain BACHE e-mail : landes.rep@wanadoo.fr Site : http://pcf40.free.fr Abonnement annuel 25€ Imprimé : L.R. MONT-DE-MARSAN C.P.N° 0621P11523 – N° 2402– Jeudi 12 janvier 2023

Sondage opinion (Décembre

2022)

Fabien Roussel encore en progression

Côte de confiance de Fabien Roussel en nette progression :

• il est 2ème personnalité (+7 points) chez les sympathisantsLFI, • 3ème chezlessympathisantssocialistes, • 5ème chez les sympathisants écologistes qui, désormais, sont majoritairement convaincus de la nécessité de l’énergie nucléaire.

Bilan de 2022 par l’institut de sondage Harris

« Décembre est toujours l’occasion des bilans. En un an, Emmanuel Macron a perdu 5 points de confiance et pratiquement tous les ministres présents il y a douze mois bénéficient d’une moindre confiance. La présidentielle a eu quelques effets notables: 

Fabien Roussel a progressé de 11 points (passant de 14% de confiance à 25%) avec une plusforte notoriété en2022 que fin 2021.

Le RN n’est pas en reste que ce soit avec Jordan Bardella (29%, + 9 points et aujourd’hui cinquième personnalité hors gouvernement en qui la confiance est la plus nette) ou avec Marine Le Pen (35%, + 6 points et un niveau équivalent à celui connu en mars/avril de cette année).

De son côté, Valérie Pécresse a perdu 13 points de confiance (19% ce mois-ci ; rappelons que l’enquête d’il y a douze mois a été réalisée après sa désignation à l’élection présidentielle parle congrèsdesLR).(..)» ■

Provocateur, combattant de la liberté, dirigeant politique, militant meurtri, le poète Louis Aragon nous quittait il y a 40 ans.

Celui qui a été comparé à un Victor Hugo du vingtième siècle n'a jamais eu les honneurs ni du Panthéon, ni des funérailles nationalesrefuséesparFrançoisMitterrand. Quatre décennies après sa mort il est indigne de continueràluifairepayersavied’engagements.

RÉPUBLICAINES RÉPUBLICAINES

La dernière séance plénière de l’année a été largement dédiée au vote du budget 2023 du Conseil régional. Les débats y ont été consacrés durant une large partie de la première journée du jeudi 15 décembre. Loin d’être un simple document comptable, le budget primitif constitue au contraire une délibération phare dans la mesure où elle indique pour notre institution les estimations de dépenses et de recettes. C’est donc un véritable condensé des politiques régionales qui seront menées pour l’année 2023, avec les contraintes budgétaires qui sont celles des collectivités territoriales en particulier dans le contexte des importants surcoûts énergétiques. Au total lors de cette séance, ce ne sont pas moins de 35 rapports qui ont été présentés, auxquels s’ajoutent 8 motions et vœux présentés à l’initiative des différents groupes politiques (dont le nôtre).

certainslycéesetdespetiteslignesferroviaires,au prix de lourds investissements nécessaires dans l’absolu mais qui devraient incomber à l’Etat. Face à cette contradiction majeure, face à l’urgence sociale et environnementale, nous plaidons pour une réforme des dotations et de la fiscalité au niveau national, pour redonner de véritables moyens aux services publics et aux collectivités locales.

Lors du débat sur le budget primitif 2023 en tant que tel, Alain Baché a salué – dans un contexte économique et budgétaire si restreint – le choix de l’exécutif de préserver en investissement comme en fonctionnement les 3 piliers majeurs de nos compétences régionales. D’abord parmi eux, les mobilités : les manquements de l’Etat ont grandement fragilisé le ferroviaire, qui est pourtant la clef du désenclavement des territoires, de la désaturation des routes et du report modal pour une transition environnementale réussie. Comme évoquéprécédemment,laRégionsevoitforcéede se substituer à l’Etat qui se désengage de l’entretien des lignes, emmenant inévitablement à la fermeture de certaines. A titre de comparaison, l’Allemagne a opté pour des dépenses de l’ordre de 86 milliards d’euros sur 10 ans en faveur du ferroviaire, contre… 28 milliards en France sur la même période. S’agissant d’un autre pilier de

Un budget Néo Terra qui respecte la planète

Un budget Néo Terra

Entreprises, innovation agriculture, santé, rech erche: 460M€de crédits(hors fonds UE) 2023: éco-socioconditionnalités

Biodiv, eau, énergie, déchets : 60M€de crédits Reuse, nouvelle RNR, zéro pollution plastique, territoire à énergie positive…

Un budget d’ambition dans un cadre restreint, contraint et incertain Dans ses propos liminaires, notre président de groupe Alain Baché a rapidement abordé la question du budget 2023, en le remettant dans la perspective des politiques nationales et de la situation internationale. 49-3 après 49-3, le gouvernement met en œuvre à marche forcée des politiques nuisibles dont les effets devront être amortis par les choix volontaristes des collectivités comme la nôtre. L’explosion des coûts de l’énergie, qui pèse si lourdement sur les ménages, les entreprises et les services publics, ne s’explique pas tant par la guerre en Ukraine que par le fait que l’énergie soit devenue un jouet de spéculation pour le monde capitaliste. L’ouverture effrénée à la concurrence dans différentssecteurs, tout comme les attaques répétées contre la protection sociale et les services publics, sont des atteintes à la cohésion de nos territoires. Concernant plus spécifiquement les contraintes sur les ressources des collectivités, Alain Baché s’est appuyé sur l’exemple des transports et des lycées pour démontrer que les Régions se substituent peu à peu aux obligations de l’Etat : en NouvelleAquitaine, nous devons ainsi outrepasser nos compétences régionales pour éviter la fermeture de

Mobilités bas carbone: Verdissement de la flotte, régénération des lignes, achat 15 rames, stratégie RER… 186M€de CP + Ferrocampus: train léger,dédiésélisation, bio gaz, batteries…

EU: 326M€de crédits : efficacité énergétique,énergies renouvelables, biodiv, économie décarbonée…

Lycées : 200M€de CP PPI 1&2: géothermie, performance énergétique, accessibilité, dépénibilisationpour nos agents…

Administration : 70% achat durable, 89% achat local en NA, + de télétravail, cantine des lycées (convention ACENA), émission obligataire verte…

Compte rendu de la séance plénière des 15 et 16 décembre 2022 au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, par le groupe communiste, écologique et citoyen (CEC)
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compétencequ’est le développement économique, nous saluons le volontarisme en matière de création d’emploi dans l’ensemble de nos territoires, et rappelons notre soutien indéfectible pour les 179 000 artisans présents dans notre région, dont les perspectives se voient assombries par l’explosion des coûts énergétiques. Nous nous réjouissons par ailleurs que la voix des communistes soit entendue à propos de la redéfinitionencoursdescritèresdeversementdes aides économiques régionales. Notre groupe se mobilise effectivement en interne depuis plusieurs mois pour établir des « éco-socioconditionnalités », afin de faire correspondre l’attribution d’aides aux entreprises au respect d’objectifs sociaux, territoriaux, d’égalité au sein des structures et environnementaux via la feuille de route Néo-Terra. Enfin, l’autre pilier incontournable des politiques régionales n’est autre que l’éducation et la jeunesse, en particulier vialagestiondeslycées.Le2èmeplanpluriannuel d’investissement (PPI2) figurait d’ailleurs lui aussi àl’ordredujourdenotreséance,cequiapermisà notre groupe de s’exprimer spécifiquement sur ce point.

1,3 milliard d’euros pour des conditions d’enseignement et de travail dignes, pour l'équilibre des territoires et pour le climat

Par la voix d’Isabelle Larrouy, notre groupe a salué la volonté du Conseil régional de continuer à soutenirleservicepublicde l’enseignement. Dans ce PPI qui couvre la période 2022-2028, c’est un investissement fort et continu qui est assuré pour les 296 lycées publics de Nouvelle-Aquitaine. A hauteur de 1,3 milliard d’euros, ce plan permet d’être à la hauteur des enjeux éducatifs et des besoins en compétences de réflexion et d’analyse quel’écolealamissiond’enseigner.

IsabelleLarrouyarappeléetdénoncéparlamême occasion les dégâts profonds engendrés par la réforme du lycée général et son bac à la carte, ainsi que par Parcoursup dont la suppression est un impératif. Ajoutées à celle en projet sur les lycées professionnels, ces réformes signent la fin de la massification scolaire et ne servent qu'à répondre à une utilité économique immédiate. Elles participent de ce fait directement à la casse des services publics. Or l'accès aux savoirs généraux est la clef de voûte de toute société éclairée, émancipée des peurs et de l'asservissement. Le lycée de Felletin (Creuse) montre de manière emblématique la pertinence des investissements régionaux dans les

établissements tels qu’ils devraient être, s’agissant là d’un lycée doté de ses propres équipements sportifs et culturels, mais aussi tels qu’ils doivent irriguer leur territoire en soutien à l’ensemble des servicespublics.DerrièrecePPI2,nouspercevons une prise de conscience forte que ces mêmes services publics doivent être soutenus et renforcés pour un partage équitable de toutes les richesses, toutesproduitesparletravailhumain.

Notre soutien à la culture, notre vigilance sur l’exportation d’armements Plus tard lors de la séance, le Conseil régional a dû délibérer sur les conventions pluriannuelles d’objectifs dans le domaine de la culture et du patrimoine. Brahim Jlalji au nom des élu.es communistes aexpriménotresoutienà ce rapport, par lequel la Région assure la protection des structures essentielles à la diffusion artistique sur les territoires. La culture ne doit pas être un luxe mais bien un levier de l’émancipation humaine, permettant de construire des esprits éclairés et autonomes.L’austérité patente ne justifie aucunement les politiques qui tendent à régir la culture et à accroître les clivages sociaux. A celles et ceux qui placent l’art au second plan des préoccupations nationales, il faut rappeler l’importance des artistes, au fil des siècles, dans les révolutions sociétales et intellectuelles. C’est ainsi que nous considérons que dans une société où la xénophobie et l’individualisme gagnent du terrain, l’urgence culturelle ne doit pas être prise à la légère. La démocratie culturelle doit être par conséquent une lutte constante. Du respect de leurs œuvres àune rémunérationjuste, les artistes doivent être considérés humainement et financièrement. Nous soutenons donc les initiatives de la Région en ce sens, souhaitant qu’elles puissent être consolidées et améliorées dansletemps.

En revanche, le 11ème point à l’ordre du jour a suscité une nette réticence de la part de notre groupe. Il s’agissait de reconduire un partenariat avec la Direction Générale de l’Armement et l’Agence Innovation deDéfense, avec pour objectif de soutenir la filière industrielledelaDéfense. Isabelle Taris a défendu notre position à cette occasion. S’il est évident que nous ne pouvons ignorer la force de cette filière en termes d’emploi dans notre région en

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particulier, notre vigilance s’avère totale en ce qui concerneun point précis:lesoutienà l’exportation d’armements. Rappelons à cet effet que les 4 premiers clients de la France dans ce secteur (au cours de la décennie 2011-2020) ne sont autres que l’Arabie Saoudite, l’Inde, l’Egypte et le Qatar, impliqués en grande partie dans des interventions militaires ou répressions internes sanglantes. En d’autres termes, la réalité géopolitique contemporaine ne peut que rendre évident l’usage d’armes que la France consent à vendre à ses « partenaires » pour le moins peu recommandables. L’armement ne saurait être considéré comme un commerce semblable à un autre.C’est pourquoi nous refusons catégoriquement tout soutien à l’exportation d’armements. Notre parti foncièrement internationaliste sera toujours celui de la paix, du désarmement nucléaire face aux violations des droits humains et de l’intégrité des peuples. Pour cette raison fondamentale que nous ne pouvons contourner, tout en assumant l’importance industrielle et stratégique de la filière de la Défense sur notre territoire, notre groupe n’a pas votécettedélibération. (…)

Suite et fin dans le numéro de la semaine prochaine ■

PALESTINE AU CŒUR

Par ma terre et nation, / Je vivrai résistant, / endurerai résistant, / et finirai résistant, /jusqu’à la restitution de mon pays,/ Ma patrie, peuple d’éternité. Final de l’hymne national palestinien «Ma patrie, ma patrie» écrit par Said Al Muzayin (1935-1991) et composé par Ali Ismael (19221974). La résolution déposée par Jean-Paul Lecoq (député PCF né le 16/10/1958 au Havre) a déclenché une vaste opération visant à assimiler toute critique du pouvoir israélien et de sa nouvelle constitution à de l’antisémitisme. Un certain nombre de gens dans notre pays, jusqu’au ministre de la Justice, se disent choqués qu'on puisse comparer la situation de la Palestine avec l’Afrique du Sud avant que Nelson Mandela ne la libère de l’apartheid. Des hommes politiques israéliens, dont d’anciens ministres, utilisent ce terme d’apartheid qui veut dire «séparation», «développement séparé». En plus des trois ONG, B’tselem, Human Rights Watch, Amnesty International, l’organisation israélienne Yesh Din qualifiait en 2020 le régime israélien d’apartheid. Il s’agit d’une qualification juridique, inscrite dans le droit international, en particulier dans le statut de Rome en 1998 et dans une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies datant de 1973. Jean-Yves Le Drian (né le 30/06/1947 à Lorient), alors ministre des Affaires étrangères, déclarait au Grand Jury RTL/ Le Figaro/ LCI, le 23 mai 2021 : «Dans des villes Israéliennes, les communautés se sont affrontées ; c’est la première fois et ça montre bien que si d’aventure on avait une autre solution que la solution à deux États, on aurait alors les ingrédients d’un apartheid qui durerait longtemps». L’assassinat le 11/05/2022 de la journaliste Shiren Abu Akleh (née le 03/04/1971 à Jérusalem), la détention arbitraire depuis le 10 mars 2022 de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri (né le 25/04/1985 à Jérusalem) sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui, font qu'on ne peut laisser la Palestine et les Palestiniens disparaître dans le silence ou les vociférations irresponsables. La situation des Palestiniens ne s’est améliorée ni en Cisjordanie ni dans la bande de Gaza, toujours prison à ciel ouvert. Salah Hamouri dont il faut rappeler qu’il n’est accusé de rien, a été arrêté et transféré dans une prison de haute sécurité. Le mur de séparation s’allonge et entoure peu à peu Jérusalem, les colonies israéliennes s’agrandissent, les violences et les humiliations aux check-points se multiplient, les rafles dans les rues comme dans les camps de réfugiés sont régulières. Les discriminations de toutes sortes se déploient contre les Palestiniens et les Arabes israéliens. À Jérusalem-Est, une guerre est décrétée contre les habitants. La loi sur la citoyenneté va jusqu’à interdire désormais à des Palestiniens mariés à des Arabes israéliens d’obtenir la nationalité israélienne. La résolution déposée par 38 députés de gauche sur le bureau de l’Assemblée nationale, «visant à la condamnation de l’instauration d’un régime d’apartheid par Israël à l’encontre du peuple palestinien, tant dans les territoires occupés (Cisjordanie, incluant Jérusalem-Est, et Gaza)» demande également que la France reconnaisse l’État de Palestine. Le pouvoir israélien et son armée violent les résolutions de l’O.N.U. Le 18 décembre 2022, Salah Hamouri a été expulsé en toute illégalité après une détention abusive de 7 mois. Pour faire reculer l’antisémitisme et le racisme il faut changer de politique à Tel-Aviv afin que puissent «vivre ensemble les peuples israéliens et palestiniens», en paix, en sécurité, en harmonie, riches de leurs différences. Libertat é solidaritat dap Salah Hamouri é los palestinians (Liberté et solidarité pour Salah Hamouri et les palestiniens).■

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