Conseil Départemental des Landes Les orientations
budgétaires en débat
Ce vendredi 24 février 2023, les orientations budgétaires du Conseil Départemental des Landes étaientendébat.
En dépit des incertitudes et des contraintes qui pèsent sur les finances des collectivités, les orientations budgétaires du Conseil Départemental des Landes se traduisent par un niveau d’investissement portéà130M€(125M€ en 2022) pour un budget en hausse de 587 M€ (562M€ en 2022)afindemaintenir la qualité du service public et répondre aux besoins de protection des Landaises et des Landais.
Cette année, l’objectif de raccordement à la fibre optique pour 100% des Landais,s’achève quasiment dans les temps impartis, malgré l’impact de la crise sanitaireCOVID19.
Les équipements directs de la collectivité concernent 67,1 M€ (61,1 M€ en 2022). La voirie départementale représente 31,4 M€ et les collèges 19,9 M€ auxquels il faut rajouter 4,9 M€ pour le numériqueéducatif.
6 M€ seront consacrés aux bâtiments comme les bâtiments culturels (maisons landaises de la solidarité, les unités territoriales et centres d’exploitation), mais aussi les opérations engagées du pôle image à Dax, le domaine départemental d’Ognoas (études et travaux), l’entreprise adaptée départementale avec la construction d’un bâtiment ESAT Nonères), l’étude de la Maison des sports de Mont-de-Marsan et le Centre UdaquiolaàBiscarrosse.
9,9 M€ seront déployés sur les autres équipements tels que les chemins de randonnées, les voies verteset pistes cyclables, l’aménagement de sites Nature 40, la création d’un forage de reconnaissance pour le développement de la ressource en eau potable destiné à alimenter l’ouest du Département ou encore la transitionénergétique…
Les interventions en faveur des partenaires sont portées à 42,9 M€ (43,9 M€ en 2022). Elles concernent les grandes infrastructures pour 5,7 M€, le plan très haut débit, le financement des bretelles autoroutières de l’A64 - BARO Peyrehorade et le financementduGrandProjetferroviaireduSud-ouest.
L’accompagnement et le développement durable desterritoiresreprésente35,4M€ (34,9M€en2022).
Il regroupe les politiques en faveur des transitions
RÉPUBLICAINES RÉPUBLICAINES
écologique et énergétique relatives notamment au cycle de l’eau, à la préservation des milieux naturels, des paysages, de la biodiversité et du littoral ainsi que le développement des itinéraires de randonnées et du cyclable… Il concerne également la solidarité territoriale avec les aides traditionnelles au secteur communal. Ce domaine comprend aussi les aides à l’immobilier d’entreprise (3,1M€), le soutien à l’agriculture et à la forêt (3M€), le logement et l’habitat regroupé (4,7M€). La politique en faveur des établissements médico-sociaux des secteurs « Enfance, Personnes âgées et handicapées »s’élèveà6,4M€.
En 2023, le budget de fonctionnement Conseil Départemental représente 457M€ (437 M€ en 2022) Face à la crise sanitaire, économique et sociale, la collectivité adapte sa politique de solidarité en faveur des publics prioritaires. Ainsi, 267,3 M€ sont consacrés à la solidarité départementale (hors frais de personnel) envers les jeunes, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap ou de précarité. À noter que les dépenses de solidarité sont impactées par l’évolution des allocations individuelles de solidarité (allocation personnalisée d’autonomie, revenu de solidarité active et prestation de compensation du handicap)quireprésentent124,1 M€soit+3%.
Il faut rappeler que l’ensemble du secteur de l’aide sociale (y compris frais de personnel et moyens généraux), représente 292,8 M€ soit près de 65 % du budget defonctionnement.
Les autres politiques départementales orientent 76,8 M€ (73,4 M€ en 2022) vers l’Education, la Jeunesse, les Sports et la Culture pour 29,6 M€, avec entre autre la restauration scolaire pour tous à 2,70 €, la gratuité des transports scolaires, le transport scolaire des élèves et étudiants en situation de handicap (3,4 M€). Sont également concernés les politiques culturellesetsportives.
Enfin, la contribution au Service Départemental d’IncendieetdeSecours représente23,4M€ (22M€ en 2022). Et 17,8 M€ sont consacrés au
Les élus communistes et républicains lors de la session du Conseil Départemental : Eva Belin, Sylvie Péducasse, JeanMarc Lespade et Damien Delavoie Suite page 2 et 3
développement du territoire (agriculture, tourisme, environnement).
Les autres dépenses de fonctionnement (masse salariale, moyens généraux des services, s’élèvent à 98,3M€ (92,2 M€en2022).
Les recettes d’investissement sont attendues à hauteurde30,6M€(29,9M€en2022)etlesrecettes defonctionnementpour499M€(484M€en2022).
Répartitionparsecteurd’activité
des retraites pour donner des conditions de vie dignes aux retraités avec un droit à la retraite à 60 ans avec une pension à taux plein, garantie pour une carrière complète allant de 18 à 60 ans avec 37, 5 annuités. Il a conclu son propos en invitant l’assemblée départementale à lancer un appel à tous les élus landais afin de soutenir le mouvement social du 7 mars.
S’agissant du logement, Jean-Marc Lespade a également évoqué la responsabilité de l’État, en référence à l’article du Canard Enchaîné « Ah qu’il est blême le HLM sous Macron ». Précisant qu’en 2021, nousatteignionslechiffredeconstructiondelogements social le plus bas depuis 2010, l’élu a rapporté les propos du Ministre du logement Olivier Klein, qui évoquait la perspective d’une « bombe sociale ». « A quilafaute?»aquestionnéJMLespade.
La Fédération nationale des Offices Publics de l’Habitat indique que l’effondrement de la construction de logements sociaux publics est «dû aux mesures financières décidées par le gouvernement depuis 5 ans ». Ainsi, en 2018, les offices HLM ont dû prendre en charge 1,3 milliards d’aide personnalisée au logement jusque-là versé aux locataires par l’État. JM Lespade a terminé en alertant des conséquences de la hausse du taux d’intérêt du Livret A qui augure une dette supplémentaire et qui doit conduire l’État à rechercherdenouvellesressources.
Financement
Situation du département des landes en matière de développement durable
DamienDelavoieaabordé3thématiques: L’énergie : Damien Delavoie a rappelé les conséquences de la libéralisation d’EDF-GDF provoquant la hausse des tarifs et la disparition du servicepublicdeproximité.
« Les familles, les services publics et les entreprises, sont aujourd’hui dans l’incapacité d’honorer des factures exorbitantes. Cette hausse des tarifs organisée, influence de manière considérable notre quotidien : augmentation de la facture d’énergie mais également des biens de consommation, à commencer par les produits alimentaires ».
Jean-Marc Lespade a rappelé la préoccupation du Groupe Communiste et Citoyen au regard du contexte national avec un taux d’inflation important, la hausse des prix du carburant, de l’électricité et des produits alimentaires conjugués à un pouvoir d’achat en berne par des salaires qui ne décollent pas. L’élu a dénoncé la réforme gouvernementale de l’assurance chômage, laquelle depuis le 1er février 2023 a réduit la durée d’indemnisationdesdemandeursd’emploide25%.
Enfin, il a insisté sur le projet de régression sociale porté par le Gouvernement concernant de la réforme des retraites qui impactera directement le Conseil Départemental. Il a rappelé que le chômage des seniors avait augmenté de 180 % en 10 ans et que seulement 32 % des actifs de plus de 60 ans ont un emploi, l’autre part se répartissant entre chômage et précarité.
Ainsi, l’articulation avec la réforme de l’assurancechômage qui entraîne une baisse voire une suppression des indemnisés d’allocations va en effet pousser une proportion très importante de seniors vers leRSAqueleDépartementdevraitaccompagner.
Le Président du Groupe Communiste et Citoyen a terminé en rappelant qu’il fallait réformer le système
Le nombre de Français en situation de précarité énergétique est passé de 4 millions à plus de 12 millions de personnes en moins de 15 ans. L’élu a rappelé l’urgence de rétablir un système public de production et de distribution de l’énergie car l’accès à l’énergie est un droit vital pour vivre décemment et la nécessité d’investir dans la recherche pour accélérer et aider les collectivités à poursuivre la nécessaire transitionénergétique.
Le transport : principal émetteur de CO2. Damien Delavoie a alerté contre la privatisation des TER sujets d’actualité au Conseil Régional d’Aquitaine. « D’ailleurs comment peut-on croire à des tarifs moins élevés venant du privé quand le prix de l’énergie augmente ? »
Il a rappelé la nécessité de reformer la SNCF et sa branche fret, développer les infrastructures et l’électrification des lignes afin de développer les transports collectifs de voyageurs vers le train du quotidien et d’accélérer le report modal de la route vers le rail. Il a salué le travail mené par le collectif PCF interdépartemental 65-32-40 pour la réouverture de la ligne ferroviaire Bagnères-de-Bigorre/Morcenx-laNouvelle.
La Sécurité Sociale Alimentaire : une idée encore trop méconnue. Aussi, à l’heure ou la précarité alimentaire sévit au regard d’une inflation qui augmente, D. Delavoie a déploré le cynisme des Députés Causse et Lainé qui ont voté contre le repas universitaireà1€.
L’élu a évoqué le principe de Sécurité Sociale Alimentaire réfléchi par un collectif et relayé aujourd’hui par de nombreux organismes dont le MODEF.
« De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’intégrer l’alimentation dans le régime général de la Sécurité sociale, tel qu’il a été initié en 1946 : universalité de l’accès, caisses locales gérées démocratiquement, et financement par la création d’une cotisation sociale.
Il s’agit de réformer notre système alimentaire dans son ensemble vers un modèle qui respecte l'environnement, les consommateurs que nous sommes et qui apporte une perspective durable aux agriculteurs pour qu’ils puissent vivre dignement de leur travail.
C’est une réponse pour sortir du modèle capitaliste qui soumet notre production agricole et alimentaire au libre -échange et la recherche du profit.
Et c’est une réponse contre la précarité alimentaire pour une production et une transformation alimentaire conforme aux attentes des habitants.
Socialiser l’agriculture et l’alimentation permettrait de répondre aux urgences sociales, écologiques et agricoles auxquelles nous sommes confrontés ».
D. Delavoie a terminé son propos en invitant les élus à sesaisirdusujetafinqu’ilpuissedeveniruneréalité.»
Situation du département des landes en matière d’égalité femme/homme
Suite au rapport sur la Situation du département des landes en matière d’égalité femme/homme, Éva Belin a rappelé la notion de « Salaire féminin » d’avant -guerre sur lequel on appliquait un abattement d’office de 20%, parce que l’on considérait qu’un travail exécuté par une femme avait forcément moins de valeurques’ilétaitexécutéparunhomme.
Elle a rappelé la théorie de l’abolition du « Salaire féminin » de 1946, puis la théorie de l'égalité de rémunération entre les hommes et les femmes de la loi de1972.
Puis elle a évoqué la réforme des retraites de la ministre Borne « je vous partage, mes chers collègues, mon écœurement de constater que c’est une femme, Mme BORNE, qui œuvre au recul de la condition des femmes françaises ».
… « Toujours payées 26 % de moins que les hommes, concentrées sur les emplois moins rémunérés et à temps partiels subis, alors qu’elles font plus d’études, les femmes sont pénalisées par rapport aux hommes à la fois sur les salaires, sur leurs promotions, du fait de carrières hachées ou de la prise en charge des enfants et des aînés. En moyenne, elles perçoivent une pension inférieure de 40% à celle des hommes. Il est évident que la réforme proposée est un véritable recul pour les droits des femmes et leurs conditions.
Le minimum retraite annoncé à 1 200€ par mois ne va concerner que les salariés ayant cotisé TOUS les trimestres. Autant dire que, pour les femmes, c’est un scénario de science-fiction ».
L’élue a rappelé « qu’en raison de la différence salariale, chaque année, les femmes travaillent gratuitement durant 1 mois et demi. Elle a indiqué que les politiques volontaristes pour l’égalité des salaires et des taux d’emploi procureraient des cotisations supplémentaires supérieures au déficit lâchement invoqué par le gouvernement ».
É. Belin a déploré la non application des multiples lois pour l’égalité salariale et professionnelle car non contraignantes. Elle en a appelé à exiger des mesures contraignantes et des sanctions financières fortes pour toutes les entreprises qui ne respectent pas la loi et a conclu par les propos de Gisèle Halimi : « Se battre est un devoir; tendre la main aux autres femmes une
responsabilité; convaincre les hommes de la justesse de la cause une nécessité. »
Solidarité
Suite au puissant séisme d’une magnitude de 7,8 qui a frappé la Turquie et la Syrie le 6 février dernier causant plus de 41.000 morts, l’assemblée a validé une contribution solidaire de 50.000 € au Fonds d’Action ExtérieuredesCollectivités(FACECO).■
Mardi 7 mars, grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites
10 H, manifestation aux Arènes de Mont-de -Marsan (départ à 10 h 30 et retour aux Arènes)
15 H, opération escargot des Arènes de Mont-de-Marsan à la Fontaine Chaude de Dax
17 H, manifestation à Dax, parc des Arènes (départ à 17 h 30 et retour Parc des Arènes)
Mercredi 8 mars, journée de lutte pour les droits des femmes et contre la réforme des retraites
10 H, manifestation à Mont-de-Marsan, Place Saint Roch
Congrès de section
Section de Mont-de-Marsan : Mardi 7 mars à 18 h, Maison des associations, Bld de Candau, salle du rez-de-chaussée à Mont-deMarsan
Mardi 14 mars à 18 h, Maison des associations, Bld de Candau, salle du 1er Etage à Mont-de-Marsan
Section Orthe-et-Arrigans (Pouillon et Peyrehorade)
Vendredi 10 mars à 18 h 30, salle de l’Ormeau (à côté de la Poste) à Saint-Lon-les-Mines
Section de Tyrosse/Soustons : Samedi 11 mars de 9 h à 17h, salle de Burry à Saint -Vincent-de-Tyrosse
Section du Seignanx :
Samedi 11 mars à 9 h (journée), local de la section à Tarnos
Section du Pays Tarusate
Jeudi 16 mars à 18 h, salle communale de CarcenPonson
Congrès départemental
Samedi 25 et dimanche 26 mars à partir de 8 h.
Salle du Temps Libre
SAINT-PAUL-LES-DAX
CROUPIONNADE DE VIE ET D'ESPOIR
Après 3 années d'interruption pour cause de COVID et de grippe aviaire, la traditionnelle croupionnade a eu lieu à Castelnau-Chalosse en ce mardi-gras 2023. Nos camarades communistes du Pays des Luys ont ravi nos papilles et éveillé nos consciences avec leur menu d'anthologie qui porte haut le savoir-faire et la qualité d'accueil qui sont la marque de notre belle Chalosse. Disons-le avec un bonheur renouvelé tant l'initiative maintenant cinquantenaire fut parfaitement réussie grâce à l'investissement militant et bénévole de nos camarades. Les militantes et militants communistes dont Alain Baché, secrétaire départemental et conseiller régional, mais aussi le député PS Boris Vallaud et les nombreuses et nombreux élu-e-s ne s'y sont pas trompés. Au-delà du moment festif et gourmand, il y avait les débats politiques avec l'espoir et la volonté de bâtir un monde meilleur. Il y eut d'abord l'accueil au bar avec notamment le verre de blanc fruité délicieux qui a animé d'emblée les discussions sur la joie de se retrouver avec les nouvelles des uns et des autres, évidemment la santé mais également les sujets politiques et sociaux du moment avec la grande bagarre contre le 64-43 (64 ans pour 43 annuités de cotisations au lieu de 62 ans et 41 annuités). L'inquiétude quand à l'avenir de la planète dans les changements climatiques notamment une sécheresse rare en ce mois de février, les pandémies et épizooties, le terrible séisme en Turquie et Syrie, la guerre de la Russie contre l'Ukraine qui détruit et tue et dont l'élargissement armé menace le monde entier en enrichissant les marchands d'armes de
tous bords. Le tourin à point et goûteux, l'omelette parfaite aux lardons généreux, les groupions en «demoiselles» riches et grasses à souhait, les «perles du Nord» élevées en Chalosse fraîches au palais et pour conclure l'énorme beignet avec sa crème anglaise ; Toutes ces merveilles arrosées de vins rouge, rosé ou blanc frais et fruités. Les grandes tablées nous réunissaient comme jadis dans les auberges familiales, heureux et intéressés par les échanges respectueux et passionnés émaillés de beaux souvenirs de Fête de l'Huma, Fête des Pins, de réunions, rencontres et manifestations créatives et déterminées, que sais-je encore. En tous cas de moments d'humanité et d'espérance pour de nouveaux jours heureux. C'est aussi la rencontre avec nos camarades paysans producteurs où l'on évoque les problématiques du moment comme la grippe aviaire et les concurrences destructrices des mastodontes de l'agriculture et du commerce qui produisent surtout du profit, bien éloigné de l'agriculture paysanne défendue par nos camarades paysans de Chalosse ou d'ailleurs, d'abord attachés à leur métier pour des productions de qualité au service d'une consommation éco-responsable. Au fond, la belle croupionnade de Castelnau-Chalosse célèbre dans la joie et la bonne humeur une société du bonheur de vivre et travailler au pays. C'est vital dans un monde déshumanisé par la financiarisation à outrance de l'économie et tout simplement de la vie. Ce n'est pas un hasard si les communistes investissent avec cœur la belle ouvrage, le partage et le bien-vivre. Ces sujets seront parmi les thèmes du 39ème congrès national du PCF, du 7 au 10 avril 2023 à Marseille. En attendant, longue vie à la croupionnade de Castelnau-Chalosse et à toutes celles et ceux qui la font. ■
Roger La MougnePrès de 150 personnes, amis, camarades et sympathisants du PCF se sont retrouvés pour la traditionnelle croupionnade de Mardi-gras, organisée par les camarades et amis de la section du Pays des Luys.
Un grand merci à eux de nous avoir si bien régalés et accueillis !
Le « béret » a rapporté la coquette somme de 446,50 € qui aidera à l’investissement pour notre stand à la Fête de l’Huma.
Une chose est sûre, à l’année prochaine !■