Les Landes Républicaines N° 2 415

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Le PCF appelle à un nouveau Front Populaire

L’Humanité du 11 avril 2023

Réunis ce week-end à Marseille, les communistes ont réélu Fabien Roussel secrétaire national avec 80,4 % des voix et ont tranché sur sa stratégie de rassemblement avec les autres forces de gauche.

Le 39e congrès du PCF s’est conclu à Marseille, lundi, parun appel àun « nouveau Front populaire »

«Nous voulons construire une majorité capable de l’emporter, capable de battre l’extrême droite qui menace.

Proposons aux Français de sceller un pacte avec eux, de sceller une union autour du projet le plus ambitieux pour notre pays!

» a lancé Fabien

Roussel sur la scène du palais du Pharo, face aux 700 délégués communistes, quelques minutes après sa réélection comme secrétaire national avec 80,4% des voix, et après avoir rendu hommage aux victimes de l’effondrement d’un immeuble de la cité phocéenne. «Nous n’avons qu’un seul but: faire gagner la France du travail et du progrès social»,a ajouté le député du Nord. Alors qu’une motion appelant à un «nouveau Front populaire» a été adoptée dès vendredi, le dirigeant communiste précise que le «construire, c’est faire le choix de s’adresser à tous lesFrançais, et d’abord à celles et ceux quidoutent, qui cherchent, qui s’abstiennent, ceux qui manifestent», mais c’est aussi «dire aux forces de gauche, aux forces de progrès, au monde syndical, aux mouvements associatif, social: nous sommes disponibles,ouverts,prêtsàtravaillerensemble».

Alors que s’annonce une semaine décisive sur le front de la réforme des retraites, avec une nouvelle journée d’action, jeudi, et la décision du Conseil constitutionnel, vendredi, Fabien Roussel s’est aussi adressé au président de la République, qui «a déjà perdu les Français, les syndicats, l’opinion» : «Respectez les Français et retirez votre réforme, c’est la seule chose de bonne que vous ferez! Et si cela vous fait trop mal de faire du bien, donnez au moins la parole au peuple, et laissez-nous décider de ce que nous voulons pour nous et pour nos enfants.» Ledéputé du Nord s’est également fait défenseur d’une «France libre, forte et heureuse» qui remet «au cœur de notre projet le travail, le salaire, la dignité au travail». Un cap qui se retrouve dans le document d’orientation adopté à 83,1% et dont l’examen a donné lieu à de nombreux

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échanges...

Quant à la stratégie de rassemblement, la Nupes a été au centre des attentions, ce week-end.

D’abord, parce que le rendezvous marseillais est intervenu à l’issue d’une semaine de tensions, ouverte par la victoire en Ariège d’une candidate socialiste dissidente et hostile à la coalition. Les déclarations de Fabien Roussel, qui a affirmé dans l’Express que la Nupes était «dépassée» et qu’il fallait «rassembler bien au-delà», sans exclure a priori l’ex-premier ministre PS Bernard Cazeneuve, sur lequel il était interrogé, ont suscité les critiques à gauche. «Ce n’est pas à nous de fermer la porte à qui que ce soit. Vous nous connaissez, vous savez ce que nous défendons, vous savez ce que nous n’accepterons jamais», a-t-il précisé, lors de son discours,lundi.

Avant cela, la France insoumise avait adressé, jeudi soir, une lettre aux communistes, leur demandant de clarifier leur position à l’égard des soutiens de François Hollande, d’un côté, et de la coalition créée en juin 2022, de l’autre. «À celles et ceux qui veulent polémiquer et qui se permettent, ces dernières heures, de s’adresser directement aux congressistes, je le dis clairement et en toute fraternité: mêlez-vous de vos affaires», a rétorqué Fabien Roussel, vendredi, avant de voir, le lendemain, le coordinateur de la FI, Manuel Bompard, et le socialiste PierreJouvetpourunerencontre àhuis clos.

D’inquiétantssondagessurlaprogressiondu RN

«Je n’ai pas l’intention de décider à la place des communistes, mais il me semble qu’entre partenaires, il est légitime de demander des précisions sur la Nupes pour savoir si c’est considéré comme de l’histoire ancienne. Je suis un peu surpris par la vigueur de la réaction»,aréagià

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l’issuedurendez-vous le députéFI de Marseille, qui voit la proposition de «nouveau Front populaire» commeun «possible point de convergence» pour associer citoyens et mouvement social, renvoyant au «Parlement de la Nupes», que le PS propose de son côté de transformer en «agora». «Nous avons besoin de passer un cap. Si on est divisés, c’est un boulevard pour la droite», a estimé le socialiste Pierre Jouvet, égalementprésent aucongrès duPCF. «On a, d’un côté, un mouvement social sur les retraites soutenu par trois Français sur quatre et, quand on les interroge sur leurs intentions de vote, il n’y en a plus qu’un sur quatre qui dit vouloir voter à gauche, si les législatives avaient lieu demain. Cela devrait nous conduire à penser que la Nupes, même si elle nous a permis d’avoir plus de députés, ne peut pas être simplement un objet de contemplation», a plaidé Ian Brossat. Le porte-parole du PCF invite la gauche à s’inspirer de l’intersyndicale: «Ils sont capables de se rassembler sans qu’aucune de ses composantes n’écrase personne».

Si, à l’instar du texte d’orientation, de nombreux votes ont emporté une large adhésion durant le week-end, des voix dissonantes se sont aussi fait entendre, pointant le «flou» de la stratégie. «Je ne peux que partager la perspective de construire un nouveau Front populaire, mais nous n’avons pas discuté de comment passer à sa construction, ni de quelle construction politique unitaire pour y parvenir», explique ainsi Pierre Laurent, signataire du texte alternatif qui avait recueilli 18% en janvier. «Qu’on élargisse et qu’on travaille avec d’autres, si c’est avec le mouvement social, les citoyens, les associations, les féministes, les jeunes engagés dans le mouvement climat… ça me va bien. Qu’on aille draguer du côté de l’aile droitière du PS, ça ne me convient pas du tout»,estimeaussiMarie-France Ghersi, secrétaire départementale de l’Yonne, qui souligne les inquiétants sondages récents sur la progression du RN.

«On en ressort avec un discours extrêmement ambigu sur ce qu’on va faire de la construction existante, la Nupes. Elle a des limites, tout le monde le dit au Parti communiste.

Comment on les dépasse? Nous n’avons pas abordé cette question» , ajoute Pierre Laurent, qui quitte le Conseil national du PCF qu’il présidait. Un choix personnel, après cinquante années d’engagement, mais l’ancien secrétaire national du PCF

n’en est pas moins inquiet quant à la composition de l’instance élue lundi matin: «J’invite la future direction à ne pas abîmer la liberté de parole et de débat qui fait la vitalité du Parti communiste.» «Le Front populaire auquel nous appelons est d’ores et déjà dans la rue. Cet appel est totalement abstrait, puisqu’il n’exprime pas comment traiter les difficultés réelles que rencontre la Nupes, ni commentpermettrededépasserlesseuleslogiques de cartel politique», juge, pour sa part, Frank Mouly, également signataire du texte alternatif, comme de celui «Pour un printemps du communisme» présenté en 2018, qui alerte sur la «disparition» de sa «sensibilité» auseindes instances de direction.

«Progresser, élargir, dépasser, grandir, convaincre…ilfauts’yatteler»

La volonté des communistes d’être respectés, de contester les velléités hégémoniques de la France insoumise, a parcouru le palais du Pharo tout le weekend. «Le congrès a été marqué par l’attente, d’une part, de la volonté de poursuivre ce qui a été engagé au 38e congrès et à l’élection présidentielle – retrouver de la visibilité, porter des propositions originales, alternatives –, d’autre part, d’une volonté d’unité et de rassemblement», résume Sébastien Laborde. «On ne peut pas balayer la Nupes d’un revers de main, après on voit bien les limites de ce rassemblement, qui a besoin de s’ouvrir», poursuit le secrétaire départemental de la Gironde, estimant que «le PCF a un rôle important à jouer» pour cela. Via une «reconquête des milieux populaires» qui passe par le redéploiement du PCF dans «la proximité», aussi bien dans les milieux populaires qu’au sein des entreprises, explique IgorZamichiei,membredel’exécutif national. La porte n’est pas fermée pour autant aux autres forces de la coalition fondée en juin. Progresser, élargir, dépasser, grandir, convaincre… tout le monde le dit, il fauts’yatteler,assureFabienRoussel.

« J’appelle à une rencontre formelle des chefs de parti, à quatre, et qu’on se dise tout. On a beaucoup de points d’accord programmatiques sur les salaires, sur l’industrie, sur les services publics mais on veut aller plus loin et je ne suis pas le seul àledire.»

Une rencontre à laquelle Manuel Bompard comme Pierre Jouvet se sont dits ouverts. Et Fabien Roussel de résumer sa position dans une de ces formules qui ont fait sa marque de fabrique: «Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, mais il faut quand même bien changer l’eau de temps en temps.» ■

La délégation landaise au 39eme congrès du PCF. De gauche à droite : Daniel Vicente, Thomas Lassalle, Nelly Lalanne, Alain Baché, Marina Georganidis, Catherine Favard

La petite histoire du siège du PCF – 10 Visite des 1er et 3e sous-sols

Pour Oscar Niemeyer, chaque projet débute par un dessin et une phrase. En nous rendant vers les escaliers pour descendre au 1er sous-sol, nous pouvons voir le dessin de son projet pour le siège duPCF,accompagnédecesmots:

« Ne pas trop occuper le terrain. Respecter les volumes et les espaces verts, faire la ville respirer un peu et l’architecture libre et créative comme le béton demande.»

Au 1er sous-sol, nous arrivons à la cafétéria. Trois tableaux agrémentent le lieu : deux montages photos sur le 29e congrès du PCF en 1996 et une grande affiche du film « La Marseillaise » de Jean Renoir, film de 1938 financé par une souscription nationale, sous la forme d’un préachat de sa place de cinéma, souscription soutenue par le PCF et la CGT.

Dans cette cafétéria déjeunent les membres du Conseil national lors de ses réunions, c’est aussi la salle de toutes les convivialités, comme le repas de fin d’année, la galette républicaine, etc.

De là, un large couloir photogénique qui va nous mener vers les salles. Les parois bien qu’en béton ont l’apparence du bois, c’est la technique du « béton brut de décoffrage », que nous retrouvons dans tout le bâtiment, pour les murs comme pour les plafonds dans les étages.

La Salle de Conférence : ici se tiennent les conférences de presse et chaque mardi soir l’Université permanente. Avant la construction de la coupole, s’y tenaient les réunions du Comité central, le premier eut lieu les 30 novembre et 1er décembre 1971.

La Salle de Délégation, à l’esthétique remarquable, regroupe l’ensemble du style d’Oscar Niemeyer, au point qu’un visiteur brésilien nous a dit en entrant dans cette salle qu’il existait la même au Sénat à Brasilia.

Destinée à la réception de délégations syndicales, politiques, associatives, étrangères, etc., elle sert également à la tenue de réunions internes au PCF, comme toutes les salles de ce bâtiment.

Nous poursuivons en empruntant le couloir vers un vaste salon de détente. Sur la gauche un couloir dessert de nombreuses salles de réunion dont une modulable en une ou deux salles, trois autres salles de réunion, un salon de réception, ainsi que le studio photo et vidéo qu’utilise également CinéArchives, la cinémathèque du PCF.

Au bout de ce couloir nous arrivons à la salle 25. Cette salle atypique a été construite à la fin des années 90 à la demande du secrétaire national de l’époque, pour tenir les réunions du Comité exécutif du PCF qui traditionnellement avaient lieu au

cinquième étage ; depuis 2001, ces réunions se tiennent de nouveau au cinquième étage. Toutes ces salles, comme le « foyer de la classe ouvrière », la coupole, voire la terrasse se louent pour des événements. Elles ont aussi servi de salles de classe toute une année scolaire pour une école de commerce. Elles ont également accueilli des artistes en résidence.

Ce niveau a aussi connu : le service médical avec son cabinet de consultation, ses deux cabines et sa toise en bois qui est toujours là ; une salle d’archives ; un salon et le magasin pour les réceptions ; une chambre et des douches ; « la salle des cadeaux » où étaient entreposés les cadeaux offerts par les délégations étrangères ou lors de voyages à l’étranger.

Au troisième sous-sol, il y avait une blanchisserie pour laver le linge des femmes de ménage, du personnel de cuisine et de l’atelier. Il y avait également un four dans lequel étaient vidées les corbeilles à papier ; le camarade qui officiait chaque midi était surnommé « Lucifer ».■

GérardPellois

Jeunesse dorée

Les jeunes des beaux quartiers prennent aujourd’hui, dit-on, leur carte au RN. Ils s’appellent Jean-Eudes ou Marie-Marguerite, ils sortent d’une école de commerce, font un stage à New York et prennent leurs vacances à La Baule. Ils sont les bienvenus chez les lepénistes où on leur passe toutefois la consigne : mollo sur l’identité chrétienne, la France catholique, le grand remplacement et autres blagues racistes ! Ici, maintenant, on la joue « social » ! « La victoire que vous souhaitez dépend du vote des classes populaires » leur martèle Sainte -Marie, le nouveau gourou du clan. Alors la jeunesse dorée, le temps (pense-t-elle) d’accéder au pouvoir, rangent le costume Armani et se déguisent en « populo ».■

FÊTE DE L’HUMANITE

Vendredi 28 et samedi 29 avril 2023

Foyer Rural - PERQUIE

Vendredi 28 avril à 18 h 30, débat public

« Cherté de l’électricité, du gaz, avenir de la planète : construire un service public de l’énergie décarbonnée en renationalisant EDF et Engie » avec

Amar BELLAL, rédacteuren chef de la revue Progressistes ; auteur dulivre«Environnementeténergie - comprendre pour débattre et agir»

20 h 30 - Apéritif suivi d’un repas (10€ tout compris)

Menu : Apéritif, lasagne, salade, crème anglaise et merveilles, vin, café.

Samedi 29 avril à 10 h, débat public

« Pour de nouveaux jours heureux en faisant reculer les logiques capitalistes, en rassemblant la large majorité de la population qui en est victime » avec

Pierre LACAZE, conseiller municipal de Toulouse, conseiller régional d’Occitanie, membre de l’exécutif national du PCF et responsable des élections et des relations extérieures auprès de FabienRoussel.

12 h 30 - Apéritif suivi d’un repas (15€)

Menu réunionnais : entrée, plat, dessert, café, rhum

Pour les repas, s’inscrire avant le mercredi 26 avril auprès d’Annie Belloc 06.10.87.66.64 ; Christian Duprat 06.83.22.69.81

Librairie avec de nombreux ouvrages dont : « Energie et communisme - Une vision d’avenir » de Valérie Gonçalvès ; « Environnement et énergie - Comprendre pour débattre et agir » d’Amar Bellal ; « Le nucléaire par ceux qui le font », paroles de salariés de Sébastien Ménesplier : « Les jours heureux sont devant nous, de la présidentielle à la reconstruction de la gauche » de Fabien Roussel. Exposition sur la bataille des retraites.

Tombola au profit du journal l’Humanité

VIOLENCE D’ÉTAT DANGER PARTOUT

Vous, vous êtes des sales menteurs, vous ne faites pas dans le social/ Vous avez bloqué l'ascenseur, normal que l'on n'est pas le moral/ Bah ouais, ça vous n'en avez pas, c'est pas qu'une question d'gazole / On ne vit pas qu'des aléas, il est temps d'vous ôter le voile/ Vous nous taxez plus que c'que l'on gagne, la paix aux oubliettes/ Si vous pouviez, vous prendriez notre âme aussi tant que vous y êtes/ On travaille plus pour gagner moins le changement c'est pas maintenant/ Le SMIC n'a pas bougé d'son coin, mais tout augmente c'est indécent/ Intéressante, votre gestion des retraites, le dossier expire bientôt, hein, donc pas besoin qu'on le traite/ Ça parle de l'amour du pays, que faites vous pour nous rassembler/ Des fausses réformes vides, un peu comme les sièges de l'assemblée… Extrait de «Tensions sociales» créé en 2018 par D.Ace (jeune rappeur de Montmagny qui s'est fait connaître fin 2016 sur les réseaux sociaux). Il y a nécessité de débattre avec les travailleurs et les citoyens sur les enjeux du combat contre la loi des 64 ans en articulation avec le mouvement social et syndical, pour une perspective politique progressiste, répondant aux aspirations de justice sociale, environnementale et de souveraineté populaire et démocratique. C'est ce qu’expriment celles et ceux qui agissent, marchent, font grève, mais aussi celles et ceux qui ne le peuvent pas. Les ministres et les médias au service du système n’ont parlé que des «violences» en minimisant celles produites par la police utilisant des armes de guerre interdites. C’est peut-être la raison pour laquelle M. Macron a qualifié de «guerre» ce qui s’est passé à Sainte-Soline. Le ministre de l’Intérieur et le préfet de police de Paris, qui était dans le précédent quinquennat son secrétaire d’État, se sont relayés sur les médias pour justifier leurs actions. Il ne s’agit pas d’incriminer tout le corps des policiers qui travaillent eux aussi dans des conditions difficiles, mais ceux qui donnent les ordres et excitent des actes les plus brutaux. On parle ainsi de «violences policières isolées», sauf que ça fait système et c’est inquiétant. On peut se demander à quoi joue M. Darmanin, y compris à l’intérieur du gouvernement, au moment où la Première ministre est affaiblie. Les attaques du président de la République s’en prenant aux forces de gauche et écologistes visent à rassurer les droites de LR au RN, pour garantir l’ordre capitaliste. Pour le mouvement social, rester uni, élargir encore les luttes et rechercher les voies et les moyens d’une alternative progressiste est vital. Des actes violents minoritaires permettent au pouvoir de détourner l’attention sur les souffrances populaires. Elle empêche tout débat sur les «Méga-bassines» qui pompent les nappes phréatiques, catastrophe pour les cours d’eau et l’accès à ce bien commun qu’est l’eau. Le pouvoir ne fait rien pour organiser une transition agricole durable, autonome et économe y compris en eau, rémunérant correctement le travail paysan, garantissant la qualité alimentaire. L’Agence de sécurité sanitaire a confirmé en juillet 2022 les risques de cancers liés aux nitrates et aux nitrites ajoutés notamment en charcuterie. Le saccage de l’usine Buitoni de Caudry par son propriétaire Nestlé sacrifie des salarié-e-s, suite aux pizzas surgelées infectées causant le décès d’enfants. Profit, quand une multinationale impose à ses salariés de travailler dans des conditions ne respectant pas les normes sanitaires ; Austérité, quand des gouvernements suppriment des postes de contrôleurs publics au profit des autocontrôles de l'entreprise. Qu'es tragica (C'est tragique).■

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