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La vie juridique

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PIANO À LYON

invite la violoncelliste Anne Gastinel !

Marraine de la première édition de la saison Piano à Lyon, qu’elle inaugurait en 2005 aux côtés du pianiste FrançoisFrédéric Guy, la violoncelliste Anne Gastinel fait son retour dans la capitale des Gaulles où elle se produit le 17 décembre après de longues années d’absence. Personnalité musicale emblématique de notre Cité, récompensée après son premier concert à Piano à Lyon par l’ancien adjoint à la Culture de Gérard Collomb, Patrice Beghain, qui lui remettait un cadeau de la Ville de Lyon, concertiste internationale et professeur depuis presque vingt ans au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, elle partage cette fois l’affiche avec le pianiste Philippe Cassard, bien connu des auditeurs de France Musique, et le violoniste David Grimal. Ensemble, ils ont enregistré un album dédié à Beethoven pour le label La Dolce Volta. La réunion de ces trois artistes animés par une passion commune constitue un moment exceptionnel au service de la musique pure. Pour leur récital salle Molière, ces fins chambristes illuminent d’un même élan trois Trios avec piano de Beethoven, dont le célèbre et magistral « à l’Archiduc ».

Vendredi 17 décembre 2021 à 20h30 Salle Molière - 18 quai de Bondy - Lyon 5 Tarifs : de 35 euros à 60 euros. Tarif jeune public à 10 euros > Plus d’informations sur www.pianoalyon.com ou par téléphone au 04 78 47 87 56

////////////////////////////////////// À LIVRES OUVERTS ////////////////////////////////////// Texte : Jacques Bruyas - Photos DR

“Les miscellanées des Lyonnais”

de François Mailhes, Cyrille Piot et Jean-Louis Rapini

François Mailhes est un chroniqueur gastronomique averti, un gourmand invétéré qui sait que les meilleurs plats sont ceux concoctés avec des restes et reliefs de repas et réchauffés. Il en va de même pour ce type d’ouvrages qui parle de tout et de rien... des papillotes comme des maisons aux hôtesses accortes, des lyonnaiseries oubliées comme des plus redondantes... une sorte de relecture et réécriture d’un livre de feu Félix Benoit. Trois auteurs n’étaient pas de trop pour cet ouvrage certes plaisant, aérien parfois, comme un soufflé au brochet et pesant à d’autres reprises comme un gras-double ressassé et trop de fois proposé à la carte...

Editions du Poutan / 300 pages / 12 €

“Lyonnaises d’exception”

Collectif BD

Les dessins sont frais et talentueux et les courtes biographies subtilement racontées. Cet album collectif est du bel ouvrage mais le choix des personnalités retenues laisse un peu le lecteur sur sa faim... Trop de trop connues... Quid de Maryse Bastié, de Pauline Jaricot, de Clotilde Bizolon ? Et que vient faire dans cet aréopage féminin Eugénie Niboyet qui ne mit jamais les pieds à Lyon mais qui, effectivement, a une rue et une école à Villeurbanne à la grâce des complaisances municipales. Lyon Capitale en se lançant ainsi dans l’édition de tels albums engage un combat audacieux et courageux pour la création littéraire et bédéiste en Région et nous ne pouvons que nous réjouir d’une telle initiative..

Editions Lyon Capitale / 64 pages / 14,90€€

“Dictionnaire historique du patrimoine” de Patrice Beghain et Michel Kneubuhler

On ne juge pas un livre à son poids, heureusement, mais cependant cette somme de 1, 200 kg est un lingot d’intelligence et de connaissances. Patrice Béghain, ex directeur de la DRAC et ancien adjoint à la culture et au patrimoine de la ville de Lyon et Michel Kneubühler, chargé d’enseignement en politiques culturelles, ont excellé à dresser avec méthode et rigueur ce présent dictionnaire autant amoureux que savant. Chacun a son idée du patrimoine sans forcément se plier à quelque doxa gouvernementale mais tout pour autant est-il patrimoine matériel ou immatériel ?... C’est par des sauts de puce et parfois des enjambées d’ogre que ces deux spécialistes de la culture et du patrimoine nous véhiculent dans notre histoire locale, nationale et plus amplement celle de l’humanité en général, sans égarer les petits poucets que nous sommes à ce niveau de connaissances en une forêt taxinomique ou une énumération exhaustive de lieux, monuments, ou œuvres d’art... Ce livre est aussi passionnant que foisonnant et le bel œuvre de deux humanistes, des honnêtes hommes au sens propre du siècle des lumières et d’un éditeur qui, par le choix de ses publications, honore

le monde de l’édition en Région. Éditions Fage / 1 024 pages / 45 €

L’an passé, le numéro 3 mondial, Stefanos Tsitsipas s’était adjugé la victoire dans un vélodrome privé de nombreux supporters.

L’OPEN PARC

prend rendez-vous avec son public

Maintenu l’an passé dans des conditions particulières, l’Open Parc se projette déjà sur l’édition 2022. Les premiers coups de raquette ont ainsi été arrêtés au 15 mai prochain.

Texte : Morgan Couturier - Photos © DR

La capitale de la gastronomie le sait, rester sur sa faim est une sensation fort désagréable. À plus forte raison, lorsque le banquet se veut gourmand à première vue. Celui de l’Open Parc 2021 s’est longuement drapé de cette image, en dépit d’une pléiade de joueurs stars annoncées et installées sur la terre battue du Parc de la Tête d’Or. La raison se cache alors dans la balance des émotions, partagées entre la promesse des grandes joutes tennistiques et l’instauration de jauge « extrêmement limitée », ordonnée en raison du contexte sanitaire. Un tout, renforcé par la diffusion des rencontres sur un canal payant.

LE PLAISIR DE RETROUVER LES JOUEURS EN CHAIR ET EN OS

Pour autant, la crise ayant vocation à rester aux vestiaires, les amateurs de petites balles jaunes ont pour espoir de retrouver tous ces champions en chair et en os, sur leur surface favorite, à l’occasion d’une édition 2022 forcément très attendue. Le rendez-vous a d’ailleurs été pris pour l’an prochain, les organisateurs Thierry Ascione, Jo-Wilfried Tsonga et Gaëtan Muller, ayant fixé les premiers échanges au 15 mai prochain, pour une finale planifiée au samedi 21 mai. Avec quels joueurs ? La question ne manquera pas d’être posée dans les semaines à venir. Mais pour l’heure, impossible d’apporter la moindre certitude. Les tractations devraient prochainement débuter, avec pour objectif final, l’envie de rassasier les supporters. Un plateau tout aussi succulent que l’an passé y aiderait fortement. Plus encore, avec la promesse, cette fois, de déguster les échanges au plus près des terrains.

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