10 minute read

La vie lyonnaise

Next Article
La vie culturelle

La vie culturelle

François Turcas s’apprête à quitter la scène. Nous ne maquillerons pas la tristesse que nous ressentons à cet instant.

FRANÇOIS TURCAS ET LA CPME

Une historique passation de pouvoir

Trente ans après avoir fondé la CPME à Lyon et l’avoir propulsée sur le podium des organisations patronales, François Turcas s’apprête à transmettre le flambeau.

Comment vivre sans lui ? C’est la question que ressassent depuis plusieurs mois les adhérents et amis de la CPME, et qui préoccupe le premier cercle de l’organisation patronale, laquelle rayonne bien au-delà de la Métropole de Lyon grâce à son patron dont la personnalité charismatique fait des merveilles. Pendant 30 ans, ce fonctionnement intuitu personae a décuplé ses forces, rendant la transmission d’autant plus délicate. Il en sera de même pour d’autres organisations au mode de management similaire, avec à la barre, des patrons « sévèrement burnés », comme l’OL ou GL events. Fort heureusement, François Turcas a toujours su s’entourer et son syndicat recelle les talents prêts à prendre la relève.

On aimait se l’imaginer inamovible, on ne l’a jamais pensé fragile

Après avoir dévoré la vie avec un appétit qui n’a d’égal que sa générosité, François Turcas a décidé de lever le pied et de préserver sa santé. Il lui a fallu l’accepter. C’est fait. Il lui faut maintenant penser à l’après, « sans remord et sans regrets ». Depuis plusieurs mois, avec ses principaux lieutenants, le truculent président a consulté ses partenaires institutionnels et préparé cette passation historique dans les moindres détails. Elle aura très officiellement lieu lors du salon Made in PME, le 24 mars. Ce jour-là, 5 000 chefs d’entreprise sont attendus à Eurexpo pour un business speed dating géant qui va permettre aux petites et moyennes entreprises de présenter leur savoir-faire. Un évènement au budget conséquent – 1 million d’euros – financé en partie grâce aux partenariats conclus avec la Région Auvergne Rhône-Alpes (Laurent Wauquiez) et la Banque Populaire (Daniel Karyotis). À ne pas rater.

Made in PME Jeudi 24 mars 2022 à Eurexpo > Pour s’inscrire : www.made-in-pme.com

Textes : Marco Polisson - Photos © Fabrice Schiff et Didier Michalet

ENQUÊTE LECTEURS LYON PEOPLE VOTRE AVIS NOUS INTÉRESSE

Flashez moi

Vous trouverez ci-dessus un QR code vous menant à un questionnaire. Notre

objectif est de savoir comment vous voyez l’évolution du magazine Lyon People pour les dix prochaines années

et quels sont nos axes de progression. Merci de répondre à ce questionnaire de manière sérieuse, celui-ci ne vous prendra pas plus de 5 minutes. Vos réponses ne seront traitées qu’à des fins statistiques et de manière totalement anonyme.

Merci pour votre participation AVANT LE 18 MARS.

MARYLINE ET FRÉDÉRIC MERLIN

À l’assaut de la capitale

Surnommés « les petits princes de l’immobilier lyonnais », Maryline et Frédéric Merlin poursuivent leurs emplettes dans le domaine de l’immobilier commercial. La Société des Grands Magasins vient d’acquérir à Paris le Marché Vaugirard, « un site de proximité en cœur de ville, avec une clientèle de quartier et de bureau importante, sur lequel nous allons pouvoir mettre en œuvre notre savoir-faire de redynamisation. En partenariat avec les commerçants, nous allons travailler pour faire de cette galerie, un site plus attractif, moderne et adapté aux attentes de ses visiteurs, et un lieu de vie et d’animation pour le quartier ! »

Conseils de l’opération : ROC Notaires, Alcaix (Notaires) / Up Real Estate, EOL, CBRE (Brokers)

LE DIFFUSEUR DU MOIS

Boulangerie La Nouvelle Source 11, avenue Général de Gaulle 69260 Charbonnières Les Bains

Photo © Coyote Diffusion

OL-PORTO EN LIGUE EUROPA BARTH RUZZA

« On a le droit de rêver ! »

Alors que le tirage au sort des 8e de finale de l’Europa League a désigné le FC Porto comme adversaire des Lyonnais, le frétillant Barth Ruzza demeure résolument optimiste. À l’instar de la fin de saison, que le consultant de W9 espère positive.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Insta Barth

Ne cherchez pas à le piéger, ni à tenter de lui soutirer une info sur l’Olympique Lyonnais, sa formidable « raison d’être heureux ». Non, fidèle à sa réputation et ses couleurs rouge et bleu, l’animateur lyonnais fait dans la discrétion. Au courant de tout, dans la minute. À l’instar du tirage au sort de l’Europa League, où même un appel sitôt les affiches dévoilées, ne permet de le chahuter. On ne refait pas Barth Ruzza, comme on ne remet pas en cause 30 ans de carrière. Encore moins celle d’un consultant, un poste que le Lyonnais retrouvera en mars, sur le plateau de W9 et de l’émission 100% Foot. « J’ai beaucoup de chance, je suis un privilégié », ajoute-t-il sur le sujet, avant de s’épancher sur l’avenir du club. De son club, opposé donc, aux Dragons du FC Porto, les 9 et 17 mars prochains. Match retour au Groupama Stadium.

« Si on joue à notre niveau, on peut les regarder dans les yeux », explique le pensionnaire d’OL TV, néanmoins frustré d’hériter du leader du championnat portugais. « Certains diront « CE N’EST PAS qu’il y avait pire, mais ce n’est pas un bon tirage. C’est une équipe solide, qui a fini 3e du UN BON TIRAGE, groupe de la mort, sans doute le plus dur de la Ligue des MAIS IL FAUDRA Champions. Mais si on reste sur l’état d’esprit de 2022, on

LE FAIRE ! » a le droit de rêver », s’exclamet-il. Pour l’heure, Lyon n’y est jamais arrivé. Il y a une première à tout. Barth est optimiste. Pour la qualification, comme pour la fin de saison. Alors on est forcé l’écouter : « croire en l’OL, c’est assez naturel chez moi, c’est viscéral » !

OL – FC Porto Aller : Mercredi 9 mars Retour : Jeudi 17 mars au Groupama Stadium et sur W9

LE MARCHÉ DE LA MODE VINTAGE

en mode Pop fever

Autour de la thématique « Pop fever », le rendez-vous des fashion addict s’apprête à dévoiler ses pièces vintage autour de 150 exposants réunis à la Sucrière. Si certains clament que l’heure n’est pas à la fête, le Marché de la Mode Vintage compte bien divertir son public. Pour sa 21e édition, l’événement met en lumière un vintage moderne et coloré dans une ambiance festive. « Il y aura des habits, des objets, du mobilier, des rendez-vous et des nouveautés », assure l’organisatrice Claire RomariePoirier, organisatrice, par ailleurs directrice de la communication chez Market Prod. Cette entreprise lyonnaise qui produit le Printemps des Docks, organise le Marché de la Mode Vintage depuis 2015. Créée en 2001 par les étudiants lyonnais de l’Université de la mode, la 1ère édition s’est déroulée au Marché Gare sous forme d’association. « Quand on a repris l’événement, on l’a recentré dans son quartier d’origine en le ramenant à Confluence, c’est la 4e édition ici », précise Claire. Fort de son succès, le marché s’impose comme l’événement précurseur du vintage et comptabilise chaque année 15 000 visiteurs. Dans cet espace de 3500 m2, le vintage mêle des habits inspirés des années 70 à ceux plus streetwear des années 90. Même si l’offre reste majoritaire en termes de vêtements, on trouve également des objets, de la décoration ou encore du mobilier, imaginés par des créateurs. « On a de tout. Concernant les prix, ça peut aller de 5 euros jusqu’à plusieurs centaines quand on s’intéresse à une pièce de luxe. On a aussi beaucoup de seconde main ». Un petit creux en pleine chine ? L’espace « food court » propose des repas concoctés par Kaffee Berlin. Tout au long du week-end, des animations telles que des défilés, des shows de danse et des DJ festifs viendront ambiancer le marché.

Samedi 12 et dimanche 13 mars 2022 de 10h à 19h Prévente en ligne : 5 e et 6 e sur place Gratuit pour les moins de 12 ans La Sucrière - 49-50, quai Rambaud Lyon Confluence > Plus d’infos : www.marchemodevintage.com

SOFITEL LYON BELLECOUR LE DÉPART DE

JACQUES BOURGUIGNON

sur la pointe des pieds

Après 7 années à la tête du Sofitel Bellecour, Jacques Bourguignon a décidé de prendre une retraite bien méritée. Son départ s’est effectué en toute discrétion. On vous explique pourquoi.

Au téléphone, le directeur général du Sofitel Bellecour pose sa voix enjouée et amusée : « Non, ce n’est pas un gag, je suis vraiment parti à la retraite, mais je vais revenir très bientôt pour dire au revoir et présenter mon successeur aux Lyonnais. » Nous voilà rassurés. Le patron du plus gros hôtel de la ville ne compte pas prendre la poudre d’escampette sans même un petit mot d’adieu comme l’insinuaient ses confrères, en faisant le parallèle avec François Gaillard, le directeur de l’Office de Tourisme, qui s’est contenté d’un salut numérique via les réseaux sociaux. Faute d’anticipation ou de candidature adaptée — la question reste posée — le groupe Accor se retrouve donc sans capitaine pour son vaisseau amiral lyonnais. Dans l’urgence, il a choisi d’en confier les rennes à Jean-Philippe Dupuis. L’avenant patron du Mercure Saxe Lafayette, et propriétaire de l’hôtel Bayard, va assurer l’intérim jusqu’à la miavril, date à laquelle le nouveau directeur général devrait prendre ses fonctions. De par son tempérament, le discret Jacques Bourguignon exclut d’organiser une grande fête à cette occasion, comme ce fut le cas pour les départs de l’incontournable Éric Obeuf et du flamboyant Silvio Iacovino. C’eut été pourtant l’occasion de remettre le Sofitel au centre du village. A 65 ans, Jacques Bourguignon va profiter des douceurs du Sud de la France et plus précisément de Fréjus où il va poser ses valises à partir du 21 mars. Celui qui a derrière lui une longue carrière — qu’il a démarrée au Brésil en 1981— va s’octroyer 6 mois de repos bien mérités après deux années éprouvantes dues à la crise sanitaire. Tout en restant attaché à lyon où son épouse Léanne travaille une semaine par mois et où résident deux de ses enfants. Le nouveau retraité ne compte pas passer ses journées dans son canapé, face à la mer. « Je vais redonner aux autres ce qu’on m’a donné, en me consacrant à des œuvres caritatives et au bénévolat », conclut-il. Bon vent, cher Jacques ! MP

SUR LE WEB VOUS AVEZ PLÉBISCITÉ

QUI SE CACHAIT DERRIÈRE LA MAMIE CHIFFON DE LYON ?

La Presqu’ile de Lyon a perdu un de ses visages phares. Connue pour sa personnalité atypique et ses tenues colorées, « Mamie chiffon » ou la « sorcière de Bellecour » s’est éteinte à l’âge de 67 ans le 13 décembre 2021. Mais qui se cachait derrière cet accoutrement bigarré ? Notre journaliste Eva Bourgin a mené l’enquête.

> Article intégral sur lyonpeople.com, rubrique Les Gens

LE GARAGE ARMANET PROCHAINE VICTIME DES ÉCOLOGISTES ?

Installé derrière la mairie du 3e arrondissement, le garage Point S Auto Pneus Armanet est menacé de fermeture. Les écologistes veulent supprimer ses places de stationnement, ce qui pourrait signifier la fin d’activité de cette entreprise dirigée depuis 1993 par Christian Armanet.

> Article intégral sur lyonpeople.com, rubrique Politique

Textes : Marco Polisson et Morgan Couturier - Photos DR

Cité Internationale LE NOUVEAU TERMINUS DU BUS PARADISE

Depuis le mercredi 16 février, le Bus Paradise se dévoile au gré de nouveaux shows, déplacés à la Cite Internationale. Un emplacement idéal pour l’entité sexy, qui espère profiter du site prisé des congressistes pour poursuivre son développement et rebondir après la crise. Leur bail n’ayant pas été renouvelé par les VNF sur le quai Sarrail, les exploitants ont investi le local des défuntes Coulisses. « On a pratiquement tout changé. On a un peu plus de cachet, avec des locaux plus grands (120 m2 contre 90 m2 auparavant, ndlr), valorisés par un nouveau système d’éclairage. Petit à petit, on continuera à transformer le lieu à notre goût », se réjouit Irina Palenkova, la directrice artistique, laquelle sut profiter des fermetures forcées pour renouveler à 80% ses dames de cœur. « J’adore le club, c’est trop beau », valide ainsi Valentine, l’une des 150 danseuses à s’effeuiller sur scène, du mardi au samedi. MC

This article is from: