Spécial Biennale et journées européennes du patrimoine

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SUPPT GRATUIT AU N° 1958 - NE PEUT ÊTRE VENDU SÉPARÉMENT.

BIENNALE ET JOURNÉES EUROPEENNES DU PATRIMOINE

Spécial LYON !


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Thierry Raspail.

choses sont réinventées comme s’il n’y avait pas de fondement. Au départ La Biennale est liée au musée puisque elle est l’émanation du Musée d’Art Contemporain de Lyon et même s’il traite de l’actualité, il la traite toujours en référence avec une tradition, une histoire, une évolution, donc la dimension temporelle est très importante...”

RENCONTRE AVEC THIERRY RASPAIL Pour connaître les intentions, les contenus et les enjeux de cette Xe Biennale d’Art Contemporain de Lyon, nous avons posé quelques questions à Thierry Raspail, directeur artistique de l’événement. Lyon Poche : Que représentent les Biennales aujourd’hui ? Thierry Raspail : “Je crois que, par leur ampleur par la mixité des artistes de toutes provenances, les Biennales sont vraiment l’indice des années 90 et 2000 en matière d’art contemporain. Elles ont quand même créé quelque chose qui n’existait pas auparavant : une réflexion portée autant sur le cadre artistique et visuel, qu’intellectuel. Elles innovent beaucoup, aussi bien en terme de choix d’artistes, de modalités et d’espace et dans la façon d’intégrer un espace public ou de dialoguer avec un public...” Quelle est la singularité de celle de Lyon ? T.R. : “Chaque Biennale s’efforce de donner une nouvelle définition de l’art, de réinventer l’art. Et nous, on essaye d’intégrer l’art dans la société. Le thème général (cette année “Le spectacle du quotidien”) est toujours lié à une question de société... Ce qui distinguerait la Biennale de Lyon des autres Biennales - probablement parce qu’elle est liée à un musée et que les musées s’interrogent à une relation à une histoire - c’est justement son rapport à une histoire, alors que les autres Biennales me donnent parfois le sentiment d’atterrir de Mars, chaque fois les

Les Biennales apportent-elles des éléments de réponses au questionnement sur l’art ? T.R. : “Oui, enfin oui, mais pas toutes et pas toujours... Nous en Europe, au Etats-Unis, en gros en Occident, on a des foires, des centres d’art, des musées et d’aucuns se disent à quoi bon les biennales, ... une structure de plus ? Alors certains diront que c’est formidable parce que c’est populaire, d’autres c’est moins bien parce que c’est trop spectaculaire. On a le sentiment qu’elles ne répondent pas aux questions qu’elles abordent comme si ces questions étaient un faux semblant uniquement destiné à justifier une nouvelle vague... A Lyon, nous partons de thématiques un peu moins glamour ou immédiatement dans une actualité, ce sont probablement des questions plus larges et on y répond que partiellement. Quand on s’interroge sur l’autre, c’est une question tellement fondamentale....” Quel serait l’enjeu de cette Xe Biennale ? T.R. : “Si je prends le point de départ de la Xe (même si entre temps on a changé de commissaire), il reste attaché à l’histoire de la transmission. Qu’est ce qui reste dans ce monde globalisé ? Comment les choses s’échangent ?... C’est la question de l’artiste et de son engagement dans la société, mais pas un engagement politique (gauche ou droite), mais à quoi est-ce que je sers ? Suis-je là uniquement pour fabriquer des beaux produits qui valent bien cher pour devenir riche parce que des collectionneurs privés et publics les achètent ou est-ce que je contribue à de nouveaux phénomènes, de nouveaux rapports entre les gens, des flux migratoires, des flux de pensées. Tout ça je crois qu’on va le voir cette année... C’est une réponse à une question assez claire... Après, le public pourra se sentir solidaire ou préférer les œuvres plus “décoratives” mais on a cette année des œuvres qui “grattent” là où ça fait un petit peu mal... sur des questions d’enjeux, de relation, d’identité... Alors 3


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Hou Hanru.

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est-ce qu’on y aura répondu ? Partiellement, toujours partiellement. Heureusement, les œuvres ne sont pas des travaux universitaires sans quoi ce serait l’ennui et ce ne sont pas non plus (et je ne crois pas que ça existe) des objets uniquement spectaculaires.Dans le domaine de la culture,il n’y a pas “rien et le spectacle ou tout et l’ennui”...” Quid du thème “Le spectacle du quotidien” ? T.R. : “En France, il y a tout un secteur de l’histoire qui s’interroge sur le quotidien comme s’il était la face cachée de notre vie. Il y aurait d’un côté le spectacle qui serait le domaine de la culture, et puis le quotidien serait, lui, le lieu qu’on tait parce qu’il serait ennnuyeux, celui de tous les emmerdements ; et curieusement aujourd’hui, l’œuvre va presque mimer l’acte quotidien... Actuellement, dans un contexte d’une globalisation non pas réussie mais presque achevée (internet, les échanges, flux migratoires et de pensées, regroupements par affinités), l’art induit des nouvelles modalités et de nouveaux modes de pensées.” Qui sont les artistes aujourd’hui ? T.R. : “Chez les artistes depuis une bonne vingtaine d’années (peu en France, ici on est encore dans la vieille Europe, si j’ose dire, dans une tradition que je ne récuse pas et qui perdure), mais dans tous les pays dits émergents, l’Amérique Centrale, évidemment l’Asie, l’Inde, etc, de nouveaux questionnements apparaissent. D’un seul coup, l’économie fait qu’ils commencent à exister. Jusque là en art, il y avait New York vaguement, Paris vaguement, eux n’existaient 4

pas.Et d’un coup, beaucoup d’artistes s’interrogent sur leur propre histoire et leur propre environnement (qu’est ce que c’est l’histoire du Mexique, qu’est-ce que c’est Mexico, qu’est-ce que c’est Mombaï - 19 millions d’habitants, 8,5 millions de sans-abris -, comment on travaille là dedans, avec quoi, avec quelle valeur ?...). Depuis une petite quinzaine d’années, beaucoup d’artistes de ces pays-là se sont interrogés sur ces sujets et placent donc l’œuvre d’art dans ce nouveau phénomène de société. Souvent ils travaillent en groupe et essayent de proposer des modes d’échange, de dialogue, de réflexion et peu à peu, sans le vouloir, ont opté pour l’affiche contre la peinture à l’huile par exemple, ou les modes d’intervention sous forme d’installation, ou l’intervention directe sur la télé plutôt que la fabrication d’une œuvre d’art... C’est un phénomène que l’on a moins vu en France mais qui existe très fortement. J’ai visité récemment une expo à la Fondation Cartier autour du graff, la “culture cultivée” finit enfin par reconnaître le graff mais elle continue aussi à montrer des peintures, et il y a un secteur d’artistes qui est entre les deux. A la Biennale, on va montrer Barry McGee qui vient de la rue à San Francisco qui est graffeur au départ et qui peu à peu réalise des choses hybrides nées d’une culture urbaine. Et ce genre de proposition n’est pas encore ici réellement entré dans les mœurs, contrairement à ce que l’on croit généralement...” Parlez-nous d’Hou Hanru, le commissaire de la Biennale ? T.R. : “Initialement, je voulais travailler avec Catherine David historienne de l’art et actuellement en charge de contrôles scientifiques aux Musées de France. Sa surcharge de travail a fait qu’elle n’a pas pu s’impliquer complètement dans notre projet. J’ai eu un grand coup d’angoisse début janvier, et il a fallu trouver une solution. J’ai donc tout simplement appellé Hou Hanru que je connais depuis très longtemps. J’ai vu beaucoup de ses Biennales et expositions un peu partout. Je connais les territoires sur lesquels il travaille, à savoir ce lien avec le quotidien, avec les racines (Français né en Chine, peintre à l’origine, il circule et intervient dans le monde entier, travaille à San Francisco...). Pour moi, il est typique de cette génération des 45 ans qui a tou-


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biennale incroya ble réussite, cette incroyable évidence du “Défilé de la Biennale de la Danse” imaginé par Guy Darmet. On est extrêmement admiratif parce que c’est un truc énorme en quantité et en qualité et qui s’est imposé comme une évidence. Nous, on a essayé plein d’autres choses (comme “L’art sur la place”...). On a donc fini par choisir de faire travailler sur la médiation, sur les territoires, en passant contrat avec des “territoires en renouvellement urbain”. Mais on Barry McGEE, Advanced Mature Work, 2007. Vue d’installation, REDCAT, Los Angeles, 14 septembre – 25 novembre, 2007 n’arrive pas en terrain conquis Courtesy REDCAT, Los Angeles et Deitch Projects, New York en disant “bonjour les gars, voilà jours connu la nation mais travaillé au-dessus ce qu’on voudrait”. On prend contact sur place des nations, au-dessus des cultures en en maîtriet de là naissent des choses très diverses et très sant plusieurs simultanément. Il me semble donc étranges (sur les marchés un groupe de jeunes en phase avec ces nouveaux échanges, ces artistes qui font des crêpes sérigraphiées au nouveaux types de partage. C’est ce qui a Nutella)... On ne fait pas de prosélitisme avec motivé mon choix, d’autant qu’il travaille très l’art contemporain... On a organisé des rencontres rapidement et que nous n’avons pas eu besoin de chez des collectionneurs, des artistes en résidence temps d’observation. Il venait par ailleurs de sont accueillis dans les quartiers (comédiens, reporter deux expos à cause de la crise finangraffeurs, danseurs...), des colloques donnent cière, donc il était plutôt disponible. Il est arrivé de l’espace à des paroles de gens qui n’ont avec un projet solide et bouclé.” pas toujours les moyens de les exprimer. Contrairement aux idées reçues, où que ce soit, on dit Justement, la crise est-elle intervenue dans art contemporain, et le public ne répond pas l’élaboration de la Biennale ? non, n’est pas “effrayé” par ce qu’il représente. T.R. : “Heureusement non, ce qu’on peut dire Il y a au contraire beaucoup d’attente...” c’est que tous les financements publics ont été reconduits. Il n’y a pas eu de baisse, que ce soit du Grand Lyon, de la Région ou de l’Etat, sur les privés, seuls 1 ou 2 mécènes sont partis mais d’autres les ont remplacés... Après pas mal d’inquiétude, nous arrivons au même niveau de financement que celui initialement prévu. J’espère que l’ambiance générale donnera au public l’envie de sortir et de rester curieux. Tous mes collègues des autres Biennales n’ont pas vu d’incidence sur la fréquentation...” Qu’est ce que Veduta ? T.R. : “C’est une partie très importante. Pour dire les choses très simplement, il y a cette

Propos recueillis par JAF

Veduta “les week-ends du forum” sur le site de Miribel : “Rock’n print Container”, performance musique et sérigraphie, Elshopo le Forum (architecte Caroline Corbex) - (ph. : Zacharie Roy)

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Visuel de la Biennale de Lyon 2009.

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“Nous vivons dans la société du spectacle. Malgré ses effets aliénants sur notre vie et sur nos liens sociaux, elle est l’une des conditions fondamentales de notre existence. Nous percevons le monde et communiquons entre nous par le spectacle”, déclare Hou Hanru, le commissaire concepteur de cette Biennale. Il a donc choisi, dans le monde entier, un certain nombre de plasticiens répondant à cette commande du spectacle du quotidien. En voici une sélection, parmi une cinquantaine (solitaires, duos, école)…

AUTOUR DE CINQ PRINCIPES Ces différents plasticiens sont regroupés en fait autour de cinq pôles. “La magie des choses ou la réinvention du quotidien” s’intéresse plus particulièrement aux artistes qui transmuent “magiquement” les objets, situations et environnements du quotidien en nouvelles visions esthétiques ou en formes inédites chargées de sens novateur. “Éloge de la dérive” est inspirée par la pratique situationniste de la dérive. Les artistes de différentes régions du monde investissent, interrogent et interviennent, selon diverses modalités et stratégies, sur les espaces urbains, en particulier les rues, afin de résister à l’ordre et aux contraintes habituelles. Avec “Un autre monde est possible”, il s’agit de rendre compte d’initiatives d’artistes et d’activistes sociaux du monde entier qui expriment 6

Shilpa GUPTA, “Memory, 2007” - Installation architecturale, MAC/VAL, Paris (Ph. : Shilpa Gupta). Courtesy de l’artiste

de façon aussi énergique que critique leur engagement à relever le grand défi qui consisterait à militer pour une vie et un monde meilleurs. La section “Vivons ensemble”, installée principalement au Musée d’art contemporain, veut transformer le musée en un forum ouvert de dialogue et d’échange avec la ville et les communautés, qu’elles soient locales ou plus lointaines. Simultanément, un certain nombre de pièces provenant de la collection du musée (ou ayant été exposées au musée) qui fonctionnaient déjà dans cette direction seront à nouveau présentées afin de mettre en avant la mémoire du site en tant qu’expérience vivante. Enfin, avec “Veduta,” en lien étroit avec la section “Vivons ensemble”, plusieurs artistes seront invités à résider dans certains quartiers périphériques à forte population issue de l’immigration connus pour avoir été les témoins d’événements historiques tels que le Mouvement des Beurs, les meetings antiracistes, etc. Les artistes collaborent avec la population locale et produisent des oeuvres qui sont exposées à la fois sur les sites de résidence et dans les lieux de la Biennale, notamment au musée.

LES ARTISTES INVITÉS Parmi la cinquantaine d’artistes invités et qui mériteraient tous un focus sur leur parcours et leurs œuvres exposées, voici une (trop) courte sélection de 13 d’entre eux :


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biennale ADEL ABDESSEMED “Adel Abdessemed est né en 1971 à Constantine, en Algérie. Il vit et travaille désormais loin de son pays, à Paris et New York. Issu d’une famille berbère, il fuit l’Algérie pour la France en 1994, comme beaucoup, pendant la “décennie noire”. Ses photographies, vidéos et installations semblent conditionnées par son expérience de l’exil et son observation des cultures qu’il a dû à plusieurs reprises laisser derrière lui...” BANI ABIDI “Bani Abidi est née en 1971 à Karachi au Pakistan. Elle vit et travaille a Karachi et New Delhi. Dans ses performances, improvisations, vidéos et photographies, Bani Abidi interroge les relations complexes qui existent entre le Pakistan et ses citoyens. Avec humour et ironie, elle se moque de l’hypocrisie institutionnelle du pouvoir et met plus largement en scène la manière dont les états postcoloniaux tentent de se créer de nouvelles identités, effaçant du même coup l’histoire de leurs habitants...” FIKRET ATAY “Fikret Atay est né en 1976 à Batman, en Turquie. Il vit et travaille lui-aussi à Paris et réalise des vidéos qui sont autant de petites vignettes de la vie quotidienne de Batman, cité kurde localisée à proximité de la frontière turco-iraquienne. Caméra au poing, il filme en lumière naturelle les habitants alors qu’ils exécutent des danses traditionnelles, jouent à la guerre ou construisent des abris de fortune. Son style direct donne à ses œuvres une spontanéité sensible et un aspect à la fois réaliste et mystérieux...” PEDRO CABRITA REIS “Pedro Cabrita Reis est né en 1956 à Lisbonne, au Portugal où il vit et travaille. Il explore les relations entre l’art, l’espace et l’architecture. Ses sculptures et installations subliment des matériaux industriels et autres éléments de construction standardisés qui sont à la fois familiers et triviaux. Les réminiscences que suscitent ces matériaux rendent le réel infiniment fragile et génèrent ainsi une véritable alchimie du quotidien. Pour la

Biennale 2009, Pedro Cabrita Reis investit la totalité de l’Entrepôt Bichat dans lequel il réalise un “dessin” au néon en trois dimensions...” SOPHIE DEJODE & BERTRAND LACOMBE “Sophie Dejode est née en 1976 à Amiens, et Bertrand Lacombe en 1974 à Annecy. “Régionaux de l’étape”, ils vivent et travaillent à Lyon et Berlin. Entre réalisme et utopie, les œuvres de Sophie Dejode et Bertrand Lacombe s’intègrent dans un work in progress intitulé “Floating Land”, une sorte de micro-nation errante, destinée à accueillir et promouvoir la création actuelle. Conçue comme un nouveau territoire artistique mais aussi social, politique et économique peuplé par ceux qui sont concernés par les questions de création et d’autogestion, ”Floating Land” fabrique des espaces de vie et de création qui se modifient au fil de ses déplacements et selon les désirs et projets de ses résidents...” LIU QINGYUAN & YAH “Liu Qingyuan & Yah est né en 1972 à Chongqing, en Chine. Il vit et travaille à Guangzhou. Liu Qingyuan utilise depuis toujours la technique d’impression du bois gravé. Ses créations mettent en scène des images tirées de la culture chinoise traditionnelle qu’il passe au prisme d’une certaine ironie. Avec le collectif Yah, il conçoit pour la Biennale l’installation “Only City” (“Only” étant aussi l’anagramme de “Lyon”) : l’œuvre est une véritable métaphore de la ville contemporaine sous la forme d’un œil géant de 20 m de long, une sorte d’hybride mélangeant les éléments de Lyon, Beijing et Guangzhou où ils travaillent...”

CABRITA REIS Pedro : “Les Dormeurs” 2009. Courtesy de l'artiste. Avec la collaboration de Haulotte France - ph. : Blaise Adilon. Néons, 150 cm de long, câbles électriques

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biennale crée avec les jeunes du quartier un spectacle de marionnettes. Il crée également une fresque monumentale sur la façade de la Sucrière...” ADRIAN PACI “Adrian Paci est né en 1969 à Shkoder, en Albanie ; il vit et travaille à Milan. Les grands mythes et la peinture classique nourrissent son œuvre. Vivant en Italie depuis la fin des années 90, l’artiste d’origine albanaise utilise sa propre expérience de l’exil que MCGee Barry : “Untitled 2009” - Courtesy de l'artiste et Deitch Projects, New York, avec le l’on retrouve, transmué dans ses soutient de Montana Colours - (ph. : Blaise Adilon) films et photographies. Si Adrian Paci tentait au début de sa BARRY MC GEE carrière de retrouver les racines d’un passé à “Barry McGee est né en 1966 a San Francisco où jamais disparu, il se tourne désormais vers des il vit et travaille. Issu de l’explosion du mouvement mises en scène et des scénarios qui rendent unidu graff à San Francisco au début des années 90, verselle cette expérience personnelle de l’exil, Barry McGee s’inspire largement d’une vision de finalement partagée par un très grand nombre...” l’expérience urbaine qu’il décrit comme “un ensemble de maladies urbaines, de frustrations, SOCIETE REALISTE d’addictions et d’une tentative constante “Société Réaliste est un collectif créé en 2004, de maintenir la tête hors du bombardement composé de Ferenc Grof (né en 1972 à Pecs, constant de la publicité...” Hongrie) ainsi que de Jean-Baptiste Naudy né en en 1982 à Paris). “Société Réaliste” est une ROBERT MILIN coopérative artistique créée en juin 2004. Pluri“Robert Milin est né en 1951 a Brest. Il vit et travaille disciplinaire, “Société Réaliste” développe des à Dijon. Son œuvre témoigne de la densité des projets liés au design politique, à l’économie relations qu’il sait nouer avec les participants à expérimentale, à l’ergonomie territoriale et au ses projets. En résidence à Vénissieux et dans le conseil en ingénierie sociale. Expositions, publi8e arrondissement de Lyon, Robert Milin réalise dix cations et conférences deviennent ainsi le lieu caissons lumineux sous le titre “Mon prénom signifie d’une critique du monde de l’art, de l’économie Septembre” qui affichent des phrases énoncées à et de la consommation à partir de pastiches l’occasion de ses multiples rencontres. Il expose d’entreprises et de détournements ironiques...” par ailleurs deux films à la Sucrière et au MAC...” EKO NUGROHO “Eko Nugroho est né en 1977 à Yogyakarta, capitale de l’Indonesie où il vit et travaille. Eko Nugroho réalise aussi bien des peintures murales, vidéos, fanzines, bandes dessinées, collages que des broderies dont la très haute technicité et l’imagerie surréaliste et humoristique sont profondément ancrées dans la contre-culture indonésienne. L’artiste réalise la plupart de ses œuvres dans l’espace public, œuvres qui prennent souvent la forme de fresques collectives peintes sur des bâtiments en déshérence. En résidence à Vaulx-en-Velin au “Carré de Soie”, Eko Nugroho 8

HUANG YONGPING “Huang Yongping est né en 1954 à Xiamen en Chine. Il vit et travaille à Paris. Huang Yongping combine de nombreux médias et joue aussi bien des influences orientales qu’occidentales. Pour la Biennale 2009, il réinstalle “Tête d’Or” (2004), œuvre conçue lors de l’exposition “Le Moine et le Démon” au MACLyon en 2004. Construite sur le toit du Musée et surplombant ainsi le Parc de la Tête d’Or qui lui fait face, l’œuvre est la reproduction à l’or fin d’un pavillon de la dynastie Song. Les feuilles d’or du pavillon font le lien avec une légende urbaine


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biennale qui veut qu’en 1853, un colon juif ait enterré dans le Parc de la Tête d’Or le moulage en or de la tête du Christ...” YANG JIECHANG “Yang Jiechang est né en 1956 à Foshan, en Chine. Il vit et travaille à Paris et Heidelberg. L’une des principales préoccupations de Yang Jiechang concerne l’usage “de la peinture, de l’esthétique et de la pensée traditionnelle chinoise dans un cadre et un contexte contemporains”. Dans les œuvres de Yang Jiechang, qu’il s’agisse de peinture, collage, installation multimédia, performance, sculpture ou installation in situ, les deux s’unissent avec force. La pensée taoïste, les stratégies déconstructivistes et une attitude iconoclaste remontant à l’époque où il était garde rouge, et surtout ses expériences de nomade transnational, sont autant de moyens qui lui permettent de tenter cette union...” On verra aussi les œuvres de : • MARIA THEREZA ALVES (née en 1960 à Sao Paulo, Brésil. vit et travaille à Berlin). • BIK VAN DER POL (Collectif crée en 1995, composé de Liesbeth BiK - née en 1959 à Harlem Pays-Bas - Jos Van Der Pol, né en 1961 à Arnhem Pays-Bas. Vivent et travaillent à Rotterdam).

HUANG Yongping : “Golden Head - 2004” - Courtesy Guy & Myriam Ullens Foundation, Suisse. (ph. : Blaise Adilon). Bois et pagode recouverte de feuilles d’or.

• JIMMIE DURHAM (né´ en 1940 aux E´tats-Unis). • LATIFA ECHAKHCH (né´ e en 1974 a` El Khnansa, Maroc. Vit et travaille a` Paris et Zu¨ rich). • MOUNIR FATMI (ne´ en 1970 a` Tanger. Vit et travaille a` Paris et Tanger). • DORA GARCIA (Ne´ e en 1965 a` Valladolid, Espagne. Vit et travaille a` Bruxelles ). • SHILPA GUPTA (ne´ e en 1976 a` Mumbai, Inde ou` elle vit et travaille ). • HA ZA VU ZU (Collectif cre´ e´ en 2005. Vivent et travaillent a` Istanbul ). • HEHE (Collectif cre´ e´ en 1999, compose´ de : Helen Evans - ne´ e en 1972 en Grande-Bretagne, Heiko Hansen (ne´ en 1970 en Allemagne. Vivent et travaillent a` Paris ). • OLIVER HERRING (ne´ en 1964 a` Heidelberg, Allemagne. Vit et travaille a` Brooklyn ). • TAKAHIRO IWASAKI (ne´ en 1975 a` Hiroshima, Japon. Vit et travaille a` Londres). • KUSWIDANANTO A.K.A. JOMPET (ne´ en 1976 a` Yogyakarta, Indone´ sie ou` il vit et travaille ). • LEOPOLD KESSLER (ne´ en 1976 a` Munich, Allemagne. Vit et travaille a` Vienne). • IAN KIAER (ne´ en 1971 a` Londres, GrandeBretagne ou` il vit et travaille). • LEE MINGWEI (ne´ en 1964 a` Tai¨wan, Chine. Vit et travaille a` New York et Berkeley ). • MARK LEWIS (ne´ en 1953 a` Hamilton, Canada. Vit et travaille a` Londres). • MICHAEL LIN (ne´ en 1964 a` Tokyo. Vit et travaille a` Taipei, Shanghai et Paris). • LIN YILIN (ne´ en 1964 a` Guangzhou, Chine. Vit et travaille a` New York et Guangzhou ). • CARLOS MOTTA (ne´ en 1978 a` Bogota, Colombie.Vit et travaille a` New York ). • WANGECHI MUTU (ne´ e en 1972 a` Nairobi, Kenya. Vit et travaille a` New York ). • DAN PERJOVSCHI (ne´ en 1961 a` Sibiu, Roumanie. Vit et travaille a` Bucarest ). • OLIVER RESSLER (ne´ en 1970 a` Knittelfeld, Autriche. Vit et travaille a` Vienne ). • PEDRO REYES (ne´ en 1972 a` Mexico, Mexique ou` il vit et travaille ). • RIGO 23 (ne´ en 1966 a` Made` re, Portugal. Vit et travaille a` San Francisco ). • SARKIS (ne´ en 1938 a` Istanbul, Turquie. Vit et travaille a` Paris ). • KATERINA SEDA (ne´ e en 1979 a` Brno, Re´ publique Tche` que. Vit et travaille a` Prague ). • SARAH SZE (ne´ e en 1969 a` Boston (MA), EtatsUnis. Vit et travaille a` New York ). 9


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biennale “L’inévitable expérience de la transmission : Un projet curatorial de la session 18 de l’Ecole du Magasin constitue´ e de Elodie Dufour (France), Marianna Hovhannisyan (Arme´ nie), Yun In Kim (Core´ e), Marlene Perronet (France), Diane Pigeau (France), Tolga Taluy (Turquie).

VEDUTA ET FOCUS

Takahiro IWASAKI, Reflection Model, 2001 Photo : Nozomi Tomoeda

• TSANG KINWAH (ne´ en 1976 a` Guangdong, Chine. Vit et travaille a` Hong-Kong ) • un nous (Structure collaborative cre´ e´ e en 2006, compose´ e de : Antonio Gallego, Jose-Maria Gonzalez, Roberto Martinez, Patrick Pinon. • EULALIA VALLDOSERA (née en 1963 a` Vilafranca del Penede` s, Espagne. Vit et travaille a` Barcelone). • AGNES VARDA (née en 1928 a` Bruxelles, Belgique. Vit et travaille a` Paris). • WONG HOY CHEONG (ne´ en 1960 a` Penang, Malaisie. Vit et travaille a` Kuala Lumpur). • XIJING MEN (Collectif cre´ e´ en 2007, compose´ de : CHEN Shaoxiong ne´ en 1962 a` Shantou, Chine. Vit et travaille a` Guangzhou - Tsuyoshi OZAWA ne´ en 1965 a` Tokyo, Japon. Vit et travaille a` Tokyo Gimhongsok (né´ en 1964 a` Se´ oul, Core´ e. Vit et travaille a` Se´ oul). • YANGJIANG GROUP (Collectif ne´ en 2002, compose´ de : ZHENG Guogun ne´ e en 1970 a` Yangjiang, Chine - CHEN Zaiyan ne´ e en 1971 a` Yangchun,Chine - SUN Qinglin ne´ e en 1970 a` Yangjiang, Chine - Vivent et travaillent a` Yangjiang). L’ECOLE DU MAGASIN Projet spe´ cifique : la Biennale de Lyon 2009 et la 18e session de l’Ecole du Magasin. 10

“Rendez-vous au marché” : dans les villes de Décines, Lyon et Vaulx-en-Velin, l’équipe de Veduta est présente sur les marchés hebdomadaires avec le collectif El-shopo (www.elshopo.com) qui crée des “crêpes sérigraphiées”. “Pain” : autour de l’œuvre de Erik Dietman, conservée dans les collections du MAC Lyon, Veduta propose d’aller au bout de la logique de la consommation de l’art avec un “pain peint”, clin d’œil au “Pain peint” de Man Ray (1958). Avec le concours d’une boulangerie de quartier, de véritables “pains peints” seront en libre service dans l’exposition...” Toujours dans le cadre de Veduta des “Focus” sont proposés sur différents lieux et musées comme “Rendez-vous 09”, une exposition conçue par le Musée d’Art Contemporain de Lyon, l’Institut d’Art Contemporain (Villeurbanne) et l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Lyon (jusqu’au 29 novembre 2009)

RESONANCE “De septembre à décembre 2009, 80 centres d’art, galeries privées, institutions culturelles et collectifs d’artistes s’associent à la Biennale de Lyon 2009. Conçue à l’échelle de la région Rhône-Alpes, “Résonance”, fruit d’un appel à projets, présente plus de 125 expositions, concerts, spectacles, chorégraphies ou performances. Résonance publie également un catalogue édité à 30 000 exemplaires disponible dans tous les lieux participants et sur tous les lieux de la Biennale... LA NUIT RESONANCE “La Nuit Résonance : jeudi 19 novembre 2009. Plus de 30 lieux dans la ville : nocturnes, vernissages, concerts, performances et déambulations sont au programme du jeudi 19 novembre à


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Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne “Rendez-vous 2009” : Elodie Lesourd “You May Know Him, 2008” - Acrylique sur MDF. Courtesy J. Dashper

partir de 18 h. Plusieurs centres d’art (Villeurbanne, Saint-Fons, Vénissieux) présentent en outre une programmation spécifique à la Galerie des Terreaux (place des Terreaux, Lyon 1er) et à la Plateforme (péniche quai Augagneur, Lyon 3e)...”

DOCKS ART FAIR

Forte du succe` s de sa premie` re e´ dition en 2007, Docks Art fair, la foire internationale d’art contemporain de Lyon, se tiendra a` nouveau durant la semaine inaugurale de la Biennale d’art contemporain de Lyon, du 14 au 20 septembre 2009. Situe´ e sur les docks en bord de Saô ne, Docks Art fair pre´ sentera pre` s de 40 galeries internationales et autant d’artistes en solo shows. Les fondateurs de la foire, Olivier et Patricia Houg, souhaitent a` nouveau cre´ er l’e´ ve´ nement en affirmant la comple´ mentarite´ des deux manifestations et la qualite´ de leur programmation artistique. Le chapiteau de Docks Art fair se situe a` deux pas de la Sucrie` re. Les deux e´ ve´ nements partenaires ont valorise´ les synergies, faisant de cette semaine celle ou` se retrouvent les professionnels internationaux du monde de l’art contemporain, les

collectionneurs des cinq continents ainsi que les amateurs franc ¸ais et europe´ ens... Docks Art fair s’affirme en tant que foire de´ fendant les artistes e´ mergents et souhaitant mettre en avant le rô le de´ terminant des galeries dans la reconnaissance de ces derniers. Elle participe ainsi a` un effet acce´ le´ rateur quant au repe´ rage des artistes et à la renomme´e des galeries qui les repre´ sentent. www.docksartfair.com Du lundi 14 au dimanche 20 septembre 2009. Sur les Docks, a` 100m de la Sucrie` re 48, quai Rambaud Lyon 2e.

INFORMATIONS PRATIQUES Du me. 16 septembre 2009 au di. 3 janvier 2010. Fermé le 25 déc. 2009 et le 1er janv. 2010. • Horaires d’ouverture : du ma. au di. de 12 h à 19 h, nocturne le ve. de 12 h à 22 h, fermeture hebdomadaire le lundi. Ouverture exceptionnelle le matin pendant la Fête des Lumières : samedi 5, dimanche 6 et mardi 8 décembre de 10 h à 19 h. • Les lieux d’exposition : - La Sucrière : Les Docks, 47-49, quai Rambaud, Lyon 2e. - Musée d’Art Contemporain de Lyon : Cité Internationale, 81, quai Charles de Gaulle, Lyon 6e. - Fondation Bullukian : 26, place Bellecour, Lyon 2e. - Entrepôt Bichat : 5, rue Bichat, Lyon 2e. • Tarifs : Plein tarif : 12 € ; Tarif réduit : 6 €. Pass permanent : 19 € • Visite commentée - Atelier pour les enfants - Audioguides. Navettes fluviales : Samedi et dimanche, de 13 h à 19 h. Formule touristique. Rens. : 04 72 82 13 05. www.biennaledelyon.com

Galerie Metropolis : Fabien Verschaere / A Time (Acrylique couleur sur papier, 55 x 65 cm).

Textes : Stani Chaine et extraits du DP Biennale de Lyon - Photos Biennale de Lyon. 11


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THIERRY EHRMANN “Etre enterré à la Demeure du Chaos” Facteur Cheval du XXIe siècle, mystificateur sulfureux ou businessman iconoclaste, il collectionne les épithètes ! Adulé par certains, voué aux gémonies par les autres, Thierry Ehrmann a réussi à faire de la Demeure du Chaos, à Saint-Romainau-Mont-d’Or - un spot qui résiste à la mode -. 118 000 visiteurs déclarés sur 1 an, c’est le 2e Musée du Grand Lyon derrière le Musée des Beaux-Arts. Pourquoi tant de rage mais aussi tant d’amour autour de la Demeure du Chaos. Nous avons rencontré le promoteur de la Borderline Biennial... Alleluia ! Lyon Poche : Ton autoportrait en 3 mots… Thierry Ehrmann : “Je cherche la vérité.” Aurais-tu pu imaginer Twitter ? T.E. : Non, mais Google oui. Quel est pour toi le media d’avenir ? Le papier – le Net ou le téléphone portable ? T.E. : C'est celui qui fera la différence entre de véritables auteurs et le mirage des créateurs ; tout le monde, à travers son blog, se voit créateur... Des enfants jusqu'aux vieillards émergeront de vrais auteurs. Que dirais-tu au Facteur Cheval ? 12

T.E. : Je t'ai rêvé...Tu m'as entendu et je me suis retrouvé dans ton livre (qu'il sort instantanément d'une pile de bouquins ndlr). Dernière folie ? T.E. : Pour la Borderline Biennial... Une sculpture d'une vanité de 3 mètres que je coproduis avec mon ami Christian Maas. C’est un crâne géant qui a été fondu en Thaïlande et qui tente de passer la douane à Lyon (à l’heure où nous mettons sous presse). Une mode qui vous horripile ? T.E. : Le bling-bling. Ce qui fait que tu pourrais être américain ? T.E. : Leur adhésion au TPI (Tribunal Pénal International ndlr) Partir où ? T.E. : Le plus grand voyage est celui que je fais dans ma tête. Où te faire enterrer ? T.E. : Comme le Facteur Cheval et comme je l'ai écrit à la Demeure du Chaos. La chose la plus folle que tu as faite pour le sexe. T.E. : “Offre celles que l’on aiment” (orthographe vérifiée...ndlr). Avec qui aimerais-tu passer 24h ? T.E. : Avec moi de façon apaisée. Ta vue de Lyon préférée ? T.E. : Le Cimetière de Loyasse. Tes 3 adresses à Lyon ? T.E. : Le Cimetière de Loyasse… Le Musée d’Art Contemporain et l’Hôtel 2 Paris à Rochetaillée ! Des remords ? T.E. : Ne pas assez pardonner. Le cliché que l'on a de toi ? T.E. : Sulfureux. Le défaut que tu préfères chez les autres ? T.E. : La grâce. La bêtise dont tu ne pourrais pas te passer ? T.E. : Etre enragé. Ton livre de chevet ? T.E. : L'or de la guerre. A quel artiste volerais-tu un bout de son talent ? T.E. : Richard Serra. Ton auteur de théâtre préféré ? T.E. : Tchekov. Quel autre métier ? T.E. : Plasticien-écrivain. Ton péché mignon ? T.E. : Les Christs en croix “Haute-Epoque” (de la période romane jusqu'à la pré-Renaissance). G.D.


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BORDERLINE BIENNIAL OFF LYON “No program La Borderline Biennial 2009 se refuse à un programme, les seuls mots seraient : Apparition, Art Royal, Annonciation, avènement, commencement, création, éclosion, émergence, épiphanie, éruption, esprit, évocation, explosion, fantôme, forme, hallucination, irruption, magie, manifestation, psychose maniaco-dépressive, spectre, théophanie, venue, vision…

UNE EXPÉRIENCE DÉMESURÉE

L’entrée est libre et gratuite mais réservée à un public adulte et averti. (Pour chaque performance, nous sommes limités à un nombre restreint de participants). L’absorption de la pilule DDC ainsi que son échographie et un test ADN constituent votre laissez-passer obligatoire pour disparaître dans le monde de la Borderline Biennial. Compte-tenu que l’on tourne en live, l’abandon du droit à l’image et à son âme est obligatoire. En cas de pandémie de la grippe A(H1N1) et passage par le gouvernement en 5b ou 6 (obligation de fermeture par la préfecture des ERP espaces culturels) la Borderline serait en live sur Internet avec login et mot de passe pour adultes avertis et consentants.

Plongée dans les eaux profondes, la Borderline Biennial va au-delà des contre-cultures, elle possède cet aspect festif de l’instant non-contrôlé qui adhère en auto-organisation spontanée. C’est une épiphanie, une expérience démesurée aussi bien au niveau social qu’individuel...” Cette “Borderline Biennial” qui se déroule jusqu’au 21 octobre 2009 est l’occasion de fêter les 10 ans de la Demeure du Chaos et pour, Thierry Ehrmann de proclamer la constitution de la République du Chaos ce 9/9/9. “Les Citoyens de cette singulière République du Chaos proclament solennellement leur attachement aux Droits de l’homme et aux principes universels tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789 en France…” La Demeure du Chaos est ouverte au public chaque week-end et jours fériés : Janvier février de 14 h 30 à 18 h. Mars - avril - mai de 15 h à 18 h 30. Juin - juillet - août de 16 h à 19 h 30. Septembre de 15 h à 18 h 30. Octobre - novembre décembre de 14 h 30 à 18 h. Ouvertures exceptionnelles liées à l’actualité (consulter le blog ou le site de la DDC). Visites commentées pour groupes sur RV. contact@demeureduchaos.org Tél. : 04 78 22 06 06. www.demeureduchaos.org http://blog.ehrmann.org Merci de respecter le stationnement et le voisinage paisible du village... La Demeure du chaos - L’esprit de la salamandre - 69270 Saint-Romain-au-Mont-d’Or

(© Benoît Gaillot)

Proclamation de la République du Chaos - (© Demeure du Chaos)

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Vue de Lyon - (ph. : Région Urbaine de Lyon).

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LES JOURNEES EUROPEENNES DU PATRIMOINE Samedi 19 et dimanche 20 septembre se déroulera la 26e édition des “Journées Européennes du Patrimoine”. Cette année c’est le thème “Un patrimoine accessible à tous” qui est développé. Pour l’occasion on pourra découvrir le patrimoine autrement, visiter des lieux historiques, insolites et habituellement inaccessibles au public. Tour d’horizon de la sélection officielle de ces “journées” dans notre ville…

LYON 1er POINT INFO à la Mairie du 1er - 2, place Sathonay. Sa. et di. de 9 h à 19 h : 3 expositions : “Les fortifications du nord de Lyon” de Jean Chabert, “Le jardin des plantes” de Frédéric Abergel, “Nos ponts” d’Elian Vernet . • En l’Eglise Saint-Bruno des Chartreux - 56, rue Pierre-Dupont. Venez découvrir l’Église baroque de l’ancienne chartreuse de Lyon. Visite libre des intérieurs sa. de 10 h à 14 h 45 et de 16 h 15 à 19 h et di. de 14 h à 19 h. Visite guidée sa. à 10 h, 13 h 45 et 16 h et di. à 13 h 45 et 16 h. Rendez-vous au 9, impasse des Chartreux. “Rencontre de l’architecture et de la musique baroques” : l’après-midi, à l’issue des visites guidées, Marie-Anne Smans,soprano,interprétera quelques pages de musique des XVIIe et XVIIIe siècles. • A l’Amphithéâtre des Trois-Gaules - Rue Lucien-Sportisse. Visite libre sa. de 10 h 30 à 18 h et di. de 10 h 30 à 16 h 30. 14

“Suivez les guides” : sa. et di. à 11 h et 15 h pour un parcours historique, architectural et ludique commenté par les habitants. Atelier “Permis de toucher” : animations archéologiques. Sa. de 14 h à 15 h 30 et de 16 h à 17 h 30 et di. de 14 h à 15 h 30. “Contes mythologiques” : L’épopée de Gilgamesh, par Claudie Obin. Di. à 17 h et 18 h 15. Atelier de Dorure - 100, Montée de la GrandeCôte. Sa. de 10 h à 18 h. Visite de l’atelier et démonstration. • Les Galeries d’Art de la rue Burdeau : Sa. de 14 h à 19 h, di. de 15 h à 18 h. En résonance avec la Biennale d’art contemporain. Loft d’Arc - 11, rue Burdeau. Galerie-théâtre dans un immeuble croix-roussien du XIXe siècle. Exposition “Lycée au bord du temps” : photographies de Gaudin et Ramet sur le lycée, l’adolescence (enfants à partir de 7 ans). Samedi, “D’adolescence” : montage de textes autour de l’adolescence en vue d’un spectacle présenté dans les lycées à partir d’octobre. Musiques et textes enregistrés. Rencontre avec Béatrice Berne, musicienne, qui présentera sa discographie classique et contemporaine de 17 h à 19 h au cours d’une exposition. Renseignements et réservation : 04 78 24 27 95. Galerie Caroline Vachet - 23, rue Burdeau. Exposition personnelle de Chrystel Egal. “Group show” : exposition de peintures, sculptures et photographies d’artistes indiens, égyptiens, algériens et libanais. Théâtre Espace 44 - 44, rue Burdeau. Samedi, spectacle dans la rue, rencontre avec les compagnies programmées sur la saison 09/10.


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patrimoine

• Village des créateurs, passage Thiaffait - 19, rue René-Leynaud. “Village” qui accueille aujourd’hui de jeunes entreprises dans des ateliers. Sa. de 10 h à 12 h et de 14 h à 20 h et di. de 11 h à 20 h. Visite libre et guidée de l’exposition d’une quinzaine de pièces de la collection de costumes de l’Opéra de Lyon. Di. à 14 h et 17 h, défilé des costumes de l’Opéra. Sa. et di. de 14 h à 18 h : Atelier de sérigraphie, démonstration et vente. “La route de l’impression vers la soie”. “Initiation et bal de tango argentin”. Sa. rendezvous dans le passage Thiaffait à partir de 18 h. • La Condition des Soies - 7, rue Saint-Polycarpe. La Condition des Soies, créée à l’initiative de Napoléon 1er en 1809, abritait les procédés de dessiccation de la soie grège afin d’uniformiser le poids et la valeur des pièces d’étoffes. Elle est aujourd’hui un centre socioculturel. Deux visites guidées par l’architecte urbaniste Michel Roz, samedi de 11 h à 12 h et de 12 h à 13 h sur l’architecture du bâtiment et sa fonction dans le conditionnement de la soie. • Atelier du Luthier - 4, rue Terraille. Sa. et di. de 9 h à 16 h : Visite guidée de l’atelier avec présentation du travail de la lutherie. Diaporama d’instruments en cours de restauration par Christian Charlemagne. Entrée par petits groupes dans l’ordre d’arrivée. Durée : environ 30 minutes.

Ghasem Hajzadeh - Galerie Françoise Souchaud - (ph. : DR).

Présentation ou extraits des spectacles vers 17 h. Organisateur : Espace 44 - Galerie art Burdeau Galerie Pallade - 35, rue Burdeau. Exposition des œuvres du peintre Jo Brouillon. Galerie le Réverbère - 38, rue Burdeau. Exposition de Delphine Balley : “Une aventure du Dr Williams”, inventeur de la pilule Pink pour personnes pâles “Estouffade sauce aux truffes”. Du 12 septembre au 21 novembre. Renseignements et réservations : 04 72 00 06 72. Galerie Henri Chartier - 42, rue Burdeau. Galerie d’art présentant peinture, photographie, sculpture et des expositions régulières d’artistes français et internationaux. Galerie Françoise Souchaud - 35, rue Burdeau. Exposition “La célébration d’un bien commun” du peintre iranien Ghasem Hajizadeh.

• Fort Saint-Jean - Ecole Nationale du Trésor Public - 21, montée de la Butte. Bastion militaire composé de remparts et d’une grande cour intérieure. Bastion au XVIe siècle puis place militaire au XIXe siècle, il abrite aujourd’hui l’École nationale du Trésor public. Sa. et di. de 13 h 30 à 18 h : visite libre. Circuit autour des remparts et visite de quelques salles intérieures : hall, bibliothèque, salles d’exposition. • Le Grenier d’Abondance - 6, quai Saint-Vincent. Édifié entre 1722 et 1728 pour le stockage du blé, transformé dès l’Ancien Régime (et jusqu’en 1987) en bâtiment militaire, le Grenier d’abondance abrite aujourd’hui la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Rhône-Alpes, le département de danse du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon et le Service de l’Inventaire Général du patrimoine culturel de la Région Rhône-Alpes. Sa. et di. de 10 h à 18 h. Visite libre et visite guidée des extérieurs et des intérieurs. Exposition “50 ans de culture” à l’occasion du 50e anniversaire de la création du Ministère des Affaires Culturelles par André Malraux (1959). Images d'archives de l’Institut National de l’Audiovisuel : extraits d’archives sonores et visuelles sur cinquante ans de politiques culturelles en Rhône-Alpes : discours d’André 15


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patrimoine Malraux (Grenoble, Maison de la culture, 1968), reportages sur Roger Planchon, Jean Dasté, la Bibliothèque centrale de prêt de l’Isère, le Musée Gallo-romain de Lyon-Fourvière, le Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne, la Biennale d’art contemporain de Lyon… Exposition “la cathédrale de Chambéry” sur les importants travaux de restauration. • Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement du Rhône (CAUE) - 6, bis quai Saint-Vincent. Sa. de 13 h 30 à 19 h : Visite guidée du bâtiment. Sa. à 17 h, remise du prix spécial du public du Grand Prix 2008 de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement du Rhône. Exposition de photographies extraites du livre “Parcs, jardins et paysages du Rhône”. • Les Subsistances - 8 bis, quai Saint-Vincent. Ancien couvent puis site militaire, les Subsistances abritent aujourd’hui un laboratoire de création artistique et l’École nationale des Beaux-Arts de Lyon. Sa. et di. de 11 h à 18 h. Visite libre et guidée : découverte de l’architecture et de l’utilisation des bâtiments construits à différentes périodes, du XVIIe à nos jours. “Visites Zartistiques”,de Monik LéZart : visites guidées du couvent au laboratoire de création artistique en passant par les subsistances militaires. Une histoire du “hors” et du “dans” mais toujours dédiée à l’autre, (re)fabriquée par les guides : ceux de l’agence Monik LéZart. Départ toutes les 30 minutes. Sa. et di. à 11 h, 11 h 30, 12 h, 14 h, 14 h 30, 15 h, 16 h, 16 h 30 et 17 h. “I will be your mirror” : sa. et di. à 15 h 30, spectacle d’Alexandre Roccoli, chorégraphe, qui a travaillé en 2008 avec le groupe Signe qui rassemble des acteurs en situation de handicap ou non. Après plusieurs périodes de recherche, ils montrent des “états” de travail sur l’idée du groupe, du chœur et de la façon dont on peut être le miroir de l’autre à travers des questionnements sur le visible / invisible, le montré / se montrer, la métamorphose… à partir de la célèbre chanson des Velvet Underground & Nico “I will be your mirror” et de textes sur l’amour. Exposition organisée dans le cadre de Résonance de la Biennale d’art contemporain. • Clos Saint-Benoît - 3, rue Saint-Benoît : Cloître de Bénédictines embelli par un jardin public et 16

animé par une association de riverains depuis 2000. Sa. et di., visite libre toute la journée. Concert dimanche de 17 h 30 à 18 h 30 dans le cloître du Clos Saint-Benoît. • Eglise réformée des Terreaux - 10, rue Lanterne. Une construction de style néogothique de 1856, comportant 2 corps de bâtiments : en façade sur la rue Lanterne et en arrière constituant la chapelle. Découvrez les orgues de Joseph Merklin datant de 1891.Sa.de 10 h à 18 h,di.de 12 h à 17 h 30. Visite libre (explications sur demande). Récital d’orgue dimanche à 17 h 30 par Yukiko Jojima avec au programme W.A. Mozart. • Bureau d’Edouard Herriot - 23, rue d’Algérie. Cette adresse a abrité le bureau du maire de Lyon entre 1905 et 1957. Mobiliers et objets personnels et photographies de l’époque. Di. de 10 h à 17 h. Visite libre et visite guidée. “Mémoire d’une identité lyonnaise” : exposition de photographies représentant la vie quotidienne des Lyonnais de 1930 à 1950 par Blanc Demilly. Conférences à 11 h de Fabienne Lévy : “Patrimoine et lien social : rôle fédérateur” et “Comment peut-on jouer le rôle de médiateur ?” • Musée des Beaux-Arts de Lyon - 20, place des Terreaux. Ancien couvent bénédictin transformé depuis 1803 en musée. Sa. et di. de 10 h à 17 h 30. Parcours découverte d’œuvres du musée devenues accessibles au public au fil du temps.

LYON 2e POINT INFO - Place Bellecour au Pavillon du Tourisme jusqu’au di. 20 septembre, de 9 h à 18 h. •Mairie du 2e - 2, rue d’Enghien. Bâtiment construit en 1875, pour le compte de la Compagnie des forges de Terrenoire,par l’architecte Clair Tisseur qui fut aussi, sous le pseudonyme de Nizier du Puitspelu, l’auteur du Littré de la Grand’Côte, savoureux dictionnaire du “parler lyonnais”. La Ville de Lyon achète le bâtiment en 1889 qui devient mairie en 1891. Sa. de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h et di. de 14 h à 17 h. Exposition de photographies sur le patrimoine en Presqu’île. Exposition de photographies de Denis Chobelet, studio photos Lyon. Exposition de peintures aquarelles.


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patrimoine Parcours commenté dans le 2e arrondissement sa. de 14 h 30 à 16 h 30 et di. de 14 h 30 à 16 h 30 et de 15 h 30 à 17 h 30. • Musée de l’Imprimerie de Lyon - 13, rue de la Poulaillerie. Un des principaux musées historiques européens dans le domaine des arts et métiers graphiques. Sa. et di. de 10 h à 18 h. Visite libre et guidée des collections permanentes. “François Maspero, les paysages humains” : exposition temporaire consacréée à son activité de libraire, d’éditeur, d’écrivain et de traducteur. Démonstration de savoir-faire technique et artistique autour de la calligraphie latine et arabe, de l’enluminure, de la gravure, de l’illustration. Démonstration de typographie et d’impressions sur presses anciennes. • Eglise Saint-Nizier - Place Saint-Nizier : Architecture gothique flamboyant, façade du XVIe siècle. Crypte possédant des mosaïques du XIXe siècle. Sa. de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h et di. de 14 h à 18 h. • Palais du commerce - Place de la Bourse. Palais monumental de style Second Empire. Di. de 9 h à 17 h : visite guidée de l’Atrium, des coursives et de la salle de la Corbeille. • Institut Italien de la culture - 45, rue de la Bourse : Cet édifice du XIXe siècle de la Presqu’île se situe en face de la Chambre de Commerce. Sa. et di., exposition “Milano 3D” : projection de diapos en 3D sur Milan. Mélange d’art, de techniques et d’illusion, un voyage virtuel au sein de la ville de Milan, de son patrimoine, de sa vie artistique et culturelle. Sa. à 18 h, 19 h, 20 h, 21 h et 22 h et di. à 14 h, 15 h, 16 h, 17 h et 18 h. Réservation obligatoire au 04 78 42 13 84.

• Théâtre des Célestins - 4, rue Charles-Dullin : Construit par Gaspard André à la fin du XIXe siècle, ce théâtre à l’italienne conserve toute la majesté de son architecture d’origine. Rénové en 2003, il conjugue désormais tradition et haute technicité. Sa. visite libre des extérieurs. Di. de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h. Visite libre des espaces publics : grande salle à l’italienne, foyer du public, une partie des coulisses (plateau et foyer des artistes). • Théâtre les Ateliers - 5, rue du Petit-David : Le Théâtre Les Ateliers est bâti dans l’ancienne chapelle du couvent des Antonins (XIIIe siècle). Revendu pendant la Révolution comme bien national, il devient dès lors propriété privée. Il accueille dès 1 840 une salle de spectacle puis devient le théâtre de Guignol jusqu’en 1966. Dans les années 1970, Gilles Chavassieux rouvre ce lieu afin de promouvoir le théâtre contemporain de création. Sa. de 11 h à 16 h. • Hôtel-Dieu - 1, place de l’Hôpital : L’Hôtel-Dieu se compose de bâtiments construits aux XVIIe et XIXe siècles ; la fondation de l’hôpital remonte quant à elle au VIe siècle. François Rabelais y exerça en qualité de médecin de 1532 à 1534. Sa. et di. de 14 h à 18 h. Visite du Grand Dôme de l’Hôtel - Dieu construit par Germain Soufflot. Exposition sur les innovations médicales françaises. • Musée des Hospices civils de Lyon / HôtelDieu - Hôtel-Dieu- Quai Jules Courmont. Sa. et di. de 14 h à 18 h, venez découvrir l’exposition “Piqûres de rappel”. Pour découvrir l’évolution de la seringue de ses origines à nos jours. • Chapelle de l’Hôtel-Dieu - 1, place de l’Hôpital : Sa. et di. de 14 h à 18 h. Visite libre et visite guidée à la demande pour mieux découvrir les oeuvres d’art de la chapelle.

François Maspero - (© Patrick Lescure).

• Commanderie des Antonins - 30, quai SaintAntoine : Salle capitulaire voûtée du XIIIe siècle d’une ancienne commanderie de l’ordre de Saint-Antoine en Viennois, qui a eu des modifications architecturales aux XVIIe et XVIIIe siècles. Elle abrite aujourd’hui un restaurant. Sa. et di. de 10 h 30 à 11 h 30 et de 14 h à 17 h. Visite guidée “Un hôpital antonin en ville”. Départ à 10 h 30, 14 h et 16 h, devant la Commanderie des Antonins. “La cuisine de nos ancêtres accessible à tous”, dégustation de recettes anciennes de la Rome Antique à la Renaissance en passant par le Moyen-âge. Sa. et di. de 12 h à 14 h. 17


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patrimoine Musée des Tissus, Robe Franck Sorbier - (ph. : RDR).

libres sa. de 9 h à 12 h et de 15 h à 18 h et di. de 15 h à 18 h. Une belle occasion de découvrir les œuvres comme un tableau de Janmot, une sculpture de Fabisch, le chemin de croix d’Armand-Calliat… Di. à 17 h 30 : démonstration de l’orgue historique par l’organiste co-titulaire Franck Vaudray avec projection de documents montrant la structure interne et le fonctionnement de l’orgue.

Ve. 18 à 18 h, conférence de Didier Repellin, architecte en chef des monuments historiques, sur la restauration de la chapelle. Egalement, une exposition pour découvrir la dimension technique de la sauvegarde du patrimoine, la restauration et les métiers d’art. • Musée des Tissus et des Arts Décoratifs - 34, rue de la Charité. Les musées sont au cœur de deux hôtels particuliers du XVIIIe siècle. Sa; et di. de 10 h à 17 h 30. Visite libre ou commentée de la collection permanente. Les étudiants de l’EAC commentent certaines œuvres. Exposition temporaire “Franck Sorbier la couture, corps et âme”. Sa; et di. à 10 h 30 et 15 h, visite “touchatou” autour des sens accessible aux personnes en situation de handicap. Atelier “à la mode des grands couturiers” : atelier plastique autour de la mode, découverte des matières.Entre 10 h 30 et 12 h et entre 14 h 30 et 17 h. Réservation au 04 78 38 42 02. • Conservatoire de Picturologie - 26, rue Franklin. Visite libre sa. et di. de 15 h à 18 h. Visite guidée : sa. et di. à 15 h, 16 h et 17 h, “Apprenez pour apprécier votre patrimoine” : projection commentée sur l’étude des styles, l’histoire de l’art… • Eglise Saint-François-de-Sales - 13, rue AugusteComte. Cette église de style toscan ou romain, construite sur l’emplacement qu’occupaient,avant la Révolution, le Couvent des Filles Pénitentes, la Maison des Recluses et l’ancienne église SainteMadeleine ouvrira ses portes pour des visites 18

• Maison Rhodanienne de l’environnement 32,rue Sainte-Hélène. Sa; et di. de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h : Jeu “Environnement et Patrimoine : quiz familial au cœur des livres”. Book crossing : partez à la recherche des livres volontairement égarés et faites-les circuler. Accès à la terre en milieu urbain : atelier jardinage, visite de jardin. La nature ordinaire : jeu de plateau sur les insectes, atelier gîtes à insectes,observation insectes.Balades au départ de la Maison de l’Environnement. Rens. et réservation au 04 72 77 19 80. Sa. à 14 h 30, “Une balade vers le Rhône” organisée par la FRAPNA Rhône pour se rappeler ce qu’était le Rhône, voir ce qu’il est et imaginer ce qu’il pourrait être. Départ : Maison de l’Environnement. Sa. et di. à 10 h et 15 h, balade urbaine “La nature ordinaire”. Découverte de la faune et de la flore ordinaire en ville. Di. à 10 h “Découverte de la nature en ville” entre les berges et confluence : organisée par Naturama. Jumelles prêtées. Lyon Insolite / Jeux de piste, organisés par les Robins des Villes. • Basilique Saint-Martin d’Ainay - 11, rue Claude-Bourgelat. Ancienne abbaye bénédictine du XIIe siècle, dont il ne reste que l’église, remaniée en style néo-roman au XIXe siècle. Sa. de 9 h à 18 h,di.de 13 h à 18 h.Visite libre.Sa.et di.à 14 h 30, visite guidée. Sa. à 10 h, visite commentée exclusive sur le décor sculpté roman. • Brasserie George - 30, cours de Verdun. Cette brasserie, fondée en 1836, présente une architecture “Art déco”. Venez la découvrir sa. et di. de 10 h à 12 h et de 14 h 30 à 17 h. Vous pourrez notamment visiter la grande salle par l’allée centrale et l’espace “Micro-Brasserie”. • Maison de la Confluence - 102, cours Charlemagne. L’occasion de venir découvrir ce lieu d’accueil et d’information sur la transformation du quartier de la Confluence.


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patrimoine Visite libre sa.de 14 h à 18 h 30.Sa.à 14 h 30 et 15 h 30 : Les “ateliers goûters” de la Confluence : jeu de piste, jeux et discussions autour d’un goûter. Familles, enfants à partir de 6 ans. Samedi Concert de L'ONL : Pergola des salins (port Rambaud) à 14 h 30 “Les cuivres au cinéma”, à 15 h 30 : “Les cordes en fêtes”. • Archives municipales - 1, place des Archives. Cet ancien centre de tri postal de Lyon-Gare a été réalisé par l’architecte Jean Clapot en 1905 et réhabilité de 1999 à 2001 par le cabinet d’architectes Albert Constantin/ Atelier de la Rize. Une seconde tranche réalisée au début de l’année 2005 a permis l’extension du bâtiment vers l’Est avec une façade entièrement vitrée ouvrant sur la place des Archives. Visites guidées sa. et di. de 13 h à 18 h. En lien avec les Archives départementales du Rhône, les Archives municipales de Lyon, institution patrimoniale conservant la mémoire lyonnaise, proposent des visites guidées toutes les heures (dernier départ à 17h), pour découvrir l’envers du décor : espaces de conservation, l’atelier de reliure et de restauration, habituellement inaccessibles au public. Ces visites sont l’occasion pour les 2 services de rendre accessibles leurs “trésors” les plus prestigieux. Sa. et di. entre 14 h et 16 h, dans le cadre de la visite du bâtiment, les Archives municipales proposent des ateliers de sensibilisation à la recherche, dans les collections, de documents désormais numérisés : état civil, registre des enfants abandonnés. Activité limitée à 10 personnes.

LYON 3e POINT INFO à la mairie du 3e - 215, rue Duguesclin La salle des fêtes est ornée de 18 panneaux muraux peints par Eugène Brouillard, fondateur du Salon d’automne. Visite guidée sa. de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h de la salle des mariages et des peintures murales d’Eugène Brouillard peintes en 1922, mais aussi du bureau du maire. • Grand Temple - Eglise Réformée - 3, quai Victor-Augagneur. Ce temple protestant construit par l’architecte Gaspard André (qui réalisa aussi le Théâtre des Célestins à Lyon) propose des visites libres et guidées du temple et de la bibliothèque populaire. Sa et di. de 14 h à 19 h. sa et di.

à 15 h, visite guidée du temple : un lieu, une histoire, des convictions. Une occasion de venir découvrir également l’exposition “Calvin sur paroles”. Des pièces musicales diverses jouées sur l’orgue seront proposées selon les moments des deux journées. • Eglise arménienne Saint-Jacques- 295,rue André Philip : une des rares églises classiques construite selon l’architecture traditionnelle des églises arméniennes. Visite sa. et di. de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h (messe le dimanche matin). • Eglise de l’immaculée Conception - 131, rue Pierre-Corneille. Cette église de style romanobyzantin a été construite par Pierre Bossan, architecte de la Basilique de Fourvière. Sa. de 10 h à 18 h et di. de 13 h à 18 h pour des visites libres. Deux visites guidées ont lieu dans le week-end, sa. à 16 h 45 et di. à 17 h. Des moments musicaux autour des visites guidées sont proposés par les organistes de la paroisse qui en profitent pour faire des présentations de l’orgue. • Crédit Municipal de Lyon - 221, rue Duguesclin. Venez découvrir ce bâtiment dont l’architecture est en rapport avec l’activité spécifique du “mont-de-piété”. Sa. de 14 h à 18 h pour une visite guidée des intérieurs : découverte de l’atrium, entrée principale du bâtiment et accès à la salle des ventes aux enchères publiques. Est également organisée une exposition d’objets gagés prévus à la vente hebdomadaire et présentation de la prochaine vente à venir. Expertise d’objets personnels par des commissaires-priseurs. Accueil des visiteurs souhaitant faire expertiser gratuitement des objets par l’étude de maîtres Chenu-Scrive-Bérard • Hôtel Mercure - 29, rue de Bonnel. Venez découvrir ce garage ouvert en 1932 avec doubles rampes hélicoïdales permettant aux voitures de sortir sans jamais se croiser. Hôtel depuis 1987 avec trois courts de tennis et salon de thé au dernier étage. Sa. et di. de 15 h à 17 h 30. • Auditorium Maurice Ravel - 149, rue Garibaldi. Salle de concert construite en 1975, d’une capacité de 2 100 places, où se déroulent les concerts de l’Orchestre National de Lyon mais aussi des spectacles jazz, variétés, musiques du monde… Sa. de 10 h à 16 h et di. de 10 h à 17 h. Visite guidée. Présentation de l’architecture, de la salle, des techniques, des coulisses… 19


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patrimoine Diaporama sur l’histoire de la Part-Dieu et la construction de l’auditorium. Historique et présentation des grandes orgues de l’Auditorium. • Bibliothèque Municipale de la Part-Dieu - 30, boulevard Vivier-Merle. Venez visiter ce bâtiment de 27 000 m2 avec son silo de 17 étages pour la conservation des documents, sa. de 10 h à 18 h. Visite libre d’un étage de conservation des documents patrimoniaux. “Trésors publics ! Découvrez un patrimoine accessible à tous” : présentation d'une sélection de documents : manuscrits, estampes, photographies… dans les salles d’exposition de la Bibliothèque. Exposition sur Israël Silvestre peintre et graveur du XVIIe siècle à l’espace patrimoine au 4e étage. Ve. 18 à 18 h 30, venez participer à la table ronde autour du Dictionnaire historique de Lyon (éditions Stéphane Bachès, 2009) en présence des auteurs et de l'éditeur. • Musée des Moulages - 3, rue Rachais. Cette ancienne usine textile à toiture en sheds dispose d’une grande halle d’exposition des moulages en ronde bosse. Ouv. sa. et di . de 14 h à 18 h. Venez visiter librement la collection et l’exposition de l’artiste Zwy Milstein.

Musée des Moulages : Milshtein : “Le maitre et Marguerite” - (ph. : DR).

• Préfecture - Hôtel du Département - 29-31, cours de la Liberté. Tout le week-end, cet édifice en pierre de taille construit par Antonin Louvier

(également auteur, à Bron, du Centre hospitalier Le Vinatier), sera ouvert sa. et di. de 10 h à 18 h, et proposera également des visites guidées, sa. et di. à 10 h 30, 14 h et 16 h pour découvrir la façade, les escaliers d’honneurs, les salons d’apparats, la salle de délibération du Conseil Général et apprendre toute l’histoire du bâtiment. On pourra aussi assister à une présentation des plus beaux objets du Musée des Confluences. • Eglise du Saint-Sacrement - 15, rue Etienne Dolet. Ce superbe édifice néo-gothique Byzantin dont les vitraux sont signés Georges Decôte, sera ouvert sa. de 10 h à 17 h 30 et di. de 13 h à 18 h pour des visites libres. Les visites guidées se dérouleront sa. à 15 h 30 et di.à 15 h.Un moment musical autour des visites guidées sera proposé par les organistes de la paroisse. • Siège des Chefs d’œuvres des Compagnons 11,rue Charles-Richard.Ce lieu d’hébergement et de restauration des jeunes effectuant leur tour de France sera ouvert sa. et di. de 9 h à 19 h pour découvrir des chefs-d’œuvre compagnonniques. Des ateliers vivants de démonstration pour faire découvrir les métiers du bâtiment seront au programme. • Ancienne usine Rochet-Schneider - 84, avenue Lacassagne.Cette ancienne usine de construction automobile a été inaugurée en 1900 et fermée en 1998. Le site actuel de 34 000 m2 de surface bâtie a obtenu le label “Patrimoine du XXe siècle” et sert pour partie de lieux de résidences d’artistes en tout genre. Sa. et di., visite guidée de 15 h à 16 h et de 16 h 30 à 17 h 30. Un exposé sur l’histoire de l’industrie automobile, le parking, visite des anciens ateliers et de la verrière de l’entrée monumentale sont au programme. Réservation obligatoire auprès de Martine Brayda-Brun au 04 78 77 06 19 ou formation @metallurgie.org. Sa. et di. de 11 h à 13 h et de 14 h à 19 h. Visite libre. “Train Fantôme”. Réservé au groupe de 10 personnes est un circuit proposé avec des surprises artistiques improvisées (danse, théâtre, musique). Renseignements et réservation au 09 50 68 12 39. • Théâtre des Asphodèles - 115, avenue Lacassagne. Cet ancien laboratoire pharmaceutique est devenu un véritable “laboratoire culturel” et sera ouvert au public sa. et di. de 10 h à 18 h. Découverte de la fresque “Lyon, la santé, la vie”

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patrimoine réalisée par la Cité création, florilège de nombreux savants et techniciens qui ont contribué à la notoriété de Lyon dans le domaine de la santé et de la vie. Visite d’une partie des anciens laboratoires du Groupe LIPHA puis Groupe Merck (nouveau lieu de création de la compagnie du Théâtre des Asphodèles). Sa. à 20 h 30 et di. à 17 h, spectacle “Il faut rendre à Césaire” texte lyrique et poétique voir politique sur le colonialisme, d’Aimé Césaire à Léopold Sédar Senghor. Renseignements et réservations au 04 72 61 12 55. • Villa Berliet - 39, avenue Esquirol. Cette villa “Art nouveau” fût la demeure familiale de Marius Berliet. Construite en 1911 par Paul Bruyas et décorée par Louis Majorelle et Jacques Grüber, elle sera ouverte au public sa. et di. de 10 h à 18 h. e

LYON 4

POINT INFO à la Mairie du 4e - 133, boulevard de la Croix-Rousse. Ouv. sa. et di. de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h pour des visites libres. Exposition de photos panoramiques représentant des vues inédites de la Croix-Rousse de Denis Chobelet et exposition de photos “corps et obscure” du même artiste. • Hôpital de la Croix-Rousse - 103, Grande-Rue de la Croix-Rousse. Crée en 1861 sur les hauteurs de la colline pour faire profiter les patients de “l’air pur”, l’hôpital de la Croix-Rousse connait aujourd’hui une importante restructuration conduite par l’architecte Christian de Portzamparc. Il sera ouvert pour des visites guidées sa. de 14 h à 15 h et de 15 h 30 à 16 h 30. • Jardin Rosa-Mir - 87, Grande-Rue de la CroixRousse. Ce jardin de pierres et de coquillages a été crée sur 400 m2, par un maçon espagnol, dans les années 1960, jusqu’aux années 1980. Visite guidée sa. de 15 h à 18 h. • Association Soierie Vivante - 21, rue Richan (siège de l’association). L’association propose des visites des derniers ateliers de tissage à la Croix-Rousse, maintenus en état de fonctionnement. Sa. de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h et di. de 14 h à 18 h. Pour les visites guidées, rendez-vous au 21, rue Richan au 1er étage. L’occasion de découvrir l’ancien atelier de Mme Letourneau où l’on tissait

des galons en fil d’or, d’argent et de soie sur d’imposants métiers en noyer du XIXe siècle. Démonstration de tissage et fonctionnement de la mécanique Jacquard. Rendez-vous rue Justin Godart, à l’angle de la rue Le Brun pour découvrir le dernier atelier familial de la Croix-Rousse avec son architecture intérieure intacte : cuisine et sous-pente. • Maison des Canuts - 10, rue d’Ivry. Sa. de 10 h à 18 h 30 et di. de 14 h à 18 h 30 pour une explication du savoir-faire des canuts et de leur histoire. Sa. à 10 h, 11 h, 12 h, 14 h, 15 h 30, 16 h 45 et 17 h 45 et di. à 14 h, 15 h, 15 h 15, 16 h 15 et 17 h 15, visites guidées sur l’apport de Jacquard et de sa mécanique (explication et démonstration), la soie et le ver à soie, les canuts et le textile rhônalpin aujourd’hui. • Eglise Saint-Augustin - 27, rue Denfert-Rochereau / 35, rue Jacquard. Une architecture particulière imitant les églises méditerranéennes. Visite libre sa. de 9 h à 18 h et di. de 13 h à 19 h. Exposition du peintre et sculpteur, Winfried Veit.

LYON 5e POINT INFO à la Mairie Annexe du 5e - 5, place du Petit-Collège. Visite libre de cet ancien collège des jésuites, sa. et di. de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. “Lyon, terre qui en visages et qui des visages” : exposition de photos, portraits de Lyonnais dans un édifice public. “Patrimoine ludique” ou jouer dans un édifice du XVIIe siècle avec des jeux de la même époque. • Eglise Saint-Paul - place Gerson. La plus ancienne église de Lyon après la basilique d’Ainay en visite libre sa. de 10 h à 18 h et di. de 10 h à 19 h. Visites guidées sa. et di. à 11 h, 14 h et 16 h. Sa. à 17 h, concert de carillon. • Archives Départementales du Rhône - section ancienne - 2, chemin de Montauban. Cet ancien couvent des Carmes Déchaussés a été transformé en 1907 pour accueillir les archives. Sa. et di. de 10 h à 18 h. Visite guidée. Départ toutes les heures de 10 h à 17 h. En lien avec les Archives Municipales de Lyon, les Archives Départementales du Rhône, institution conservant la mémoire du Département du Rhône, proposent des visites pour découvrir l’envers du décor : des espaces de conservation, l’atelier de restaurations… habituellement inaccessibles au public. Ces visites seront l’occasion 21


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patrimoine pour les deux services d’archives de rendre accessibles leurs “trésors” les plus prestigieux en les présentant durant le parcours. Sa. et di. à 11 h, visite guidée adaptée en langue des signes française. Sa. et di. à 12 h, visite guidée adaptée pour les mal et non-voyants. Réservation au 04 72 61 04 09. • Théâtre le Guignol de Lyon - Palais Bondy - 2, rue Louis-Carrand. Théâtre construit en 1910 et devenu Théâtre de Guignol depuis 1966, il abrite une collection de près de 300 marionnettes, toujours en activité. Sa. et di. de 14 h à 18 h. • Temple du change - 1, place du Change. Loge du Change construite par Jacques-Germain Soufflot et devenue temple en 1803. Sa. de 10 h à 19 h et di. de 12 h à 18 h. Visite libre et visite guidée. Historique du bâtiment, découverte d’un temple protestant. Chorale en concert sa. de 11 h à 11 h 30 sur le thème : Les Psaumes, patrimoine universel, sur la musique du XVIe au XXIe siècle. Orgue en concert sa. de 17 h à 18 h. Exposition “Sacré Calvin”. Jean Calvin il y a 500 ans jusqu’à aujourd’hui. • Renaissance du Vieux Lyon - 50, rue SaintJean. Sa. et di. de 10 h à 18 h. Exposition photographique “Surprenant SaintGeorges…” Visite guidée “Un patrimoine accessible aux enfants” : visite (1h) + atelier (1h). Sa. et di. à 10 h 30 et 14 h. Pour les enfants à partir de 7 ans accompagnés d’un adulte. • Cathédrale Saint-Jean - Place Saint-Jean. Cathédrale de Lyon dont la construction a débuté au XIIe siècle. Visites guidées sa. à 9 h, 10 h, 11 h, 14 h 30, 15 h 30 et 16 h 30 et di. à 14 h 30, 15 h 30 et 16 h 30. Départ du deuxième pilier à droite en entrant dans la cathédrale. Trésor de la Cathédrale Saint-Jean - Place SaintJean. Collection d’objets rassemblés au XIXe siècle par les cardinaux Fesch et de Bonald et installée dans l’ancienne manécanterie. Elle comprend des objets et des vêtements religieux depuis l’époque byzantine jusqu’au Second Empire : orfèvrerie, ivoires, émaux, tapisseries des Flandres et d’Aubusson. Sa. et di. de 14 h 30 à 18 h 30. Visite des extérieurs et des intérieurs, à travers le savoir-faire des métiers d’art : orfèvres, liciers, brodeuses d’or… 22

Présentation de l’histoire des oeuvres exposées au Trésor, remises dans leur fonction et leur contexte historique. Rens. et résas au 04 78 92 82 29. • Soierie Saint-Georges - 11, rue Mourguet. Lieu de découverte et de rencontre avec l’histoire de Lyon et du tissage de la soie. Sa. et di. de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h. Découverte d’un atelier du XIXe siècle de Tissage de soie et d’or. Démonstration de tissage.

LYON 6e POINT INFO à la Mairie du 6e - 58, rue de Sèze. Ancien collège de jésuites devenu mairie en 1813. Sa. de 9 h 30 à 18 h et di. de 10 h à 17 h. Sa. et di. de 10 h à 18 h, dans la cour de la mairie, exposition “La belle époque de l’automobile aux Brotteaux”. La Mairie du 6e et le Comité Lyon Automobile célèbrent la naissance de l’automobile à travers une exposition de véhicules emblématiques de l’histoire de l’automobile, nés dans le 6e arrondissement, berceau de l’auto avec Stuttgart et Paris. Il sera proposé de faire un trajet dans quelques voitures de l’immédiat aprèsguerre.Au 1er étage de la mairie,expo d’objets liés à l’automobile afin de montrer la contribution du 6e arrondissement de Lyon à l’essor de l’auto. Sa. à 15 h, parade d’une vingtaine de véhicules dans l’arrondissement, sur environ 2 km, qui rejoint une vingtaine de voitures anciennes exposées dans la cour de la mairie. • Jardin Botanique - Parc de la Tête-d’Or. Jardin botanique avec bâtiments anciens (serres, orangerie). Sa. et di. de 9 h à 17 h pour les visites libres. Sa. et di. à 14 h et à 16 h, visites guidées sur l’histoire du jardin. RV à l’entrée des grandes serres. “Ombres végétales”, expo de photos d’Adeline Girard, réalisées dans les serres du jardin botanique et présentées in situ dans les grandes serres. “Voyage aux Galapagos sur les traces de Darwin”, photographies de Frédéric Pautz. Le naturaliste Charles Darwin est à l’honneur tout au long de l’année 2009, à l’occasion des commémorations du bicentenaire de sa naissance et des 150 ans de la publication de son célèbre ouvrage “L’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle”. • Cité Internationale de Lyon - Quai Charles-deGaulle. La Cité internationale est un nouveau quartier de Lyon conçu par l’architecte Renzo Piano où


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patrimoine La Cité Internationale - (ph. : Région Urbaine de Lyon).

se côtoient restaurants, Musée d’art contemporain, Centre de congrès, hôtels, casino, bureaux et logements. Présentation de la Cité internationale et visite de l’Amphithéâtre Salle 3000 : sa. et di., visite de 9 h à 11 h 15 (fin de la dernière visite). Départ toutes les 45 minutes. Rendez-vous : Statue de l’homme orange devant l’Amphithéâtre. Le Hilton Lyon ouvre au public ses plus beaux espaces : visite des chambres, des suites et des restaurants de l’hôtel. Groupes de 6 personnes maximum. Sa. et di. de 10 h à 16 h.

LYON 7e POINT INFO à la Mairie du 7e - 16, place JeanMacé. Réalisé en 1910 par Charles Meysson, ce bâtiment est caractéristique des édifices de la IIIe République. Sa. de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h et di. de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h. • Eglise Saint-André - 19, rue de Marseille. Église de style néo-gothique en forme de croix latine non achevée. Visite libre sa. et di. de 10 h à 18 h. • Société de lecture de Lyon - 39 bis, rue de Marseille. Bibliothèque de 70 000 ouvrages des XIXe et XXe siècles. Sa. de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, visite libre des locaux : salon de lecture, ateliers d’informatique, de reliure, bibliothèque, salle de conférence. • Université Lumière Lyon 2 - 18, quai Claude Bernard. Découverte du Palais de l'Université construit par A. Hirsch à la fin du XIXe siècle : cour d'honneur, atrium, salle de réception et grand amphithéâtre. Visite libre sa; et di. de 10 h à 18 h.

LYON 8e • Manufacture des Tabacs - 6, cours Albert-Thomas. Ancienne Manufacture des tabacs réhabilitée en site universitaire par l’architecte Albert Constantin. Visite sa. de 9 h à 22 h et di. de 10 h à 18 h. Exposition sur l’ancienne Manufacture des tabacs. Projection de films sur les événements de la vie universitaire et sur l’histoire de la Manufacture des tabacs. Exposition photos : découverte des différents services de l’Université. • Musée Lumière / Institut Lumière - 25, rue du Premier-Film. À deux pas du premier décor de l’histoire du cinéma, le “hangar du PremierFilm”, le Musée Lumière valorise Louis et Auguste

Lumière autant comme artistes que comme ingénieurs, grâce à une muséographie surprenante et interactive : pièces de collections rares dont le “Cinématographe n° 1”. Sa. de 9 h 30 à 21 h et di. de 9 h 30 à 19 h.

LYON 9e • Eglise de l’Annonciation - 20 rue Laporte. Cette église de style suisse alémanique a été construite en 1957 par l’architecte P. Koch. Elle comprend notamment un campanile de 62 mètres. Visite libre sa. de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h et di. de 14 h à 18 h. • Eglise Saint-Pierre de Vaise - 3, boulevard Saint-Exupéry. Les visites libres se dérouleront sa. de 9 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 18 h, et di. de 13 h 30 à 18 h. • Fort de Vaise - 25-27, boulevard Saint-Exupéry. Ce fort, édifié en 1834 et faisant partie de l’enceinte imaginée en 1827 est un bâtiment en pierre de Couzon comprenant une entrée avec casemates de surveillance, des prisons et un grand couloir menant à une cour centrale dominant Lyon. Il sera ouvert sa. et di. de 10 h à 13 h et de 14 h à 19 h pour des visites libres. Des visites guidées du souterrain sont également organisées, ainsi qu’un atelier de taille de pierre animé par un professionnel et accessible à tous. Renseignements au 06 26 82 08 55. 23


© Musée L’OrgAne

La Borderline Biennial 2009 se refuse à un programme, les seuls mots seraient : Apparition, Art Royal, Annonciation, avènement, commencement, création, éclosion, émergence, épiphanie, éruption, esprit, évocation, explosion, fantôme, forme, hallucination, irruption, magie, manifestation, psychose maniaco-dépressive , spectre, théophanie, venue, vision…

La Demeure du Chaos Musée L’OrgAne - 69270 St-Romain-au-Mont-d’Or

L’entrée est libre et gratuite mais réservée à un public adulte et averti. (Pour chaque performance, nous sommes limités à un nombre restreint de participants). L’absorption de la pilule DDC ainsi que son échographie et un test ADN constituent votre laissez passer obligatoire pour disparaître dans le monde de la Borderline Biennial.

Gonzo-narration en live de la BLB : artpressagency.wordpress.com

Compte-tenu que l’on tourne en live, l’abandon du droit à l’image et à son âme est obligatoire. Lors de la pandémie de la grippe A(H1N1) et passage par le gouvernement du niveau d’alerte en 5b ou 6 (obligation de fermeture par la préfecture des ERP espaces culturels) la Borderline est en live sur Internet avec login et mot de passe pour adultes avertis et consentants.

Toutes les photos depuis 1999 sur www.flickr.com/photos/home_of_chaos/

Visites commentées pour les groupes exclusivement sur rendez-vous : contact@demeureduchaos.org Fax +33 04 78 22 06 06


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