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COSMO
A 2 pas de la gare de la Part-Dieu - Quartier d’affaires.
6 rue Lavoisier - Lyon 3e Tél. : 04 78 60 94 42
www.koodeta.com
Suppl. gratuit à Lyon Poche n° 1929 du 25 février 2009 - (ph. DR)
Restaurant “KooDeta” et son bar midi et soir dans une ambiance cosmopolite !
COSMO partie Patrick:COSMO Grison
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intro SOMMAIRE Cinéma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 Spectacles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Musée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Salon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
(Ph. : DR).
Restaurants . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Parcours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
“LYON COSMO” Les cultures et les spectacles valorisent cette identité Lyon – heureusement – ne se résume pas à ses fleuves, ses collines et ses églises. Les “internationaux”, les “expats”, les réfugiés, les voyageurs avec ou sans bohême, font aussi la ville... Ils sont anglais, brésiliens, moldaves, algériens, chinois ou estoniens... et tous lyonnais ya, da, ayo, kydlä ou tak... C'est oui à Lyon dans toutes les langues. Flash back... Les Arméniens remontant la Vallée du Rhône, les Italiens crapahutant par les Alpes et Chou En-Lai étudiant la Révolution à l’Institut Franco-chinois de Saint Irénée... ont ouvert le chemin. Avec un pied dans le sud ensoleillé, un autre dans les brumes du nord, Lyon a su se faire aimer des rapatriés, des africains réfugiés de la faim, des demandeurs d'asile ou des européens. Depuis la fin du XIXe, Lyon a été capitale de l’Outre-mer à l’égal de Marseille ou Bordeaux, (a joué un rôle moteur dans le colonialisme) et a été championne du commerce international grâce à ses soyeux et au marchand aventurier Ulysse Pila.
IDENTITÉS Les migrations, de l’intérieur comme de l’extérieur, impactent la genèse des villes et “fabriquent” la Communauté Urbaine donc le Grand Lyon d’aujourd'hui. Habitat, lieux de culte, commerces et restaurants aux patronymes différents, cimetières et
monuments estampillent les identités et les font partager à tous les citoyens. C'est l'illustration du cosmopolitisme urbain. Et ce sont les cultures et ses spectacles qui valorisent cette identité. Et décodent ce particularisme de “l'autre” qui, malheureusement, si souvent nous déroute, voire nous rebute.
ATTITUDE “Lyon Cosmo” pour Lyon cosmopolite c'est avant tout une attitude. Dont on pourrait extraire une maxime : le cosmospolitisme, c’est “Vivre en nomade dans sa ville” ou, pour les nouveaux venus, y découvrir un havre sédentaire”. G. D.
Restaurant
Tartufo Cuisine d’Italie
Ouvert pour le déjeuner Fermé samedi, dimanche
37, rue Sainte Hélène - Lyon 2e Tél. 04 78 37 22 42 3
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cinéma Image du film “Sonar no cuesta nada” - (Ph. : DR).
organisent autour des projections, des rencontres (soumises aux aléas des disponibilités des intervenants) avec les réalisateurs, des débats, des présentations de films... Tél. : 04 37 43 05 87/88 et sur www.lesrefletscinema.com
Etoiles et Toiles d’Asie
“CINÉ MONDE” 25es Reflets du Cinéma Ibérique et Latino-américain Cette 25e édition se déroulera du 4 au 18 mars au cinéma le Zola (Villeurbanne), centre historique de cette indispensable rendez-vous mais aussi, et c’est une grande nouveauté, au cinéma Comœdia (Lyon). Dans une programmation d’œuvres représentant les filmographies de pays aussi divers que l’Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, Equateur, Espagne, Mexique, Pérou, Portugal, Vénézuela... on appréciera la projection de plusieurs films en avant-première comme “La camara oscura” de l’Argentine Maria Victoria Menis, “La femme sans tête” de sa compatriote Lucrecia Martel réalisatrice du très réussi “La Cienaga” en 2002, “Une famille brésilienne” de Walter Salles et Daniela Thomas pour lequel la comédienne Sandra Corveloni a reçu le Prix d’Interprétation Féminine au dernier Festival de Cannes, “Un tir dans la tête” de l’Espagnol Jaime Rosales, réalisateur de “La Soledad” (“Goya” 2008 du Meilleur Film et du Meilleur Réalisateur), “Ce cher mois d’août”, film de Miguel Gomes, fer de lance de la nouvelle et prometteuse génération de réalisateur portugais, “Cartes postales de Leningrad”, deuxième film de la Vénézuélienne Mariana Rondon, réalisatrice de “A la medianoche y media” (qu’elle était venue présenter aux “Reflets” en 1999)... 13 inédits intègrent la programmation du festival. Et puis, comme chaque année, les “Reflets” 4
Comme chaque année, en novembre, Lyon devient la capitale de l’Asie avec une soixantaine de films - dont la plupart inédits ou en première mondiale - et autant d’animations (expos, ateliers, conférences, spectacles jeune public,...) durant le Festival Cinémas & Cultures d’Asie qui se tiendra dans une trentaine de lieux du 3 au 8 novembre 2009. • Le week-end du 28 et 29 novembre, l’Espace Tête d’Or accueillera la 11e “Japan Touch”, le rendez-vous incontournable des fans de la “Génération Manga”, avec des stands amateurs et professionnels et des animations à la pelle (cosplays, défilés de mode, démonstrations d’arts martiaux, projections, table ronde, ateliers de dessin & d’arts japonais, ...) • Pour patienter, chaque mois, Asiexpo propose 2 rendez-vous : l’Asian Ciné Club, l’avantpremière d’un film asiatique au CNP Terreaux et les soirées 100 % Manga sur la péniche Le Sirius. • Et le samedi 23 mai, lors du 2e “J-Music Festival”, 5 groupes japonais ou japonisants se produiront sur la scène du CCO de Villeurbanne pour 6 heures de musique non stop. Plus d’infos sur ces événements : http://www.asiexpo.com
Festival du Film Court Francophone Cinéma Les Amphis de Vaulx-en-Velin Huit jours consacrés à un “panorama des cultures francophones” et francophiles, à travers des films courts venus de France, Belgique, Suisse, Burkina Faso, Canada, Maroc, Tunisie... placés sous le signe de l’engagement qui font débat et bousculent les mentalités.
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cinéma “Etoiles et toiles d’Asie” - “Chiyako” - (© Maxime Roccisano, 2008).
de nombreux pays européens : de Grande Bretagne “Easy Virtue” de Stephan Elliot - de Croatie “Passeur d’espoir” de Branko Schmidt de Turquie (bientôt dans l’Union Européenne ?) “La boîte de Pandore” de Yesim Ustaoglu - de Belgique“Sœur sourire” (avec Cécile de France) de Stijn Coninx - de Suède “Happy Sweden” de Ruben Östlund - d’Islande “Mariage à l’islandaise” de Valdis Öskardöttir - de la République Tchèque “Country teacher” de Bodhan Slama - de Pologne “Katyn” d’Andrzej Wajda - d’Italie “Le papa de Giovanna” de Pupi Avati - de France “Commis d’office” de Hannelore Cayre d’Allemagne “Jerichow” de Christian Petzold et “Wir werden uns wiedersehen” de Stefan Hillebrand... www.cine-meyzieu.com Fictions, documentaires, animations, le FFCF met en avant la diversité des œuvres et devient l’espace d’une semaine un lieu de rencontres et d’échanges entre les réalisateurs et les festivaliers. L’occasion de découvrir des œuvres pleines de réflexion, d’émotions, souvent méconnues du public européen. Plusieurs récompenses sont décernées par un jury de professionnels... des rencontres, des “soirées thématiques”, une “Carte blanche” (à Mehdi Charef pour cette dernière édition) complètent une programmation dense et d’un excellent niveau... En janvier dernier ont été primés : - Grand Prix du festival - offert par La Poste : “Bonne nuit” de Valéry Rosier (Belgique/France). - Prix du Jury : “Timpoko” de Serge Armel Sawadogo (France/Burkina Faso). www.vaulxfilmcourt.com
9e Panorama Du Cinéma Européen Il a lieu cette année du 27 mars au 4 avril au “Ciné Meyzieu”. C’est le film “Romaine par moins 30°” d’ Agnès Obadia qui ouvrira les festivités et “La différence, c’est que c’est pas pareil” de Pascal Laethier qui sera projeté en soirée de clôture. Une rétrospective “Un rêve tchèque” sera consacrée à... la République Tchèque et dans le cadre des “Films pour enfants” on pourra découvrir “Le monde merveilleux d’Impy” du réalisateur Allemand Holger Tappedes. La programmation permettra de visionner les films
Ciné O'Clock Au cinéma Le Zola - Villeurbanne So british : Ce festival “poursuit depuis 14 ans, sur les écrans du Zola, un chemin à la fois singulier et original, entre Irlande et Royaume Uni... En effet, depuis toutes ces années, il prend un vrai plaisir à faire découvrir ces cinématographies venues d’outre-manche... Le festival se déroule chaque année fin janvier début février. www.lezola.com
SPECTACLES EN V.O. A L’OPÉRA Enraciné dans la cité, au cœur de l’agglomération dont il se veut un acteur citoyen, L’Opéra est un centre de ressources artistiques et culturelles. La plupart des spectacles sont proposés en langue étrangère, surtitrés en français. Prochainement : “Lulu”, opéra en trois actes (1937) et œuvre inachevée de Alban Berg présentée en allemand - fin avril. Fin mai, place à la langue de Shakespeare pour “Mort à Venise”, œuvre en deux actes (1973) et tout dernier opéra de Benjamin Britten, d’après le roman de Thomas Mann. La saison se termine fin juin, début juillet, par “La Traviata” de Giuseppe Verdi, opéra en quatre parties (1853), d’après “La dame aux camélias” d’Alexandre Dumas fils, dans sa version en italien... Opéra National de Lyon - Place de la Comédie Lyon 1er. Rens. au 0 826 305 325 (0,15 €/mn) ou www.opera-lyon.com 5
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spectacles “L’Opéra de Pékin” - (© Elmar Stolpe).
LORD ARTHUR SAVILE’S CRIME
AUX CÉLESTINS L’Opéra de Pékin (mars) pour la première fois en tournée en France. L’Académie Nationale de Tianjin sera là avec 35 artistes dont 7 acteurs “Grands Prix Nationaux et Médailles d’Or”. Dépaysement et enchantement assurés ! L’opéra chinois est l’une des grandes traditions théâtrales du monde. Les spectateurs pourront assister au maquillage des comédiens une heure avant les représentations. Célestins, Théâtre de Lyon - 4, rue Charles Dullin Lyon 2e. Rens. au 04 72 77 40 00 ou www.celestins-lyon.org
AU TNG Certainement, grâce à ses origines italiennes, Nino d’Introna, directeur aristique et metteur en scène au Théâtre Nouvelle Génération, entretient des relations privilégiées avec l’Italie. Pour preuve, quelques séances pendant la saison jouées en italien. Ce fut le cas fin novembre avec “Les aventures du roi Odyssée” d’après Sandro Gindro et ce sera ce vendredi 27 février avec “Urlo di Mamma” d’après l’album de Jutta Bauer dans une mise en scène d’Elisa Cuppini. Placée sous le signe de l’ouverture, la 3e édition du Festival Re-Génération accueillait quant à elle, pour la première fois des artistes catalans aux côtés de jeunes compagnies rhônalpines et nord-italiennes. Cette manifestation qui présente le travail d’artistes émergents donne à voir pendant une semaine un échantillon des talents de demain dans un réel lien France/Italie/Espagne. TNG - Théâtre Nouvelle Génération - 23, rue de Bourgogne - Lyon 9e. Rens. au 04 72 53 15 15 ou sur www.tng-lyon.fr 6
Créée en 1981 par Anne et Andrew Wilson, la Cie ACT présente des spectacles en langue anglaise, spécialement adaptés pour un public non anglophone. Un travail rigoureux sur le texte des adaptations, la clarté du jeu et de la diction, la qualité des effets visuels et les “trouvailles” de mise en scène aident à la compréhension et le public vit un moment de vrai théâtre, en anglais. Fin mars,“Lord Arthur Savile’s Crime” d’après Oscar Wilde. Adaptée et mise en scène par Andrew Wilson et jouée par Sophie Brech, Dimitri Michelsen et Manora Shelley. Lu. 30 mars à 14 h et ma. 31 à 10 h et 14 h à la Salle Paul Garcin, Impasse Flesselles, Lyon 1er. Rens. au 01 46 56 20 50 ou sur www.actheatre.com
LA FLÛTE ENCHANTÉE En partenariat avec le Gœthe Institut et le Théâtre Nouvelle Génération, La Renaissance à Oullins propose fin avril “La Flûte enchantée” de Mozart dans une version en allemand, surtitrée en français. Côté musique, le contre-ténor Daniel Gloger, L’Ensemble Kontraste donnent un bon coup de plumeau à la dernière œuvre lyrique écrite par Mozart. Côté scène, deux surprenants marionnettistes (Joachim Torbahn et Tristan Vogt) manipulent, en direct et avec une dextérité folle, les personnages et les décors, la compagnie allemande Thalias Kompagnons tire partie de toutes les forces de la pièce. Du ma. 21 au ve. 24 avril à 20 h au Théâtre La Renaissance, 7, rue Orsel, à Oullins. Rens. au 04 72 39 74 91 ou sur www.theatrelarenaissance.com
ET D’AUTRES EVENEMENTS • 4E COUPE DU MONDE DE CATCH IMPRO : les 4 nations francophones fortes (Québec, Belgique, France et Suisse) s’affrontent pour remporter le titre mondial. Une soirée de show exceptionnelle avec retransmission du spectacle sur écran géant pour ne rien rater du jeu des comédiens. Coupe du Monde de Catch-Impro - Les 6 et 7 mars à 20 h - Salle Rameau - Lyon 1er. Rens. au 04 78 28 50 83 ou sur www.improetcompagnie.com
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spectacles • FOIRE INTERNATIONALE DE LYON - Qui a choisi pour thème générique le 7e art à travers, entre autres, une grande expo interactive “Secrets de cinéma”. Du 27 mars au 6 avril. Tlj. de 9 h 30 à 19 h, nocturnes les ve. 27, ma. 31, ve. 3 jusqu’à 22 h. Tarifs : 10 € ; enfant de 12 à 18 ans, 5 € ; moins de 12 ans, gratuit - Lyon-Eurexpo - Chassieu. Rens. par mail : foiredelyon2009@sepelcom.com ou sur www.foiredelyon.com • WEEK-END DES LANGUES “ÇA TCHATCHE !” : 2e édition. 4 jours de créations théâtre, danse et cirque, des dizaines de langues étrangères en “live”. Ne ratez pas “Les cours de langues minute”, un projet participatif élaboré avec les habitants de Lyon et l’agglomération lyonnaise, de toutes les nationalités et toutes langues maternelles. Mandarin, Langue des signes, Japonais, Esperanto, Occitan, Franco-provençal, Vietnamien, Hakétia, Maltais, Créole, Kabyle, Roumain, Grec, Bulgare... des dizaines de professeurs amateurs et bénévoles viennent partager le plaisir de leur langue. Week-End des Langues “Ça Tchatche !” - Du 23 au 26 avril - Les Subsistances, 8 bis, quai SaintVincent - Lyon 1er. Rens. au 04 78 39 10 02 ou sur www.les-subs.com • LES EUROPÉENNES : Festival de mises en lecture de textes inédits. Des metteurs en scène français et étrangers sont invités à mettre en jeu des textes de théâtre contemporain. Du 13 au 17 mai - Théâtre Les Ateliers, 5 rue du Petit David, Lyon 2e. Rens. au 04 78 37 46 30 ou www.theatrelesateliers-lyon.com
MUSIQUE “Nuits sonores” donne carte blanche à Londres La septième édition de Nuits sonores se déroulera en plein cœur de Lyon du 20 au 24 mai. Considéré comme l’un des rendez-vous européens majeurs dans son domaine, Nuits sonores est un festival strictement urbain consacré aux cultures électroniques et indépendantes, à l’actualité et à l’avenir des sons électroniques, des courants indépendants et innovants et des cultures numériques. Londres est, depuis toujours, la capitale mondiale des musiques rock, pop et indépendantes et c’est l’une des places fortes indiscutables des cultures électroniques. En accordant sa “Carte blanche” annuelle à la capitale anglaise, c’est à un véritable festival de la culture londonienne, dans son incroyable diversité, que Nuits sonores va convier le public lyonnais, français et européen : riche programmation musicale (Piscine du Rhône, sur les Nuits…), nombreux documentaires et films de fiction ( Comœdia, Palais de la Bourse), conférences, rencontres, programme radio, exposition photographique, rencontres professionnelles, brunchs made in London ! Au programme : un “All day long” de Gilles Peterson, accompagné, entre autres, d’Ashley Beedle, Erol Alkan et Mowgli, relèves de la scène électro londonienne, Padded Cell (photo), Micachu & the Shapes et le boss du label Greco-Roman, Joe de Hot Chip. Programmation complète des Nuits début mars. www.nuits-sonores.com
“Padded Cell” Nuits sonores - (Ph. : DR).
• QUAIS DU POLAR : 5e édition, du 27 au 29 mars au Palais du Commerce, place de la Bourse, Lyon 2e. Centenaire de la naissance de Léo Malet, hommage à Chester Himes... Quais du Polar - Palais de la Bourse - Lyon 2e. Rens. au 04 78 30 18 98 ou www.quaisdupolar. com
• LES 3ES ASSISES INTERNATIONALES DU ROMAN - Cette année, elles rassembleront 80 romanciers et critiques du monde entier. Du 25 au 31 mai - Les Subsistances, 8 bis, quai St-Vincent Lyon 1er. Rens. au 04 78 27 02 48 ou sur www.villagillet.net 7
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“L’Orchestra di Piazza Vittorio” - (Ph. : DR). Nuits de Fourvière.
spectacles
EN CELTITUDES Ce mois de mars verra à nouveau la ville de Villeurbanne prendre les couleurs de la plus pure tradition Celte. Mais si le festival est fortement enraciné à cette ville, il a eu dès sa naissance l’âme vagabonde et plus d’une cinquantaine de lieux rhônalpins l’ont déjà accueilli par le passé. Cette 16e édition, dans la droite ligne des précédentes ne dérogera pas à la règle. Du 13 au 20 mars, se succéderont des concerts, des cours de danse, une exposition et du théâtre. Tout le programme du festival sera bientôt disponible sur le http://celtitudeproductions.free.fr ou sur http://englishvilleurbanne.free.fr
ABSOLUTE GOSPEL A l’heure ou nous bouclons ces pages, tout ce que nous pouvons annoncer quant au programme de la 6e édition du festival Absolute Gospel, c’est qu’elle se déroulera du 6 au 17 mai prochain. Ce festival, organisé grâce à l’association Baobab&Cie, soutient également l'association MAMA AFRICA qui se mobilise pour les enfants du Togo. Une partie de la billetterie du festival est reversée à cette association à but humanitaire. Une fois de plus les concerts et animations auront lieu dans divers sites lyonnais. www.absolutegospel.net ou au 06 64 62 49 53.
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pointue. Un seul des spectacles programmés est à ce jour connu. Pour l’occasion, Mario Tronco - directeur musical et “inventeur” de l’Orchestra di Piazza Vittorio présentera sa création en cours : “La Flûte enchantée” d’après l’opéra de Mozart. Ce spectacle, entre opéra et musiques du monde, fera l’ouverture des prochaines Nuits de Fourvière en juin 2009. Infos et Rens. : www.nuitdefourvière.fr
TOUJOURS ORIGINAL Une 6e édition du festival de hip-hop qui fait parler de lui se prépare actuellement. Si des avant-goûts ont lieu tout au long de l’année, comme le fabuleux concert d’EPMD du 20 février, c’est du 1er au 5 avril prochain que se tiendra cette nouvelle édition. C’est Oxmo Puccino, invité l’an passé qui fait office de parrain. Et les premières annonces de la programmation mettent l’eau à la bouche. Jugez donc : Me. 1er avril à 20 h au Transbordeur : Finale du trempli Buzz Booster II. Je. 2 avril à 20 h au Transbordeur : Oxmo Puccino + Puppet Mastaz + Dialect Music. Ve. 3 avril à 20 h au Transbordeur : Médine + Scred Connexion. Sa. 4 avril à 14 h au Transbordeur : Beat Kontrol Challenge. A 20 h : Ice Cube. Di. 5 avril à 14 h au Fil - Saint-Etienne : Boty Sud. A 19 h au Transbordeur : Rohff + Casus Belli + Bushi & Amy. Le Transbordeur - 3, boulevard Stalingrad Villeurbanne. Le Fil Saint-Etienne - 20, boulevard Thiers - Saint-Etienne. Rens. : www.loriginal-festival.com et points de vente habituels.
NUITS DE FOURVIÈRE
CÔTÉ TRANSBO
On en sait encore peu de cette édition 2009 des Nuits de Fourvière, le programme n’étant dévoilé que le 25 mars prochain. Mais c’est du 5 juin au 1er août que le Théâtre romain de Fourvière brillera des mille feux d’une programmation une fois de plus éclectique et
Cette année encore, le Transbordeur nous dévoile sa programmation à venir, mais cette fois par le biais d’un tout nouveau site internet, à la fois classe, hype et résolument cosmo. Le me. 11 mars à 20 h, ce sont les Ogres de Barback qui nous invitent au voyage.
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“Nofx” au Transbordeur - (Ph. : DR).
spectacles
Si la formation évolue dans un registre plus chanson que world, les sonorités et influences qui les caractérisent nous emmènent à travers le monde. Le 16 mars à 20 h, Jonathan Richman posera sa voix rocailleuse de crooner sur scène. Le 21 mars à 20 h 30, c’est le couple non-voyant le plus célèbre du monde qui distillera sa bonne humeur : Amadou et Mariam... Le reste de la prog. à découvrir sur le nouveau site... Le Transbordeur - 3, boulevard Stalingrad Villeurbanne. Rens. : www.transbordeur.fr
MUY CALIENTE Fort de ses 13 000 spectateurs l’an passé, le Y-Salsa festival tiendra sa 6e édition les 26, 27 et 28 juin à nouveau sur l’île Barbe, lieu qui se prête à merveille à un événement où soleil, chaleur et danse ont la part belle. On retrouvera les soirées concerts, mais aussi les différents lieux d’after et bien sûr les stages de salsa, initiation et découverte de la culture cubaine. Faites un tour sur leur site à l’occasion car bientôt s’y dévoilera l’intégral de la programmation. Rens. : www.y-salsa.com
ET AILLEURS ? De nombreux événements, tous plus cosmopolites les uns que les autres s’annoncent également un peu partout dans Lyon. Ainsi, le 4 mars à 20 h 30, Stochelo Rosenberg, disciple inventif de Django Reihnardt, viendra gratter les cordes de sa guitare à la Bourse du Travail. Un peu plus tôt, le 7 mars, c’est dans le cadre du Hot Club jazz Festival qu’on viendra applaudir les Doigts de l’Homme et leur swing manouche redoutable. Du 19 au 21 mars, la musique Tzigane du 10
Nadara Gipsy Band investit l’amphi de l’Opéra de Lyon, les 3 soirs à 20 h 30. Le 19 mars, Julia Migenes se produira en compagnie de l’Orchestre Symphonique Lyonnais à 20 h 30 à l’Amphithéâtre - Salle 3000. Le samedi 21 mars à 20 h 30, Ahmad Jamal viendra démontrer tout le talent de ses doigts de fée de pianiste à l’Auditorium, orchestre national de Lyon. Susheela Raman, quant à elle, repasse nous voir cette année, le 25 mars à l’Espace Albert Camus de Bron. Le 4 avril, c’est l’Espagne qui sera à l’honneur avec Buika, Ojos de Brujo, Black Gandhi et Jaleo Real, une fois de plus à l’Auditorium Maurice Ravel. On retourne à l’Espace Albert Camus, mais le 14 mai cette fois, puisque le groupe phare de la scène klezmer new-yorkaise, The Klezmatics, se produira en compagnie de la chanteuse israélienne Chava Alberstein. Le 9 mai, le C.C.O de Villeurbanne se met à l’heure créole en recevant le groupe Ousanousava à partir de 20 h 30. Luis de la Carrasca enflammera la salle Rameau au son de son flamenco le 6 juin à 20 h 30. Le programme comme vous pouvez le constater s’annonce chargé... En émotions, en plaisir et en bonnes surprises.
DANSES D’AILLEURS… FRANCE-HONGRIE Kataline Patkaï est la fille du sculpteur hongrois Erwin Patkaï et d’une mère française plasticienne. Après des études sportives et de scénographie à Paris, elle opte pour la danse contemporaine. La trentenaire affectionne les chemins de traverses et les collaborations singulières, dans l’espace en particulier. Dans le studio Jorge Donn de la Maison de la Danse, elle dévoile un duo, hommage à 3 grands noms du Rock : Jim Morrison, Kurt Cobain et Bertrand Cantat. Le corps masculin creusé par l’intime du féminin ! Du 26 au 28 février. Maison de la Danse. ETATS-UNIS C’est avec un programme composé de trois œuvres datées de 2007 et 2006 que la compagnie américaine “Alonzo King’s Lines Ballet” signe son retour à Lyon. Pour le chorégraphe, dont le célèbre William Forsythe dit qu’il est l’un des rares maîtres du ballet de notre temps, “l’idéal dansé doit reposer sur un monde
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spectacles
SUÈDE Le Ballet de l’Opéra de Lyon a la judicieuse idée d’inscrire à son répertoire une relecture de “Giselle” par le célèbre chorégraphe suédois : Mats Ek. On peut, sans trop prendre de risque, dire que ce ballet marquera durablement l’anthologie de la danse contemporaine d’inspiration néoclassique. Mats Ek est le digne héritier de sa mère Birgit Cullberg, fondatrice du ballet suédois, et de son frère, sublime interprète, Nikolas Ek. La tradition du clan affirme le choix d’une danse habitée des préoccupations de son époque et d’humanisme. Ecrite en 1982, cette relecture du célèbre ballet romantique choisit le cadre de l’univers psychiatrique pour dépeindre le champ des inégalités. Ceux qui ont eu la chance de voir Ana Laguna, danseuse suédoise d’origine espagnole, danser “Giselle”, ont sans doute vécu là l’un des plus beaux et denses épisodes de danse de leur vie. Du 22 au 29 mars Opéra de Lyon. SAINT-PETERSBOURG Irina Kolesnikova, 1re danseuse, reprend ici le rôle de Nikiya dans le célèbre ballet-pantomime de “La Bayadère”, dans une relecture de
Ludwig Markus. Le ballet originel fut créé en 1877 au Bolchoï par le Ballet Impérial dans une chorégraphie de Marius Petipa, français d’origine, maître de l’école technique russe. En 4 actes et 7 tableaux, on peut parler du premier ballet à grand spectacle avec de nombreux effets de machinerie pour faire surgir le “Temple enchanté” ou la disparition du Palais au 4e acte. L’école russe fut célèbre jusqu’à la moitié du XXe avant de sombrer ensuite dans une virtuosité entièrement dédiée au service d’un discours populiste dans des fresques ouvriéristes redoutablement ennuyeuses. Noureev en fit une relecture en 92, ainsi que le chorégraphe américain Andy Degroat. Un registre rarement dansé en France ! 26 mai, Amphithéâtre salle 3 000 - Cité Internationale. FLAMENCO 4 magnifiques solistes, tous lauréats de prix d’interprétation en Espagne, se retrouvent pour défendre le plus universel des registres patrimoniaux : le flamenco. Sur scène 5 musiciens pour les accompagner. Maison de la danse du 1er au 4 avril. 1 GREC 1 ISRAELIENNE Le premier, Andonis Foniadakis, fut danseur au Mudra de la compagnie Maurice Béjart puis au Ballet de l’Opéra de Lyon avant de fonder sa propre troupe. Il présente ici sa création 2008. Talia Paz est une interprète d’exception : chez Cullberg pendant 12 années ! Couronnée meilleure interprète de l’année 99 en Suède. Elle retrouve ici 2 soli de 2006. Maison de la Danse du 18 au 20 avril.
“Giselle” - Mats Ek - (© Jacques Moatti). - détail
d’harmonie et d’équilibre. Sur ces bases j’introduis alors des obstacles pour contraindre le danseur à aller plus loin”. Implantée à San Francisco, cette troupe est reconnue sur la scène internationale pour la qualité de ses interprètes et pour le choix singulier des collaborateurs musiciens ou plasticiens. Moins pour la richesse de son écriture chorégraphique. A voir pour découvrir de beaux corps et de beaux mouvements. Du 19 au 28 mars Maison de la Danse.
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“Ours marchant” de Nuna Parr - (© J. Cittadino). Musée des Confluences.
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MUSÉE DES CONFLUENCES NOUVELLES ACQUISITIONS Avec pour priorité de “constituer un fonds de référence dans chacun de ses domaines de compétences”, le Musée des Confluences vient d’acquérir de nouveaux objets en cohérence avec son fonds existant et en accord avec son projet culturel. ŒUVRES INUIT Le département “Sciences Humaines” complète donc ses collections comme celle “des Amériques et du Cercle Polaire” qui en plus des 53 pièces (réalisées entre 1960 et 2008) s’enrichit d’œuvres du patrimoine inuit “en mouvement”, en traitant, pour la future expo “Qui sommes-nous ?”, les interactions entre l’homme et l’animal. Trois pièces illustrent cette approche : un “Ours marchant” (2004) du sculpteur canadien du Nunavut, Nuna Parr ; un “Homme chassant le Bœuf musqué” (1990) de Barnabus Arnasungaak, un des premiers artistes inuit à atteindre une renommée internationale, et une magnifique pierre “matrice pour impression d’estampe”, représentant une “Scène de construction d’un Kayak” (1969) du sculpteur/graveur du Nunavik, Levi Qumaluk. CÉRAMIQUES PÉRUVIENNES Deux récipients de céramique (chomo et mocahua/quempo - 1960 et fin 1970 début 80) de l’Amazonie Péruvienne sont le support de 12
motifs géométriques symboliques, expression de conceptions cosmiques et religieuses dérivées de la mythologie. COLLECTIONS OCÉANIE Elles nous entraînent en Australie avec les peintures aborigènes contemporaines de Freddie Timms Ngarrmaliny et son “Watterfall” (2007)... de Dorothy Napangardi sur le thème de “Salt on Mina Mina” (2007)... Le groupe de 3 sculptures (2000) en bois, fibres végétales et pigments naturels de Bob Burrawal s’inspirent des “Esprits Wurum” mi-homme, mi-poisson souvent d’utilité funéraire... Boliny Wanambi, lui, propose “Gudultja, Bamurrungu, Wawurritjpal” (2007) une œuvre inspirée par la Baie de Trial où se rencontrent terre, eau de mer et eau douce... Le grand “Tambour ou garamut” a été rapporté de PapouasieNouvelle-Guinée en 2007. Sa musique sert aussi de moyen de communication... Objet qui peut aider à traiter des origines mythiques de l’homme du point de vue de l’Océanie, ce “Très grand hameçon” (acquis en 2007) sert réellement à la pêche aux requins dans les Îles de l’Amirauté... “L’éventail de femme bir iko” de l’île Bougainville au nord des îles Salomon est en feuille de pandanus et assez grand pour qu’une poche puisse y être aménagée... COLLECTIONS D’AFRIQUE Ces acquisitions sont des pièces anciennes du XXe siecle évoquant la vie quotidienne en Afrique comme des objets individuels (appuisnuque du Kenya et d’Ethiopie, écrits sur bois de diverses provenances : Afrique du Nord et de l’Ouest, des calebasses d’Ethiopie et du Nigeria), les calebasses d’Ethiopie à double renflement proviennent de la région du Gamo Gofa, les calebasses “blessées” du centre du Nigeria, les calebasses réalisées au Tchad et au Cameroun par les “Foulbé”, les “Ecrits sur bois” (supports de l’apprentissage du Coran en Afrique du Nord et de l’Ouest) appelés “ardoise coranique”. Ils ont été collectés principalement au Nord-Est du Nigéria, au Togo, en Ethiopie et dans le Sud marocain. D’Afrique du Sud on peut admirer le minutieux travail réalisé avec des perles multicolores en résille qui recouvre le tuyau de deux pipes monoxyles accompagnées de leur cure-pipe.
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Mosasaure - (© Patrick Ageneau) - Musée des Confluences.
COLLECTIONS MADAGASCAR On découvre les “trois poteaux funéraires ou aloalo” (base faite de la superposition de 8 éléments, surmontée d’un plateau où se déroulent des scènes de la vie quotidienne, de contes...) du sculpteur malgache Efiambelo (décédé en 2005). Ses “aloalo” sont reconnaissables entre tous et sont d’incontestables œuvres d’art. LE FOND PHOTOGRAPHIQUE Il acquiert aussi les superbes photos qu’Isabel Muñoz a consacrées aux Surma d’Ethiopie. Après une longue approche elle a pu photographier cette tribu de guerriers et de bergers et dresser un impressionnant panorama d’une population singulière, à travers des portraits, des détails de corps. Magnifique ! COLLECTIONS PROCHE-ORIENT Les objets nouvellement acquis pour cette collection proviennent de Syrie. Ce sont des pièces de textiles contemporaines évoquant le mode de vie non sédentaire de certaines populations comme des cloisons textiles, tapis de feutre, cloisons de roseaux, sacs “brodé ou tressé”... COLLECTIONS JAPON La collection du musée des Confluences compte actuellement plus d’un millier de pièces provenant du Japon (armures, armes...). Une trentaine de pièces seront présentées dans une thématique évoquant “La question du pouvoir”. On pourra y admirer un “casque d’armure spectaculaire, Kawari kabuto”, des sabres Daishô, un coffre qui contient les deux lames en kiri... un carquois de type ebira (en bois et métaux précieux : feuilles d’or, montures, disque et papillon en argent).
DÉPARTEMENT SCIENCES DE LA TERRE “Au cours de l’histoire de la vie, de nombreux groupes de vertébrés terrestres ont re-colonisé le milieu marin. Ce retour à l’eau a été rendu possible grâce à de nombreuses modifications morphologiques, physiologiques et écologiques...” Pour illustrer ce retour au monde aquatique et dans le cadre de l’exposition “D’où venonsnous ?”, le musée s’est doté d’un magnifique et surtout impressionnant squelette fossile de Mosasaure qui a participé à l’énorme succès de la récente expo “Un dinosaure en presqu’île” à la CCI place de la Bourse. Complet aux alentours des 80 %, la préservation des os est exceptionnelle : 126 vertèbres, un crâne de 1,20 m, une longueur totale de 9,10 m, une largeur de 2,20 m, une hauteur de 1,30 m et une masse de 300 kg. Le Mosasaure acquis par le musée des Confluences a été découvert au Maroc. On peut aussi s’étonner devant une “Ponte de Dinosaure” (des œufs de 23 cm de longueur, 16 cm de diamètre, une masse estimée à 60 kg) attribuée aux sauropodes, grands dinosaures herbivores. A détailler aussi de très près, un exemplaire de minerai de cuivre avec d’exceptionnels cristaux de Chalcopyrite trouvé en Bulgarie, ainsi qu’une “Cassitérite sur Muscovite” provenant de Chine.
DÉPARTEMENT SCIENCES ET TECHNIQUES Le développement des collections de “Sciences et Techniques” étoffe la collection qui sera présentée au musée des Confluences par des dépôts d’autres structures : musées, laboratoires, conservatoires d’entreprises... Ainsi le musée des Arts et Métiers mettra en dépôt des objets de collections conservés dans ses réserves (un planétaire, une horloge atomique, une boussole..). Ils côtoieront notamment des instruments scientifiques de l’Université des Sciences et de l’Industrie (accélérateur de particules de Cockcroft et Walton). 13
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salon Lunette méridienne - Wilhelm Eichens - Musée des Confluences.
TOUTES LES DESTINATIONS MAHANA
Salon Mahana - (Ph. : DR).
Outre la “Lunette méridienne” (acier, bois, cuivre, fonte) de Wilhelm Eichens, le “Télescope de Foucault”, “L’Anneau équinoxal universel” (argent et acier bleu), le “Télégraphe à ruban” du XIXe siècle réalisé par Eugène Ducretet, “La Machine à chiffrer” (à l’origine de l’ordinateur), le “Micro-ordinateur Micral N” le premier microordinateur inventé par les Français François Gernelle et André Truong, la pièce de cette collection la plus émouvante est sans conteste le “Prototype de Spoutnik 2” (URSS - Russie) qui illustre si bien la volonté des hommes à explorer leur univers. Il s’agit du prototype dont la version définitive a été lancée le 3 novembre 1957 avec à son bord la chienne Laïka (premier être vivant a être envoyé dans l’espace). Cet objet, pourtant très technique, dégage une incroyable poésie et une réelle charge d’émotion... Tél. : 04 72 69 05 00. www.museedesconfluences.fr
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Signifiant “Soleil” en tahitien, le salon Mahana est une mine d’idées voyages en France et à l’Etranger, d’offres originales et insolites, sur terre comme sur mer. Que vous soyez mer ou montagne, lac turquoise ou désert en solitaire, shopping ou hamac, endurance ou relaxation, camping ou palace, éden exotique ou département d’à côté... l’événement permet à tout un chacun de trouver son bonheur. Et, bonne nouvelle cette année, les salons “Mahana” et “Destinations nature !” (le coup de cœur des amoureux de la nature sous toutes ses formes, à pied, à cheval, en canoë...), les deux rendezvous incontournables des passionnés de voyages, marchent désormais d'un même pas et font conjointement escale les 6, 7 et 8 mars à Lyon, à la Halle Tony-Garnier. Autour de la thématique “Echappées Nature”, la manifestation comblera les voyageurs à la recherche de ce que la nature a de meilleur à montrer. Une promenade ponctuée ça et là de petits arbres découpant le ciel, une forêt aux senteurs de pins, une nuit à la belle étoile, paysages plats ou vallonnés, laissez-vous séduire par un retour à l’essentiel. Au total, 300 exposants accosteront à Lyon, prêts à combler toutes les envies : comités départementaux et régionaux du tourisme, tour opérateurs, agences de voyages, compagnies aériennes, croisiéristes, centres de remises en forme, équipementiers, fédérations sportives... A noter également qu’en préambule de la saison culturelle turque en France, qui démarre en juillet 2009, Mahana met à l'honneur la flamboyante Turquie. Autant dire qu'à Lyon, la Saône et le Bosphore couleront de source, que le Raki trinquera à la santé du Côte-du-Rhône, et que Bellecour tournera la tête des fameux derviches. Autre coup de cœur : des propositions irrésistibles et des animations spécifiques à découvrir dans le cadre de la “Journée de la Femme”. Les 6, 7 et 8 mars donneront, plus que jamais, le beau rôle aux destinations, singulières ou plurielles, susceptibles de se conjuguer au féminin. Mahana - Du 6 au 8 mars de 10 h à 19 h. Entrée : 6 €/pers. (gratuit pour les moins de 12 ans). Halle Tony Garnier - Lyon 7e. Rens. : 04 42 18 01 70 ou sur www.salonmahana.com
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resto (légumes farcis), poitrine de veau et sa polenta, encornets grillés. On peut boire le vin au verre. Menus 13 € (midi) à partir de 20 € le soir. Tél : 04 78 29 26 05.
CASA FLAVIO
Enzo, “Chez Carlo”.
“Casa Flavio” ne désemplit pas le midi. Les repas peuvent même être de véritables fêtes avec orchestre (de jazz) sur un écran au mur. Flavio Landi est fou de musique et de beaux produits. Antipasti, escalope de veau au gorgonzola, des pâtes succulentes et variées. Le 7e arrondissement (98 rue Chevreul) ne se plaint évidemment pas de cette enclave italienne ! Tél : 04 72 73 17 43.
CUISINE ITALIENNE Si Lyon peut revendiquer une couleur particulière c’est bien la couleur et les tons de l’Italie !
“CHEZ CARLO” Pas de crise “Chez Carlo” qui continue d'attirer une clientèle d'affamés. Depuis 1957 la plus ancienne et véritable pizzeria-trattoria de Lyon régale les amateurs de pizzas, de pâtes mais aussi de belles spécialités italiennes. Le patron Enzo règne un dédale de salles curieusement disposées mais toujours pleines, la clientèle de “Chez Carlo” ne se soucie guère des effets de mode mais plébiscite la cuisine faite au feu de bois. Ambiance napolitaine. On aime ou on n’aime pas, nous on adore ! Service jusqu'à 23 h, fermé lundi et di soir, 22 rue Palais Grillet Lyon 2e. Tél : 04 78 42 05 79.
MOMENTO A deux pas de la place Gailleton, la rue de Fleurieu accueille “Momento”. On visite l'Italie en consultant la carte : zitas, pancetta grillée, risotto (la spécialité), carpaccio de thon et les inévitables panacotta au dessert. Menus 15 € (midi) à partir de 28 € le soir. Tél. : 04 78 37 00 54.
OSTERIA VALENTI Place Commandant Arnaud. L’Italie se transporte à la Croix-Rousse ! A la place du “Café des Tisseurs”, un restaurant italien baptisé “Osteria Valenti” tutoie l'épicerie voisine “Casa Valenti”. Sardines farcies à la beccafica, caponata 16
TARTUFO Une Institution de la cuisine toscane : double croustade (bruscetta) à la crème d’anchois ou au foie puis antipasti, toasts aux cèpes ou le classique minestrone, carpaccio de bœuf comme au Harry’s bar (celui de Venise), épaule d’agneau à la sicilienne. Marco gouverne la maison avec un entrain de débutant et un charme tout italien (les femmes font le plein du restaurant le jeudi). Menu à 18,50 €, 37, rue Sainte-Hélène Lyon 2e. Ouv. midi jusqu’à 14 h 30, sauf sa. et di. Tél. : 04 78 37 22 42.
VILLA DEI CESARI Nous avons souvent parlé de cette épiceriecomptoir de Villeurbanne (31 rue Leon Blum). Ambiance garantie et sonore dans un établissement où l'on mange pour être bien avec des produits d'origine. Fagotti aux cèpes, raviolionis à la truffe (blanche, celle d’Alba), penne a l'arabatia ou spaghettis à l’encre de seiche. Tél. : 04 78 53 22 60.
LE VISCONTI Henri Madignier a presque l'accent, les gestes amples, la faconde et le sourire de l'Italie authentique. On est à Craponne (32 avenue Edouard Millaud) dans un curieux décor de palais vénitien imaginé par le décorateur Hubert Giughese (c'est lui ou Vavro... pour les restaurants !). Pâtes à la ricotta, aux artichauds, aux cèpes. Pizzas au feu de bois. On s'y sent bien et les clients en redemandent ! Tél : 04 78 57 26 64.
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• Espace groupes • Repas affaires • Magicien tous les vendredis et samedis soirs
• Barbe à papa en fin de repas
Restaurant ICEO 147, avenue Jean Jaurès - LYON 7e Tél. 04 72 73 00 00 • www.iceo-restaurant.fr
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resto Feuillants. L'assortiment du jardinier, le magret de canard façon thaï, poisson au curry rouge ou gambas au poivre exciteront votre palais et surtout votre gourmandise. A partir de 10 € le midi, à la carte le soir. Tél : 04 78 39 34 72.
Hong Ha - (Kim).
LE BANGKOK ROYAL
AVEC OU SANS BAGUETTES Curieusement à Lyon, on compte plus de restaurants thaïlandais de bonne facture que de vietnamiens et chinois... souvent de qualités inégales.
HONG HA A Saint-Jean et l’un des meilleurs restaurants vietnamiens. C'est la saga d'une famille. Avec le père qui a ouvert il y a 30 ans, le fils Kanh désormais aux States et jusqu'à Kim la soeur. Une cuisine ouverte – c’est rare – avec le plein de bonnes odeurs pour quelques tables. Cuisses de grenouilles à la citronnelle, crevettes au basilic, nems, bo bun nem (rouleaux chauds avec boeuf), pâtes craquantes sont habilement préparés et servis. Tout est très bon et pas cher. Menus : à partir de 10 € (midi) à partir de 20 € (soir). Tél. : 04 78 42 18 92.
DU CÔTÉ DE CHEZ XANE On ne relate pas assez les bons moments de table que l'on passe “Du Côté de chez Xane”, Passage Mercière, dans un quartier désormais squatté par les touristes, les dîners de Xane sont d'excellente qualité avec soupe de gambas à la citronnelle, ailes de poulet farcies, rouleaux thaï...gambas au basilic. A partir de 14.50 € le midi et à la carte le soir. Tél. : 04 78 37 93 51.
LES CHATS SIAMOIS C'est un minuscule restaurant, pas donné mais excellent, que ces “Chats Siamois”, rue des 18
Au début des pentes de la Croix-Rousse, 40 rue Sergent Blandan, le “Bangkok Royal” s'est déjà fait une belle réputation. Sauces aigresdouces, cuissons dans le lait de coco, infusion d'herbes et d'épices sont les fondamentaux du restaurant et de l'authentique cuisine thaïlandaise. La teneur en épices de chaque plat est stylisée sur la carte (1-2-3 piments) : testez un poisson entier au piment rouge, la gamme des soupes ou le canard grillé relevé à la citronnelle. Quant aux nouilles sautées (pad thaï kung) elles sont excellentes. A partir de 10,50 € (midi) – 27 € (le soir). Tél : 04 78 28 19 83.
PALAIS DE CHINE Encore un “chinois” dont on ne parle pas assez. Et pourtant “le Palais de Chine” (303, rue Duguesclin, à la limite des 3e et 7e arrondissements) existe depuis 28 ans. Un gage de qualité des assiettes. N’hésitez pas à commander les spécialités du chef : fondue chinoise, grillade de bœuf à la coréenne, bœuf à la Singapour. Nous avons opté pour une omelette foo-yong, des œufs au soja, avec salade et carottes, des raviolis frits de crevettes et poulets ainsi que des gambas à la sauce saté composée de tomates et cacahuètes moulues. Ouv. tlj. sauf lundi. Tél. : 04 78 95 39 10.
LE MANDARIN Les murs tendus de tissus brodés rouges et un aquarium vertical peuplé de poissons disgracieux donnent le ton ; un accueil très soigné et de nombreuses tables rondes invitent à passer la soirée au Mandarin (15, rue Lanterne, Lyon 1er). Il est bien difficile de choisir un plat parmi la vaste carte. Nems dorés, potage aux raviolis, canard laqué, poulet aux noix de cajou ravissent les papilles : 2 menus rassurants à 12 € et 17 € font le succès du Mandarin et rendent la réservation conseillée. Tél. : 04 78 28 45 66.
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resto combustion spontanée, mais prudence. Si votre palais demeure pieusement occidental, commencez plutôt par les excellentes becquées de poulet en sauce tamarin qui jouent très joliment de la douceur et de la vigueur. Les brochettes de crevettes en sauce Sa-Thay, les gambas au basilic sont également pleines d’agrément, avec des inflexions inconnues sous nos climats.
PORC
LES PETITS SIAMOIS On connaît déjà les Chats siamois de la rue des Feuillants et la Rivière Kwaï de la rue Chavanne. Le troisième né de ces restaurants thaïlandais gérés par Vasu Issarawattana s’appelle Les Petits Siamois et il vient de prendre la place du Seiz’Ames, au cœur de la rue Palais-Grillet. Ces trois restaurants ont chacun leur personnalité : le premier pratique la cuisine la plus raffinée, la cuisine “royale”, le second cultive les traditions familiales, le dernier venu met davantage en lumière la cuisine du Sud et ne dédaigne pas les effets toniques et musclés des grandes épices.
BECQUEE Lisez attentivement la carte : si l’on vous parle ici d’un plat épicé, ne doutez pas une seconde qu’il le soit comme ce canard en bain de verdure qui vous arrache d’emblée à la monotonie. Vous n’avez pas à craindre un effet de
Le panga, ce poisson qui fait la prospérité des éleveurs vietnamiens, perd de sa banalité sous le pouvoir du gingembre, mais notre préférence ensuite va au marinée de porc en sauce rouille, un vrai délice agrémenté par les petites aubergines thaïes. La surprise de ce restaurant, c’est la présence d’une jolie carte des vins où l’on rencontre aussi bien le Côtes-du-Rhône du domaine Roger Perrin, que le Moulin-à-Vent anthologique d’Alfred Gino Bertolla, ou le Beaumes de Venise de Guy Jullien. Certains plats vigoureux, à vrai dire, ne pourraient tolérer qu’un savagnin du Jura ou plus modestement une excellente bière Singha d’une parfaite amertume.
FRUITS Rien de plus rafraîchissant pour finir que la salade de fruits exotiques : carambole, litchis et ramboutan au lait de coco. Le fondant au chocolat au cumin, ou au piment a également de quoi attirer la curiosité. Bref, cette cuisine tonique réveille de toutes les torpeurs. Elle est ici remarquablement maîtrisée et servie avec une vraie compétence. Fermé dimanche et lundi. Menus à 15 €. A la carte, comptez une trentaine d’€. 16, rue Palais-Grillet - Lyon 2e. Tél. : 04 78 42 16 16. Nicolas Durtal
NOUVEAU
7, RUE DU PORT DU TEMPLE • LYON 2E - ✆ 04 78 42 45 81 19
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resto épicées. Vaste choix d’entrées ensuite : l’excellente harira (la soupe traditionnelle), le zaalouc d’aubergines cuites dans une sauce musclée, la charmoula (poivrons et tomates), les briouates (feuilletés de viandes ou de fromage)... Le Guerrouane rouge en pichet se laisse gentiment boire en cette compagnie, mais la carte des vins propose aussi la fine fleur des vins marocains qui donne en particulier au cépage cabernet des reliefs nouveaux.
B’TFAYA
LA MAMOUNIA Tout a commencé par le SMS d’un ami sur la route de Ouarzazate : quelques mots qui parlent de soleil, de ciel d’azur... On se prend à rêver et l’on n’arrive plus à se défaire de cette envie de Maroc. Pas moyen, certes, de tout lâcher en ce moment pour rejoindre la fabuleuse Mamounia et ses jardins royaux aux mille parfums, mais il y a des voyages que l’on peut faire quasiment sans changer de place. Il suffit de pousser la porte de la Mamounia lyonnaise pour découvrir la fontaine, les coussins, les lustres d’argent qui nous transportent d’emblée vers le grand Sud. On est en fait à deux pas de l’austère lycée Ampère où Baudelaire usa ses fonds de culotte en pratiquant déjà, j’en jurerai, le voyage imaginaire.
BRIOUATES On nous apporte d’abord la kemia, la bienvenue, de grosses fèves tièdes et d’olives vigoureusement
Mon couscous préféré ensuite, c’est le b’tfaya avec sa semoule aux grains finement roulés, son mouton bien mijoté et l’alliance délicieuse des raisins secs compotés, des oignons confits à la cannelle. On se gardera d’y ajouter de la harissa et même de noyer le plat sous le bouillon : tel quel, c’est un régal. Le tajine Berbère (agneau et quatre épices), les tajines aux aubergines, aux pruneaux, au poulet, citron confit et olives..., tout est bien préparé et servi de manière sympathique dans le fameux plat creux à couvercle conique qui a donné son nom à ce mets. Sur commande, on peut même goûter à un tajine aux poissons, plus rare.
CREPE Le voyage s’achève par des desserts très plaisants : la salade d’oranges rehaussée de cannelle, les pâtisseries orientales ou la crêpe, spongieuse à souhait pour bien se gorger de miel. Le thé à la menthe servi naturellement brûlant, dans toutes les règles de l’art, s’impose en conclusion. La Mamounia. Ouvert tous les jours. Menus à 15,90 € et 24,90 €. 2, rue de la Bourse - Lyon 1er. Tél. : 04 78 28 68 44 Nicolas Durtal
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LE PETIT DAUPHIN Derrière une banale enseigne, celle du “Petit Dauphin” se cache un restaurant oriental tout à fait respectable. A deux pas du cours Lafayette, rue Notre Dame (Lyon 6e), on est déjà presque à Villeurbanne et en voyage... “Le Petit Dauphin” affiche un décor simple quoique très soigné où les belles surprises de votre assiette sont celles du bon goût ! Coude à coude sympathique dans une salle où se côtoient Français de toutes origines et de toutes confessions nous rappelant une fois encore les vertus fédératives de la cuisine. Aux commandes, l’affable Nabil Boulefkhad récite les secrets de la carte et les spécialités incontournables ; il a surtout le talent de transformer ses clients en habitués !
CHORBA En ouverture, une goûteuse chorba, la soupe traditionnelle avec boulettes, ailes de poulets et pois chiches, dégage la bouche pour mieux
s’attaquer aux bricks (à la viande ou au thon), au “Felfel”, une préparation à base de beaux poivrons grillés puis marinés à l’huile d’olive et à l’ail. Pour notre part, nous avons flashé littéralement sur des boulettes de viande en sauce, agrémentées d’hmisse - des poivrons et tomates grillés puis cuits à l’oignon et à l’ail. Succulents et légers. Les tajines sont inspirés et de très bonne facture. Si le méchoui (agneau cuit à la broche) ne vous sustente pas, passez directement aux nombreux couscous : au poulet, à l’agneau en boulettes ou en côtelettes, aux 5 viandes et aux merguez ; les spécialistes insisteront sur la qualité de la graine de la semoule, c’est l’ingrédient qui fait la différence dans un couscous. Aucun plat n’est ordinaire dans ce petit restaurant simple et agréable qui ressemble à beaucoup d’autres à la différence près que tout y est bon et dépaysant !
VOYAGE EN ORIENT Quant aux pâtisseries orientales, très sucrées, elles s’accomoderont d’un thé à la menthe ou d’un café classique, goûtez les baqlawa algériennes ou les méhekef. Vous vous régalerez pour une trentaine d’euros par personne, un peu plus si vous choisissez une bouteille de vin, un Boulaouan rouge par exemple ; on peut même commander un repas complet à emporter ou repartir du restaurant avec son petit paquet de pâtisseries orientales. Difficile de trouver des inconvénients à ce “Petit Dauphin” si ce n’est son relatif éloignement et les difficultés du stationnement à relativiser... pour un voyage en Orient que vous ne regretterez pas. Ouv. tlj. midi et soir, sauf dimanche soir et lundi, salle climatisée.
Le Petit Dauphin. 38, rue Notre Dame - Lyon 6e. Tél : 04 72 74 17 34.
” Un nouveau “Permis pour les débits de boissons !
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resto ETOILE D'ORIENT Hocine Zekri officie rue des Remparts d'Ainay depuis 18 ans où il recrée le soleil de Djerba ! Cette “Etoile d'Orient” dépayse à coup sûr et propose poivrons farcis, tajines, couscous arrosés de Boulaouane. La salade méchouia (une entrée est notre plat préféré). Tél. : 04 72 41 07 87. “Le Narguilé Gourmand”.
BUDDY BURD
COUSINS ORIENTAUX Des restaurants simples pour un Orient compliqué ! Les cuisines syrienne, tunisienne ou marocaine avouent souvent un cousinage bien agréable.
LE NARGUILÉ GOURMAND De belles fresques murales créent une ambiance orientale particulièrement réussie au “Narguilé Gourmand”, place Voltaire (Lyon 3e). La cuisine est d'inspiration syrienne et magnifie houmous, falafel et moutabal. Les tajines, bricks et couscous variés séduiront les goûts les plus classiques. Régime proscrit avec le plateau de pâtisseries orientales avant de se régaler, avec les yeux cette fois, les vendredis et samedis soir puisque les danseuses prennent le pouvoir au “Narguilé Gourmand”. Menus à partir de 14,50 €. Tél. : 04 72 60 92 65.
LE TOUAREG Tapis, coussins et lustres orientaux en plein Vieux Lyon, rue du Bœuf, un restaurant méditerranéen tenu par une femme d’exception, Naima, qui jongle entre spécialités tunisiennes et marocaines. On s’y régale et c’est moins cher que d’aller à “La Mamounia” à Marrakech. Zaalouc (aubergines), briouates (feuilletés de viande au fromage), couscous à la viande ou au poisson, tajines, pastillas, kefta avec un thé à la menthe brûlant que l’on préfèrera au vin. Menus de 19,50 € à 29,50 €. Ouv. tous les midi du je. au di. et tous les soirs du lu. au di. Tél. : 04 72 77 69 66.
Tout le monde connaît Rachid Bettahi et son “Buddy Burd” sur les pentes de la Croix-Rousse. Une formule cuisine mexicaine + bar à tapas qui a fait ses preuves depuis 1985. Dès le mois prochain, la carte va évoluer avec une cuisine du monde et des soirées à thème dont couscous tous les premiers mercredis du mois. Le Buddy Burd ouvre désormais à midi, du mardi au vendredi. Le soir, du mardi au samedi, avec dernière prise de commande à minuit. Resto idéal pour groupes (jusqu'à 120 personnes), soirée étudiante, possibilité de location de salle, service traiteur, bar à tapas, 4, rue René Leynaud, Lyon 1er. Tél. : 04 78 39 27 75 – 06 12 38 39 41. www.buddyburd.fr - contact @buddyburd.fr.
LE RYAD A Corbas, c’est l’exubérance orientale ! Une déco qui en jette, danseurs et danseuses, charmeurs de serpents, cracheurs de feu ou fakirs ont investi l’est lyonnais. Les mille et une nuits pour notre plus grand plaisir. Menus 15 € (midi) 20 € (soir) et 28 € (week-end). Ouv. tlj. 29, rue Marcel Mérieux. Tél. : 04 72 28 72 65.
OU MANGER ? • Accras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .“L’Ouest” • Antipasti . . . . . .“Tartufo” et “Villa dei Cesari” • Chipirons . . . . . . . .“Cuisine et dépendance” • Churrascaria . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .“Sambahia” • Couscous . . . . . . . . . . . . . . . . . . .“Etoile d’Orient” • Mezze . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .“Etoile d’Orient” • Paella . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .“Alicante el Barrio” • Tajine . . . . . . . . . .“Le Sud” et “La Mamounia” • Cuisine au wok . . . . . . . . . . . . . . . . . .“Tiger Wok” • Bricks . . . . . . . . . . . . . . . . .“Narguilé gourmand” • Maffe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .“Mama Africa” • Samoussas . . . . . . . . . . .“Amis de la Réunion” • Biryani de légumes . . .“Saveurs Exotiques” 23
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resto “AUX AMIS DE LA REUNION”
OUTRE-MER Dépaysants, peu chers et surtout conviviaux, les restaurants d’Outre-mer méritent bien un petit coup de projo en plein hiver.
“MAMA AFRICA” “Mama Africa” est un confetti africain posé sur la carte du 7e arrondissement ! Une minuscule salle sur 2 niveaux accueille les amoureux du Togo et les accros de la cuisine africaine. La courte carte fait la part belle aux spécialités de l’Afrique de l’ouest et présente l'avantage de proposer des plats assaisonnés normalement, les piments étant servis à part... Nous avons aimé “Mama Africa” et sa sympathique patronne pour la convivialité irradiant l’établissement, sa bonne humeur et bien sûr la belle tenue des mets. Sans ordre logique : le Noole, une queue de bœuf avec crevettes et cacahuètes ; un poisson frit avec tomate, oignon, piment doux (Moyo), un bar ou tilapia grillés avec garniture. Puis un Gboma : bœuf, crabes, crevettes, poisson fumé ; ou l’Ademe : bœuf, crabes, poisson fumé, le Gombo : bœuf, crabes, crevettes. Plus classiques : le Maffé, un agneau sauce cacahuètes ou le Yassa, un poulet citron. Les adeptes du régime opteront pour les Gambas grillées à l’africaine ou le poulet grillé avec sa garniture. Ouv. tljrs sf di. et lu. 126, rue Sébastien Gryphe, Lyon 7e. Tél : 04 78 69 02 32. 24
On ne connaît que peu de restaurants réunionnais ou antillais de qualité à Lyon, contredisant ainsi les statistiques puisque nos amis des départements d'Outre-mer sont nombreux. Le bar-restaurant “aux Amis de la Réunion” cache bien son jeu. Une adresse discrète “logée” 40 avenue Félix Faure, le patron Alix, un ancien militaire respire la joie de vivre... en métropole. D'ailleurs il ne marche pas dans sa salle, il déambule... il zouke presque ! Une tournée de ti punch, au sirop de vanille plus agréable qu'au sirop de canne, a vite fait de dérider les convives et de les réchauffer ! La carte est courte mais le chef ne veut faire que du frais et ne peut guère préparer que 4-5 plats par jour...pour notre plus grand bonheur. Une assiette d'entrées éclaire sur la richesse de la cuisine de “l’Ile Bourbon” : achard, accras, samoussas, piments farcis ou bouchons ouvrent l'appétit. Puis on attaque les choses sérieuses. Un rougail de saucisses fumées, un massalé de bœuf (la même version existe en cabri), un rougail de morue ou même un coq au vin à la créole (avec du gingembre et du piment didou !) constituent de solides plats de résistance qu'on arrosera d'un modeste pot de Côte-duRhône. Demandez le gratin de chouchous ! Le chef vous expliquera la différence entre la christophine, le chouchou (c'est de l'argot) ou la chayote. En raccourci il s'agit du même légume ! Un gâteau de patates douces ou une tarte banane-chocolat sonneront la fin d'un repas tout à fait déroutant mais bien agréable. Ouv. midi en semaine et le soir sur réservation. Menus 11 € - 15 € + carte, Tél : 04 78 60 13 22.
“LA CANNELLE” “La Cannelle” ensoleille le quai Pierre Scize depuis 1976 ! Depuis septembre dernier, une nouvelle équipe a repris les commandes et propose un menu à 7 ou 10 saveurs tout à fait agréable. On peut emporter des plats. Menus à partir de 25 €. Tél. : 04 78 27 35 07.
ET AUSSI… Pizza Latino (243, rue Marcel Mérieux - Lyon 7e Tél. : 04 78 72 62 97) : pizzas au feu de bois et spécialités italiennes.
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resto
KOODETA
ICEO
C'est comme si on rétrécissait le vieux centre de “la Havane” au format de la Part-Dieu. En plein quartier d'affaires, rue Lavoisier, Koodeta affiche son caractère. Le restaurant ressemble à une vieille usine de cigares cubains, avec ses murs et parquets patinés. Du bois des îles, un environnement végétal quasi-luxuriant, une vaste salle et un bar animé caractérisent l'établissement drivé désormais par Jean-Claude Caro et Fabien Chalard. Après une séquence moléculaire, la cuisine du nouveau et excellent chef Luca Sangiuliano - que l’on a connu à Tassin-la-demi-Lune - revient aux vertus du cosmopolitisme. Le midi, beaucoup de cadres du quartier d’affaires de la Part-Dieu sont en goguette le temps d’un repas ! Le soir, c’est un tout autre programme avec de chaudes soirées, palmiers, cactus, rhums arrangés ou pas : idéal pour des apéritifs dînatoires de qualité. Il est prudent de réserver le midi et urgent d'y dîner... Quant à la terrasse aux beaux jours, il faut voir... 6, rue Lavoisier - Lyon 3e. Tél. : 04 78 60 94 42.
Fiorelle Colatosti, son épouse et son fils sont tous les trois à la “passerelle” du paquebot “Iceo”. Et Dieu seul sait combien cela tangue certains soirs de grand vent à Gerland. Le restaurant “Iceo” navigue en méditerranée avec ses escales grecque, italienne, espagnole, marocaine, etc. Un paquebot de Babel où les menus (10 - 15 - 18 € le midi ou 19,50 - 24 € le soir) changent presque tous les jours. Entre le millefeuille d’aubergines, tomates et courgettes ou un tajine de poulet au citron, une clientèle cosmopolite et très vivante font l’ambiance ! 147, avenue Jean Jaurès - Lyon 7e. Tél. : 04 72 73 00 00.
en bref
SAMBAHIA Si Christina n’est pas la doyenne de la rue, elle tient à bout de bras depuis toujours son Sambahia ! Spécialités du Nord-Est du Brésil (brochettes variées, feijoda, camaros ou accras). On ne s'y ennuie jamais car on boit, on mange et on rit ! Musiciens brésiliens les vendredis et samedis soirs. Menus 15 € (midi) 24 € + carte (soir). Tél. : 04 78 37 82 10.
■ Matsuri va ouvrir le 20 février son troisième restaurant à Vaise, 60, rue de Saint-Cyr sur 500 m² (après la Presqu’île et la Part-Dieu).
“Carmelina”.
■ Après Juju, le breton, Sonny, le brésilien, “Carmelina”, l’italien, s’installe 249, rue Marcel
Mérieux (Lyon 7e) à Gerland. Une nouvelle enseigne où l’on découvre la vraie cuisine italienne (plat du jour dès 10 €, menus à partir de 15 €) grâce à un excellent chef Freddy Dauphin. Tél. : 04 78 69 46 26. ■ “Piazza Papa”, crée les soirées “Fabuloso” : le lundi pasta gigantesco (assiette géante 10 €), le mardi pizza generoso (assiette géante 10 €), le mercredi, desserts gourmantissimo c’est-à-dire une farandole. Tout est fait maison à Piazza Papa. 34, rue Tupin. Ouv. tous les jours, service jusqu’à minuit. www.lapiazzapapa.fr 25
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resto LES PERLES DE L'INDE
A “L’Azur Afghan”.
Envie de découvrir l’Inde le temps d'un repas ? Vous êtes à la bonne adresse. Il suffit de pénétrer dans ce tout nouveau restaurant et l'odeur des épices et encens parfumés vous fait voyager au pays des maharadja. Ce somptueux mélange de senteurs et de saveurs indiennes met l'eau à la bouche. Ce lieu aux couleurs de l'Orient propose une carte de cuisine traditionnelle composée de spécialités typiques du sud de l'Inde. Dégustez un thallis (plateau dégustation) ou des plats créatifs tels qu'un poulet tandori à la menthe. Laissez vous porter ! 71 rue Masséna – Lyon 6e. Tél. : 04 72 74 13 85.
BLUE ELEPHANT HISTOIRES DE GOUTS Cuisines épicées (thaïlandaise ou indienne), suave et douce (afghane) ou imprévisible (chinoise ou japonaise), il y en a pour tous les goûts…
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Le restaurant thaïlandais du Hilton et son décor dépaysant et rafraîchissant font souvent le plein ! Au mois de mars, dîner découverte à seulement 39 € par personne (pas tous les soirs). Tél : 04 98 17 50 00.
AZUR AFGHAN
MENDO
Impossible de se tromper ! Vous êtes bien en Afghanistan dans ce petit établissement discret (6, rue Villeneuve, Lyon 4e). Les cartes, les tapisseries, le portrait du regretté commandant Massoud donnent tout de suite le ton. Comme chacun sait les joutes d’animaux, de la perdrix à la caille, passionnent les Afghans mais vous ne trouverez pas ces volatiles dans votre assiette car “Azur Afghan” privilégie l’agneau, le bœuf et le poulet. Les hôtes ont une conception de l’accueil et un sens de l’hospitalité tout à fait plaisant. La cuisine n’est pas vraiment pimentée et l’accompagnement de base est une sauce au yoghourt servie à part dans un bol. Les plats sont accompagnés de sabzi (des épinards mijotés aux pois cassés) ou de palao (le riz coloré afghan). Des samossas végétariens ouvrent convenablement l’appétit sous la forme de deux délicieux feuilletés aux graines de soja et légumes. Des morceaux d’agneau mijotés, toujours avec pois cassés et oignons constituent le doplaza, la spécialité du restaurant. Le lassi mangue-banane tire le rideau d’un repas pas spécialement copieux mais très économique. Ouv. tous les jours midi et soir (sf dimanche). Tél. : 04 78 39 66 19.
C'est une “sobaya” japonaise téléportée jusqu'au quai Augagneur. Patrick Mehu et JeanYves Carpentier connaissent le Japon où ils ont fait les ouvertures de Bocuse. Un concept de restauration rapide, par cher avec dim sun, pâtes d'Asie, woks, yakisoba, bobun. On peut commander et emporter. Menus : à partir de 9,50 €. Tél : 04 78 62 06 06.
BUFFETS ASIATIQUES C’est la nouvelle tendance, les restaurants asiatiques mixent spécialités chinoises, thaïlandaises ou vietnamiennes et les disposent sur d’immenses buffets pour un prix forfaitaire, en général intéressant. - “Macao”, 8 bld Joliot Curie - Vénissieux. Tél. : 04 78 01 95 28. - “Les Perles de Pluie”, 55, av. Jean Mermoz Lyon 8e. Tél. : 04 72 78 40 58.
LE TAJ MAHAL Un petit restaurant pakistanais quasi familial. On s'y régale de poulet tandoori, de crevettes au curry et de galettes au fromage. Le Taj Mahal est ouvert 7 jours sur 7, 174, rue Cuvier. Tél. : 04 78 24 00 59.
Tous les autres restaurants sont dans la rubrique “Spécialités” en fin de l’hebdo.
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parcours Artisanat au Comptoir d’Anatolie - (Ph. : DR).
et bois, sujets en bois, cuirs, lampes, sacs, écharpes en cashemire, bijoux, chapeaux, tam-tam, arbres de vie, encens etc. de quoi combler toutes les envies d’ailleurs ! Angle rue de l’Angile - Octavio Mey - Lyon 5e. Tél. : 04 72 98 36 47 / 06 11 63 24 23. • PLUME D’OR : retour en presqu’île pour découvrir la légèreté de la soie de Chine déclinée ici en écharpes, cravates, peignoirs et accessoires... le tout dans des couleurs lumineuses qui ajoutent encore à la chatoyance de la soierie... 3, rue du Plâtre - Lyon 1er. Tél. : 06 68 37 58 58.
SUR TOUS LES CONTINENTS Si après avoir apprécié toutes ces spécialités du monde, vous désirez les réaliser dans votre propre cuisine pour les partager en famille ou entre amis, voici un petit parcours (évidemment non exhaustif) qui vous permettra de trouver produits alimentaires et objets “exotiques” de tous les continents...
TERREAUX - VIEUX LYON • COMPTOIR D’ANATOLIE : amateurs de beaux objets d’Afghanistan, Penjab et autres régions de l’Inde, précipitez-vous dans cette agréable boutique qui doit fermer dès le 31 mars. On y trouve des statuettes, des meubles anciens en bois de rose, des tapis, des kilims et beaucoup d’autres objets de cette région du monde. l’accueil y est en plus très sympathique. 11, rue Paul Chenavard - Lyon 1er. Tél. : 04 78 29 37 89. • AMITIÉ : une “épicerie-caverne d’Ali Baba” ouverte depuis... 1980. On y vend des produits d’Afrique, d’Asie, de La Réunion, des Antilles, de l’Océan Indien... Toute l’année fruits et légumes du monde, poissons des mers chaudes, épices, boissons alcoolisées ou non, produits exotiques de toutes sortes sont proposés avec le sourire... 6, rue d’Algérie - Lyon 1er. Tél. : 04 78 28 52 31. • TROPIC’ART : Il suffit comme dans la chanson de passer le pont (en l’occurrence le pont de La Feuillée) sur la Saône pour se retouver à Saint-Paul et se perdre dans la multitude d’objets d’artisanat (gros et détail) d’Afrique, Inde, Indonésie... au “Tropic’Art” importateur d’artisanat des tropiques depuis 1991. Statuettes pierre
“LITTLE CHINATOWN” Traversons le Rhône cette fois-ci par le pont de la Guillotière pour se retrouver illico en Asie dès la Place Raspail en bordure du “Chinatown lyonnais”. • CHA YI : tout pour le thé dans cette pâtisserie asiatique qui pratique la “cérémonie du Thé“ mais qui est aussi une “dégustation-vente” de thé et accessoires... Pour réussir vos “tea time” à la maison, grands crus de thés de Chine et autres thés vert au détail, gâteau de lune à la crème de lotus ou aux 5 noix, gingembre confit... mais aussi petits cadeaux d’artisanat chinois. Si vous prenez le temps d’apprécier la sereine simplicité du lieu vous pourrez même surprendre le patron s’excercer à la calligraphie chinoise derrière son comptoir. 4, place Raspail - Lyon 7e. Tél. : 04 72 73 19 93. Dans la rue Pasteur et alentours, l’Asie a installé ses boutiques de vêtements, ses restaurants, ses épiceries, grandes surfaces... • CHINA EXPRESS SUPERMARKET : vend des spécialités asiatiques, chinoises, coréennes, japonaises... fruits et légumes rayon traiteur, boissons exotiques, petite vaisselle... 4, rue Pasteur - Lyon 7e. Tél : 04 72 72 98 24. • SUPERMARCHÉ ASIE : si vous devez réaliser un repas asiatique, ce magasin est certainement un des mieux achalandés du quartier. Les rayons regorgent de tout ce que produit l’Asie : épices, fruits exotiques frais, légumes frais, poissons exotiques (surgelés), sauces, condiments, nouilles chinoises, boissons du monde (sodas rares) etc. 12, rue Passet - Lyon 7e. Tél. : 04 78 58 92 65. 27
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Vêtements indiens au “Sari Palace” - (Ph. : DR).
parcours
• ASIAM : indispensable importateur et diffuseur de films et musiques asiatiques en vidéos, DVD, CD... 10, rue Basset - Lyon 7e. • GALERIE MEI : expos - actuellement “Promenade dans l’ancien village chinois” , des aquarelles sur papier de Mei Li jun - cours de peinture et calligraphie chinoises, cours de langue, matériel de peinture... Une façon ludique et artistique d’apréhender l’Asie. 9, Place Raspail - 7e. Tél. : 06 08 90 04 32. • EPICERIE KIMCHI : pour trouver des produits made in Japan, on peut se rendre non loin de là à l’épicerie Kimchi. Dans cette minuscule boutique, on trouve des nouilles japonaises, au sarrasin ou au thé vert, des conserves, des boissons, des surgelés et même de menus objets artisanaux. Une excellente adresse. 21, av. Félix Faure - Lyon 3e. Tél. / Fax : 04 78 62 75 30
QUARTIER DE “LA GUILLE”
Traversons la rue de Marseille pour accéder à “La Guille” où se concentrent les boutiques “africaines”. Nos frères africains ont la réputation d’aimer l’élégance et de soigner leur “look”. A dénombrer les coiffeurs et les marchands de cosmétiques du quartier, on comprend vite que cette réputation n’est pas usurpée. Pour les défrisage, tressage, postiche, perruques, extensions et rajouts, brésilienne, produits capilaires et de beauté, maquillage... direction La Grande Rue de La Guillotière où parmi les nombreuses propositions, on pourra s’adresser à “Unique” (au 16 - Tél. : 04 37 65 08 39), “Afro Look” (au 26 - Tél. : 04 72 72 08 44), “Lyon Afro28
Cosmétiques” (au 4 - Tél. : 04 37 28 98 28). Côté mode et confection, on dénichera des pièces de tissus africains décorés de motifs souvent très originaux et très colorés chez “Bibi Textile” (au 20 -Tél : 04 37 28 02 37.). Toujours dans la même Grande rue (au 42 - Tél. : 04 78 72 86 16), l’impeccable et accueillante petite boutique “Fruits & Légumes” regorge d’excellents produits exotiques (avocats du Chili, ananas de Côte d’Ivoire et du Costa Rica, mangues etc.). Dans la rue Sébastien Gryphe toute proche (au 5 - Tél. : 04 78 69 15 89), “Madras Bazar” est une véritable institution (ouverte aussi le dimanche)... On y vient de loin pour s’approvisionner en épices, chutneys, currys, innombrables aides culinaires, “poudre de crevettes fumées et séchées”, plusieurs sortes de farines de manioc, des herbes inconnues, céréales de toutes sortes, légumes, gombos, fruits (de belles noix de coco)... un rayon de surgelés très achalandé offre, par exemple, un choix très étendu de poissons exotiques. On y trouve des produits d’importation d’Afrique, d’Outremer, de la Réunion, de l’Ile Maurice mais qussi de Thaïlande, de Chine, du Pakistan de Ceylan et d’Inde, On peut d’ailleurs remarquer, à proximité, plusieurs boutiques de vêtements indiens tenues traditionnelles et de cérémonie (dont la plupart des modèles est fabriquée au Radjastan), bijoux, encens, babouches comme “Le Sari Palace” qui gère deux magasins dans ce même quartier (17, cours Gambetta et 55, rue de la Guillotière). Pour l’artisanat africain on peut s’adresser (dans un tout autre quartier, sur les pentes de la Croix-Rousse) à Kaf’Contine (65, Montée Grande Côte Lyon 1er - Tél. : 04 72 87 06 92), dans cette petite boutique associative on trouve bijoux, vêtements et objets d’art africain dans une ambiance conviviale...
AFRIQUE DU NORD MAGHREB Le quartier nord africain se situe dans un espace approximativement délimité par les rues Paul Bert, Villeroy et le Cours de la Liberté. Ces territoires ne sont évidemment pas exclusifs et il y a de nombreuses interpénétrations et mélanges : cohabitent sans problèmes avec
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parcours
Thé à la menthe - (Ph. : DR).
les boutiques “ethniques” des magasins et des restaurants “bien de chez nous” ! Le quartier est particulièrement animé pendant le week end : une foule affairée se presse sur la place du Pont et dans les magasins des rues avoisinantes, Moncey, Villeroy et Paul Bert. On y trouve des pâtisseries orientales, par exemple la pâtisserie El Gouhl (6, rue Paul Bert - 3e - Tél. : 04 78 60 45 50), des boucheries hallal, des restaurants, des bijouteries, des marchands de tissus et de vêtements orientaux, avec, en particulier toute une série de boutiques de robes de mariées à l’occidentale ou à l’orientale, des coiffeurs, des librairies et des disquaires diffusant les productions du Maghreb, des boutiques d’artisanat et de meubles (citons La Maison Orientale - 13, rue Villeroy - Lyon 3e -Tél. : 04 78 62 76 34 - qui propose des poufs et de très nombreux tapis). Mais le plus beau magasin du quartier, qui est sans doute la plus belle épicerie orientale de la ville, est sans conteste Bahadourian,(20, rue Villeroy - Lyon 3e - Tél. : 04 78 60 32 10) maison fondée en 1929, qui a même donné son nom à la Place voisine. Bahadourian, c’est le temple des produits d’orient, le carrefour des trésors de toute la Méditerrannée, le rendez-vous de tous les Lyonnais originaires ou amoureux de la Mare Nostrum. On y trouve absolument tout : des épices au détail, des fruits secs et confits, des légumes inhabituels (des lentilles corail aux gombos en boîte) et de multiples préparations, du caviar d’aubergines au tarama maison, du houmous aux tomates séchées, des dizaines
de variétés d’olives, une cinquantaine de fromages différents, des confitures de rose, de figue et de melon, des gâteaux (ah ! leurs baklavas !), et puis des vins et alcools de tous les pays du monde, de la grappa au brandy arménien, en provenance d’Italie, Espagne, Maroc, Tunisie, Chypre, Grèce, Arménie, Chili, Argentine et même des vins français réputés. On sait que Bahadourian a maintenant une annexe luxueuse aux Halles Paul Bocuse, splendide traiteur préparant toutes les cuisines du monde. Pendant toute la durée du ramadan, un marché se tient sur la “Place Bahadourian” on peut y acheter, entre autres, gâteaux, crêpes, beignets, sucreries…
ITALIE Il n’est pas toujours nécessaire d’aller très loin pour se dépayser le palais et nos voisins européens, surtout il est vrai ceux du sud, rivalisent avec nos talents gastronomiques. A commencer par les Italiens. Pour ce faire on ira à la Villa dei Cesari (36, rue Léon Blum - Villeurbanne - Tél. : 09 75 76 83 53, à proximité de la place Grandclément). L’enseigne note : “restaurant italien/épicerie fine”… La boutique ne paye pas de mine mais on y trouve d’excellents produits italiens, charcuteries, pâtes fraîches et sèches, vins et d’excellentes sauces pour accommoder la “pasta”. On peut y acheter, par exemple, de l’encre de seiche pour accommoder… les pâtes et le riz ou cuisiner les calamars. La maison fait aussi restaurant. Même principe chez le traiteur restaurant Pasta Luna à la Croix-Rousse (4, rue du Mail - Lyon 4e - Tél. : 04 78 39 56 19), où l’on déguste une cuisine raffinée et populaire à la fois… Pour acheter des produits italiens, on peut s’adresser au supermarché Cofi-Cash (2, av. Roger Salengro - Villeurbanne - Tél. : 04 72 43 97 09), à côté de la place Wilson. Dans un décor moderne et fonctionnel, on trouve toutes sortes de variétés de pâtes sèches et fraîches, d’innombrables sauces et vins de toute la péninsule (il faut goûter leur Lambrusco, un vin rouge pétillant délicieux quand il est “secco”), des fromages, des alcools typiques (de la grappa au limoncello) et toutes sortes d’antipasti à se damner... 29
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parcours ESPAGNE ET PORTUGAL
Détail façade “Plaza del Sol-Saveurs d’Espagne” - (Ph. : DR).
Nombreux sont les Ibériques à Lyon à fréquenter les épiceries de leur pays, comme par exemple les deux boutiques espagnoles Plaza del Sol (33, cours Emile Zola - Villeurbanne - Tél. : 04 78 93 95 04 et 41, rue Smith - Lyon 2e - Tél. : 04 72 41 89 93) à proximité du cours Charlemagne, derrière les voûtes de Perrache. Ces deux petites boutiques accueillantes proposent de la charcuterie (il faut goûter la sobresade, sorte de rillettes au piment qu’on tartine sur du pain à l’apéro ou même, si l’on en croit les gens du cru, au petit déj…), des fromages et de très nombreuses préparations de poissons et de fruits de mer en boîte pour les tapas, des légumes secs (dont de magnifiques haricots blancs géants), des douceurs (ah ! le touron !), des vins très variés et souvent fort intéressants (pour un soir de fête on peut goûter un Marques de Riscal, un Rioja très distingué…). A Villeurbanne, au pied des Gratte-ciel, un autre magasin, Don Miguel (137, cours Emile Zola -Tél. : 04 78 03 90 10) propose des spécialités espagnoles et portugaises. Là encore, les produits sont variés et appétissants, l’accueil agréable. Pour les produits portugais, l’idéal est de s’adresser au Supermercado Portugal, face à l’ex-marché gare (29, rue Casimir Perier - Lyon 2e). Dès l’entrée, on est saisi par une odeur de morue car, bien sûr, ce produit chéri des Lusitaniens est la raison d’être de la boutique.
On y trouve la morue sous toutes ses formes, en pièce entière ou en filets, fraîche ou surgelée, salée ou dessalée. Mais les autres rayons ne sont pas à négliger pour autant : tout plein de variétés de chorizos, des surgelés (encore de la morue, mais pas que), des vins de toutes les couleurs (en particulier le vinho verde qui peut être blanc ou rouge mais avec un caractère très particulier, faible teneur en alcool mais fort en fruit) et des portos du plus simple au plus vénérable…
A L’EST A quelques mètres de l’église Saint Nicolas à Villeurbanne (rue Ste-Geneviève et angle Petite rue de La Viabert - Lyon 6e) une épicerie poursuit l’illusion slave avec sa façade couverte de caractères cyrilliques ! Dans un coin, on peut lire Magasin Russe. Dans cette petite boutique, on trouve des conserves de légumes au nom évocateur : caviar d’aubergines ou de courgettes, ragoût de légumes gourmands piquants, poivrons doux à la bulgare… Plus loin, dans des bocaux, des préparations marinées au vinaigre : cornichons molossol, petits concombres au vinaigre sucré qu’on consomme en salade et non comme condiment, choux en lamelles, très petits pâtissons (dits aussi artichauts de Jérusalem)… Ou bien encore des poissons sous toutes les formes : en boîte ou surgelés, en pâte ou boulettes, des sprats à l’huile (petits poissons fumés de la Baltique), stockfisch, saumon et brème fumé… Des soupes (de sarrasin, de betteraves, aux concombres salés)… Et, bien sûr, de la vodka , ou plutôt des vodkas , la “petite eau” (diminutif de voda, l’eau) se déclinant sous de nombreuses formes (nature, à l’herbe de bison, au piment…) et d’origines diverses (Russie, Ukraine…), des vins de Crimée et du champagne (français, évidemment, mais baptisé Tsarine !!). On trouve à peu près les mêmes produits à Lyon, Aux délices de la Caspienne (49, av. Félix Faure - Lyon 3e -Tél. : 04 78 62 73 86) où une équipe jeune et sympathique vous accueille avec gentillesse et efficacité. Une autre épicerie russe à signaler : Troika (112, rue Moncey Lyon 3e - Tél. : 04 78 71 07 42). Parcours réalisé avec le concours de Trina Mounier, Jean-François Martinon et J.A.F.
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Exe?. Pizza Latino:Exé. Pizza Latino
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Véranda chauffée Pizzas et plats à emporter Ouvert 7 jours sur 7 de 9 h jusqu’à 1 h du matin
243, rue Marcel Mérieux - Lyon 7e Tél. :
04 78 72 62 97
Casino Pharaon 1926:1
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