Une LP mars_Mise en page 1 26/03/12 13:59 Page1
Guide des Musées
www.lyonpoche.com
€
Dans ce numéro
AGENDA DES SORTIES
* Prix d’un appel local.
1€
N° 2057 - Journal mensuel - Du 28/03 au 24/04/2012
1
n° Azur 0 810 811 494* • www.mtrl.fr
PPcofely_1 26/03/12 14:01 Page1
maquettes-SOMMAIRE 2058_1 26/03/12 15:09 Page1
Sommaire Guide des Musées et des Expos
Editos… 4
Lyon… 8
La rue... 6
Villeurbanne… 30
Lyon... 8
Loire… 30
Rhône… 27
Isère… 31
Restos de musées… 56
LYON POCHE est édité par la SARL EOLYS MEDIA - 8 Rue de la Grange - Lyon 9e. Directeur de la publication : Jean-Louis Ménard - jlm@lyonpoche.com. Mise en page, rédaction et régie publicitaire : Studio Presse : 04 72 80 90 05 - studio-presse@wanadoo.fr. Impression : Data Imprim. N° de commission paritaire en cours. Prochaine parution mercredi 25 avril. Dépot légal : 2e trimestre 2012. Informations et photos non contractuels.
3
Edito page 4_1 26/03/12 14:06 Page1
Marionnettes du Musée Gadagne - © DR.
“Le Penseur” de Rodin au Musée des Beaux-Arts de Lyon - © DR.
Edito
TANT DE MUSÉES, TEMPS DE MUSÉES ! Avant de commencer, j’aimerais m’excuser pour cet édito. Parce que si vous le lisez, c’est que votre intérêt a été piqué par ce guide. Et si votre intérêt a été piqué par ce guide, c’est que vous êtes l’un d’entre eux. Ceux qui aiment les musées. Ceux qui rêvent de dédier leur amour à un meuble Louis XVI, à un métier Jacquard d’origine ou à un Georges de La Tour. Que les choses soient bien claires. Je déteste les musées. Je hais leurs pièces sombres, froides et uniformes. J’abhorre leur personnel au visage blanc et défraîchi, qui surveillent d’un œil vitreux les touristes en extase et qui semble s’ennuyer au moins autant que moi. D’autant que mes tentatives vaines pour échapper à leur surveillance et reposer quelques minutes mes jambes lasses sur les meubles Renaissance ne sont couronnées que par une terrible vision… eux, tranquillement assis au coin de chaque pièce. Surtout, j’exècre tout ce qu’il y a dedans : bicyclettes rococo, papier toilette d’époque imprimé de colchiques jaune et rose, canapés croco mode Henri II et autres dépôts de rouille typiques des batteuses à œuf de 1922… enfin, tout ce pour quoi on va au musée, quoi ! Mais on nous a dit de faire ce guide… Alors, en 4
partie parce qu’on ne discute pas les ordres du chef et en partie parce que le printemps arrive et que cela promettait des excursions en dehors du bureau, j’ai commencé à m’y intéresser… Pour résumer, il y a dans la région plus d’une cinquantaine de musées, des plus célèbres (celui des tissus, des beaux arts avec son impressionnante collection d’impressionnistes ou encore le futur musée des Confluences, dont l’architecture futuriste, toute de verre et d’air, fait rêver plus d’un lyonnais) aux plus insignifiants (je ne ferai évidemment pas l’offense aux musées concernés de les citer dans cette parenthèse), du sujet le plus basique (idem) au plus original (citons au hasard les miniatures et décors de cinéma, le musée urbain Tony Garnier ou encore le musée Gadagne et sa superbe collection de marionnettes). Faisons donc contre mauvaise fortune bon cœur... Il y a finalement plein d’endroits merveilleux à visiter, comme ce musée-ci (et sa dégustation d’alcools), ou celui-ci (et ses brunch servis sur les toits) ou encore celui-là (et ses visites animées, ses ateliers et ses spectacles)... À croire qu’en y réfléchissant bien, les musées ne sont peut-être pas ces lieux froids et vides que je redoutais tant. Il ne tient plus qu’à vous de vous en assurer par vous-même ! Suivez le guide ! P. I.
Carré de soie-square-scarf-Brochier-Soieries au Musée des Tissus - © DR.
? - intro_1 26/03/12 14:08 Page1
Maquette - © Armin Hess & Coop Himmelb(l)au.
Edito
ON NE SORT JAMAIS INDEMNE DE CES VISITES… Saviez-vous que 3 des plus grands Musées du Monde sont français ! Même si Lyon n'est pas New-York ou Paris - on n'y fait pas encore la queue devant le Musée d'art Contemporain de la Cité Internationale et on n'y croise pas Rauschenberg ou Yves Brayer - Lyon (et sa Région) sont drôlement riches en matière de Musées et d'expos (106 “Musées de France” en Rhône-Alpes, une appellation qui vaut label ). Ce sont très souvent les Collectivités locales qui favorisent la vie de ces multiples sites, les entretiennent et facilitent ainsi l'accès à notre patrimoine culturel. En appliquant le désormais principe bien huilé, d’André Malraux : rendre accessible au plus grand nombre des œuvres souvent capitales et leur assurer la plus vaste audience possible. En 2011, jamais la chasse aux expos n'avait aussi bien marché ! Une vraie folie. A Lyon, Paris et partout en France on ne compte plus les accros, 27 millions de visiteurs ont envahi les 35 plus grands Musées de France (et on en recense plus de 1 200 !). La politique tarifaire généreuse y est souvent pour beaucoup : carte M’RA de la Région, gratuité parfois pour les moins de 26 ans ou Lyon City Card pour les touristes.
de France”). Le code du Patrimoine renchérit : “est considéré comme Musée au sens du présent code, toute collection permanente composée de biens dont la conservation et la présentation revêtent un intérêt public et organisé en vue de la connaissance, de l’éducation et du plaisir public”. Mais l'art contemporain a bousculé cette vue institutionnelle du Musée en investissant avec prédilection des matériaux pauvres, la production en série, la virtualité, le périssable et en générant maintenant une valorisation marchande. D’où de nouveaux lieux souvent “à l'air libre” pour des œuvres hors format ou des expos qui veulent “faire entendre le bruit du monde” ! On ne sort jamais indemne de ces visites... Last but non least, saluons le Musée des Beaux Arts dont la collection d'impressionnistes est la 2e de France, découvrons sans retenue le geste architectural du futur Musée des Confluences qui pousse à la pointe de la Presqu'île et étonnonsnous de ce flamboyant Musée de l'Organe au désordre organisé dans une invraisemblable “Demeure du Chaos” ! Dont la dernière réalisation est un mur peint dévolu à Malraux. Tiens tiens !! Melvil Tertrais
Eclatement des genres C'est quoi finalement un Musée ? Un site où les objets, au sens large du mot, sont rassemblés parce qu'ils sont représentatifs d'une histoire, d'une esthétique, d’une démarche. Si le Musée conserve c'est pour chacun et pour tous (une loi votée en 2002 a même créé l'appelation “Musées 5
La rue, musée_1 26/03/12 14:09 Page1
“Knar” - © DR.
Rue Lemot, près des escaliers Pouteau - © DR.
Musées La rue
LA RUE, MUSÉE UNIVERSEL
Le street art officiel…
La rue est en fait le musée de la libre expression... Espace d’expression, de partage, de contestation, la temporairement du moins, car régulièrement, la rue est peut-être l’espace le plus adapté à l’art dans municipalité efface toute trace de cet art spontané. ce qu’il a de moins élitiste : gratuit, souvent illégal, C’est cet aspect éphémère qui donne à ce moyen il permet à tous de se réapproprier l’espace public d’expression toute sa beauté et son authenticité. et de lui donner vie. L’art de rue est partout, tag, La rue est sans cesse tiraillée entre ces street invagraffiti ou dessin. Il suffit souvent de lever les yeux ders, hérauts du peuple et les pouvoirs publics. De pour l’apercevoir. L’exemple le plus célèbre est le plus en plus habillée légalement, elle devient musée fameux Knar, ce petit oiseau coloré et déjanté au sens plus traditionnel du terme. Ainsi, Knar s’est qu’on voit partout dans Lyon et sur les autoroutes aujourd’hui assagi et la mairie l’embauche désoret les voies ferrées qui y mènent. Son peintre est mais pour décorer certains espaces, par exemple le désormais célèbre et Knar est devenu symbolique skate park le long des quais du Rhône. Les façades du street art et de l’identité lyonnaise. de certains immeubles sont peintes par des artistes Mais Knar n’est pas seul, un peu partout, dans les “conventionnés“, quant au street rues de Lyon, on peut voir des œuvres, plus ou art, il investit de plus en plus les ! moins complexes, plus E ID U G LE ) AS s milieux mondains et le marché pa ou moins complètes, (NE) SUIVEZ (P t es n’ e ru n ! L’art de de l’art. La municipalité et les toujours surprenantes. • Changez de perceptio en mairies d’arrondissement lanDessins, silhouettes, que du vandalisme. te tê la e, ru z avec la cent de leur côté des projets couleurs, peintures, tags, • Errez, papillonnez, flirte nt. na re rp su et u év pr variés pour habiller la rue. Par ffi collages, textes, le street l’air. L’art est partout, im “o in ba ur z par l’art art a toujours une connota- • Réticents ? Commence ier l’origine rebelle exemple, le grand Lyon a bl ou chargé l’artiste Jérôme Sans tion contestataire, ne serait- ciel“. Mais sans jamais d’orner les quais de Saône ce que par la vision d’un du vrai street art ! d’une dizaine d’œuvres. Le projet, qui sera fini en art populaire et anti confor2014, a été confié à l’un des grands noms de l’art miste qu’il propose. Les tags, c’est la voix actuel pour un budget de près d’un million d’euros. indomptée et fougueuse du passant qu’on ne On est bien loin de l’expression populaire originelle. remarque pas, du vendeur d’en bas, qu’on voit tous À la Duchère, ce sont les habitants qui se sont les jours mais dont on ne sait rien, du jeune qui réapproprié leur quartier au travers de l’art de rue. écoute sa musique sans regarder autour de lui. Quant à la biennale des Lions, elle reviendra cet Certains quartiers de la ville sont les toiles priviléété décorer l’espace public lyonnais, cette fois en giées de ces peintres de la société. La Croix Rousse, partenariat avec Alger, pour célébrer le cinquanteen particulier. Les tags multicolores de l’escalier de naire de la fin de la guerre d’Algérie. Mais même la montée Pouteau, sur les pentes de la Croixlégalisé, le street art sera toujours le plus beau des Rousse, sont un parfait exemple de cette jungle musées, celui de la vie artistique urbaine. Les quartiers de la Guille ou P. I. du Vieux Lyon recèlent eux aussi des trésors. 6
07 - index musées_1 26/03/12 15:13 Page1
Index ÏRHONEÏ
■ ROCHETAILLÉE-SUR-SAONE Musée Henri Malartre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 27
Musée Théâtre de Guignol . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 32
■ SAINT-ROMAIN-EN-GAL Musée Gallo-Romain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 31
■ BRINDAS
■ LYON M.A.P.R.A. (Lyon 1er) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 9 Musée des Beaux-Arts de Lyon (Lyon 1er) . . . . . . .p. 8 Archives Municipales (Lyon 2e) . . . . . . . . . . . . . .p. 12 Fondation Bullukian (Lyon 2e) . . . . . . . . . . . . . . . .p. 13
■ SAINT-ROMAIN-EN-MONT-D’OR La Demeure du Chaos (Musée l’Organe) . . . . . .p. 28 ■ VILLEFRANCHE-SUR-SAONE Musée Municipal Paul Dini . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 29
Goethe Institut (Lyon 2e) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 9 Musée des Confluences (Lyon 2e) . . . . . . . . . . . . .p. 10 e
Musée de l’Imprimerie (Lyon 2 ) . . . . . . . . . . . . .p. 12 Musée des Tissus et des Arts Décoratifs (Lyon 2e) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.15 “Le Plateau” Hôtel de la Région (Lyon 2e) . . . . . .p. 14 Musée des Moulages (Lyon 3e) . . . . . . . . . . . . . . .p. 16 Musée du Tissage : Maison des Canuts (Lyon 4e) . . .p. 17 Musée Soierie Vivante : atelier de passementerie (Lyon 4e) . . . . . . . . . . .p. 17 Gadagne Musées (Lyon 5e) . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 19 e
Musée d’Art Religieux (Lyon 5 ) . . . . . . . . . . . . . .p. 18 Le Musée des Décors de Cinéma (Lyon 5e) . . . . .p. 20
■ VILLEURBANNE Institut d’Art Contemporain . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 30 ÏISEREÏ ■ BOURGOIN-JALLIEU Musée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 29 ■ VIENNE Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie . . . . . . .p. 31 ÏLOIREÏ ■ SAINT-ETIENNE Musée d’Art et d’Industrie . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 30
Le Musée des Miniatures (Lyon 5e) . . . . . . . . . . .p. 21 Musée Gallo-Romain de Fourvière (Lyon 5e) . . .p. 22 Petit Musée Fantastique de Guignol (Lyon 5e) .p. 18 La Renaissance des Automates (Lyon 5e) . . . . . .p. 23 Le Musée d’Art Contemporain de Lyon (Lyon 6e) . . .p. 24 Musée Africain (Lyon 7e) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 16 La Ferme du Vinatier (Lyon 8e) . . . . . . . . . . . . . . .p. 25 Institut Lumière (Lyon 8e) . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 26 Musée Testut Latarjet (Lyon 8e) . . . . . . . . . . . . . .p. 25 Musée Urbain Tony Garnier (Lyon 8e) . . . . . . . . .p. 26 Musée des Sapeurs-Pompiers (Lyon 9e) . . . . . . . .p. 21
DRÔLES D’OISEAUX POUR UNE EXPO PHOTO A partir de ce printemps, dans le cadre de l’année du perroquet au Parc des Oiseaux (Villard-lesDombes), une expo photo “Perro’scope” sera en place dans la Nurserie : des images colorées et inattendues qui nous font redécouvrir toute la diversité de cette espèce. Dans la Cité des perroquets, l’expo “Encyclo’perroquets” permettra de tout savoir sur les perroquets et leur protection. À découvrir en même temps que ce superbe parc aviaire. Rens. : 04 74 98 05 54. (publi-info)
-> Consultez “Restaurants de musées” p. 56
7
?? - MBA_1 26/03/12 14:15 Page1
Musées Lyon 1 Vue sur le jardin du musée des Beaux-Arts de Lyon - © Photo Alain Basset.
Collection de sculptures du musée des Beaux-Arts de Lyon - © Photo Muriel Chaulet.
er
MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE LYON
Lyon posséde la deuxième collection d'art moderne de France ! Avec des œuvres de Renoir, Degas, Bonnard, Bacon et Léger mais aussi de Masson C’est l’un des plus beaux Musées de France ! (Niobi), Atlan (Berenice), Max Ernst (Dubuffet) et Comme souvent la visite présente un double intéNicolas de Stael (la Cathédrale). rêt : le site et ses collections, “le contenant” et “le Le Musée des Beaux Arts de Lyon est l'un des points contenu” : on lit un bout d'histoire de Lyon dans ce d'attraction majeurs du Patrimoine lyonnais. La Palais Saint-Pierre, du nom des Dames de Saintqualité et la diversité des collections abritées par Pierre, des nonnes nobles qui ont fait d'un couvent le Musée en font l'un des plus importants musées du IVe siècle, un véritable Palais à l'italienne édifié européens et en tous cas le premier musée français dès 1 659 par l'architecte avignonnais, Paul de hors Paris . On y découvrira une forte présence Royer de la Valfreniere. Après la Révolution qui de l'école lyonnaise de peinture du XIXe siècle (de chasse les occupantes religieuses, les bâtiments deGrobon à Puvis de Chavannes). viennent la propriété de la ville ! ns Jusqu’au 4 juin, découvrez égaleiso ra es nn bo et abritent un dépôt de linge, jardin, ment “Les années expressives” • Découvrir le cloître, le un Tribunal de Commerce, une ée. mus environnement du de Jean Martin, peintre engagé sion pres e école des Beaux-arts, la Bourse, • La 2 collection d’im de l’entre-deux guerres, autodiune bibliothèque ! nistes de France. nt où il fait bon s’ins- dacte, un employé de bureau aura rest Un • En 2012, le cloître est devenu un inspiré par le monde qui l’entaller et se sustenter. jardin très calme à deux pas de toure. Un rendu triste et inquiet, la bruyante Place des Terreaux ! un peu comme Modigliani. “Les aveugles 1937” “Les Terrasses Saint Pierre” - un café-restaurant représentent particulièrement son art figuratif surplombe le jardin et ses sculptures (dans le cloître engagé. des statues de Bourdelle, Duret et Rodin font partie Melville Tertrais du Musée...). Les collections du Musée écrivent elles, une séquence de l'art ; réparties en 5 déparFICHE PRATIQUE tements (peinture - sculpture - antiquité - objets • Lieu : Place des Terreaux - Lyon 2e - 04 72 10 17 40. d'art - médailles), elles occupent 7 000 m2 dans • Site : www.mba-lyon.fr 70 salles. A côté des expos permanentes, des • Horaires d’ouverture : tlj. (sf ma. et jours fé“thématiques” enrichissent les Collections. riés) de 10 h à 18 h, ve. de 10 h 30 à 18 h. Ainsi jusqu'au 2 juillet, une remarquable expo inti• Tarifs : 7-9-12 € (enfant : 4-6-7 €). tulée “Un jour, j’achèterai une momie”... d’'Emile • Animations enfants : Oui. Guimet flamboyant découvreur d'Orient et lyon• Durée de la visite : au moins 2 h. nais de surcroît ; il découvrit et acquit pendant près • Accès : Métro Terreaux. de 50 ans, stèles, statues, sarcophages, figures funé• Restauration : Oui. raires et amulettes. Mais c’est la fameuse donation • A proximité : l’entrée du parking et son expo de Jacqueline Delubac, en 1997, qui permet d'afd’objets trouvés lors des fouilles des travaux. firmer aujourd'hui que le Musée des Beaux-arts de
3
8
mapra_1 26/03/12 14:16 Page1
Musées
© DR.
Visuel expo “Le monde, un cabaret” - © DR.
1er - 2e
M.A.P.R.A.
GOETHE INSTITUT
Située à deux pas du Musée des Beaux Arts, la MAPRA (Maison des Arts Plastiques Rhône-Alpes), est un centre d’exposition d’art contemporain. Depuis 29 ans, elle permet à des artistes peu connus d’exposer leurs oeuvres et défend leur condition, notamment en sensibilisant le public et les élus aux difficultés qu’ils rencontrent. Les artistes doivent adhérer à la MAPRA, ils peuvent alors non seulement y exposer mais aussi gérer l’association (présidée par le scupteur Lovato). Ce principe s’inscrit dans l’idée -récurrente dans l’Art Contemporain- d’un art ouvert à tous mais dans lequel l’artiste s’impliquerait personnellement. Sur ses deux étages, cette “Maison” organise des doubles expositions (environ une par mois) et propose conférences, rencontres et échanges.Elle accueille aussi des expositions venant d’autres lieux culturels lyonnais. Cet été : - Installation de Florence Bruyas et peinture/dessin de Florian Bruno. Jusqu’au 14 avril. - Sérigraphie/photomontage d’Éléonore Fayein et peinture d’Anaïs Morain, du 26 avril au 12 mai. - Peinture numérique de Geoffroy Monde et peinture/vidéo de Magda Gebhardt, du 7 au 23 juin. - Peinture d’Antoine Desnoyers et sculpture/dessin de Sarah Battaglia, du 5 au 21 juillet
Il existe sept “Goethe Institut“ en France, Lyon a la chance d’en avoir un. En réalité, ce lieu n’est ni un musée, ni une salle d’exposition à proprement parler. Il s’agit plutôt d’une maison de la culture allemande, qui soutient de nombreux projets culturels et artistiques franco-allemands à l’échelle locale et offre en particulier des cours de langue. L’Institut s’associe parfois à des évènements importants de la vie culturelle lyonnaise. Il organise des conférences et des projections, ainsi que concerts et expositions permettant à des artistes allemands de se présenter à Lyon : musiciens, peintres, troupes de théâtre ou de danse… Cet été : • “Le monde, un cabaret“, retour sur les débuts du cabaret en Allemagne, de 1901 à 1916. Jusqu’au 13 avril. • Double exposition “Bunkers de guerre, lumières surréalistes“, photos d’Erasmus Schröter, et “La douce Brutalité de la simultanéité“, expo de Mariana Vassileva, du 4 au 24 mai. • Grande exposition interactive sur “les contes de Grimm”. Du 6 au 29 juin. • Exposition de planches de Reinhard Kleist pour sa BD “Castro”. En juin (dates à préciser)
FICHE PRATIQUE
FICHE PRATIQUE
• Lieu : 7 & 9 rue Paul Chenavard, Lyon 1er. • Site : www.mapra-art.org • Téléphone : 04 78 29 53 13. • Horaires :Ouv.ma.et sa.14 h 30-18 h3 0 et du me.au ve. 10 h à 12 h 30 et 14 h 30-18 h 30. Fermé en août. • Tarifs : gratuit. • Durée de la visite : 1 h, selon exposition. • Accès : A Hôtel de Ville. • Restauration : Non.
• Lieu : 18 rue François Dauphin, Lyon 2e. • Site : www.goethe.de/lyon • Téléphone : 04 72 77 08 88 . • Horaires : Expositions du lu. au ve., 14 h-18 h 30 (Institut ouvert à partir de 11 h) • Tarifs : gratuit. • Durée de la visite : 1 h, selon exposition. • Accès : A et D Bellecour. • Restauration : Non. 9
?? - Musée des confluences_1 26/03/12 14:17 Page1
Musées Lyon 2
Maquette - © Armin Hess & Coop Himmelb(l)au.
e
Une prestigieuse proue de la Presqu'île, érigée tel un phare contemporain du nouveau “quartier de la Confluence”. Un spot que l'ingénieur Perrache “Ce n’est plus une arlésienne, le bâtiment monte, n’aurait pas pu imaginer même dans ses rêves les devrait pousser en 2012, il faudra ensuite 8 à 9 mois plus fous de bâtisseur ! Le Musée abritera de riches pour installer la muséographie, ce qui amène à une collections dont le thème fédérateur sera le triptyque : ouverture à février 2014”, déclarait récemment “D’où venons nous - Qui sommes nous ? - Que faiJean-Jacques Pignard, Vice-Président du Conseil sons nous ?” Des questionnements qui guideront général, en charge de la Culture (c’est le Conseil les thèmes des futures expos, une réflexion sur nos général du Rhône qui pilote ce Musée et gère son technologies et un retour financement). Réfléchissons ! sur “nos acquis”. Un nouns iso ra es nn bo classique et frenchy ! avec atique de Lyon, veau souffle dans l'univers • Le futur bâtiment emblém le tel un phare du un schéma de pensée à la pointe de la Presqu'î compassé de nos musées. fluence dialectique. nouveau quartier de la Con son Antithèse plus pessimiste ; de alité plur la et • Pour sa modernité Thèse optimiste. Au-delà de on l'argumente avec de e! roch app l'abstraction de ce projet, on des nouveaux multiples et sévères rappels • Pour son Muséolab, labo est fasciné par un chantier b). usages au Musée (livingla à la réalité : un chantier inclairement identifiable, à terminable, dont on parle depuis 1999, un projet l’entrée Sud de Lyon, avec ses 3 grues jaunes et ses pharaonique imaginé par le cabinet d’architectes containers bleus, sorte de palissade protégeant les Coop Himmelb(l)au, tellement compliqué que la 1re travaux ! D’où émerge l'ossature métallique d’un entreprise générale de bâtiment qui avait débuté édifice, véritable événement architectural qui va les travaux, jette l'éponge ce qui entraîne un arrêt laisser place à un audacieux scarabée de béton dont des travaux pendant 1 an et demi et... une indemla structure reflétera couleurs et lumières. nisation. Pire un budget qui enfle de ses 60 millions Un nuage qui va flotter au-dessus du Jardin du initiaux à 175 millions budgétés aujourd'hui au Confluent, à 8 mètres de hauteur ! Rêvons un peu : grand dam de Michel Mercier, le boss du départeon va avoir à Lyon (ou plutôt dans le 6-9 ! puisque ment et Garde… des sous du Conseil Général ! Un c’est le département qui en est le maître d'œuvre). OVNI coûteux, “un Machin” qui heurte la légenUn Musée œuvre d'art en soi, tel le Guggenheim de daire (mais très chiante) discrétion lyonnaise, et acBilbao, Pompidou Metz ou le quai Branly à Paris. cessoirement un risque de dérapage incontrôlé de
MUSÉE DES CONFLUENCES : UN PROJET MAJEUR
3
-> Les 22 000 m2 du bâtiment seront consacrés, entre autres, à 3 expositions permanentes, 4 expositions temporaires, 4 espaces découverte et 2 auditoriums. Le musée est ainsi conçu pour recevoir tous les publics, avec l’objectif d’accueillir 500 000 visiteurs par an. 10
?? - Musée des confluences_1 26/03/12 14:17 Page2
Musées
© Armin Hess & Coop Himmelb(l)au.
Maquette - © Armin Hess & Coop Himmelb(l)au.
Lyon 2e
nos finances publiques d'autant qu'il faudra acquérir de multiples œuvres pour remplir un Musée qui ne pourra se contenter des collections limitées de l'ex-Musée Guimet ! Synthèse positive . On est fier d'avoir enfin un bâtiment emblématique et identifiant de notre grande agglo ! Avec un peu d'imagination, on pense à l’Opéra de Sydney. Qui plus est, notre grand Musée sera finalement opérationnel avant le Stade des Lumières (autre emblème prévu à l'est de l'agglo, à Decines) et va éclipser ses difficultés. Autre satisfaction : son positionnement natureobjets-symboles est celui d’un Musée moderne de “Sciences et sociétés” dont la fonction ira bien audelà de la conservation. Avec l’utilisation des technologies, le Musée des Confluences offrira à ses visiteurs sur 200 m2, un Muséolab ; ce laboratoire des nouveaux usages au musée (livinglab) exploitera les possibles des tables multitouch, des espaces immersifs, l’internet des objets, les tablettes tactiles ou encore les objets augmentés... Positivons également “les racines” du Musée des Confluences : on sousestime la richesse des immenses collections de l'ancien Musée Guimet et le Québecois Conservateur Michel Coté, reparti au Québec en 2010, n’aura pas à gérer et maîtriser les acquisitions complémentaires qui s'imposeront. Suivons les expos “hors-les-Murs” (avant même que ceux du Musée soient construits) pour nous rassurer. On a d'ailleurs déjà eu une brillante préfiguration de ce que les visiteurs Sculpture Ikenga (Bois - Nigéria) - © Département du Rhône - ph. : P. Ageneau.
pourront découvrir : un squelette de dinosaure en pièces détachées, une météorite tombée du ciel en 1998, un robot-Marie SEB avec ustensiles dans sa boite d'origine ou des coloris multicolores ! Enfin on a noté avec satisfaction, que le département optera pour des économies d'échelle et mutualisera la Direction des Musées départementaux (Musée des Confluences - Musée archéologique de Fourvière Musée archéologique de Saint-Romain-en-Gal), sous la direction d'Hélène Laffont-Couturier. Pour vous forger votre propre opinion, visitez l'espace d'information prévu pendant la durée du chantier, au 86 quai Perrache toutes les facettes du projet sont révélées ! Melville Tertrais ,
ESPACE D’INFORMATION Sur deux étages, l’espace présente le projet scientifique et culturel du musée et son architecture. Les visiteurs sont invités à découvrir les futures expos, à entrer dans ses murs grâce à une visite virtuelle, et à suivre, depuis la terrasse en surplomb, l’évolution d’un chantier de grande ampleur. En visite autonome ou à travers les activités proposées (visites, rencontres avec un médiateur culturel), toutes les facettes du projet sont révélées ! Pour tout connaître des collections, des expositions et de l’architecture, l’espace d’information présente aussi les publications du Musée des Confluences. 86, quai Perrache - Lyon 2e. Rens. : 04 78 37 30 00. Ouv. du mardi au samedi de 13h à 18h et le dimanche de 10h à 12h et 13h à 18h. 11
Imprimerie et archives_1 26/03/12 14:19 Page1
Musées Lyon 2
Les Archives Municipales - © DR.
Au Musée de l’Imprimerie - © DR.
e
MUSÉE DE L’IMPRIMERIE
ARCHIVES MUNICIPALES
Dans un bâtiment renaissance situé tout près du fameux quartier des mercières et de ses nombreux restaurants, 2 200 m2 d’exposition permanente nous permettent d’admirer la riche histoire de l’imprimerie. On peut y assister aux balbutiements de l’imprimerie, en Europe et en Extrême-Orient à l’émergence de la presse à bras de Gutenberg, de l’imprimerie typographique au Lumitype et y admirer les grands noms du métier. L’exposition s’étend jusqu’aux années d’après-guerre, juste avant que l’invention du numérique ne bouleverse une profession qui pensait avoir encore de beaux jours devant elle…
Ici, pas de collection permanente, mais des fonds d’archives et une série d’expositions temporaires qui se succèdent tout au long de l’année Deux expos se sont terminées fin février. Heureusement, de nouvelles sont à attendre cet été : • “Le 7ème fête ses cent ans”, petit retour sur l’histoire d’un arrondissement. Jusqu’au 21 avril • “En toutes lettres… Correspondances privées. Lyon 1760-1815” à partir du 4 avril • Récits d’engagement, 1954-1962, des avocats lyonnais auprès d’Algériens en guerre. Du 10 mai au 27 juillet. • Au programme aussi, trois expositions virtuelles : Empreinte d’Edmond Locard, sur l’inventeur des empreintes digitales ; 1562, Lyon capitale protestante, et 1806, naissance à Lyon des prud’hommes. À l’ère du numérique, il y a de quoi se cultiver depuis son canapé ! (à retrouver sur www.archives-lyon.fr) Le petit plus • La Confluence, qui est à deux pas. Une occasion d’aller se promener dans ce quartier beau comme un sou neuf qui - à n’en pas douter - sera sous peu l’un des cœurs de l’agglomération lyonnaise. Et en attendant, quoi de mieux qu’une balade au soleil pour profiter de l’été ?.
Cet été… • “Quand les livres s’amusent, magie et surprise des livres animés d’hier et d’aujourd’hui”. Mais d’abord, un livre animé, c’est quoi ? Songez à ces livres en 3D, à toucher, découper, colorier… bref, à tous ces supports papiers qui abandonnent la “platitude“ de la page pour entrer en interaction avec le lecteur… Ils existent en fait depuis le XIVe siècle. Jusqu’au 24 juin. • “Géographie parallèle, Marc Jurt - Michel Butor“, une rétrospective sur Marc Jurt, dessinateur, graveur et peintre, et sur les œuvres qu’il a élaboré en collaboration avec l’écrivain Michel Butor. Du 13 juillet au 23 septembre 2012.
FICHE PRATIQUE • Lieu : 13, rue de la Poulaillerie - Lyon 2e. • Site : www.imprimerie.lyon.fr/imprimerie • Téléphone : 04 78 37 65 98. • Horaires : du me.au di., 9 h 30-12 h ; 14 h-18 h. • Tarifs : normal : 5€, réduit : 3€. • Durée de la visite : 1 h 30 . • Accès : Cordeliers, 9, 18, 25, 27, 58, 99, C3 • Restauration : Non. 12
FICHE PRATIQUE • Lieu : 1, place des Archives - Lyon 2e . • Site : www.archives-lyon.fr/archives/ • Téléphone : 04 78 28 62 04. • Horaires : :lundi, 11 h-17 h, du ma. au ve. 8 h 30-17 h. • Tarifs : gratuit. • Durée de la visite : selon exposition. • Accès : A Perrache. T 1 Suchet, Parking Perrache ou place des Archives. • Restauration : Non.
?? - Fondation bullukian_1 26/03/12 14:20 Page1
Carolin Jörg : “Gewôolle, 2011” - © DR.
Lyon 2e
LA FONDATION BULLUKIAN Une Fondation éponyme témoigne naturellement d’un parcours hors-normes ! Napoléon Bullukian meurt en 1984 sans descendance ! De son vivant il encourage, tel un mécène, des artistes tels Jean Fusaro, Jean Couty et René Chancrin. Créée il y a 25 ans, la Fondation Léa et Napoléon Bullukian est une Fondation Reconnue d’Utilité Publique depuis 2003, et “Abritante” depuis 2009. Elle poursuit trois objets essentiels : la Recherche en santé et plus particulièrement sur le cancer, la Culture et plus spécifiquement l’aide aux jeunes artistes et le soutien aux Oeuvres Sociales Arméniennes.
Musées
Au quotidien, la Fondation organise place Bellecour des expositions destinées à faire connaître et émerger de jeunes artistes. Elle est, depuis 2007, l'un des quatre lieux officiels de la Biennale d’art Contemporain de Lyon et organise un Prix national d’Aide à la Création Contemporaine dans le domaine des arts plastiques. Avec d’autres Fondations de Lyon et le département du Rhône, elle organise cinq fois par an les conférences de la Confluence des Savoirs, conférences gratuites qui associent un(e) scientifique et un(e) artiste sur un thème donné. Toutes les expositions, conférences, ou manifestations de la Fondation Bullukian sont en entrées libres et gratuites. Actuellement, Caroline Jörg, prof. d’enseignement aux Beaux Arts de Lyon, propose un travail sur les différentes formes du dessin. Le sculpteur Markus F. Strieder investit la cour d’honneur avec ses sculptures (3 avril - 19 mai).
FICHE PRATIQUE • Lieu : 26, place Bellecour - Lyon 2e - 04 72 00 24 77. • Site : www.bullukian.com • Horaires d’ouverture : du ma. au sa. de 12 h à 19 h. • Tarifs : Gratuit. • Durée de la visite : 1/2 h environ. • Accès : Métro Bellecour.
13
?? - Le plateau_1 26/03/12 14:21 Page1
Musées Lyon 2
Affiche de l’exposition Truphémus (détail).
e
Cette expo à la Région permet aussi de toucher un nouveau public, pas forcément familiarisé avec la peinture, et souvent rebuté par la démarche d'un Musée avec accès payant ! Notamment les plus jeunes qui ont perdu l’usage du porte-monnaie quand il s’agit de lire, de s’informer ou même d’aller au spectacle ! Une visite est prévue pour les enfants dans le cadre d’“un samedi en famille” programmé le 14 avril. Truphémus avait déjà illuminé le musée Paul Dini, en 2006 à Villefranche, et on n’est donc pas surpris de retrouver Sylvie Carlier - déjà directrice du Musée Caladois comme commissaire de l’expo ! Elle était la plus apte à scénariser l’histoire de Truphémus et organiser l’expo en 3 séquences : les paysages du Nord et leur brume diffuse, les Cafés de Lyon empreints de leur atmosphère vaporeuse et “les Cévennes”, 2e résidence du peintre. Jacques Truphémus ne renie pas sa filiation à Bonnard et Balthus, peintre de la Lumière, il illustre très bien la célèbre phrase de Paul Cézanne : “Lorsque la lumière est à son “LE PLATEAU” intensité, la forme est à sa plénitude”. Allez découvrir A L’HOTEL DE LA RÉGION cette expo, dans ce nouveau spot qu’est le siège de La Culture investit l’Espace public. Concerts, défilés, la Région, ancré dans ce médiatique eldorado qu’est expos viennent à la rencontre du public sur des “la Confluence”. territoires pas spécialement dédiés à peinture de Jacques Truphémus l’art ! Gratuitement… la plupart ns ! La raisovolu bonnes n’est pas dépaysée dans ce me erbe sup le rir du temps. • Découv ion. Plateau, posé au bout de la du nouvel hôtel de la Rég Les Collectivités locales particis. Presqu’île où “Des nuances de expositions sont gratuite Les • pent à cette nouvelle tendance, s un • La visite peut s’inscrire dan lumière qui glissent sur des veau bien dans l'air du temps, accueilparcours-découverte du nou objets”. nce. flue Con la lant des expos avec un large quartier de Du 3 mars au 23 juin. soutien promotionnel et des Ouv. de 10 h à 19 h. conditions d’accueil souvent très supérieures à celles des Galeries ou des Musées ! La Région Rhône-Alpes a rejoint récemment “La Confluence” et son nouveau FICHE PRATIQUE siège abrite au rez-de-chaussée, à l’entrée d'un • Lieu : Hôtel de la Région - 1, esplanade Frangigantesque Hall , “le Plateau”, 600 m2 d’espace çois Mitterrand - Lyon 2e - 04 26 73 40 00. pour des expos. Inauguré par une expo très réussie • Site : www.rhonealpes.fr/626-le-plateau“Les Enfants terribles”, lors de la Biennale d’Art truphemus.htm Contemporain, “le Plateau” revient à la peinture • Horaires d’ouverture : tlj. (sf di.) de 10 h à 19 h. lyonnaise avec une expo “Jacques Truphémus, les • Tarifs : gratuit. 3 Lumières 1951-2011”. Ce sont 120 toiles qui • Animations enfants : Oui. participent à un événement d’ampleur qui tient tout • Durée de la visite : 1 h environ. à la fois de l'hommage, de la rétrospective et du • Accès : Tram T1, arrêt hôtel de Région - Montrochet. témoignage... manifesté à l’égard de l’un des grands • Restauration : Non. peintres lyonnais du XXe siècle, un véritable artiste • A proximité : le nouveau quartier de la rhônalpin, né à Grenoble et travaillant toujours dans Confluence. son atelier à Lyon !
3
14
Musée des Tissus_1 26/03/12 14:22 Page1
Musées
Au Musée des Tissus - © DR.
Le Jardin du Musée - © DR.
Lyon 2e
MUSÉE DES TISSUS ET DES ARTS DECORATIFS
Du côté des arts décoratifs, des pièces recréent l’ameublement typique de certaines périodes, nous permettant de percevoir une atmosphère, plutôt que d’admirer des vitrines. Ces pièces, conservatoires d’une autre époque, nous font plonger dans le passé… Argenterie, objets quotidiens et porcelaines habitent également ce lieu. Ces deux musées sont complémentaires et extrêmement riches, parfois un peu trop, mais toujours à la hauteur de notre curiosité.
Dans une luxueuse villa datant du XVIIIe sont installés ces deux musées. Créés en 1890, ils sont aujourd’hui des lieux phares du panorama culturel et patrimonial lyonnais. Le premier a la plus grande collection de tissus au monde, de l’Égypte ancienne à l’époque contemporaine. Le second est le Cet été… deuxième musée des arts décoratifs en France. • Lurex®, trame et volupté : petite expo-dossier À l’entrée du musée, pas de panneaux d’interdicsur cette matière synthétique tion rébarbatifs. À la place, de couture inventée dans ! ns iso tissus, haute es ramus bonntiqu petits bouts de tissus abîmés les Etats-Unis des années 30. ée : e du • La bou illustrent les dégâts causés par Jusqu’au 22 avril. carrés de soie, magnets… erie, • La Fabrique des grands hommes lumière, âge et pollution. Voilà • Les ateliers (stylisme, brod es sair iver accessoires) et les ann une entrée en matière à la haudu 4 mai au 30 septembre. pour les enfants teur du musée qui nous attend. de la rue • Ruth Gurvich, retour sur la • Le quartier, à deux pas à salade création de cet artiste designer Une atmosphère de labyrinthe Victor Hugo et du resto se dégage parfois de ces pièces, argentin. A partir du 14 septembre. “Le jardin de Berthe“. assombries pour préserver la P. I. qualité des tissus rares et fragiles qui y sont exposés. FICHE PRATIQUE Au rez-de-chaussée, les tissus anciens se juxtapo• Lieu : 34 rue de la Charité, Lyon 2e. sent, voiles égyptiens à motif, tapis persans. À • Site : www.musee-des-tissus.com/ l’étage, toute une série de robes et de tissus nous • Téléphone : 04 78 38 42 00. font voyager dans le moyen-âge, la Renaissance et • Horaires d’ouverture : du ma. au di. de 10 hl’histoire plus récente de la soierie lyonnaise. Robes, 17 h 30, (arts décoratifs fermé 12 h-14 h). draps et rideaux nous font arriver à l’époque ac• Tarifs : normal : 10 €, réduit : 7,50 €, gratuit tuelle, illustrée par des robes des années 30 et une -12 ans. robe haute couture des années 2000. • Animations : Ateliers pour enfants et adultes. Quand on sait combien ce matériau s’use vite, c’est • Durée de la visite : 1 h 30-2 h pour un musée, presque un miracle de voir tous ces tissus rassem2 h 30-3 h pour les deux. blés. De quoi se rappeler que l’histoire, c’est aussi • Accès : A Ampère Victor Hugo, T1 Perrache. la vie d’avant, au quotidien… malgré une certaine • Restauration : Non. indigestion de tissus à fleur à la fin de la visite.
3
15
Moulage - Africain_1 26/03/12 14:24 Page1
Musées 3 - 7
e
Statue au Musée des Moulages - © DR.
Au Musée Africain - © DR.
e
MUSÉE AFRICAIN
MUSÉE DES MOULAGES Annexe à l’université Lyon 2, le musée des moulages a été créé il y a plus d’un siècle à des fins pédagogiques, pour les étudiants en art et en archéologie. Faits de plâtre ou plus spécifiquement de gypse, ces moulages sont les reproductions exactes et grandeur nature de statues parfois célèbres. Sous un grand hangar lumineux qui a conservé la toiture à sheds typique de l’atelier qu’il abritait autrefois, on peut admirer des statues venues du monde entier. Devant certaines d’entre elles, on reste pantois, émerveillé, comme devant cette célèbre “colonne aux danseuses“, originaire de Delphes, ou “l’Aphrodite” de Cnide. Certes, les moulages sont des copies, aussi blancs et lisses que leur histoire, mais ils portent en eux l’histoire parfois millénaire des statues qui leur ont donné le jour… Un voyage émouvant. A venir : • “COB2” (Celebration of the body). Du 24 avril au 19 mai.
Vaste programme qu’un musée sur un continent entier. D’ailleurs, c’est sur l’Afrique de l’Ouest que ce musée se concentre, et sur les différents peuples qui la composent. Ce musée ne paie pas de mine, et rares sont ceux qui s’y arrêtent… Pourtant, créé en 1863, il fut le premier musée africain de France, et il est l’un des seuls à s’intéresser, à Lyon, à des cultures extra-européennes. La collection permanente propose un large éventail d’objets traditionnels et utilitaires, de parures, d’armes et d’œuvres d’art… Répartie sur trois étages, elle s’intéresse à trois aspects de la vie des peuples africains : vie quotidienne, vie sociale et vie religieuse et artistique. Le deuxième niveau revient en particulier sur le rôle des colonisations et l’influence des européens en Afrique occidentale… Un parcours riche d’enseignements. Cet été : • “Gémellités”, images d’Afrique de l’ouest“, jusqu’au 20 mai 2012. Cette expo de double portraits photo met en scène des personnes liées par diverses relations (parents, amis, etc.). Elle permet de découvrir les liens typiques des populations d’Afrique de l’Ouest. Un mélange entre esthétique moderne et pensée traditionnelle.
FICHE PRATIQUE
FICHE PRATIQUE
• Lieu : 3, rue Rachais, Lyon 3e. • Site : museedesmoulages.univ-lyon2.fr • Téléphone : 04 72 84 81 12. • Horaires : ma. et je. 14 h - 18 h (hors vacances scolaires) expos du ma. au sa. 14 h- 18 h. • Tarifs : gratuit. • Durée de la visite : 45 min. • Accès : D Garibaldi. • Restauration : Non
• Lieu : 150, Cours Gambetta, Lyon 7e. • Site : www.musee-africain-lyon.org • Téléphone : 04 78 61 60 98. • Horaires : du me.au di. de 14 h à 18 h. Fermé en aôut. • Tarifs : gratuit. • Durée de la visite : 1 h 30 environ. • Accès : D Garibaldi, 9, 23, 36. • Restauration : Non.
16
Musée tissage et soierie vivante_1 26/03/12 14:24 Page1
Musées
© DR.
© DR.
Lyon 4e
MUSÉE DU TISSAGE : MAISON DES CANUTS
MUSÉE SOIERIE VIVANTE, ATELIER DE PASSEMENTERIE
A deux pas du Gros Caillou, la maison des Canuts accueille chaleureusement les curieux. Trois pièces, rien de plus pour ce musée à taille humaine qui nous fait replonger, l’espace de quelques minutes, dans la vie des Canuts, ces ouvriers qui ont marqué l’histoire et l’architecture de la ville et du quartier Croix-Rousse. C’est l’occasion pour ceux qui l’ignorent, de découvrir le quotidien des Canuts, leur mode de travail, la façon de fabriquer la soie, qui fut pendant longtemps une spécialité lyonnaise. On y trouve aussi l’histoire moins plaisante des révoltes des Canuts, ou encore de l‘épidémie de Pébrine, maladie du vers à soie, qui frappa le métier au milieu du XIXe siècle. Dans une des salles trône enfin un métier à bras d’origine, qu’on voit fonctionner chaque jour à 11 h et 15 h 30, pendant les démonstrations des visites guidées. Il est possible de poursuivre cette visite par un parcours dans les traboules. Une boutique propose un large choix de tissus, de foulards et de cravates colorées, malheureusement au prix de la soie…
Lyon reste une ville de la soie ! C’est du moins l’impression qu’on a lorsqu’on pénètre dans ce musée aux allures de machine à remonter le temps. L’association “soierie vivante”, créée en 1993, a été reconnue d’utilité publique et s’est vue confier l’atelier municipal de passementerie ainsi qu’un atelier de tissage, dernier atelier familial du quartier. Depuis, elle se consacre chaque jour à la sauvegarde du patrimoine et des traditions soyeuses lyonnaises. Situé au cœur du quartier des Canuts, le musée nous permet enfin de découvrir comment ces machines compliquées, aux fils entrelacés, qu’on a tous vues dans l’un ou l’autre des musées lyonnais sans jamais en comprendre le fonctionnement, peuvent tisser de la soie. Métiers Jacquard, à bras ou mécaniques sont mis en marche deux fois par jour lors des visites guidées. Des visites de découvertes, séances de tissage et anniversaires sont organisés par le musée pour les enfants. La boutique du musée propose carrés de soie, foulards et autres tissus au bénéfice de cette association.
FICHE PRATIQUE
FICHE PRATIQUE
• Lieu : 10-12 rue d’Ivry, Lyon 4e. • Site : www.maisondescanuts.com • Téléphone : 04 78 28 62 04. • Horaires : du lu. au sa., 10 h-18 h visites 11 h et 15 h 30. • Tarifs : gratuit, visite guidée : 6,50 € adultes, 3,50 € scolaires et étudiants, gratuit -12 ans. • Durée de la visite : 30 min, 1 h avec la visite commentée. • Accès : C Croix-Rousse, Parking Ambre ou Gros caillou. • Boutique : Oui (un must pour les cadeaux !).
• Lieu : 21 rue de Richan et angle rues Lebrun et Godart, Lyon 4e . • Site : www.soierie-vivante.asso.fr/ • Téléphone : 04 78 27 17 13. • Horaires : Visites guidées à l’atelier municipal, du ma. au sa., 14 h et 16 h, à l’atelier de tissage, du je. au sa., 15 h et 17 h (sauf juillet et août). • Tarifs : pour les 2 ateliers, 8 €normal, 4 €étudiant. Pour 1 atelier, 5 €et 3 €.. • Durée de la visite : 30min environ. • Accès : C X-Rousse,Parking Ambre ou Gros caillou. • Restauration : Non. 17
Arts religieux Fourvière_1 26/03/12 14:26 Page1
Musées 5
Au Mucée d’Arts Religieux - détail - © DR.
e
FICHE PRATIQUE • Lieu : 8, place de Fourvière, Lyon 5e. • Site : www.fourviere.org • Téléphone : 04 78 25 86 19. • Horaires : Tlj. de 10 h à12 h 30 et de 14 h à 17 h 30. • Tarifs : normal 5 €, réduit 3 €. • Durée de la visite : 45 min. • Accès : D Vieux Lyon puis funiculaire Fourvière. • Restauration : Oui. 18
© DR.
MUSÉE D’ART RELIGIEUX Qui ne s’est jamais émerveillé devant la basilique de Fourvière, construite pour remercier la vierge Marie d’avoir épargné Lyon lors de la guerre franco-prusse de 1870… Pourtant, on a beau le voir tous les jours, on finit par ne plus prêter attention à ce Montmartre lyonnais. Cap donc sur la colline où l’on pourra redécouvrir la basilique et l’extraordinaire vue qu’elle a sur la ville, parfois jusqu’au Mont Blanc. C’est à côté de ce monument que se situe le musée d’art religieux. On peut y admirer toute l’année le Trésor de la basilique, composé d’un certain nombre d’objets d’orfèvrerie typiques des 19e (à l’époque de la construction du monument) et 20e siècles, notamment de l’orfèvre lyonnais Armand-Calliat. On peut aussi y admirer de nombreuses pièces de textiles liturgiques, d’ex-voto ou de statues. A ce trésor “permanent “ s’ajoute une politique active d’expositions temporaires, visant à faire découvrir aux visiteurs un patrimoine chrétien multinational. Cet été : • Jusqu’au 1er juillet, le musée laisse place à Arcabas -l’un des principaux artistes contemporains spécialisé dans l’art sacré- et à ses œuvres. • “Les VIP de Fourvière de l’Empereur Jules César à l’Empereur Napoléon III“ du 15 juillet au 16 septembre.
PETIT MUSÉE FANTASTIQUE DE GUIGNOL C’est Laurent Mourguet, ancien canut, qui a créé au début du XIXe le personnage de Guignol. Devenu symbole de la ville, Guignol n’est pourtant plus si présent dans la vie lyonnaise. Cap donc sur la “maison de guignol“ et son “petit musée fantastique“, situé dans l’arrière boutique, pour renouer avec cette culture typique et en disparition ! Décors, marionnettes exposées ou mises en situation remplissent un sous-sol qui semblerait presque d’époque. Deux réalisations complètent cette visite, une de Laurent Mourguet en action, l’autre de Gnafron fabriquant des marionnettes. Le musée est en fait situé dans le théâtre “la maison de Guignol“, l’un des derniers endroits où l’on peut assister régulièrement à des spectacles guignols (il ne reste que 3 théâtres guignol fixes et quelques spectacles itinérants en ville). Aussi bien destinés aux enfants qu’aux adultes, ils se renouvellent très régulièrement. Un passage obligé pour tous ceux qui veulent découvrir la culture lyonnaise authentique !
FICHE PRATIQUE • Lieu : 6, rue St Jean (arrière boutique, Lyon 5e). • Site : www.lamaisondeguignol.fr • Téléphone : 04 78 37 01 67. • Horaires : du lu. au sa. 11 h - 12 h 30 et 14 h 30 19 h, di. 11 h - 13 h et 15 h - 18 h/ Fermé lu. matin. • Tarifs : normal 5 € - 12 ans 3 €. • Durée de la visite : 1 h. • Accès : D Vieux Lyon, parking Saint Georges. • Restauration : Non.
Gadagne_1 26/03/12 14:27 Page1
Musées
Le Restaurant au sommet du Musée - © DR.
L’Hôtel Gadagne qui abrite le Musée - © DR.
Lyon 5e
Cet été : • “Des entrées royales aux voyages présidentiels : voyages officiels à Lyon de 1494 à 1996“, du 25 avril au 26 août. GADAGNE MUSÉES • “Portraits en littérature“, histoire de portraits Le musée Gadagne, rouvert depuis peu après une lyonnais anonymes du 19e mis en parallèle avec de décennie de travaux sous le nom - ô combien plus grands personnages de la littérature. Du 13 juin au moderne - de “Gadagne musées“ est l’un des tré2 décembre. sors du Vieux Lyon. Dans un édifice Renaissance • “Histoire en images du palais de justice de rénové se situe l’un des cœurs battants de la culture Lyon“ Du 14 juin au 2 septembre. lyonnaise, séparé entre une section d’histoire de la • “Carte blanche à la photographe Delphine ville et une section de marionnettes. Balley (avec la contribution de Me Frédéric Doyez)“, métaphores du quotidien, à partir du 21 juin. L’Histoire de Lyon De nombreuses attractions Dans cette expo permanente, le isonsns! viennent rompre l’apparente musée se propose de nous offrir es raanim bonnrsité atio des monotonie des pièces de ce • La dive “les clefs de la ville“, grâce à s tout au long de l’année. musée : visites contées, activités osée prop un parcours de 31 salles, sur acti des é • La superbe créativit pour les enfants pendant les plusieurs étages, qui présente vités pour enfants : le vacances scolaires, spectacles l’histoire de la ville de Lyon • le quartier du Vieux Lyon f! dans le petit théâtre en haut du musée est situé rue du Bœu depuis l’antiquité jusqu’à nos jours. musée… Tout au long de l’année, Peintures, écrits, portraits, grale musée Gadagne vit également au travers de deux vures, maquettes, tous ces supports nous permetlieux : ses jardins suspendus au sommet du musée tent de traverser les siècles pour comprendre la ville et son café-restaurant. P. I. d’aujourd’hui, son histoire et son évolution. On pourrait simplement regretter que ce musée manque parfois de vie avec ses grandes salles FICHE PRATIQUE froides et vides. • Lieu : 1, place du petit Collège, Lyon 5e. • Site : www.gadagne.musees.lyon.fr/ Les marionnettes du monde • Téléphone : 04 37 23 60 45 Ce musée trouve sans aucun doute sa raison d’être • Horaires d’ouverture : du me. au di., 11 h à 18 h 30. dans le fameux Guignol, parangon de la culture • Tarifs : 1 musée, 6 €/4 €, 2 musées 8 €/6 €, lyonnaise traditionnelle.Au sein d’une dizaine de salles, expo seule, 7 €/5 €. Total, 10 €/7 €. plusieurs milliers marionnettes, de costumes et • Animations enfants : Oui. de textes venus du monde entier nous présentent • Durée de la visite : 1 h 30 à 2 h par musée, des cultures diverses bien qu’étrangement simienviron 1h pour les expos. laires, des esthétiques particulières et des extraits • Accès : D Vieux Lyon, C3, C14, 19 et 31. de spectacles. On découvre alors une technique, un • Restauration : Oui. métier et avant tout un art…
3
19
?? - décors de cinema et Miniature_1 26/03/12 14:31 Page1
Musées Lyon 5
Gremlins et monstres - DR.
e
descendant du plafond, le vélo du postier, futuriste et vert, utilisé par Tom Cruise dans “Minority Report” de Spielberg. Suivent des objets complices des trucages essentiels, un faux bébé en silicone utilisé dans “Légitime Défense” pour être jeté à l’eau, des serpents en caoutchouc mousse grouillant dans la fosse aux reptiles des “Aventuriers de l'arche perdue” (en fait Spielberg avait mélangé des vrais et des faux...). Les masques en résine, en service dans la cérémonie culte de “Da Vinci Code”, sont tout aussi impressionnants.
Fausses mains “C’est en latex”, s’esclaffe l’un de mes voisins en découvrant la cagoule originale de Batman ! On aborde ensuite une zone “déconseillée aux personnes sensibles” inutile de dire qu’elle a beauLE MUSÉE DES DÉCORS coup de succès ! Une fausse main de cadavre, DE CINÉMA hyperéaliste, une tête animatronique, des faux Cap sur le Vieux Lyon et la “Maison des Avocats” ; rats que l’on peut couper avec ses dents (c’est la une maison d'inspiration italienne, avec ses galepancarte qui le dit). Saviez-vous que des dessins ries, ses arcades et ses dépendances revêtues de préparatoires précèdent le tournage d'un film ? granit rose, un bien bel emballage du XVIe pour un Tels “des plans” d’anthologie, ils sont encadrés... étonnant “Musée de la Miniature et des décors de Enchaînons sur une petite histoire d'effets spécinéma”. ciaux de Georges Mélies à Georges Lucas, avec La visite s’organise selon une signalétique “jeu de l’irruption des images de synpiste” : du sous-sol (une magnifique cave voûtée) thèse... Stop devant la superbe au 3e étage, par des escaliers ! ns raisospéciaux maquette du vaisseau de “Loïs bonnes raides ! On accède au Musée ts • Découvrir les effe et Clark”, vous savez les noupar une galerie, ouverte à tous, dans la capitale du cinéma.e 7 art velles aventures de Superman, il • Partager les secrets du où trône un guerrier chimy un petit banc pour se reposer ! en famille. panzé (vu dans “la Planète des res iatu Min • Découvrir le Musée des Pour mieux enchaîner la visite Singes” de Tim Burton) et un (sur le même site). du Musée mitoyen, “Le Musée masque original de bouffon vert de la Miniature” est en effet hébergé égaleporté par Willem Dafoë dans ment dans la Maison des Avocats (voir ci-contre). “Spiderman”.
3
On a à peine eu le temps de reprendre ses esprits que l'on est littéralement aspiré par le bureau du parfumeur Giuseppe Baldini (joué par Dustin Hoffman dans “Le Parfum, histoire d'un meurtre” ; les flacons prêtés par la parfumerie de Grasse participent a un décor “hors du temps” ; une sonorisation entretient, sans prendre le dessus, la magie de ces décors de cinéma. “Attention, nos objets de cinéma ne sont pas des copies mais des prêts de 20 studios américains et européens” ! On n’avait aucun doute mais cela ne freine pas l’ardeur de quelques enfants qui veulent toucher ! Les costumes sont la signature visuelle d'un film tel ce légendaire fourreau rose de Marilyn Monroe (“les hommes préfèrent les blondes”) ou le smoking de James Bond. Inattendu et 20
Melville Tertrais
FICHE PRATIQUE • Lieu : Maison des Avocats - 60, rue St-Jean - Lyon 5e 04 72 00 24 77. • Site : www.mimlyon.com • Horaires d’ouverture : tlj. de 10 h à 19 h. • Tarifs : 7 € (enfant : 5,50 €). • Animations enfants : Nous consulter. • Durée de la visite : 1 h 30 environ. • Accès : Métro Vieux Lyon. Parking Saint-Jean. • Restauration : Non. • A proximité : Boutique “Loulou”, affiches de cinéma.
?? - décors de cinema et Miniature_1 26/03/12 14:31 Page2
Musées
Dan Ohlmann - © DR.
Mémorial New-York au Musée des Sapeurs-pompiers Lyon-Rhône, détail - © DR.
Lyon 5e + 9e
LE MUSÉE DE LA MINIATURE Cap sur l’excellence avec une petite visite au Musée des Miniatures. Un voyage dépaysant au pays des miniaturistes, un univers fortement marqué par la personnalité du fondateur-animateurartiste Dan Ohlmann, un artisan du détail, d'un niveau mondial. A découvrir, 120 scènes miniatures, près de 10 000 objets, 8 salles sur 2 niveaux. On devient Gulliver, on utilise les loupes intégrées aux vitrines pour scruter un tableau hyper-réaliste d’une scène de la vie quotidienne ou la reproduction au 1/20e d’un spot appartenant au patrimoine lyonnais. Défilent ainsi en “petitesse” nature l’ancien hôtel Milan, l’Opéra, l’Institut Lumière ou le théâtre Napoléon 3, oublié par les Lyonnais. Dan Ohlmann travaille également, en direct sous vos yeux dans son atelier... sur une miniaturisation de notre légendaire Brasserie Georges. Nous vous conseillons de dissocier cette visite de celle des décors de cinéma, au vu de sa richesse (comptez au moins 1 h 30). La magie du musée repose en partie sur le contraste entre la pénombre des salles et la luminosité des vitrines. Cela nous aide à perdre nos repères ! Et contribue à bousculer notre imaginaire !
MUSÉE DES SAPEURS-POMPIERS Au sein d’un centre d’intervention -et y a-t-il lieu plus adapté ?-, à la Duchère, on peut trouver le musée des sapeurs-pompiers, destiné aux petits et grands passionnés de ce métier. Il est divisé en quatre pôles. D’abord, celui des pompes, où l’on trouve de tout, matériel ancien, de toute marque, qui retrace l’histoire des pompiers depuis plus d’un siècle, motopompes, etc. Ensuite, on peut visiter l’impressionnante collection de véhicules rouges (plus de 100), dont certains sont restaurés. Puis, une salle de matériel divers présente casques, costumes et autres instruments utilisés dans le passé pour les interventions. Enfin, la “salle d’honneur“ est consacrée à la mémoire d’évènements marquants dans l’histoire des pompiers lyonnais. Une boutique vend camions, casques miniatures et objets aux couleurs des pompiers.
FICHE PRATIQUE
FICHE PRATIQUE
• Lieu : Maison des Avocats - 60, rue St-Jean - Lyon 5e 04 72 00 24 77. • Site : www.mimlyon.com • Horaires d’ouverture : tlj. de 10 h à 19 h. • Tarifs : 7 € (enfant : 5,50 €). • Animations enfants : Nous consulter. • Durée de la visite : 1 h 30 environ. • Accès : Métro Vieux Lyon. Parking Saint-Jean.
• Lieu : 358, avenue de Champagne, Lyon 9e. • Site : www.museepompiers.com • Téléphone : 04 72 17 54 54. • Horaires : du me. au ve., 9 h à 12 h et 14 h à 17 h. • Tarifs : gratuit. • Durée de la visite : 1 h 30. • Accès : D Gare de Vaise, 36, 21, 44, 92. • Restauration : Non. 21
?? - Musée gallo romain_1 26/03/12 14:36 Page1
Musées Lyon 5
Salle de Neptune - © C. Thioc et JM Degueule.
e
Comment se repérer et que faut-il voir pour ne pas louper une visite qui se révèle parfois austère voire hermétique ? • La table claudienne (seule la moitié est conservée), où est gravé le discours prononcé par l'empereur Claude, né à Lyon, devant le Sénat de Rome 48 ans après JC ; un speech demandant aux sénateurs d'accorder à l'élite des habitants de Gaule, l’éligibilité aux magistratures romaines et au Sénat ! • Dans l’espace consacré à la préhistoire régionale est exposé un rarissime char processionnel découvert à la Côte-Saint-André et datant du VIIIème siècle avant JC, sans doute dédié au culte du soleil. • Le calendrier gaulois de Coligny gravé dans le bronze à l'époque (elles étaient lourdes “les tablettes” de l'époque). • Le buste de l'empereur Caracalla. • La “mosaique des jeux du cirque” (il n'y avait pas de chrétiens dévorés par les lions contrairement à MUSÉE GALLO-ROMAIN une croyance répandue). DE FOURVIERE • Le sarcophage sculpté d'Acceptius Venustus. L’idée d’un musée de la civilisation gallo-romaine, • Une statue en bronze de Neptune (découverte regroupant dans un seul lieu des collections dans le Rhône en 1 829). éparses, apparaît en 1957 ; il s’agissait des prémices • Les guirlandes de marbre de l'autel des trois d'une réflexion sur la mise en place d’équipements Gaules. culturels dans le cadre d'une ouverture internatio• De nombreux documents rappelant que Lugdunum nale de Lyon ! A l’origine on retrouve Louis Pradel, était aussi la capitale économique de la Gaule. le Maire de l’époque, les remarquables Aimable • Les inscriptions des statues Audin et Pierre Lasfargue. Au! offertes aux grands prêtres. raisons bonnes paravant, une collection d'obétait Mais c'est la collection de céra• Vérifier que Lugdunum Gaule. jets disparates, comportant des bien la capitale éco de la e miques, de bijoux, d'outils et giqu éolo arch parc le dons et des acquisitions privées, rir • Découv de vases qui témoignent de de Fourvière. avait intégré le Conservatoire les l'incroyable agilité des potiers, • Comprendre ce qu’étaient des Arts, un ancêtre du Musée. verriers, orfèvres, ferronniers ; Tables Claudiennes. La réalisation du Musée est on est notamment médusé à la confiée à Bernard Zehrfuss qui vue du “trésor de Charvay”, découvert à Vaise en imagine ce qu'on pourrait appeler “un Musée de 1992 ! site” ; les travaux (1971 - 1975) accouchent d'un Melville Tertrais 2 bâtiment enfoui de 8 000 m , introduction ou prolongement de la visite du parc archéologique ; une réalisation sobre et sans ouvertures, à part deux grandes baies vitrées baptisées à l'époque “canons FICHE PRATIQUE à lumière” , inspirées des créations de le Corbusier. • Lieu : 17, rue Kléberg - Lyon 5e - 04 72 38 49 30. A l'intérieur une simple succession de poutres et • Site : www.musees-gallo-romains.com piliers mis en valeur par des jeux de lumières ! Un • Horaires d’ouverture : du ma. au di. de 10 h à 18 h. plan incliné long de 320 m, 17 salles pour 17 • Tarifs : 4-7 € (enfant : 2,50-4,50 €). thèmes, pas de salles conventionnelles mais des • Animations enfants : Nous consulter. espaces se succédant dans une rampe hélicoïdale. • Durée de la visite : au moins 2 h. Le Parc archéologique est le pivot du parcours des • Accès : Funiculaire Minimes ou Fourvière. collections du Musée. A noter que le site est classé • Restauration : Non. Patrimoine mondial de l'humanité (il est vrai qu'il • A proximité : le théâtre gallo-romain de est connu depuis la fondation de Lugdunum en Fourvière et son parc archéologique. 43 avant JC).
3
22
?? - Musée des automates_1 26/03/12 14:44 Page1
Lyon 5e
LA RENAISSANCE DES AUTOMATES A Saint-Georges, des générations d'artisans et d’ouvriers se sont succédées jusqu’au milieu du XIXe siècle ; on y trouvait donc de nombreux ateliers et un savoir-faire technique, c’est l’un d’eux qui a perduré et a été transformé en Musée “La Renaissance des automates” ; ouvert en 1991 à partir d'une fabrique artisanale d'automates ! Nous vous conseillons de choisir la visite guidée (environ 1 h). La thématique du Musée repose sur une vingtaine de scènes baptisées “hommage au Patrimoine lyonnais et français” avec une explication
Musées
pédagogique. Gargantua de Rabelais (encore très présent dans notre inconscient de lyonnais), Guignol , “la Flûte enchantée” de Mozart, indémodable, elle, avec Papageno et sa mélodie oiselière, “Notre Dame de Paris” (c’est Victor Hugo pour ceux qui ne connaîtraient ce texte qu'à travers la comédie musicale !), “La Vie des canuts”, “les Vendanges en Beaujolais”, “les travaux des champs”, des scènes de vie qui démarrent au quart de tour, un raccourci onirique de l'humanité. Vous aurez comme moi un petit faible pour “le salon du Capitaine Nemo”, célèbre héros de jules Vernes dans “20 000 mille lieues sous les mers”, un son et lumière époustouflant ! Cette visite ludique et interactive suscite évidemment un fort sentiment d'admiration pour une maîtrise de la technique au service du rêve (250 automates - 7 salles).
FICHE PRATIQUE • Lieu:100,rueSaint-Georges -Lyon5e-04 72 77 75 28. • Site : www.automates-ema.com • Horaires d’ouverture : tlj. de 14 h à 18 h. • Tarifs : 7,50 € (enfant : 5,50 €). • Animations enfants : Nous consulter. • Durée de la visite : 1 h 30 environ. • Accès : Métro Vieux Lyon. Parking Saint-Jean.
23
?? - Le MAC_1 26/03/12 14:44 Page1
Musées Lyon 6
R. Combas, Couple psychopatex. © Adapg 2011.
e
Thierry Raspail, conservateur et directeur s’est considérablement impliqué dans ce lieu inédit de production et d'expérimentation ; il a tout de suite choisi le cap de l’ouverture internationale et a été aussi le principal initiateur de la Biennale d’art contemporain de Lyon qu'il est difficile de séparer du Musée ; ce sont en effet deux équipes différentes qui gérent le Musée et la BAC, avec une seule programmation artistique ; Thierry Raspail assure la direction artistique des Biennales depuis leur création en 1991 ; Lyon est ainsi doté d'un remarquable outil, un diptyque “Musée d'Art Contemporain Biennale” que de nombreux pays nous envient ! Les expos du Musée d'art contemporain de Lyon balaient un large spectre de la modernité : de la peinture (Marc Desgrand-Champs, Keith Harring) à la LE MUSÉE D’ART chorégraphie (Anna Halprin), de la vidéo (Nam June CONTEMPORAIN DE LYON Paik, Bill Viola) à la performance (Georges Brecht), L'idée même d’un Musée d’Art Contemporain au son (Alan Vega, Laurie Anderson) à l'installation effrayait les Lyonnais ! C'est André Mure, cautionné (Sophie Calle). Au total, plus de 1 000 œuvres ! par le respecté critique d'art René Deroudille, qui Actuellement, la 1ère grande rétrospective consacrée réussit à faire financer cet ambitieux projet ! Le à Robert Combas ; l’artiste s’est d'ailleurs installé Musée d’Art Contemporain vit le jour en 1984 mais au Musée où il crée en direct peintures et clips ! Il s'installa dans ses locaux actuels au milieu des andonnera même un concert les vendredis 6 avril et nées 90. Construit entre 1994 et 1996 par l'archi15 juin à 18 h 30 avec son groupe “les San Path”, tecte Renzo Piano, il est situé dans le seul vestige en fait des performances (avec tableaux vivants). de l'ancien Palais de la Foire au milieu de la Cité Découvrez 600 de ses réalisaInternationale, entre le Parc et le ns ! tions, des années 70 à nos jours raisomus es nn bo éal Rhône, à proximité d'une des plus • Découvrir un projet (peintures, œuvres sur papier, belles roseraies d'Europe. hors normes. visite. habits peints ou même sculpue chaq à rte uve déco • Une Le projet muséal devait boulevers un tures telle “cette négresse à la • La visite peut s’inscrire dan ser l’ordre établi, avec un espace rtier parcours-découverte du qua culotte baissée”) sur 3 000 m2 et intérieur complétement modulade la Cité Internationale. 3 niveaux. Une expo “greatest ble pour coller aux exigences des hits” qui est finalement assez accessible. artistes et répondre aux différents En 2013, on pourra enfin découvrir une œuvre concepts d'expo. exceptionnelle que le Musée vient d'acquérir : une 2 Une surface d'exposition de 2 800 m est disponible création avec cristaux liquides de l'artiste britannique (sur 3 niveaux) ; elle peut donc héberger certaines Gustav Metzger, sur 500 m2 et un écran de 28 x 3 m 2 œuvres monumentales qui peuvent atteindre 1 000 m . de haut ! Ce fut le cas avec des artistes comme Abramovic ou Robert Morris. De quoi accueillir des exposFICHE PRATIQUE événements telles celles de Ben, d’Andy Warhol • Lieu : Cité Internationale - 81, quai Charles de (l’œuvre ultime) ou Keith Haring par exemple. Gaulle - Lyon 6e - 04 78 93 36 35. “Recherche sur l'origine” est une étonnante pièce, • Site : www.mac-lyon.com conçue sur une toile souple de 90 m de long et 2,90 m • Horaires d’ouverture : du me. au ve. de 11 h à de haut ; l'artiste Robert Filliou y développe son 18 h, sa., di. de 10 h à 19 h. propos de création permanente qu'il associe à son • Tarifs : 8 € - 6 €. principe d'équivalence bien fait /mal fait/pas fait. • Animations enfants : Oui. Le Musée est donc tout sauf statique... On pourrait • Durée de la visite : 1 h environ. le définir comme un dynamiteur d'événements et • Accès : Bus C1 - C4 - C5. un lieu de production (certaines réalisations sont en • Restauration : Oui. fait des co-productions avec les artistes et testent • A proximité : la roseraie du Parc de la Tête d’Or. ensuite à demeure).
3
24
Testut et ferme vinatier_1 26/03/12 14:45 Page1
Musées
Au Musée Testut Latarjet - © DR.
“Du Nunavik à l’Amazonie, le pouvoir de l’invisible...” - © Stéphane Moiroux.
Lyon 8e
LA FERME DU VINATIER
MUSÉE TESTUT LATARJET Créé au sein de l’Université de médecine il y a plus de 150 ans, mais rénové il y a vingt ans seulement, le musée Testut Latarjet a développé le projet d’exposer à tous les publics les collections d’anatomie et d’histoire naturelle médicale réunies par la Société Nationale de Médecine et existant depuis deux siècles. Les collections de ce musée privé n’ont cessé de croître au fil des dons de particuliers et contient aujourd’hui deux départements principaux, le premier présente l’anatomie humaine (normale et pathologique), ainsi qu’une collection ostéologique et chirurgicale. L’autre concerne l’histoire naturelle médicale et regroupe parasitologie, paléopathologie, anatomie marine ou encore antiquités égyptiennes. C’est l’occasion de découvrir un musée dont on n’entend que peu parler dans le panorama culturel lyonnais.
FICHE PRATIQUE • Lieu : Université Claude Bernard, 8, av. Rockefeller, Lyon 8e. • Site : museetl.univ-lyon1.fr • Téléphone : 04 78 77 75 86. • Horaires : du lu. au sa. 15 h 30-20 h (18 h le sa.). • Tarifs : normal 2 €, réduit 1,50 €, gratuit -12 ans. • Durée de la visite : 1 h. • Accès : D Grange Blanche. • Restauration : Non.
“Art, patrimoine, sciences sociales et santé mentale”, telle est la devise de ce lieu innovant, implanté au sein même du complexe hospitalier du Vinatier. En effet, quoi de mieux que l’art, dans ses différentes formes, pour stimuler et aider à la réadaptation des patients ? Comment combattre préjugés et cloisonnement liés aux troubles psychiatriques ? C’est ainsi qu’en 1997, la ferme fut créée, pensée comme un interface entre l’hôpital lui-même et le monde extérieur. Son action s’articule autour de différents axes : la création et la diffusion artistique, notamment musicale grâce à un partenariat avec l’Université Lyon 2, qui organise spectacles et concerts ; un programme d’ingénierie culturelle avec les patients ; la coopération inter hospitalière et enfin la diffusion scientifique, débats, et conférences relatifs à la santé mentale. En ce moment… “Du Nunavik à l’Amazonie, le pouvoir de l’invisible : regards croisés sur la folie”, exposition phare d’une saison consacrée aux cultures autochtones des Amériques. On y voit exposé le rapport à la “folie“ de quatre peuples natifs. Autre façon de voir le monde, être paranormal, possession, astrologie, simple différence… Voilà de quoi remettre notre société en question… jusqu’au 6 juillet.
FICHE PRATIQUE • Lieu : CH le Vinatier, 95 boulevard Pinel,Bron. • Site : www.ch-le-vinatier.fr/ferme • Téléphone : 04 37 91 51 11. • Horaires : Selon programmation. • Tarifs : non communiqués. • Durée de la visite : selon expo. • Accès : T2 Essarts, C8 Hôpital Vinatier. 25
Lumière + Tony Garnier_1 26/03/12 14:46 Page1
Musées Lyon 8
© Jean-Luc Mège - détail.
Mur peint de Tony Garnier (détail) - © DR.
e
INSTITUT LUMIÈRE C’est à Lyon que les frères Louis et Auguste Lumière inventèrent le cinématographe en 1895. Depuis, le cinéma est partie intégrante de l’Histoire lyonnaise. L’Institut est installé dans le château Lumière -double habitation pour les deux frères- et dans le hangar des usines. Il rend hommage à ces inventeurs et à leur incroyable créativité. La focalisation est faite sur les frères Lumières eux-mêmes et sur la diversité de leurs inventions. À travers 21 pièces d’exposition, on peut ainsi assister à l’invention du cinéma, découvrir toute une collection de cinématographes (notamment le tout premier) mais aussi d’autres inventions des frères Lumières, par exemple le Photorama, invention de 1901 projetant des photographies à 360°. Plus qu’un musée, c’est une maison du cinéma. Projections, festivals et activités diverses animent l’institut tout au long de l’année. L’institut est ainsi le cœur du fameux Festival Lumière, évènement phare de la vie culturelle lyonnaise. Des soirées de l’horreur, des rediffusions de grands classiques, des rencontres sont organisées tout au long de l’année. Quant aux enfants, ils peuvent se divertir grâce à des ateliers de découverte du cinéma, des effets spéciaux ou encore des musiques de films.
FICHE PRATIQUE • Lieu : 25, rue Premier Film. • Site : www.institut-lumiere.org • Téléphone : 04 78 78 18 95. • Horaires : du ma. au di.et jours feriés, 10 h-18 h 30. • Tarifs : normal : 6,50 €. Réduit : 5,50 €. Accepte la Lyon City Card. • Durée de la visite : 1 h 30 environ. • Accès : D Montplaisir. • Restauration : Non. 26
MUSÉE URBAIN TONY GARNIER Ce musée d’architecture moderne au concept original se veut un hommage au célèbre architecte lyonnais Tony Garnier et à l’une de ses créations : le quartier des Etats-Unis (8e). Dans ce musée à ciel ouvert, on peut visiter les 49 immeubles conçus par Tony Garnier, symboles d’une époque. Histoire et modernité y cohabitent : un appartement témoin sert de musée des années 30, illustrant le logement typique de cette cité lors de sa construction et servant de baromètre de la modernité. Au contraire, en 1988, les habitants décident, en collaboration avec des artistes et le Grand Lyon, d’habiller les 24 murs pignons de la cité de peintures (des cités idéales, les grands travaux de Garnier...) Ce musée est plus que ça, car son emplacement est aussi le clou de sa collection. Véritable œuvre d’art, picturale et architecturale, il a la particularité d’imbriquer nostalgie et projets pour l’avenir. Et puis, c’est presque l’été, pour une fois qu’on peut aller au “musée“ sans être enfermé !
FICHE PRATIQUE • Lieu : 4 rue des Serpollières, Lyon 8e. Quartier États-Unis. • Site : www.museeurbaintonygarnier.com • Téléphone : 04 78 75 16 75. • Horaires : du ma. au sa, 14 h-18 h, parcours découverte le samedi 14 h 30. • Tarifs : découverte, normal : 8 €, réduit : 6 €. Appartement : 3 €. • Durée de la visite : 1 h 30. • Accès : D Montplaisir puis C16, C22, C25 Etats-Unis Tony Garnier, T2 Mairie ou T4 Musée. • Restauration : Non.
?? - Musée malartre_1 26/03/12 14:51 Page1
Rochetaillée-sur-Saône
Musées
nomie d’environ 50 km) voire ce prototype “Citroen 2 CV de 1936” (l'ancêtre de la célèbre Deudeuch…). Les inventeurs ont travaillé sur les 3 modes : vapeur, électricité et pétrole... Un sacré match joué dans des concours de “villes à villes” toujours plus folles (Paris-Marseille-Paris d'un seul trait en 1896 !)
Tous en état de marche ! Les plus beaux fleurons de la collection sont une quarantaine d'ancêtres automobiles, construits avant 1914 dont une quinzaine à Lyon. Tous en état de marche. On admire l’une des deux “Mercedes blindées” d’Hitler, la “Packard” d’Edith Piaf ou un “Espace” tout simple de Jean-Paul II. C’est à Lyon qu’est née la moto sous la forme de vélocipède à LE MUSÉE vapeur de Louis-Guillaume Perreaux en 1871 ; d’où une remarquable collection de cycles, de motos HENRI MALARTRE (des premiers tours de roue au nouveau style inOn ne peut évoquer le Musée de Rochetaillée sans ternational, inventé par les japonais). évoquer la personnalité de son fondateur Henri Saviez-vous qu’un (petit) Train bleu desservait la Malartre. Il œuvre dans la démolition automobile Saône au départ de Lyon, jusqu'en 1957 ? Vous quand on lui apporte une “Rochet-Schneider de verrez sa motrice “Neuville” exposée. 1898, vis-à-vis moteur monocylindrique place à A découvrir également : jusqu’au 2 septembre l’arrière” ! Cupidon lui décroche une flèche, celle de “Voyages à la carte” résume l’historique des cartes l'automobile ; et séduit, il ne peut se résigner à la routières française, avec notamment l'évolution démolir et la restaure, c’est le point de départ de sa des infrastructures du sud-est de l'agglo lyonnaise, collection. Il acquiert un château à Rochetaillée une journée “pompiers utilitaires” (surplombant la Saône) et fonde en 1960 le 1er le 15 avril, un rassemblement musée automobile de France, ! ns raiso XXe l’une SIMCA le 28 avril et un Rétrobonnes inauguré par Louis Pradel, Maire du ut • Lyon était au déb Renault le 13 Mai. de Lyon de l’époque et ancien des capitales de l’auto. s les Un vrai plus que cet Espace expert automobile. • Pour voir des voitures dan pédagogique “Comment ça “Comment ils ont fait pour rentrer salles d’un château ! déjà tait • La Voiture électrique exis marche” où le Musée vous les voitures dans les pièces du en 1900. propose, au moyen de ses pièces château”, s’interroge candidede collection, de découvrir et d'assimiler ces ment (mais non sans bon sens) principes qui régissent toujours le fonctionnement un jeune visiteur ? “Ils les ont démontées puis de nos véhicules modernes. remontées”, précise le guide (en fait et pour notre Melville Tertrais plus grand bonheur Bernard Vaireaux, directeur
3
scientifique du site). Mais le Musée ne s’arrête pas aux salles du château,joliment baptisées “salles des draisiennes”, “salle Jacques Anquetil” ou “salles De Dion Bouton”, deux halls modernes à l'extrémité du parc abritent les voitures de course, de célébrités ou même des transports en commun. Devenue propriété de la ville de Lyon en 1972, le Musée Henri Malartre renferme plus de 1 000 pièces de collection ; c’est l’un des plus grands Musées de l'auto, non par sa surface d’exposition, mais par l’intérêt et souvent la rareté des modèles exposés ! Tel ce “Secrétant de 1 890”, équipé d'une chaudière à vapeur instantanée ou cette voiturette électrique “Milde de 1 900” (vitesse 15 km/h pour une auto-
FICHE PRATIQUE • Lieu : 645, rue du Musée - Rochetaillée-sur-Saône. • Tél : 04 78 22 18 80. • Site : www.musee-malartre.com • Horaires d’ouverture : tlj. de 9 h à 18 h (sf lu.). • Tarifs : 7 € (enfant : 5,50 €). • Animations enfants : Oui, espace pédagogique. • Durée de la visite : 1 h 30 à 2 h. • Accès : 11 km au nord de Lyon, entre Fontaines et Neuville. Bus. 40 et 70. • Restauration : Non. • A proximité : La Demeure du Chaos à SaintRomain-en-Mont-d’Or. 27
Musée l'Organe_1 26/03/12 14:52 Page1
© F. Picard.
© F. Picard.
Musées Saint-Romain-au-Mont-d’Or
LA DEMEURE DU CHAOS (MUSÉE L’ORGANE)
sentant la mort de Sadam Hussein. Dans le jardin, des œuvres d’inspiration science-fictionnesques (Mad max, Brazil ou Philip K. Dick), neuf têtes de Voilà certainement le lieu le plus inattendu de tout ce mort, vanités contemporaines, où est gravée la deguide des musées... Peut-être parce que la Demeure vise de la Salamandre “Nutrisco et extinguo”, ou du Chaos, aussi connue sous le nom de Musée encore des fractales, images de l’infini gravées au l’Organe, n’est pas qu’un musée. Aussi difficile que laser dans des plaques de métal y cohabitent. cela puisse être, tentons donc de la décrire... Derrière tout ça, il y a aussi une réflexion sur l’art. Tout a commencé dans une bâtisse bourgeoise en Une des dernières œuvres est le visage de Malraux, pierre dorée, à Saint-Romain au Mont d’Or. C’était théoricien de l’idée d’un “musée imaginaire“. en 1999. Le propriétaire-créateur, Thierry Erhmann, Mais l’envers de la Demeure du Chaos, c’est aussi avait décidé de la transformer en lieu d’art et de Art Price, le moteur financier de ce musée, une encréation... La métamorphose est réussie ! treprise de cotation des œuvres d’art en ligne, pour Treize ans plus tard, c’est à peine si on aperçoit la laquelle des dizaines de personne couleur des pierres sous les ns ! travaillent dans les entrailles de la iso ra es nn bo couches de peinture successives voir • Indescriptible... il faut le demeure. Une guerre avec le voisiet les sculptures contemporaines. pour le croire. nage est en route depuis 1999. Les t. men diale mon nue La demeure bourgeoise a muté • Elle est con sans y procès s’enchaînent, mais “l’imDommage de vivre à côté pour prendre aujourd’hui une portant, c’est que ça fasse parler aller ! allure indescriptible, qui oscille fait • Une œuvre-musée qui de notre projet“, nous confie d’un entre le champ de bataille, le réfléchir air résigné Marc del Piano. Finalemusée, l’objet technologique et ment, on ne sait plus trop où s’arrête le musée et où l’être biologique. commence l’oeuvre d’art... on en sort ébahi et Le jardin est en accès libre le week-end et il recèle pensif. Et si avec tout ça, vous n’avez toujours pas plusieurs milliers d’oeuvres. On y retrouve de tout, envie d’y aller, on ne peut plus rien pour vous. peintures, graf, sculptures mobiles ou fixes, citations, revendications, visages, etc... Toutefois, grâce FICHE PRATIQUE à l’explication de notre hôte, ce “chaos” artistique • Lieu : (Saint-Romain-au-Mont-d’Or) commence à prendre un sens et à s’organiser • Site : www.demeureduchaos.org autour de plusieurs principes. • Horaires : w.e. et jours fériés, avr. mai, 15 h-18 h 30, À l’origine, la demeure s’inspirait de l’alchimie et juin-août 16 h-19 h 30. Sept.15 h-18 h 30, octdéc. 14 h 30 à 18 h , jan-fév 14 h 30-18 h. notamment de la Salamandre, animal mystique • Tarifs : entrée libre et gratuite. qui fut le symbole de François Ier. • Durée de la visite : 1 h 30 à 2 h. La géopolitique a également pris une place centrale, • Accès : Tunnel de la X-rousse, longer la Saône notamment depuis le 11 septembre. Ainsi peutdirection Villefranche, suivre St-Romain-auon voir des portraits d’homme politiques, un bunker Mont-d’Or (centre village). démontable, des containers symbolisant la puis• Restauration : oui. sance chinoise ou une sculpture abstraite repré-
3
28
?? - Musée Paul Dini_1 26/03/12 14:56 Page1
Villefranche et Bourgoin
Musées
Musée Paul Dini - (© Guillaume Perret).
LE MUSÉE DE BOURGOIN-JALLIEU
LE MUSÉE MUNICIPAL PAUL DINI Le Musée-Bibliothèque de la halle aux grains renaît avec la création du Centre d'arts plastiques, très vite soutenu par le collectionneur Paul Dini, fondateur du Groupe Comareg. Par le biais de différents prêts, il fait émerger son projet de création d'un lieu dévolu à la création plastique en Rhône-Alpes. Et grâce à sa démarche et celle de son épouse Muguette, aujourd'hui Sénatrice du Rhône (le couple effectue une première donation de 400 tableaux), le Musée municipal Paul Dini voit le jour en 2001. Collectionneur, donateur, Paul Dini est avant tout un “transmetteur d'art”. Des expos temporaires investissent aussi le musée. La dernière expo “La trinité maudite 1909- 1939 entre Paris et Saint-Bernard” a cartonné ! Le Musée se prépare maintenant à un été contemporain. Jusqu’au 16 septembre, l’expo “Au revers et à l’endroit” s’intéresse à l’autre face cachée de l’œuvre : ce que dissimule l’artiste au dos de son tableau. Certains artistes complètent même leur tableau par une autre œuvre tracée au dos, permettant d’aller au-delà des apparences.
Depuis 1925, le Musée de Bourgoin-Jallieu regroupe des œuvres contemporaines à celles de son créateur, l'artiste peintre Victor Charreton (1864 - 1936) : peintures, armes, vestiges gallo-romains. Mais c'est en 1965 que la Société des Amis des arts ”investit” le secteur de l'impression sur étoffe qui est aujourd'hui la marque de fabrique du Musée. Aujourd’hui, le Musée revendique sa spécificité : un Musée du textile, en France et en Rhône-Alpes (le Nord-Isère et Bourgoin sont les détenteurs d'une riche culture de plus de 2 siècles dans le travail de la soie et l'ennoblissement textile) ; Le Musée est par exemple le seul à présenter l'histoire de l'impression sur étoffes (1 200 m2 sont réservés à ces techniques), des premiers tampons aux technologies informatiques (section rénovée en 2000) ; l'ennoblissement, spécialité berjalienne d'autrefois bénéficie également d'une visibilité particulière. Spécificité oblige sont exposés des artistes dont le travail entretient un rapport à la gravure, au textile ,à l'impression (Paul Hickin, Annick Claude, Claude Viallat). Des expos tempraires abordent divers aspects de l'art : on se souvient notamment de “La Chine en soie”ou plus récemment de “Textiles du XXIe siècle” qui avaient rencontré un large public. Enfin, des ateliers de pratique artistique et culturelle permettent aux adultes ou aux scolaires de s'exercer à la gravure ou à l'impression sur soie. Jusqu’au 13 mai 2012, l’expo “Tissus d’enfants” nous replonge dans un univers de motifs colorés et dynamiques, doux et éternels, naïfs ou issus de la BD. Puis du samedi 2 juin au dimanche 30 septembre, le Musée consacre une expo à la conservation préventive des œuvres sur papier (présentation des dernières restaurations et point sur l’avancée du travail en cette matière).
FICHE PRATIQUE
FICHE PRATIQUE
• Lieu : 2, place Faubert - Villefranche-surSaône. Tél. : 04 78 63 33 70. • Site : www.musee-paul-dini.com • Horaires d’ouverture : du me. au ve. de 10 h à 12 h 30 (sf me.) et de 13 h 30 à 18 h, sa., di. de 14 h 30 à 18 h. • Tarifs : 5 €- réduit 3 €- gratuit pour les - de 18 ans. • Accès : Depuis Lyon, autoroute A6, sortie Villefranche Sud, direction la Gare, puis suivre le fléchage.
• Lieu : 17, rue Victor Hugo - Bourgoin-Jallieu 04 74 28 19 74. • Site : www.bourgoinjallieu.fr • Horaires d’ouverture : tlj. (sf lu.) de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. • Tarifs : Gratuit pour tous. • Animations enfants : Oui. • Boutique : Oui. • Accès : Centre-ville. 29
?? - IAC Villeurbanne_1 26/03/12 15:01 Page1
©DR.
Le Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne - © DR.
Musées Villeurbanne et Saint-Etienne
L’INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN Créé en 1978 par Jean-Louis Maubant, l’IAC constitue et diffuse les milliers d’œuvres du FRAC (en sus de ses propres collections), elles accompagnent aussi des expos thématiques qui sont organisées sur le territoire rhônalpin et des étudiants sont invités à réaliser entièrement leurs propres expos. Un centre de documentation, un site internet, des conférences et une politique éditoriale complètent le dispositif. Cet Institut d'Art Contemporain a produit une soixantaine d'expositions depuis sa création en 1978 de Buren à Basserode en passant par Lawrence Weiner. Jusqu'au 13 mai 2012, l'expo Insula de Christophe Berdaguer et Marie Pejus ou les deux artistes s’emploient a réaliser des “transpositions mentales” d'architectures c’est-à-dire des figures du non-visible, la traduction de phénomènes latents et une démultiplication des clés de lecture. Christophe Berdaguer et Marie Pejus habitent tout l'espace d'exposition de l'institut.
FICHE PRATIQUE • Lieu : 11, rue de Dolard - Villeurbanne. Tél. : 04 78 03 47 00. • Site : www.i-art-c.org • Horaires d’ouverture : du me. au di. de 13 h à 19 h, jusqu’à 20 h le ve. soir. • Tarifs : 4 €(réduit 2,50 €). • Animations enfants : Nb formules pour les scolaires avec visites et projets partenariaux. • Accès : Bus C3, arrêt IAC - métro République. • Restauration : Non. • A proximité : se balader dans le quartier des Gratte-Ciels. 30
MUSÉE D’ART MODERNE Nous parlions du musée d’Art et d’Industrie. Le Musée d’Art Moderne, créé il y a 25 ans, en est directement issu. Ici, on est surtout exposés à de l’Art -pictural- même si rien ne semble l’annoncer, quand on pénètre dans ce bâtiment bas et carré aux allures de supermarché. 23 salles, deux pôles. Les dix premières salles sont réservées à l’affichage des milliers d’œuvres du musée, principalement du XXe siècle. La collection est impressionnante, même pour les néophytes. Mais qui ne serait pas impressionné devant un Monet, un Picasso ou un Léger ? Du moins quand ils sont exposés au public, car les œuvres tournent. Le reste des salles est réservé aux expos temporaires. En ce moment : Jusqu’au 28 mai, 4 expositions : • “Les années de l'Heure Bleue” - Dessins et sculptures 1977-1992, sur Jan Fabre. • L’œuvre de la Coréenne Kimsooja. • “A hole in the future” d’Isabel Nolan, première expo de cette jeune dublinoise. • “Daejeon/Saint-Étienne”, œuvres de 4 artistes coréens. • Jusqu’au 19 août, l’exposition permanente traitera du problème de la monumentalité.
FICHE PRATIQUE • Lieu : Rue Fernand Léger, Saint-Priest-en-Jarez . • Site : www.mam-st-etienne.fr • Téléphone : 04 77 91 60 40. • Horaires : tlj. sf ma., 10 h-18 h. • Tarifs : normal 5 €, réduit 4 €, gratuit – 12 ans. • Durée de la visite : 1 h 30 à 2 h. • Accès : A7, A 47 puis A72 sortie 11. • Restauration : Oui + salon de thé.
?? - Musée de vienne_1 26/03/12 15:10 Page1
Vienne
Musées
LE MUSÉE GALLO ROMAIN DE ST-ROMAIN-EN-GAL
MUSÉE DES BEAUX-ARTS ET D'ARCHÉOLOGIE
A l’époque gallo-romaine, Vienne occupait les deux côtés du Rhône. Lors de fouilles préalables à la construction d'un lycée en 1967, on découvre le site archéologique de Saint-Romain-en-Gal. Surgissent alors les vestiges des maisons, entrepôts, ateliers de poteries, et surtout “la maison des deux océans”, immense (110 m x 24 m) et dotée de bassins et mosaïques ( celle qui ornait le vestibule affichait 100 m2). Le Musée a été ouvert en 1996 par le département du Rhône, construit sur pilotis au bord du fleuve, sur le site des vestiges galloromains ; les architectes - Philippe Chaix et JeanPierre Morel - ont érigé deux bâtiments dont un en verre et en métal, particulièrement remarquable. Les collections sont issues des fouilles “in situ” et vous flasherez sur une mosaïque découverte en 1900 à Sainte-Colombe communément appelée “le chatiment de Lycurgue”. Le Musée abrite également un atelier de restauration de mosaïques et de peintures antiques, à l’excellente réputation (7 restaurateurs y travaillent en permanence).
Installé dans une ancienne halle aux grains, le Musée des Beaux-Arts et d’archéologie présente de très belles collections (du néolithique à la fin de l'antiquité), des faiences, des urnes, des peintures et du mobilier dauphinois. Curieusement les objets égyptiens côtoient un ensemble important de pièces antiques trouvées à Vienne (notamment des bronzes monumentaux). Un curieux mélange des genres qui présente l’avantage de créer une véritable ambiance de musée. C’est une “base” de lutrin qui constitue l'une des pièces maîtresses du Musée ; son sculpteur a mêlé l'aspect hiératique des personnages (évangélistes et prophètes) et les détails qui donnent un aspect vivant à la scène. Vus également, une statue en bronze d'époque impériale, un trésor d'argent de la fin du XVIIIe, une importante collection numismatique à côté des faïences (France du XVIIIe, Italie et Turquie ), le Musée présente des tableaux de l'école lyonnaise, viennoises et dauphinoises : Jean-Jacques de Boissieu,Jacques Pilliard, Etienne Rey, Tony Zaccharie.
FICHE PRATIQUE • Lieu : RD 502 - 69560 St-Romain-en-Gal. Tél. : 04 74 53 74 01. • Site : www.musees-gallo-romains.com • Horaires d’ouverture : du ma. au di. de 10 h à 18 h. • Tarifs : 7 €(tarif réduit 2,5 €- et gratuit le jeudi pour tous ; il existe un billet unique pour visiter les 6 musées et sites de l'agglo). • Accès : Prendre le 1er pont à droite à l’entrée de Vienne. • Restauration : Oui. • A proximité : Musée des Beaux-Arts de Vienne
FICHE PRATIQUE • Lieu : Place de Miremont - 38200 Vienne. Tél. : 04 74 85 50 42. • Site : www.musees-vienne.fr • Horaires d’ouverture : Ouv tlj sauf lundi (d’avril à octobre) de 9 h 30 à 13 h et de 14 h à 18 h. • Tarifs : 2,80 €(tarif réduit 2,5 €; il existe un billet unique pour visiter les 6 musées et sites de l'agglo). • Accès : centre-ville. • Restauration : non. • A proximité : Musée de Saint-Romain-en-Gal. 31
theatre guignol + duboeuf_1 26/03/12 16:14 Page1
© DR.
Le Café du Hameau Dubœuf - © DR.
Musées Brindas et Romanèche-Thorins
MUSÉE THÉÂTRE DE GUIGNOL Si Lyon est la résidence de Guignol, Brindas, localité du sud-ouest lyonnais, en est la maison de vacances ! La ville de Brindas a souvent été centrale dans les aventures du pantin. Ainsi, pour certaines histoires, c’est là que Guignol rencontra Gnafron. Il s’y est marié, en a rencontré le maire et est même parti sur la lune depuis ce village ! En somme, lorsque Jean-Guy Mourguet, (dernier descendant de la famille Josserand, marionnettistes de tradition), légua son exceptionnelle collection de marionnettes à la municipalité, toutes les conditions étaient réunies pour mettre en place un nouveau musée exclusivement dédié à Guignol. Récent (il date de 2007), on peut y découvrir l’intégralité de la collection familiale de Jean-Guy Mourguet. Ces marionnettes, dignes de figurer au musée Gadagne, mais que Brindas a eu la chance de récupérer, sont de véritables œuvres qui feront rêver tous les adeptes de Guignol ! Un espace scénique permet aussi au jeune public et aux adultes de découvrir des spectacles. Des ateliers thématiques (par exemple des cours de marionnette) et des conférences complètent enfin ce musée, conservatoire de la mémoire de guignol.
FICHE PRATIQUE • Lieu : 18, montée de la Bernade (Brindas). • Site : www.brindas.fr/le-musee-theatreguignol.html • Téléphone : 04 78 57 57 40 . • Horaires : du me. au di. 14 h 30 à 18 h 30. • Tarifs : 4 € (réduit 3€), guidée 6 € (réduit 5 €). • Durée de la visite : 1h-1 h 30. • Accès : A7, sortie Oullins centre, suivre SteFoy-Lès-Lyon, Francheville le bas puis Brindas. • Restauration : Non. 32
HAMEAU DUBOEUF Le Hameau Duboeuf à Romanèche-Thorins n’est pas qu’un musée, c’est bien plus ! Un mini-village consacré au vin, dans lequel on apprend tout des secrets des vignerons. La partie “exposition“ concerne donc le vin -et c’est bien normal dans la région beaujolaiset à sa “vie cachée“ : cépages, géologie, grand crus... Une balade nous mène dans les chais (longues allées où s’enchaînent des tonneaux où macère/ vieillit(?) le vin) et nous permet aussi d’assister au processus de fabrication : tonnellerie, vinification, verrerie et bouchage. Le tout est agrémenté d’un musée plus traditionnel, avec des vitrines remplies de nombreux objets et des panneaux explicatifs. Enfin, le moment de détente arrive avec la salle de dégustation, le restaurant-café et une boutique de vins. La visite en elle-même est ludique et adaptée aux enfants. Mais la journée peut se poursuivre dans des lieux plus distrayants encore : petit train qui parcourt la vigne, gare reconstituée où l’on comprend les ressorts du transport des vins, centre de vinification et, pour profiter de l’été, un grand jardin avec plantations, jeux géants, spectacles et mini-golf. Voilà le lieu idéal pour passer une journée en famille !
FICHE PRATIQUE • Lieu : 796, route de la gare (Romanèche-Thorins. • Site : www.hameauduvin.com • Téléphone : 03 85 35 22 22. • Horaires : Hameau, tlj de 10 h à 18 h.Boutique tlj 8 h - 19 h. • Tarifs : adulte 19 €, 1 enfant- de 15 ans gratuit, second enfant 10 €. • Durée de la visite : 1/2 journée à journée. • Accès : Autoroute direction Macon, sortie 30, direction Romanèche-Thorins. • Restauration : Oui.
56-57 -1 page resto_1 26/03/12 15:53 Page1
Saveurs Lyon 6e - “Le Café du Musée d'art Contemporain de Lyon” Café-restaurant du musée des Beaux-Arts de Lyon - © Photo Alain Basset.
L'établissement est un café-restaurant dont la terrasse tutoie le Parc de la Tête d’Or. Si les adeptes du Musée ont soif de connaissances ; ils ont aussi soif tout court et n'hésitent pas à y vider une petite mousse ou boire un coup de blanc ! Restauration légère dans un cadre agréable : la belle architecture de la façade du MAC fait oublier les tarifs pas donnés. Ouvert du me. au di. (de 12 h à 19 h). Tél. : 04 78 33 36 35.
Lyon 1er - “Les Terrasses de Saint Pierre”
Le grand art donne faim ! Comme il y a des restaurants d’hôtel, on trouve des restaurants de musées. Ils proposent souvent un plat du jour à prix modéré, un brunch le dimanche, mais concoctent aussi des plats de qualité. L’académie des Beaux-Arts n’est parfois pas si éloignée de celle des coqs en pâte ! La gastronomie devient culture et les DRAC (Directions Régionales des Affaires Culturelles) avaient même lançé il y a quelques années un “Inventaire des arts culinaires”. Petite sélection non exhaustive.
Située dans l'enceinte du Musée des Beaux-Arts, "les Terrasses de Saint Pierre" est posée juste audessus du cloître, le long du couvent. C’est évidemment un havre de paix, à quelques mètres de la bruyante place des Terreaux et vous ne ferez pas découvrir cette adresse à un lyonnais ! “ils savent” ... Qu'on peut y boire et s’y sustenter la tête dans les arbres, des plats chauds sont servis toute la journée et la qualité du tartare ou des Saint Jacques était tout à fait honorable ! Moelleux au chocolat, brunch le week-end ( 20 €) et tarifs raisonnables, environ 15 € en semaine). Ouv. lu de 10 h à 17 h - du me. au di. de 10 h à 17 h 30. Tél : 04 78 39 19 65.
Saint-Etienne - “Restaurant du Musée d'art Moderne”
Lyon 5e - “Le Café du Musée Gadagne”
Trés couru par les Stéphanois... Il a un vrai chef ! Stéphane Laurier concocte une cuisine “moderne”, comme de bien entendu ! Tout en étant accessible. On pourrait même dire que la distance est courte entre une “toile” et une “étoile” (Stéphane Laurier c'est aussi “Nouvelle” en centre-ville) tant nous conservons un souvenir ému d'un repas à “La terrasse”. Filet de canard rôti aux fraises, carpaccio de thon rouge aux légumes marinés, noix de st jacques snackées avec riso arborio au parmesan, entrecôte grillée avec jus à la moutarde et à l'échalote, café gourmand. Le restaurant dispose également d'une terrasse ombragée (de mai à octobre). Un brunch est servi les dimanches à partir de 11 h ( 21 € ou 25 € avec un plat chaud avec une version pour enfants). Ouv. ts les midis et les ve. et sa. soirs - plat du jour 12,20 € - entrée + plat 16,70 €. Tél. : 04 77 79 24 52.
Quand on est le café-restaurant d'un Musée qui propose une grande expo sur l'histoire de la cuisine, difficile de ne pas être à la hauteur ! Le “Café du musée” est une réussite tant par sa situation élevée exceptionnelle (un petit jardin suspendu magique, en plein Vieux Lyon, dernier étage donnant sur la colline) ; aussi chouette que la suite royale de “La Tour Rose”, à la grande époque de Philippe Chavent). Ce n'est pas compliqué la vie là-haut, une fois installé on n’a plus envie de décoller ! Menus au titre évocateur : “visite” ou “petite visite”, brunchs du Musée, le dimanche. Côté qualité, c’est plutôt bon : salade de fèves au saumon ou tartare au goût thaï, poisson ou viande du jour ; côté prix c’est pas donné mais le site est exceptionnel et la terrasse vite pleine (sans que l’on vous fasse sentir qu'il faut laisser la place). Ouv. tlj. de 10 h à 17 h sauf mardi. Tél. : 04 78 42 03 61.
RESTAURANTS DE MUSÉES
56
-> Consulter notre dossier “Guide des Musées” pages 4 à 32 en début de magazine.
56-57 -1 page resto_1 26/03/12 15:53 Page2
Saveurs
“La Limonade de Marinette - ph. : DR.
“Le Café de la Cathédrale”
DE SAINT-JEAN A SAINT-GEORGES… C’est l’autre face du “Patrimoine Mondial”… Entre Saint-Jean et Saint-Georges, trois rades pour manger, boire et rigoler !
“Johnny’s Kitchen” C'est un pub-resto-concert à dominante clientèle étudiante, le patron irlandais s’est amouraché de Lyon, les serveuses rousses ou blondes (comme les bières !), ou sometimes US ! Beaucoup de monde, ambiance “take it easy”, une mini-salle de concert à la cave, on y accède par un superbe petit escalier en pierre (concerts électro-acoustiques, jazz...), quelques tables en terrasse, à toute époque ! l'intérieur du pub est agréable avec un parquet patiné, des poutres, des fauteuils et tabourets dépareillés, un écran plat pour le foot ou le rugby. On s'y restaure bon et pas cher : la bière coule à flot, les 6 recettes de burgers à étages sont impeccablement préparés par un cuisiner en gants non pas blancs mais en caoutchouc, onion rings, jacket potatoes (pommes de terre au four et farcies), cheese-cake. On y organise des quizz certains soirs. 48, rue Saint Georges - Lyon 5e. Tél. : 04 78 37 94 13. Ouvert 7j/7 Service jusqu’à 23h30, 0h30 le week-end
TERRASSES SALLES CLIMATISÉES
Le Café de la Cathédrale, quasi patrimonial, est idéalement situé à l'angle des rues Saint Jean et Saint-Étienne, à deux pas du parvis de la primatiale Saint Jean. Allez-y pour boire un verre, lire les journaux, écouter de la musique (c’était du Piaf l’autre jour et la charmante jeune fille qui servait était espagnole !), rêvasser en regardant les touristes qui arpentent le pavé de la rue Saint Jean de l'autre côté de la vitre. À l'intérieur du café, les consommateurs font le spectacle, posés sur de superbes tabourets rouges autour d'un bar en U, comme on n'en fait plus ! Le décor est “années 50 US”, vieilles voitures miniatures, collection de postes de radio, guitares ou drapeaux ; levez la tête pour admirer les plaques en émail publicitaires de l'époque, une hélice d'avion vissée dans le plafond ou une superbe combinaison d'ouvrier presque devenue œuvre d'art, scotchée au-dessus de nos têtes ! Un choix de bières, d'alcools forts et de whisky, des mini-concerts ou des retransmissions de matchs... “Réservé uniquement aux cons... mateurs” rappelle la pancarte destinée aux consommateurs qui veulent aller au petit coin... Tout un programme ! 6, rue Saint-Etienne - Lyon 5e. ouvert 7j/7. Plat du jour. Tél : 04 78 37 15 10
“La Limonade de Marinette” Allez à Saint Georges, au n°46 de la rue du même nom, à “La Limonade de Marinette”... Gérard le patron a reconstitué une épicerie auvergnate, une sorte de paradis des collectionneurs où l'on pourrait tout aussi bien chiner que manger ; cuisine très simple (omelettes, tartines, charcuteries ou des desserts que l’on liquide à toute vitesse) à prix riquiqui. 46, rue Saint-Georges - Lyon 5e. Tél. : 04 72 31 21 73 (Ouv. tlj sauf lu. et ma. de 11 h à 18 h et jusqu’à 23 h les ve. et sa. soirs).
1 salade au choix + 1 pièce du boucher 400 g + frites à volonté 16,90€*
Formules à 12,90€ - 17,60€ - 20,10€ le midi * Tous les lundi, mardi et mercredi soir
R IVE G AUCHE -
67 bis, cours Vitton - Lyon 6e - 04 78 89 03 54 57