Minimag 794

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Un numéro spécial pour tout savoir sur l’EuroBasket

Les Bleus à l’assaut de l’Euro

N°794 -AOÛT2013 - WWW.FFBB.COM


EDF EuroBasket slovénie 2013 >

les 12 pour l’EuroBasket

La Coupe du Monde et plus si affinités Par Julien Guérineau, Photos Steenkeste / FFBB

Des quatre groupes qui constituent le premier tour de la compétition, elle a incontestablement hérité du plus faible. Comment l’interpréter. Comme une aubaine pour finir de se mettre en jambe ? Les Bleus pourraient en avoir besoin. La préparation a ainsi confirmé que les automatismes, défensifs notamment, d’un groupe qui n’avait pas connu de modifications significatives depuis trois campagnes, n’étaient pas encore au rendez-vous. Cependant, à l’Euro 2011, la France avait posé les bases de sa réussite lors d’un premier tour particulièrement compliqué. Difficile donc de tirer des conclusions. Seule certitude, engranger les victoires rapidement sera du meilleur effet. Pour obtenir une des trois premières places qualificatives pour le second tour mais surtout pour se placer idéalement dans l’optique du décisif quart de finale. En croisant avec le groupe B, la France pourrait retrouver, si la logique est respectée (ce qui est rarement le cas dans un EuroBasket), la Lituanie, la Serbie et le Montenegro. Une montée en gamme notoire. S’ils étaient parvenus à faire le plein de succès lors de leurs cinq rencontres initiales, les Bleus auraient une certaine marge de manœuvre et pourraient envisager éviter les gros bras que sont la Grèce ou l’Espagne en quart. Des prédictions qui ne vaudront sans doute plus grandchose pour ce croisement fatidique les 18 et 19 septembre prochains. En 2011, la Macédoine avait ainsi fait voler

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BASKETBALLMAGAZINE

Bellenger / IS / FFBB

L’équipe de France débutera son EuroBasket le 4 septembre, à Ljubljana, face à l’Allemagne. Le coup d’envoi d’une compétition qu’elle aborde avec l’ambition de décrocher son billet pour la Coupe du Monde 2014 en Espagne mais également avec des rêves de podium.

en éclats tous les pronostics en se glissant dans le dernier carré. En 2013, les nombreuses absences pourraient favoriser une nouvelle surprise. L’équipe de France a elle aussi enregistré plusieurs forfaits. Mais elle n’en a pas pour autant perdu son ambition. Ses forces au niveau de ses lignes arrières restent inchangées. Le secteur intérieur a été redessiné par la fougue de Joffrey Lauvergne, la dissuasion d’Alexis Ajinça et l’adresse de Johan Petro. Défensivement le trio voudra s’assurer que la France demeure une référence en la matière sur le Continent.

alexis ajinça

nicolas batum

nando de colo

boris diaw

antoine diot

mickaël gelabale

thomas heurtel

charles kahudi

joffrey lauvergne

tony parker

johan petro

florent pietrus

Le premier tour des Bleus 4 septembre, 21h00 : France-Allemagne 5 septembre, 21h00 : France-Grande Bretagne 6 septembre, 21h00 : France-Israël 8 septembre, 17h45 : France-Ukraine 9 septembre, 21h00 : France-Belgique AOÛT2013

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EDF EuroBasket slovénie 2013 >

les 12 pour l’EuroBasket

La Coupe du Monde et plus si affinités Par Julien Guérineau, Photos Steenkeste / FFBB

Des quatre groupes qui constituent le premier tour de la compétition, elle a incontestablement hérité du plus faible. Comment l’interpréter. Comme une aubaine pour finir de se mettre en jambe ? Les Bleus pourraient en avoir besoin. La préparation a ainsi confirmé que les automatismes, défensifs notamment, d’un groupe qui n’avait pas connu de modifications significatives depuis trois campagnes, n’étaient pas encore au rendez-vous. Cependant, à l’Euro 2011, la France avait posé les bases de sa réussite lors d’un premier tour particulièrement compliqué. Difficile donc de tirer des conclusions. Seule certitude, engranger les victoires rapidement sera du meilleur effet. Pour obtenir une des trois premières places qualificatives pour le second tour mais surtout pour se placer idéalement dans l’optique du décisif quart de finale. En croisant avec le groupe B, la France pourrait retrouver, si la logique est respectée (ce qui est rarement le cas dans un EuroBasket), la Lituanie, la Serbie et le Montenegro. Une montée en gamme notoire. S’ils étaient parvenus à faire le plein de succès lors de leurs cinq rencontres initiales, les Bleus auraient une certaine marge de manœuvre et pourraient envisager éviter les gros bras que sont la Grèce ou l’Espagne en quart. Des prédictions qui ne vaudront sans doute plus grandchose pour ce croisement fatidique les 18 et 19 septembre prochains. En 2011, la Macédoine avait ainsi fait voler

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BASKETBALLMAGAZINE

Bellenger / IS / FFBB

L’équipe de France débutera son EuroBasket le 4 septembre, à Ljubljana, face à l’Allemagne. Le coup d’envoi d’une compétition qu’elle aborde avec l’ambition de décrocher son billet pour la Coupe du Monde 2014 en Espagne mais également avec des rêves de podium.

en éclats tous les pronostics en se glissant dans le dernier carré. En 2013, les nombreuses absences pourraient favoriser une nouvelle surprise. L’équipe de France a elle aussi enregistré plusieurs forfaits. Mais elle n’en a pas pour autant perdu son ambition. Ses forces au niveau de ses lignes arrières restent inchangées. Le secteur intérieur a été redessiné par la fougue de Joffrey Lauvergne, la dissuasion d’Alexis Ajinça et l’adresse de Johan Petro. Défensivement le trio voudra s’assurer que la France demeure une référence en la matière sur le Continent.

alexis ajinça

nicolas batum

nando de colo

boris diaw

antoine diot

mickaël gelabale

thomas heurtel

charles kahudi

joffrey lauvergne

tony parker

johan petro

florent pietrus

Le premier tour des Bleus 4 septembre, 21h00 : France-Allemagne 5 septembre, 21h00 : France-Grande Bretagne 6 septembre, 21h00 : France-Israël 8 septembre, 17h45 : France-Ukraine 9 septembre, 21h00 : France-Belgique AOÛT2013

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TRAVAIL COACHING >

10 jours qui changent tout Par Julien Guérineau

Du 24 juillet au 2 août, l’équipe de France a pris ses quartiers à Pau pour ce qui constitue un moment clé de la préparation à l’EuroBasket. 10 jours de travail intenses qui doivent permettre au staff technique de mettre en place les bases offensives et défensives du jeu des Bleus. devons être réactifs par rapport à la qualité avec laquelle les joueurs font les choses. Donc nos entraînements ne sont pas totalement définis à l’avance." La préparation physique, elle, est en revan­che plus cadrée et confiée à Frédéric Aubert.

Photos Bellenger

Fixer des priorités

Depuis 2009 et l’arrivée de Vincent Collet aux manettes, le système est parfaitement rôdé. L’équipe de France débute sa préparation à Pau. Héberge­ ment dans la superbe Villa Navarre où les repas sont pris sur une terrasse offrant une vue imprenable sur les Pyrénées. Pour la sueur et la souffrance, direction le Palais des Sports. Des conditions idéales pour poser les bases de ce que va être le jeu tricolore pendant la compétition esti­ vale. Si le quart de finale est en général le juge de paix d’une campagne, c’est bien souvent dans ces premiers réglages que

10 BASKETBALLMAGAZINE

se décident la réussite ou l’échec. Les joueurs et le staff avaient pu le mesurer lors de la campagne olympique 2012 lors­ que le premier entraînement au complet avait eu lieu… à la veille du premier match du tournoi. En 2013, ni blessures ni pro­ blèmes d’assurance, les cadres ont pu chausser les baskets dès le début du stage. "Il n’y a jamais de copier-coller d’une campagne à l’autre. Mais il y a bien évi­ demment un canevas", explique Jacques Commères assistant coach avec l’équipe de France A masculine de 2004 à 2006 puis de nouveau depuis 2008. "Nous

Techniquement, Vincent Collet a pour principe de débuter ses stages par la mise en place de son jeu d’attaque. Une installation qui passe par la capacité des nouveaux venus à intégrer en peu de temps un maximum d’informations. "On montre environ 70% de nos formes de jeu lors du premier bloc à Pau et ensuite on rajoutera des options offensives et défensives en fonction de ce que l’on aura noté lors des premiers matches", note Ruddy Nelhomme, assistant-coach des Bleus. "Quand on fait partie d’un groupe France cela signifie qu’on possède certaines compétences, ingurgiter rapide­ ment de nombreux systèmes en fait partie." Les formes de jeu sont passées en revue autour de trois grandes familles : le démarquage, le post-up/jeu intérieur, le pick n’roll. Si Vincent Collet est attaché à des principes, notamment dans les mouvements loin du ballon, le technicien s’adapte en fonction des forces en présence à chaque stage. "La trame demeure et ensuite on échange entre nous par rapport à des options observées en Pro A ou en Euroleague", précise Ruddy Nelhomme. "Il s’agit tou­ jours de chercher la meilleure solution pour optimiser nos moyens, opter pour les formes qui mettent le plus en valeur les qualités de nos joueurs. On ne peut pas inventer des systèmes révolutionnaires et surtout nous n’avons pas le temps pour. Il faut surtout être extrêmement précis dans ce qu’on applique." Et Jacques Commères de confirmer les contraintes liées au temps pour des entraîneurs habitués à la plus grande des rigueurs : "Le staff discute des priorités. En club on peut arrêter

plus souvent le jeu puisque tu as plus de séances pour revenir sur certaines choses. Là il faut parfois laisser passer, même si ça ne correspond pas exactement à ce que l’on veut, car on travaille sur une priorité définie. Ne pas vouloir trop en faire est difficile." Le couple adaptation/réalisme s’applique éga­le­ment dans le domaine défensif encore plus particulièrement cet été où le secteur intérieur des Bleus a été profondément renouvelé. Des grands gabarits comme Alexis Ajinça et Johan Petro n’ont pas les mêmes caractéristiques qu’un Ali Traore ou un Kevin Seraphin et les choix tactiques du staff s’en ressentent bien évidemment.

Des entraînements filmés La première phase de préparation de l’équipe nationale est marquée par l’en­ chaî­ne­ment des entraînements. Le staff technique se réunit avant les séances de travail puis débriefe afin de déterminer le contenu de la séance suivante. Il est aidé en cela par la vidéo. Nicolas Absalon filme ainsi chaque séance. "C’est très intéressant car nous avons parfois l’impression d’avoir remarqué quelque chose et ensuite, à la vidéo, on se rend compte que l’impression n’était pas forcément exacte", souligne Ruddy Nelhomme. "Je dirais que 70-75% des entraînements sont revus en vidéo, notamment sur les séquences de jeu afin d’apporter encore plus de précision à nos mouvements. Cela permet également de proposer des montages aux joueurs en leur expliquant ce qu’on veut vraiment." L’image mais également des techniques plus anciennes mais tout aussi efficaces Jacques Commères noircit en effet à chaque séance plusieurs pages de notes qu’il conserve religieusement, année après année : "En rentrant à l’hôtel je consigne très précisément toute ce qu’on a fait sur un cahier d’entraînement. J’ai commencé en 1998. 300 pages chaque année. Si on me demande ce qu’on a fait le 29 juillet 2009 je peux retrouver les

groupes, les exercices, le débriefing. C’est très important notamment pour comparer notre niveau d’avancement une année par rapport à l’autre." De l’avis unanime du staff, 2013 constitue une bonne cuvée en termes de travail et d’investissement. La présence de sept olympiens et autant d’éléments ayant participé au début de l’aventure à l’Euro 2009 se ressent dans les automatismes et la familiarité avec la méthode Collet : "Notre chance c’est qu’on travaille ensemble depuis quatre campagnes. On peut donc se permettre d’être plus exigeants sur des points qu’on a peut-être trouvés plus faibles les années précédentes", estime Ruddy Nelhomme. "La continuité est présente et après avoir affiné les choses on cherchera à monter en puissance sur les matches de préparation." Outre la nécessaire mise en place des principes de jeu de l’équipe, ce premier bloc de préparation constitue un outil d’évaluation pour le staff technique. Cet

été, Vincent Collet a ainsi fait le choix de réduire son groupe 17 à 15 éléments dès la fin du stage à Pau. Edwin Jackson et Yannick Bokolo ont ainsi quitté l’équipe France dès le 3 août, ne prenant part qu’à un scrimmage face à la Finlande mais pas au match officiel face à ce même adversaire. "Ils sont vraiment très proches les uns des autres et le choix est plutôt lié à une notion de complémentarité par rapport aux joueurs déjà bien installés", explique Ruddy Nelhomme. "Hiérarchiser a toujours été la philosophie de Vincent et a été très efficace pour nous sur une campagne comme la Lituanie en 2011." Le 3 août, le groupe de France a quitté le Béarn pour poursuivre sa route vers la Slovénie. Au programme des déplacements à Mannheim, Strasbourg, Antibes, Madrid, Montpellier puis Paris avant l’envol pour Ljubljana, 9 matches afin de mettre en pratique les apprentissages palois.

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10 jours qui changent tout Par Julien Guérineau

Du 24 juillet au 2 août, l’équipe de France a pris ses quartiers à Pau pour ce qui constitue un moment clé de la préparation à l’EuroBasket. 10 jours de travail intenses qui doivent permettre au staff technique de mettre en place les bases offensives et défensives du jeu des Bleus. devons être réactifs par rapport à la qualité avec laquelle les joueurs font les choses. Donc nos entraînements ne sont pas totalement définis à l’avance." La préparation physique, elle, est en revan­che plus cadrée et confiée à Frédéric Aubert.

Photos Bellenger

Fixer des priorités

Depuis 2009 et l’arrivée de Vincent Collet aux manettes, le système est parfaitement rôdé. L’équipe de France débute sa préparation à Pau. Héberge­ ment dans la superbe Villa Navarre où les repas sont pris sur une terrasse offrant une vue imprenable sur les Pyrénées. Pour la sueur et la souffrance, direction le Palais des Sports. Des conditions idéales pour poser les bases de ce que va être le jeu tricolore pendant la compétition esti­ vale. Si le quart de finale est en général le juge de paix d’une campagne, c’est bien souvent dans ces premiers réglages que

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se décident la réussite ou l’échec. Les joueurs et le staff avaient pu le mesurer lors de la campagne olympique 2012 lors­ que le premier entraînement au complet avait eu lieu… à la veille du premier match du tournoi. En 2013, ni blessures ni pro­ blèmes d’assurance, les cadres ont pu chausser les baskets dès le début du stage. "Il n’y a jamais de copier-coller d’une campagne à l’autre. Mais il y a bien évi­ demment un canevas", explique Jacques Commères assistant coach avec l’équipe de France A masculine de 2004 à 2006 puis de nouveau depuis 2008. "Nous

Techniquement, Vincent Collet a pour principe de débuter ses stages par la mise en place de son jeu d’attaque. Une installation qui passe par la capacité des nouveaux venus à intégrer en peu de temps un maximum d’informations. "On montre environ 70% de nos formes de jeu lors du premier bloc à Pau et ensuite on rajoutera des options offensives et défensives en fonction de ce que l’on aura noté lors des premiers matches", note Ruddy Nelhomme, assistant-coach des Bleus. "Quand on fait partie d’un groupe France cela signifie qu’on possède certaines compétences, ingurgiter rapide­ ment de nombreux systèmes en fait partie." Les formes de jeu sont passées en revue autour de trois grandes familles : le démarquage, le post-up/jeu intérieur, le pick n’roll. Si Vincent Collet est attaché à des principes, notamment dans les mouvements loin du ballon, le technicien s’adapte en fonction des forces en présence à chaque stage. "La trame demeure et ensuite on échange entre nous par rapport à des options observées en Pro A ou en Euroleague", précise Ruddy Nelhomme. "Il s’agit tou­ jours de chercher la meilleure solution pour optimiser nos moyens, opter pour les formes qui mettent le plus en valeur les qualités de nos joueurs. On ne peut pas inventer des systèmes révolutionnaires et surtout nous n’avons pas le temps pour. Il faut surtout être extrêmement précis dans ce qu’on applique." Et Jacques Commères de confirmer les contraintes liées au temps pour des entraîneurs habitués à la plus grande des rigueurs : "Le staff discute des priorités. En club on peut arrêter

plus souvent le jeu puisque tu as plus de séances pour revenir sur certaines choses. Là il faut parfois laisser passer, même si ça ne correspond pas exactement à ce que l’on veut, car on travaille sur une priorité définie. Ne pas vouloir trop en faire est difficile." Le couple adaptation/réalisme s’applique éga­le­ment dans le domaine défensif encore plus particulièrement cet été où le secteur intérieur des Bleus a été profondément renouvelé. Des grands gabarits comme Alexis Ajinça et Johan Petro n’ont pas les mêmes caractéristiques qu’un Ali Traore ou un Kevin Seraphin et les choix tactiques du staff s’en ressentent bien évidemment.

Des entraînements filmés La première phase de préparation de l’équipe nationale est marquée par l’en­ chaî­ne­ment des entraînements. Le staff technique se réunit avant les séances de travail puis débriefe afin de déterminer le contenu de la séance suivante. Il est aidé en cela par la vidéo. Nicolas Absalon filme ainsi chaque séance. "C’est très intéressant car nous avons parfois l’impression d’avoir remarqué quelque chose et ensuite, à la vidéo, on se rend compte que l’impression n’était pas forcément exacte", souligne Ruddy Nelhomme. "Je dirais que 70-75% des entraînements sont revus en vidéo, notamment sur les séquences de jeu afin d’apporter encore plus de précision à nos mouvements. Cela permet également de proposer des montages aux joueurs en leur expliquant ce qu’on veut vraiment." L’image mais également des techniques plus anciennes mais tout aussi efficaces Jacques Commères noircit en effet à chaque séance plusieurs pages de notes qu’il conserve religieusement, année après année : "En rentrant à l’hôtel je consigne très précisément toute ce qu’on a fait sur un cahier d’entraînement. J’ai commencé en 1998. 300 pages chaque année. Si on me demande ce qu’on a fait le 29 juillet 2009 je peux retrouver les

groupes, les exercices, le débriefing. C’est très important notamment pour comparer notre niveau d’avancement une année par rapport à l’autre." De l’avis unanime du staff, 2013 constitue une bonne cuvée en termes de travail et d’investissement. La présence de sept olympiens et autant d’éléments ayant participé au début de l’aventure à l’Euro 2009 se ressent dans les automatismes et la familiarité avec la méthode Collet : "Notre chance c’est qu’on travaille ensemble depuis quatre campagnes. On peut donc se permettre d’être plus exigeants sur des points qu’on a peut-être trouvés plus faibles les années précédentes", estime Ruddy Nelhomme. "La continuité est présente et après avoir affiné les choses on cherchera à monter en puissance sur les matches de préparation." Outre la nécessaire mise en place des principes de jeu de l’équipe, ce premier bloc de préparation constitue un outil d’évaluation pour le staff technique. Cet

été, Vincent Collet a ainsi fait le choix de réduire son groupe 17 à 15 éléments dès la fin du stage à Pau. Edwin Jackson et Yannick Bokolo ont ainsi quitté l’équipe France dès le 3 août, ne prenant part qu’à un scrimmage face à la Finlande mais pas au match officiel face à ce même adversaire. "Ils sont vraiment très proches les uns des autres et le choix est plutôt lié à une notion de complémentarité par rapport aux joueurs déjà bien installés", explique Ruddy Nelhomme. "Hiérarchiser a toujours été la philosophie de Vincent et a été très efficace pour nous sur une campagne comme la Lituanie en 2011." Le 3 août, le groupe de France a quitté le Béarn pour poursuivre sa route vers la Slovénie. Au programme des déplacements à Mannheim, Strasbourg, Antibes, Madrid, Montpellier puis Paris avant l’envol pour Ljubljana, 9 matches afin de mettre en pratique les apprentissages palois.

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EDF EuroBasket slovénie 2013 >

L'eurobasket en chif freS 787

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7

Comme le nombre de points marqués par Tony Parker en six éditions. Le meneur des Spurs est le meilleur marqueur de l’histoire de l’équipe de France en Championnat d’Europe devant Stéphane Ostrowski (712 points) et Hervé Dubuisson (656).

Comme le nombre de prétendants au titre suprême. C’est la deuxième fois, après la dernière édition en Lituanie, que le nombre de participants est aussi élevé.

Comme le nombre de médailles remportées par la France : deux médailles d’argent (1949 et 2011) et cinq médailles de bronze (1937, 1951, 1953, 1959, 2005). L’URSS/Russie écrase ce tableau avec 25 médailles depuis la première édition en 1935.

11 Comme le nombre de pays vainqueurs de la compétition : l’URSS/Russie, la Yougoslavie/Serbie, la Lituanie, l’Espagne, la Grèce, la Répu­ blique Tchèque, la Hongrie, la Lettonie, l’Allemagne et, plus exotique, l’Egypte en 1949, au Caire.

266 Comme le nombre de rencontres disputées par la France dans son histoire pour un bilan de 140 victoires et 126 défaites (52,6%).

7 Comme le nombre de présences consécutives des Bleus en quarts de finale. La dernière absence de la France à ce stade de la compétition remonte à 1997

quand une cascade de blessures avait lourdement handicapé la sélection. Seule la Russie (1993) et l’Espagne (présence ininterrompue dans le top 8 continental depuis 1979) ont fait mieux.

4 Comme le nombre de joueurs n’ayant jamais disputé la reine des compé­ titions continentales : Alexis Ajinça, Thomas Heurtel, Joffrey Lauvergne, Johan Petro.

85 Comme le pourcentage de victoires de Vincent Collet. 20 matches disputés en deux éditions et 17 victoires. Ses trois défaites ? Toutes face à l’Espagne.

49

Catherine Steenkeste

Comme le nombre de matches disputés par Hervé Dubuisson en sept éditions. S’ils participent à la compétition, Tony Parker (48 matches) et potentiellement Boris Diaw (41) et Florent Pietrus (41) peuvent le dépasser.

Comme le record de points d’un international tricolore. Le 7 juin 1985, à Karlsruhe, la Pologne s’impose 9794 face à la France malgré le festival d’Hervé Dubuisson. Yann Bonato (38 pts en 1995) et Tony Parker (36 pts en 2007) sont passés tout près de faire tomber ce record.

36

Musée du basket

39

Tony Parker

Euro 2005

Hervé Dubuisson

Comme la 36e participation de la France en 38 éditions. Les Bleus ont été absents du grand rendez-vous conti­ nental en 1969 et 1975. Aucun pays n’a fait aussi bien.

16 BASKETBALLMAGAZINE

Comme le nombre de victoires de Robert Busnel comme entraîneur des Bleus. Busnel aura dirigé la France à cinq reprises dans un EuroBasket (1947, 1949, 1951, 1953, 1955) et remporté trois médailles. Vincent Collet, avec 17 succès, est le deuxième coach le plus victorieux de l’histoire.

Presse Sports

Euro 2011

JF Molliere FFBB FIBA

29

Robert Busnel

Euro 2007 AOÛT2013 17


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Comme le nombre de points marqués par Tony Parker en six éditions. Le meneur des Spurs est le meilleur marqueur de l’histoire de l’équipe de France en Championnat d’Europe devant Stéphane Ostrowski (712 points) et Hervé Dubuisson (656).

Comme le nombre de prétendants au titre suprême. C’est la deuxième fois, après la dernière édition en Lituanie, que le nombre de participants est aussi élevé.

Comme le nombre de médailles remportées par la France : deux médailles d’argent (1949 et 2011) et cinq médailles de bronze (1937, 1951, 1953, 1959, 2005). L’URSS/Russie écrase ce tableau avec 25 médailles depuis la première édition en 1935.

11 Comme le nombre de pays vainqueurs de la compétition : l’URSS/Russie, la Yougoslavie/Serbie, la Lituanie, l’Espagne, la Grèce, la Répu­ blique Tchèque, la Hongrie, la Lettonie, l’Allemagne et, plus exotique, l’Egypte en 1949, au Caire.

266 Comme le nombre de rencontres disputées par la France dans son histoire pour un bilan de 140 victoires et 126 défaites (52,6%).

7 Comme le nombre de présences consécutives des Bleus en quarts de finale. La dernière absence de la France à ce stade de la compétition remonte à 1997

quand une cascade de blessures avait lourdement handicapé la sélection. Seule la Russie (1993) et l’Espagne (présence ininterrompue dans le top 8 continental depuis 1979) ont fait mieux.

4 Comme le nombre de joueurs n’ayant jamais disputé la reine des compé­ titions continentales : Alexis Ajinça, Thomas Heurtel, Joffrey Lauvergne, Johan Petro.

85 Comme le pourcentage de victoires de Vincent Collet. 20 matches disputés en deux éditions et 17 victoires. Ses trois défaites ? Toutes face à l’Espagne.

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Catherine Steenkeste

Comme le nombre de matches disputés par Hervé Dubuisson en sept éditions. S’ils participent à la compétition, Tony Parker (48 matches) et potentiellement Boris Diaw (41) et Florent Pietrus (41) peuvent le dépasser.

Comme le record de points d’un international tricolore. Le 7 juin 1985, à Karlsruhe, la Pologne s’impose 9794 face à la France malgré le festival d’Hervé Dubuisson. Yann Bonato (38 pts en 1995) et Tony Parker (36 pts en 2007) sont passés tout près de faire tomber ce record.

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Tony Parker

Euro 2005

Hervé Dubuisson

Comme la 36e participation de la France en 38 éditions. Les Bleus ont été absents du grand rendez-vous conti­ nental en 1969 et 1975. Aucun pays n’a fait aussi bien.

16 BASKETBALLMAGAZINE

Comme le nombre de victoires de Robert Busnel comme entraîneur des Bleus. Busnel aura dirigé la France à cinq reprises dans un EuroBasket (1947, 1949, 1951, 1953, 1955) et remporté trois médailles. Vincent Collet, avec 17 succès, est le deuxième coach le plus victorieux de l’histoire.

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