JEUNES ET AMBITIEUX
LES BLEUS À LA COUPE DU MONDE
LE MONDIAL FÉMININ LES U20 FÉMININES CHAMPIONNES LA TOURNÉE DES A’ Rudy Gobert
N°805 - AOÛT2014 - WWW.FFBB.COM
PATRICK BEESLEY, DIRECTEUR TECHNIQUE NATIONAL >
"IL FAUT FIXER UN CAP"
Chez les masculins, rêvez-vous encore à un début de préparation sans blessure, sans forfait, sans contretemps ? Autant, auparavant cela me polluait, me stressait. Désormais, même si je m’en passerais, je sais que cette période est une période de calage et presque à la carte. Les blessés, les problèmes contractuels, les questions d’assurances. Tout se régule lors de cette semaine d’ouverture.
Par Julien Guérineau
La médaille d’or à l’EuroBasket 2013 change-t-elle l’approche de cette nouvelle campagne ? Le titre nous donne des obligations. Celles d’être encore plus performants. Je l’ai répété au staff. Il ne faut pas penser que les choses seront plus faciles. Il faut repartir de zéro. Simplement les joueurs majeurs de l’équipe qui ont vécu le titre l’année dernière ont désormais une immense confiance et une grande sérénité. Et les nouveaux ne veulent pas se donner 8 jours pour être opérationnels. Dès le premier entraînement, c’est parti à 200 à l’heure. Ils veulent rentrer dans une équipe championne d’Europe. La barre est donc haute et ils s’y préparent.
Bellenger / IS / FFBB
Le Directeur Technique National évoque les campagnes mondiales qui se profilent pour les deux Équipes de France A. Avec des problématiques et des attentes assez différentes.
8
BASKETBALLMAGAZINE
Quel est votre état d’esprit avant de débuter la Coupe du Monde ? Je ne voulais surtout pas qu’on considère l’année 2014 comme une année pour rien. Un été de transition. Ce n’est pas du tout ça. Les grosses équipes accumulent les expériences. Et il faudra en rajouter une couche à la Coupe du Monde. C’est ainsi qu’une sélection devient forte. Avec le statut de l’Équipe de France, elle ne peut pas considérer ce rendez-vous comme une compétition de transition, même si elle n’est qualificative pour rien. L’obligation de résultats sera bien présente. Car nous serons champions d’Europe. Avec ou sans Tony Parker. Il faut donc être à la hauteur de l’évènement. En 2010, nous revenions de loin et nous étions heureux de revenir au Championnat du Monde. Cet été nous allons à la Coupe du Monde très motivés. C’est très bien que Boris Diaw ait annoncé que nous allons en Espagne pour viser une médaille. Je suis serein. Des cadres sont là, des jeunes de talent également. Et l’absence de Tony Parker ne m’inquiète pas. Pour une raison simple :
C’EST TRÈS BIEN QUE BORIS DIAW AIT ANNONCÉ QUE NOUS ALLONS EN ESPAGNE POUR VISER UNE MÉDAILLE. JE SUIS SEREIN. DES CADRES SONT LÀ, DES JEUNES DE TALENT ÉGALEMENT. elle était indispensable. Ceux qui pensent le contraire sont dans l’erreur. Il était vital qu’il coupe. Si on veut bien préparer la suite, on ne peut la préparer que lorsqu’il n’est pas là. La situation est-elle radicalement différente chez les féminines ? Totalement. Chez les garçons la modification de l’équipe s’opère en douceur. Chez les filles, les Braqueuses de Londres ont bien changé. Et de plus l’entraîneur change. Ce sont deux éléments qui font que l’équipe va mettre plus de temps à se mettre en route. Ce que j’attends c’est que ce groupe se construise cet été pour être opérationnel l’an prochain à l’Euro. Beaucoup de jeunes joueuses débutent et les deux leaders attendues ne feront pas la préparation. C’est donc compliqué. La mission confiée à Valérie Garnier est de vite reconstruire une équipe. C’est pour cette raison que la préparation a commencé avec 20 joueuses. Quelle a été la teneur de votre discours de lancement de campagne pour les deux équipes ? Il faut fixer un cap. Le staff masculin fonctionne ensemble depuis six ans et avec efficacité. Les affinités sont là. La pire des erreurs serait une baisse de la vigilance. C’est quand on relâche son attention que les erreurs arrivent. Quand un pilote
décolle, il reprend toujours son checkup à zéro. Je leur ai demandé de faire de même. Pour les féminines, nous reconstruisons quelque chose et il faudra être patient. Le handicap est d’assumer ce surnom de Braqueuses aux yeux du grand public. C’est une lourde succession. Plusieurs équipes de jeunes ont terminé leur campagne avec des résultats mitigés. Que vous inspirent l’or des U20 féminines et la 8e place des U20 masculins ? On devient exigeants parce qu’on voudrait que toutes les équipes réussissent. Ce qu’il faut c’est que des générations rapprochées sortent des joueurs. Ce qu’ont fait les U20 féminines est très positif car une génération arrive à éclosion au moment où l’ancienne va se retirer. Chez les garçons il faut qu’on reprenne du poil de la bête. Nous ne sommes pas loin mais je suis en colère contre le système qui installe des joueurs dans un doux rêve de draft et de projet NBA sans respecter les étapes. On considère qu’un championnat d’Europe de jeunes est une banalité. Mais je ne vois pas comment on peut aller en NBA si on ne peut pas battre Israël. Il n’est pas question de barrer la route à la NBA à un joueur, mais il y a des timings à respecter.
AOÛT2014
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PATRICK BEESLEY, DIRECTEUR TECHNIQUE NATIONAL >
"IL FAUT FIXER UN CAP"
Chez les masculins, rêvez-vous encore à un début de préparation sans blessure, sans forfait, sans contretemps ? Autant, auparavant cela me polluait, me stressait. Désormais, même si je m’en passerais, je sais que cette période est une période de calage et presque à la carte. Les blessés, les problèmes contractuels, les questions d’assurances. Tout se régule lors de cette semaine d’ouverture.
Par Julien Guérineau
La médaille d’or à l’EuroBasket 2013 change-t-elle l’approche de cette nouvelle campagne ? Le titre nous donne des obligations. Celles d’être encore plus performants. Je l’ai répété au staff. Il ne faut pas penser que les choses seront plus faciles. Il faut repartir de zéro. Simplement les joueurs majeurs de l’équipe qui ont vécu le titre l’année dernière ont désormais une immense confiance et une grande sérénité. Et les nouveaux ne veulent pas se donner 8 jours pour être opérationnels. Dès le premier entraînement, c’est parti à 200 à l’heure. Ils veulent rentrer dans une équipe championne d’Europe. La barre est donc haute et ils s’y préparent.
Bellenger / IS / FFBB
Le Directeur Technique National évoque les campagnes mondiales qui se profilent pour les deux Équipes de France A. Avec des problématiques et des attentes assez différentes.
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BASKETBALLMAGAZINE
Quel est votre état d’esprit avant de débuter la Coupe du Monde ? Je ne voulais surtout pas qu’on considère l’année 2014 comme une année pour rien. Un été de transition. Ce n’est pas du tout ça. Les grosses équipes accumulent les expériences. Et il faudra en rajouter une couche à la Coupe du Monde. C’est ainsi qu’une sélection devient forte. Avec le statut de l’Équipe de France, elle ne peut pas considérer ce rendez-vous comme une compétition de transition, même si elle n’est qualificative pour rien. L’obligation de résultats sera bien présente. Car nous serons champions d’Europe. Avec ou sans Tony Parker. Il faut donc être à la hauteur de l’évènement. En 2010, nous revenions de loin et nous étions heureux de revenir au Championnat du Monde. Cet été nous allons à la Coupe du Monde très motivés. C’est très bien que Boris Diaw ait annoncé que nous allons en Espagne pour viser une médaille. Je suis serein. Des cadres sont là, des jeunes de talent également. Et l’absence de Tony Parker ne m’inquiète pas. Pour une raison simple :
C’EST TRÈS BIEN QUE BORIS DIAW AIT ANNONCÉ QUE NOUS ALLONS EN ESPAGNE POUR VISER UNE MÉDAILLE. JE SUIS SEREIN. DES CADRES SONT LÀ, DES JEUNES DE TALENT ÉGALEMENT. elle était indispensable. Ceux qui pensent le contraire sont dans l’erreur. Il était vital qu’il coupe. Si on veut bien préparer la suite, on ne peut la préparer que lorsqu’il n’est pas là. La situation est-elle radicalement différente chez les féminines ? Totalement. Chez les garçons la modification de l’équipe s’opère en douceur. Chez les filles, les Braqueuses de Londres ont bien changé. Et de plus l’entraîneur change. Ce sont deux éléments qui font que l’équipe va mettre plus de temps à se mettre en route. Ce que j’attends c’est que ce groupe se construise cet été pour être opérationnel l’an prochain à l’Euro. Beaucoup de jeunes joueuses débutent et les deux leaders attendues ne feront pas la préparation. C’est donc compliqué. La mission confiée à Valérie Garnier est de vite reconstruire une équipe. C’est pour cette raison que la préparation a commencé avec 20 joueuses. Quelle a été la teneur de votre discours de lancement de campagne pour les deux équipes ? Il faut fixer un cap. Le staff masculin fonctionne ensemble depuis six ans et avec efficacité. Les affinités sont là. La pire des erreurs serait une baisse de la vigilance. C’est quand on relâche son attention que les erreurs arrivent. Quand un pilote
décolle, il reprend toujours son checkup à zéro. Je leur ai demandé de faire de même. Pour les féminines, nous reconstruisons quelque chose et il faudra être patient. Le handicap est d’assumer ce surnom de Braqueuses aux yeux du grand public. C’est une lourde succession. Plusieurs équipes de jeunes ont terminé leur campagne avec des résultats mitigés. Que vous inspirent l’or des U20 féminines et la 8e place des U20 masculins ? On devient exigeants parce qu’on voudrait que toutes les équipes réussissent. Ce qu’il faut c’est que des générations rapprochées sortent des joueurs. Ce qu’ont fait les U20 féminines est très positif car une génération arrive à éclosion au moment où l’ancienne va se retirer. Chez les garçons il faut qu’on reprenne du poil de la bête. Nous ne sommes pas loin mais je suis en colère contre le système qui installe des joueurs dans un doux rêve de draft et de projet NBA sans respecter les étapes. On considère qu’un championnat d’Europe de jeunes est une banalité. Mais je ne vois pas comment on peut aller en NBA si on ne peut pas battre Israël. Il n’est pas question de barrer la route à la NBA à un joueur, mais il y a des timings à respecter.
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MONDIAL 2014 >
Coupe du Monde 2014 GROUPE A Grenade, Palacio Municipal de Deportes, 7.500 places
APRÈS L’EUROPE, LE MONDE
1- Espagne 2- Serbie 3- France 4- Brésil 5- Egypte 6- Iran
Par Julien Guérineau
Presse Sports / Argueyrolles
Même privée de Tony Parker, l’Équipe de France reste ambitieuse. Son capitaine n’a pas hésité à parler de podium. Les Bleus ont un statut de Champions d’Europe à défendre lors de la Coupe du Monde 2014.
2016, Rio. C’est l’objectif que s’est fixé Tony Parker pour clore en beauté sa carrière sous le maillot de l’Équipe de France. Les Bleus devront donc, tôt ou tard, apprendre à jouer sans leur leader. Ils auront l’occasion d’avoir un avant-goût de la vie sans lui dès cet été lors de la Coupe du Monde. Une absence majeure et un impact irremplaçable qui, pourtant, n’a pas entamé les ambitions du
10 BASKETBALLMAGAZINE
groupe au moment de débuter la préparation à l’INSEP. Pas plus que les forfaits de dernière minute d’Alexis Ajinça et Kevin Seraphin. La France est optimiste car elle peut compter sur 9 champions d’Europe dans son effectif et que les autres candidats à une place dans les 12 allient jeunesse et talent. Les cadres sont toujours en place. Boris Diaw sort d’une saison NBA exceptionnelle
ponctuée par un titre avec les Spurs. Son influence sur le jeu depuis le poste bas dans un rôle de scoreur ou de distributeur sera plus que jamais au centre du dispositif de Vincent Collet. Dispensé des stages à l’INSEP et Rouen afin de le ménager, le capitaine a retrouvé à Pau un groupe où Nicolas Batum va prendre une dimension supplémentaire. A bientôt 26 ans l’ailier des Blazers a parfaitement secondé
GROUPE B Séville, Palacio Municipal de Deportes, 10.200 places
l’ancienne génération pour atteindre les sommets. Il est désormais prêt à assumer un leadership qui ne doit pas se mesurer dans le scoring mais dans son apport global dans tous les secteurs du jeu. Sans Parker, les cartes seront immanquablement redistribuées dans le secteur extérieur. Nando De Colo devrait en profiter tout comme Thomas Heurtel. Celui-ci a brillé avec Vitoria au point d’être courtisé par tous les grands noms du basket européen. Ce duo 100% Euroleague est un gage de sûreté pour une sélection qui sait qu’elle pourra se reposer sur la régularité de Mickaël Gélabale, Florent Pietrus, Antoine Diot ou Charles Kahudi. La révélation pourrait venir d’Evan Fournier, particulièrement saignant lors des premiers entraînements. Edwin Jackson, de retour après 4 ans d’absence et Nobel BougouColo cherchaient, à l’heure de ces lignes, à bousculer la hiérarchie. L’inconnue se situe plutôt au cœur de la raquette. Vincent Collet alignera ainsi un cinquième pivot titulaire différent en cinq campagnes : Ali Traoré en 2010, Joakim Noah en 2011, Ronny Turiaf en 2012, Alexis Ajinça en 2013. Ce dernier avait bluffé tous les observateurs lors de l’EuroBasket et du haut de ses 22 ans et 2,13 m, Rudy Gobert veut suivre le même chemin. Il en a les moyens. Joffrey Lauvergne, plus extérieur, peut se décaler au poste 5 et son impressionnante saison avec le Partizan laisse à penser que son apport sera largement supérieur à l’an passé. Kim Tillie présente un profil similaire tandis que Ian Mahinmi, rebondeur/contreur respecté en NBA, s’est joint à la préparation des Bleus pour pallier aux différents forfaits.
LE CALENDRIER 30 août : France-Brésil 31 août : France-Serbie 1er septembre : France-Egypte 3 septembre : France-Espagne 4 septembre : France-Iran
GROUPE C Bilbao, Bizkaia Arena, 15.414 places
GROUPE D Las Palmas Gran Canaria Arena, 11.000 places
1- Rép. Dominicaine 2- Turquie 3- Etats-Unis 4- Finlande 5- NouvelleZélande 6- Ukraine
1- Philippines 2- Sénégal 3- Porto-Rico 4- Argentine 5- Grèce 6- Croatie
1- Slovénie 2- Lituanie 3- Angola 4- Corée du Sud 5- Mexique 6- Australie
SYSTÈME DE COMPÉTITION MONDIAL 2014
GROUPE A
GROUPE B
A1
B1
TOUR PRÉLIMINAIRE 30 août - 4 septembre
GROUPE C
GROUPE D
C1
D1 D2
A2
B2
C2
A3
B3
C3
D3
A4
B4
C4
D4
A5
B5
C5
D5
A6
B6
C6
D6
TOUR FINAL 6 septembre A3 - B2
MADRID
A1 - B4
6 septembre BARCELONE 7 septembre
7 septembre
A4 - B1
A2 - B3
C3 - D2
C1 - D4
C4 - D1
C2 - D3
10 septembre
10 septembre
9 septembre
9 septembre
1/4 FINALE
1/4 FINALE
1/4 FINALE
1/4 FINALE 11 septembre
12 septembre MADRID 13 septembre FINALE 3E PLACE
1/2 FINALES
1/2 FINALES
14 septembre FINALE
LA SÉLECTION Joueur Nicolas Batum Nobel Boungou Colo Nando De Colo Boris Diaw Antoine Diot Évan Fournier Mickaël Gelabale Rudy Gobert Thomas Heurtel Edwin Jackson Charles Kahudi Joffrey Lauvergne Ian Mahinmi Florent Pietrus Kim Tillie
Taille 2,03 2,02 1,95 2,03 1,90 1,99 2,00 2,13 1,90 1,88 1,99 2,09 2,11 2,01 2,07
Naiss. 1988 1988 1987 1982 1989 1992 1983 1992 1989 1989 1986 1991 1986 1981 1988
Poste Sélec. Club Ailier 79 Portland Trailblazers (NBA) Ailier 1 Limoges CSP Arrière 106 Toronto Raptors (NBA) Ailier 178 San Antonio Spurs (NBA) Meneur 44 Strasbourg IG Arrière 4 Denver Nuggets (NBA) Ailier 106 BC Khimki Moscou (Russie) Intérieur 4 Utah Jazz (NBA) Meneur 20 Vitoria (Espagne) Arrière 14 ASVEL Lyon-Villeurbanne Arrière 49 Le Mans SB Intérieur 20 Partizan Belgrade (Serbie) Intérieur 24 Indiana Pacers (NBA) Intérieur 177 SLUC Nancy Intérieur 3 Murcie (Espagne)
Entraîneur : Vincent Collet Assistants : Ruddy Nelhomme et Jacques Commeres
AOÛT2014
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MONDIAL 2014 >
Coupe du Monde 2014 GROUPE A Grenade, Palacio Municipal de Deportes, 7.500 places
APRÈS L’EUROPE, LE MONDE
1- Espagne 2- Serbie 3- France 4- Brésil 5- Egypte 6- Iran
Par Julien Guérineau
Presse Sports / Argueyrolles
Même privée de Tony Parker, l’Équipe de France reste ambitieuse. Son capitaine n’a pas hésité à parler de podium. Les Bleus ont un statut de Champions d’Europe à défendre lors de la Coupe du Monde 2014.
2016, Rio. C’est l’objectif que s’est fixé Tony Parker pour clore en beauté sa carrière sous le maillot de l’Équipe de France. Les Bleus devront donc, tôt ou tard, apprendre à jouer sans leur leader. Ils auront l’occasion d’avoir un avant-goût de la vie sans lui dès cet été lors de la Coupe du Monde. Une absence majeure et un impact irremplaçable qui, pourtant, n’a pas entamé les ambitions du
10 BASKETBALLMAGAZINE
groupe au moment de débuter la préparation à l’INSEP. Pas plus que les forfaits de dernière minute d’Alexis Ajinça et Kevin Seraphin. La France est optimiste car elle peut compter sur 9 champions d’Europe dans son effectif et que les autres candidats à une place dans les 12 allient jeunesse et talent. Les cadres sont toujours en place. Boris Diaw sort d’une saison NBA exceptionnelle
ponctuée par un titre avec les Spurs. Son influence sur le jeu depuis le poste bas dans un rôle de scoreur ou de distributeur sera plus que jamais au centre du dispositif de Vincent Collet. Dispensé des stages à l’INSEP et Rouen afin de le ménager, le capitaine a retrouvé à Pau un groupe où Nicolas Batum va prendre une dimension supplémentaire. A bientôt 26 ans l’ailier des Blazers a parfaitement secondé
GROUPE B Séville, Palacio Municipal de Deportes, 10.200 places
l’ancienne génération pour atteindre les sommets. Il est désormais prêt à assumer un leadership qui ne doit pas se mesurer dans le scoring mais dans son apport global dans tous les secteurs du jeu. Sans Parker, les cartes seront immanquablement redistribuées dans le secteur extérieur. Nando De Colo devrait en profiter tout comme Thomas Heurtel. Celui-ci a brillé avec Vitoria au point d’être courtisé par tous les grands noms du basket européen. Ce duo 100% Euroleague est un gage de sûreté pour une sélection qui sait qu’elle pourra se reposer sur la régularité de Mickaël Gélabale, Florent Pietrus, Antoine Diot ou Charles Kahudi. La révélation pourrait venir d’Evan Fournier, particulièrement saignant lors des premiers entraînements. Edwin Jackson, de retour après 4 ans d’absence et Nobel BougouColo cherchaient, à l’heure de ces lignes, à bousculer la hiérarchie. L’inconnue se situe plutôt au cœur de la raquette. Vincent Collet alignera ainsi un cinquième pivot titulaire différent en cinq campagnes : Ali Traoré en 2010, Joakim Noah en 2011, Ronny Turiaf en 2012, Alexis Ajinça en 2013. Ce dernier avait bluffé tous les observateurs lors de l’EuroBasket et du haut de ses 22 ans et 2,13 m, Rudy Gobert veut suivre le même chemin. Il en a les moyens. Joffrey Lauvergne, plus extérieur, peut se décaler au poste 5 et son impressionnante saison avec le Partizan laisse à penser que son apport sera largement supérieur à l’an passé. Kim Tillie présente un profil similaire tandis que Ian Mahinmi, rebondeur/contreur respecté en NBA, s’est joint à la préparation des Bleus pour pallier aux différents forfaits.
LE CALENDRIER 30 août : France-Brésil 31 août : France-Serbie 1er septembre : France-Egypte 3 septembre : France-Espagne 4 septembre : France-Iran
GROUPE C Bilbao, Bizkaia Arena, 15.414 places
GROUPE D Las Palmas Gran Canaria Arena, 11.000 places
1- Rép. Dominicaine 2- Turquie 3- Etats-Unis 4- Finlande 5- NouvelleZélande 6- Ukraine
1- Philippines 2- Sénégal 3- Porto-Rico 4- Argentine 5- Grèce 6- Croatie
1- Slovénie 2- Lituanie 3- Angola 4- Corée du Sud 5- Mexique 6- Australie
SYSTÈME DE COMPÉTITION MONDIAL 2014
GROUPE A
GROUPE B
A1
B1
TOUR PRÉLIMINAIRE 30 août - 4 septembre
GROUPE C
GROUPE D
C1
D1 D2
A2
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C2
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C3
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C4
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TOUR FINAL 6 septembre A3 - B2
MADRID
A1 - B4
6 septembre BARCELONE 7 septembre
7 septembre
A4 - B1
A2 - B3
C3 - D2
C1 - D4
C4 - D1
C2 - D3
10 septembre
10 septembre
9 septembre
9 septembre
1/4 FINALE
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1/4 FINALE
1/4 FINALE 11 septembre
12 septembre MADRID 13 septembre FINALE 3E PLACE
1/2 FINALES
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14 septembre FINALE
LA SÉLECTION Joueur Nicolas Batum Nobel Boungou Colo Nando De Colo Boris Diaw Antoine Diot Évan Fournier Mickaël Gelabale Rudy Gobert Thomas Heurtel Edwin Jackson Charles Kahudi Joffrey Lauvergne Ian Mahinmi Florent Pietrus Kim Tillie
Taille 2,03 2,02 1,95 2,03 1,90 1,99 2,00 2,13 1,90 1,88 1,99 2,09 2,11 2,01 2,07
Naiss. 1988 1988 1987 1982 1989 1992 1983 1992 1989 1989 1986 1991 1986 1981 1988
Poste Sélec. Club Ailier 79 Portland Trailblazers (NBA) Ailier 1 Limoges CSP Arrière 106 Toronto Raptors (NBA) Ailier 178 San Antonio Spurs (NBA) Meneur 44 Strasbourg IG Arrière 4 Denver Nuggets (NBA) Ailier 106 BC Khimki Moscou (Russie) Intérieur 4 Utah Jazz (NBA) Meneur 20 Vitoria (Espagne) Arrière 14 ASVEL Lyon-Villeurbanne Arrière 49 Le Mans SB Intérieur 20 Partizan Belgrade (Serbie) Intérieur 24 Indiana Pacers (NBA) Intérieur 177 SLUC Nancy Intérieur 3 Murcie (Espagne)
Entraîneur : Vincent Collet Assistants : Ruddy Nelhomme et Jacques Commeres
AOÛT2014
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MONDIAL 2014 >
LE MONDIAL EN CHIF FRES 843
6
5
3
Le total de points inscrits par Oscar Schmidt en quatre participations. Un record. La légende brésilienne a tournée à 24,1 points de moyenne lors de ses 35 matches disputés
Le nombre de matches remportés par Robert Busnel et Claude Bergeaud comme coaches des Bleus. Il faudra donc trois succès à Vincent Collet pour les égaler.
Les médailles d’or remportées par la Yougoslavie/Serbie, record de l’épreuve : 1970, 1978, 1990, 1998, 2002. Les Américains, favoris de la compétition, ont l’occasion de les rejoindre au palmarès en cas de victoire à Madrid.
C’est la troisième participation consécutive à l’épreuve pour les Bleus. Une première dans l’histoire de l’Equipe de France.
3
Les médailles de la France dans la compétition. Le meilleur classement des Bleus remontent à 1950 (4e).
47,8
5
Le pourcentage de victoires des Bleus qui ont disputé 46 matches en 6 participations. Pour 22 succès et 24 défaites.
Le nombre record de participation pour le Portoricain Jerome Mincy, entre 1986 et 2002. 11 joueurs ont participé à 4 éditions.
Les pays vainqueurs à domicile. L’Espagne rêve cette année d’imiter l’Argentine (1950), le Brésil (1963) et la Yougoslavie (1970) sacrés devant leur public.
0
30 Le record de points d’un international tricolore. Le 18 mai 1963, à Rio de Janeiro, la France s’impose 67-60 face à Porto-Rico dans le sillage d’un Maxime Dorigo déchaîné. Hervé Dubuisson (26 pts en 1986) est celui qui s’est le plus approché de ce total.
17
Robert Busnel
La Yougoslavie victorieuse en 1998
16 Les matches disputés par Jacques Dessemme lors des éditions 1950 et 1954. S’ils participent à la compétition, Boris Diaw (15), Mickaël Gélabale (15) et Florent Pietrus (13) deviendront les internationaux les plus capés en Coupe du Monde.
Oscar Schmidt Maxime Dorigo
14 BASKETBALLMAGAZINE
Jacques Dessemme
Le nombre de joueurs n’ayant jamais disputé la compétition mondiale parmi le groupe des 16 qui a débuté la préparation. Seuls Florent Pietrus, Boris Diaw, Mickaël Gélabale, Nando De Colo, Nicolas Batum, Ian Mahinmi et Edwin Jackson ont cette expérience.
Archives FIBA
9 Photos Musée du Basket
Archives FIBA
Les participations du Brésil et des Etats-Unis. Ces deux pays sont les seuls à n’avoir manqué aucune édition depuis la création de l’épreuve en 1950. Premier pays européen ? La Yougoslavie avec 12 présences.
Archives FIBA
Il s’agira de la 17e édition de la Coupe du Monde, anciennement Championnat du Monde. 10 éditions ont eu lieu sur le Continent américain et 2014 marque seulement la cinquième organisation en Europe.
Musée du Basket
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MONDIAL 2014 >
LE MONDIAL EN CHIF FRES 843
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Le total de points inscrits par Oscar Schmidt en quatre participations. Un record. La légende brésilienne a tournée à 24,1 points de moyenne lors de ses 35 matches disputés
Le nombre de matches remportés par Robert Busnel et Claude Bergeaud comme coaches des Bleus. Il faudra donc trois succès à Vincent Collet pour les égaler.
Les médailles d’or remportées par la Yougoslavie/Serbie, record de l’épreuve : 1970, 1978, 1990, 1998, 2002. Les Américains, favoris de la compétition, ont l’occasion de les rejoindre au palmarès en cas de victoire à Madrid.
C’est la troisième participation consécutive à l’épreuve pour les Bleus. Une première dans l’histoire de l’Equipe de France.
3
Les médailles de la France dans la compétition. Le meilleur classement des Bleus remontent à 1950 (4e).
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Le pourcentage de victoires des Bleus qui ont disputé 46 matches en 6 participations. Pour 22 succès et 24 défaites.
Le nombre record de participation pour le Portoricain Jerome Mincy, entre 1986 et 2002. 11 joueurs ont participé à 4 éditions.
Les pays vainqueurs à domicile. L’Espagne rêve cette année d’imiter l’Argentine (1950), le Brésil (1963) et la Yougoslavie (1970) sacrés devant leur public.
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30 Le record de points d’un international tricolore. Le 18 mai 1963, à Rio de Janeiro, la France s’impose 67-60 face à Porto-Rico dans le sillage d’un Maxime Dorigo déchaîné. Hervé Dubuisson (26 pts en 1986) est celui qui s’est le plus approché de ce total.
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Robert Busnel
La Yougoslavie victorieuse en 1998
16 Les matches disputés par Jacques Dessemme lors des éditions 1950 et 1954. S’ils participent à la compétition, Boris Diaw (15), Mickaël Gélabale (15) et Florent Pietrus (13) deviendront les internationaux les plus capés en Coupe du Monde.
Oscar Schmidt Maxime Dorigo
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Jacques Dessemme
Le nombre de joueurs n’ayant jamais disputé la compétition mondiale parmi le groupe des 16 qui a débuté la préparation. Seuls Florent Pietrus, Boris Diaw, Mickaël Gélabale, Nando De Colo, Nicolas Batum, Ian Mahinmi et Edwin Jackson ont cette expérience.
Archives FIBA
9 Photos Musée du Basket
Archives FIBA
Les participations du Brésil et des Etats-Unis. Ces deux pays sont les seuls à n’avoir manqué aucune édition depuis la création de l’épreuve en 1950. Premier pays européen ? La Yougoslavie avec 12 présences.
Archives FIBA
Il s’agira de la 17e édition de la Coupe du Monde, anciennement Championnat du Monde. 10 éditions ont eu lieu sur le Continent américain et 2014 marque seulement la cinquième organisation en Europe.
Musée du Basket
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AOÛT2014 15
MONDIAL 2014 FÉMININ >
Pour suivre l’actualité des clubs et des équipes de France, revivre les moments historiques du basket ou encore retrouver des conseils techniques et pratiques.
Photos Dunikowski / FFBB
PRÉPARATION FÉMININE
C'est à Clermont-Ferrand que Valérie Garnier a convoqué 20 joueuses dans le cadre du premier stage de préparation au Mondial féminin. Les choses sérieuses ont débuté le mercredi 30 juillet avec les premiers entraînements. Après un repas pris en commun l’entraîneur a présenté l'ensemble de la campagne. Les premières séances basket ont alterné entre tactique, technique, musculation et préparation physique.
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75,60 84,70
26 BASKETBALLMAGAZINE
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