Décembre 2018

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BASKETBALL LE MAGAZINE DE LA

FÉDÉRATION FRANÇAISE DE BASKETBALL

LA RENTRÉE DU PÔLE FRANCE N°852 - DÉCEMBRE 2018


FOCUS

ÉDITO • SOMMAIRE • ACTUALITÉS • BRÈVES • INTERVIEW • 5x5 • VxE • 3x3 • SUPPLÉMENT

FORMATION FRANÇAISE Propos recueillis par Julien Guérineau

"VERS UN PROJET PARTAGÉ" En place depuis un an et demi, le directeur du Pôle France Yvan Mainini, la nouvelle appellation du Centre Fédéral, Tahar Assed-Liégeon, présente les basiques et les nouveautés de la pépite de la formation française. Le Pôle France a un fonctionnement bien arrêté depuis de nombreuses années. Peut-on néanmoins parler de nouveautés pour la saison 2018/19 ? Il y a des choses dures, sur lesquelles le temps n’a pas de répercussion. Entraînements et école, ce sont des choses sur lesquelles nous sommes contraints. L’organisation se structure autour de ces deux points. Au quotidien j’ai essayé d’avancer par touches dans certains domaines et notamment dans celui du projet partagé. Qu’entendez-vous par projet partagé ? C’est de dire que le projet du jeune, ce n’est pas le Pôle Fédéral qui va l’imposer mais plutôt de dire : nous t’avons choisi, vers quoi penses-tu tendre, exprime ton projet. Ensuite, les entraîneurs vont exposer leur vision. Et il va y avoir une médiation. Les parents seront présents lors d’un entretien qui aboutira sur un bilan écrit. Il y a aura donc l’idée du jeune, les préconisations des entraîneurs et l’avis de la famille. A la fin on devra se quitter avec un projet commun. C’est valable pour tous les joueurs et joueuses

10 BASKETBALL MAGAZINE

Y a-t-il parfois un gouffre entre leurs ambitions et le retour de leurs entraîneurs ? On va voir. C’est la première année où nous le faisons dans cette configuration. Auparavant c’était plus de façon informelle. Il y aura deux bilans : en décembre puis début mars. Qu ’en est-il des ch an gemen ts au n iv eau de l’encadrement ? Au niveau de l’encadrement, Katel Portier, au secrétariat, nous a quittés. C’est quelqu’un qui nous a permis de bien fonctionner et qui connaissait bien la maison. Marion Josset a pris sa place. Le poste d’entraîneur de Cathy Melain est désormais occupé par Vincent Bourdeau, CTS d’Aquitaine, qui travaillait au pôle de Mont-de-Marsan, et épaule Arnaud Guppillotte sur les cadettes. De plus en plus de coaches individuels apparaissent dans le suivi des joueurs professionnels. Quelle est la part du travail individualisé au sein du Pôle France ? Le travail individualisé se fait essentiellement en dehors des

Sekou Doumbouya, Joël Ayayi, Théo Maledon, Jaylen Hoard, plusieurs joueurs n’ont pas complété leur cursus de trois ans au Pôle France. Quelles sont les conséquences de ces départs prématurés ? Nous avons 25 places et à chaque fois qu’une place est vacante, on la remplit. Avec un jeune joueur. Cette saison nous avons par exemple deux jeunes de 2003 qui évoluent déjà en NM1. La conséquence c’est le rajeunissement du groupe avec une équipe encore moins mature que ce que l’on souhaiterait. La tendance se retrouve également chez les jeunes femmes désormais… Tout à fait. Mais c’est le boulot du Pôle France. Si des joueuses comme Iliana Rupert ou Marine Fauthoux ont la possibilité d’avoir des minutes en LFB, c’est tout bénéfice pour la Fédération. C’est pleinement notre rôle. L’autre tendance c’est l’option NCAA à l’issue du cursus fédéral. Qu’en pensez-vous ? Je reste prudent mais en veille. Il faut voir sur 5-6 ans le nombre de départ en moyenne. Chez les filles comme les garçons la tendance est la même. Mais objectivement, les jeunes sont de plus en plus courtisés par la NCAA. Les scouts universitaires sont beaucoup plus présents que par le passé. Cédricq Lecocq / FFBB

PÔLE FRANCE YVAN MAININI

Cédricq Lecocq / FFBB

entraînements classiques, de 11h à 13h et de 16h30 à 20h. On parle donc de sorties de cours en accord avec le secteur scolaire. Le Pôle France a la capacité d’amener les joueurs ou les joueuses pour des périodes de 45 minutes pour un travail spécifique. Ensuite il y a bien entendu ce qu’on appelle des groupes de besoin avec un travail déconnecté de l’entraînement classique pour 3-4 éléments. Et au-delà du technique le Pôle est très performant dans les domaines de la ré-athlétisation ou de la préparation physique.

Comment qualifieriez-vous les rapports avec le secteur pro ? Yann Barbitch est l’interface avec le monde professionnel. Les contacts sont réguliers entre entraîneurs, plus particulièrement dans le secteur féminin. Je trouve que cela évolue bien même si j’aimerais qu’ils soient plus importants. Que les entraîneurs de Jeep® ÉLITE viennent plus souvent nous rencontrer. Et réciproquement. Que plus d’échanges se fassent au sujet de nos joueurs. Techniquement les approches varient-elles profondément d’une année à l’autre ? Jacky Commères est en charge de ce suivi des contenus. Les debriefings des Équipes de France chaque année nous permettent de mettre l’accent sur tel ou tel aspect du jeu. La cohérence est de rigueur et d’autant plus grande depuis qu’Aimé Toupane est en responsabilité au niveau de la coordination du secteur jeunes masculins et Grégory Halin pour le secteur féminin. Il y a vraiment un trait commun. 35 ans après sa première promotion, le Pôle France à l’INSEP reste-t-il, à vos yeux, un lieu de référence pour la formation des 15-18 ans ? Quelle structure peut se permettre d’avoir deux kinés et trois préparateurs physiques présents sur chaque demi-journée d’entraînement ? Jusqu’en Terminale je ne connais pas un endroit en France où on a ce que l’on propose ici entre le logement, la restauration, les salles de classe, les professeurs, le centre médical, les installations sportives.

”Il y a aura donc l’idée du jeune, les préconisations des entraîneurs et l’avis de la famille. A la fin on devra se quitter avec un projet commun. C’est valable pour tous les joueurs et joueuses.” Tahar Assed-Liégeon

DÉCEMBRE 2018

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FOCUS

ÉDITO • SOMMAIRE • ACTUALITÉS • BRÈVES • INTERVIEW • 5x5 • VxE • 3x3 • SUPPLÉMENT

FORMATION FRANÇAISE Propos recueillis par Julien Guérineau

"VERS UN PROJET PARTAGÉ" En place depuis un an et demi, le directeur du Pôle France Yvan Mainini, la nouvelle appellation du Centre Fédéral, Tahar Assed-Liégeon, présente les basiques et les nouveautés de la pépite de la formation française. Le Pôle France a un fonctionnement bien arrêté depuis de nombreuses années. Peut-on néanmoins parler de nouveautés pour la saison 2018/19 ? Il y a des choses dures, sur lesquelles le temps n’a pas de répercussion. Entraînements et école, ce sont des choses sur lesquelles nous sommes contraints. L’organisation se structure autour de ces deux points. Au quotidien j’ai essayé d’avancer par touches dans certains domaines et notamment dans celui du projet partagé. Qu’entendez-vous par projet partagé ? C’est de dire que le projet du jeune, ce n’est pas le Pôle Fédéral qui va l’imposer mais plutôt de dire : nous t’avons choisi, vers quoi penses-tu tendre, exprime ton projet. Ensuite, les entraîneurs vont exposer leur vision. Et il va y avoir une médiation. Les parents seront présents lors d’un entretien qui aboutira sur un bilan écrit. Il y a aura donc l’idée du jeune, les préconisations des entraîneurs et l’avis de la famille. A la fin on devra se quitter avec un projet commun. C’est valable pour tous les joueurs et joueuses

10 BASKETBALL MAGAZINE

Y a-t-il parfois un gouffre entre leurs ambitions et le retour de leurs entraîneurs ? On va voir. C’est la première année où nous le faisons dans cette configuration. Auparavant c’était plus de façon informelle. Il y aura deux bilans : en décembre puis début mars. Qu ’en est-il des ch an gemen ts au n iv eau de l’encadrement ? Au niveau de l’encadrement, Katel Portier, au secrétariat, nous a quittés. C’est quelqu’un qui nous a permis de bien fonctionner et qui connaissait bien la maison. Marion Josset a pris sa place. Le poste d’entraîneur de Cathy Melain est désormais occupé par Vincent Bourdeau, CTS d’Aquitaine, qui travaillait au pôle de Mont-de-Marsan, et épaule Arnaud Guppillotte sur les cadettes. De plus en plus de coaches individuels apparaissent dans le suivi des joueurs professionnels. Quelle est la part du travail individualisé au sein du Pôle France ? Le travail individualisé se fait essentiellement en dehors des

Sekou Doumbouya, Joël Ayayi, Théo Maledon, Jaylen Hoard, plusieurs joueurs n’ont pas complété leur cursus de trois ans au Pôle France. Quelles sont les conséquences de ces départs prématurés ? Nous avons 25 places et à chaque fois qu’une place est vacante, on la remplit. Avec un jeune joueur. Cette saison nous avons par exemple deux jeunes de 2003 qui évoluent déjà en NM1. La conséquence c’est le rajeunissement du groupe avec une équipe encore moins mature que ce que l’on souhaiterait. La tendance se retrouve également chez les jeunes femmes désormais… Tout à fait. Mais c’est le boulot du Pôle France. Si des joueuses comme Iliana Rupert ou Marine Fauthoux ont la possibilité d’avoir des minutes en LFB, c’est tout bénéfice pour la Fédération. C’est pleinement notre rôle. L’autre tendance c’est l’option NCAA à l’issue du cursus fédéral. Qu’en pensez-vous ? Je reste prudent mais en veille. Il faut voir sur 5-6 ans le nombre de départ en moyenne. Chez les filles comme les garçons la tendance est la même. Mais objectivement, les jeunes sont de plus en plus courtisés par la NCAA. Les scouts universitaires sont beaucoup plus présents que par le passé. Cédricq Lecocq / FFBB

PÔLE FRANCE YVAN MAININI

Cédricq Lecocq / FFBB

entraînements classiques, de 11h à 13h et de 16h30 à 20h. On parle donc de sorties de cours en accord avec le secteur scolaire. Le Pôle France a la capacité d’amener les joueurs ou les joueuses pour des périodes de 45 minutes pour un travail spécifique. Ensuite il y a bien entendu ce qu’on appelle des groupes de besoin avec un travail déconnecté de l’entraînement classique pour 3-4 éléments. Et au-delà du technique le Pôle est très performant dans les domaines de la ré-athlétisation ou de la préparation physique.

Comment qualifieriez-vous les rapports avec le secteur pro ? Yann Barbitch est l’interface avec le monde professionnel. Les contacts sont réguliers entre entraîneurs, plus particulièrement dans le secteur féminin. Je trouve que cela évolue bien même si j’aimerais qu’ils soient plus importants. Que les entraîneurs de Jeep® ÉLITE viennent plus souvent nous rencontrer. Et réciproquement. Que plus d’échanges se fassent au sujet de nos joueurs. Techniquement les approches varient-elles profondément d’une année à l’autre ? Jacky Commères est en charge de ce suivi des contenus. Les debriefings des Équipes de France chaque année nous permettent de mettre l’accent sur tel ou tel aspect du jeu. La cohérence est de rigueur et d’autant plus grande depuis qu’Aimé Toupane est en responsabilité au niveau de la coordination du secteur jeunes masculins et Grégory Halin pour le secteur féminin. Il y a vraiment un trait commun. 35 ans après sa première promotion, le Pôle France à l’INSEP reste-t-il, à vos yeux, un lieu de référence pour la formation des 15-18 ans ? Quelle structure peut se permettre d’avoir deux kinés et trois préparateurs physiques présents sur chaque demi-journée d’entraînement ? Jusqu’en Terminale je ne connais pas un endroit en France où on a ce que l’on propose ici entre le logement, la restauration, les salles de classe, les professeurs, le centre médical, les installations sportives.

”Il y a aura donc l’idée du jeune, les préconisations des entraîneurs et l’avis de la famille. A la fin on devra se quitter avec un projet commun. C’est valable pour tous les joueurs et joueuses.” Tahar Assed-Liégeon

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FOCUS

FOCUS

CFBB

U16M

Cédricq Lecocq / FFBB

Cédricq Lecocq / FFBB

U16F

CFBB

L'ÉQUIPE (NATIONALE FÉMININE 1) Maillot

Joueuse

Taille

Club

U16F Pôle

L'ÉQUIPE (NATIONALE MASCULINE U18 ELITE) Maillot

Joueur

Taille

Club

U16M Pôle

11

Ilona Hattab

1,80

Cavigal Nice

Côte d’Azur

11

Ousmane Dieng

1,95

JSA Bordeaux

Aquitaine

29

Sara Roumy

1,79

Basket Landes

Aquitaine

35

Armel Traore

1,95

Saint-Charles Charenton

Ile de France

2

Clara Djoko

1,85

SIG

Alsace

33

Lucas Picard

2,01

Caen BC

Basse-Normandie

30

Plamire Mbu

1,85

Villeneuve d’Ascq

Nord

13

Brice Dessert

2,03

US Ris Orangis

Ile-de-France

0

Dayana Mendes

1,84

Le Chesnay Versailles

Ile-de-France

61

Florian Louart

2,06

BCM Gravelines

Nord

99

Sophie Sene

1,89

Cavigal Nice

Côte d’Azur

93

Kenny Kasiama

2,01

Nanterre 92

Ile-de-France

34

Adèle Landure

1,97

Landerneau

-

12

Rayan Rupert

1,82

Le Mans SB

Pays-de-la-Loire

13

Maïa Hirsch

1,90

Roannais BF

Lyonnais

9

Noah Manet

1,90

Launaguet BC

Midi-Pyrénées

23

Oumou Diarisso

1,90

Marne-la-Vallée

Ile-de-France

7

Adama Bal

1,90

Le Mans SB

Pays-de-la-Loire

1

Leya Kapinga

1,76

Tarbes

Pyrénées

3

Inès Debroise

1,69

Ermont

Ile-de-France

9

Ibtissem Salahy

1,67

AS Horbourg-Wihr

Alsace

Entraîneur : Bernard Faure Assistant : Nicolas Absalon

Entraîneur : Arnaud Guppillotte Assistant : Vincent Bourdeau

12 BASKETBALL MAGAZINE

DÉCEMBRE 2018

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U16M

Cédricq Lecocq / FFBB

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U16F

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Joueuse

Taille

Club

U16F Pôle

L'ÉQUIPE (NATIONALE MASCULINE U18 ELITE) Maillot

Joueur

Taille

Club

U16M Pôle

11

Ilona Hattab

1,80

Cavigal Nice

Côte d’Azur

11

Ousmane Dieng

1,95

JSA Bordeaux

Aquitaine

29

Sara Roumy

1,79

Basket Landes

Aquitaine

35

Armel Traore

1,95

Saint-Charles Charenton

Ile de France

2

Clara Djoko

1,85

SIG

Alsace

33

Lucas Picard

2,01

Caen BC

Basse-Normandie

30

Plamire Mbu

1,85

Villeneuve d’Ascq

Nord

13

Brice Dessert

2,03

US Ris Orangis

Ile-de-France

0

Dayana Mendes

1,84

Le Chesnay Versailles

Ile-de-France

61

Florian Louart

2,06

BCM Gravelines

Nord

99

Sophie Sene

1,89

Cavigal Nice

Côte d’Azur

93

Kenny Kasiama

2,01

Nanterre 92

Ile-de-France

34

Adèle Landure

1,97

Landerneau

-

12

Rayan Rupert

1,82

Le Mans SB

Pays-de-la-Loire

13

Maïa Hirsch

1,90

Roannais BF

Lyonnais

9

Noah Manet

1,90

Launaguet BC

Midi-Pyrénées

23

Oumou Diarisso

1,90

Marne-la-Vallée

Ile-de-France

7

Adama Bal

1,90

Le Mans SB

Pays-de-la-Loire

1

Leya Kapinga

1,76

Tarbes

Pyrénées

3

Inès Debroise

1,69

Ermont

Ile-de-France

9

Ibtissem Salahy

1,67

AS Horbourg-Wihr

Alsace

Entraîneur : Bernard Faure Assistant : Nicolas Absalon

Entraîneur : Arnaud Guppillotte Assistant : Vincent Bourdeau

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CFBB

U18M

Cédricq Lecocq / FFBB

Cédricq Lecocq / FFBB

U18F

CFBB

L'ÉQUIPE (LIGUE FÉMININE 2) Maillot

U18F

L'ÉQUIPE (NATIONALE MASCULINE 1)

U18M

Joueur

Taille

Club

10

Milan Barbitch

1,91

Nanterre 92

Pays de la Loire

16

Lorenzo Thirouard-Samson

1,97

URB Rennes

Bretagne

26

Victor Diallo

1,98

ASVEL

Auvergne

Joueur

Taille

Club

Pôle

7

Zoé Wadoux

1,75

ESBVA

Nord

24

Mariama Daramy

1,80

Angers - UFB 49

Maillot

Pôle

Ile de France

6

Serena Kessler

1,81

FC Lyon

Lyonnais

10

Fayzat Djoumoi

1,84

Tarbes GB

-

6

Yvan Ouedraogo

1,98

JSA Bordeaux

-

17

Yohan Traore

1,97

Touraine BC

Centre

34

Daniel Batcho

2,01

Saint-Charles Charenton

Ile de France

22

Dylan Gory

2,07

Paris Levallois

Ile de France

37

Seehia Sida Abega

1,86

JL Bourg

Lyonnais

31

Janelle Salaun

1,88

Reims

-

14

Tenin Magassa

1,95

AS Orly

Ile-de-France

15

Stecy Montabord

1,97

Versailles Chesnay Basket

Ile-de-France

20

Hereata Richmond

1,91

Cavigal Nice

Côte d’Azur

5

Camille Hillotte

1,81

USO Orthez

Aquitaine

8

Yohana Ewodo

1,82

BL Montpellier

Languedoc

18

Emilie Raynaud

1,83

Limoges ABC

Limousin

32

Binta Drame

1,71

Paris Basket 18

-

Entraîneur : Grégory Halin Assistant : Julien Egloff

14 BASKETBALL MAGAZINE

14

Naoll Balfourier

2,07

CEP Poitiers

Poitou-Charentes

28

Essome Miyem

2,08

Reims Champagne

Champagne-Ardennes

31

Maxime Carene

2,08

SC Lamentinois

Martinique

5

Léon Billon

1,95

Cholet Basket

Poitou-Charentes

23

Juhann Begarin

1,89

ASC Ban e Lot

Guadeloupe

18

Sya Plaucoste

1,92

Basket Club Moule

Guadeloupe

1

Timothé Crusol

1,93

CJF Les Aubrais

Centre

3

Rudy Demahis Ballou

1,84

SPO Rouen

Haute-Normandie

Entraîneur : Aimé Toupane

Assistant : Lamine Kebe

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Cédricq Lecocq / FFBB

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L'ÉQUIPE (LIGUE FÉMININE 2) Maillot

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L'ÉQUIPE (NATIONALE MASCULINE 1)

U18M

Joueur

Taille

Club

10

Milan Barbitch

1,91

Nanterre 92

Pays de la Loire

16

Lorenzo Thirouard-Samson

1,97

URB Rennes

Bretagne

26

Victor Diallo

1,98

ASVEL

Auvergne

Joueur

Taille

Club

Pôle

7

Zoé Wadoux

1,75

ESBVA

Nord

24

Mariama Daramy

1,80

Angers - UFB 49

Maillot

Pôle

Ile de France

6

Serena Kessler

1,81

FC Lyon

Lyonnais

10

Fayzat Djoumoi

1,84

Tarbes GB

-

6

Yvan Ouedraogo

1,98

JSA Bordeaux

-

17

Yohan Traore

1,97

Touraine BC

Centre

34

Daniel Batcho

2,01

Saint-Charles Charenton

Ile de France

22

Dylan Gory

2,07

Paris Levallois

Ile de France

37

Seehia Sida Abega

1,86

JL Bourg

Lyonnais

31

Janelle Salaun

1,88

Reims

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Tenin Magassa

1,95

AS Orly

Ile-de-France

15

Stecy Montabord

1,97

Versailles Chesnay Basket

Ile-de-France

20

Hereata Richmond

1,91

Cavigal Nice

Côte d’Azur

5

Camille Hillotte

1,81

USO Orthez

Aquitaine

8

Yohana Ewodo

1,82

BL Montpellier

Languedoc

18

Emilie Raynaud

1,83

Limoges ABC

Limousin

32

Binta Drame

1,71

Paris Basket 18

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Entraîneur : Grégory Halin Assistant : Julien Egloff

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Naoll Balfourier

2,07

CEP Poitiers

Poitou-Charentes

28

Essome Miyem

2,08

Reims Champagne

Champagne-Ardennes

31

Maxime Carene

2,08

SC Lamentinois

Martinique

5

Léon Billon

1,95

Cholet Basket

Poitou-Charentes

23

Juhann Begarin

1,89

ASC Ban e Lot

Guadeloupe

18

Sya Plaucoste

1,92

Basket Club Moule

Guadeloupe

1

Timothé Crusol

1,93

CJF Les Aubrais

Centre

3

Rudy Demahis Ballou

1,84

SPO Rouen

Haute-Normandie

Entraîneur : Aimé Toupane

Assistant : Lamine Kebe

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ÉDITO • SOMMAIRE • ACTUALITÉS • BRÈVES • INTERVIEW • 5x5 • VxE • 3x3 • SUPPLÉMENT

C’EST EFFECTIVEMENT UNE ÉQUIPE ASSEZ HOMOGÈNE. ET AVEC UN BON ÉTAT D’ESPRIT.

retrouvailles avec la Slovénie. Elles ont en effet lavé l’affront de l’aller et montré qu’il ne s’agissait que d’un accident de parcours comme ces qualifications peuvent en réserver. À Charleville, les joueuses de Valérie Garnier ont livré un récital devant les 3000 spectateurs de la Caisse d’Epargne Arena. Les prestations individuelles comme le rendu collectif (11 joueuses sur 12 ayant scoré) n’ont laissé aucune chance à des Slovénes (88-44), qui avaient heureusement assuré leur billet pour l’Euro 2019 lors du match précédent. Les Bleues valident donc sans souci leur ticket pour la Serbie et la Lettonie l’été prochain et se présenteront à l’Euro 2019 avec de belles ambitions. Sur le podium des cinq dernières éditions, les Tricolores veulent poursuivre leur présence au plus haut niveau européen. Pour cela, Valérie Garnier pourra s’appuyer sur des valeurs sûres : des individualités qui ont réussi en novembre à se mettre au service du collectif, et des cadres tricolores alliées aux jeunes joueuses qui ont pris énormément d’expérience sur les dernières compétitions. Dix ans après le sacre de 2009, les Bleues franchiront-elles le cap qui leur manque ces dernières années pour finir sur un titre ?

VALÉRIE GARNIER "MAINTENIR CE NIVEAU D’INTENSITÉ PENDANT 40 MINUTES"

Résultats

EDF FÉMININE

QUALIFS EURO 2019

11 novembre 2017 15 novembre 2017 10 février 2018 14 février 2018 17 novembre 2018 21 novembre 2018

L’entraîneur des Bleues revient sur la qualification des Bleues à l’Euro 2019 après les deux succès qu’elle a trouvé convaincants contre la Roumanie et la Slovénie.

France bat *Finlande 103-44 *France bat Roumanie 87-45 *Slovénie bat France 68-62 *France bat Finlande 90-40 France bat *Roumanie 90-61 *France bat Slovénie 88-44

Quelle est votre analyse de cette qualification pour l’Euro 2019 ? Tout d’abord, l’objectif est atteint, c’est la première chose et la plus importante. On attendait ce match contre la Slovénie depuis le 10 février dernier, où on avait été humilié et malmené au rebond notamment (ndlr, défaite à Celje 62-68). La prestation des joueuses sur ce match retour a montré la voie que nous devons suivre, celle de la dureté défensive, de la maîtrise du rebond, du partage du ballon et le fait de se projeter très vite vers l’avant.

Par Kevin Bosi

MISSION ACCOMPLIE Les Bleues ont fait le job et ont conclu de très belle manière leur campagne de qualification à l’Euro 2019 : +29 contre la Roumanie, +44 contre la Slovénie et une première place du groupe. On avait quitté les Bleues à Tenerife sur une élimination en quarts de finale de la Coupe du Monde féminine puis deux matches de classement remportés. Les voilà à nouveau rassemblées, à peine deux mois plus tard, à Charleville-Mézières dans le cadre des qualifications à l’Euro 2019. En novembre, Valérie Garnier a décidé de reconduire le même groupe que cet été en Espagne, devant uniquement se passer d’Alix Duchet sur forfait. La meneuse de Lattes-Montpellier, en accord avec le staff tricolore, est en effet restée en Languedoc pour soigner plusieurs petites blessures récurrentes. Absente cet été (pied), Aby Gaye faisait de son côté son retour avec les Bleues. Non retenue pour le premier match en Roumanie, elle a déclaré forfait face à la Slovénie en raison d’un problème musculaire à la cuisse, et n’aura donc pas foulé le parquet. Deux nouvelles tricolores ont en revanche honoré leurs premières sélections en Équipe de France. L’attraction Bria Hartley, libérée par USA Basketball et autorisée à jouer par la FIBA en octobre, a fait une entrée remarquée. Parfaitement intégrée dans le collectif français, ses premières prestations en Roumanie (9 points, 5 passes, 4 interceptions) et contre la Slovénie (16 points,

18 BASKETBALL MAGAZINE

5 passes) ont d’ores et déjà montré le potentiel que sa venue pouvait apporter au Groupe France. De son côté, après avoir séché les quelques larmes versées lors de sa remise de maillot, Marie-Michelle Milapie est entrée en jeu pour la première fois de sa jeune carrière (22 ans) avec les Bleues face à la Slovénie. Leader de la génération 1996, Milapie apporte intensité défensive et une présence au rebond – notamment offensif – qui pourrait convaincre le staff de lui donner un rôle de rotation dans le futur. Deux nouvelles armes pour une Équipe de France, qui a d’abord terrassé la Roumanie (90-61). À Cluj, ville universitaire que de nombreux français fréquentent – et qui ont fait descendre des travées les "Allez les Bleues" – les coéquipières d’Helena Ciak (meilleure marqueuse avec 15 points) ont été impériales malgré un début de match hésitant. Une mise en route parfaite avant de retrouver la Slovénie quelques jours plus tard à CharlevilleMézières, pour aller chercher la première place du groupe et une qualification directe. " On attendait ce moment avec impatience. Ça nous a fait un petit peu mal quand on a perdu en Slovénie car ce n’était pas notre jeu. Ce soir, on avait envie de montrer un autre visage et d’aller chercher cette qualification." La capitaine Endy Miyem et les Tricolores peuvent souffler après leurs

CLASSEMENT Équipe

MJ

V

D

+/-

France

6

5

1

218

Slovénie

6

5

1

51

Roumanie

6

2

4

-68

Finlande

6

0

6

-201

Contrairement aux derniers rassemblements, l’Équipe de France féminine a fait preuve de constance sur les deux rencontres… On voulait attaquer très fort ces deux rencontres, notamment défensivement, et c’est ce que nous avons fait. Après, la grande satisfaction pour l’entraîneur que je suis, c’est d’avoir maintenu ce niveau d’intensité des deux côtés du terrain, en attaque comme en défense, pendant 40 minutes sur chacune de ces deux rencontres. C’est ce que nous impose le niveau international."

LES 16 ÉQUIPES QUALIFIÉES POUR L’EURO 2019 : En plus de la Lettonie et la Serbie (co-organisateurs de la compétition en 2019), 14 nations ont validé leur ticket pour l’Euro 2019 : Belgique, Biélorussie, Espagne, France, Grande-Bretagne, Hongrie, Italie, Monténégro, République Tchèque, Russie, Slovénie, Suède, Turquie, Ukraine.

Joueuse Sandrine Gruda Bria Hartley Endy Miyem Marine Johannes Helena Ciak Aby Gaye Alexia Chartereau Valériane Ayayi Diandra Tchatchouang Sarah Michel Olivia Epoupa Romane Bernies Marième Badiane Marie-Michelle Milapie

MJ 6 2 5 6 6 2 6 6 5 6 6 4 2 1

Min 24 20 19 23 16 10 16 18 17 16 21 9 7 5

Pct 61,5 61,1 48,9 48,9 59,0 71,4 48,6 36,4 37,0 40,7 41,2 75,0 40,0 100

Rb 6,0 2,0 5,6 2,8 4,7 1,5 2,7 4,0 3,0 3,0 5,5 1,8 2,0 3,0

PD 2,3 5,0 1,2 3,8 0,5 0,7 1,5 2,8 2,7 6,5 1,8 0,5 0

Pts 19,0 12,5 11,4 9,7 8,5 7,0 6,8 6,5 5,2 4,7 3,3 2,5 2,0 2,0

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ÉDITO • SOMMAIRE • ACTUALITÉS • BRÈVES • INTERVIEW • 5x5 • VxE • 3x3 • SUPPLÉMENT

C’EST EFFECTIVEMENT UNE ÉQUIPE ASSEZ HOMOGÈNE. ET AVEC UN BON ÉTAT D’ESPRIT.

retrouvailles avec la Slovénie. Elles ont en effet lavé l’affront de l’aller et montré qu’il ne s’agissait que d’un accident de parcours comme ces qualifications peuvent en réserver. À Charleville, les joueuses de Valérie Garnier ont livré un récital devant les 3000 spectateurs de la Caisse d’Epargne Arena. Les prestations individuelles comme le rendu collectif (11 joueuses sur 12 ayant scoré) n’ont laissé aucune chance à des Slovénes (88-44), qui avaient heureusement assuré leur billet pour l’Euro 2019 lors du match précédent. Les Bleues valident donc sans souci leur ticket pour la Serbie et la Lettonie l’été prochain et se présenteront à l’Euro 2019 avec de belles ambitions. Sur le podium des cinq dernières éditions, les Tricolores veulent poursuivre leur présence au plus haut niveau européen. Pour cela, Valérie Garnier pourra s’appuyer sur des valeurs sûres : des individualités qui ont réussi en novembre à se mettre au service du collectif, et des cadres tricolores alliées aux jeunes joueuses qui ont pris énormément d’expérience sur les dernières compétitions. Dix ans après le sacre de 2009, les Bleues franchiront-elles le cap qui leur manque ces dernières années pour finir sur un titre ?

VALÉRIE GARNIER "MAINTENIR CE NIVEAU D’INTENSITÉ PENDANT 40 MINUTES"

Résultats

EDF FÉMININE

QUALIFS EURO 2019

11 novembre 2017 15 novembre 2017 10 février 2018 14 février 2018 17 novembre 2018 21 novembre 2018

L’entraîneur des Bleues revient sur la qualification des Bleues à l’Euro 2019 après les deux succès qu’elle a trouvé convaincants contre la Roumanie et la Slovénie.

France bat *Finlande 103-44 *France bat Roumanie 87-45 *Slovénie bat France 68-62 *France bat Finlande 90-40 France bat *Roumanie 90-61 *France bat Slovénie 88-44

Quelle est votre analyse de cette qualification pour l’Euro 2019 ? Tout d’abord, l’objectif est atteint, c’est la première chose et la plus importante. On attendait ce match contre la Slovénie depuis le 10 février dernier, où on avait été humilié et malmené au rebond notamment (ndlr, défaite à Celje 62-68). La prestation des joueuses sur ce match retour a montré la voie que nous devons suivre, celle de la dureté défensive, de la maîtrise du rebond, du partage du ballon et le fait de se projeter très vite vers l’avant.

Par Kevin Bosi

MISSION ACCOMPLIE Les Bleues ont fait le job et ont conclu de très belle manière leur campagne de qualification à l’Euro 2019 : +29 contre la Roumanie, +44 contre la Slovénie et une première place du groupe. On avait quitté les Bleues à Tenerife sur une élimination en quarts de finale de la Coupe du Monde féminine puis deux matches de classement remportés. Les voilà à nouveau rassemblées, à peine deux mois plus tard, à Charleville-Mézières dans le cadre des qualifications à l’Euro 2019. En novembre, Valérie Garnier a décidé de reconduire le même groupe que cet été en Espagne, devant uniquement se passer d’Alix Duchet sur forfait. La meneuse de Lattes-Montpellier, en accord avec le staff tricolore, est en effet restée en Languedoc pour soigner plusieurs petites blessures récurrentes. Absente cet été (pied), Aby Gaye faisait de son côté son retour avec les Bleues. Non retenue pour le premier match en Roumanie, elle a déclaré forfait face à la Slovénie en raison d’un problème musculaire à la cuisse, et n’aura donc pas foulé le parquet. Deux nouvelles tricolores ont en revanche honoré leurs premières sélections en Équipe de France. L’attraction Bria Hartley, libérée par USA Basketball et autorisée à jouer par la FIBA en octobre, a fait une entrée remarquée. Parfaitement intégrée dans le collectif français, ses premières prestations en Roumanie (9 points, 5 passes, 4 interceptions) et contre la Slovénie (16 points,

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5 passes) ont d’ores et déjà montré le potentiel que sa venue pouvait apporter au Groupe France. De son côté, après avoir séché les quelques larmes versées lors de sa remise de maillot, Marie-Michelle Milapie est entrée en jeu pour la première fois de sa jeune carrière (22 ans) avec les Bleues face à la Slovénie. Leader de la génération 1996, Milapie apporte intensité défensive et une présence au rebond – notamment offensif – qui pourrait convaincre le staff de lui donner un rôle de rotation dans le futur. Deux nouvelles armes pour une Équipe de France, qui a d’abord terrassé la Roumanie (90-61). À Cluj, ville universitaire que de nombreux français fréquentent – et qui ont fait descendre des travées les "Allez les Bleues" – les coéquipières d’Helena Ciak (meilleure marqueuse avec 15 points) ont été impériales malgré un début de match hésitant. Une mise en route parfaite avant de retrouver la Slovénie quelques jours plus tard à CharlevilleMézières, pour aller chercher la première place du groupe et une qualification directe. " On attendait ce moment avec impatience. Ça nous a fait un petit peu mal quand on a perdu en Slovénie car ce n’était pas notre jeu. Ce soir, on avait envie de montrer un autre visage et d’aller chercher cette qualification." La capitaine Endy Miyem et les Tricolores peuvent souffler après leurs

CLASSEMENT Équipe

MJ

V

D

+/-

France

6

5

1

218

Slovénie

6

5

1

51

Roumanie

6

2

4

-68

Finlande

6

0

6

-201

Contrairement aux derniers rassemblements, l’Équipe de France féminine a fait preuve de constance sur les deux rencontres… On voulait attaquer très fort ces deux rencontres, notamment défensivement, et c’est ce que nous avons fait. Après, la grande satisfaction pour l’entraîneur que je suis, c’est d’avoir maintenu ce niveau d’intensité des deux côtés du terrain, en attaque comme en défense, pendant 40 minutes sur chacune de ces deux rencontres. C’est ce que nous impose le niveau international."

LES 16 ÉQUIPES QUALIFIÉES POUR L’EURO 2019 : En plus de la Lettonie et la Serbie (co-organisateurs de la compétition en 2019), 14 nations ont validé leur ticket pour l’Euro 2019 : Belgique, Biélorussie, Espagne, France, Grande-Bretagne, Hongrie, Italie, Monténégro, République Tchèque, Russie, Slovénie, Suède, Turquie, Ukraine.

Joueuse Sandrine Gruda Bria Hartley Endy Miyem Marine Johannes Helena Ciak Aby Gaye Alexia Chartereau Valériane Ayayi Diandra Tchatchouang Sarah Michel Olivia Epoupa Romane Bernies Marième Badiane Marie-Michelle Milapie

MJ 6 2 5 6 6 2 6 6 5 6 6 4 2 1

Min 24 20 19 23 16 10 16 18 17 16 21 9 7 5

Pct 61,5 61,1 48,9 48,9 59,0 71,4 48,6 36,4 37,0 40,7 41,2 75,0 40,0 100

Rb 6,0 2,0 5,6 2,8 4,7 1,5 2,7 4,0 3,0 3,0 5,5 1,8 2,0 3,0

PD 2,3 5,0 1,2 3,8 0,5 0,7 1,5 2,8 2,7 6,5 1,8 0,5 0

Pts 19,0 12,5 11,4 9,7 8,5 7,0 6,8 6,5 5,2 4,7 3,3 2,5 2,0 2,0

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BRIA HARTLEY

INTERVIEW

“AIDER L’ÉQUIPE À ALLER LE PLUS HAUT POSSIBLE” Propos receuillis par Julien Guérineau

En octobre, elle recevait l’accord de la FIBA pour jouer avec le maillot tricolore. En novembre, Bria Hartley (1,76 m, 26 ans) a honoré ses deux premières sélections en Équipe de France lors des qualifications à l’Euro 2019. Convaincante et altruiste, la nouvelle arrière tricolore se confie sur ses débuts.

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Parlez-nous de vos liens avec la France, notamment ceux de votre grand-mère. Ma grand-mère est née à Paris en 1939, mais a vécu en Alsace à côté de Haguenau et à Strasbourg. Elle a déménagé aux États-Unis quand elle a rencontré un soldat américain après la Seconde Guerre Mondiale, mais tout le reste de sa famille est restée vivre en France.

Quand vous étiez plus jeune, parliezvous de la France avec votre famille ? Oui je posais un tas de question sur le pays à ma grand-mère, ma mère. Je leur disais souvent que je voulais apprendre le français. Mais ce n'était pas évident aux États-Unis de prendre des cours. Ma famille m’a raconté combien la France était un pays magnifique, ma grandmère m'a expliqué toutes ces histoires ici. Et puis, j'ai toujours suivi le basket et les joueurs français, notamment Céline Dumerc qui est une de mes joueuses favorites et une excellente meneuse de jeu. J'aime beaucoup aussi Tony Parker et Boris Diaw, surtout quand ils jouaient ensemble aux San Antonio Spurs. Quand avez-vous commencé à jouer au basket ? J’ai débuté à l’âge de 8 ans, il y avait un championnat dans ma ville. Je jouais dans une équipe de garçons, j’étais d’ailleurs la seule fille à jouer de tout le championnat (rires). Ensuite, je suis allée en high school à North Babylon à New York où je jouais aussi au football et au lacrosse. Après, j’ai été recrutée à la fac de Connecticut. J’étais très excitée car UConn est un des meilleurs programmes des États-Unis

Bellenger/IS/FFBB

Bellenger/IS/FFBB

Vous avez disputé en novembre vos deux premiers matches en bleu. Comment avez-vous vécu vos débuts en Équipe de France et que cela symbolise-t-il pour vous ? J'étais très excitée de jouer ces premiers matches avec mes coéquipières, et je suis très heureuse d'avoir gagné ces rencontres et d’avoir assuré la qualification pour l’Euro 2019. Jouer pour l'Équipe de France représente beaucoup de choses pour moi, c'est un honneur. Ma grandmère m'a beaucoup parlé de la France. Elle y a grandi et vécu, elle m'a montré plein de photos de cette époque, et le fait que je joue pour la France la rend fière, elle et toute ma famille. D’ailleurs, une partie de mes proches qui vit en France est venue me voir jouer à Charleville-Mézières.

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BRIA HARTLEY

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“AIDER L’ÉQUIPE À ALLER LE PLUS HAUT POSSIBLE” Propos receuillis par Julien Guérineau

En octobre, elle recevait l’accord de la FIBA pour jouer avec le maillot tricolore. En novembre, Bria Hartley (1,76 m, 26 ans) a honoré ses deux premières sélections en Équipe de France lors des qualifications à l’Euro 2019. Convaincante et altruiste, la nouvelle arrière tricolore se confie sur ses débuts.

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Parlez-nous de vos liens avec la France, notamment ceux de votre grand-mère. Ma grand-mère est née à Paris en 1939, mais a vécu en Alsace à côté de Haguenau et à Strasbourg. Elle a déménagé aux États-Unis quand elle a rencontré un soldat américain après la Seconde Guerre Mondiale, mais tout le reste de sa famille est restée vivre en France.

Quand vous étiez plus jeune, parliezvous de la France avec votre famille ? Oui je posais un tas de question sur le pays à ma grand-mère, ma mère. Je leur disais souvent que je voulais apprendre le français. Mais ce n'était pas évident aux États-Unis de prendre des cours. Ma famille m’a raconté combien la France était un pays magnifique, ma grandmère m'a expliqué toutes ces histoires ici. Et puis, j'ai toujours suivi le basket et les joueurs français, notamment Céline Dumerc qui est une de mes joueuses favorites et une excellente meneuse de jeu. J'aime beaucoup aussi Tony Parker et Boris Diaw, surtout quand ils jouaient ensemble aux San Antonio Spurs. Quand avez-vous commencé à jouer au basket ? J’ai débuté à l’âge de 8 ans, il y avait un championnat dans ma ville. Je jouais dans une équipe de garçons, j’étais d’ailleurs la seule fille à jouer de tout le championnat (rires). Ensuite, je suis allée en high school à North Babylon à New York où je jouais aussi au football et au lacrosse. Après, j’ai été recrutée à la fac de Connecticut. J’étais très excitée car UConn est un des meilleurs programmes des États-Unis

Bellenger/IS/FFBB

Bellenger/IS/FFBB

Vous avez disputé en novembre vos deux premiers matches en bleu. Comment avez-vous vécu vos débuts en Équipe de France et que cela symbolise-t-il pour vous ? J'étais très excitée de jouer ces premiers matches avec mes coéquipières, et je suis très heureuse d'avoir gagné ces rencontres et d’avoir assuré la qualification pour l’Euro 2019. Jouer pour l'Équipe de France représente beaucoup de choses pour moi, c'est un honneur. Ma grandmère m'a beaucoup parlé de la France. Elle y a grandi et vécu, elle m'a montré plein de photos de cette époque, et le fait que je joue pour la France la rend fière, elle et toute ma famille. D’ailleurs, une partie de mes proches qui vit en France est venue me voir jouer à Charleville-Mézières.

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„ Ces deux origines font partie intégrante de moi, de ma vie et de ce que je suis. „ naissance, son livret de famille, etc… Cela avait pris plus de 2 ans. De mon côté, ce n’était pas évident car je n’étais pas en France et que j’ai dû prendre contact avec l’administration française depuis la Turquie. J’ai dû me rendre plusieurs fois à l’ambassade de France à Istanbul depuis 2016. Puis je suis entrée en contact avec la FFBB au début de l’année 2017 pour les informer que je voulais jouer pour l’Équipe de France.

Bellenger / IS / FFBB

Vous avez un lien particulier avec Valérie Garnier, qui en plus de votre entraîneur en bleu, l’est aussi à Fenerbahçe en Turquie depuis le début de saison. Elle m’a énormément aidé à rejoindre l’Équipe de France, nous en avons beaucoup discuté. Je la connais, je sais comment elle fonctionne et ce qu’elle attend sur le terrain, sur la manière de jouer. Cela a été un peu plus facile pour moi de m’intégrer dans le groupe, notamment sur le terrain. Valérie Garnier m’a aussi parlé des valeurs morales que nous devons défendre en bleu. Elle veut que je sois moi-même et que je joue au basket comme j’ai toujours eu l’habitude. (ndlr, dont sont notamment sorties Sue Bird, Diana Taurasi, Maya Moore et plus récemment Breanna Stewart) avec lequel j’ai eu la chance de remporter deux titres NCAA en 2013 et en 2014, où nous n’avons pas perdu un seul match de la saison. À quel moment vous est venue l’envie de jouer pour l’Équipe de France ? À peu près à la même période, quand j’étais dans mes années universitaires à Connecticut. J’ai toujours su que je devais terminer mes études aux États-Unis et qu’il était très compliqué de commencer les démarches pour acquérir la nationalité française depuis l’autre côté de l’Atlantique. J’ai attendu de jouer ma première saison en Europe pour me renseigner et prendre contact avec l’administration française. Vous remportez en 2010 le titre de Champion U18 des Amériques avec la sélection américaine, avant d’être sacrée Championne du Monde U19 l’été suivant. Et en 2018, vous évoluez en Équipe de France. Avoir joué avec deux maillots de sélection nationale différents, la situation est plutôt rare… Les deux nations font partie de moi. Je serai toujours américaine, et désormais je suis également française. Quand on grandit, qu’on joue au basket et qu’on a la chance de jouer pour USA Basketball en U18 ou en U19, on saisit évidemment l’opportunité. En plus, je n’avais pas encore entamé les démarches pour essayer de jouer avec la France. Et puis les années ont passé, j’ai appris que de par mes origines tricolores, j’avais la possibilité de prétendre à jouer en Équipe de France. J’ai donc entamé les démarches, et comme USA Basketball ne comptait plus sur moi, j’ai eu la chance d’être appelée pour jouer pour la France. Les démarches que vous avez entreprises pour obtenir la nationalité française et le droit de jouer en Équipe de France ont été longues et compliquées… Oui, très long. Je me rappelle que ma mère avait effectué toutes ces démarches il y a quelques années, récupéré son certificat de

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Après votre premier stage avec les Bleues, comment vous sentez-vous au sein du groupe ? Cela s’est très bien passé. J’apprends à connaître les joueuses jour après jour. Les filles m’ont très bien accueillie, on rigole beaucoup ! L’ambiance est fantastique dans cette équipe. Plus le temps va passer, plus elles apprendront à me connaître. Pourtant ce n’est pas évident, car vous ne parlez pas encore parfaitement français… Des fois, quand tout le monde parle en même temps, j’ai du mal à suivre la conversation. Mais j’essaie d’écouter, je comprends de mieux en mieux la langue française. Parfois, une fille se met juste à côté de moi et me traduit ce qu’il se passe, au moment de l’entraînement ou alors dans le vestiaire. J’ai commencé les cours de français à Istanbul, et j’espère bien que la prochaine fois les filles arriveront à comprendre quand je parle français (rires). Quel sont vos objectifs avec l’Équipe de France ? Nous sommes désormais qualifiées pour l’Euro 2019, et j’espère que nous allons y jouer de la meilleure des manières, de façon à terminer le plus haut possible et viser la première place. Participer un jour aux Jeux Olympiques avec l’Équipe de France, ce serait aussi un rêve d’enfant réalisé. C’est la plus belle compétition au monde, je serais tellement heureuse si cela arrivait. Votre venue en Équipe de France a suscité des réactions de certains observateurs, positives mais également négatives. Comprenez-vous cela ? J'ai entendu beaucoup de choses en effet, j'ai reçu pas mal de tweets ces derniers temps. Chacun a son opinion. Je sais que je représente à la fois les États-Unis, et à la fois la France. Ces deux origines font partie intégrante de moi, de ma vie et de ce que je suis. Personne ne changera cela. Je vais juste essayer de faire de mon mieux pour défendre le maillot de l'Équipe de France féminine, et aider l'équipe à aller le plus haut possible.

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