BASKETBALL LE MAGAZINE DE LA
FÉDÉRATION FRANÇAISE DE BASKETBALL
COUPE DU MONDE 2019 FINALES DE COUPE DE FRANCE
ANDREW ALBICY FIXATION BLEUE LES TRÈS GRANDS GABARITS
N°856 - AVRIL 2019
FOCUS
ÉDITO • SOMMAIRE • ACTUALITÉS • BRÈVES • INTERVIEW • 5x5 • VxE • 3x3 • SUPPLÉMENT
ANDREW ALBICY
INTERVIEW
“JE N’AI QU’UNE ENVIE, FAIRE PARTIE DE L’ÉQUIPE À LA COUPE DU MONDE” Propos recueillis par Julien Guérineau
Bellenger / IS / FFBB
A 29 ans, Andrew Albicy a mené Andorre en demi-finale de l’EuroCup et drivé l’Équipe de France lors des fenêtres FIBA. Il espère désormais découvrir l’Euroleague à la rentrée et continuer à porter le maillot bleu à l’occasion de la Coupe du Monde, cet été en Chine.
10 BASKETBALL MAGAZINE
AVRIL 2019
11
FOCUS
ÉDITO • SOMMAIRE • ACTUALITÉS • BRÈVES • INTERVIEW • 5x5 • VxE • 3x3 • SUPPLÉMENT
ANDREW ALBICY
INTERVIEW
“JE N’AI QU’UNE ENVIE, FAIRE PARTIE DE L’ÉQUIPE À LA COUPE DU MONDE” Propos recueillis par Julien Guérineau
Bellenger / IS / FFBB
A 29 ans, Andrew Albicy a mené Andorre en demi-finale de l’EuroCup et drivé l’Équipe de France lors des fenêtres FIBA. Il espère désormais découvrir l’Euroleague à la rentrée et continuer à porter le maillot bleu à l’occasion de la Coupe du Monde, cet été en Chine.
10 BASKETBALL MAGAZINE
AVRIL 2019
11
Bellenger / IS / FFBB
FOCUS
ÉDITO • SOMMAIRE • ACTUALITÉS • BRÈVES • INTERVIEW • 5x5 • VxE • 3x3 • SUPPLÉMENT Ce qui est marrant c’est qu’après avoir remarqué ça, on a quand même fini 6e du championnat, un record pour Andorre. Se faire sortir en phase de poule d’EuroCup nous avait finalement libérés. Nous avions plus de jus avec un seul match par semaine. Cette saison c’est l’inverse, nous sommes en difficulté en championnat, avec des défaites contre de petites équipes, et plus performants en Europe. Si on arrive à accrocher les playoffs en ACB, la saison aura vraiment été excellente.
”Être dans le groupe final est mon objectif. Mais je respecterai toutes les décisions qui seront prises.” Andrew Albicy Vous avez largement contribué à éliminer l’ASVEL en quart de finale de l’EuroCup. Affronter un club français revêtait-il une dimension particulière ? Oui et non. Ça faisait plaisir de jouer en France. Surtout que j’ai beaucoup d’amis sur Lyon. On en avait parlé avec Théo Maledon et Amine Noua. Mais j’ai fait abstraction de tout le reste pour ne pas trop en faire. Sortir l’équipe numéro un du championnat de France était-il une façon de rappeler la valeur de l’ACB ? Je pense qu’il n’y a plus besoin de démontrer ce que vaut l’ACB. Mais c’était surtout l’occasion de démontrer qu’Andorre n’est pas une petite équipe. Qu’elle progresse chaque année depuis que je suis ici. Le club veut devenir un club très solide en ACB et désormais on intègre le top 4 d’une Coupe d’Europe, c’est vraiment fort. Le regard des observateurs a-t-il changé vis-à-vis du club ? Clairement. Le regard est différent. Il y a le Barça, le Real, Malaga, Vitoria et Valence, Andorre est juste derrière. On peut devenir une place forte. En début de saison 2017/18 vous aviez indiqué que l’état d’esprit n’était plus tout à fait le même dans l’équipe. L’avez-vous retrouvé cette année ?
12 BASKETBALL MAGAZINE
En rejoignant Andorre à l’été 2016, pensiez-vous honnêtement y rester trois ans ? A la base j’avais signé un contrat 1+1. A la fin de la première saison, avec la perspective de disputer l’EuroCup, j’ai poursuivi avec Andorre. Et j’ai même prolongé dans la foulée pour des questions salariales. Dans mon esprit l’idée était de réaliser une grosse année pour aller chercher l’Euroleague. L’été dernier il s’avère que mon buyout était un peu trop élevé pour certaines équipes. Mais rester ici ne me déplaisait pas. Je connais tout le monde désormais. Je devais confirmer mon évolution. Je pense que j’y suis arrivé. Quelles ont été les retours des équipes d’Euroleague l’été dernier ? Les retours étaient plutôt positifs. J’ai aussi changé d’agence pour me représenter et augmenter ma visibilité. Les retours sont encore meilleurs aujourd’hui mais je préfère ne rien dire et attendre. Sentez-vous que les défenses ne vous traitent plus de la même façon, notamment dans leur manière de défendre le pick n’roll en respectant bien plus votre tir extérieur ? Clairement ! Et quand certaines continuent de passer sous l’écran, j’essaye de les faire payer. Si on parle de l’Équipe de France mon rôle est différent mais en ACB j’ai plus de libertés. On m’a toujours considéré comme un défenseur. Mais j’ai des
LE NOUVEL ANDREW International à 20 ans seulement lors du Mondial 2010, médaillé d’argent à l’EuroBasket 2011 un an plus tard, Andrew Albicy n’a pas perdu de temps pour intégrer l’équipe nationale. Mais après trois apparitions lors de la préparation des Jeux Olympiques de Londres, il a disparu des radars, devant faire face à une concurrence féroce à son poste de meneur. Expatrié en Espagne à l’été 2016, le Francilien a clairement étendu son registre et à 29 ans, il a livré une saison d’EuroCup remarquable, menant son équipe dans le dernier carré. 12,1 points de moyenne, 5,9 passes décisives et une réussite à trois-points impressonnant (43,1%) pour un joueur longtemps limité par son tir. De retour en Équipe de France pour le début des fenêtres FIBA il a été l’élément incontournable du groupe de Vincent Collet. Sa capacité à contrôler le tempo et à défendre le plomb en font un complément idéal au plus offensif Thomas Heurtel.
Comme vous l’avez remarqué, le public n’a pas eu l’occasion de l’apprécier en Équipe de France… C’est vrai. Je pense que j’ai aussi cherché à évoluer dans un rôle qui pourrait ressembler à ce que je peux apporter quand le groupe sera au complet. C’est ce que je voulais démontrer. Parce que je n’ai qu’une envie, faire partie de cette équipe. Je peux peut-être vivre un bel été. Je croise les doigts. Êtes-vous particulièrement fier d’avoir été le seul joueur à disputer les 12 rencontres de qualification ? Cela montre la confiance que Vincent Collet a en moi. Je suis content d’avoir fait les six fenêtres et plus particulièrement en juin quand les joueurs d’Euroleague et NBA étaient disponibles. Cela m’a vraiment fait plaisir.
qualités d’attaquants. A Gravelines j’étais le meilleur marqueur de la meilleure équipe de la saison régulière. Mon problème c’était la constance. Je partais souvent comme une bombe et j’avais du mal à finir les saisons. J’ai beaucoup travaillé mon physique et désormais je suis plus constant au shoot. Les équipes ont toujours eu peur de mon drive. Désormais elles ont aussi peur de mon shoot à trois-points. Avec ma défense ça fait pas mal d’armes pour convaincre (il rigole). Et puis j’en suis à ma 11e année pro. Je prends de l’âge, je comprends mieux le jeu.
FIBA
A quoi ressemblent vos déplacements ? Les voyages sont longs. Il faut prendre à chaque fois le bus pour Barcelone (3 heures de route) pour prendre l’avion. Quand nous avons joué Kazan nous sommes par exemple partis à 6h du matin pour arriver à minuit. A force cela devient fatigant.
FIBA
Gran Canaria est parvenu à bousculer la hiérarchie et se qualifier en Euroleague. Cela a-t-il donné des idées aux autres clubs ? C’est compliqué. Pour arriver en demi-finale des playoffs il faut vraiment être bon. Derrière les trois équipes habituelles d’Euroleague, se glisser dans les 4 c’est difficile. Et si nous avions gagné l’EuroCup nous n’aurions pas pu faire l’Euroleague pour des problèmes d’infrastructures, notamment pour des difficultés d’accès.
AVRIL 2019
13
Bellenger / IS / FFBB
FOCUS
ÉDITO • SOMMAIRE • ACTUALITÉS • BRÈVES • INTERVIEW • 5x5 • VxE • 3x3 • SUPPLÉMENT Ce qui est marrant c’est qu’après avoir remarqué ça, on a quand même fini 6e du championnat, un record pour Andorre. Se faire sortir en phase de poule d’EuroCup nous avait finalement libérés. Nous avions plus de jus avec un seul match par semaine. Cette saison c’est l’inverse, nous sommes en difficulté en championnat, avec des défaites contre de petites équipes, et plus performants en Europe. Si on arrive à accrocher les playoffs en ACB, la saison aura vraiment été excellente.
”Être dans le groupe final est mon objectif. Mais je respecterai toutes les décisions qui seront prises.” Andrew Albicy Vous avez largement contribué à éliminer l’ASVEL en quart de finale de l’EuroCup. Affronter un club français revêtait-il une dimension particulière ? Oui et non. Ça faisait plaisir de jouer en France. Surtout que j’ai beaucoup d’amis sur Lyon. On en avait parlé avec Théo Maledon et Amine Noua. Mais j’ai fait abstraction de tout le reste pour ne pas trop en faire. Sortir l’équipe numéro un du championnat de France était-il une façon de rappeler la valeur de l’ACB ? Je pense qu’il n’y a plus besoin de démontrer ce que vaut l’ACB. Mais c’était surtout l’occasion de démontrer qu’Andorre n’est pas une petite équipe. Qu’elle progresse chaque année depuis que je suis ici. Le club veut devenir un club très solide en ACB et désormais on intègre le top 4 d’une Coupe d’Europe, c’est vraiment fort. Le regard des observateurs a-t-il changé vis-à-vis du club ? Clairement. Le regard est différent. Il y a le Barça, le Real, Malaga, Vitoria et Valence, Andorre est juste derrière. On peut devenir une place forte. En début de saison 2017/18 vous aviez indiqué que l’état d’esprit n’était plus tout à fait le même dans l’équipe. L’avez-vous retrouvé cette année ?
12 BASKETBALL MAGAZINE
En rejoignant Andorre à l’été 2016, pensiez-vous honnêtement y rester trois ans ? A la base j’avais signé un contrat 1+1. A la fin de la première saison, avec la perspective de disputer l’EuroCup, j’ai poursuivi avec Andorre. Et j’ai même prolongé dans la foulée pour des questions salariales. Dans mon esprit l’idée était de réaliser une grosse année pour aller chercher l’Euroleague. L’été dernier il s’avère que mon buyout était un peu trop élevé pour certaines équipes. Mais rester ici ne me déplaisait pas. Je connais tout le monde désormais. Je devais confirmer mon évolution. Je pense que j’y suis arrivé. Quelles ont été les retours des équipes d’Euroleague l’été dernier ? Les retours étaient plutôt positifs. J’ai aussi changé d’agence pour me représenter et augmenter ma visibilité. Les retours sont encore meilleurs aujourd’hui mais je préfère ne rien dire et attendre. Sentez-vous que les défenses ne vous traitent plus de la même façon, notamment dans leur manière de défendre le pick n’roll en respectant bien plus votre tir extérieur ? Clairement ! Et quand certaines continuent de passer sous l’écran, j’essaye de les faire payer. Si on parle de l’Équipe de France mon rôle est différent mais en ACB j’ai plus de libertés. On m’a toujours considéré comme un défenseur. Mais j’ai des
LE NOUVEL ANDREW International à 20 ans seulement lors du Mondial 2010, médaillé d’argent à l’EuroBasket 2011 un an plus tard, Andrew Albicy n’a pas perdu de temps pour intégrer l’équipe nationale. Mais après trois apparitions lors de la préparation des Jeux Olympiques de Londres, il a disparu des radars, devant faire face à une concurrence féroce à son poste de meneur. Expatrié en Espagne à l’été 2016, le Francilien a clairement étendu son registre et à 29 ans, il a livré une saison d’EuroCup remarquable, menant son équipe dans le dernier carré. 12,1 points de moyenne, 5,9 passes décisives et une réussite à trois-points impressonnant (43,1%) pour un joueur longtemps limité par son tir. De retour en Équipe de France pour le début des fenêtres FIBA il a été l’élément incontournable du groupe de Vincent Collet. Sa capacité à contrôler le tempo et à défendre le plomb en font un complément idéal au plus offensif Thomas Heurtel.
Comme vous l’avez remarqué, le public n’a pas eu l’occasion de l’apprécier en Équipe de France… C’est vrai. Je pense que j’ai aussi cherché à évoluer dans un rôle qui pourrait ressembler à ce que je peux apporter quand le groupe sera au complet. C’est ce que je voulais démontrer. Parce que je n’ai qu’une envie, faire partie de cette équipe. Je peux peut-être vivre un bel été. Je croise les doigts. Êtes-vous particulièrement fier d’avoir été le seul joueur à disputer les 12 rencontres de qualification ? Cela montre la confiance que Vincent Collet a en moi. Je suis content d’avoir fait les six fenêtres et plus particulièrement en juin quand les joueurs d’Euroleague et NBA étaient disponibles. Cela m’a vraiment fait plaisir.
qualités d’attaquants. A Gravelines j’étais le meilleur marqueur de la meilleure équipe de la saison régulière. Mon problème c’était la constance. Je partais souvent comme une bombe et j’avais du mal à finir les saisons. J’ai beaucoup travaillé mon physique et désormais je suis plus constant au shoot. Les équipes ont toujours eu peur de mon drive. Désormais elles ont aussi peur de mon shoot à trois-points. Avec ma défense ça fait pas mal d’armes pour convaincre (il rigole). Et puis j’en suis à ma 11e année pro. Je prends de l’âge, je comprends mieux le jeu.
FIBA
A quoi ressemblent vos déplacements ? Les voyages sont longs. Il faut prendre à chaque fois le bus pour Barcelone (3 heures de route) pour prendre l’avion. Quand nous avons joué Kazan nous sommes par exemple partis à 6h du matin pour arriver à minuit. A force cela devient fatigant.
FIBA
Gran Canaria est parvenu à bousculer la hiérarchie et se qualifier en Euroleague. Cela a-t-il donné des idées aux autres clubs ? C’est compliqué. Pour arriver en demi-finale des playoffs il faut vraiment être bon. Derrière les trois équipes habituelles d’Euroleague, se glisser dans les 4 c’est difficile. Et si nous avions gagné l’EuroCup nous n’aurions pas pu faire l’Euroleague pour des problèmes d’infrastructures, notamment pour des difficultés d’accès.
AVRIL 2019
13
FOCUS
”J’ai cherché à évoluer dans un rôle qui pourrait ressembler à ce que je peux apporter quand le groupe sera au complet.” Andrew Albicy
Que retenez-vous de ces phases de qualification qui avaient suscité tant d’inquiétudes ? L’ambiance était extraordinaire. On avait tous faim, l’envie de mouiller le maillot et évoluer avec cet état d’esprit et dans cet environnement de travail, c’est vraiment cool, surtout que c’est avec de nombreux joueurs de ma génération. On savait exactement quelles étaient les circonstances. Si on y allait c’est qu’on les acceptait. Tout le monde connaît la chance qu’il a eue de porter le maillot de l’Équipe de France. On a savouré.
14 BASKETBALL MAGAZINE
ACB
Vous sentiez-vous pleinement concerné ? Oui. Je ne vais pas mentir. Etre dans le groupe final est mon objectif. Mais je respecterai toutes les décisions qui seront prises. J’ai tout fait pour en être. On verra le résultat final.
FIBA
Où étiez-vous au moment du tirage au sort de la Coupe du Monde ? J’étais à Burgos avec Rafa Luz, mon coéquipier brésilien.
AVRIL 2019
15
FOCUS
”J’ai cherché à évoluer dans un rôle qui pourrait ressembler à ce que je peux apporter quand le groupe sera au complet.” Andrew Albicy
Que retenez-vous de ces phases de qualification qui avaient suscité tant d’inquiétudes ? L’ambiance était extraordinaire. On avait tous faim, l’envie de mouiller le maillot et évoluer avec cet état d’esprit et dans cet environnement de travail, c’est vraiment cool, surtout que c’est avec de nombreux joueurs de ma génération. On savait exactement quelles étaient les circonstances. Si on y allait c’est qu’on les acceptait. Tout le monde connaît la chance qu’il a eue de porter le maillot de l’Équipe de France. On a savouré.
14 BASKETBALL MAGAZINE
ACB
Vous sentiez-vous pleinement concerné ? Oui. Je ne vais pas mentir. Etre dans le groupe final est mon objectif. Mais je respecterai toutes les décisions qui seront prises. J’ai tout fait pour en être. On verra le résultat final.
FIBA
Où étiez-vous au moment du tirage au sort de la Coupe du Monde ? J’étais à Burgos avec Rafa Luz, mon coéquipier brésilien.
AVRIL 2019
15
5x5
ÉDITO • SOMMAIRE • ACTUALITÉS • BRÈVES • INTERVIEW • 5x5 • VxE • 3x3 • SUPPLÉMENT
COUPE DU MONDE
TIRAGE AU SORT
UN CROISEMENT DANGEREUX Par Julien Guérineau, Photos Hongjia Zhang
Épargnée au premier tour lors du tirage de la Coupe du Monde, l’Équipe de France s’attend en revanche à un croisement de tous les dangers en cas de qualification pour le deuxième tour avec le risque d’un quart de finale face aux Etats-Unis.
22 BASKETBALL MAGAZINE
AVRIL 2019
23
5x5
ÉDITO • SOMMAIRE • ACTUALITÉS • BRÈVES • INTERVIEW • 5x5 • VxE • 3x3 • SUPPLÉMENT
COUPE DU MONDE
TIRAGE AU SORT
UN CROISEMENT DANGEREUX Par Julien Guérineau, Photos Hongjia Zhang
Épargnée au premier tour lors du tirage de la Coupe du Monde, l’Équipe de France s’attend en revanche à un croisement de tous les dangers en cas de qualification pour le deuxième tour avec le risque d’un quart de finale face aux Etats-Unis.
22 BASKETBALL MAGAZINE
AVRIL 2019
23
5x5
ÉDITO • SOMMAIRE • ACTUALITÉS • BRÈVES • INTERVIEW • 5x5 • VxE • 3x3 • SUPPLÉMENT
La FIBA avait vu les choses en très grand pour le tirage au sort de la Coupe du Monde 2019. Avec l’ambassadeur le plus prestigieux sur la planète basket comme maître de cérémonie, Kobe Bryant et 8.000 spectateurs réunis à Shenzhen. A l’issue d’une phase de qualification qui fait toujours débat, la compétition planétaire, désormais forte de 32 équipes, débutera le 31 août avec un nouveau format : deux phases de poule délivreront l’identité du top 8. Un système qui ne pardonnera pas en cas de mise en route poussive. D’autant plus que la France, si elle a hérité d’un groupe plutôt clément se retrouve dans la partie de tableau la plus relevée. Celle où pourrait l’attendre l’invincible armada américaine dès les quarts de finale si les Bleus ne terminaient pas à la première place de la deuxième phase de groupe. Le calcul peut sembler lointain mais il est inévitable. Tout d’abord car l’Équipe de France visera ouvertement une médaille, cinq après son podium en Espagne, ensuite car les Etats-Unis sont l’épouvantail absolu qu’il faut éviter le plus longtemps possible. En ouverture de la Coupe du Monde, l’Équipe de France n’aura pas le droit à l’erreur au moment de retrouver l’Allemagne, l’équipe qui avait mis un terme à son parcours à l’EuroBasket 2017, dès les huitièmes de finale. Le travail de fonds mené par la fédération sur les équipes de jeunes a permis de bien négocier l’après Dirk Nowitzki et les Allemands possèdent une escouade particulièrement équilibrée et compétitive. Leur star demeure le meneur d’Oklahoma City, Dennis Schroder, deuxième marqueur du dernier Euro (23,7 pts). Le secteur intérieur est également maousse costaud entre les NBAers Maxi Kleber (Mavericks) et Isaiah Hartenstein (Rockets), le pivot de Vitoria Johannes Voigtmann ou encore l’ailier-fort fuyant Robin Benzing (Besiktas), meilleur joueur des qualifications. La première place, capitale, de la poule se jouera donc dès le 1er septembre. La Jordanie n’a jamais participé à une compétition intercontinentale et pointe à la 43 e place du classement mondial de la FIBA. Elle profite donc pleinement de l’extension de la Coupe du Monde à 32 équipes et d’une campagne de qualification maîtrisée (7-5) et marquée par deux victoires capitales à domicile en février sur la Chine et la NouvelleZélande, deux formations déjà assurées de leur qualification. Pour remettre en perspective le niveau des Jordaniens, leur meilleur élément est l’Américain naturalisé Dar Tucker
24 BASKETBALL MAGAZINE
(1,93 m, 30 ans). Auteur de 21,8 points, 5,9 rebonds et 3,1 passes décisives de moyenne lors des fenêtres il n’est pas inconnu en France. Les plus connaisseurs se souviendront de ses deux passages en Pro B à Aix-Maurienne (15,5 pts en 77 matches) et de sa victoire au concours de dunks à Bercy en 2011. Dans la raquette Zaid Abbas (2,08 m) a principalement fait carrière dans le championnat chinois et demeure incontournable malgré ses 35 ans. Mais c’est bien la présence à ses côtés d’Ahmad Al Dwairi (2,11 m, 26 ans) qui a changé la donne lors des derniers matches de qualification. Connu en Europe sous son patronyme turc Ahmet Duverioglu, il est fréquemment titulaire avec le Fenerbahçe Istanbul. La République Dominicaine est également une inconnue pour les Bleus qui ne l’ont jamais affrontée. Les qualifications ne seront pas d’une grande aide, le coach Melvyn Lopez ayant utilisé 26 joueurs différents. Plus surprenant, l’entraîneur a été rétrogradé au rang d’assistant le jour du tirage au sort, la fédération dominicaine confiant les rênes de la sélection à Nestor "Che" Garcia, l’homme qui avait mené le Venezuela aux Jeux Olympiques de Rio en 2016. L’île caribéenne compte de nombreux joueurs expatriés dans les championnats
”La FIBA avait vu les choses en très grand pour le tirage au sort de la Coupe du Monde 2019. Avec l’ambassadeur le plus prestigieux sur la planète basket comme maître de cérémonie, Kobe Bryant et 8.000 spectateurs réunis à Shenzhen.”
La meilleure décision, d’autres joueurs NBA seront amenés à la prendre d’ici à septembre. Et leurs choix détermineront en grande partie le potentiel de leur équipe nationale. Le Canada et l’Australie comptent respectivement 12 et 11 joueurs NBA. Au complet, ils sont des candidats déclarés au podium. La Lituanie, qui sera leur adversaire lors de la première phase de poule a bien du souci à se faire. Aux Jeux de Rio en 2016, l’Australie avait impressionné, échouant d’un souffle lors du match pour le bronze après avoir notamment passé les Bleus à la moulinette 87-66 lors du match d’ouverture. Avec le All Star des Sixers Ben Simmons en renfort, les Aussies peuvent tout à fait prétendre à une finale mondiale. Le Canada avait de son côté calé face à la France au TQO 2016 mais avec un groupe très diminué. Si Andrew Wiggins (Wolves), Jamal Murray (Nuggets), Kelly Olynyk (Heat) ou la sensation de Duke RJ Barrett sont du voyage en Chine le croisement s’annonce donc terrible pour les troupes de Vincent Collet.
européens comme Eulis Baez (1,98 m, 37 ans), l’intérieur de Gran Canaria en Euroleague, ou Edgar Sosa (1,90 m, 31 ans), le meneur de Gravelines. Pas de quoi paniquer pour les Bleus, même si le fantasme d’une raquette 100% NBA plane auteur de la République Dominicaine. Al Horford (33 ans), le pivot des Celtics, n’a plus participé à une compétition internationale depuis le TQO 2012. Il avait échoué contre le Nigeria lors du match pour la 3e place qualificatif aux Jeux de Londres. A l’époque, un jeune géant de 16 ans présent dans l’effectif n’était pas entré en jeu. Sept ans plus tard, Karl-Anthony Towns est devenu une superstar NBA. Il y a un an, le pivot des Wolves n’avait pas totalement fermé la porte à la perspective de participer à la Coupe du Monde, même si son enthousiasme semblait modéré : "L’idée m’intrigue et j’y pense souvent. Jouer la Coupe du Monde ou les Jeux serait bien évidemment une expérience intéressante. Quand viendra le moment je prendrai la meilleure décision."
Shenyang Tournoi de préparation Pékin 1/2 Finales et Finale
Nankin 2e tour
Shanghai 1/4 de finale (si 1er du 2e tour)
Guangdong 1/4 de finale (si 2e du 2e tour) Shenzhen 1er tour
Les lieux de compétition • Shenzhen : l’Équipe de France jouera ses trois premiers matches de poule au Shenzhen Bay Sports Centre, une salle de 13.000 places au sein d’un complexe multi-sports inauguré en 2011 à l’occasion des Universiades. • Nankin : pour le deuxième tour les Bleus s’envoleront pour Nankin et le Nanjing Youth Olympic Sports Park. Terminée en 2017 l’arena peut accueillir 20.000 personnes, la plus grande infrastructure indoor du pays. • Guangdong en cas de deuxième place ou Shanghaï en cas de première place pour le quart de finale. • Pékin : demi-finales et finale se dérouleront à la Wukesong Sport Arena, 18.000 places. Une enceinte qui avait accueilli le basket aux Jeux Olympiques de 2008. AVRIL 2019 25
5x5
ÉDITO • SOMMAIRE • ACTUALITÉS • BRÈVES • INTERVIEW • 5x5 • VxE • 3x3 • SUPPLÉMENT
La FIBA avait vu les choses en très grand pour le tirage au sort de la Coupe du Monde 2019. Avec l’ambassadeur le plus prestigieux sur la planète basket comme maître de cérémonie, Kobe Bryant et 8.000 spectateurs réunis à Shenzhen. A l’issue d’une phase de qualification qui fait toujours débat, la compétition planétaire, désormais forte de 32 équipes, débutera le 31 août avec un nouveau format : deux phases de poule délivreront l’identité du top 8. Un système qui ne pardonnera pas en cas de mise en route poussive. D’autant plus que la France, si elle a hérité d’un groupe plutôt clément se retrouve dans la partie de tableau la plus relevée. Celle où pourrait l’attendre l’invincible armada américaine dès les quarts de finale si les Bleus ne terminaient pas à la première place de la deuxième phase de groupe. Le calcul peut sembler lointain mais il est inévitable. Tout d’abord car l’Équipe de France visera ouvertement une médaille, cinq après son podium en Espagne, ensuite car les Etats-Unis sont l’épouvantail absolu qu’il faut éviter le plus longtemps possible. En ouverture de la Coupe du Monde, l’Équipe de France n’aura pas le droit à l’erreur au moment de retrouver l’Allemagne, l’équipe qui avait mis un terme à son parcours à l’EuroBasket 2017, dès les huitièmes de finale. Le travail de fonds mené par la fédération sur les équipes de jeunes a permis de bien négocier l’après Dirk Nowitzki et les Allemands possèdent une escouade particulièrement équilibrée et compétitive. Leur star demeure le meneur d’Oklahoma City, Dennis Schroder, deuxième marqueur du dernier Euro (23,7 pts). Le secteur intérieur est également maousse costaud entre les NBAers Maxi Kleber (Mavericks) et Isaiah Hartenstein (Rockets), le pivot de Vitoria Johannes Voigtmann ou encore l’ailier-fort fuyant Robin Benzing (Besiktas), meilleur joueur des qualifications. La première place, capitale, de la poule se jouera donc dès le 1er septembre. La Jordanie n’a jamais participé à une compétition intercontinentale et pointe à la 43 e place du classement mondial de la FIBA. Elle profite donc pleinement de l’extension de la Coupe du Monde à 32 équipes et d’une campagne de qualification maîtrisée (7-5) et marquée par deux victoires capitales à domicile en février sur la Chine et la NouvelleZélande, deux formations déjà assurées de leur qualification. Pour remettre en perspective le niveau des Jordaniens, leur meilleur élément est l’Américain naturalisé Dar Tucker
24 BASKETBALL MAGAZINE
(1,93 m, 30 ans). Auteur de 21,8 points, 5,9 rebonds et 3,1 passes décisives de moyenne lors des fenêtres il n’est pas inconnu en France. Les plus connaisseurs se souviendront de ses deux passages en Pro B à Aix-Maurienne (15,5 pts en 77 matches) et de sa victoire au concours de dunks à Bercy en 2011. Dans la raquette Zaid Abbas (2,08 m) a principalement fait carrière dans le championnat chinois et demeure incontournable malgré ses 35 ans. Mais c’est bien la présence à ses côtés d’Ahmad Al Dwairi (2,11 m, 26 ans) qui a changé la donne lors des derniers matches de qualification. Connu en Europe sous son patronyme turc Ahmet Duverioglu, il est fréquemment titulaire avec le Fenerbahçe Istanbul. La République Dominicaine est également une inconnue pour les Bleus qui ne l’ont jamais affrontée. Les qualifications ne seront pas d’une grande aide, le coach Melvyn Lopez ayant utilisé 26 joueurs différents. Plus surprenant, l’entraîneur a été rétrogradé au rang d’assistant le jour du tirage au sort, la fédération dominicaine confiant les rênes de la sélection à Nestor "Che" Garcia, l’homme qui avait mené le Venezuela aux Jeux Olympiques de Rio en 2016. L’île caribéenne compte de nombreux joueurs expatriés dans les championnats
”La FIBA avait vu les choses en très grand pour le tirage au sort de la Coupe du Monde 2019. Avec l’ambassadeur le plus prestigieux sur la planète basket comme maître de cérémonie, Kobe Bryant et 8.000 spectateurs réunis à Shenzhen.”
La meilleure décision, d’autres joueurs NBA seront amenés à la prendre d’ici à septembre. Et leurs choix détermineront en grande partie le potentiel de leur équipe nationale. Le Canada et l’Australie comptent respectivement 12 et 11 joueurs NBA. Au complet, ils sont des candidats déclarés au podium. La Lituanie, qui sera leur adversaire lors de la première phase de poule a bien du souci à se faire. Aux Jeux de Rio en 2016, l’Australie avait impressionné, échouant d’un souffle lors du match pour le bronze après avoir notamment passé les Bleus à la moulinette 87-66 lors du match d’ouverture. Avec le All Star des Sixers Ben Simmons en renfort, les Aussies peuvent tout à fait prétendre à une finale mondiale. Le Canada avait de son côté calé face à la France au TQO 2016 mais avec un groupe très diminué. Si Andrew Wiggins (Wolves), Jamal Murray (Nuggets), Kelly Olynyk (Heat) ou la sensation de Duke RJ Barrett sont du voyage en Chine le croisement s’annonce donc terrible pour les troupes de Vincent Collet.
européens comme Eulis Baez (1,98 m, 37 ans), l’intérieur de Gran Canaria en Euroleague, ou Edgar Sosa (1,90 m, 31 ans), le meneur de Gravelines. Pas de quoi paniquer pour les Bleus, même si le fantasme d’une raquette 100% NBA plane auteur de la République Dominicaine. Al Horford (33 ans), le pivot des Celtics, n’a plus participé à une compétition internationale depuis le TQO 2012. Il avait échoué contre le Nigeria lors du match pour la 3e place qualificatif aux Jeux de Londres. A l’époque, un jeune géant de 16 ans présent dans l’effectif n’était pas entré en jeu. Sept ans plus tard, Karl-Anthony Towns est devenu une superstar NBA. Il y a un an, le pivot des Wolves n’avait pas totalement fermé la porte à la perspective de participer à la Coupe du Monde, même si son enthousiasme semblait modéré : "L’idée m’intrigue et j’y pense souvent. Jouer la Coupe du Monde ou les Jeux serait bien évidemment une expérience intéressante. Quand viendra le moment je prendrai la meilleure décision."
Shenyang Tournoi de préparation Pékin 1/2 Finales et Finale
Nankin 2e tour
Shanghai 1/4 de finale (si 1er du 2e tour)
Guangdong 1/4 de finale (si 2e du 2e tour) Shenzhen 1er tour
Les lieux de compétition • Shenzhen : l’Équipe de France jouera ses trois premiers matches de poule au Shenzhen Bay Sports Centre, une salle de 13.000 places au sein d’un complexe multi-sports inauguré en 2011 à l’occasion des Universiades. • Nankin : pour le deuxième tour les Bleus s’envoleront pour Nankin et le Nanjing Youth Olympic Sports Park. Terminée en 2017 l’arena peut accueillir 20.000 personnes, la plus grande infrastructure indoor du pays. • Guangdong en cas de deuxième place ou Shanghaï en cas de première place pour le quart de finale. • Pékin : demi-finales et finale se dérouleront à la Wukesong Sport Arena, 18.000 places. Une enceinte qui avait accueilli le basket aux Jeux Olympiques de 2008. AVRIL 2019 25
Le système de compétition 31 août - 05 septembre
1ère Phase
8 groupes de 4 équipes
Chaque équipe joue contre les trois autres équipes de son groupe, soit un total de 48 matches (3 matches par équipe, 6 matches par groupe) GROUPE
Les deux premières équipes de chaque groupe seront qualifiées pour le 2ème tour
Les deux dernières équipes de chaque groupe joueront les tours de classification pour les places 17 à 32
1er 2e 3
e
4e
A
B
C
D
E
F
G
H
Pékin
Wuhan
Guangzhou
Foshan
Shanghai
Nankin
Shenzhen
Guangdong
Cote d'Ivoire
Russie
Espagne
Angola
Turquie
Grèce
Rep. Dominicaine
Canada
Pologne
Argentine
Iran
Philippines
France
Sénégal
Vénézuéla
Corée
Puerto Rico
Italie
USA
Brésil
Allemagne
Lituanie
Chine
Nigeria
Tunisie
Serbie
Japon
Monténégro
Jordanie
Australie
Rep. Tchèque Nlle Zélande
06 - 09 septembre
2e Phase
GROUPE I
GROUPE J
GROUPE K
Foshan
Wuhan
Shenzhen
Nankin
1er du groupe A
1er du groupe C
1er du groupe E
1er du groupe G
GROUPE
Les deux premières équipes de chaque groupe seront qualifiées pour les quarts de finale
Les deux dernières équipes de chaque groupe sont éliminées et seront classées 9 à 16 selon le règlement officiel
1er 2
e
3e 4e
GROUPE L
2e du groupe A
2e du groupe C
2e du groupe E
2e du groupe G
1er du groupe B
1er du groupe D
1er du groupe F
1er du groupe H
2e du groupe B
2e du groupe D
2e du groupe F
2e du groupe H
10 - 15 septembre
PHASE FINALE QUART DE FINALE 10 SEP
DEMI-FINALE
FINALE
1er du Groupe I 2e du Groupe J
Guangdong #81
11 SEP
1er du Groupe K 2e du Groupe L
13 SEP
Vainqueur du quart de finale #81 Vainqueur du quart de finale #83
Pékin #87
Guangdong #83
10 SEP
15 SEP
1er du Groupe J 2e du Groupe I
11 NUMÉROS /AN
Vainqueur de la demi finale #87 Vainqueur de la demi finale #88
Pékin
Shanghaï #82
11 SEP
ABONNEMENT
4 groupes de 4 équipes
Les résultats des trois matches de la 1ère phase sont conservés pour la 2e phase Chaque équipe affrontera les deux équipes de son groupe qu’elle n’a pas affronté en 1ère phase (16 matches au total, 2 matches par équipe, 4 matches par groupe)
1er du Groupe L 2e du Groupe K
13 SEP
Vainqueur du quart de finale #82 Vainqueur du quart de finale #84
75,60 e
3E PLACE
Pékin #88
15 SEP
Shanghaï #84
Perdant de la demi finale #87 Perdant de la demi finale #88
Pékin
CLASSEMENT 12 - 14 septembre
PLACES 5 À 8 Les perdants des quarts de finale joueront les matches de classement pour les places 5 à 8
12 SEP
Perdant du quart de finale #81 Perdant du quart de finale #83
Guangdong #85 12 SEP
Perdant du quart de finale #82 Perdant du quart de finale #84
Shanghai #86
14 SEP
Gagnant du match 5 à 8 #85 Gagnant du match 5 à 8 #86
Gagnant = 5e Perdant = 6e
Perdant du match 5 à 8 #85 Perdant du match 5 à 8 #86
Gagnant = 7e Perdant = 8e
Pékin 14 SEP
Pékin
PAS DE MATCHES
PLACES 9 À 16 Toutes les équipes finissant 3e et 4e de la 2e phase seront classées selon le règlement officiel :
Les matches de classement sont nécessaires pour établir le classement final officiel de la Coupe du Monde 2019, et qui est utilisé pour qualifier 7 équipes directement pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020, ainsi que 16 autres équipes pour les Tournois de Qualification Olympique (TQO).
FFBB - 117 RUE DU CHÂTEAU DES RENTIERS - 75013 PARIS
• les 3e des groupes seront classés 9 à 12 • les 4e des groupes seront classés 13 à 16
6 - 9 septembre
PLACES 17 À 32 Tous les résultats de la 1ère phase sont conservés pour ces matches de classement 17-32 Chaque équipe affrontera les deux équipes de son groupe qu’elle n’a pas affronté en 1ère phase (16 matches au total, 2 matches par équipe, 4 matches par groupe) Après ces matches, un classement global entre la 17e et la 32e place sera établi selon le règlement officiel. • les 1er des groupes seront classés 17 à 20 • les 2e des groupes seront classés 21 à 24 • les 3e des groupes seront classés 25 à 28 • les 4e des groupes seront classés 29 à 32
GROUPE N
GROUPE O
GROUPE P
Guangzhou
Pékin
Guangdong
Shanghai
3e du groupe A
3e du groupe C
3e du groupe E
3e du groupe G
4 du groupe A
4 du groupe C
4 du groupe E
4e du groupe G
3e du groupe B
3e du groupe D
3e du groupe F
3e du groupe H
4e du groupe B
4e du groupe D
4e du groupe F
4e du groupe H
e
e
Bulletin abonnement
Nom ......................................................................................... Prénom ....................................................................................
GROUPE M
e
BASKETBALL Abonnez-vous Adresse ................................................................................... ................................................................................................. CP
ville ...................................................................
Souscrit ________________________________ Abonnement d’un an à BASKETBALL MAGAZINE Le montant de l’abonnement : France et DOM-TOM : 75,60 Euros Étranger : 84,70 Euros Viré au C.C.P. 715-20 V PARIS Payé par chèque bancaire joint
À ...................................
le ........................................
Signature 26 BASKETBALL MAGAZINE
AVRIL 2019
27