Décembre 2019

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BASKETBALL LE MAGAZINE DE LA

FÉDÉRATION FRANÇAISE DE BASKETBALL

LES BLEUES EN ESPAGNE

OLIVIA EPOUPA L’AVENTURE AUSTRALIENNE AXEL BOUTEILLE KEVIN CORRE

N°863 - DÉCEMBRE 2019


FOCUS

ÉDITO • SOMMAIRE • ACTUALITÉS • BRÈVES • INTERVIEW • 3x3 • 5x5 • SUPPLÉMENT

OLIVIA EPOUPA

INTERVIEW

“JE PARTAIS DANS L’INCONNU” Propos recueillis par Julien Guérineau

Bacot / FFBB

Après deux années en Turquie, à Galatasaray puis Besiktas, Olivia Epoupa (1,65 m, 25 ans) a pris tout le monde à contre-pied en rejoignant les Canberra Capitals dans le championnat australien. Après deux mois sur place, elle évoque ses premières impressions "down under".

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FOCUS

ÉDITO • SOMMAIRE • ACTUALITÉS • BRÈVES • INTERVIEW • 3x3 • 5x5 • SUPPLÉMENT

OLIVIA EPOUPA

INTERVIEW

“JE PARTAIS DANS L’INCONNU” Propos recueillis par Julien Guérineau

Bacot / FFBB

Après deux années en Turquie, à Galatasaray puis Besiktas, Olivia Epoupa (1,65 m, 25 ans) a pris tout le monde à contre-pied en rejoignant les Canberra Capitals dans le championnat australien. Après deux mois sur place, elle évoque ses premières impressions "down under".

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joueuse professionnelle, voyager et découvrir de nouvelles cultures c’est très enrichissant. Il n’y a pas que le sportif qui compte. Lors de vos premières déclarations sur les Capitals vous aviez évoqué l’importance du travail individuel que vous estimiez pouvoir effectuer en Australie. Qu’en est-il ? Je parlais d’un accompagnement technique et physique. Dans certains clubs il n’y a pas forcément la possibilité d’avoir accès à des sessions individuelles. On est plus particulièrement axé sur le collectif même si j’ai eu la chance de croiser des entraîneurs désireux de me faire progresser individuellement. En Australie cette dimension est très importante et je suis satisfaite pour l’instant sur ce plan.

UC Caps

Vous étiez-vous beaucoup renseignée sur la ligue, les conditions, le niveau avant de faire votre choix ? Du tout. Je partais dans l’inconnu. J’ai fait confiance. Je me

À quoi ont ressemblé vos premières heures en France ? J’étais en recherche de repos. Optimiser au mieux la récupération pour réussir à s’entraîner. Je ne suis pas là en vacances. Le but c’est de se préparer avec l’Équipe de France. Mais je m’y fais. Je ne vais pas à chaque fois utiliser l’argument du décalage horaire. J’ai quelques astuces personnelles en utilisant des huiles essentielles et des joueuses australiennes qui ont l’habitude de voyager m’ont aussi donné quelques conseils. Lors des premiers entraînements on sent bien que son corps est endormi. Mais c’est ensuite une question d’activation. La ligue australienne n’est pas une destination classique pour les joueuses européennes. Comment s’est passée votre signature ? J’étais en contact avec l’entraîneur de Canberra. On s’est rencontré pendant le Championnat d’Europe et le feeling est bien passé. J’ai aimé le projet et en plus j’étais ouverte à pas mal de possibilités. Cela correspondait à ce que je recherchais dans mon évolution personnelle. Et ça c’est fait. C’est un nouveau challenge et je suis contente. Êtes-vous aventurière ? À la base j’aime découvrir de nouvelles choses, de nouvelles expériences. C’est une source de motivation avec un championnat que je ne connaissais pas. Avoir la chance d’être

12 BASKETBALL MAGAZINE

”Globalement les infrastructures sont vraiment de qualité. Il y a juste besoin de lasser ses chaussures et de jouer.”

Qu’en est-il du staff technique ? Il y a de tout. À Canberra le staff est élargi avec pas mal d’assistants. Mais le fonctionnement est différent par rapport à l’Europe. La plupart des assistants ont un travail et ne vont pas faire tous les déplacements. Mais malgré tout ils sont investis à 100% quand ils sont présents. Ils sont exemplaires. Techniquement avez-vous découvert un basket très différent de celui pratiqué en Europe ? C’est un basket très physique. Certains contacts sont plus autorisés qu’en Europe. En même temps c’est un basket qui va très vite, qui transite très vite. C’est très plaisant mais

Bacot / FFBB

L’esprit australien se rapproche-t-il des États-Unis dans leur approche ? C’est effectivement une approche anglo-saxonne avec la volonté de s’améliorer individuellement, d’être positif, de tout mettre en œuvre pour que les joueuses se sentent bien et exploitent pleinement leur potentiel.

Combien de temps avez-vous mis pour rejoindre le stage de l’Équipe de France à l’INSEP le 11 novembre ? Environ 26 heures. Je suis parti de Melbourne pour Doha. Puis Doha-Paris. Je suis arrivée fatiguée mais contente de voir mes proches et de commencer le stage. En Turquie c’était plus facile de voir ma famille. Je n’étais pas revenue d’Australie depuis mon départ. Même si ce sont des moments courts il faut savoir en profiter. 10-15 minutes, une heure. C’est toujours mieux que de ne pas les voir.

LA COLLECTIONNEUSE

Bacot / FFBB

FOCUS

ÉDITO • SOMMAIRE • ACTUALITÉS • BRÈVES • INTERVIEW • 3x3 • 5x5 • SUPPLÉMENT

À 25 ans, Olivia Epoupa a construit un palmarès exceptionnel avec l’équipe nationale, ayant remporté dix médailles internationales en dix ans sous le maillot bleu ! Elle présente également la particularité d’être la seule joueuse à avoir été élue MVP d’un Euro dans trois catégories d’âge différentes, U16, U18 et U20.

Olivia Epoupa suis dit vas-y et tu verras bien. J’étais ouverte d’esprit. C’était une prise de risque. De manière générale j’aime sortir de ma zone de confort donc ça ne me faisait pas peur. La seule crainte c’était le trajet. Mais l’Australie est un pays qui fait rêver. Je n’y avais jamais mis les pieds. Donc découverte totale. À quoi ressemblent les infrastructures sur place ? À Canberra il y a un INSEP à l’australienne : l’AIS (Australian Institute of Sports). Plusieurs sports y sont regroupés et on s’entraîne souvent là-bas. La récupération et la musculation ont aussi lieu à l’AIS. Nous jouons à l’Arena de l’AIS (5.200 places). Globalement les infrastructures sont vraiment de qualité. Il y a juste besoin de lasser ses chaussures et de jouer. Dans le championnat, Canberra fait partie des favoris. C’est le club le plus titré de la Ligue. Mais globalement les salles sont de grandes qualités. Je ne me suis jamais retrouvée dans un tout petit gymnase. Par rapport à la Turquie l’ambiance est totalement différente mais c’est aussi plaisant.

„Faire bouger le ballon tout en restant très agressif ce sont des choses qui font pleinement partie du basket australien. C’est une richesse de savoir mélanger les deux pour trouver l’alchimie et la fluidité du jeu.„

Année

Catégorie

Compétition

Médaille

2009

U16

Euro

Bronze

2010

U16

Euro

Bronze

2010

U17

Mondial

Argent

2011

U18

Euro

Argent

2012

U18

Euro

Or

2012

U19

Mondial

Argent

2014

U20

Euro

Or

2015

A

Euro

Argent

2017

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Euro

Argent

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Olivia Epoupa

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joueuse professionnelle, voyager et découvrir de nouvelles cultures c’est très enrichissant. Il n’y a pas que le sportif qui compte. Lors de vos premières déclarations sur les Capitals vous aviez évoqué l’importance du travail individuel que vous estimiez pouvoir effectuer en Australie. Qu’en est-il ? Je parlais d’un accompagnement technique et physique. Dans certains clubs il n’y a pas forcément la possibilité d’avoir accès à des sessions individuelles. On est plus particulièrement axé sur le collectif même si j’ai eu la chance de croiser des entraîneurs désireux de me faire progresser individuellement. En Australie cette dimension est très importante et je suis satisfaite pour l’instant sur ce plan.

UC Caps

Vous étiez-vous beaucoup renseignée sur la ligue, les conditions, le niveau avant de faire votre choix ? Du tout. Je partais dans l’inconnu. J’ai fait confiance. Je me

À quoi ont ressemblé vos premières heures en France ? J’étais en recherche de repos. Optimiser au mieux la récupération pour réussir à s’entraîner. Je ne suis pas là en vacances. Le but c’est de se préparer avec l’Équipe de France. Mais je m’y fais. Je ne vais pas à chaque fois utiliser l’argument du décalage horaire. J’ai quelques astuces personnelles en utilisant des huiles essentielles et des joueuses australiennes qui ont l’habitude de voyager m’ont aussi donné quelques conseils. Lors des premiers entraînements on sent bien que son corps est endormi. Mais c’est ensuite une question d’activation. La ligue australienne n’est pas une destination classique pour les joueuses européennes. Comment s’est passée votre signature ? J’étais en contact avec l’entraîneur de Canberra. On s’est rencontré pendant le Championnat d’Europe et le feeling est bien passé. J’ai aimé le projet et en plus j’étais ouverte à pas mal de possibilités. Cela correspondait à ce que je recherchais dans mon évolution personnelle. Et ça c’est fait. C’est un nouveau challenge et je suis contente. Êtes-vous aventurière ? À la base j’aime découvrir de nouvelles choses, de nouvelles expériences. C’est une source de motivation avec un championnat que je ne connaissais pas. Avoir la chance d’être

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”Globalement les infrastructures sont vraiment de qualité. Il y a juste besoin de lasser ses chaussures et de jouer.”

Qu’en est-il du staff technique ? Il y a de tout. À Canberra le staff est élargi avec pas mal d’assistants. Mais le fonctionnement est différent par rapport à l’Europe. La plupart des assistants ont un travail et ne vont pas faire tous les déplacements. Mais malgré tout ils sont investis à 100% quand ils sont présents. Ils sont exemplaires. Techniquement avez-vous découvert un basket très différent de celui pratiqué en Europe ? C’est un basket très physique. Certains contacts sont plus autorisés qu’en Europe. En même temps c’est un basket qui va très vite, qui transite très vite. C’est très plaisant mais

Bacot / FFBB

L’esprit australien se rapproche-t-il des États-Unis dans leur approche ? C’est effectivement une approche anglo-saxonne avec la volonté de s’améliorer individuellement, d’être positif, de tout mettre en œuvre pour que les joueuses se sentent bien et exploitent pleinement leur potentiel.

Combien de temps avez-vous mis pour rejoindre le stage de l’Équipe de France à l’INSEP le 11 novembre ? Environ 26 heures. Je suis parti de Melbourne pour Doha. Puis Doha-Paris. Je suis arrivée fatiguée mais contente de voir mes proches et de commencer le stage. En Turquie c’était plus facile de voir ma famille. Je n’étais pas revenue d’Australie depuis mon départ. Même si ce sont des moments courts il faut savoir en profiter. 10-15 minutes, une heure. C’est toujours mieux que de ne pas les voir.

LA COLLECTIONNEUSE

Bacot / FFBB

FOCUS

ÉDITO • SOMMAIRE • ACTUALITÉS • BRÈVES • INTERVIEW • 3x3 • 5x5 • SUPPLÉMENT

À 25 ans, Olivia Epoupa a construit un palmarès exceptionnel avec l’équipe nationale, ayant remporté dix médailles internationales en dix ans sous le maillot bleu ! Elle présente également la particularité d’être la seule joueuse à avoir été élue MVP d’un Euro dans trois catégories d’âge différentes, U16, U18 et U20.

Olivia Epoupa suis dit vas-y et tu verras bien. J’étais ouverte d’esprit. C’était une prise de risque. De manière générale j’aime sortir de ma zone de confort donc ça ne me faisait pas peur. La seule crainte c’était le trajet. Mais l’Australie est un pays qui fait rêver. Je n’y avais jamais mis les pieds. Donc découverte totale. À quoi ressemblent les infrastructures sur place ? À Canberra il y a un INSEP à l’australienne : l’AIS (Australian Institute of Sports). Plusieurs sports y sont regroupés et on s’entraîne souvent là-bas. La récupération et la musculation ont aussi lieu à l’AIS. Nous jouons à l’Arena de l’AIS (5.200 places). Globalement les infrastructures sont vraiment de qualité. Il y a juste besoin de lasser ses chaussures et de jouer. Dans le championnat, Canberra fait partie des favoris. C’est le club le plus titré de la Ligue. Mais globalement les salles sont de grandes qualités. Je ne me suis jamais retrouvée dans un tout petit gymnase. Par rapport à la Turquie l’ambiance est totalement différente mais c’est aussi plaisant.

„Faire bouger le ballon tout en restant très agressif ce sont des choses qui font pleinement partie du basket australien. C’est une richesse de savoir mélanger les deux pour trouver l’alchimie et la fluidité du jeu.„

Année

Catégorie

Compétition

Médaille

2009

U16

Euro

Bronze

2010

U16

Euro

Bronze

2010

U17

Mondial

Argent

2011

U18

Euro

Argent

2012

U18

Euro

Or

2012

U19

Mondial

Argent

2014

U20

Euro

Or

2015

A

Euro

Argent

2017

A

Euro

Argent

2019

A

Euro

Argent

Olivia Epoupa

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FOCUS

2019-20 COLLECTION

STICKER & card

„Optimiser au mieux la récupération pour réussir à s’entraîner. Je ne suis pas là en vacances. Le but c’est de se préparer avec l’Équipe de France.„ Olivia Epoupa

il faut trouver son rythme. Je n’avais pas joué depuis l’Euro en juin et lors des premières rencontres je n’étais pas forcément au top. J’ai dû faire preuve de patience. Le championnat de la WNBL se termine tôt… (elle coupe) Généralement c’est février. Mais avec le TQO (6-9 février) il y aura une coupure avant de commencer les playoffs. Bacot / FFBB

Cela a-t-il joué un rôle dans votre choix de partir en Australie ? Pas spécialement mais je savais que c’est un championnat court. Ce qui me laisse d’autres opportunités par la suite.

Retrouve les 98 stickers spéciaux et 100 cartes

14 BASKETBALL MAGAZINE

FIBA

déjà disponible danS ton point de vente HABITUEL ET SUR STORE.PANINI.FR !

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FOCUS

2019-20 COLLECTION

STICKER & card

„Optimiser au mieux la récupération pour réussir à s’entraîner. Je ne suis pas là en vacances. Le but c’est de se préparer avec l’Équipe de France.„ Olivia Epoupa

il faut trouver son rythme. Je n’avais pas joué depuis l’Euro en juin et lors des premières rencontres je n’étais pas forcément au top. J’ai dû faire preuve de patience. Le championnat de la WNBL se termine tôt… (elle coupe) Généralement c’est février. Mais avec le TQO (6-9 février) il y aura une coupure avant de commencer les playoffs. Bacot / FFBB

Cela a-t-il joué un rôle dans votre choix de partir en Australie ? Pas spécialement mais je savais que c’est un championnat court. Ce qui me laisse d’autres opportunités par la suite.

Retrouve les 98 stickers spéciaux et 100 cartes

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FOCUS UC Caps

Avez-vous pensé ne pas jouer entre mars et potentiellement les Jeux Olympiques fin juillet ? Non. J’avais en tête de me projeter sur autre chose après ma saison australienne. Au-delà du basket il semble que vous étiez également à la recherche d’une expérience de vie. Que retirez-vous de vos premières semaines sur place ? Je viens d’arriver donc je n’ai pas eu le temps de tout visiter. Mais déjà les villes que j’ai pu voir sont vraiment très jolies comme Melbourne ou Sydney. Et Canberra me plaît beaucoup. Une petite ville avec une grande diversité de paysages. Quand je conduis parfois j’ai envie de m’arrêter parce que c’est trop beau. Et les Australiens sont très accueillants et m’ont mis immédiatement à l’aise. Quand on a des jours off à l’étranger on regarde les billets d’avion pour revenir sur Paris. Là c’est plutôt l’occasion de visiter l’Australie même si les distances sont importantes. Avec l’aide de locales j’ai planifié pas mal de trucs. L’expérience de vie est super enrichissante. Pour beaucoup de personnes c’est un rêve de découvrir l’Australie. Moi mon métier me permet de le faire. Malgré votre éloignement vous avez vu débarquer à Canberra les représentants de la FFBB début novembre, impossible de leur échapper… (elle rigole) Je ne partais pas m’exiler comme certains l’ont dit ! J’étais très contente de les voir quand ils sont passés par l’AIS. Nous avons passé de bons moments ensemble. L’Australie est classé 3e chez les hommes et 2e chez les femmes du ranking FIBA. Après quelques semaines sur

16 BASKETBALL MAGAZINE

place, comprenez-vous comment ce pays peut obtenir de tels résultats ? Tout à fait. Au niveau de la technologie et des infrastructures ils sont très avancés. Leur mentalité se rapproche des Américains avec la volonté d’aller vers l’excellence et de ne pas se contenter de ses acquis. Avec un mélange d’humilité et de confiance qu’ils transmettent à leurs joueuses et à leurs

„ C’est un basket très physique. Certains contacts sont plus autorisés qu’en Europe. C’est un basket qui va très vite, qui transite très vite. C’est très plaisant mais il faut trouver son rythme.„ Olivia Epoupa


FOCUS UC Caps

Avez-vous pensé ne pas jouer entre mars et potentiellement les Jeux Olympiques fin juillet ? Non. J’avais en tête de me projeter sur autre chose après ma saison australienne. Au-delà du basket il semble que vous étiez également à la recherche d’une expérience de vie. Que retirez-vous de vos premières semaines sur place ? Je viens d’arriver donc je n’ai pas eu le temps de tout visiter. Mais déjà les villes que j’ai pu voir sont vraiment très jolies comme Melbourne ou Sydney. Et Canberra me plaît beaucoup. Une petite ville avec une grande diversité de paysages. Quand je conduis parfois j’ai envie de m’arrêter parce que c’est trop beau. Et les Australiens sont très accueillants et m’ont mis immédiatement à l’aise. Quand on a des jours off à l’étranger on regarde les billets d’avion pour revenir sur Paris. Là c’est plutôt l’occasion de visiter l’Australie même si les distances sont importantes. Avec l’aide de locales j’ai planifié pas mal de trucs. L’expérience de vie est super enrichissante. Pour beaucoup de personnes c’est un rêve de découvrir l’Australie. Moi mon métier me permet de le faire. Malgré votre éloignement vous avez vu débarquer à Canberra les représentants de la FFBB début novembre, impossible de leur échapper… (elle rigole) Je ne partais pas m’exiler comme certains l’ont dit ! J’étais très contente de les voir quand ils sont passés par l’AIS. Nous avons passé de bons moments ensemble. L’Australie est classé 3e chez les hommes et 2e chez les femmes du ranking FIBA. Après quelques semaines sur

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place, comprenez-vous comment ce pays peut obtenir de tels résultats ? Tout à fait. Au niveau de la technologie et des infrastructures ils sont très avancés. Leur mentalité se rapproche des Américains avec la volonté d’aller vers l’excellence et de ne pas se contenter de ses acquis. Avec un mélange d’humilité et de confiance qu’ils transmettent à leurs joueuses et à leurs

„ C’est un basket très physique. Certains contacts sont plus autorisés qu’en Europe. C’est un basket qui va très vite, qui transite très vite. C’est très plaisant mais il faut trouver son rythme.„ Olivia Epoupa


FOCUS

LA FFBB ET LA NBA PRÉSENTENT

LA FFBB EN VISITE À L’AIS

joueurs. Faire bouger le ballon tout en restant très agressif ce sont des choses qui font pleinement partie du basket australien. C’est une richesse de savoir mélanger les deux pour trouver l’alchimie et la fluidité du jeu. Ils y travaillent dès le plus jeune âge et cela se transmet d’équipes en équipes. Votre signature en Australie a beaucoup surpris. Jouer l’Euroligue ne constituait pas une priorité pour vous ? Non je ne fonctionne pas comme ça. Je n’avais pas uniquement en tête l’objectif de l’Euroligue ou de l’Euro Coupe. Mes choix dépendent de ce que je recherche personnellement.

2019 2020

On pourrait penser que vous n’avez pas de plan de carrière… Non tout est planifié. Une planification personnelle que mes proches et mon entourage connaissent. Je sais ce que je fais et pourquoi je le fais.

13ÈME ÉDITION

"Ce déplacement était prévu depuis plusieurs mois. L’an passé nous avions effectué une visite à Orlando, New York et Charlotte, pour évoquer, entre autres, l’Académie Tony Parker afin qu’il n’y ait pas d’ambiguïté vis-à-vis du Pôle France. Boris Diaw avait alors évoqué le Canada et l’Australie, deux pays où des choses intéressantes se passent au niveau de la formation. L’Australian Institute of Sports est l’équivalent de l’INSEP. On nous a présenté un système qui est globalement très proche du nôtre : au niveau de la détection, du fonctionnement, du choix de faire jouer des équipes à un niveau de compétition relevée et pas face à des jeunes. Le schéma est identique avec des problématiques et des interrogations similaires. La grande différence c’est l’espace disponible et la technologie, avec notamment un terrain équipé d’une batterie de caméras et de capteurs. L’AIS a également noué des partenariats avec la NBA qui peut y tenir des camps. Au niveau de l’encadrement, le suivi psychologique, et psychiatrique si besoin, est particulièrement intéressant. Si nous n’avons pas encore tout débriéfé cet accompagnement mental m’intéresse particulièrement, de même que le suivi médical très précis et régulier qui y est effectué." 18 BASKETBALL MAGAZINE

Création graphique : G. Dervaux - hyenadesign.fr - Crédits photos : FFBB / Julien BACOT

Le Président de la FFBB, JeanPierre Siutat, le Directeur Technique National Alain Contensoux et Boris Diaw ont effectué un déplacement de 5 jours en Australie début novembre, notamment pour y rencontrer les dirigeants locaux et découvrir les installations et les méthodes de travail à l’AIS, l’Australian Institute of Sports. Le DTN évoque ce voyage.

Inscris-toi aux épreuves dans ton club !

Fin novembre les Bleues ont disputé deux rencontres amicales face à l’Espagne pendant que le reste du Monde disputait des pré-TQO. Que vous inspirent ces nouveaux modes de qualification ? Il y a eu pas mal de chamboulements. Avec du recul on joue des compétitions qui ont perdu de leur saveur. Avant quand on était championne d’Europe on se qualifiait pour les Jeux Olympiques. On se battait pour un double objectif. Je trouve ça décevant parce que des équipes mériteraient de se qualifier directement. Même si cela permet de se retrouver pendant la saison et de procéder à des ajustements il y a un peu d’amertume. Quel est votre état d’esprit alors que le TQO se profile à l’horizon ? Les Jeux Olympiques c’est THE compétition. Rio c’était un des plus grands moments de ma carrière. Il va falloir être prêtes en février. Ça serait très décevant de ne pas participer au tournoi à Tokyo.

Bacot / FFBB

FFBB

La WNBA fait-elle partie de vos objectifs ? Tout à fait. Je travaille pour, même si ma priorité du moment c’est l’Australie et le TQO avec l’Équipe du France. C’est une ligue qui fait envie. Mais je n’irai pas là-bas à n’importe quel prix. Je veux pouvoir m’y exprimer. Je n’irai pas en touriste. Je sais que ça va être compliqué, qu’il y a de la concurrence. Aux États-Unis je ne suis personne. Je devrai faire mes preuves et tomber sur une franchise qui me fait confiance. Je trouve ça excitant.

PARTOUT EN FRANCE

TU ES NÉ(E) EN 2007 OU 2008 ET TU JOUES DANS UN CLUB DE LA FFBB ? Fais comme Florent Puech (Uzes Basket Club / Ligue Occitanie) et Stella Kessler (FC Lyon Basket Féminin / Ligue Auvergne-Rhône-Alpes), vainqueurs du Challenge en 2019 et inscris-toi auprès de ton club.

INFOS : WWW.FFBB.COM ET FACEBOOK.COM/FFBASKETBALL


5x5

ÉDITO • SOMMAIRE • ACTUALITÉS • BRÈVES • INTERVIEW • 3x3 • 5x5 • SUPPLÉMENT

Bria Hartley

Alberto Nevado/FEB

@albertonevado

”C’est une semaine de travail fondamentale, car en février prochain, nous n’aurons que très peu de temps.”

MATCHES DE PRÉPARATION

ÉQUIPE DE FRANCE FÉMININE Par Kevin Bosi, à Zamora et Palencia

DEUX SUCCÈS DE PRESTIGE ET UNE DÉFENSE RETROUVÉE Les Bleues ont profité de la trêve internationale le mois dernier pour affronter par deux fois l’Espagne, double vice-championne d’Europe en titre. Deux chocs en terre ibérique soldés par deux succès pour les joueuses de Valérie Garnier. Dans leur hôtel de Zamora, les Bleues viennent de rentrer de l’entraînement matinal, avant de rencontrer pour la première fois l’Espagne le soir-même. Quelques minutes plus tard, alors que le staff est en réunion, la nouvelle tombe depuis le siège de la FIBA en Suisse : la FFBB vient d’obtenir l’organisation en France et à Bourges, d’un Tournoi de Qualification Olympique. Deux étages plus bas, les 15 joueuses tricolores sont passées à table et n’ont pas eu l’information. C’est l’entraîneur de l’Équipe de France féminine, Valérie Garnier, qui viendra leur annoncer la nouvelle en personne quelques minutes plus tard. Après quelques jours de travail à l’INSEP, le rassemblement des Bleues à la mi-novembre prend alors tout son sens : la préparation d’un TQO en France, avec l’ambition de décrocher un billet olympique devant son public. Depuis le 15 juillet dernier et l’attribution de l’organisation de l’Euro féminin 2021 à l’Espagne (phase de groupes) et à la France (phases de groupes et phase finale), on savait les deux nations exemptes des fenêtres de qualification. Mais fort du rapprochement entre les deux Fédérations, les deux présidents, Jean-Pierre Siutat (FFBB) et Jorge Garbajosa (FEB), ont décidé de mettre à profit cette trêve internationale pour préparer le TQO de février 2020,

30 BASKETBALL MAGAZINE

en faisant s’affronter à deux reprises les dernières finalistes de l’Euro. "On profite de cette semaine pour analyser et tenter d’améliorer les secteurs où nous n’avons pas été performants l’été dernier", explique Valérie Garnier. "C’est une semaine de travail fondamentale, car en février prochain, nous n’aurons que très peu de temps. On se dira bonjour, on fera deux ou trois entraînements, et on devra partir à la guerre dans la foulée pour gagner notre place pour Tokyo", anticipe la coach des Bleues, qui n’aura que quelques jours pour constituer un groupe pour le TQO. Dix des douze joueuses médaillées d’argent cet été à Belgrade (Serbie) étaient du déplacement en Espagne, seules Sandrine Gruda (laissée au repos) et Ornella Bankole (venue à l’INSEP mais dans l’incapacité de s’entraîner en raison de douleurs au genou) manquaient à l’appel. Arrivées en milieu de stage depuis San Antonio où elles étaient invitées par Tony Parker pour son retrait de maillot aux Spurs, les trois joueuses du LDLC ASVEL Féminin (Badiane, Ciak et Johannes) ont intégré un groupe qui a travaillé sans relâche sur ses aspects défensifs. "C’est un secteur où nous avons été défaillantes en finale notamment, en encaissant 86 points face à l’Espagne. On doit progresser là-dessus pour franchir un cap", analyse Valérie Garnier. À Zamora, ville historique avec son château du Moyen-Âge et ses remparts, les Tricolores vont répondre aux desiderata du staff en retrouvant leur forteresse défensive. Dans une petite salle d’à peine 1000 places, pas complètement remplie pour ce classico du basket féminin européen, les coéquipières d’Endy Miyem sont parvenues à limiter leurs adversaires espagnoles à 51 points à seulement à

PRÉPARATION AU TQO VENDREDI 15 NOVEMBRE – ZAMORA (ESPAGNE) Espagne-France : 51-55

DIMANCHE 17 NOVEMBRE – PALENCIA (ESPAGNE) @albertonevado

Espagne-France : 58-65

Sara Chevaugeon et Marine Johannes

Valérie Garnier

16/62 aux tirs (25,8% de réussite), autorisant seulement Leonor Rodriguez à franchir la barre des 10 unités. Les Bleues s’imposent 55 à 51, dans un match qui a également marqué le retour de trois cadres du vestiaire français (Sarah Michel, Helena Ciak et Diandra Tchatchouang), blessées l’été dernier et dont l’expérience des grands rendez-vous a certainement manqué. Tandis que Magali Mendy (qui connaît bien l’Espagne puisqu’elle évolue à Gérone pour la 2e saison) a honoré ses deux premières sélections en bleu, Valériane Vukosavljevic (ex-Ayayi, mariée depuis cet été) a versé quelques larmes dans l’hôtel de Palencia au moment où Thierry Balestriere (Secrétaire Général de la FFBB) lui a remis dans la matinée son maillot collector à l’occasion de sa 100e sélection. L’ailière de Prague ne manquera pas de fêter cela au Municipal Sports Pavilion le soir-même devant 5 000 spectateurs en inscrivant 15 points, auxquels s’ajoutent 5 rebonds et 5 passes. À l’intérieur, Helena Ciak a également dominé les débats et égalé son record en bleu avec 17 unités. Mais surtout, dans la lignée du match de Zamora deux jours plus tôt, les Bleues ont mis un point d’honneur à s’appliquer défensivement en encaissant que 58 points d’une Roja qui avait décidé de se passer de Nicholls, Palau, Xargay et Dominguez pour cette deuxième rencontre. Si les Ibériques ont bien tenté une remontada en fin de partie, les joueuses de Valérie Garnier ont géré le money-time pour s’imposer pour la deuxième fois en deux jours (65-58). Dans deux mois à Bourges pour le TQO, c’est cet état d’esprit défensif conquérant que les Françaises devront afficher afin de repartir du Berry avec l’un des tickets pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020.

STATISTIQUES Joueuse

MJ

Min

Pct

Rb

PD

Pts

Endy Miyem

2

26

50,0

5,0

2,0

9,5

Valériane Vukosavljevic

2

20

44,4

5,5

2,5

9,5

Helena Ciak

2

21

61,1

3,5

0,0

8,5

Bria Hartley

2

19

28,6

2,5

3,0

7,5

Sarah Michel

2

20

38,5

2,5

0,5

6,5

Alexia Chartereau

2

18

36,4

2,5

1,0

5,0

Magali Mendy

2

13

37,5

1,5

0,0

3,5

Olivia Epoupa

2

17

50,0

6,5

1,5

3,5

Diandra Tchatchouang

1

22

20,0

4,0

2,0

2,0

Iliana Rupert

1

6

50,0

3,0

0,0

2,0

Marine Fauthoux

2

6

100,0

0,0

1,0

1,5

Marie-Michelle Milapie

1

5

0,0

0,0

1,0

0,0

Sara Chevaugeon

2

10

0,0

1,5

0,5

0,0

Marième Badiane

1

8

0,0

2,0

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Marine Johannes

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DÉCEMBRE 2019

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5x5

ÉDITO • SOMMAIRE • ACTUALITÉS • BRÈVES • INTERVIEW • 3x3 • 5x5 • SUPPLÉMENT

Bria Hartley

Alberto Nevado/FEB

@albertonevado

”C’est une semaine de travail fondamentale, car en février prochain, nous n’aurons que très peu de temps.”

MATCHES DE PRÉPARATION

ÉQUIPE DE FRANCE FÉMININE Par Kevin Bosi, à Zamora et Palencia

DEUX SUCCÈS DE PRESTIGE ET UNE DÉFENSE RETROUVÉE Les Bleues ont profité de la trêve internationale le mois dernier pour affronter par deux fois l’Espagne, double vice-championne d’Europe en titre. Deux chocs en terre ibérique soldés par deux succès pour les joueuses de Valérie Garnier. Dans leur hôtel de Zamora, les Bleues viennent de rentrer de l’entraînement matinal, avant de rencontrer pour la première fois l’Espagne le soir-même. Quelques minutes plus tard, alors que le staff est en réunion, la nouvelle tombe depuis le siège de la FIBA en Suisse : la FFBB vient d’obtenir l’organisation en France et à Bourges, d’un Tournoi de Qualification Olympique. Deux étages plus bas, les 15 joueuses tricolores sont passées à table et n’ont pas eu l’information. C’est l’entraîneur de l’Équipe de France féminine, Valérie Garnier, qui viendra leur annoncer la nouvelle en personne quelques minutes plus tard. Après quelques jours de travail à l’INSEP, le rassemblement des Bleues à la mi-novembre prend alors tout son sens : la préparation d’un TQO en France, avec l’ambition de décrocher un billet olympique devant son public. Depuis le 15 juillet dernier et l’attribution de l’organisation de l’Euro féminin 2021 à l’Espagne (phase de groupes) et à la France (phases de groupes et phase finale), on savait les deux nations exemptes des fenêtres de qualification. Mais fort du rapprochement entre les deux Fédérations, les deux présidents, Jean-Pierre Siutat (FFBB) et Jorge Garbajosa (FEB), ont décidé de mettre à profit cette trêve internationale pour préparer le TQO de février 2020,

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en faisant s’affronter à deux reprises les dernières finalistes de l’Euro. "On profite de cette semaine pour analyser et tenter d’améliorer les secteurs où nous n’avons pas été performants l’été dernier", explique Valérie Garnier. "C’est une semaine de travail fondamentale, car en février prochain, nous n’aurons que très peu de temps. On se dira bonjour, on fera deux ou trois entraînements, et on devra partir à la guerre dans la foulée pour gagner notre place pour Tokyo", anticipe la coach des Bleues, qui n’aura que quelques jours pour constituer un groupe pour le TQO. Dix des douze joueuses médaillées d’argent cet été à Belgrade (Serbie) étaient du déplacement en Espagne, seules Sandrine Gruda (laissée au repos) et Ornella Bankole (venue à l’INSEP mais dans l’incapacité de s’entraîner en raison de douleurs au genou) manquaient à l’appel. Arrivées en milieu de stage depuis San Antonio où elles étaient invitées par Tony Parker pour son retrait de maillot aux Spurs, les trois joueuses du LDLC ASVEL Féminin (Badiane, Ciak et Johannes) ont intégré un groupe qui a travaillé sans relâche sur ses aspects défensifs. "C’est un secteur où nous avons été défaillantes en finale notamment, en encaissant 86 points face à l’Espagne. On doit progresser là-dessus pour franchir un cap", analyse Valérie Garnier. À Zamora, ville historique avec son château du Moyen-Âge et ses remparts, les Tricolores vont répondre aux desiderata du staff en retrouvant leur forteresse défensive. Dans une petite salle d’à peine 1000 places, pas complètement remplie pour ce classico du basket féminin européen, les coéquipières d’Endy Miyem sont parvenues à limiter leurs adversaires espagnoles à 51 points à seulement à

PRÉPARATION AU TQO VENDREDI 15 NOVEMBRE – ZAMORA (ESPAGNE) Espagne-France : 51-55

DIMANCHE 17 NOVEMBRE – PALENCIA (ESPAGNE) @albertonevado

Espagne-France : 58-65

Sara Chevaugeon et Marine Johannes

Valérie Garnier

16/62 aux tirs (25,8% de réussite), autorisant seulement Leonor Rodriguez à franchir la barre des 10 unités. Les Bleues s’imposent 55 à 51, dans un match qui a également marqué le retour de trois cadres du vestiaire français (Sarah Michel, Helena Ciak et Diandra Tchatchouang), blessées l’été dernier et dont l’expérience des grands rendez-vous a certainement manqué. Tandis que Magali Mendy (qui connaît bien l’Espagne puisqu’elle évolue à Gérone pour la 2e saison) a honoré ses deux premières sélections en bleu, Valériane Vukosavljevic (ex-Ayayi, mariée depuis cet été) a versé quelques larmes dans l’hôtel de Palencia au moment où Thierry Balestriere (Secrétaire Général de la FFBB) lui a remis dans la matinée son maillot collector à l’occasion de sa 100e sélection. L’ailière de Prague ne manquera pas de fêter cela au Municipal Sports Pavilion le soir-même devant 5 000 spectateurs en inscrivant 15 points, auxquels s’ajoutent 5 rebonds et 5 passes. À l’intérieur, Helena Ciak a également dominé les débats et égalé son record en bleu avec 17 unités. Mais surtout, dans la lignée du match de Zamora deux jours plus tôt, les Bleues ont mis un point d’honneur à s’appliquer défensivement en encaissant que 58 points d’une Roja qui avait décidé de se passer de Nicholls, Palau, Xargay et Dominguez pour cette deuxième rencontre. Si les Ibériques ont bien tenté une remontada en fin de partie, les joueuses de Valérie Garnier ont géré le money-time pour s’imposer pour la deuxième fois en deux jours (65-58). Dans deux mois à Bourges pour le TQO, c’est cet état d’esprit défensif conquérant que les Françaises devront afficher afin de repartir du Berry avec l’un des tickets pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020.

STATISTIQUES Joueuse

MJ

Min

Pct

Rb

PD

Pts

Endy Miyem

2

26

50,0

5,0

2,0

9,5

Valériane Vukosavljevic

2

20

44,4

5,5

2,5

9,5

Helena Ciak

2

21

61,1

3,5

0,0

8,5

Bria Hartley

2

19

28,6

2,5

3,0

7,5

Sarah Michel

2

20

38,5

2,5

0,5

6,5

Alexia Chartereau

2

18

36,4

2,5

1,0

5,0

Magali Mendy

2

13

37,5

1,5

0,0

3,5

Olivia Epoupa

2

17

50,0

6,5

1,5

3,5

Diandra Tchatchouang

1

22

20,0

4,0

2,0

2,0

Iliana Rupert

1

6

50,0

3,0

0,0

2,0

Marine Fauthoux

2

6

100,0

0,0

1,0

1,5

Marie-Michelle Milapie

1

5

0,0

0,0

1,0

0,0

Sara Chevaugeon

2

10

0,0

1,5

0,5

0,0

Marième Badiane

1

8

0,0

2,0

0,0

0,0

Marine Johannes

1

17

0,0

2,0

2,0

0,0

DÉCEMBRE 2019

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