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Bernardustechnicum assemble mille

L’INSTITUT BERNARDUSTECHNICUM ASSEMBLE MILLE IMPRIMANTES 3D

Velleman Group, le grossiste en électronique et technologie basé en Flandre orientale, a fait don de 1.000 imprimantes 3D à un institut orienté STEM à Oudenaarde.

Depuis plusieurs années, l’institut Bernardustechnicum veut stimuler les technologies et les STEM auprès de ses élèves, pendant les cours réguliers mais aussi en dehors des heures de classe lors de leur BT Makerspace où le prototypage est central. Pourquoi offrir un tel lot d’imprimantes 3D à une école ? Depuis 2013, Velleman Group a développé et lancé pas moins de quatre modèles d’imprimantes 3D depuis son centre technologique de Gavere en Flandre orientale. Via son département de R&D, l’entreprise a pu à chaque fois apporter des innovations et des mises à jour dans les versions suivantes et garder ainsi une longueur d’avance sur la concurrence croissante. Mais après avoir été un pionnier pendant plusieurs années, le marché de l’impression 3D a été inondé de modèles meilleur marché venant d’Asie. Par conséquent, il n’était plus rentable pour Velleman de continuer à investir dans le développement local d’imprimantes 3D.

Une technologie 3D pour chaque élève

Velleman Group a donc décidé de se concentrer davantage sur les projets didactiques et d’offrir à une école son stock restant d’imprimantes 3D Nano, un modèle desktop ou de banc d’école.

Compte tenu de la proximité et des intérêts communs, les enseignants STEM de l’institut Bernardustechnicum à Oudenaarde ont rapidement contacté les techniciens de Velleman Group. Que plusieurs ingénieurs de chez Velleman soient issus de cet institut n’a rien d’étonnant. Mieux : dans le passé, il y a déjà eu une collaboration autour d’un kit de programmation et de soudage didactique que Velleman avait développé et produit à la demande de Franklin Neyt, un enseignant de STEM. Ce kit est aujourd’hui couramment utilisé dans la formation STEM unique de l’institut.

Franklin Neyt et ses collègues ont donc élaboré un programme de cours sur l’impression 3D. Celui-ci présente un aperçu de la technologie sous-jacente, le dessin de modèles 3D

et les applications infinies rendues possibles avec un tel équipement. Pensez à l’impression de matériel didactique comme un porte-craie, d’atomes pour le cours de chimie, d’étoiles et de planètes, etc. Il est aussi possible d’imprimer des objets plus élaborés comme des pièces pour la réalisation d’un propre robot ou des accessoires pour des pièces de théâtre. De nombreux modèles 3D sont disponibles gratuitement sur internet.

Le Makerspace de l’institut Bernardustechnicum

Le Makerspace au campus STEM (Gelukstede) de l’institut Bernardustechnicum est donc ‘the place to be’ pour les élèves et les externes souhaitant transformer leurs idées en un prototype via l’impression 3D. Tant les jeunes que les moins jeunes sont les bienvenus. Les jeunes utilisateurs ont entre 10 et 12 ans et suivent l’académie STEM le mercredi.

Sous la conduite d’un professeur ou à l’issue d’une courte formation sur l’utilisation des machines, les premières étapes sont franchies dans le développement d’une idée au prototype d’un produit. Autant de talents que l’institut Bernardustechnicum veut développer auprès des visiteurs et des élèves actifs dans les filières des sciences technologiques et des techniques de conception mécanique.

Les avantages d’assembler une imprimante 3D soi-même

Assembler une imprimante 3D et l’entretenir n’est pas aussi évident que de l’utiliser. Cela demande de l’habileté et (surtout) de la patience. Les imprimantes 3D Nano offertes sont des kits d’assemblage. Les élèves découvrent donc le processus complet de l’assemblage, du réglage, du dessin de modèles en 3D et de l’impression 3D. L’avantage de connaître l’imprimante dans les moindres détails permet de solutionner des problèmes potentiels. Les problèmes que l’on rencontre avec une imprimante à jet d’encre sont également typiques d’une imprimante 3D.

Comme toutes les écoles ne disposent pas d’enseignants capables d’assembler une imprimante 3D et qui n’ont pas le temps d’intégrer le processus d’assemblage dans leur programme de cours, une équipe de spécialistes de Velleman forme les enseignants de l’institut Bernardustechnicum pour qu’ils deviennent de véritables experts dans l’impression 3D. L’utilisation des imprimantes 3D est ainsi garantie pendant plusieurs années grâce au don et à l’acquisition précieuse pour l’école.

Ce processus a fait l’objet d’une analyse et d’un suivi précis par Velleman afin de déterminer s’il y a des opportunités pour relancer la production d’imprimantes 3D, s’il s’avère par exemple que d’autres écoles sont intéressées par une telle collaboration (même si le don sera plus modeste). Pour s’assurer que l’institut et ses élèves puissent continuer à expérimenter ces imprimantes 3D pendant plusieurs années, l’Arteveldehogeschool fournira un support technique. Cette haute école propose depuis plusieurs années une masterclass unique sur la modélisation 3D et l’impression 3D, donnée par le professeur et expert en 3D, Tom Neuttiens, l’ambassadeur de l’imprimante 3D Nao. Cette formation aide les jeunes à trouver leur voie dans la création artistique, le façonnage de produits et autres projets.

www.arteveldehogeschool.be www.bernardustechnicum.be www.vellemangroup.eu

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STAGFLATION !

Si l'on voulait résumer en un mot notre récent événement « Forecasting 2023 » sur les perspectives économiques, ce serait par le mot "stagflation" ! Un mot qui en contient deux : stagnation et inflation. Ces deux mots résument à leur tour parfaitement chacune des 2 parties de notre événement : une stagnation des marchés et une inflation " à deux chiffres ", qui ne s'estompera que très progressivement au cours de l'année 2023.

La stagflation est une situation à laquelle les banques centrales ne peuvent remédier que par une augmentation pertinente des taux d'intérêt. Et cela, bien sûr, se fait au détriment de l'investissement, des achats et de la construction de logements ou encore de la consommation de biens durables, ce qui a pour effet de prolonger la récession. Néanmoins, la plupart des analystes s'attendent à ce que nous retrouvions des taux de croissance économique positifs au cours du deuxième semestre de 2023.

Une inflation de plus de 10%

Le conflit entre la Russie et l'Ukraine a entraîné la fermeture complète de deux grands gazoducs (Yamal et Nordstream). En conséquence, les importations de gaz russe dans l'UE sont retombées à un niveau de 25%. Jusqu'à présent nous avons pu compenser cette baisse de notre approvisionnement en gaz en faisant venir du GNL. Mais l'incertitude quant à savoir si les approvisionnements actuels seront suffisants pour passer un éventuel hiver rigoureux et si nous serons en mesure de poursuivre ces approvisionnements de manière suffisante en 2023 a entraîné des hausses de prix rarement vues et, surtout, une volatilité et une nervosité extrêmes sur le marché du gaz.

L'explosion des prix du gaz a entraîné une forte hausse des prix de l'électricité dans la plupart des pays. Cette hausse des prix du gaz et de l'électricité a été à son tour répercutée sur les prix de vente de nombreuses entreprises. Le résultat, bien sûr, a été une inflation qui a commencé à augmenter fortement à partir du début de 2022. Il faut ajouter à cela la hausse des prix des denrées alimentaires suite à la guerre en Ukraine et le fait que salaires bruts ont commencé à augmenter plus rapidement dans de nombreux pays suite à l’intensification des revendications salariales des travailleurs qui souhaitent maintenir leur pouvoir d’achat. Cette dernière a également entraîné une hausse de l'inflation sous-jacente.

En 2023, l'inflation devrait commencer à diminuer progressivement, passant d'un peu plus de 10 % en janvier à un niveau plus normal de 2 à 4% à la fin de 2023. Cela s'explique principalement par le fait que les prix dans les secteurs de l'énergie et de l'alimentation vont progressivement commencer à se stabiliser. C’est surtout la répercussion des coûts salariaux qui provoquera encore une inflation (sous-jacente).

En Belgique, cette forte inflation a très sévèrement affecté la compétitivité des entreprises, par le biais du système d'indexation automatique des salaires bruts. Avec des accords salariaux plus modérés en Allemagne, en France et aux Pays-Bas, notre handicap en matière de coût du travail se sera détérioré de 4 à 5 % fin 2023 par rapport au début 2022. Cette détérioration s'ajoute à la stagnation de nos marchés. De ce fait, nous sommes perdants sur les deux tableaux.

Des marchés stagnants

En effet, à l'exception des États-Unis, pratiquement tous les pays industrialisés sont en légère récession (mais tous les indicateurs suggèrent que les États-Unis pourraient également être plongés dans une récession au cours du premier semestre de 2023). Il y a plusieurs raisons à cette récession.

1 La hausse des prix du gaz et de l'électricité laisse les consommateurs avec moins de revenu disponible à dépenser pour d'autres biens et services. La confiance des consommateurs se détériore fortement dans tous les pays.

2 L'économie chinoise subit encore les conséquences d'une stricte politique "zéro-covid". Par conséquent, l'économie chinoise connaît l'un des taux de croissance les plus faibles de ces dernières décennies. En outre, la stagnation économique de certains secteurs et de régions chinoises a entraîné de graves perturbations dans les chaînes d'approvisionnement mondiales. La Chine est et reste le principal producteur mondial d'un grand nombre de matières premières et de métaux.

3 Nous constatons également une très forte détérioration de l'utilisation moyenne des capacités, de la confiance des entreprises et des acheteurs et du niveau des commandes dans presque tous les pays et secteurs. Au premier semestre 2022, tous ces indicateurs se situaient encore à des niveaux sans précédent. Cette détérioration est un signal clair du fort ralentissement de la croissance et de la (légère) récession à venir.

En 2023, l'économie belge sera donc en léger recul (croissance du PIB en volume). L'industrie manufacturière, en particulier, prévoit une baisse de son chiffre d'affaires réel en 2023. Le secteur de la construction envisage une stagnation de l'activité. Les secteurs des services pourraient encore enregistrer une croissance de 1 à 2%. Le premier semestre de 2023 devrait être particulièrement difficile. Au cours du second semestre de 2023, lorsque l'inflation sera un peu mieux maîtrisée, la croissance économique devrait redevenir positive.

Patrick Slaets Senior Expert Studies Centre, Agoria

www.agoria.be

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