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INDUMOTION
INDUMOTION VISITE UNE COLLECTION D’ART CHEZ KATOEN NATIE
Les membres de l’organisation professionnelle InduMotion se sont retrouvés au Singelberg (Katoen Natie) à Kallo/ Beveren pour visiter la collection d’art de Fernand et Karine Huts.
Lors de la réunion automnale des membres d’InduMotion, l’éditeur de ce magazine, deux événements ont été passés en revue, à savoir INE (2 mars 2023) et INDUMATION.BE 2022, ainsi que les activités d’InduMotion en 2023, et les nouveaux membres FANUC et Apex Dynamics ont été présentés.
Administrateur Marcel De Winter a présenté un aperçu économique de l’activité des constructeurs de machines en Europe. D’après les chiffres du CETOP, l’association faîtière européenne de l’hydraulique de puissance, la Chine a moins souffert du covid en 2020 mais le pays n’a pas connu de relance extraordinaire en 2021 comme ce fut le cas aux USA et en Europe. Les chiffres sont aujourd’hui encore plus mauvais, toujours à cause de problèmes liés au covid.
En Europe, les carnets de commande se sont bien remplis en 2021/2022. La Pologne arrive en tête avec une augmentation de 27 pourcents qui est entièrement due au glissement de la production suite à l’éviction de la Russie. Il est à remarquer que les mauvais chiffres en construction mécanique viennent de la Chine (-2 pourcents) et de la Corée du Sud (-4 pourcents). La Chine est devenue trop chère, l’UE importe désormais du Vietnam et non plus de l’Inde. Xi-Jinping suit apparemment l’exemple de l’ancien président des Etats-Unis, Donald Trump, et est devenu ultra-nationaliste.
Patricia Huygelier d’Industrialfairs a présenté une analyse de la dernière édition d’INDUMATION 2022, le plus grand salon de l’industrie au Benelux.
La prochaine édition d’INDUMATION.BE aura lieu les 31 janvier et 1 et 2 février 2024.
En Europe, la principale préoccupation est la pénurie de main d’œuvre. Les défaillances dans l’approvisionnement et les matières premières arrivent en seconde place. Les gros goulots d’étranglement concernent les puces électroniques et le matériel électronique. Le métal est moins préoccupant mais le plastique et le caoutchouc sont des problèmes majeurs. En troisième place du classement, on retrouve le coût élevé de l’énergie.
Les collègues CETOP ont rapporté des chiffres d’affaires à deux chiffres. Le Royaume-Uni possède désormais son propre marquage UKCA. Pour les entreprises européennes qui veulent vendre au Royaume-Uni, l’obtenir exige un travail supplémentaire. La législation utile ne semble pas tout à fait en ordre, ce qui provoque le chaos.
Les membres d’InduMotion ont ensuite eu droit à une visite guidée dans et autour de la base de Katoen Natie où ils ont pris la pose devant l’œuvre d’art 'Fontaine de Kallo' de l’artiste Wim Delvoye. On peut y voir un Brabo étiré, tenant la main dont Anvers, selon la légende, tire son nom, comme plaque tournante du centre du monde et symbole des activités nonstop de Katoen Natie, dont le site portuaire fonctionne jour et nuit.
www.indumotion.be www.industrialfairs.com
Les membres d’InduMotion posent devant l’œuvre d’art de Wim Delvoye.
DAF investit dans une nouvelle usine d’assemblage de camions électriques à Eindhoven. La production de la nouvelle génération des DAF XD et XF Electric est lancée. La base d’un camion électrique DAF se compose d’un concept glider, un châssis sans chaîne cinématique mais avec une cabine. Les gliders sont fabriqués à l’usine classique de DAF puis, via les nouvelles lignes d’assemblage, intégrés en huit étapes aux camions électriques XD et XF. Les camions électriques ont une autonomie de 500 km. (www.daf.be) Le salon MACHINEERING propose à l’industrie manufacturière, aux constructeurs de machines et aux sous-traitants industriels des réponses et des solutions pour relever les défis dans le domaine de l’innovation, de la digitalisation et de l’automatisation. Les facettes de la technologie de production – conventionnelle, additive et hybride –feront l’objet de démonstrations à MACHINEERING qui aura lieu les 29, 30 et 31 mars 2023 à Brussels Expo. (www.machineering.eu)
Les secteurs industriels d’Agoria Vlaanderen (technologie), d’essenscia vlaanderen (chimie, plastiques et sciences de la vie), de Fedustria Vlaanderen (textiles, bois et meubles) et de Fevia Vlaanderen (alimentation) saluent la décision du gouvernement flamand de mettre en place un groupe de pilotage flamand pour favoriser la collaboration stratégique entre les 5 Regionale Technologische Centra (RTC’s). Cela va accroître la qualité de la formation des talents techniques et mieux l’aligner aux tendances technologiques et besoins du marché du travail. Par la création de ce groupe de pilotage, les partenaires de l’enseignement et les représentants du marché du travail vont pouvoir fixer ensemble des objectifs stratégiques et opérationnels pour les 5 Regionale Technologische Centra établis dans 5 provinces flamandes. Les écoles secondaires pourront mieux utiliser les infrastructures de formation modernes mises à la disposition par les entreprises. Les initiatives de formation sur les STEM (Science, Technology, Engineering & Mathematics), les sciences et les technologies seront implémentées plus efficacement, au-delà des frontières provinciales. Les Regionale Technologische Centra remplissent une fonction de passerelle entre les établissements d’enseignement et les entreprises. (www.agoria.be) D’après le spécialiste de l’automatisation RoboJob de Heist-op-den-Berg, qui conçoit des installations de chargement et de déchargement automatiques pour les machines CNC, la tendance est au ‘reshoring’, les entreprises européennes rapatriant leur production des pays à bas salaires. Helmut De Roovere, CEO de Robojob, remarque que les entreprises ouvrent de nouvelles usines sur leur sol propre. « On le voit aux Etats-Unis mais aussi en Europe. La différence des coûts salariaux n’est plus aussi importante qu’avant. » Par ailleurs, l’augmentation explosive des prix du transport pèse sur le prix du produit et la fiabilité du transport a diminué (à cause notamment de la pandémie). « Les entreprises veulent limiter les risques de la chaîne d’approvisionnement et la raccourcissent tout simplement. » (www.robojob.eu) Mparts et Bibus Romicon forment une nouvelle entreprise depuis le 1er janvier 2023. Sous le nom Bibus, l’entreprise veut devenir d’ici cinq ans un grand fournisseur global pour les secteurs de la construction de machines, l’industrie de l’emballage, le secteur maritime et le monde médical. L’assortiment complet de produits prêts à être livrés compte 45.000 articles: des composants mécaniques et pneumatiques aux composants pour la technique d’entraînement, la mécatronique, la technologie environnementale et la construction de machines. (www.bibus.nl) Depuis 2019, quiconque recherche une solution d’automatisation rentable peut la trouver sur la place de marché en ligne RBTX.com d’igus. Il est possible d’y trouver des pièces de robots à bas prix de plusieurs fabricants. igus a entretemps rafraîchi cette place de marché avec un nouveau design et de nouvelles fonctionnalités. La version RBTX 2.0 est proposée dans neuf pays et rassemble 76 partenaires. Les utilisateurs ont le choix parmi 259 produits: des robots, des systèmes de commande et des moteurs aux capteurs et préhenseurs. (www.igus.be) La start-up anversoise Veton conçoit des bornes de recharge durables et conviviales pour les voitures électriques. Veton a été fondée en 2020 par Jens Téblick et Brend Brentjens, les anciens fondateurs de Lemon Companies, l’entreprise IT spécialisée dans les solutions digitales sur mesure. Pour la technologie de recharge de cette première borne de recharge design de fabrication belge, une collaboration a été signée avec Phoenix Contact. Contrairement à ce que font d’autres fabricants, l’électronique d’une borne Veton est hébergée dans une armoire séparée, ce qui permet de remplacer facilement chaque composant et de protéger l’électronique des conditions météorologiques. (www.veton.be) Le distributeur de chariots élévateurs Motrac va faire fonctionner ses chariots diesel de la marque Linde Material Handling à l’huile végétale hydrotraitée (HVO). Ce carburant non-fossile réduit les émissions de CO2 de 90% et fournit une puissance supérieure au moteur (moins de formation de suie dans les moteurs et le pot d’échappement). Le diesel HVO peut être utilisé de manière autonome ou combiné à du diesel ordinaire. Le carburant HVO veille également à la diminution des émissions de particules fines, d’oxyde de carbone, d’hydrocarbures et de monoxyde de carbone, ce qui impacte positivement l’environnement de travail. (www.motrac.be)