ARTICLES DE SPORT
RESTAURATION COMMERCIALE
p8
p14
Le marché retrouve du dynamisme
Une formation à l’hygiène alimentaire obligatoire
ÉTIQUETAGE ALIMENTAIRE
Ce qui va changer
p18
maine éco LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE
TOURISME
LA SARTHE C’EST TENDANCE !
N°162 JUIN 2012
d’expertises… à portée de main
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UN CONCENTRÉ
édito
Bernard Warain, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe president@lemans.cci.fr
N° 162 - JUIN 2012 MAGAZINE BIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE 1 bd René Levasseur, BP 22385 72002 Le Mans cedex 1 Tél. 02 43 21 00 00 Fax 02 43 21 00 50 www.maineeco.fr
Directeur de la publication : Bernard Warain Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer Ont collaboré à ce numéro : Luc Chanteloup Emmanuel Chevreul Julien Proult Photos : CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Couverture : Ad’Hoc Photographie Une création Skertzò pour la ville du Mans Maquette - Mise en page - Gravure : Okaparka Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel - Tél. 06 08 16 69 79 maine.editions@wanadoo.fr Impression : Auffret Plessix Tirage : 16 300 exemplaires ISSN : 1269-6633
Tourisme et développement Le savez-vous… le tourisme en Sarthe est un des points forts de notre département grâce aux 24 Heures du Mans et aussi grâce à notre proximité parisienne. Et pourtant nous sommes loin de jouer de tous nos atouts. D’abord la proximité de Paris : 11 millions de Franciliens prêts à la moindre occasion à s’évader de la capitale pour prendre l’air, imaginer un cours instant si nous avions les moyens d’une vraie COMMUNICATION, pas de dire que nous sommes les plus beaux, mais de faire des week-ends à thème à prix attractifs autour du golf (trois), autour de la gastronomie et hôtels de charme, du sport, de l’histoire, des parcs d’attraction. Je pense que ce serait un formidable moyen de faire découvrir notre département, la ville, et aussi la possibilité de s’installer et de créer son entreprise surtout avec des loyers trois à quatre fois moins chers qu’à Paris. Là aussi nous devons créer la maison tourisme, que tous les acteurs unissent leurs forces en créant un guichet unique pour le développement touristique.
Sarthe Tour sur Iphone et Android, ce qui nous permet de découvrir les merveilles sarthoises. Bien sûr nous n’avons pas la mer, mais regardez autour de vous la chance que nous avons : une campagne magnifique, une vieille ville superbe et une ville métamorphosée avec l’arrivée du tram. Parlez en positif de notre département, soyez fier d’être sarthois, soyez les ambassadeurs pour faire venir des entreprises en Sarthe, exemples cantine numérique, des formations locomotives comme l'école d’ingénieurs Ismans, l’Isialm, The Village Grand Ouest (école de formation d’animateurs de centres de vacances). Notre développement passe par chacun d’entre nous, si vous ne croyez pas en votre territoire alors il vaut mieux se taire... vous savez, le gazon est toujours plus beau chez les autres… et pourtant que d’atouts avonsnous, il faut le faire savoir. Bien amicalement,
D’ailleurs, pour nous aider à mieux connaître notre patrimoine touristique, Sarthe développement (Conseil général) met en ligne un site Internet www.tourisme-en-sarthe.com et vient de développer une application mobile
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sommaire
8
Le marché des articles de sport retrouve du dynamisme
14
Une formation à l'hygiène alimentaire obligatoire pour les restaurateurs
22
4
Focus
8
Actualité
10
La vie des entreprises
14
Actualité
17
Industrie
34
2 maine éco juin 2012
Restauration commerciale Une formation à l'hygiène alimentaire obligatoire Innovation Un fonds de 6 millions d'euros pour les PME
18
Industrie
21
Ressources humaines
22
Juridique
24
DOSSIER
30
International
33
Conjoncture
Le télétravail s’invite dans le Code du travail
Le point sur la réforme des collectivités territoriales
Articles de sport Le marché retrouve du dynamisme
Règlement Inco Ce qui va changer pour l'étiquetage des aliments Chèque-vacances Aussi pour les petites entreprises Salarié à domicile Le télétravail s'invite dans le Code du travail Tourisme La Sarthe, c'est tendance ! Traduction Comment faire le bon choix
Tendance Indicateurs économiques
34
D’une communauté de communes… à l’autre
39
Formation
40
Lu pour vous
42
Maine Découvertes
44
Opportunités d’affaires
Collectivités territoriales La réforme… et après…
Recherche et développement à finalité industrielle Un programme bénéfique pour l'entreprise
Histoire des sciences La bande dessinée comme outil pédagogique Annonces commerciales Annonces industrielles
agenda DOSSIER 19 juin
30 juin - 3 juillet
Contact : Sarthe International au 02 43 21 00 24
www.whosnext.com
22 juin
Journée formation "Réussir ses échanges intracommunautaires" Formation continue CCI 7 avenue des Platanes au Mans
Visite des entreprises FPEE et Multilaque à Brûlon
13 h 30 - 15 h : Café de l’export "Réussir sa participation à un salon à l’international" CCI Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
22 juin
9 h - 11 h : Atelier "Je me lance dans la restauration" CCI - maison de la création
TOURISME
La Sarthe, c’est tendance ! Depuis une quinzaine d’années, en Sarthe, l’activité touristique n’a pas cessé de croître, principalement sous l’impulsion des collectivités qui ont développé des initiatives originales, réalisé d’indispensables investissements structurants et renforcé la politique de communication offensive. Grâce à ce travail, qui a favorisé l’implantation de nouveaux prestataires, l’offre s’est diversifiée et répond mieux aux nouveaux besoins des visiteurs. Le tourisme est désormais un élément incontournable du développement économique local, générateur d’emplois... même s’il existe encore bien des pistes à explorer.
Who's next & Prêt-à-porter Paris Paris expo porte de Versailles
3 juillet
Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
6-8 juillet
10 ans de Le Mans Classic Circuit Bugatti
7 septembre
Contact : CCI - Nathalie Di Vincenzo au 02 43 21 00 10
Foire aux oignons Le Mans
22 juin
8-9 septembre
19 h : Assemblée générale de l'association des entreprises de la filière numérique CCI Inscription sur http:// filieretic.reseaulia.com Contact : CCI - Frédéric Renault au 02 43 21 00 00
27 juin
24 Heures du Mans moto Circuit Bugatti
13-17 septembre
Foire du Mans Centre des expositions
15 septembre Braderie Le Mans
9 h - 18 h : Sarthe Le Mans connection 1er événement d'affaires sarthois dédié aux TIC et au numérique Palais des congrès et de la culture du Mans www.sarthe-lemans-connection.com
27 juin - 31 juillet Soldes d'été
28 juin
9 h - 12 h : Matinée de l'efficacité énergétique Trois ateliers pour réduire sa facture CCI Contact : CCI - Cyrille Naoarine au 02 43 21 00 32
30 juin - 1er juillet 24 Heures rollers Circuit Bugatti Le Mans
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[focus] [UNIONS COMMERCIALES ET ARTISANALES]
19 UCA récompensées pour leur dynamisme
La Chambre de commerce et d'industrie a lancé en novembre 2011, la troisième édition des trophées des Unions commerciales et artisanales (UCA) du département. La Sarthe compte aujourd’hui une soixantaine d’associations de commerçants qui sont de véritables acteurs de la vie des communes et des quartiers. Le trophée a pour objectif de récompenser les UCA de leurs efforts, de les valoriser auprès des consommateurs, des collectivités et de contribuer à motiver leurs équipes. Ouvert
à toutes les associations sarthoises de commerçants, ce challenge original voit chaque participant récompensé par une subvention proportionnelle à son dynamisme. Le trophée valorise le nombre, l'originalité et l'ampleur des animations proposées par les UCA. Bernard Warain, président de la CCI, et Catherine Charpentier, présidente de la Commission commerce, services et tourisme, ont eu le plaisir de remettre leurs trophées aux 19 UCA gagnantes pour cette nouvelle édition.
[GRAND PRIX DE FRANCE MOTO]
© Moto GP
Le rendez-vous incontournable des passionnés
Le circuit Bugatti a une nouvelle fois accueilli le Grand Prix de France en mai dernier, l'épreuve française du championnat du monde de vitesse moto. Une très belle épreuve cette année encore, malgré le temps pluvieux qui a fait baisser la fréquentation record de l'an dernier de 90 000 à 80 000 spectateurs. Au total des trois jours, ce sont tout de même 160 700 spectateurs qui se sont rendus dans l’enceinte du circuit. Une affluence remarquable pour cet événement sportif de très haut niveau qui fait parler du Mans au niveau international. 4 maine éco juin 2012
Le public a pu s'enflammer pour trois courses passionnantes, menées tambour battant par des pilotes impressionnants sous la pluie. Le Sarthois Louis Rossi (FTR Honda) a remporté une formidable victoire en catégorie Moto 3, sur une piste détrempée qui a conduit à la faute de nombreux favoris. Lui a su rester sur ses roues, encouragé par des spectateurs déchaînés. Dans la catégorie Moto 2, c'est Thomas Luthi (Suter) qui l'a emporté à l'issue d'une course palpitante. Et dans la catégorie reine, la Moto GP, Jorge Lorenzo (Yamaha) s'est magistralement imposé, devant Valentino Rossi (Ducati), qui a retrouvé toute sa superbe, après un an sans podium. Le champion en titre, Casey Stoner (Honda), finit troisième… toujours présent sur l'une des trois premières marches lors des 19 dernières épreuves. Prochain rendez-vous pour les passionnés : les 24 Heures du Mans moto, les 8 et 9 septembre, toujours sur le circuit Bugatti.
FINALE DU CONCOURS DE CULTURE GÉNÉRALE
Les apprentis sarthois "Visent plus haut" "Soyez curieux et toujours en éveil" a scandé pour chauffer la salle, Jérôme Bonaldi, célèbre journaliste chroniqueur et animateur d'émissions de radio et de télévision, qui parrainait cette 9e édition du championnat de culture générale appelé "Vise plus haut". Ainsi, une centaine de jeunes en apprentissage (CAP, BP, Bac Pro et BTS), soit 21 équipes de six centres de formation d’apprentis de la Sarthe et un du Maineet-Loire, se sont affrontés lors de la finale de ce concours dont l'objectif est d'enrichir leurs connaissances générales de façon ludique et conviviale. Concrètement, tout au long de l'année scolaire et en dehors des créneaux de cours, les équipes sont encadrées par un "coach" bénévole issu du monde professionnel ou par un professeur. Au rythme d'une dizaine de séances dans l'année scolaire et de quiz intermédiaires leur permettant d'acquérir des points, les apprentis découvrent différents sujets de culture générale et d'actualité. Ils analysent également en groupe des sujets de réflexion. C’est lors de la finale du 10 mai que les équipes se sont départagées et distinguées : le CFBTP pour la catégorie CAP, les BP préparateur en pharmacie du Groupe CCI Formation dans la catégorie BP/bac pro, et enfin les BTS AG PME/PMI du Groupe CCI Formation.
[UN CLUB DES REPRENEURS EN SARTHE]
Pour développer son réseau et partager des expériences
La Chambre de commerce et d'industrie a lancé un club des repreneurs d'entreprise qui s'est réuni pour une 4e fois en avril dernier. Ce tout nouveau club est animé par le service Entreprendre en France de la CCI dans le cadre de sa mission d'accompagnement à la transmission des entreprises, sous la présidence de Samuel Chevallier, élu de la commission Création-reprise et transmission
d’entreprise de la CCI. Le club des repreneurs s’adresse à toute personne qui envisage de reprendre une PME/PMI en Sarthe. L’idée étant de favoriser les échanges entre les repreneurs, de faire intervenir des experts sur des thématiques particulières (ex : réalisation d'une fiche de cadrage, aspects juridiques de la reprise, financement, garantie...), de partager des expériences (témoignages de personnes qui ont effectivement repris, de cédants…) et de développer les bonnes pratiques sur le thème de la reprise. Aujourd’hui, une quinzaine de repreneurs sont inscrits. N'hésitez pas à les rejoindre. Contact CCI : François Billois au 02 43 21 00 10
[SARTHE LE MANS CONNECTION]
L'événement d'affaires dédié aux TIC et au numérique Sarthe Le Mans Connection est le 1er événement d'affaires sarthois dédié aux TIC et au numérique, organisé par la Chambre de commerce et d'industrie, Sarthe développement et Le Mans développement. Le mercredi 27 juin prochain, cette première édition se déroulera au Palais des congrès du Mans. Au programme : des conférences sur les TIC et les services numériques et des rendez-vous d'affaires entre professionnels. Les participants, inscrits au préalable, rencontreront des fournisseurs, clients potentiels, futurs partenaires, dans le cadre de rendez-vous programmés de 25 minutes.
Les organisateurs conçoivent les plannings selon les souhaits exprimés par chacun. L'objectif affiché est de faire se rencontrer l'offre de solutions TIC proposée par les PME et PMI sarthoises et la demande (entreprises et collectivités) et ainsi renforcer cette filière dynamique sur le département. Plus d'information et inscription : www.sarthe-lemans-connection.com
CHARTE QUALITÉ MILLÉSIME 2012
25 commerçants labellisés La CCI du Mans et de la Sarthe propose aux commerçants, artisans et prestataires de services de s’engager dans une démarche de qualité avec pour objectifs de satisfaire aux exigences des clients et d’améliorer la performance de l’entreprise. Depuis neuf ans, plus de 100 commerçants sarthois ont été labellisés. La charte qualité "Commerceartisanat-services" est basée sur trois notions clés : l'accueil, l'écoute et le conseil. Cette année, 25 commerçants d'Allonnes, Arnage, Connerré, La Flèche, Fresnaysur-Sarthe, Le Mans, Sablé-sur-Sarthe et Savigné-L'Évêque se sont engagés dans cette démarche de progrès que constitue la Charte qualité. Un pré-diagnostic de leur établissement a été réalisé par un conseiller de la CCI. Puis chaque candidat a reçu la visite et deux appels téléphoniques d'un client-mystère missionné par un cabinet d’audit indépendant spécialisé dans le commerce de détail et les services.
Contact CCI : Christelle Verrier au 02 43 21 00 25.
[SEMAINE DE L'INDUSTRIE]
Faire découvrir la richesse des métiers de l'industrie La deuxième Semaine de l'industrie s'est déroulée du 19 au 25 mars avec près de 2 300 événements sur tout le territoire national : journées portes ouvertes d'entreprises ou d'établissements scolaires, conférences, forums… La Semaine de l'industrie est une manifestation annuelle destinée à faire découvrir la richesse des
métiers de l'industrie et ses perspectives de carrières aux Français. En Sarthe, la 2e édition de la Semaine de l'industrie était organisée par la CCI, en partenariat avec l'UIMS, le Medef, l'IAM, l'université de Maine et l'Éducation nationale. Ainsi, une vingtaine d'entreprises ont ouvert leurs portes à plus de 600 visiteurs dont près de 400 jeunes. L'Afpi (centre de formation
des métiers de l'industrie) et le centre de formation pour apprentis du BTP ont également fait visiter leurs établissements. Parallèlement, la CCI a organisé une conférence sur les métiers de l'industrie et leurs débouchés. Les dates de la troisième édition sont déjà fixées : du 18 au 24 mars 2013.
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[focus]
[ALLIANCE EXPORT 72]
ÉTUDE DE LECTORAT
Fédérer les énergies des entreprises sarthoises
Merci à vous fidèles lecteurs
À l'initiative des élus de la commission Industrie/ international de la CCI, la Chambre consulaire crée une alliance entre les entreprises exportatrices : Alliance export 72. L'objectif est de fédérer les entreprises sarthoises à l'export afin de créer des synergies, d'optimiser et de capitaliser sur l'effet réseau, de s'unir et s'entraider pour conquérir de nouveaux marchés, mais aussi de favoriser le développement à l'international des PME du département. Déjà neuf entreprises de tailles et de secteurs d'activités
différents sont volontaires. Cette initiative Alliance export 72 s'inspire du Pacte PME national et international qui favorise un accompagnement à l'international des PME par des grands groupes : portage stratégique (mise en relation avec des partenaires), portage "abri" abri" (hébergement salarial ou VIE), E), portage conseil (échange sur les pratiques commerciales locales). Contact CCI : Holger Menkhaus au 02 43 21 00 12
Maine éco, le magazine de la CCI, est diffusé gratuitement tous les deux mois
[ANIM'EN FLECH]
Le premier chèque cadeau fléchois
Depuis le 12 avril dernier, une nouvelle entité commerciale a vu le jour : Anim'en Flech qui succède à l'association des commerçants et artisans fléchois (ACAF). L'association est désormais élargie à tout le Pays fléchois et souhaite accueillir en son sein les commerçants et artisans des dix communes autres que La Flèche, qui pourront ainsi prendre une part active aux actions de promotion du commerce
local. Autour de Sébastien Guillemard, président, les membres du bureau ont travaillé et dévoilé un nouveau logo et une mascotte "houpi" désormais indissociable des actions commerciales à venir. Une première en Sarthe : Anim'en Flech lance un chèque cadeau "Chequ'anim" pour inciter à consommer en Pays fléchois. Disponible en différentes valeurs faciales, ces chèques peuvent être achetés à l'unité et remis dans une pochette qui contient également la liste des commerces participants. Côté entreprise, Chequ'Anim bénéficie d'une fiscalité très avantageuse puisqu'il est exonéré de cotisation de sécurité sociale, de CSG et de CRDS (dans la limite de 152 euros par salarié).
à 16 000 entreprises (commerçants, industriels et prestataires de services) et décideurs sarthois. La perception qu'en ont ses lecteurs a été analysée lors d'une étude de lectorat réalisée par une société de télémarketing en janvier 2012 auprès de 475 responsables d'entreprises. Il en ressort que : 90 % des décideurs interrogés connaissent Maine éco, 70 % le lisent, 65 % des lecteurs trouvent l'information traitée dans le magazine intéressante voire très intéressante pour 31 % d'entre eux. Enfin, 90 % considèrent Maine éco comme un magazine d'information sur l'économie locale. Imprimé depuis 1974, Maine éco est aussi depuis 2011 sur Internet avec un site dédié www.maineeco.fr, qui reprend
["LES ENTREPRENEURIALES"]
Promouvoir l'esprit d'entreprendre Le service Entreprendre en France de la CCI accompagne sur le département le dispositif "Les entrepreneuriales". Le réseau Entreprendre en Pays de la Loire et ses partenaires s'engagent aux côtés des étudiants (bac + 2 en cours) et des jeunes diplômés pour la promotion et l'accès à l'entrepreneuriat à travers un programme de formation
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terrain. "Les entrepreneuriales" mettent les étudiants volontaires en situation comme dans la "vraie" vie d'un porteur de projet de création d'entreprise. La promotion 2012 Pays de la Loire a rassemblé 203 étudiants en 61 équipes pluridisciplinaires (dont huit sarthoises) des cinq campus universitaires ligériens. Après cinq mois de test des concepts
sur le marché, les équipes ont présenté le 5 avril dernier sur le campus de l'université du Mans, leur business model et leur business plan au jury composé de chefs d'entreprise et de professionnels. Cinq équipes sarthoises seront nominées. Une façon de créer les entrepreneurs de demain… Plus d'information : www.les-entrepreneuriales.fr
l'ensemble du magazine, mais également les actualités de la lettre électronique d'information de la CCI (mensuelle), les tendances de conjoncture, ainsi que les filets du compte twitter @maineeco. Car, en même temps, le magazine a étendu sa toile sur les réseaux sociaux en ouvrant des espaces Twitter et Facebook, se positionnant toujours sur l'actualité économique sarthoise. Vous aussi devenez followers et rejoignez la communauté du magazine.
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actualité
ARTICLES DE SPORT
Le marché retrouve du dyna Après trois années proches du point mort, le marché des articles de sport est reparti en 2011, avec un chiffre d’affaires en progression de 2 %, à 9,3 milliards d’euros, soutenu par les ventes de chaussures et de cycles, selon la Fédération professionnelle des entreprises du sport et des loisirs (FPS). La tendance se confirme en 2012, avec une hausse de 16 % au premier trimestre.
8 maine éco juin 2012
D
ans un contexte globalement morose, les ventes d’articles de sport, elles, se portent bien. "Une croissance de 2 %, c’est une bonne performance", résume André-Pierre Doucet, directeur de la communication et des études chez FPS, dont le bilan annuel 2011 fait apparaître trois tendances : la bonne santé des chaussures (+ 7 % de CA) et cycles (+ 5 %), l’émergence d’un segment femmes à fort potentiel et une stagnation des textiles sport/ loisirs, due aux conditions météorologiques défavorables. La raison de cette croissance ? La bonne tenue des deux piliers du marché : les équipements pour la pratique sportive et le segment mode/loisirs. L’année dernière, la chaussure a entraîné le segment mode, et les ventes de cycles ont soutenu les équipements. "Quand le marché est bien assis sur ces deux piliers, la croissance est au rendez-vous", explique André-Pierre Doucet.
La consommation des femmes en hausse La montée en puissance du segment femmes s’est également poursuivie en 2011. "C’est assurément un marché dans le marché", souligne Pierre-André Doucet. C’est la catégorie de consommateurs qui a le plus contribué à la croissance du marché en
2011, dans la chaussure en général et le running en particulier (voir encadré). Les professionnels ont notamment observé des tendances très fortes sur le "Toning", ces chaussures développées par les marques pour tonifier les muscles des cuisses et des fesses. De quoi satisfaire les équipementiers. Chez Adidas, par exemple, "les ventes de chaussures ont très bien
L’Internet encore à la traîne En 2011, les ventes d’articles de sport en ligne ont représenté entre 6 et 8 % du chiffre d’affaires du secteur, selon la Fédération professionnelle des entreprises du sport et des loisirs. Internet reste donc loin derrière les ventes traditionnelles en magasin, même si sa croissance est plus forte que celle du marché dans son ensemble. "On est sur une tendance de 15 à 20 % depuis trois ans. Il y a une progression, mais ce n’est pas une vague qui submerge tout, notamment parce que les grands acteurs de la distribution sont également des acteurs d’Internet (ex : Décathlon). Les ventes en ligne reviennent aux grands spécialistes du sport", explique André-Pierre Doucet. Internet s’apparente donc souvent à une ligne de caisse supplémentaire dans un magasin.
actualité
misme fonctionné, notamment pour le football, les loisirs et le running, se félicite Pablo Charron, du service relations presse. Nous n’avons aucun segment chaussure en négatif". En revanche, le marché global des textiles a stagné. La faute à un été frais et un quatrième trimestre trop doux qui n’ont pas stimulé les ventes de vêtements chauds. Car, contrairement à une idée généralement admise, le sport n’est pas qu’un marché de loisirs, poste de dépense souvent sacrifié en temps de ralentissement de l’activité, mais aussi un marché de nécessité, les équipements étant en partie liés à la météorologie. Le deuxième semestre 2011 et ses mois d’octobre et de novembre relativement cléments sont ainsi venus corriger six premiers mois excellents (+ 5 %). Au niveau local, ces tendances se confirment. Chez Sport 2000 à Allonnes, les ventes de chaussures ont progressé de 7 %, contre 3 % pour l’ensemble du CA du magasin et un recul de 2 % du textile. À l’intérieur du segment chaussures, le running a enregistré une hausse de 10 %. "Le running marche bien, c’est un bon rayon, et la part des femmes est clairement en hausse, se réjouit Patrice Allain, responsable du magasin situé dans la zone du Vivier. La chaussure
Patrice Allain, Sport 2000 à Allonnes, constate une augmentation de 7 % des ventes de chaussures en 2011.
Le running en pleine forme Qu’il s’agisse des marques ou des distributeurs, tous les professionnels sont d’accord : le running est à la mode. Élément moteur de la croissance du segment chaussure, notamment grâce aux femmes, le running est aujourd’hui une activité en plein essor, associée à l’entretien de sa santé en dehors des pratiques sportives de club. "Il existe aujourd’hui un grand attrait pour le running, au-delà du coureur habituel qui s'entraîne, par exemple, pour des marathons. Les marques et les distributeurs ont compris que c’était un énorme marché : c’est le premier sport en France car tout le monde peut le faire", explique-t-on chez Nike. Chez Décathlon, Guillaume Neveu observe une progression du rayon cycles.
est beaucoup moins dépendante de la météo que le textile (notamment les produits mode). Un exemple : le premier semestre 2011 a été très bon grâce à une bonne météo, notamment avril où le chiffre a augmenté en raison des conditions très douces. Cette année, avril a été maussade, les chiffres sont donc très mauvais". Même appréciation chez Décathlon, numéro un en France de la vente d’articles de sport. À la ChapelleSaint-Aubin, on a observé "des poussées sur deux segments au cours d’une année 2011 par ailleurs stagnante : le running et les cycles", indique Guillaume Neveu, responsable d’exploitation du magasin. Pour le running, la progression a été "à deux chiffres", et le segment femmes, déjà en augmentation, "dispose encore d’un gros potentiel". Pour les cycles, les meilleures ventes concernent les VTT sport et les vélos enfants. Signe de la bonne santé du secteur, Décathlon a décidé d’augmenter son offre vélos de route. Un nouveau showroom a également été installé dans le magasin, qui connaîtra courant 2012 un remodeling complet à l’occasion de son 20e anniversaire.
Si tout le monde peut acheter une paire de chaussures et aller courir quand l’envie lui en prend, le running n’en reste pas moins une activité privilégiée par les catégories socioprofessionnelles supérieures, souvent attachées à un mode de vie sain. D’où une répercussion sur les prix dans un segment qui n’est pas "iconique" (absence de sportifs emblématiques comme Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo pour le football), où la star, c’est un produit souvent issu d’une importante recherche technologique. Le spécialiste japonais Asics propose ainsi des paires de chaussures allant jusqu’à 200 euros…
Un excellent départ en 2012 Pour le secteur, 2012 a démarré en trombe. "Le premier trimestre 2012 est un très bon trimestre dans le sport en général. En cumul, le marché des principales enseignes de commerce spécialisé (qui représentent 60 % du marché total) a connu une progression de 16 %", indique André-Pierre Doucet. En particulier grâce à un très bon mois de février, stimulé par les achats de vêtements chauds et de protection induits par la vague de froid. Le fait que 2012 soit une année bissextile a également eu un effet mécanique, en offrant un jour ouvré supplémentaire. Les soldes
ont aussi généré de bons résultats. L’année s’annonce donc à nouveau tonique, d’autant qu’elle sera marquée par deux événements sportifs internationaux, l’Euro de football, en juin, et les Jeux olympiques de Londres, cet été. Si les effets de ces grands rendez-vous sont "difficiles à quantifier précisément en matière de retombées économiques", ils créent toutefois un contexte favorable aux ventes, selon Pierre-André Doucet. "Les équipementiers montent de nombreuses opérations marketing qui contribuent à une ambiance générale. Il y a une incidence, c’est certain". ◗ Julien Proult
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la vie des entreprises
GROUPE LEBLANC
À la conquête de l'Ouest Le groupe Leblanc, concepteur et fabricant manceau d'illuminations festives (130 salariés), a fait partie des 47 entreprises sélectionnées au niveau national pour participer à l'opération Tremplin Amérique du Nord, organi- © Adrew Duany Photography Inc. sée à l’initiative des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) avec les équipes Ubifrance États-Unis et Canada, et accompagnée par CCI International Pays de la Loire. L'entreprise a ainsi pu bénéficier d’un programme de rendez-vous de trois jours dans la région de Chicago et de Milwaukee avant de participer au symposium mondial des CCEF à Miami qui réunissait plus de 600 représentants d’entreprises françaises venus de 53 pays. Ayant une première expérience du marché nord-américain avec sa filiale au Canada, le groupe sarthois entend devenir un acteur majeur sur le marché américain de la décoration lumineuse et des illuminations festives. Son responsable de zone export, Pascal Fouineau, a ainsi pu rencontrer des collectivités mais aussi des installateurs, potentiels partenaires de Leblanc, qui se sont montrés extrêmement intéressés par la créativité de l'entreprise sarthoise. Lors du symposium, il a été sélectionné pour participer à un elevator pitch, exercice courant aux États-Unis qui consiste à convaincre ses interlocuteurs en un temps record : deux minutes chrono cette fois-ci. Une intervention réussie pour Pascal Fouineau qui a obtenu de nombreux contacts à l’issue de sa prestation. Groupe Leblanc est actuellement en cours de création d’une structure aux États-Unis.
BURO CLUB LE MANS
Le centre d'affaires du Mans fête les 20 ans de son enseigne
O
uvert en 2005 par Dominique Gouloumès, le centre d'affaires De Maulny Espaces Entreprises, installé place des Ifs au Mans, a rejoint le réseau Bureau Club en 2011. Cette enseigne qui fête ses 20 ans cette année regroupe 30 centres d'affaires et de domiciliation en France, gérés par 12 associés. Indépendants juridiquement les uns des autres, ces associés font vivre et cherchent à développer le premier réseau de centres d'affaires indépendants sur le territoire national. Cette solution d'hébergement d'entreprises, notamment pour les créateurs, reste encore assez méconnue. Pourtant, elle offre des prestations de services intéressantes pour les nouvelles entreprises, les TPE, PME, commerciaux nomades, consultants, formateurs, recruteurs… ou entreprises souhaitant accroître leur activité par la création d'une représentation locale. Le professionnel, de passage ou résident, peut ainsi trouver : une adresse de siège social ou de correspondance, un bureau équipé ou virtuel (adresse et ligne téléphonique avec renvoi ou permanence téléphonique), des services mutualisés (espaces, accueil, assistantes de direction, outils bureautiques…), salles de réunion avec prestations de restauration. Buro Club du Mans accueille surtout des entreprises du secteur des services. 10 maine éco juin 2012
Amada prévoit des investissements à Château-du-Loir Le spécialiste japonais des machines pour le travail de la tôle va lancer un programme d’investissements de 20 millions d’euros d’ici à 2014 dans ses usines françaises de Charleville-Mézières (120 salariés) et de Château-du-Loir (180 salariés). La répartition entre les deux usines n'est pas encore déterminée. En 2011, Amada France a vu son chiffre d’affaires progresser de 39 % à 145 millions d’euros.
Audevard Architecture et Exalto à Saint-Pavace L’agence Audevard Architecture, architecte DPLG, et l’agence Exalto, architecture intérieure/design/communication, ont inauguré leurs locaux de 250 m² ZA du Champ Fleury à Saint-Pavace. Les deux dirigeants, Aurélia et Frédéric Audevard, mari et femme, ont choisi de partager les mêmes locaux. Ils pourront ainsi conduire des projets en commun.
FPS Groupe Mane s’agrandit FPS Groupe Mane a commencé ses travaux d’agrandissement fin 2011 sur le site de la Denisière à Solesmes. Ce chantier important va permettre à l’entreprise de gagner 3 000 m² et de développer un nouveau process. FPS (18 salariés actuellement) pourra ainsi produire 7 000 tonnes de mélanges d’ingrédients et d’arômes si elle procède à quelques embauches et concrétise ses objectifs commerciaux.
Bilan carbone et diagnostic environnemental chez Boulfray Spécialisée dans la peinture et les revêtements de sols, l’entreprise fléchoise de 150 salariés a réalisé son bilan carbone et son diagnostic environnemental. Une démarche indispensable pour Boulfray, de plus en plus soumise à des exigences en termes d’écologie, dans le cadre des appels d’offres pour les marchés publics auxquels elle répond et qui représentent 60 % de son activité.
Les 30 ans de FPEE Implanté à Brûlon depuis sa création dans des locaux de 800 m², FPEE a depuis bien grandi pour s’étendre sur 65 000 m² et employer plus de 650 salariés. Le groupe possède aujourd’hui six filiales à 100 % : Multilaque et Art & Fenêtres (Brûlon), Baibleue (Cambrai et Châtelain), Nord Cintres et Ouverture’S (Cambrai) et Mixal (Quimperlé). Il a aussi diversifié ses métiers (menuiserie PVC, aluminium, mixte, laquage et cintrage du PVC) pour proposer à sa clientèle fenêtres, portails, portes d’entrée, volets battants et roulants, etc. En 2011, le chiffre d’affaires s’est élevé à 160 millions d'euros.
la vie des entreprises
SARR
Lancement du Mobileye, système de prévention et d’assistance à la conduite
S
pécialiste des équipements de signalisation, d’éclairage et de sécurité pour les véhicules spécifiques, Sarr au Mans est le distributeur exclusif en France du système Mobileye, mis au point par la société israélienne éponyme. Le principe : une caméra intelligente fixée à l’intérieur du pare-brise filme en permanence, analyse les situations et prévient le conducteur par des alertes visuelles et sonores en cas de danger. Elle surveille le respect des distances de sécurité, le risque de collision frontale (véhicule, piéton) et contrôle le franchissement des lignes. Ce système s’adapte à tous les véhicules : voitures particulières, véhicules utilitaires, poids lourds, cars et autres. Véritable solution pour palier à l’inattention du conducteur, c’est aussi un outil pédagogique qui apprend à respecter les distances de sécurité et modifie à terme les habitudes de conduite. Loin du gadget, Mobileye équipe déjà en option des véhicules des constructeurs Ford, Volvo, PSA, Renault Trucks, etc. Le dirigeant de Sarr, Christophe Buchet, se félicite de pouvoir distribuer ce système performant en matière de sécurité routière. L’entreprise mancelle de 48 salariés a vu son chiffre d’affaires progresser en 2011 pour atteindre 7,5 millions d’euros.
NANOLANE
La mesure au milliardième de mètre Installés à Montfort-le-Gesnois, les six salariés de la branche Nanotechnologies du groupe angevin Eolane (2 400 salariés, 300 M€ de CA) proposent depuis 2006 une solution innovante de caractérisation nanométrique à partir d’un simple microscope optique classique et non d’un
complexe microscope électronique. Leur technologie est basée sur l’utilisation d’une nouvelle génération de lames de
NOVOTEL
L’établissement 4 étoiles certifié Earthcheck
L
e Novotel du Mans, qui est passé en 4 étoiles en novembre dernier, a aussi obtenu la certification Earthcheck à l’issue d’un audit de ses performances en matière de développement durable et de son système de gestion. Connu sous le nom de Green Globe jusqu’en 2009, Earthcheck est le premier programme mondial de certification développé spécifiquement pour l’industrie du tourisme. Une année de préparation et dix mois d’évaluation des critères ont été nécessaires pour recevoir ce précieux label qui est accordé par un auditeur indépendant. Il est ensuite vérifié et réévalué tous les deux ans. La directrice de l’établissement du groupe Accor, Martine Gagnaire, est fière de cette certification obtenue grâce à l’implication et la mobilisation des 25 salariés de son équipe. Côté investissements, la totalité des 94 chambres, les services généraux, le restaurant, le bar ainsi que les salles de réunion ont été rénovés. Reste le remplacement de la climatisation, prévu avant cet été. Novotel Le Mans a réalisé un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros en 2011, en progression de 5 % sur un an.
microscopie possédant des propriétés amplificatrices de contraste telles qu’il devient possible de visualiser directement des objets nanométriques (nanoparticules ou brins d’ADN) et d’accéder à la topographie (épaisseur, rugosité, etc.) de structures et couches nanométriques via un logiciel dédié. Après une phase de commercialisation en Europe, des premières ventes ont été initiées dès ce début d’année aux États-Unis et en Asie. La mise en place de partenariats avec de grands fabricants d’appareils scientifiques est également en cours de discussion pour une plus large distribution des solutions Nanolane à travers le monde.
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la vie des entreprises AGENCE IMMOBILIÈRE CFI
Des vidéos sur Internet
L
’agence immobilière mancelle CFI innove sur Internet. Ses jeunes dirigeants, Arnaud et Guillaume Pénichon, qui ont repris l’agence de leur père Gérard en juin 2011, proposent en effet depuis quelques mois des visites en vidéo des biens à vendre ou à louer qui leur sont confiés. Vu le succès rencontré auprès des clients, CFI poursuit sur sa lancée sur le web en proposant les QDJ : les questions du jour. L’objectif est de répondre aux questions qu’acheteurs et vendeurs peuvent se poser le plus simplement en vidéo. C’est Arnaud Pénichon, expert en immobilier mais aussi acteur amateur, qui assure les visites des biens devant la caméra, et maintenant répond aussi aux questions du jour. Une bonne façon d’allier deux passions et de communiquer autrement. Les vidéos sont visibles sur youtube (chaîne cfilemans). L’agence CFI fait partie du réseau FNAIM, première organisation des professionnels de l’immobilier en France.
LES FLEURS DE NICOLAS
Un excellent démarrage pour la vente en ligne de bouquets
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is en ligne en mai 2011, le site de e-commerce Les Fleurs de Nicolas.com confectionne toute une gamme de bouquets de fleurs et les livre partout en France en moins de 24 heures. Son jeune dirigeant de 27 ans, Nicolas Bigot, a un parcours atypique. Après un beau début de carrière dans le conseil financier, changement de cap pour s’épanouir dans le bonheur des fleurs. Il faut dire que dans sa famille, les fleurs n’ont pas de secret. Bigot Fleurs à Allonnes est le numéro 1 français de la production et livraison de fleurs à la coupe pour la grande distribution, soit 100 millions de fleurs (roses, tulipes, muguets) produites à Allonnes et au Kenya. Un an après sa mise en ligne, le site a déjà conquis plus de 2 500 clients partout en France et table sur une croissance de + 60 % pour la 2e année. Pour se différencier, Les Fleurs de Nicolas misent sur la qualité (fraîcheur et durée de vie des bouquets, emballages performants pour le transport), une image moderne, décalée et amusante (noms des bouquets, associations d’accessoires, ton décalé du site Internet, etc.). Le jeune dirigeant compte aussi sur le partenariat pour se développer. Il associe ainsi à ses bouquets des produits de la chocolaterie Beline au Mans. Récemment, il a signé un partenariat exclusif avec Télémarket.fr ; le leader de la livraison de courses à domicile propose ainsi pour la première fois des fleurs sur son site. Et dernièrement avec Price Minister.com qui ouvre son premier corner "fleurs".
Les porte-vélos de A.Art’Métal aux JO de Londres A.Art’Métal au Mans fournira les porte-vélos à toutes les délégations aux épreuves des Jeux olympiques de Londres en juillet prochain. 70 modèles équiperont ainsi les véhicules, ce qui représente le nombre de porte-vélos habituellement produit annuellement par la petite entreprise. Le dirigeant Marçal Pereira compte bien poursuivre sur sa lancée avec les JO de 2016 au Brésil.
Un espace bio aux Serres des Hunaudières L'entreprise adaptée, installée à Ruaudin, a ouvert une nouvelle serre bio de 2 500 m² (sur une surface totale de 15 000 m²) pour produire des plants maraîchers certifiés AB. Engagée dans une démarche de développement durable depuis plusieurs années, elle concrétise ainsi son projet de transformation d'une partie de sa production en agriculture biologique. L'investissement s'élève à 40 000 €. Avec une trentaine de salariés, l'établissement produit près de 8 millions de plants maraîchers par an, commercialisés à des maraîchers professionnels, des revendeurs et jardineries, mais aussi à des particuliers.
Agrial au capital de la charcuterie Cosme Joël Cosme, le dirigeant de l'entreprise charcutière Cosme, installée ZI Sud au Mans, prépare l'avenir de son entreprise de 130 salariés et 20 millions de chiffre d'affaires. Âgé de 55 ans, il a cédé 34 % de ses parts à la coopérative normande d'éleveurs Agrial qui devrait reprendre l'entreprise d'ici 4 à 5 ans. Il souhaite ainsi favoriser le regroupement des filières, de l'éleveur au transformateur jusqu'au consommateur.
PHILEAS INFO
15 ans d'activité pour l'agence de presse
P
hileas Info, l'agence de presse sarthoise installée à Saint-Mars-d’Outillé a fêté ses quinze années d'activité en mai dernier avec ses clients et partenaires locaux. Créée par Yanne Boloh, ingénieur agronome et journaliste depuis 25 ans, elle rédige des articles pour différents journaux et magazines en France comme à l’étranger : La France Agricole, Agro Distribution, Les Marchés ou encore les supports du groupe américain Watt Publishing. Phileas Info traite surtout des sujets liés à la chaîne alimentaire, de la production agricole à la consommation en passant par la transformation, mais peut couvrir tout autre secteur (automobile, spatial, culturel, etc.) Le journalisme d’investigation constitue sa marque de fabrique. Elle répond aussi à des demandes de journaux pour couvrir un événement et assure un métier moins connu, le journalisme de desk ou secrétariat de rédaction pour des revues spécialisées comme la Revue française du marketing, cliente depuis plus de dix ans. Très active sur le web, elle anime son blog en anglais (feed for thought), son site Internet et ses tweets.
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maine éco juin 2012 13
actualité
RESTAURATION COMMERCIALE
Une formation à l'hygiène alim À partir du 1 octobre 2012, les responsables d'établissements de restauration commerciale relevant de la restauration traditionnelle, les cafétérias et autres libres-services, devront avoir dans leur effectif au moins une personne justifiant d'une formation en matière d'hygiène alimentaire.
© Lucky Dragon - Fotolia.com
er
L
e décès d'un adolescent suite à une intoxication alimentaire associée à un repas pris au fastfood en janvier 2011 ou encore le cas de cette jeune fille décédée en mars 2011 suite, là aussi, à une intoxication alimentaire liée à la prise d'un repas kebab, explique certainement le contexte dans lequel est paru, dans un décret du 24 juin 2011, cette obligation de formation à l'hygiène alimentaire des professionnels de la restauration commerciale. En effet, jusqu'à maintenant, il n'y avait pas d'obligation de formation des personnels d'établissements de restauration commerciale. Ces derniers avaient une obligation de résultats et non de moyens, et devaient garantir qu'ils remettaient des produits sains aux consommateurs. Pourtant, l'hygiène alimentaire n'est pas une notion nouvelle pour les restaurateurs. Depuis le 1er janvier 2006, les exigences réglementaires du "Paquet hygiène" liées à des obligations de sécurité alimentaire, ont permis de mettre 14 maine éco juin 2012
en place une politique de sensibilisation avec notamment l'incitation au recours des guides de bonnes pratiques d'hygiène et la mise en place de procédures dites HACCP (en français : analyse des dangers et des points critiques en vue de leur maîtrise).
Une formation de 14 heures Le guide des bonnes pratiques, rédigé par des professionnels, est consacré à l'analyse des risques chimiques et microbiologiques liés à une insuffisance d'hygiène. La méthode HACCP, quant à elle, a pour objectif d'analyser les risques potentiels pour la sécurité alimentaire, d'identifier les points critiques, d'établir un système de surveillance, de mettre en place des mesures correctives et des procédures d'autocontrôle pour vérifier l'efficacité des mesures prises. Et enfin, elle prévoit la mise en place d'enregistrements destinés à prouver l'application effective de ces mesures et à faciliter les contrôles
officiels par l'autorité compétente. "Au regard des résultats des contrôles menés depuis l'entrée en vigueur du "Paquet hygiène" qui révèlent toujours des lacunes en matière de connaissance de la réglementation, il devenait nécessaire de recourir à des actions de formation obligatoires", explique Dominique Pouvreau, chef du service sécurité sanitaire des aliments de la Direction départementale de la protection des populations (ex-DDSV). La formation d'une durée de 14 heures, doit permettre aux stagiaires d'apprendre à identifier les sources de contaminations des aliments, à les prévenir, et d'aborder les dangers liés à une insuffisance d'hygiène. Ils acquièrent également les fondamentaux de la réglementation communautaire et nationale. "La formation est assurée par des organismes déclarés et enregistrés auprès de la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draaf), qui appliquent le référentiel de formation exigé, explique Dominique Pouvreau. Le centre de formation délivre à l'issue de la formation une attestation qui pourra être présentée à l'inspecteur lors d'un contrôle éventuel". Pour information, le service Formation continue de la CCI est habilité à dispenser cette formation. Rappelons également que cette formation peut être prise en charge par les fonds de l'Agefice (1). Ainsi, les professionnels doivent répondre au 1 er octobre 2012 à l'obligation d'avoir une personne formée ou une personne justifiant de trois années d'expérience en tant que gestionnaire ou exploitant d'une entreprise du secteur alimentaire, ou une personne disposant d'un diplôme ou d'un titre à finalité professionnelle de niveau V et supérieur, figurant sur la liste définie par arrêté du 25 novembre 2011. Ainsi, dans ces deux derniers cas (diplôme et expérience professionnelle), les personnes sont réputées satisfaire à
actualité
entaire obligatoire la condition requise de qualification en hygiène alimentaire et donc dispensées de l'obligation de formation.
Les sanctions En Sarthe, la Direction départementale de la protection des populations a effectué, en 2011, 165 contrôles dans des établissements de restauration commerciale, il devrait y en avoir autant en 2012. L'administration précise que "les contrôles s'attachent notamment au respect des conditions de fonctionnement en matière d'hygiène, que
la formation ait été suivie ou pas. Une non-conformité dans les deux types de situation (absence de formation et/ou non-conformités en matière d'hygiène) est susceptible d'entraîner des suites administratives et/ou pénales, selon la nature précise et la gravité des non-conformités observées lors du contrôle… Le non-respect des exigences en matière de formation fera l'objet d'une mise en demeure adressée au responsable de l'établissement avec le rapport d'inspection, lui enjoignant de suivre la formation dans un délai de six mois." ◗ Maryse Gauthier (1) Association de gestion du financement de la formation des chefs d'entreprise. La CCI est le point d'accueil de l'Agefice en Sarthe. Contact : Nathalie Ferrand au 02 43 21 00 20.
Contact CCI : Laurent Mariot au 02 43 21 00 25 Formation continue CCI : Sylvie Boittin au 02 43 50 29 46
QUELS SONT LES ÉTABLISSEMENTS CONCERNÉS ? Les établissements ayant une activité de restauration :
• restaurants traditionnels • cafétérias et autres libresservices • restauration rapide Sont également concernés par cette obligation :
• les établissements exerçant une des activités listées cidessus à titre secondaire et/ou occasionnelle ; • la vente de repas dans les structures mobiles et ou provisoires : sites mobiles, véhicules boutiques (exemple
camions-pizzas), installations saisonnières ; • les cafétérias dans les établissements dont l'activité de restauration n'est pas l'activité principale (GMS, grands magasins, stationsservices…) ; • les salons de thé ; • les restaurants hôtels, clubs de vacances, bateaux de croisière ; • les fermes-auberges ; • les traiteurs disposant de places assises et/ou de mange-debout permettant aux clients de consommer sur place les plats qu'ils commercialisent.
Dominique Pouvreau, chef du service sécurité sanitaire des aliments de la Direction départementale de la protection des populations.
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maine éco juin 2012 15
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16 maine ĂŠco juin 2012
industrie INNOVATION
Un fonds de 6 millions d'euros pour les PME La Région des Pays de la Loire et Oséo consacrent 6 millions d'euros par an au financement des projets innovants en entreprise. Nouveauté : les innovations non technologiques sont aussi concernées. l'innovation. "Il s'agit d'une approche large et ouverte, intégrant des aspects non technologiques tels que les modèles économiques et commerciaux, le design des produits et leurs usages, l'organisation de l'entreprise, les conditions de travail, le travail en réseau, l'innovation sociale. Autant de facteurs clés de la compétitivité des entreprises. Autre nouveauté, le Fonds Pays de la Loire Territoires d'Innovation sera ouvert aux filières des services comme celles du tourisme ou de l'économie sociale et solidaire."
L'enveloppe de 49 000 euros reçue par Sephira a permis d'accélérer son projet d'innovation.
4
9 000 euros attribués à Sephira. L'entreprise mancelle, spécialisée dans l’informatique médicale depuis dix ans et leader de la télétransmission chez les prescripteurs, n'est pas mécontente de cette enveloppe reçue au titre du Fonds Pays de la Loire Territoires d'Innovation. "Sous forme de subvention dans notre cas, cette aide finance à hauteur de 50 % notre projet innovant jusqu'au cahier des charges technique", se félicite Jean-Michel Ouzzan, directeur de la R&D et des Systèmes d’information. Pour cette PME de 100 salariés (dont une quinzaine à Marseille), ce soutien financier concerne une innovation technologique e-santé autour de la télémédecine. "Ce projet a fait l’objet d’un dépôt de brevet en 2011, précise le directeur, et porte une technologie de type M 2 M (machine to machine). Il est actuellement en phase de développement et d'expérimentation avec
plusieurs établissements de santé". Partenaires depuis 2000, la Région des Pays de la Loire et Oséo ont donc décidé de lancer un nouveau fonds dédié à l'innovation. Doté de 6 millions d'euros par an pour trois ans, il financera des projets innovants de la phase amont (étude de faisabilité) à la phase aval (développement du projet). "La création de valeur par l'innovation est la condition de l'emploi en Pays de la Loire, explique Patrick Baudry, délégué régional innovation chez Oséo. La Région et Oséo doivent faire en sorte d'accompagner des projets plus nombreux et plus divers pour inciter le plus grand nombre de PME à s'engager dans l'aventure de l'innovation."
Pour une innovation au sens large
Tous les acteurs de l'innovation (Oséo, Chambres de commerce et d'industrie…) se mobilisent donc avec un objectif ambitieux : en cinq ans, multiplier par cinq le nombre d'entreprises innovantes en Pays de la Loire. ◗ Karine Méteyer Contact CCI : Angélique Barré au 02 43 21 00 31
POUR LES ENTREPRISES
UNE VÉRITABLE BOÎTE À OUTILS Les projets d’innovation technologique éligibles dans le cadre du Fonds Pays de la Loire Territoires d’Innovation ont accès aux financements suivants : - En phase de faisabilité ou en phase amont du projet : financement jusqu’à 50 % de l’assiette des dépenses retenues, sous forme de subvention plafonnée à 50 000 €. Cette phase de faisabilité peut également couvrir le montage de projets collaboratifs nationaux ou transnationaux. - En phase de développement du projet : financement jusqu’à 50 % de l’assiette des dépenses retenue sous forme d’avance à taux nul, remboursable en cas de succès, ou sous forme de prêt à taux zéro pour l’innovation. Les projets d’innovation non technologique éligibles dans le cadre du Fonds Pays de la Loire Territoires d’Innovation peuvent être financés jusqu’à 50 % de l’assiette des dépenses retenues, sous forme de subvention plafonnée à 50 000 €. - Les Premiers Pas Territoires d’Innovation (PTI) permettent la prise en charge de 80 % du coût d’une prestation de conseil technico-économique, dans la limite de 8 000 € HT, en vue d’accompagner une entreprise dans sa démarche de développement ou d'innovation technologique ou non technologique (design d’usage, innovation organisationnelle, méthodes d’amélioration continue de la performance), de financer une recherche d’antériorité et de déposer un premier brevet. Selon les cas, le fonds intervient sous forme de subvention, d'avance remboursable ou de prêt à taux zéro. (Source Oséo, Région Pays de la Loire)
C'est pourquoi ce "nouveau" fonds prend en compte tous les aspects de maine éco juin 2012 17
industrie
RÈGLEMENT INCO
Ce qui va changer pour l'étiquetage des aliments Après plus de trois ans de discussions, le règlement européen Inco (Information des consommateurs) est en vigueur depuis le 13 décembre 2011. Mis en place pour harmoniser les textes réglementaires concernant l'étiquetage des produits alimentaires au sein de l'Union européenne, il vise à mieux informer les consommateurs. Pas de panique, les opérateurs ont de trois à cinq ans pour remplir leurs nouvelles obligations.
A
vec 55 articles, ce nouveau règlement (1) peut paraître complexe. Fruit d'un consensus européen, il est encore l'objet de beaucoup d'interrogations et de débats. "Des ajouts sont encore en négociation", a expliqué Claude Bertrand, DGCCRF Paris, lors de la journée d'information organisée à Angers par la Région des Pays de la Loire, la Draaf et l'association Ligeriaa pour tous les professionnels de la région. Il tient à rassurer les opérateurs : "Les premières dispositions, dites générales, entreront en vigueur le 13 décembre 2014 et l'étiquetage nutritionnel sera obligatoire à partir du 13 décembre 2016. Cela laisse le temps aux entreprises de digérer ce texte, de lister les différentes difficultés rencontrées pour se mettre en conformité et interroger les administrations concernées. Dès maintenant, nous sommes preneurs d'informations pour les remonter auprès de l'Union européenne et négocier de façon pragmatique". Ce règlement concerne essentiellement les denrées préemballées présentées au consommateur final et aux collectivités (restaurants, cantines, hôpitaux, etc.). Les denrées emballées sur le lieu de vente à la demande du consommateur ou préemballées en vue de leur vente immédiate sont exclues. Les denrées non préemballées sont toutefois concernées par l'indication obli-
18 maine éco juin 2012
gatoire des allergènes et l'étiquetage nutritionnel, qui est volontaire mais encadré. Tous les opérateurs sont impliqués : les industriels de l'agro-alimentaire, les artisans (sauf faibles quantités), les fournisseurs d'ingrédients ou PAI (2), les intervenants de la restauration collective. Sur la forme, les étiquettes devront être plus lisibles avec une taille de caractère de 1,2 mm pour toutes les mentions obligatoires, sauf pour les emballages dont la face la plus grande a une surface inférieure à 80 cm² (0,9 mm). "C'est une vraie contrainte pour les petits emballages et les emballages multilingues", affirme Camille Helmer, chargée des affaires réglementaires à l'Ania. Autre nouveauté : la mise en évidence des allergènes. Dans la liste des ingrédients, ils doivent être distingués par le corps ou le style de caractère ou encore la couleur de fond. Concernant l'origine des denrées, le dispositif est progressif. Le principal changement vise l'origine du ou des ingrédient(s) primaire(s), c'està-dire qui constituent plus de 50 % de la denrée ou qui sont habituellement associés à la dénomination de cette denrée par les consommateurs. "La commission va mener une étude d'impact avant d'adopter des actes
d'exécution au plus tard le 13 décembre 2013, explique Camille Helmer. Les fédérations listent les questions qui se posent, mais n'ont pas de réponses pour l'instant. Par exemple : quelle origine pour quel ingrédient ? Farine ou blé, fraise ou confiture de fraise… L'Ania est vigilante sur ces points".
L'étiquetage nutritionnel : l'un des principaux changements Avant ce règlement, l'étiquetage nutritionnel n'était obligatoire qu'en cas d'allégation nutritionnelle ou de santé.
À partir du 13 décembre 2016, il sera obligatoire pour toutes les denrées alimentaires préemballées, sauf pour les produits alcoolisés, eaux, monoingrédients, additifs, etc. Présenté sous forme de tableau (ou en forme linéaire si manque de place), il devra faire apparaître sept éléments obligatoires, par 100 g/ml : la valeur énergétique, les graisses, les acides gras saturés, les glucides, les sucres, les protéines et le sel. Il sera possible d'ajouter sur l'étiquetage d'autres nutriments (voir tableau). L'énergie et les nutriments pourront aussi être exprimés par portion, en pourcentage des apports quotidiens
ÉTIQUETAGE NUTRITIONNEL
Unité de mesure (pour 100 g/100 ml)
Valeur énergétique
Kj/Kcal
Graisses dont
g
Acides gras saturés
g
Glucides dont
g
Sucres
g
Protéines
g
Sel
g
Ces sept éléments sont obligatoires. Il est possible d'ajouter d'autres nutriments : acides gras mono-insaturés, acides gras polyinsaturés, polyols, amidon, fibres alimentaires, vitamines et sels minéraux (présents en quantité significative) et autres nutriments allégués. Les exploitants peuvent préciser, près de cet étiquetage, que "le sel est exclusivement dû à la présence de sodium présent naturellement". Calcul selon la formule : sel = sodium x 2,5.
industrie
de référence (AQR) par 100 g/ml et/ou en pourcentage des AQR par portion. En complément, les opérateurs pourront compléter en face avant de l'emballage : l'énergie seule ou l'énergie plus quatre nutriments (graisses, acides gras
saturés, sucres et sel). En attendant les futurs rapports de la Commission et les nouveaux règlements à venir sur des points spécifiques, l'Ania conseille aux opérateurs de "ne pas se précipiter pour appliquer les nouvelles dispositions, mais
de se pencher dès maintenant sur la taille des étiquettes".
Contact CCI : Richard Otjacques au 02 43 21 00 34
◗ Karine Méteyer (1) Texte téléchargeable (règlement UE n° 1169/2011) sur http://eur-lex-europa.eu (2) Produits alimentaires intermédiaires.
Témoignage Nathalie SECLET Coordinatrice réglementation chez Luissier Bordeau Chesnel, déléguée générale de l'Oprims (1)
"Des questions non résolues nous empêchent d'anticiper"
Ce texte ne répond malheureusement pas à l'un de ses objectifs principaux initiaux, à savoir la simplification pour les entreprises de la réglementation en rassemblant toutes les dispositions relatives à l'étiquetage en un seul texte. Si le règlement Inco regroupe bien une dizaine d'anciens textes sur l'étiquetage, nous notons qu'il n'en reste pas moins d'une cinquantaine qui, à côté du règlement Inco, édictent des règles particulières d'étiquetage. À défaut d'être bien informés, les professionnels peuvent toujours très facilement s'y perdre. S'agissant des principales nouvelles obligations introduites par ce texte visant à améliorer l'information du consommateur, Luissier Bordeau Chesnel paraît relativement peu impactée
puisqu'elle en applique déjà de manière volontaire un certain nombre : étiquetage nutritionnel sur tous ses emballages, lisibilité des mentions obligatoires avec une taille de caractères proche des 1,2 mm désormais requis (à l'exception des plus petits emballages), mention de l'origine des matières premières utilisées sur un certain nombre de ses produits. Néanmoins, ce nouveau texte oblige LBC à modifier l'intégralité de ses étiquetages. D'ici à décembre 2014, LBC devra notamment modifier tous ses étiquetages nutritionnels : tableau nutritionnel avec les sept mentions obligatoires, taille de caractères au moins égale à 1,2 mm.
2014 à un certain nombre d'autres modifications. Or, et c'est là la difficulté principale des entreprises aujourd'hui, il lui est impossible d'anticiper ces évolutions puisqu'il y a encore beaucoup trop d'inconnues quant aux modalités d'application du texte. 34 textes d'exécution sont attendus pour éclairer les dispositions du règlement Inco. Or, la plupart de ces textes peuvent ne paraître qu'en décembre 2013. Ce qui laissera moins d'un an aux opérateurs pour modifier tous leurs étiquetages. Des questions non résolues nous empêchent d'anticiper. Par exemple, sur l'étiquetage de l'origine : dès lors qu'une origine ou une provenance sera mise en avant dans un étiquetage et que les matières premières n'auront pas la même origine/provenance, mention devra en être faite dans l'étiquetage. Les Rillettes du Mans sont-elles visées par ces dispositions ? Peu de porcs proviennent aujourd'hui de la ville du Mans pour fabriquer les Rillettes du Mans ! Comment les fabricants de Rillettes du Mans devront signaler au consommateur que les porcs ne proviennent pas du Mans ? À quel emplacement sur l'étiquetage ? À côté de la dénomination Rillettes du Mans ?… Nous ne serons vraiment fixés sur l'impact du texte sur nos produits que dans 18 mois… (1) Organisation des producteurs de Rillettes du Mans et de la Sarthe.
Au-delà de l'étiquetage nutritionnel, LBC devra procéder d'ici à décembre maine éco juin 2012 19
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ressources humaines
CHÈQUE-VACANCES
Aussi pour les petites entreprises Le chèque-vacances est facilement accessible aux entreprises de moins de 50 salariés dépourvues de comité d’entreprise. Pour le dirigeant, il présente un double intérêt : fidéliser les salariés et offrir un avantage social et économique non négligeable.
L
e chèque-vacances a fait ses preuves pour fidéliser, motiver et récompenser des salariés, aussi bien dans les grandes que les petites entreprises. Selon une étude de 2011, son taux d’attractivité auprès des salariés frôle les 70 %. Du côté des dirigeants de petites entreprises, il représente une solution pour favoriser le climat social notamment en période d’incertitude économique, tout en bénéficiant d’une exonération de charges. Le chèque-vacances peut faire la différence au moment du recrutement dans les secteurs d’emploi tendus ou réputés difficiles. Tous les salariés peuvent accéder aux chèques-vacances, y compris ceux des petites entreprises sans comité d’entreprise. La participation de l’employeur est plafonnée à 80 % ou 50 % selon le niveau de revenus des salariés. Le chèque-vacances présente également des avantages sociaux et économiques. Côté entreprise, il est exonéré de charges sociales et permet une déduction annuelle de 410 euros par salarié directement sur le bénéfice imposable. Côté salarié, il est exonéré de l’impôt sur le revenu.
Une démarche simple pour le dirigeant Pour faciliter sa mise en place, l’Agence nationale pour les chèquesvacances (ANCV) (1) a créé une boutique en ligne pour les petites entreprises. Tout se fait par Internet. Le chef d’entreprise crée son compte, passe sa commande et règle par carte,
Modalités d’attribution du chèque-vacances Le chèque-vacances est un complément de revenus pour les salariés déductible du bénéfice imposable, exonéré de charges sociales (sauf CSG/CRDS et versement transport), dans la limite de 410 € par salarié et par an, net d’impôt pour le salarié. Pour l’employeur, 0 € de charges sociales et fiscales à concurrence de 30 % du Smic mensuel brut par salarié et par an, soit 410 € en 2012 (sauf CSG, CRDS et versement transport).
chèque en se connectant sur le site www.ancv.com (rubrique "Employeur"). Il reçoit ensuite sous quelques jours ses chèques-vacances nominatifs, valables plus de deux ans, pour ses salariés et pour lui-même s’il est salarié de son entreprise. Transports, hôtels, campings, activités culturelles et sportives, colonies de vacances, parcs de loisirs, restauration… Les usages du chèquevacances sont multiples pour les loisirs
et les vacances. Ce titre de paiement, sous forme de coupures de 10 et 20 euros, est accepté par 170 000 professionnels du tourisme et des loisirs en France, y compris en Outre-mer. Les partenaires du chèque-vacances figurent dans le Guide des vacances et des loisirs, sur www.ancv.com. (1) Établissement public, l'ANCV intervient depuis 30 ans dans le champ de l’aide au départ en vacances.
Pour les salariés, un pouvoir d’achat supplémentaire sous la forme d’un complément de revenus, non imposable dans la limite d’un Smic brut mensuel par an et par salarié. Il concerne : tous les employeurs relevant du code du travail ayant moins de 50 salariés, sans comité d’entreprise, tous les salariés de l’entreprise en CDI et CDD (de surcroît, de remplacement, saisonnier, d’apprentissage…).
Témoignage Frédéric Gilot, analyste concepteur chez Alta Concept, 17 salariés, Le Mans "En tant que petite entreprise, nous avons beaucoup moins d’avantages que dans les grandes. Grâce au chèque-vacances, nous avons pu réduire un peu cette inégalité. Nous avons mis en place le chèquevacances en 2011 d’un montant de 500 € (100 € de participation pour le salarié, 400 € d’abondement pour l’employeur). Le chef d’entreprise apprécie
la possibilité de défiscaliser cette aide au départ en vacances. Pour le salarié, c’est un avantage supplémentaire appréciable pour partir en vacances ou s’offrir des loisirs. Tout le monde est gagnant. Après le succès de cette opération, nous allons renouveler l’expérience cette année, avec un chéquier-vacances de 510 € par salarié."
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juridique
SALARIÉ À DOMICILE
Le télétravail s’invite dans le Jusqu’à la loi de simplification du droit du 22 mars 2012 (1), l’organisation du télétravail dans l’entreprise était uniquement régie par un accord national interprofessionnel (ANI) du 19 juillet 2005 (2) transposant l’accord cadre européen du 16 juillet 2002. Dix ans après la parution de ce texte européen, le télétravail trouve sa place dans le Code du travail aux articles L.1222-9 à 11.
À
la lecture de ces articles, il n’échappera pas aux dirigeants et aux responsables ressources humaines que l’esprit et la lettre de l’ANI de 2005 ont été respectés par le législateur avec cependant deux innovations marquantes : • un cas de recours exceptionnel au télétravail en cas de menace de pandémie ou de force majeure ; • l’extension à tous les employeurs des obligations envers le télétravailleur, obligations qui étaient, jusque-là, portées à la charge des employeurs adhérents aux syndicats patronaux signataires de l’accord de 2005, à savoir le Medef, la CGPME et l’UPA.
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Définition et caractéristiques du télétravail L’article L. 1222-9 du Code du travail donne la définition suivante : le télétravail désigne toute forme d'organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l'employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon régulière et volontaire en utilisant les technologies de l'information et de la communication dans le cadre d'un contrat de travail ou d'un avenant à celui-ci. En conséquence, est télétravailleur toute personne salariée de l'entreprise qui effectue, soit dès l'embauche, soit ultérieurement, du télétravail.
Quelques remarques sur cette définition : • le télétravail s’applique aussi aux travailleurs à domicile soumis à une réglementation spécifique (exemples d’activités relevant de cette dernière catégorie : des travaux de confection, de traduction, par exemple) ; • l’exécution du travail doit se faire hors des locaux de façon régulière, ce qui exclut les activités pour lesquelles le salarié doit se déplacer ponctuellement comme des visites chez des clients ou sur des chantiers ou encore la connexion chez eux le soir ou le weekend de salariés qui souhaitent terminer un dossier ; • le refus d'accepter un poste de télétravailleur n'est pas un motif de rupture du contrat de travail du salarié ;
juridique
Code du travail • le contrat de travail ou son avenant doit préciser les conditions de passage au télétravail et les conditions de retour à une exécution du contrat de travail sans télétravail. Il n’y a donc pas besoin d’un accord collectif ou d’une convention collective sur ce point ; • à défaut d'accord collectif applicable, le contrat de travail ou son avenant précise les modalités de contrôle du temps de travail.
occupant au sein de celle-ci un poste comparable (le droit à la formation, par exemple).
Recours exceptionnel au télétravail
Obligations de l’employeur envers le télétravailleur
Si dans la définition du télétravail il est fait référence à une organisation du travail effectuée de manière volontaire par le salarié (donc non imposée par l’employeur), le législateur a cependant prévu une exception remarquable à ce principe du volontariat.
En plus de ses obligations de droit commun vis-à-vis de l’ensemble de ses salariés, l'employeur est tenu à l'égard du salarié en télétravail d’obligations spécifiques : • prendre en charge tous les coûts découlant directement de l'exercice du télétravail, notamment le coût des matériels, logiciels, abonnements, communications et outils ainsi que de la maintenance de ceux-ci ; • informer le salarié de toute restriction à l'usage d'équipements ou outils informatiques ou de services de communication électronique et des sanctions en cas de non-respect de telles restrictions ; • lui donner priorité pour occuper ou reprendre un poste sans télétravail qui correspond à ses qualifications et compétences professionnelles et de porter à sa connaissance la disponibilité de tout poste de cette nature ; • organiser chaque année un entretien qui porte notamment sur les conditions d'activité du salarié et sa charge de travail ; • fixer, en concertation avec lui, les plages horaires durant lesquelles il peut habituellement le contacter. Le télétravailleur bénéficie des mêmes droits légaux et conventionnels que les autres salariés de l’entreprise
Ainsi, en cas de circonstances exceptionnelles, notamment de menace d'épidémie ou en cas de force majeure, la mise en œuvre du télétravail peut être considérée comme un aménagement du poste de travail rendu nécessaire pour permettre la continuité de l'activité de l'entreprise et garantir la protection des salariés. Les conditions et les modalités d'application de ce recours exceptionnel au télétravail seront définies par un décret à paraître. Des enseignements semblent avoir été tirés de la pandémie grippale de 2009. Ainsi à l’époque, des circulaires de la Direction générale du travail (DGT) sur la pandémie grippale ainsi qu’un kit ministériel "grippe A" étaient une source d’informations pour les employeurs. Parmi les mesures préconisées dans tous les secteurs d’activité, il était non seulement recommandé aux dirigeants d’anticiper la survenue d’une pandémie grippale en élaborant un "plan de continuité d’activité" ou PCA qui permettait de prévoir à la fois des modes d’organisation spécifiques et la protection des salariés sur leur lieu de travail, mais aussi d’actualiser certains documents obligatoires dans une entreprise comme le document unique d’évaluation des risques. Parmi
ces mesures, se retrouvait le recours au télétravail présenté comme une solution afin de gérer la continuité de l’activité et des contrats de travail dans ces circonstances exceptionnelles.
l’allègement des démarches administratives codifié aux articles L.1222-9 à 11 du Code du travail : www.legifrance.gouv.fr. (2) Circulaires DGT n ° 2007-18 du 18 décembre 2007 et n° 2009-19 du 3 juillet 2009 http://www.circulaires.gouv.fr.
Source : Service Inforeg de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris www.inforeg.cci.fr (1) Article 46 de la loi n° 2012-387 du 22 mars 2012 relative à la simplification du droit et à
Est-il obligatoire d’éteindre l’enseigne lumineuse de mon commerce la nuit ? Oui, à compter du 1er juillet 2012, les enseignes lumineuses devront être éteintes entre 1 heure et 6 heures du matin si l’activité du commerce a cessé. Lorsque l’activité cesse ou commence entre minuit et 7 heures du matin, les enseignes devront être éteintes au plus tard une heure après la fin de l'activité et pourront être allumées une heure avant la reprise. Cette obligation pourra faire l’objet de dérogation par arrêté municipal ou préfectoral lors d'événements exceptionnels. Les publicités lumineuses feront l’objet de la même interdiction, sauf celles se trouvant dans les aéroports et les unités urbaines de plus de 800 000 habitants, pour lesquelles les maires édicteront les règles applicables.
Comment gérer l’indemnité de repas des salariés en déplacement travaillant sur chantier ? Lorsque le salarié est en déplacement hors des locaux de l’entreprise, l’employeur peut déduire, dans le cadre des frais professionnels, l’indemnité destinée à compenser les dépenses supplémentaires de repas dans la limite de 8,40 euros. Des conditions doivent être cependant remplies : les conditions de travail interdisent au salarié de regagner sa résidence ou son lieu de travail pour le repas et les circonstances ou les usages de la profession ne l’obligent pas à prendre ce repas au restaurant.
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Dossier
TOURISME
Depuis une quinzaine d’années, en Sarthe, l’activité touristique n’a pas cessé de croître, principalement sous l’impulsion des collectivités qui ont développé des initiatives originales, réalisé d’indispensables investissements structurants et renforcé la politique de communication offensive. Grâce à ce travail, qui a favorisé l’implantation de nouveaux prestataires, l’offre s’est diversifiée et répond mieux aux nouveaux besoins des visiteurs. Le tourisme est désormais un élément incontournable du développement économique local, générateur d’emplois... même s’il existe encore bien des pistes à explorer.
D
ans ce même magazine, en juillet 2001, nous écrivions : "le tourisme se développe à très grande vitesse sur le département... Les méthodes de travail et les infrastructures se modernisent, les projets de grande envergure fleurissent…". Onze ans plus tard, nous constatons que cet engouement sarthois à l’égard du tourisme demeure, plus que jamais, d’actualité. Deux statistiques suffisent à mettre en évidence le développement de l’activité touristique sur le département en une décennie : d’une part, entre 2000
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© Ad'hoc-Une création Skertzò pour la ville du Mans
La Sarthe, c’est tendance !
et 2011, le nombre de personnes ayant fréquenté des sites touristiques et autres manifestations est passé de 1,5 million à plus de 4,5 millions ; d’autre part, le chiffre d’affaires direct (hébergements, restauration, lieux de visites, commerces et services) généré en Sarthe par le tourisme s’élève à plus de 910 millions d’euros, alors qu’il n’était que de 122 millions d’euros en 1996 (800 millions de francs) et de 228 millions d’euros en 2000 (1,5 milliard de francs) ! "On estime que 25 000 emplois sont concernés par le tourisme sur le dé-
partement, dont 68 % d’emplois directs", indique Laurent Mariot, conseiller tourisme à la CCI. "En 2011, pour la première fois, nous avons dépassé le nombre de 800 000 nuitées en hôtellerie sur l’année !", ajoute Benoît Le Quément, chargé d'affaires industrie du tourisme et des loisirs à Sarthe développement.
Un patrimoine naturel et bâti mieux exploité À l’évidence, cette croissance trouve ses racines dans une exploitation
beaucoup plus efficace et affirmée des atouts environnementaux, architecturaux et culturels du territoire. Aujourd’hui, l’immense majorité des Sarthois et tous leurs élus reconnaissent que le département est riche d’un patrimoine naturel exceptionnellement diversifié et qu’il regorge de bâtiments, de villages et de quartiers remarquablement préservés et rénovés (châteaux, manoirs, édifices religieux, Abbaye de Solesmes, Cité Plantagenêt et "Petites cités de caractère"), de sites historiques, notamment galloromains, de chemins de randonnées,
de manifestations bien ancrées dans le paysage culturel (Europa Jazz, Artec, Festival de l’Épau, Festival de musique baroque, Mamers en Mars…), de musées aux thématiques les plus variées (de l’incontournable musée de Tessé à l’authentique musée de la broderie de Bourg-le-Roi), de jardins incroyables…
Un circuit occupé toute l’année Pourtant, malgré tous ces attraits, susceptibles de rassembler toutes les générations et de retenir les visiteurs
pendant plusieurs jours, le tourisme en Sarthe n’a semblé se résumer durant de longues décennies (à l’exception notable du zoo de La Flèche dès l’après-guerre et du son et lumières du Lude dans les années 70 et 80) qu’à un seul événement : les 24 Heures du Mans. Certes, cette course exceptionnelle, suivie dans le monde entier, a permis à la capitale sarthoise d’être, aujourd’hui encore, la troisième ville française la plus connue à travers la planète et elle assure, le temps d’une semaine de juin, le remplissage de tous les hébergements à vocation touristique du département mais, trop longtemps l’exploitation économique de l’événement s’arrêtait dès que le drapeau à damier était abaissé. Désormais, ce n’est plus le cas et les 24 Heures du Mans, suivant la volonté conjuguée des institutions locales (Conseil général et Le Mans Métropole principalement) et l’Automobile club de l’Ouest (ACO), créateur et organisateur de la manifestation, sont véritablement devenues un moteur du développement touristique. "Depuis 20 ans, la quasi-totalité de nos équipements a été modernisée et nous proposons désormais 11 meetings par an, dont des compétitions au-delà des sports mécaniques comme les 24 Heures rollers, le marathon et diverses autres courses, notamment de karting pour la formation des jeunes, détaille Philippe Joubin, responsable communication de l’ACO. Au total, 700 000 spectateurs par an, issus de toutes les catégories socio-professionnelles, se rendent sur le circuit du Mans". De plus en plus d’entreprises utilisent en particulier ce haut lieu des sports mécaniques à des fins promotionnelles pendant et hors des compétitions. "Nos infrastructures accueillent
désormais du public toute l’année", souligne Philippe Joubin qui prépare un nouvel événement d’envergure : la fête de l’ACO, les 28, 29 et 30 septembre 2012. "À cette occasion, nous voulons montrer aux acteurs économiques toute l’étendue de notre offre : école de pilotage, formation à la conduite, concentrations de voitures proposées par des marques prestigieuses…".
La révolution des chimères Bien évidemment, la diversification des événements développés sur le circuit des 24 Heures du Mans, et la hausse de fréquentation qui en résulte profitent à l’ensemble de l’économie sarthoise. "Une étude réalisée en 2005 démontrait que les retombées économiques des activités développées sur le circuit s’élevaient à 234 millions d’euros dont 81 millions d’euros pour la Sarthe, affirme le responsable communication de l’ACO rappelant que, notamment durant les week-ends des 24 Heures du Mans et de Le Mans Classic, tous les hébergements touristiques de la région sont occupés et nous manquons même de place".
Philippe Joubin, responsable communication de l'ACO, explique que les infrastructures du circuit du Mans accueillent désormais du public toute l'année.
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Dossier
dont l’objectif est maintenant, avec ses collègues, de reconquérir les rives de la Sarthe, à travers des animations comme la mise à l’eau de bateaux électriques et l’aménagement d’une guinguette. "Le Mans et son agglomération ont trouvé leur place dans le monde du tourisme, notamment sur le marché des courts séjours. Il existe une véritable émulation autour du triptyque culture, nature, voiture", conclut le maire-adjoint au Tourisme dont le plus beau challenge, désormais, est d’obtenir le classement de la ville du Mans, par l’Unesco, au Patrimoine mondial de l’humanité !
Des projets structurants de la Vallée du Loir aux Alpes mancelles
© Frédéric Gaudin/ACO/Nikon Au total, 700 000 spectateurs par an se rendent sur le circuit du Mans.
Mais, depuis 2005, un autre événement, culturel celui-là, s’est immédiatement imposé dans le paysage touristique sarthois : la Nuit des chimères. Initié par les élus du Mans, ce spectacle gratuit qui met en lumière et en musique la cité Plantagenêt, attire dès à présent, chaque été, plus de 250 000 personnes (dont plus de 70 % n’habitent pas la Sarthe) et influe profondément sur l’activité économique locale. "Désormais, les restaurateurs manceaux réalisent leurs meilleurs chiffres d’affaires en juillet et en août, alors qu’il y a moins de dix ans ces deux mois étaient les plus mauvais de l’année. De même, grâce à cet événement nocturne, l’augmentation des nuitées est en hausse constante et une vingtaine de chambres d’hôtes ont été ouvertes au cœur de la cité mancelle en l’espace de sept ans", se réjouit le maire-adjoint au tourisme de la ville du Mans, Jean-Louis Prigent, dont l’action s’inscrit dans la continuité de la démarche impulsée par Dominique Niederkorn, qui l’a précédé à ce poste et est aujourd’hui décédée, et par le maire du Mans, Jean-Claude Boulard. "Tous deux, il y a un peu plus de dix 26 maine éco juin 2012
ans, ont considéré que le tourisme était, avec le tertiaire, un secteur à fort potentiel sur lequel il fallait investir pour compenser le déclin industriel que subissait la métropole mancelle. Dans cette optique, ils ont voulu démontrer que, tout en s’appuyant sur la notoriété des 24 Heures, il était possible de donner un souffle nouveau au tourisme sarthois en valorisant des atouts locaux autres que la course automobile, et principalement la Cité Plantagenêt. C’est dans cet esprit que la Ville a également fait aménager le musée d’archéologie baptisé le Carré Plantagenêt".
Miot, directeur du service Tourisme et patrimoine de la ville du Mans, soulignant notamment le succès croissant rencontré par Entre cours et jardins, parrainé par la société nationale d’horticulture de France. "La proximité de la campagne est le troisième atout que la municipalité s’est attachée à exploiter. Cette volonté s’est, en premier lieu, traduite par l’ouverture de l’Arche de la nature, dont la popularité est incontestable, puis par l’aménagement en cours des 77 km du boulevard Nature", poursuit Jean-Louis Prigent,
S’il ne se résume plus aux 24 Heures du Mans, le tourisme sarthois ne s’arrête pas, non plus, aux portes de la métropole mancelle. Les élus ruraux ont parfaitement, eux-aussi, pris conscience des bénéfices que leurs territoires pourraient retirer du développement touristique et la mise en place des communautés de communes, dotées de moyens supérieurs à ceux des communes, a favorisé ce mouvement. Au cours des deux dernières décennies, les intercommunalités ont initié et porté de remarquables projets structurants qui ont rajeuni et donné une nouvelle dimension à l’offre touristique locale. Ainsi, la communauté de communes des Alpes mancelles a relancé le tourisme
Culture, nature, voiture Au-delà de la Nuit des chimères, les édiles manceaux ont fait le choix de favoriser le développement d’événements, d’origine associative ou municipale, qui, à chaque saison, animent la capitale sarthoise (25e Heure du livre, Carrefours de la pensée, Le Mans fait son cirque, Le Mans Cité Chanson, la Culture Pride…). "Le public vient souvent de très loin pour assister à ces manifestations", constate Franck
Jean-Louis Prigent, maire-adjoint au tourisme de la ville du Mans et Franck Miot, directeur du service Tourisme et patrimoine de la ville.
Philippe Cauchois, Auberge du cheval blanc
Maître-restaurateur, un gage de qualité
Depuis dix ans, au cœur du bourg de Beaumont-Pied-de-Bœuf, Philippe et Évelyne Cauchois tiennent l’Auberge du cheval blanc, aménagée au sein d’un bâtiment appartenant à la commune. En 2006, grâce au soutien de la municipalité, ils ont également ouvert, de l’autre côté de la rue, un charmant hôtel de six chambres agrémenté d’une piscine. "L’hôtel séduit beaucoup les étrangers et les familles qui, à partir du site, partent visiter les châteaux de la Loire, les
sur son territoire en développant, au domaine du Gasseau, à SaintLéonard-des-Bois, un site qui, entre parcours d’accro’branches, concerts dominicaux, multiples circuits de VTT, centre équestre et jardin potager, accueille environ 50 000 visiteurs entre avril et octobre. De même, en Vallée du Loir, à Jupilles, la Maison de l’homme et de la forêt, Carnuta, a déjà accueilli plus de 20 000 visiteurs en moins de deux ans et séduit par sa modernité et son art de mettre les technologies modernes au service de la connaissance de la faune, de la flore et des métiers de la forêt. Parmi les autres belles réussites dont les intercommunalités sont à l’origine, on doit citer Moulins’Art et sa guinguette à Fillé-sur-Sarthe (Val de Sarthe) et l’Espace Faïence de Malicorne-sur-Sarthe (Pays malicor-
vignobles de la Vallée du Loir, Carnuta et la forêt de Bercé…", explique Philippe Cauchois, qui travaille en bonne entente avec l’Agence de développement de la Vallée du Loir et l’Office de tourisme Loir & Bercé. "La petite taille de notre structure nous permet d’être plus attentifs aux souhaits de nos hôtes". Le restaurant est fréquenté par une clientèle majoritairement régionale que le restaurateur a su fidéliser en proposant une cuisine de qualité. En 2010, Philippe Cauchois a choisi de poser sa candidature à la labellisation de Maître Restaurateur mis en place depuis peu par le ministère du Tourisme. Renouvelable tous les quatre ans, ce label est délivré nominativement, par arrêté préfectoral, suivant trois critères : l’obligation de proposer des produits "fait maison", de travailler principalement
nais) qui répondent à la demande d’un public désireux d’allier découverte culturelle et détente, authenticité et modernité. Plus modestement, mais tout aussi efficacement, toutes les communautés de communes ont remis au goût du jour et aménagé de nombreux chemins de randonnées transformant la Sarthe en paradis des marcheurs, vététistes et autres amoureux des promenades à cheval.
Les Pays et le département En place seulement depuis 2002, les Pays se sont aussi imposés comme des acteurs importants du tourisme, soutenant pour certains via les contrats régionaux, des projets ambitieux (comme les exemples ci-dessus
avec des produits frais et de qualité et d’employer du personnel qualifié. De plus, les visites de contrôle sont réalisées à l’improviste. "Ce premier label reconnu par l’État est en adéquation avec l’évolution des goûts de la clientèle qui veut être certaine d’avoir de la qualité dans son assiette. Il nous oblige à nous remettre en cause", poursuit Philippe Cauchois. "Ce label connaît un vif succès en France et va encore se développer dans l’avenir, précise Laurent Mariot, conseiller tourisme à la CCI. C’est pourquoi, nous proposons aux professionnels de les accompagner gratuitement dans cette démarche". En Sarthe, la vingtaine de professionnels déjà référencée Maître Restaurateur envisage dès à présent des initiatives communes.
ou la réhabilitation de l’espace du lac de Mansigné) et assurant, aux côtés de Sarthe développement, la promotion des territoires. Dans ce domaine, l’Agence de développement de la Vallée du Loir avait montré le chemin dès les années 90. Elle a, depuis, été rejointe par les autres Pays sarthois qui mettent au point des animations et des festivals (Festiloir en Vallée du Loir, Pays du môme en Pays du Mans…), éditent des documents originaux, représentent les territoires dans les salons professionnels et accompagnent les prestataires dans leurs besoins en formation et parfois en investissement. Le Pays du Mans a même développé une importante opération en direction des habitants du quartier parisien de la gare Montparnasse, pour inciter ces derniers, à seulement 55 mn de la gare mancelle, à venir séjourner en Sarthe.
Le domaine du Gasseau, à Saint-Léonard-desBois accueille environ 50 000 visiteurs entre avril et octobre.
À l’échelle du département, ces missions sont coordonnées par Sarthe développement, né en 2010, suivant la volonté du Conseil général, de la fusion du Comité départemental du tourisme et de Sarthe expansion. La création de cet organisme qui apporte un soutien aux Pays, met parfaitement en évidence la volonté des élus de considérer le tourisme comme un secteur économique à part entière. maine éco juin 2012 27
Dossier
À Jupilles, la Maison de l'homme et de la forêt, Carnuta, met les technologies modernes au service de la connaissance de la faune, de la flore et des métiers de la forêt.
Montée en gamme dans le privé Les prestataires privés suivent, assez naturellement, cette même logique de professionnalisation. "L’hôtellerie, comme les campings et les hébergements en chambres d’hôtes ou en gîtes, montent en gamme pour répondre aux attentes de clients à la recherche du confort, d’authenticité, de dépaysement et d’éta-
blissements respectueux du développement durable", assure Benoît Le Quément. Parmi les hébergements les plus récents, le domaine de la Courbe à Luché-Pringé, l’hôtel Mercure au centre du Mans ou encore le Pressoir Hôtel à Saint-Calais font figure, chacun dans leur catégorie, d’exemples significatifs. À Saint-Georges-de-la Couée, le Consulat de la Boirie renouvelle le genre à coup de murder-party.
On retrouve également cette recherche de la qualité dans l’évolution des parcs à thème qui se sont considérablement renouvelés… à commencer par Papéa qui, grâce à d’importants investissements a vu son nombre d’entrées passer de 40 000 à près de 150 000 par an en cinq ans ! À l’inverse, malheur à tous les professionnels dont les sites et bâtiments ne sont plus au goût du jour et, pire, plus aux normes, comme l’ont douloureusement rappelé les fermetures récentes d’hôtels sur Château-du-Loir et Mamers pour cause d’investissements non réalisés des décennies durant. C’est pourquoi un partenariat s’est mis en place entre la CCI et Sarthe développement pour informer les hébergeurs des évolutions de la profession (réglementations et réforme du classement) et leur permettre d’avoir un interlocuteur unique dans leur recherche de soutien financier ou
technique. "Nous relayons par ailleurs le label Tourisme et Handicap animé par le département", indique Benoît Le Quément. De leur côté, les Pays du Mans et de la Vallée de la Sarthe se sont engagés dans un programme de soutien au tourisme durable. Alors que l’idée serait apparue totalement farfelue il y a 15 ans, le tourisme est désormais un secteur clé de l’économie locale. Cependant, plus que tout autre, ce domaine d’activité ne supporte pas l’immobilisme. Acteurs publics et privés doivent, par conséquent, continuer à aller de l’avant, faire preuve d’encore plus d’ambitions pour relever les prochains défis. ◗ Emmanuel Chevreul Contact CCI : Laurent Mariot, conseiller tourisme au 02 43 21 00 25
interview Marc Watkins Consultant et président du Comité pour la modernisation de l’hôtellerie française des pouvoirs publics pour faire évoluer les textes et notamment les dernières réformes qui ne nous paraissent pas applicables. Dans le cadre de cette démarche militante, nous avons publié, dès 2006, un livre blanc que nous avons réactualisé il y a peu et dont, officiellement, personne n’a contesté les conclusions.
Quelles sont les missions du Comité pour la modernisation de l’hôtellerie française que vous avez fondé et qui regroupe des hôteliers, des représentants d’organismes institutionnels et de Chambres de commerce et d’industrie, des consultants, ainsi que des clients ? Notre association œuvre pour la modernisation de l’hôtellerie. Totalement indépendants, nous agissons auprès 28 maine éco juin 2012
Quels messages souhaitez-vous faire passer à travers ce livre blanc ? Nous faisons le constat que les petites structures hôtelières indépendantes françaises sont aujourd’hui en grand danger. Un quart de ces hébergements est vétuste et un tiers n’est plus aux normes. 3 400 hôtels de tourisme ont fermé depuis 1995 et 4 000 autres pourraient faire de même d’ici à cinq ans. En cause : des charges fixes trop élevées au regard de la taille des établissements, des réglementations trop sévères qui sont de véritables gouffres à finance, des
conditions de travail instables et ingrates, un déficit d’image et de communication, notamment sur le réseau Internet, des banquiers trop frileux, le développement d’une offre alternative plus en phase avec les touristes… En outre, malgré l’aide des collectivités locales, ces professionnels ne sont pas suffisamment soutenus techniquement par les organismes professionnels et manquent de formation. Quelles solutions prônez-vous ? Nous réclamons l’élaboration d’une vraie stratégie touristique qui s’appuie sur des données réalistes, s’attache à améliorer l’image du secteur, à améliorer les conditions de travail et à moraliser la profession, requalifie le classement hôtelier, favorise le regroupement au sein de chaînes indépendantes, soutienne plus efficacement les projets d’installation et de modernisation, ainsi que les établissements méritants en perdition, assouplisse les réglementations…
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international TRADUCTION
Comment faire le bon choix Votre entreprise travaille à l'étranger et doit faire appel aux services de traducteurs. Entre entreprises de traduction de tailles diverses et indépendants, l'offre est plus qu'abondante. Et le choix pas toujours facile à faire…
Sogameca à Ruaudin fait appel à des traducteurs essentiellement pour des documents techniques.
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ne mauvaise traduction peut conduire à des situations désagréables. Irene Siebert, fondatrice de Sarthe Traduction Interprétation (STI) au Mans en 1983, cite volontiers une anecdote. "Une entreprise avait confié la traduction de documents techniques en interne à une étudiante en allemand. Quand le client est venu réceptionner sa machine, il l'a refusée. Il ne comprenait pas la traduction de la notice technique. Celle-ci comportait plusieurs erreurs dont, par exemple, la traduction de "gaine d'évacuation" par "corset" en allemand…". Et oui, la traduction n'est pas affaire d'amateurs. Elle exige de réelles compétences professionnelles. Problème : la profession n'est toujours pas réglementée et tout un chacun peut s'installer en tant que traducteur ou interprète. Personne ne viendra vérifier son savoir-faire. C'est au client de faire le tri parmi une offre plé-
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thorique pour s'assurer de la qualité de la prestation et de la solidité de ses interlocuteurs : traducteurs indépendants ou entreprises de traduction. Irene Siebert confie être elle-même autodidacte : "Beaucoup d'étrangers qui s'installent en France, comme moi, choisissent de travailler dans le secteur de la traduction. Les traducteurs sont cependant aujourd'hui de plus en plus souvent de jeunes diplômés d'écoles de traduction ou d'universités." Avec deux personnes en permanence, STI travaille avec plus de 150 traducteurs - des travailleurs indépendants - pour assurer des traductions dans toutes les langues. "Nous, nous testons nos traducteurs. Parfois, les diplômés ne sont pas de bons professionnels. La plupart de nos traducteurs ont en fait de l'expérience. D'ailleurs, nous travaillons avec certains depuis plus de vingt ans !"
Le marché aussi a évolué. "Cinq à dix ans auparavant, nous avions encore des demandes pour des traductions simples, les documents administratifs ou les courriers. C'est encore le cas pour des langues rares. Mais aujourd'hui, nous traitons essentiellement des traductions très techniques et relativement longues". C'est aussi un marché très fluctuant, lié à l'activité économique. "Nous avons ressenti la crise de 2009. Quand un gros client subit une forte baisse de son activité, nous sommes logiquement directement touchés".
Traduire dans sa langue maternelle Le b.a-ba du métier, c'est la traduction dans sa langue maternelle. "C'est indispensable pour obtenir un travail de qualité. La traduction, ce n'est pas du mot à mot. Il s'agit de transcrire un
international
texte dans une autre langue en l'adaptant à la culture du destinataire. Il faut s'approprier le contexte, connaître le domaine dans lequel on travaille". Sogameca à Mulsanne fait appel à des traducteurs depuis de nombreuses années. Pour ses trois activités (étude et réalisation de machines spéciales, d'outils de découpe et réalisation de pièces mécaniques de précision), cette PME de 75 salariés exporte vers de nombreux pays. Mexique, Brésil, États-Unis, Chine, République Tchèque, Pologne… des destinations variées pour lesquelles de nombreux documents doivent être traduits. "À part les traductions en anglais qui sont assurées à 80 % en interne, nous faisons traduire nos documents techniques dans les autres langues à la demande de nos clients", explique Céline Le Bronnec, assistante au bureau d'études machines spéciales. Chez Sogameca, il s'agit surtout de notices d'utilisation, de cartouches de plans mécaniques, de schémas électrique et pneumatique, d'écrans de dialogue homme/machine. "C'est compliqué d'obtenir des traductions de qualité. Nous sommes en fait en relation avec quelques cabinets de traduction et des traducteurs indépendants mais nous privilégions la proximité et surtout la qualité. Nous
avons beaucoup d'échanges avec les traducteurs lors d'une traduction pour pouvoir garantir un bon résultat. Nous choisissons le prestataire en fonction des langues à traduire, des délais proposés sans oublier le critère coût bien sûr." Outre la documentation technique, Sogameca fait traduire des documents juridiques, des contrats de partenariat par exemple : "Le moindre mot est important, donc nous faisons tout traduire, y compris en anglais, confirme Céline Le Bronnec. Pour d'autres documents d'échange avec nos clients étrangers, tels que les offres de prix, courriers ou courriels, nous les traduisons en interne en anglais".
Le coût n'est pas tout Question coût, certains donneurs d'ordre pourraient être tentés par les propositions de traducteurs francophones à l’étranger, surtout dans les pays où il n’y a pas de protection sociale (Île Maurice, Maroc, etc.). Des tarifs beaucoup plus bas certes mais ils risquent d'être déçus par la qualité, les délais d'exécution, voire tout simplement la non-exécution du travail… Il est par contre souhaitable de s'intéresser aux aides mises en place. Les PME de la région peuvent en effet bé-
néficier, sous certaines conditions, de la subvention Init'Export pour financer des prestations de traduction/interprétariat (1). Cette aide de la Région des Pays de la Loire, appuyée par CCI International Pays de la Loire, finance la moitié des dépenses hors taxes, dans la limite de 2 000 € par an. Autre tentation : l'utilisation de services de traduction automatique proposés par certains sites. Même si les logiciels progressent, ils ne permettent qu'un décodage rapide d’un texte, ou de percevoir l’intérêt d’un document. Celui-ci restera à faire traduire par un professionnel… "Par contre, les logiciels d'aide à la traduction sont très utiles pour les traducteurs. Ils permettent de créer des bases de données, sortes de dictionnaires personnalisés qui s'appuient sur des traductions déjà réalisées. Reste que c'est toujours le traducteur qui adapte le vocabulaire, le style, la façon de s'exprimer au contexte", affirme Irene Siebert qui peut se féliciter que, dans son domaine d'activité, la machine n'ait pas supplanté l'humain. ◗ Karine Méteyer
(1) Init'Export finance d'autres dépenses pour encourager l'internationalisation des PME : études de marché, prospection, prestation de suivi de contacts à l'étranger, outils de communication.
Contacts CCI : Audrey Ango et Holger Menkhaus au 02 43 21 00 00
Volontariat international en entreprise
LANCEMENT DU VIE PRO Le volontariat à l’international s’élargit. Créé en 2000, ce dispositif a séduit 35 000 jeunes de 18 à 28 ans qui sont partis remplir une mission professionnelle à l’étranger pour le compte de 4 336 entreprises. Le VIE pro instauré aujourd’hui va permettre à des jeunes de niveau bac + 2 de préparer une licence professionnelle et d’effectuer un VIE à l’étranger. Par ailleurs, à l’occasion des Grands prix VIE, décernés par Bercy, le Conseil régional des Pays de la Loire a reçu le Prix des régions pour récompenser son engagement et son apport au dispositif. La Région a en effet subventionné 364 missions de VIE depuis 2006 au bénéfice de plus de 300 entreprises.
Avec deux personnes et 150 traducteurs indépendants, STI au Mans assure des traductions dans toutes les langues.
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conjoncture
TENDANCES
Indicateurs économiques 9,22 € : Smic horaire brut (depuis le 1er janvier 2012), soit un brut mensuel de 1 398,37 € pour 35 heures hebdomadaires (151,67 h de travail). 0,71 % : Le taux de l'intérêt légal a été fixé à 0,71 % pour l'année 2012. Ce taux sert de référence notamment pour le calcul des pénalités de retard figurant dans les conditions générales de vente entre professionnels. 1 638 : L’indice du coût de la construction (ICC) s’établit à 1 638 au quatrième trimestre 2011 après 1 624 au trimestre précédent. En glissement annuel, l’ICC augmente de 6,85 %, après une hausse de 6,84 %, au troisième trimestre 2011.
126,37 : En avril 2012, l’indice des prix à la consommation (IPC) est en hausse de 0,1 %, après un accroissement de 0,8 % en mars. Sur un an, il augmente de 2,1 %. Hors tabac, l’indice est également en hausse de 0,1 % (+ 2,0 % sur un an). Corrigé des variations saisonnières, l’IPC est stable (+ 2,1 % sur un an). La légère hausse des prix du mois d’avril provient de l’augmentation des prix des services, en partie saisonnière et de la hausse modeste des prix des produits manufacturés et de l’énergie.
106,28 : Au quatrième trimestre 2011, l’indice des loyers commerciaux s’établit à 106,28. Sur un an, il est en hausse de 3,26 %.
Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie (Mai 2012) Selon les chefs d'entreprise interrogés en mai 2012, la conjoncture dans l’industrie s’est détériorée par rapport au mois précédent : l'indicateur synthétique du climat des affaires se replie de deux points. Il se situe à un niveau nettement inférieur à sa moyenne de longue période. Les entrepreneurs de l’industrie manufacturière restent pessimistes sur l’évolution passée de leur activité. Les stocks de produits finis progressent légèrement et atteignent leur moyenne de longue période. Les carnets de commandes globaux se dégarnissent nettement et sont jugés très peu étoffés ; les carnets de commandes étrangers sont stables : le solde correspondant se situe très en deçà de son niveau de long terme. Au vu des perspectives personnelles de production, quasi stables par rapport au mois précédent, l’activité resterait peu dynamique dans les prochains mois. Les perspectives générales, qui représentent l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, se replient très fortement par rapport au mois précédent et se situent très en deçà de leur moyenne de longue période. (Source Insee)
Consommation des ménages en GMS L'analyse d'avril
446€
357€ 330€
326€
325€ 303€
3%
342€
350€
346€
332€
314€
4% -3 %
-4 %
-6 %
-7 % avr.-11
333€
303€
mai.-11
juin.-11 juil.-11 août.-11 sept.-11 oct.-11 2011
-4 % -7 %
nov.-11
déc.-11 janv.-12
fév.-12 mars-12 avr.-12 2012
Méthodologie du baromètre MarketingScan : Calculé mensuellement, pour les 9 000 foyers panélistes, cet indicateur mesure l’ensemble des sommes dépensées en moyenne par un panéliste MarketingScan, dans l’ensemble des GMS d’Angers et du Mans (12 hypermarchés et 11 supermarchés). Cet indice est la combinaison de deux indicateurs : - le panier moyen du panéliste par passage aux caisses (ceci représente le "ticket de caisse du consommateur" qui couvre l’ensemble de ses achats en GMS : alimentation, entretien, hygiène-beauté, textile, bazar, petit-électroménager, disques…) ; - le nombre mensuel de visites. Budget moyen = panier moyen par passage x nombre de visites mensuelles.
C’est un calendrier très défavorable qui explique principalement la baisse marquée de la consommation des ménages sur avril 2012. Avec un samedi en moins et une semaine de vacances supplémentaire versus avril 2011, la fréquentation des grandes et moyennes surfaces recule de 5 %. Et le panier moyen à - 2 %, altéré par une baisse des volumes et du prix moyen par article, ne compense aucunement cette baisse de fréquence de visites. Ainsi, au cours de ce mois "électoral", les foyers ont dépensé en moyenne 332 €, ce qui représente un repli de 7 % par rapport à avril 2011. Dans ce contexte, le mois prochain s’annonce d’ores et déjà tout aussi délicat. Si mai 2011 avait été un mois "100 % travaillé", cette année les nombreux ponts risquent d’impacter négativement la fréquentation des GMS et de perturber la consommation des ménages. maine maine écoéco janvier juin 2012 2010 33
d'une communauté de communes…
COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
La réforme… et après…
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S
’inscrivant dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), la réforme territoriale vise un objectif : rationaliser les finances des collectivités en favorisant (voire en imposant suivant les interprétations) la mutualisation des moyens. Elle complète la réforme fiscale lancée en 2009, qui s’est principalement traduite par la suppression de la taxe professionnelle au profit de deux nouvelles contributions, théoriquement moins pesantes pour les entreprises et plus contraignantes pour les collectivités.
collectif…). Surtout, il a initié une redéfinition des périmètres intercommunaux selon trois règles : - obligation pour toute commune d’adhérer à une intercommunalité ; - suppression des communautés de communes comptant moins de 5 000 habitants ; - encouragement à la fusion des intercommunalités et des syndicats mixtes (syndicats d’eau en particulier). Ce processus d’évolution a été confié aux préfets qui, dans chaque départe-
ment, ont proposé une nouvelle carte des intercommunalités sur laquelle les conseils municipaux ont été invités à se prononcer. Puis, la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI), composée d’élus communaux, intercommunaux, départementaux et régionaux, a débattu des futurs périmètres intercommunaux en s’appuyant sur la proposition préfectorale. Enfin, en décembre 2011, le préfet a rendu son verdict en publiant un arrêté définissant les nouveaux périmètres qui
Un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale Le législateur a notamment souhaité renforcer les intercommunalités. En ce sens, il a transféré, des maires vers les présidents de communautés de communes, les pouvoirs de police portant sur des compétences devenues intercommunales (aire d’accueil des gens du voyage, assainissement non
© CAUE de la Sarthe
La réforme des collectivités territoriales, promulguée en décembre 2010, a fait quelque peu évoluer les périmètres des communautés de communes sarthoises et mis à jour des intérêts communs… ou divergents. Aujourd’hui, même si l’avenir du texte de loi est très incertain, des réflexions sont en cours et devraient se traduire par des décisions à plus ou moins long terme. Désormais, dans la perspective d’un nouvel acte de décentralisation, les élus locaux posent la question de leur statut qui n’est, de toute évidence, plus adapté à la réalité des responsabilités et de l’organisation qu’incombe la gestion d’un exécutif communal ou intercommunal.
à l'autre
devront être adoptés d’ici à juin 2013 Ce dispositif a suscité des mécontentements car nombre d’élus municipaux ont eu le sentiment que l’État ne leur laissait pas le temps de la réflexion et, surtout, les dépossédait de leur pouvoir de décision. Ainsi, en Sarthe, le projet du préfet, nommé début 2011, a rencontré de réelles hostilités. Pourtant, le représentant de l’État avait plutôt fait preuve de prudence en privilégiant les regroupements entre deux intercommunalités, tandis que dans d’autres départements, ses collègues prônaient de larges fusions. En conséquence, le nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, approuvé par la CDCI et publié en décembre dernier, traduit plutôt une volonté de consolider les contours administratifs dessinés par les élus dans les années 90 en validant toutefois des réajustements jugés unanimement nécessaires, en actant l’adhésion de chaque commune à un groupement intercommunal et en ouvrant de nouvelles perspectives. Il semble que les élus sarthois aient considéré que les communautés de communes devaient rester des collectivités de proximité, tandis que les schémas de cohérence territoriale (dont les périmètres recouvriraient ceux des Pays) auraient pour fonction de définir les grandes lignes du développement territorial en matière économique, environnemental ou touristique.
Des décisions fermes et des discussions en cours Ont ainsi été actées : - la fusion de la communauté de communes du Pays de Loué avec celle de Vègre et Champagne (Brûlon), unanimement souhaitée et préparée depuis plusieurs années par les élus de deux intercommunalités concernées ; - la disparition de la communauté de communes du Pays malicornais, dont les adhérentes vont rejoindre le Pays
fléchois, le Pays sabolien, Vègre et Champagne, ou le Val de Sarthe ; - les adhésions de Champagné et Ruaudin à Le Mans Métropole, conformément à la demande de ces communes qui étaient sommées de choisir une intercommunalité ; - l’adhésion de Courcemont, jusqu’alors membre de la communauté de communes des Portes du Maine (Ballon), rejoint la communauté de communes de Maine 301 (Bonnétable). Également proposée par le préfet, l’intégration de la communauté de communes de l’Antonnière (Saint-Saturnin, Aigné, La Milesse) dans Le Mans Métropole est sur le point d'aboutir. De même, conformément à la volonté préfectorale, les communautés de communes des Alpes mancelles (Fresnay-sur-Sarthe), Pays belmontais
(Beaumont-sur-Sarthe), Pays de Sillé (Sillé-le-Guillaume) et des Portes du Maine normand (Oisseau-le-Petit) ont entamé, au printemps, un travail de réflexion pour envisager l’intérêt de fusions (de deux, trois ou quatre intercommunalités) suivant un calendrier dont les élus veulent garder la maîtrise. De leur côté, Bessé-sur-Braye et Montreuil-le-Chétif n’ont pas attendu la publication de la carte pour rejoindre respectivement les communautés de communes du Pays calaisien et des Alpes mancelles. Enfin, plusieurs communes ont fait savoir que, contrairement au premier projet préfectoral, elles souhaitaient changer d’intercommunalité. C’est le cas de Guécélard qui va adhérer au Val de Sarthe (La Suze-sur-Sarthe) et, par conséquent, quitter l’Orée de Bercé-
Belinois (Écommoy). Cette dernière intercommunalité pourrait également voir le départ de Teloché (demande déposée auprès du préfet) et de Moncé-en-Belin (hypothèse étudiée par le conseil municipal) vers Le Mans Métropole.
Vers une nouvelle réforme Mais depuis l’élection de François Hollande à la présidence de la République, les élus s’interrogent sur le devenir de la réforme et, par conséquent, du schéma départemental de coopération intercommunale. En effet, le nouveau chef de l’État n’a jamais caché son hostilité à la loi sur les collectivités promulguée par son prédécesseur et sa préférence pour un nouvel acte de décentralisation
[Témoignage]
Jean-Yves Letay Maire de Lucé-sous-Ballon et responsable d’un commerce d’électroménager Jean-Yves Letay est un édile passionné. "Il faut avoir la fibre politique au sens noble du terme", poursuit cet élu qui constate que le maire conserve une réelle autorité et suscite toujours le respect. "C’est une fonction qui demande une disponibilité de chaque instant ! Pour ma part, ayant un statut professionnel d’indépendant, j’arrive à m’organiser pour consacrer le temps nécessaire à la mairie et à la communauté de communes du Pays marollais dont je suis vice-président". Premier magistrat d’une commune de 100 à 150 habitants située à 25 km du Mans, Jean-Yves Letay souligne que la sociologie des zones rurales a beaucoup évolué ces
dernières années. "Nous avons observé l’arrivée d’une population de jeunes ménages qui travaillent en ville, mais ont fait le choix, économique et familial, de vivre à la campagne. Ces habitants revitalisent nos communes et nous permettent de maintenir nos écoles. À l’inverse, ils s’impliquent moins dans la vie locale que le monde agricole. Par conséquent, il devient de plus en plus difficile de trouver des candidats aux postes électifs et c’est pourquoi les petites collectivités vont devoir renforcer la mutualisation de leurs moyens et s’appuyer plus encore sur les communautés de communes".
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d'une communauté de communes…
© S.Andrei - Cabinet d'architecte Bertrand Penneron
Maintien des services publics et statut de l’élu
dont la discussion devrait être lancée dès cet été 2012. En ce sens, il est probable que le statut de conseiller territorial, imaginé pour fusionner les fonctions de conseiller général et de conseiller régional, ne voit jamais le jour. De même, le volet de la loi qui prévoyait une séparation plus stricte des compétences entre les régions et les
départements devrait être remis en cause, au même titre que la réforme fiscale qui limitait l’autonomie financière des collectivités. À l’inverse, les nouvelles cartes sarthoises des périmètres intercommunaux et des syndicats devraient rester en l’état, même si leurs mises en place définitives pourraient être retardées d’une année (les prochaines élections
pourraient être repoussées à 2015 pour laisser au gouvernement le temps d’appliquer la nouvelle réforme). On peut aussi imaginer que la nouvelle majorité conservera la possibilité donnée aux collectivités de réviser à échéance régulière (tous les six ans ?) le schéma départemental de coopération intercommunale. Cependant ce pouvoir devrait désormais être réservé aux seuls élus.
[Témoignage]
Jean-Marc Lambert, Maire de Conflans-sur-Anille et chef de secteur d’une compagnie de distribution d’eau Jean-Marc Lambert ne cache pas ses inquiétudes concernant l’avenir des communes. "Le mouvement de regroupement des services publics dans les villes va à l’encontre des attentes d’une population qui plébiscite la qualité de vie de nos campagnes. Les élus, eux-mêmes, ne peuvent plus s’appuyer sur les techniciens de proximité et se retrouvent contraints de faire appel à des services privés plus coûteux. Par conséquent, nous nous trouvons financièrement asphyxiés et découragés face à une administration de plus en plus pointilleuse. Le travail en intercommunalité permet de compenser ce sentiment de solitude, mais là encore il faut faire attention à ne pas vider les 36 maine éco juin 2012
municipalités de toutes leurs compétences". Jean-Marc Lambert prévient, ainsi, que "nous risquons de manquer de candidats aux prochaines élections municipales, d’autant que pour les élus qui ont encore une activité professionnelle, comme c’est mon cas, il est souvent compliqué de se faire remplacer. Heureusement, nous pouvons encore nous appuyer sur du personnel municipal dévoué et de grande qualité". Cependant, même s’il reconnaît que l’expérience est parfois frustrante, le maire de Conflans-sur-Anille affirme ne surtout pas regretter d’avoir accepté cette fonction de maire, "qui reste passionnante et offre de grands bonheurs à travers les rencontres que l’on peut faire".
Mais aujourd’hui, les revendications et les préoccupations des maires, et plus encore en milieu rural, portent d’abord sur le maintien des services publics et sur la nécessité d’adapter le statut d’élu à la réalité de la fonction. En l’espace d’une quinzaine d’années, le développement des intercommunalités, combiné à de nouveaux transferts de compétences de l’État vers les collectivités locales, au renforcement des responsabilités confiées aux élus et à une technicisation des travaux pris en charge par les communes et communautés de communes, ont profondément bouleversé le "métier" d’élu local, sans que les droits de celui-ci n’aient évolué. Désormais, un maire, voire un adjoint, d’une commune d’un millier d’habitants consacre aisément l’équivalent d’un temps plein professionnel à ses fonctions électives… de surcroît sans avoir réellement les disponibilités nécessaires pour se former. Il est, par conséquent, devenu urgent de réfléchir à une réforme du statut de l’élu local qui permette à celui-ci de pouvoir plus aisément se libérer des contraintes professionnelles, qui revalorise les retraites perçues à titre électif, qui garantisse des temps de formation… Il faudrait aussi que la participation aux organes dirigeants d’un exécutif intercommunal soit comptée comme un mandat à part entière dans la future loi sur le cumul des fonctions électives. Sans une telle réforme, sur laquelle le Sénat a déjà entamé une réflexion approfondie, le risque est réel de voir les bonnes volontés s’épuiser et de ne plus rencontrer que des élus jeunes retraités dans la mesure où la fonction politique ne sera plus compatible avec une activité professionnelle. Une telle évolution s’est déjà faite jour en 2008, aux dernières élections. Il est temps de réagir… ◗ Emmanuel Chevreul
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Lu pour vous dans la presse Ce que le client ne supporte plus… L'Entreprise - N° 311 Mai 2012
Même s'ils sont désormais ultraconnectés, hypervigilants, voire devenus méfiants, les clients n'ont pas renoncé à se faire plaisir. Entre les marques qui ne tiennent pas leurs promesses de disponibilité, les faux-avis sur les sites d'e-commerce, le stockage de données privées… un certain nombre de points les irritent. Il existe aussi des pistes pour tenter de les enchanter à nouveau.
L'innovation à la portée de toutes les PME ! Chef d'entreprise - N° 68 Mai 2012
Faire germer une idée, la transformer en projet viable et profitable sans se la faire bouffer en cours de route peut relever du défi dans une entreprise. Mais certainement pas de l'impossible ! Et c'est heureux car aujourd'hui, encore plus qu'hier, seule une stratégie créative permet de sortir du lot, de capter de nouveaux clients, de développer son chiffre d'affaires et de s'assurer un avenir prometteur.
Sponsoring sportif : plus proche et fédérateur Points de vente - N° 1114-1115 14 mai 2012
À l'approche des Jeux olympiques, impossible d'ignorer les publicités qui fleurissent autour de l'événement londonien de cet été. Que recherchent les entreprises qui se lancent dans le sponsoring sportif ? Comment sélectionnent-elles le sport dans lequel elles investissent ? Et comment calculer les retombées d'événements par nature si diffus ?
Où en est l’économie espagnole ? Problèmes économiques - N° 3041 11 avril 2012
Durement frappée par la crise économique mondiale, l’Espagne pourrait ne pas connaître de reprise immédiate. Le taux de croissance du PIB devrait continuer d’être négatif. 40 maine éco juin 2012
Les indicateurs de l’offre, comme de la demande, n’incitent pas non plus à l’optimisme. En outre, le taux de chômage touchait 21,5 % de la population active à la fin 2011 La confirmation de ce scénario, particulièrement pessimiste dépendra en partie de l’ampleur des mesures que prendra le gouvernement espagnol. Une nouvelle récession est toutefois très probable.
Les défis de l’économie russe Problèmes économiques - N° 3041 11 avril 2012
Vingt ans après la fin de l’Union soviétique, la Russie conserve une place à part dans l’économie mondiale. En dépit d’une décennie de croissance soutenue, après la difficile transition des années 1990 et la crise de 1998, elle reste une économie rentière qui peine à se moderniser. La Russie n’est compétitive ni à l’égard du monde en développement, ni à l’égard des pays avancés. En l’absence de réformes structurelles, le pays risque de rester en marges des économies les plus dynamiques du 21e siècle.
Le coworking, une nouvelle façon de travailler Management- N° 196 Avril 2012
Ces lieux de travail ouverts à tous permettent de concilier la liberté du nomade et le confort d’un bureau traditionnel. Dans ces espaces, on partage des ressources, des infrastructures, des services, voire des idées et des projets. Un cadre qui favorise la mobilité et la créativité.
Un pôle de loisirs à Antarès Le Maine Libre - 7 avril 2012 Ouest France - 9 avril 2012
Un pôle de loisirs constitué de bars, de restaurants et d’une discothèque va voir le jour dans le secteur d’Antarès au Mans. La Ville du Mans a cédé deux terrains de plus de 18 000 m², situés à l’entrée de la ligne droite des Hunaudières à la société mancelle Majus. Le projet comprend 2 000 m² de bâtiments construits sur
le site, dont le permis de construire sera déposé avant l’été.
L'épargne salariale au plus haut malgré la crise et une taxation accrue Les Échos - 25 avril 2012
En 2011, les versements sur les plans d'épargne des entreprises ont atteint 16,3 milliards d'euros, 20 % de plus qu'en 2010. Il s'agit, pour un peu plus de la moitié (8,5 milliards), de l'intéressement et de la participation distribués par l'employeur, mais aussi des abondements des entreprises (2,6 milliards) et des versements volontaires des salariés (5,2 milliards). Le nombre d'entreprises qui proposent des PEE (plans d'épargne entreprise) ou des Perco (plans d'épargne retraite collectifs) à leurs salariés ne cesse d'augmenter.
Ces commerces qui réussissent : savoir s’adapter L’argus des commerces et des entreprises - N° 391 Avril 2012
Organismes de formation et coachs épaulent les chefs d'entreprise dans la recherche de nouveaux leviers de croissance. Un atout indéniable en temps de crise.
Le nombre de défaillances de "grosses" PME est en forte hausse depuis le début d'année Les Échos - 11 avril 2012
Au premier trimestre, 16 206 redressements judiciaires, liquidations et sauvegardes ont été enregistrés, soit 0,3 % de plus qu'il y a un an. Un chiffre quasi stable par rapport à l'an dernier, et bien supérieur à celui d'avant la crise (12 700 défaillances étaient enregistrées au premier trimestre 2008). Les PME de plus de 50 salariés sont très exposées (+ 27 %), avec de lourdes menaces sur l'emploi, à l'instar de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, du fabricant de chariots de supermarché Caddie ou encore du distributeur Surcouf.
Aujourd’hui les commerçants se trouvent confrontés à plusieurs défis : évoluer dans une situation économique difficile, appréhender le virage Internet et répondre aux nouvelles attentes du consommateur, de plus en plus volatile et zappeur. Pour que leur affaire soit une réussite, les commerçants peuvent adopter différents outils qui leur permettront de faire la différence (carte de fidélité, animation…). Ils peuvent aussi se lancer sur Internet, ce qui leur permettra de se faire connaître et de développer leur activité. Mais il s’agit avant tout de mettre le client au centre de son organisation. Questions à Jean-Luc Pinson, directeur prospective et développement au Cefac.
Un redressement, ça s'anticipe !
Même un patron peut continuer à apprendre
L’Usine Nouvelle - N° 3282 19 avril 2012
L’Entreprise - N° 310 Avril 2012
Surfer sur les opportunités, améliorer ses outils de gestion, apprendre à se poser les bonnes questions.
Les Échos - 19 avril 2012
La mise en redressement judiciaire ne signifie pas la fin de l’entreprise. À condition de s’y préparer. Mais les dirigeants n’aiment pas évoquer leurs difficultés. Du coup, les outils de restructuration ne leur sont pas familiers. Pourtant, ils se révèlent remarquablement efficaces... Du moins lorsqu'ils sont utilisés à temps. Deux avocats ont défini trois phases durant lesquelles une situation peut évoluer favorablement, ou au contraire, très mal tourner.
Financer sa stratégie à l'export
Conquérir des marchés à l'étranger est un impératif pour les PME. Encore faut-il avoir les moyens de ses ambitions. Les soutiens, publics ou privés, abondent. Pour accompagner les PME, des guichets uniques à
l'export commencent à se structurer au niveau régional. Quelques régions, dont l'Auvergne, s'y sont mises. Petit guide pour s'y retrouver.
Emploi des cadres : faute de visibilité, les entreprises redoublent de prudence Les Échos - 24 avril 2012
Les intentions d’embauche de cadres s’inscrivent en baisse au deuxième trimestre après trois ans de hausse quasi continue, selon le baromètre publié par l’Apec. Ce fléchissement est plus lié au manque de visibilité sur la croissance qu’à un regain de pessimisme. L’Apec relève de fortes disparités sectorielles. Les intentions d’embauche reculent nettement dans l’industrie et dans le conseil et les services aux entreprises. Elles stagnent à bas niveau dans la construction, le commerce, les transports et le médico-social. À l’opposé, la Bancassurance, l’ingénierie R&D et l’informatique restent très dynamiques.
Comment remplacer un bon élément qui s’en va Management - N° 196 Avril 2012
Lorsqu’un pilier de l’équipe s’en va, cela peut ébranler tout le service. Vous n’avez alors qu’un temps limité pour trouver le bon successeur, car à trop tarder vous risquez de désorganiser vos équipes. Mais sans vous tromper et avant d’agir, tirez au clair les raisons de ce départ.
Les bons plans pour acheter malin Chef d'entreprise Magazine - N°67 Avril 2012
La crispation de l'économie pousse les entreprises à faire preuve de plus en plus d'ingéniosité pour traquer les coûts. L'une des pistes est d'acheter mieux. Se regrouper pour obtenir de meilleurs tarifs, troquer des biens ou des services ou encore acheter d'occasion constituent des solutions intéressantes pour diminuer ses dépenses de façon drastique. Sans compter que le Web facilite et
sécurise les transactions. Place à la chasse aux bons plans.
Les marques de distributeurs peinent à séduire de nouveaux consommateurs Les Échos - 13 avril 2012
Après avoir connu un essor extraordinaire ces dix dernières années, les marques de distributeur plafonnent. Depuis 2009, elles sont stabilisées à environ 30 % des ventes de produits alimentaires en grandes surfaces. Avec la crise, le consommateur compense la rigueur en s'offrant aussi des grandes marques. Ce qui n'empêche pas les industriels de jouer toujours cette carte.
Éclairage : la révolution LED est en marche L’Usine Nouvelle - N° 3282 19 avril 2012
C’était attendu, mais pas si tôt ! Les LED font irruption sur le marché de l’éclairage. Et sont parties pour supplanter, en quelques années, les technologies classiques à incandescence et fluorescence. Un mouvement qui va rebattre les cartes d’un secteur dominé par quelques géants. Les performances des LED bouleversent la chaîne de valeur de l’éclairage, faisant muter un secteur pesant plus de 70 milliards d’euros. Mais cette révolution permet aussi aux objets lumineux de se réinventer.
Logement : les partenaires sociaux veulent peser davantage Les Échos - 19 avril 2012
Patronat et syndicats ont conclu leurs négociations sur l'accord interprofessionnel destiné à "faciliter l'accès au logement pour favoriser l'accès à l'emploi". L'enjeu est surtout politique, après les ponctions de l'État sur Action logement (ex 1 % logement). Deux entreprises sur cinq se disent affectées par les difficultés de leurs salariés face au prix de l’immobilier. Selon une étude du Crédoc, 23 % des entreprises
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estiment que cela complique leur recrutement, 19 % que cela rend plus difficile la mobilité interne et 18 % que cela nuit à la productivité.
la nature ayant accès aux fichiers informatiques de l'entreprise. Mais, surtout, ce phénomène remet en cause leur façon de travailler.
Les Smartphones et les tablettes s'invitent dans l'entreprise
Infographie : l'industrie du numérique en France
Les Échos - 24 avril 2012
De La Poste, qui d'ici à 2015 veut équiper ses 100 000 postiers d'un smartphone pour délivrer des services postaux à Axa, qui est en train de doter 4 000 commerciaux d'un iPad leur permettant d'élaborer un contrat personnalisé, il ne se passe pas une semaine sans qu'une application professionnelle pour appareil nomade ne soit annoncée. Beaucoup de directions des systèmes d'information (DSI) freinent encore des quatre fers. Officiellement pour des raisons de sécurité : elles appréhendent ces centaines d'appareils éparpillés dans
L’Usine Nouvelle - N° 3280 5 avril 2012
Le poids du numérique ne cesse de grandir dans tous les secteurs de l’industrie et de l’économie françaises (santé, automobile, aéronautique, etc.). Dix ans après son invention, la nouvelle économie devient donc réalité et pourrait être l’une des clés pour réindustrialiser la France. À cette occasion, L’Usine Nouvelle révèle les grandes données du secteur du numérique. 148 milliards de chiffre d’affaires, 104 datacenters ou 40 millions d’internautes font partie des quelques chiffres clés du portrait du secteur.
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maine découvertes
HISTOIRE DES SCIENCES
La bande dessinée comme outil Le Secret des anges est la première bande dessinée 100 % sarthoise qui vient de sortir aux éditions de la Reinette. Elle sert de support à une grande exposition à la médiathèque du Mans cet été sur l’art et la science au Moyen Âge. Pour Luc Chanteloup, le scénariste, professeur à l’Ismans et directeur de l’Institut d’histoire des sciences et techniques, la BD peut parfois nous faire comprendre ce que les sciences ne nous enseignent pas. Interview.
et encore plus incontournable de nos jours. Il faut aujourd’hui transformer le modèle qui existe depuis plus de 150 ans. Des élèves placés en rang d’oignons devant le bureau d’un professeur qui détient toute la connaissance ; et qui doivent redonner les bonnes réponses aux questions formalisées de l’enseignant. Ce système était parfait autrefois. Les élèves avaient une très bonne connaissance pratique de la nature. Il leur manquait un socle théorique délivré par l’enseignant. Aujourd’hui l’ordre est inversé. Les élèves ont, pour ceux qui arrivent à suivre…, emmagasiné un bagage théorique important, mais perdu complètement le sens de l’observation et de la curiosité. Aujourd’hui, avec les outils et les réseaux numériques, il faut inventer le modèle éducatif du XXIe siècle.
L’histoire et les sciences des matériaux sont-elles compatibles ? L’Ismans forme des ingénieurs généralistes dans tous les domaines où les connaissances sur les matériaux sont requises et dans tous les secteurs où la modélisation numérique est devenue nécessaire. Or, pour être capable de résoudre des problèmes techniques complexes, les élèves ingénieurs doivent avoir une grande culture générale. Le cours d’histoire des sciences donné à l’Ismans est très innovant et remporte un grand succès. Enquêtes, récits, portraits, anecdotes, reconstitutions d’instruments, les élèves ingénieurs découvrent sur un ton souvent humoristique, les innovations techniques à travers les siècles.
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Est-ce une formation originale? C’est un enseignement unique en France, dispensé de façon entièrement numérique, et où l’on traite de toutes les sciences. On aborde ainsi toute l’histoire de la physique, de la chimie, de l’astronomie, des sciences de la Terre, de la biologie et de la médecine, des technologies et de l’industrie, et ceci à travers toutes les cultures et les civilisations. C’est une démarche scientifique et technique. C’est une réflexion globale replacée dans une perspective historique alliée à une R&D à finalité industrielle. La culture générale est-elle indispensable à la formation des élèves ? Elle reste fondamentale pour l’éducation
Que proposez-vous ? L’enseignant doit former des élèves qui seront meilleurs que lui ! Une sorte d’amélioration continue allant du collège à l’enseignement supérieur. Il faut adapter des formations par projets, complètes et transversales, adossées à des déplacements culturels, à des visites d’entreprises et d’industries locales. J’ai créé plusieurs dispositifs notamment à La Flèche comme le Printemps des sciences et Éducation, Culture et Patrimoine. Ils sont labellisés par le rectorat et menés en collaboration avec les collectivités et les acteurs de l’Éducation nationale. Ces opérations remportent un grand succès. Elles mériteraient d’être étendues sur tout le territoire. Vous publiez une bande dessinée, le Secret des anges qui se passe au Mans en 1392. Qu’apporte la bande dessinée ? La réalisation d’une BD, par ses contraintes et ses questionnements, apporte un éclairage nouveau au travail du scientifique. La bande dessinée
maine découvertes
pédagogique [EXPO]
constitue un formidable outil d’éducation. Pour un public rassasié d’images et de sons et qui n’est plus réceptif aux textes, la BD permet de surprendre et d’intéresser rapidement. Pour peu que des dossiers pédagogiques soient associés, la méthode d’apprentissage se révèle très efficace et les résultats sont surprenants. Art et sciences au Moyen Âge, passionnant ? Je dirais captivant. Le Secret des anges est un très bon exemple de valorisation pédagogique. Cette BD met non seulement en valeur le patrimoine et l’histoire de la Cité Plantagenêt, mais sert également d’introduction pédagogique dans les établissements scolaires pour les cours d’histoire et de géographie. Avec l’exposition à la médiathèque du Mans, on peut ainsi comprendre faci-
Le Secret des anges Arts et sciences au Moyen Âge Médiathèque du Mans du 1er juin au 15 septembre 2012 www.mediatheque.ville-lemans.fr
Le Secret des anges Arts et secrets d'auteurs de BD Pour Luc Chanteloup de l’Ismans, la connaissance de l’histoire des sciences permet de faire une R&D innovante à finalité industrielle.
lement, comment est réalisée une BD et, en suivant nos héros, comprendre la musique de cette époque, la peinture des anges musiciens, l’origine des couleurs des enluminures, la pharmacie,
l’astronomie, les jeux, les légendes du Maine, la cuisine, les voyages, comment compter à cette époque, et découvrir des codes secrets,… Passionnant !
Galerie d'art du château de Villeneuve Sablé-sur-Sarthe du 1er juin au 30 septembre 2012
L’INSTITUT D’HISTOIRE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
Un département R&D de l’Ismans Aux côtés des ministères de l’Éducation nationale, de la culture et de la défense, avec le concours des collectivités locales, l’Ismans développe son département histoire des sciences et techniques afin de compléter la culture technique des élèves ingénieurs par un élargissement historique et culturel. Labellisé Centre éducatif régional au patrimoine, partie intégrante du Plan académique de formation du rectorat ; des actions pédagogiques spécifiques comme le Printemps des sciences et Éducation, Culture et Patrimoine ont été conçues en direction du grand public, des élèves de primaire, des collèges et
des lycées mais aussi des étudiants et chercheurs de l’enseignement supérieur. Porté par un riche héritage scientifique, technique et industriel local, initié par des inventeurs géniaux, l’Institut contribue à faire comprendre les sciences et à valoriser l’histoire des sciences, mais aussi à participer à la sauvegarde du patrimoine scientifique et technique. Le dernier projet en cours, est la restauration d’un carillon Bollée du XIXe siècle. Histoire, sciences des matériaux et de l’acoustique, coexistent avec une collaboration active des entreprises au développement local.
Inauguré en 2005 par Pierre Gilles de Gennes, l'Espace Pierre Guillaumat du Prytanée national militaire de La Flèche, est l’une des plus belles collections d’instruments scientifiques de France. Cet ensemble inestimable reçoit chaque année près de 10 000 visiteurs et forme à l’histoire des sciences plus de 700 élèves par an.
Contact Ismans : Luc Chanteloup au 02 43 21 40 00 luc.chanteloup@ismans.fr
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721C1994 PAS-DE-PORTE Hyper centre, surface 27 m2 idéale pour décoration, bijouterie, accessoires, arts table... Grande vitrine. Prix 80 000 €. Part'ner Commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33 721C2130 BOULANGERIE-PÂTISSERIE Belle affaire propre et entretenue par couple de professionnels dans quartier très vivant. 2 marchés par semaine. Fabrique des chocolats. Logement avec garage. Prix 187 000 €. Chatellier Cabinet de commerce Tél. 02 43 52 04 04 721C2064 DÉPANNAGE AUTO Activité dépannage VL sur axe 4 voies proche autoroute. Bonne rentabilité. Prix 150 000€ . Century 21 Harmony Tél. 02 43 24 67 06 721C2137 DROIT AU BAIL Droit au bail jusqu'en 2016 pour magasin en bon état de 70 m2 situé plein centre-ville. Belle vitrine. Loyer 840 € mois. Prix 74 200 €. Me Bouvet Guillaume Tél. 02 43 24 54 40 721C2003 PAS-DE-PORTE Pas-de-porte centre-ville surface 100 m2 avec grande vitrine d'angle 12 ml. Bail tous commerces sauf nuisances. Activité de service possible. Logement F3. Faible loyer. Prix 125 000 €. Part'ner Commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33 721C2065 DÉPANNAGE AUTO Vds grosse activité dépannage VL avec matériel récent très bon état. Activité mécanique à développer. Proche autoroute. Prix 619 000 € . Century 21 Harmony Tél. 02 43 24 67 06
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Opportunités d’affaires 721H1550 BAR-TABAC-PRESSE Vds belle affaire de quartier, idéale pour couple. Surface 100 m2. Logement. Prix fonds 220 000 €. Me Bouvet Guillaume Tél. 02 43 24 54 40 721H1549 BAR-SNACK Affaire dans centre commercial avec entrée indépendante dans quartier dynamique et fort flux clientèle. 50 places assises et 19 en terrasse. Idéal pour couple. Fermé dimanche. Prix 220 000 €. Chatellier Cabinet de commerce Tél. 02 43 52 04 04 721C2019 PAS-DE-PORTE Pas-de-porte sur axe tramway. Surface 100 m2 avec grande vitrine. À voir. Prix 100 000 €. Part'ner Commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33 721C2142 PAS-DE-PORTE Pas-de-porte dans lieux touristiques surface 55 m2 + cour intérieure privative 15 m2. Vitrine 4 ml. Situation idéale pour boutique ou atelier en parfait état. Loyer 750 €/mois. Prix 50 000 €. Part'ner Commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33 721H1547 BAR-SNACK Vds bar du soir centre-ville horaires 15h/1h et dimanche 11h/1h. Fermé le mercredi. Surface 50 m2. Prix 79 500 €. Chatellier Cabinet de commerce Tél. 02 43 52 04 04 721C2136 DROIT AU BAIL Droit au bail jusqu'en 2018 pour magasin de 76 m2 entièrement refait à neuf. Belle visibilité. Vitrine 6 ml. Loyer 2 000 €/mois. Prix 48 226 €. Me Bouvet Guillaume Tél. 02 43 24 54 40 721C2149 COIFFURE Salon idéal pour 1ère installation situé dans rue passagère chalands et voitures. Superficie
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50 m2. Loyer 650 €/mois. Disposer 15 000 € (Réf. 2696). Century 21 Harmony Tél. 02 43 24 67 06 721C2009 COIFFURE Vds affaire de quartier très propre, idéale première installation. À développer. Faible loyer. Prix fonds 22 000 €. Part'ner Commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33 724C2147 BOULANGERIE-PÂTISSERIE Vds affaire avec labo et fournil spacieux 130 m2 et bien équipés. Magasin récent et bien agencé. Logement F5 + cour + jardin. Prix fonds 196 600 € FAI. Century 21 Harmony Tél. 02 43 24 67 06 723C2138 SUPÉRETTE Alimentation 100 m2 + réserve 30 m2 dans petite ville. CA à redynamiser. Affaire pour 1 personne. Loyer 460 €/mois. Prix 72 500 € FAI. Century 21 Harmony Tél. 02 43 24 67 06 723C2131 BOULANGERIE-PÂTISSERIE Vds affaire bien équipée matériel récent et magasin bien agencé idéale 1ère installation. Logement F4. Prix fonds 153 900 € FAI Century 21 Harmony Tél. 02 43 24 67 06 723C1996 COIFFURE Plein centre-ville affaire à développer idéale pour 1 personne. 4 postes. Loyer 495 €/mois. Prix 38 000 €. À saisir. Part'ner Commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33 724C2076 TABAC-PRESSE-LOTO Dans commune dynamique sur axe passager vds affaire en augmentation permanente idéale pour couple ou 2 associés. Alarme. Volet. Véhicule. Loyer 5 700 €/an. Prix fonds 235 000 € + stock. Me Barnier Jean-Pierre Tél. 02 33 73 00 43
722C1870 BOUCHERIE-CHARCUTERIE Vds très belle affaire refaite en 2003. Surface 30 m2. CA 183 900 €. Logement 2 chambres + cour. Prix fonds 90 000 €. Prix murs 130 000 €. Part'ner Commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33
721H1493 BAR-RESTAURANT Affaire sur très bel emplacement avec terrasse idéale pour création pizzéria/ crêperie. Prix fonds 75 000 €. Blot Commerce Tél. 02 43 29 59 59
723H1473 HÔTEL-RESTAURANT Affaire restaurant ouvriers 50 places avec développement à optimiser. Idéale pour couple. Fermé le week end. Logement. Prix fonds 170 000 €. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33
721H1542 BAR-SNACK-ORGANISATION ÉVÉNEMENTS Affaire dans zone très active avec belle clientèle. Organisation de soirées et petits concerts semaine et WE. Investissements récents. CA croissant. Loyer 1 500 €/mois. Prix fonds 117 000 €. Me Bouvet Guillaume Tél. 02 43 24 54 40
721H1125 CAFÉ-CONCERT-SPECTACLES Établissement qui organise toutes les semaines avec des associations des soirées concerts, théâtre, initiation danse. Surface 400 m² en bon état d'usage. Bail récent. Prix 319 000 €. Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04
721C1964 PAS-DE-PORTE Pas-de-porte bail tous commerces sauf nuisances. Surface 80 m² + 80 m². Rue commerçante et passante. Prix 80 000 €. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33
721C1977 PAS-DE-PORTE Pas-de-porte en centre-ville surface vente 159 m². Agencement de qualité. Grandes surfaces vitrines en angle de rue. Idéal prêt-à-porter et accessoires. Prix 60 000 €. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33
721C2051 PAS-DE-PORTE Pas-de-porte dans centre commercial. Surface 58 m². Faible loyer. Prix 45 000 €. Faire vite. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33
21C1969 PAS-DE-PORTE Urgent pas-de-porte en hyper centre-ville. Belle vitrine 8 ml. Bail tous commerces sauf nuisances 28 m² + réserve. Faible loyer. Prix 40 000 €. À voir rapidement. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33 721C1975 PAS-DE-PORTE Surface vente 50 m² + réserve 50 m². Bel agencement idéal activité décoration, cadeaux, gadgets... Prix 80 000 €. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33
721C2125 PAS-DE-PORTE Local situé en centre-ville proche mairie. Chalands voitures et piétons. Surface vente 60 m² + cave 30 m². Conviendrait activité artisanale. Prix 78 370 € FAI. Century 21 Harmony Tél. 02 43 24 67 06 724H1543 BAR-RESTAURANT-TRAITEUR Affaire idéale pour couple dans joli cadre. Grande salle climatisée Travaux récents. Grand parking camions et autos. Logement 100 m². Prix 110 000 €. Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04
724C2053 ALIMENTATION-BOUCHERIECHARCUTERIE Vds affaire de campagne, idéale pour couple. Logement sur place. Vente des murs possible. Prix 80 000 €. Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04
723C2043 PRESSING Vds pressing avec clientèle fidélisée depuis 20 ans. Bel emplacement. Surface 45 m² + atelier 40 m². Plus de concurrence proche. Belle opportunité de développement. Prix fonds 30 000 €. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33
723C2062 PRESSE-TABAC-LOTO-CADEAUX Vds affaire en centre-ville tenue par 1 personne. Vaste logement 4 chambres. Prix fonds 188 000 €. Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04
723C2030 PAS-DE-PORTE À céder pas-de-porte/droit au bail. Bel emplacement. Surface 45 m² + réserve 40 m². Loyer 370 €/mois. Prix 30 000 €. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33
722H1434 BAR-JEUX Vds aux portes du Mans affaire idéale pour 1 personne. Fermé dimanche + lundi. Logement. Prix 63 000 €. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33
722H1540 BAR-RESTAURANT-PIZZÉRIA Affaire avec accès immédiat galerie commerciale. Parfait état 200 m². 70 couverts + grande terrasse. CA 108 000 €. Loyer 10 850 €/an. Prix 120 000 €. Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04
723H1477 BAR-RESTAURANT OUVRIER Restaurant routier avec 2 parkings. 50 places + terrasse. Cuisine neuve. Axe très fréquenté. Fermé samedi + dimanche. Logement avec terrain. Prix 90 000 €. Urgent. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33 724C2123 ÉPICERIE MULTISERVICES Affaire en centre bourg sur axe routier important. Surface 30 m² + réserve. Stationnement facile. Faible loyer. Prix fonds 25 000 €. Me Perdriel Jean-Pierre Tél. 02 43 93 47 08
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722H1472 BAR-TABAC-ALIMENTATION Affaire commissions 21 000 €. EBE 36 000 €. Faible loyer. Logement avec terrain et garage. Prix 80 000 €. À voir. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33
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Opportunités d’affaires
Annonces industrielles C37712 Maine-et-Loire, à céder cause retraite, entreprise de tôlerie chaudronnerie inox. CA : 2,5/3 M€. Effectif : 25 personnes. Exploitation et murs séparés, possibilité de rachat des 2 ou de l'exploitation seule. Repreneur attendu avec compétences en métallurgie et conception de machines destinées à l'agroalimentaire. C12363 Sarthe, à céder entreprise de travaux publics. CA : 1 800 K€. Effectif : 17 salariés. C80017 Maine-et-Loire, à céder cause retraite, entreprise artisanale de sérigraphie, marquage, enseignes. CA : 127 K€. Résultat environ 40 K€. Dirigeant seul. Outil de production complet dans bâtiment de production de 270 m². C94055 Maine-et-Loire, à céder agence de communication (communication papier, sites Internet, signalétique, objets publicitaires et textiles). Environ 450 clients (artisans, viticulteurs, TPE industrielles ou de services, hôtels restaurants..) sur le Maine-et-Loire et le Sud Mayenne mais majoritairement sur l'agglomération d'Angers. CA 2011 : 210 K€. Résultat net : 15 K€. Dirigeant + 1 salarié graphiste. C68544 Loire-Atlantique, à céder bureau d'études techniques avec clientèle et affaires en cours. CA : 210 K€. Effectif : 2 personnes. Clientèle publique et privée. Activité tertiaire. Secteur LoireAtlantique proche Nantes. C38987 Loire-Atlantique, à céder entreprise de réparation et maintenance de moteurs et réducteurs marins. CA : 2 000 K€. Effectif : équipe de 18 personnes, experts en mécanique,
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hydraulique et chaudronnerie, intervenant en France et à l'étranger. C87770 Région Ouest, Sté d'aménagement intérieur, bureaux et locaux industriels. Clientèle "entreprises" très diversifiée : PMI-PME, grands comptes, administrations, etc. Petite équipe bien structurée, très expérimentée, polyvalente et autonome. Structure financière saine : CA 1 M€. Développements possibles. Prix : 450 K€ (compte courant + cession de parts sociales). C37271 Pays de la Loire, à céder entreprise de vente et réparation de matériels pour le bâtiment, la motoculture et les espaces verts, vente de pièces détachées. CA SAV > 1M€. Effectif : 6 personnes. Clientèle : professionnels, collectivités et particuliers. Prix de vente souhaité 600 K€ (intégrant les stocks). C72527 Vendée, à céder bureau d'études techniques fluides et énergies nouvelles. CA : 850 K€. Effectif : 12 personnes. Clientèle : collectivités, industries et particuliers. Valorisation : 800 K€. Repreneur souhaité ayant une expérience technique en bureau d'études. C28935 Sarthe, à céder entreprise de tuyauterie industrielle. CA : 450 K€. Effectif : 5 salariés. Clientèle industrielle. C74602 Sarthe, à céder entreprise de chaudronnerie plastique, en développement. CA : 1 000 K€. Effectif : 15 personnes. Conviendrait à repreneur connaissant le secteur et ayant la fibre commerciale et un sens éprouvé du management. Cession totale ou partielle selon accord à trouver.
C76402 Sarthe et Pays de la Loire : groupe de PME/PMI (CA : 80 millions, 12 entreprises), expérimenté dans la création et reprise, recherche des porteurs de projets pour s’investir dans des affaires à développer avec volonté d’association au capital. Domaines d’activités : services à l’industrie, énergies renouvelables et efficacité énergétique.
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