Maine eco 172

Page 1

Analyse sensorielle Un outil d’innovation produit… p4

Accessibilité des commerces Anticiper l’échéance du 1er janvier 2015... p20

3 JUillet Salon B to B Sarthe Le Mans connection... p25

apprentissage Le point sur les aides à l’employeur... p43

maine éco LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE SARTHE MAYENNE

Réalité Virtuelle

Une technologie bien réelle N°172 JUIN 2014


La piscine conçue pour durer - Crédits photos :

conçue pour durer

RCS 443 906 672 000 37 - Création :

mondial-piscine.eu

LAURE MANAUDOU Triple médaillée olympique

EVASION - Route d’Allonnes - LE MANS Tél : 02 43 500 650 - www.evasion-piscines.com Supports Poster.indb 8

MONDIAL PISCINE.indd 1

14/02/14 16:15

22/05/14 17:13


édito

N° 172 - JUIN 2014 MAGAZINE BIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE 1, bd René Levasseur, BP 22385 72002 Le Mans cedex 1 Tél. 02 43 21 00 00 Fax 02 43 21 00 50 www.maineeco.fr

Directeur de la publication : Noël Peyramayou Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer Ont collaboré à ce numéro : Jean-Joseph Batardière Olivier Lacotte Cédric Lebreton Élise Pierre Julien Proult Pierre-Jacques Provost Alain Ratour Photos : Édito : Noël Peyramayou © Jacques Hirn CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Couverture : Laval Virtual - Prisma Maquette - Mise en page - Gravure : Okaparka Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel Tél. 02 43 24 23 42 ou 06 08 16 69 79 maine.editions@wanadoo.fr Impression : Auffret Plessix Tirage : 24 000 exemplaires ISSN : 1269-6633

Noël Peyramayou, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe president@lemans.cci.fr

Patrice Deniau, président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Mayenne president@mayenne.cci.fr

Lettre ouverte aux maires "Entreprendre, créer, prendre des risques, embaucher : c’est cette démarche positive que je veux encourager parce qu’elle fait du bien à notre pays. […] Chacun doit s’engager pour l’emploi." (Discours de politique générale du Premier ministre - 8 avril 2014) Tous les chefs d’entreprise ont envie de croire au volontarisme du Premier ministre. Ils ont conscience de leurs responsabilités et sont prêts à relever le défi. C’est une mobilisation massive en faveur de la croissance et de l’emploi. Vous, élus ou réélus le 30 mars dernier, avec les entrepreneurs, ceux qui créent l’emploi et la richesse, vous pouvez compter sur les chefs d’entreprise élus des Chambres de commerce et d’industrie. La préférence pour l’emploi, c’est notre combat commun au quotidien. Booster la création d’entreprises, c’est de la richesse créée et donc de l’emploi en plus. Accompagner les chefs d’entreprise dans la transmission de leur TPE ou de leur PME, c’est de l’emploi maintenu sur les territoires. Développer l’apprentissage et la formation initiale, c’est la garantie pour nos jeunes d’une insertion qui réponde aux attentes des entreprises, la garantie d’un emploi. Former des demandeurs d’emploi, c’est une chance pour des chômeurs de retrouver leur rôle dans l’entreprise et leur place dans la société. Montrer aux entreprises le chemin de l’export et leur ouvrir les portes des marchés internationaux, c’est de l’emploi gagné. Donner aux entreprises les clés de la transition énergétique et de la transformation par le numérique, c’est une croissance dopée pour les emplois de demain. Investir dans les infrastructures de notre pays (transports, pépinières, Datacenter…), c’est l’assurance de gains en attractivité et en compétitivité, pour nos villes, nos départements, nos régions. À vous tous, maires élus ou réélus, à vous les élus des collectivités territoriales qui savez que pour dynamiser un territoire, il faut d’abord dynamiser ses entreprises, vous savez aussi que les CCI sont vos partenaires privilégiés. Elles seront à vos côtés pour gagner la bataille pour l’emploi. Ensemble, nous constituons la plus grande force des territoires. Seule cette solidarité territoriale peut faire levier et contribuer au redressement économique du pays. Noël PEYRAMAYOU

Patrice DENIAU

Président CCI LE MANS SARTHE

Président CCI MAYENNE

! maine éco juin 2014 1


sommaire 4 Actualité

Innovation produit Les entreprises s’intéressent à nos sens

6 La vie des entreprises 12 Actualité

Les entreprises s’intéressent à nos sens

4

Troisième révolution industrielle et agricole Être acteurs d’une belle aventure commune

14 Focus 20 Commerce

Accessibilité des commerces aux personnes handicapées Anticiper la date butoir du 31 décembre 2014

23 Entreprise

25

20

Business model Pour trouver de nouvelles sources de croissance Informatique, numérique et e-business Nouvelle édition de Sarthe Le Mans Connection

26 DOSSIER Anticiper la date butoir du 31 décembre 2014

Réalité virtuelle Une technologie bien réelle

32 Juridique

Loi relative à la consommation dite "Loi Hamon" Ce qui change pour les entreprises

34 International

32 L'impact de la loi relative à la consommation sur les entreprises

Pays nordiques Des marchés proches et rentables

37 Conjoncture

Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie Consommation des ménages en GMS

38 D’une communauté de communes… à l’autre

Communauté de communes du Pays de Mayenne Innover pour se développer 40 Pays Bilurien "Des coûts d'installation avantageux"

43 Formation

Embauche d'un apprenti Le point sur les aides à l'entreprise

44 Lu pour vous 46 Maine découvertes

34

Pays nordiques, des marchés proches et rentables

2 maine éco juin 2014

À Semur-en-Vallon, au cœur du bocage Loin du train-train quotidien

48 Opportunités d’affaires

Annonces commerciales Annonces industrielles/Annonces repreneurs


agenda DOSSIER

16 juin

1er juillet

Contact : CCI - Ludovic Plessis au 02 43 49 50 22

Contact : CCI - Christelle Bodet au 02 43 21 00 35

17 juin

1er juillet

19 h 30 : Trophées départementaux du commerce Parc des expositions, Saint-Berthevin

9 h - 12 h : Matinale Innovation "Boostez votre CA grâce au numérique" Organisée par la CCI 53 et la Dreal École de commerce Antaxia Parc universitaire, Laval Contact : CCI - Guillaume Heurtebize au 02 43 49 50 36

18 juin

18 h 15 : Conférence Sarthe international "Les capitales culturelles dans la globalisation" Créapolis

Réalité Virtuelle

Une technologie bien réelle

10 h - 18 h : 3D Day Pour tout savoir sur l'impression 3D CCI 72 Contact : CCI - Manuella Lechat au 02 43 21 00 01

3 juillet

9 h - 18 h : Sarthe Le Mans connection Salon des filières informatique et numérique Palais des congrès et de la culture du Mans www.sarthe-lemans-connection.com.

4-6 juillet

Contact : Sarthe international Zélia Aveline au 02 43 21 00 24

Le Mans Classic Circuit du Mans

19 juin

8 juillet

18 h 30 : Tour de France de la transmission d’entreprise Remise des diplômes École des managers Laval - Promo 31 Hôtel Perier du Bignon, Laval Contact : CCI - Yann Durel au 02 43 91 47 49

20 juin

Le rachat des lunettes 3D Oculus VR par Facebook pour 2 milliards de dollars a mis en lumière une technologie qui s’apprête à révolutionner notre manière de voir le monde. La réalité virtuelle, qui était un fantasme façon Matrix, s’est peu à peu matérialisée dans de nombreux secteurs, allant du jeu vidéo à l’architecture, et ses usages se développent pour de nombreux métiers, de l’aéronautique au BTP en passant par l’immobilier. Désormais, TPE et PME peuvent aussi accéder à ces technologies pour tester leur prototype, adapter des postes de production, se former à des gestes techniques… et travailler à distance avec les collaborateurs en temps réel. Panorama d’applications bien réelles.

9 h : Conférence "Connaître et déjouer la contrefaçon et la concurrence déloyale" CCI 72

8 h 15 : Réunion d'information sur Dinamic BTP FFB 72 Contact : CCI - Véronique Cardenas au 02 43 21 00 36

8 juillet

8 h - 12 h : Accompagnement des entreprises sur la transition énergétique École de commerce Antaxia Parc universitaire, Laval

17 h 30 : 30 ans du Prim’s ! Voyage au cœur d’autrefois… sur le site de la Compagnie du chemin de fer de Semur-en-Vallon (voir pp. 46-47) ouvert à toutes les entreprises sarthoises

Contact : CCI - Samuel Fairier au 02 43 49 50 09

Contact : CCI - Angélique Barré au 02 43 21 00 31

23 juin

9 septembre

Forum Pays Peco Organisé par la CCI et CIC Ouest CCI 72 Contact : CCI - Myriam Reuzé 02 43 21 00 12

24 et 30 juin

Formation "Gestionnaire des opérations import/export" CCI 72 Contact : CCI - Myriam Reuzé 02 43 21 00 12

25 juin- 29 juillet Soldes d'été

26 juin

10 h - 18 h : "L’export sans complexes Marchés francophones" Organisé par Mayenne international Parc des expositions, Saint-Berthevin Contact : CCI - Martine Gasdeblay au 02 43 49 50 43

27 juin

8 h 45 : Breakfast in English Organisé par Sarthe international CCI 72 Contact : Sarthe international Zélia Aveline au 02 43 21 00 24

Formation "Faire des affaires en Asie" CCI 72 Contact : CCI - Myriam Reuzé 02 43 21 00 12

11-15 septembre

Foire du Mans Centre des expositions

13 septembre Braderie Le Mans

16 septembre

18 h : 40 ans de l'Idep avec réunion "Dirigeant : à la recherche de l’équilibre vie professionnelle/vie privée" ouvert à toutes les entreprises sarthoises Contact : CCI - Véronique Cardenas au 02 43 21 00 36

20-21 septembre 24 Heures moto Circuit Bugatti Le Mans

maine éco juin 2014 3


actualité Innovation produit

Les entreprises s’intéressent L’analyse sensorielle prend une place de plus en plus importante dans la conception des produits de notre quotidien. À cette discipline encore jeune, même si des entreprises y ont recours depuis de nombreuses années, l’Institut automobile du Mans (IAM) a voulu sensibiliser ses membres lors de son assemblée générale. Une opération réussie.

Tester ses sensations dans une voiture… un exercice proposé par l'IAM lors de son assemblée générale.

É

trange ballet devant l’Institut automobile du Mans (IAM) : les acteurs, essentiellement masculins, prennent place dans l’une des trois voitures neuves mises à disposition par Toyota et disposées sur le parking. On touche, on regarde, on sent, on ouvre, on referme, on écoute… et on note. Après quelques minutes, les passagers descendent laissant la place à d’autres, avant de remonter dans un autre véhicule… et de se prêter au même exercice. Car il s’agit bien d’un exercice proposé par l’Institut automobile du Mans à l’occasion de son assemblée générale, le 16 avril dernier. Une sensibilisation à l’analyse sensorielle, une discipline pas nouvelle mais encore jeune et qui prend une importance croissante dans de nombreux secteurs. Les participants devaient pendant une trentaine de minutes prendre la place d’experts

4 maine éco juin 2014

à qui il est demandé de faire appel à leur sens pour noter différents aspects de la voiture. Installez-vous dans la voiture, quelle est l’odeur générale qui se dégage ? Fruitée ? Épicée ? Musquée ? Neutre ? Animale ? Végétale ? Chimique ? Après l’odeur, le visuel avec cette question : donnez votre impression générale sur la luminosité de l’habitacle. Est-il sombre ? Moyennement lumineux ? Lumineux ? Ouvrez la boîte à gants et écoutez le bruit perçu quand vous la refermez : est-il creux, grinçant, sourd, feutré ou métallique ? Ce bruit vous procure une sensation de qualité bonne, moyenne ou faible ? Le dernier sens évalué est celui du toucher avec une distinction entre le toucher orthogonal (qui décrit l’effort nécessaire à l’enfoncement de l’index dans le produit) noté comme dur, souple, collant ou moussé, et le toucher tangentiel (qui décrit la

facilité à continuer le déplacement des doigts) noté comme glissant, avec du relief, râpeux ou fibreux. Après une rapide correction des copies, les experts d’un jour se sont révélés fort peu… experts, mais le but avait bien été atteint : faire prendre conscience à chacun de l’importance pour les produits qu’ils conçoivent ou distribuent d’avoir recours à une analyse sensorielle complète. En effet, même si le consommateur n’est pas expert, ce sont tout de même les sensations qu’il ressent lors d’une visite en concession ou d’un essai qui vont décider de l’achat, ou non, d’un véhicule. Dans un marché très concurrentiel, le bruit perçu comme désagréable d’une boîte à gant est un handicap, même s’il n’a aucune conséquence sur la qualité générale du véhicule. C’est la somme des petits plus ou des petits moins qui fera la différence.


actualité

à nos sens Une analyse désormais très codifiée Dans un produit comme la voiture, où bien peu d’utilisateurs seraient aujourd’hui capables de faire un choix objectif sur la qualité technique tant sa conception est complexe, la vente s’appuie sur d’autres critères comme le prix, l’image de la marque, le service client et les sensations du client dans le véhicule. C’est ce dernier point que l’analyse sensorielle étudie. "Elle fournit des éléments factuels sur la qualité des produits et leur appréciation par le consommateur, explique Amélie Dubois, qui dirige Melisens, un cabinet spécialisé dans l’analyse sensorielle et à qui l’IAM avait confié l’animation de cette initiation. Elle utilise l’être humain comme instrument de mesure en mettant à profit ses capacités olfactives, gustatives, visuelles, auditives et tactiles pour caractériser et évaluer des produits, notamment dans les domaines où les sens apportent une valeur ajoutée par rapport aux mesures physico-chimiques usuelles."

On comprend aisément que les experts chargés de ce travail doivent s’appuyer sur un vocabulaire commun. "La qualité perçue par le client est essentielle, explique Morgane Gelsomino, du service décors sensoriels et fonctionnalisations de surfaces chez Renault. La qualité des matériaux doit éveiller le désir émotionnel des clients. Il était essentiel d’avoir un référentiel commun pour avoir des réponses fiables et c’est ce qui a mené Renault à la création du Sensotact en 2006, outil en cours d’actualisation." Concrètement, il s’agit d’un référentiel tactile sous forme de mallette avec 10 descripteurs et 50 références, utilisé aujourd’hui dans de nombreux secteurs pour qualifier les sensations du toucher. D’autres sens ont aussi leur référentiel comme le référentiel visuel Pantone créé en 1963 par Lawrence Herbert, ou le référentiel olfactif Le champ des odeurs créé en 1983 par Jean-Noël Jaubert. Plus généralement, ces référentiels répondent aujourd’hui à des normes Afnor afin que les marques puissent s’appuyer sur des résultats fiables.

De nombreux secteurs concernés Si à l’IAM, l’approche de l’analyse sensorielle avait pour support l’automobile, quelques minutes de réflexions sur la façon dont nous faisons nos achats amènent à la conclusion que beaucoup de secteurs sont concernés. Ou plutôt, peu de secteurs y échappent. En librairie, on aime une collection pour ses auteurs mais aussi parce que le livre a une main agréable. Lors de l’achat d’un téléphone portable, on va tester sa prise en main, choisir une couleur ou un design au moins autant que ses qualités technologiques. Pour l’achat d’un vêtement ou d’un meuble, la qualité

Sensotact, le référentiel tactile de Renault pour qualifier les sensations du toucher.

perçue sera très importante, peut-être pas autant que le prix, mais autant que la qualité technique réelle du produit. Et que dire de l’agroalimentaire ? Dans ce secteur économiquement très important en Sarthe comme en Mayenne, l’analyse sensorielle est d’une importance capitale. Un produit, excellent quand il est goûté à l’aveugle, peut ne pas marcher parce que son aspect extérieur ne plaît pas ou parce que la couleur du packaging est mal étudiée. Nombreuses sont les personnes qui refusent de manger une andouillette stoppée par l’odeur avant même de la goûter. Quant aux parents attendris par la joie de leur enfant à qui ils viennent d’offrir des bonbons, nombreux perdraient immédiatement le sourire s’ils en connaissaient la composition exacte. Que le marché soit haut de gamme ou d’entrée de gamme, les marques font appel à l’analyse sensorielle dans ce secteur où chaque produit est en concurrence avec d’autres, parfois de très nombreux autres. Pour séduire le consommateur, le moindre détail compte. ◗◗ Pierre-Jacques Provost

Des tests très encadrés Le principal problème que rencontre l’analyse sensorielle est que les sens ne se limitent pas à une réponse physiologique à un stimulus, mais prennent en compte l’expérience de la personne, son état d’esprit, son environnement… La perception d’un produit par le consommateur ne se mesure pas avec précision, contrairement à de nombreuses données techniques du produit. Les cabinets spécialisés qui réalisent

ces tests ont toutefois mis en place des protocoles assez complets.

perçue du produit et le positionner par rapport à un ou des concurrents.

Deux séries de tests vont être mises en place pour réaliser une mesure hédonique et une mesure analytique. La première amène à la réponse "j’aime" ou "je n’aime pas". Cette mesure est réalisée auprès d’un minimum de 60 personnes non expertes, des candides qui donnent leur avis, et va informer la marque sur la qualité

La mesure analytique est, elle, réalisée par des experts, dont l’entraînement long et répété permet de donner des réponses fiables. Selon ce que l’on recherche, on fera l’une ou l’autre des mesures. Ou les deux car c’est souvent dans la compilation et la confrontation des deux mesures que la marque va trouver les bonnes réponses.

maine éco juin 2014 5


la vie des entreprises Ouest Injection

De nouvelles productions pour le site de Mamers

P

résente à Mamers depuis 1997, Ouest Injection conçoit et transforme par injection et extrusion soufflage des pièces plastiques pour l’industrie. Équipée de 26 presses à injecter Engel (de 30 à 350 tonnes) et 5 extrudeuses Uniloy (de 30 à 50 tonnes), l'entreprise transforme 90 tonnes de matières par mois. Elle réalise aujourd'hui 50 à 60 % de son chiffre d'affaires avec l’industrie automobile (fabrication de pièces pour les grands constructeurs comme Renault ou PSA) et le reste avec les secteurs de l’électroménager, l'électronique ou autres industries pour des clients comme Seb, Schneider Electric, Wilo, etc. Par exemple, l'usine fabrique actuellement les conduits d'air pour le nouveau Renault Trafic. Certifiée Iso/TS 16949 (norme qualité de l'industrie automobile), elle est aussi homologuée UL pour les États-Unis. Intégrée depuis l'origine au groupe Plastivaloire (26 sites en France et à l'étranger, siège à Langeais dans l'Indre-et-Loire), Ouest Injection produit des pièces pour le compte de grands donneurs d’ordre dans le cadre d'appels d'offres remportés par le groupe. Le site mamertin souhaite désormais se diversifier davantage vers tous les secteurs industriels, notamment les marchés de proximité, pour lesquels elle peut fournir des pièces en moyennes ou grandes séries. Avec 79 salariés, le chiffre d'affaires a atteint 7 millions d'euros en 2013.

Data Syscom

Mise au point d'une nouvelle solution de gestion de courriers

F

ournisseur de solutions pour gérer les impressions et les documents des entreprises, la société mancelle Data Syscom met au point un nouveau logiciel : StreamMaster (maître des flux). Il permet aux entreprises d'effectuer à distance via un portail informatique toutes les opérations liées au courrier, qu'il soit postal ou dématérialisé. Envoi en lettre simple ou recommandée, validation des adresses des destinataires, apposition de signatures, archivage des documents importants, ou encore optimisation du contenu des enveloppes selon leur poids… toute action est effectuée de façon simple et avec une traçabilité totale. Ce système de gestion intelligente des documents est accessible via la plateforme, sans installation longue et complexe. Initié en 2010, cet outil sera commercialisé d'ici à la fin de l'année. 1,3 million d'euros ont été investis pour le développement. La Région des Pays de la Loire soutient le projet à hauteur de 320 000 euros (dont la moitié en avance remboursable). Data Syscom, installée au Mans depuis 2002 et dirigée par Ghislain Chaumont, compte aujourd'hui 17 salariés et son chiffre d'affaires s'est élevé à 1,8 million d'euros en 2013.

6 maine éco juin 2014

Prestige Concept Services double sa surface à La Flèche Spécialiste du nettoyage industriel, la société Prestige Concept Services (PCS), dirigée par Franck Delalaire, va doubler la surface de ses locaux en construisant un deuxième bâtiment, zone de La Jalêtre à La Flèche. Ses locaux actuels de 300 m² sont devenus trop petits. Il faut dire que depuis sa création en 1995, PCS s'est bien développée. Son chiffre d'affaires devrait atteindre 12 millions d'euros à la fin de l'exercice 2014 et elle compte 900 salariés, contre 27 en 2000, avec des agences à Nantes, Rennes et Tours ainsi que des plateformes techniques à Orléans et Châteauroux. Le démarrage des travaux est prévu cet été ou en septembre pour une livraison avant la fin de l'année.

Un couteau à huîtres breveté par Bobet Le groupe Bobet de Champagné a breveté un nouveau couteau à huîtres. Appelé O'Knife (pour oyster, "huître" et knife, "couteau" en anglais), il permet d'ouvrir les huîtres facilement et sans se blesser grâce à un système de percussion innovant. Trois ans ont été nécessaires au groupe pour mettre au point cet outil, commercialisé chez les professionnels des arts de la table et les ostréiculteurs. Un lancement auprès des particuliers est prévu pour la fin d'année. Bobet réalise un chiffre d'affaires de 36 millions d'euros avec 280 salariés.

Enabio s'installe à Sillé-le-Guillaume Installés à Mont-Saint-Jean, Jean-Marie Ulmann et Marie-Élisabeth Mazin cultivent depuis plus de dix ans des plantes aromatiques et médicinales pour la production d’huiles essentielles. En 2006, Ils ont créé Halia, une gamme d’huiles de massage certifiées bio. Aujourd’hui, la petite entreprise s’agrandit en s’installant dans de nouveaux locaux à Sillé-le-Guillaume où son laboratoire conditionne des cosmétiques et en développant de nouveaux produits (laits, soins visage) certifiés Qualité France.

Neomouv se développe à La Flèche L'entreprise fléchoise Neomouv poursuit sa croissance. Spécialisée dans la conception de vélos à assistance électrique, elle investit un million d'euros pour accompagner la progression de son activité : 1 800 vélos vendus en 2012, 2 500 en 2013 et 3 500 à 4 000 normalement en 2014. Ces fonds sont consacrés en partie à la construction d'un nouveau bâtiment de stockage de 2 000 m² (600 m² occupés aujourd'hui). L'effectif va passer de six à neuf salariés cette année. Actuellement, la fabrication est chinoise et 20 % de l'assemblage est effectué à La Flèche. Plutôt positionnée sur du milieu de gamme, Neomouv va essayer de développer du haut de gamme avec une production en provenance de l'Union européenne.


la vie des entreprises Métallerie Sarthoise

Transfert à Connerré Installée depuis sa création en 1987 dans un atelier-relais à Bouloire, la Métallerie Sarthoise, reprise en 2006 par Henri Lemarié, va s'installer dans un bâtiment flambant neuf à Connerré, zone de La Herse. Un déménagement devenu nécessaire pour répondre à la croissance de l'activité de la métallerie (plus 42 % de 2012 à 2013) et bénéficier de locaux bien plus fonctionnels pour son équipe de 20 salariés. Sur 1 200 m² (contre 680 m² actuellement) à proximité du futur échangeur de l'A 11, l'entreprise va pouvoir optimiser son organisation. Un million d'euros est investi et le nouveau site doit être opérationnel en novembre. Spécialisée en ferronnerie d'art, menuiseries métalliques et serrurerie, elle est positionnée sur la réalisation d'ouvrages haut de gamme à forte valeur ajoutée : grilles, rampes, verrières, escaliers, pergolas, etc. Ses clients (mairies, Drac, Centre des monuments nationaux, grandes entreprises, etc.) sont situés dans la France entière, en particulier à Paris. Face à la progression de l'activité, le dirigeant a décidé de structurer son organisation. Il a fait appel à la CCI pour suivre le programme Dinamic, devenu un élément clé du développement de la métallerie. Épaulé par un consultant pendant un an, il a pu identifier des zones de progrès et transformer son entreprise avec notamment plusieurs recrutements.

BBC

Un des premiers constructeurs sarthois

C

hristophe Barbaray et Jean-Christophe Bourgine, anciens salariés chez un constructeur sarthois, ont créé en 2009 la société BBC (Barbaray Bourgine Constructions), spécialisée dans la construction de maisons individuelles ainsi que la rénovation et extension de tout bien immobilier en Sarthe. Installée au départ à Parigné-le-Polin avec un pavillon d’exposition, BBC vend 53 maisons lors de son premier exercice. Les projets sont conçus sur-mesure en fonction des besoins, des envies et du budget des clients, tout en tenant compte des normes BBC (Bâtiment basse consommation), bien avant la norme RT 2012, obligatoire depuis janvier 2013. En avril 2011, l’entreprise a déménagé à Ruaudin, aux Hunaudières, une zone en plein développement qui lui assure visibilité et proximité de sa clientèle, située principalement autour du Mans. Aujourd’hui, elle a atteint son rythme de croisière avec 65 pavillons par an, ce qui lui permet d’être le troisième constructeur sarthois de maisons individuelles. Le chiffre d’affaires a augmenté de 14 % de 2012 à 2013, passant de 7,7 à 8,9 millions d’euros. Une belle progression alors que le marché de la maison individuelle sarthois subit une baisse de 28 % dans le même temps. Son équipe de neuf personnes fait travailler environ 250 sous-traitants, tous artisans sarthois. Dans un esprit familial, BBC mise sur la qualité, l’innovation, l’expertise, le SAV et la proximité. Outre son site Internet et les portesouvertes, le bouche-à-oreille est sa meilleure publicité. En fin d’année, un bâtiment de stockage de 450 m² va être construit.

Sega et Kephas

Une aide de la Région pour les deux entreprises saboliennes

I

mplantées à Sablé-sur-Sarthe, Sega et Kephas ont reçu une aide de 22 149 euros de la Région des Pays de la Loire, dans le cadre de l'opération "500 projets pour le territoire", pour l'acquisition en commun de logiciels de conception et de calcul. Sega, créée par Philippe Cador, et Kephas, créée par son fils Pierre, sont spécialisées dans l'ingénierie et interviennent dans des secteurs d'activités très divers (agroalimentaire, énergies, transport, sidérurgie, chaudronnerie, services aux industries, etc.) pour de grands groupes internationaux tels que Renault, Areva, Airbus ou Lafarge ou des PME/TPE locales. Les deux entreprises emploient au total une dizaine de salariés. Cet investissement dans de nouveaux outils va permettre aux deux entreprises de développer leur offre technique dans le domaine des matériaux composites et des appareils sous pression, des prestations pour lesquelles elles ont déjà été sollicitées. Un marché porteur puisque les matériaux composites sont de plus en plus utilisés dans de nombreux secteurs d'activités. D'autant plus que les acteurs capables de réaliser ce type de calcul complexe sont peu nombreux en France et souvent spécialisés dans le transport.

maine éco juin 2014 7


Un Porsche Experience Center au Mans

la vie des entreprises Apoyogo

Première entreprise de crowdfunding en Sarthe

F

orts de leur expérience et de leurs connaissances professionnelles mises en commun au sein de CDS Informatique, société de services informatiques dédiée aux professionnels, Frédéric Chodorowski et Cyril Mezily font le pari de développer en Sarthe le crowdfunding (financement participatif). Ils ont donc créé en mai dernier au Mans Apoyogo (apoyo pour "soutien" en espagnol et go, "aller" en anglais). D'abord expérimenté pour financer des projets artistiques - production de disques via My Major Company ou de films via Touscoprod -, le crowdfunding s'étend aujourd'hui à tous les secteurs d'activités. Son principe : demander à des dizaines, des centaines, voire des milliers de personnes, d'investir une somme même minime sur un projet (d'artiste, d'association, de collectivité, de TPE/PME, d'entreprise en difficulté). Le système, à la fois alternatif et complémentaire aux financements bancaires, s'appuie principalement sur les nouveaux réseaux sociaux. Apoyogo se distingue des autres plateformes en proposant une solution à chaque forme de financement participatif. La première plateforme, "don.apoyogo.fr", a ainsi été lancée mi-mai pour les partenaires qui souhaitent soutenir un projet, souvent culturel, sans contrepartie financière. La deuxième, disponible en mai également, "equity. apoyogo.fr", s'adresse aux contributeurs qui souhaitent investir des fonds propres et devenir actionnaires. La troisième, "lending.apoyogo.fr", sera opérationnelle avant la fin de l'année. Plus longue à mettre en place car nécessitant plus d'autorisations, elle sera conçue pour les contributeurs qui souhaitent réaliser un prêt à titre rémunéré. L'entreprise a déjà reçu plusieurs dizaines de projets. À l'avenir, Apoyogo compte se déployer au niveau national, via des antennes dans chaque région, avant de lancer des plateformes multilingues et d'ouvrir des antennes à l'étranger.

Novotel

L’hôtel 4 étoiles certifié Iso 14001

L

'établissement 4 étoiles Novotel du Mans a obtenu la certification Iso 14001 début 2014. Déjà certifié Earthcheck depuis 2012 - premier programme mondial de certification développé spécifiquement pour l’industrie du tourisme -, c'est une reconnaissance de son engagement en matière de développement durable. Des mesures ont été prises pour améliorer la performance de l’hôtel. Tout d’abord la santé, avec par exemple les plats équilibrés servis au restaurant, la nature par le recyclage des déchets et le tri sélectif, le carbone grâce à l’utilisation de lampes basse consommation, l’innovation par l’utilisation de papier recyclé et d’encres certifiées respectueuses de l’environnement, l’emploi et l’action sociale par la formation du personnel et l’organisation d’événements au profit d'associations caritatives. Dernier point, l’association de ses partenaires à sa stratégie de développement durable. La directrice de l’établissement du groupe Accor, Martine Gagnaire, est fière de cette certification obtenue grâce à l’implication et la mobilisation des 23 salariés de son équipe. Ouvert en 1976, l'hôtel a réalisé un chiffre d’affaires de 3,5 millions d’euros en 2013 avec une clientèle composée aux deux tiers de tourisme d’affaires et d’un tiers de tourisme de loisir. Il dispose de 320 m² de salles de réunion réparties en cinq espaces de travail modulables pouvant accueillir jusqu'à 200 personnes, d’un restaurant ouvert au public midi et soir, d’un bar, d’une piscine et de 94 chambres climatisées dont 34 ont été rénovées en juin 2012.

8 maine éco juin 2014

La marque allemande, qui effectuera son retour aux 24 Heures du Mans cette année, s'associe avec l'Automobile Club de l'Ouest pour ouvrir au premier trimestre 2015 un Porsche Experience Center. Ce sera le sixième après ceux de Leipzig, Silverstone, Shanghai, Los Angeles et Atlanta. Sur 3 000 m², ce centre d‘essais comprendra également un restaurant, des espaces événementiels, une boutique, un centre de formation, une exposition de véhicules de la marque neufs et anciens, etc. Implanté au bord du circuit des 24 Heures du Mans près de Maison Blanche, ce site devrait créer une dizaine d’emplois.

Datanaute aux Jeux équestres mondiaux en Normandie Installée à Sargé-lès-Le Mans, Datanaute a remporté l'appel d'offres pour conseiller en technologie l'organisateur des Jeux équestres mondiaux qui se déroulent en Normandie cet été. Jean-Charles Despres, gérant de la société composée de six personnes, spécialisée dans la mise en œuvre de réseaux télécom temporaire pour les événements sportifs, devra uniformiser l'ensemble des technologies sur les six sites de compétition (écrans géants, sonorisation, chronométrage, réseaux informatiques et Internet, radiocommunications).

Mecachrome investit 60 millions à Sablé-sur-Sarthe Mecachrome et Snecma ont signé un contrat en avril dernier portant sur la fabrication d’aubes de turbines pour le moteur d’avion LEAP (dont seront équipés les nouveaux Airbus A320 et Boeing 737). Mecachrome va ainsi investir 60 millions d’euros dans la construction d’une usine à Sablé-sur-Sarthe, ville où sa filiale automobile MK Automotive emploie 300 salariés. Cet investissement devrait générer la création de 150 emplois directs. Le groupe Mecachrome, dont le siège est situé à Amboise dans l'Indre-et-Loire, figure parmi les leaders mondiaux de la mécanique de haute précision. Il emploie 2 200 salariés pour un chiffre d'affaires 2013 de 315 millions d’euros.

Biodevas s'agrandit à Savigné-l'Évêque Le laboratoire spécialisé dans l'élaboration et la fabrication de solutions naturelles pour la production animale et végétale, connaît sa troisième extension depuis sa création en 2005. Un agrandissement qui lui permet de se doter d’une nouvelle chaîne de production pour faire face à sa croissance : doublement du chiffre d’affaires en trois ans et fortes perspectives à venir, notamment à l'export. Avec 25 salariés, il développe des solutions alternatives en agriculture pour réduire, voire éliminer le recours aux produits phytosanitaires, antibiotiques et pesticides, tout en conservant un haut niveau de rendement pour l’exploitant. Biodevas devrait créer douze d’emplois d’ici à trois ans.


Assez d’un contexte économique et fiscal difficile ! Vous ne savez plus vers qui vous tourner pour optimiser votre épargne ?

En somme vous recherchez : n Un investissement 100% sécurité et durable n Une visibilité précise de votre investissement et de son rendement n Des rentabilités parmi les plus élevées du marché n Des revenus garantis et peu imposés n Un panel d’avantages fiscaux (récupération de la TVA, réductions d’impôts, …) n Une gestion totalement déléguée

Cap affaires

optimiseur d’investissement

Nos experts sont à votre disposition pour une étude personnalisée et gratuite !

Contactez-nous au 02 43 55 80 81 ou contact.capaffaires@gmail.com Réalisation Idbleue - Photographie © Karin & Uwe Annas - Fotolia.com

maine éco juin 2014 9


OUTLANDER PHEV LE 4X4 ÉLECTRIQUE* À partir de

39 900 €

Bonus écologique de

(1)

4 000 € déduit

Carte grise Gratuite

Crédits photos : Shutterstock. Thinkstock.

Pas de TVS pour les entreprises

OUTLANDER PHEV, LE 4X4 ÉLECTRIQUE* PAR MITSUBISHI ■

AUTONOMIE 824 KM ■ COFFRE 463 L ■ TRACTION 1 500 KG ■ CONSO. MIXTE MOYENNE : 1,9 L/100 KM ** ■ ***

(*) Technologie hybride rechargeable. (**) 5,8 L/100 km de conso mixte batteries vides. (***) Garantie de 5 ans ou 100 000 km sur la batterie et la cinématique électrique (partie Haute Tension) dont 2 ans kilométrage illimité. (1) Prix de l’Outlander PHEV Intense 2.0 L 200 ch (modèle présenté), après déduction du bonus gouvernemental de 4 000 € selon barème 2014. Tarifs Mitsubishi Motors maximum autorisés en vigueur en France métropolitaine au 15 mai 2014. Garantie 3 ans ou 100 000 km : 1er des 2 termes échu. M MOTORS AUTOMOBILES FRANCE SAS au capital de 10 000 000 € - RCS PONTOISE n° 428 635 056 - 1, avenue du Fief - 95067 Cergy Pontoise Cedex. Consommation normalisée (L/100 km) : 1,9. Émissions CO2 (g/km) : 44. MMAF recommande

Retrouvez-nous sur facebook

www.mitsubishi-motors.fr

160, boulevard Pierre Lefaucheux - ARNAGE - 02 43 39 15 39 www.saussereau.com

OutlanderPHEV_Intense_Gulliver_214x287_T2_2014.indd 1

23/05/14 15:35


la vie des entreprises

GYS

Champion français du poste à souder Le fabricant mayennais de postes à souder se dote d'une nouvelle plateforme à Aix-la-Chapelle. Rien de tel, pour se confronter aux champions de la machineoutil, que de s'installer sur leur terrain. Telle est la stratégie de Bruno Bouygues, PDG de Gys, société de 500 salariés située à Saint-Berthevin. L’entreprise, qui fête ses 50 ans en 2014, fabrique également des chargeurs de batteries automobiles et des équipements de carrosserie. La moitié des ventes de Gys se réalise à l'export. Encore insuffisant pour le dirigeant, qui veut diminuer la dépendance vis-à-vis du marché français à moins de 25 % du chiffre d'affaires dans les cinq ans qui viennent. L'action commerciale va ainsi être intensifiée, notamment en Afrique et Amérique du Sud. L'usine chinoise, fondée en 2009, va être agrandie. Un bureau d'ingénierie va être implanté en Inde où Gys a signé un partenariat avec le constructeur Maruti, pour l'équipement de ses concessions. Des marchés viennent d'être signés aux États-Unis et en Asie, réorientant fortement à la hausse le carnet de commandes après trois ans de stabilité du chiffre d'affaires, à 60 millions d'euros. Ce déploiement profite à l'usine de Saint-Berthevin où 5 millions d'euros ont été investis chaque année depuis 3 ans, avec l'ajout de 6 000 m² d'usine supplémentaires et d'un centre de recherche de 750 m².

Neoshop et Genius Mundi

Ginkgo, la table design modulaire

E

lle est conçue pour créer une ambiance plus ludique et moins formelle ! Ses quatre roulettes et sa légèreté permettent à une seule personne de la déplacer sans effort pour changer rapidement la configuration d’une salle. Son plateau rabattable et les piètements qui s’emboîtent, permettent un gain maximum de place. Ginkgo permet de modifier les implantations des espaces : réunions, séminaires, travail en groupe, en îlot de quatre ou deux. Ginkgo, c’est le début d’une aventure prometteuse pour deux entreprises mayennaises. Imaginée par Genius Mundi, Ginkgo a été conçue pour Neoshop, la boutique de l’innovation lavalloise. Genius Mundi est une agence interactive de design et d'architecture d'intérieur pour des solutions innovantes, basée à Laval, née de la rencontre entre Mariela Reyes-Voirgard, designer industriel diplômée au Chili et Eckhart Matter, architecte allemand. Un partenariat pour la fabrication a été conclu avec l’entreprise mayennaise MBA Production qui lance sur le marché cette table innovante. MBA Production, implantée à Bais en Mayenne depuis 30 ans et reprise par Marie-Claude Buchard, conçoit, fabrique et distribue des tables de travail, des bureaux et des mobiliers pour le rangement destinés aux espaces de vie au travail. Forte d’une vingtaine de salariés, elle s’appuie sur une stratégie d’intégration totale matérialisée par un atelier métallerie et une menuiserie équipés de machines à commandes numériques et d’une chaîne de peinture poudre.

MOCKLER

Créateur d'identité visuelle

I

mplantée à Château-Gontier, la SARL Mockler crée l'identité visuelle des entreprises. De la conception à la pose, elle relooke leurs devantures et véhicules. C'est dans leur maison, en pleine campagne, que Fabienne et Peter Mockler ont installé les bureaux de leur société. L'aventure de ce couple a commencé outre-Manche, où ils se sont rencontrés. En 2003, ils décident de mutualiser leurs compétences et monter leur propre entreprise en France. De la réflexion aux conseils et à l'accompagnement tout au long de l'année, Mockler élabore les visuels et messages qui figureront sur tout ce qui fait l'image d'une entreprise ou d'une collectivité territoriale : vitrines, enseignes lumineuses, lettres découpées, panneaux, pancartes, véhicules, plaques... Par son expertise, Mockler conseille pour créer une identité de l'entreprise qui lui ressemble. Cette identité visuelle d'une entreprise s'élabore en premier lieu à partir du logo qu'il faut imaginer avec application, car il devra s'adapter à tous les supports : de l'enseigne de façade à la carte de visite. La signalétique, un autre pan de l'activité de cet enseigniste qui crée également des signalétiques directionnelles pour le fléchage des sites d'entreprises, d'écoles, des totems à l'entrée des bâtiments. Son activité est diverse et s'adresse principalement à des entreprises locales.

maine éco juin 2014 11


actualité Troisième révolution industrielle et agricole

Être acteurs d’une belle aventure commune La troisième révolution industrielle et agricole est lancée dans les Pays de la Loire. Une mobilisation dictée par l’urgence de la transition énergétique et écologique et des opportunités de compétitivité et de croissance offertes par le développement d’une économie post-carbone. journée en appelle d’autres grâce à la mise en place d’un plan d’actions à trois ans pour une sortie de crise. Cinq axes de travail sont à engager pour mener à bien la Troisième révolution industrielle et agricole. Ils s’inspirent des travaux de Jeremy Rifkin, économiste et prospectiviste américain. Ce scénario combine énergies renouvelables et technologies d’Internet pour répondre aux enjeux climatiques, économiques et sociaux. "Nous avons atteint les dernières limites des possibilités de poursuivre la croissance mondiale dans le cadre d’un système économique profondément dépendant du pétrole et des autres énergies fossiles".

Énergie : produire, stocker, distribuer

Les trois chambres consulaires régionales (Agriculture, Métiers et artisanat, Commerce et industrie) se mobilisent pour engager la Troisième révolution industrielle et agricole.

L

’horizon 2050 sans consommation de pétrole et des autres énergies fossiles. C’est l’enjeu de la Troisième révolution industrielle et agricole (TRIA), probablement le début d’une démarche irréversible pour les entreprises, source de développement économique et de création d’emplois. "Nous devons diminuer par quatre l’émission de gaz à effet de serre d’ici à 2050. Il faut aborder ce défi comme une opportunité et pas comme une contrainte. Arrêtons de considérer que ces enjeux mondiaux sont l’affaire des décideurs internationaux, revendique 12 maine éco juin 2014

Bruno Hug de Larauze, président de la CCI des Pays de la Loire. Les actions à mener seront locales et ne se feront pas sans la mobilisation générale des réseaux d’entrepreneurs. Si nous sommes incapables de fédérer l’énergie et l’argent, nous passerons à côté." Bruno Hug de Larauze intervenait lors du lancement de la Troisième révolution industrielle et agricole en Pays de la Loire, en novembre dernier à Nantes, à l’initiative de l’association 909, réseau des trois chambres consulaires régionales (Agriculture, Métiers et artisanat, Commerce et industrie). Cette première

Il s’agit d’abord de développer la production et la distribution d’énergies renouvelables. En France, la loi Grenelle 1 prévoit de presque doubler la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie en la faisant passer de 12,5 % en 2008 à 23 % en 2020. Dans les Pays de la Loire où la part de ces énergies n’est que de 8 % en 2008, il s’agit quasiment de tripler. Un second levier, beaucoup plus complexe, consiste à fabriquer de l’hydrogène et stocker l’énergie. Équilibrer production et consommation pose deux problématiques : une distribution intelligente et une capacité de stockage de l’énergie produite de manière intermittente. Dans ce dernier domaine, presque tout reste


actualité

à inventer. La transformation d’énergie électrique en hydrogène est actuellement la technique la plus prometteuse. L’hydrogène est reconverti en électricité ou exploité directement comme combustible. D’autres types de stockage à développer représentent des opportunités fortes pour l’industrie régionale et les PME.

Quand le bâtiment produit sa propre énergie Troisième axe de la TRIA : transformer le parc immobilier en mini-centrales électriques qui collectent les énergies renouvelables sur place. Plusieurs projets pilote de "bâtiments positifs" ont déjà été réalisés dans les Pays de la Loire, notamment dans le domaine agricole. Mais ces initiatives restent isolées. La transition énergétique a besoin d’un maillage dense d’unités de production. Le bâtiment devra aussi réduire ses considérables émissions de CO2. Laurent Rossez, président de Novabuild,

rappelait lors du lancement de la TRIA que le tiers de la recherche nationale dans l’intégration des nouvelles technologies dans le bâtiment se concentre dans les Pays de la Loire. Des sauts technologiques apparaissent notamment dans l'optimisation du solaire. La société Dualsun a mis au point un capteur photovoltaïque hybride en cogénération, créant à la fois énergie et chaleur (et bientôt la tri-génération avec le froid en plus…). L'échange du capteur avec une plaque inox récupératrice de chaleur optimise le rendement photovoltaïque. Le stockage énergétique ouvre aussi des pistes insoupçonnées, pouvant même utiliser les vides dans les structures des bâtiments.

Réseaux intelligents et mobilité "verte" La création de réseaux intelligents (smart grid) est le 4e axe de la Troisième révolution industrielle et agricole. Le développement des énergies renouvelables exige un système de distribution

capable de maîtriser la complexité des flux et le volume des informations. Ces réseaux intelligents sont basés sur des compteurs d’énergie connectés à des plateformes de régulation de l’offre et de la demande. Le dernier pilier de la TRIA est la mobilité innovante ou "verte". Le parc de véhicules reste à convertir à l’utilisation des énergies renouvelables. La généralisation des véhicules électriques ou autres (hydrogène, biogaz) va de pair avec l’installation de stations de recharge pouvant faire l’objet de partenariats public-privé ou de synergies privées. Plus globalement, le développement de moyens de transport propres est indispensable à une refonte profonde des approches de la logistique de distribution des biens. À ces cinq piliers "historiques", s’ajoute celui d’une agriculture écologiquement intensive. Immense défi du XXIe siècle, produire plus et mieux avec moins ! Moins d’eau, moins d’énergie, moins d’intrants et de terres arables tout en affrontant le réchauffement de la planète

LES MEILLEURES PROTECTIONS SONT CELLES QUI DONNENT ENVIE D’ÊTRE PORTÉES

et la baisse de la biodiversité… L’agroécologie veut relier économique, technique, social et écologique. Les CCI des Pays de la Loire sont engagées depuis plusieurs années dans une démarche de ce type. Pour les entreprises, elles ont mis en place des programmes d’actions en faveur de la maîtrise et de la performance énergétique, de la responsabilité sociétale d’entreprise, de la prise en compte des enjeux environnementaux... Ces actions ont pris des formes variables : clubs, conférences, accompagnement individuel du dirigeant, formations… Un travail amorcé totalement en phase avec la Troisième révolution industrielle et agricole. ◗◗ Alain Ratour Plus d'information : www.triapdl.fr

LE MANS-SUD Route d’Angers 384, av. Félix Geneslay

02 43 16 14 41 LE MANS-NORD Route d’Alençon C. Cial Intermarché

02 43 23 31 85 Distributeur officiel

R e t ro u v e z - n o u s s u r w w w. o p t i k e o . c o m maine éco juin 2014 13


[focus] Métiers de l'agroalimentaire

[Hôtellerie-restauration]

Les 20 premiers "Permis de former"

Depuis le 1er août 2013, les maîtres d'apprentissage et tuteurs de la branche HCR (hôtels, cafés, restaurants) qui encadrent ou souhaitent encadrer un alternant en contrat d'apprentissage ou de professionnalisation, doivent être titulaires d’un "Permis de former". Cette formation, obligatoire et harmonisée sur le territoire national, donne les clés aux tuteurs et maîtres d’apprentissage pour transmettre

leurs savoir-faire et compétences à un jeune alternant, l’accueillir et l’intégrer dans l’entreprise, l'encadrer et l'accompagner dans l’apprentissage du métier, et contribuer à l’évaluation de ses acquis. Le Centre de formation d’apprentis CCI Le Mans Sarthe est référencé par le Fafih (OPCA de l’hôtellerie, de la restauration et des activités de loisirs) pour dispenser le "Permis de former" en Sarthe. La formation s’effectue en deux temps. Les professionnels doivent, tout d’abord, effectuer une formation initiale de quatorze heures. Une formation de mise à jour complémentaire, d'une durée de quatre heures, doit ensuite être suivie tous les trois ans. En mettant en place ce dispositif unique, la branche a pour objectif d’abaisser le fort taux d’abandon des jeunes alternants dans ce secteur. Les diplômes "Permis de former" ont été remis mi-mai aux 20 premiers tuteurs et maîtres d’apprentissage.

Marché des seniors

Des opportunités pour les entreprises sarthoises Selon l’Insee, la région des Pays de la Loire devrait atteindre 31 % de personnes âgées de plus de 60 ans en 2030. Faire du vieillissement de la population une véritable opportunité pour l'économie, tel est l'enjeu de la Silver économie. Logement, transports, santé, domotique, loisirs… de nombreux secteurs peuvent être concernés par les perspectives de développement liées aux seniors. Dans les Pays de la Loire, les Chambres de commerce et d'industrie se sont associées

au Gérontopole autonomie longévité pour créer une filière seniors sur le territoire régional. Il s'agit de réunir tous les acteurs concernés par le vieillissement de la population pour soutenir l'innovation, les opportunités de développement d'activités, la professionnalisation du secteur et proposer des axes de travail. Une soixantaine d'entreprises sont venues ainsi s'informer pour décrypter ce nouveau marché lors d'une réunion organisée par la CCI sarthoise le 20 mai dernier.

[Charte Qualité "accueil-écoute-conseil"]

43 commerçants sarthois labellisés La Chambre de commerce et d'industrie du Mans et de la Sarthe propose aux commerçants, artisans et prestataires de services de s’engager dans une démarche de qualité avec pour objectifs de satisfaire les exigences des clients et d’améliorer la performance de l’entreprise. Depuis dix ans, 127 commerçants sarthois ont été labellisés. La "Charte qualité commerce-artisanatservices" est basée sur trois notions clés : l'accueil, l'écoute et le conseil. Cette année, 43 commerçants d’Arnage, ClermontCréans, Connerré, Fresnay-sur-Sarthe, 14 maine éco juin 2014

La Chapelle-Saint-Aubin, La Flèche, Le Mans, Parigné-l’Évêque, Sablé-sur-Sarthe et Yvré-l’Évêque, se sont engagés dans cette démarche de progrès que constitue la "Charte qualité commerce-artisanat-services". Un pré-diagnostic de leur établissement a été réalisé par un conseiller de la CCI. Puis chaque candidat a reçu la visite et deux appels téléphoniques d'un client-mystère missionné par un cabinet d’audit indépendant spécialisé dans le commerce de détail et les services.

Une journée de rencontres entreprises et candidats La CCI, Sarthe développement, Pôle emploi et la Maison de l'emploi, se sont associés pour organiser avec cinq industriels de l'agroalimentaire, la première journée d'information et de présentation des métiers de l'agroalimentaire, en avril dernier. Secteur d'activité de poids sur le département avec 10 000 emplois et sa large palette de métiers, les industries agroalimentaires peinent pourtant à trouver des candidats. Bigard (Socopa), Bordeau Chesnel, LDC, Bahier et Yoplait, sont venues durant tout un après-midi présenter les différents métiers et les opportunités de carrières, sensibiliser les jeunes et moins jeunes sur les niveaux de qualification nécessaires, tout en affichant une longue liste de profils recherchés. Plus de 300 candidats ont ainsi pu échanger avec les directions des ressources humaines des cinq entreprises, voire même postuler aux offres présentées.


[Rencontre nationale "Les lycées dans la course"]

Un bon classement pour le CFA CCI Le Mans Sarthe Du 15 au 17 avril, le Centre de formation d’apprentis CCI Le Mans Sarthe a participé à la rencontre nationale annuelle "Les Lycées dans la course", organisée par la Fédération française du sport automobile à l’Auto sport academy, dans l’enceinte du circuit mythique des 24 Heures du Mans. Les pilotes et apprentis mécaniciens du CFA ont profité de ces trois jours de rassemblement pour suivre plusieurs formations techniques, bénéficier d’un rappel des fondamentaux du pilotage, participer à de nombreuses activités sur piste, avant de prendre part à une journée entière de compétition sur le circuit ! Au classement final, Julia Touche (apprentie en BTS Assistante de gestion PME-PMI) termine première féminine,

Martin Massé (apprenti en BTS Négociation et relation client) se place 5e au classement national et 3e en régional, et Nicolas Vivet (apprenti en CAP Mécanicien auto) est vainqueur du Pit-stop challenge. Le CFA s’est également vu remettre le prix de la plus belle voiture. Des résultats qui augurent une belle saison 2014 !

Prix de l'Audace à l'international

Un jeune sarthois primé jusqu'au Qatar. Lors de sa mission, le jeune a imaginé un nouveau plan de chargement, conçu une nouvelle application informatique et a trouvé des solutions aux autres difficultés logistiques. Objectif atteint ! Le travail de cet étudiant a ainsi conforté l’entreprise dans ses projets de développement à l’international. Pour information, les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) mettent bénévolement leur expérience notamment auprès des entreprises qu’ils parrainent dans leur développement à l’international et auprès des jeunes qu’ils sensibilisent aux métiers de l'international.

La sélection régionale du Grand Prix CCEF de l'Audace à l'international, organisé par les Conseillers du commerce extérieur de la France, récompense l’étudiant qui réalise la plus pertinente et audacieuse mission à l’international dans le cadre de stage d’étude. La finale régionale, organisée pour la première fois dans les Pays de la Loire s’est déroulée à Nantes et a désigné le lauréat 2014. Il s’agit de Guillaume Bourrely, titulaire d’un BTS Commerce international obtenu au Lycée Yourcenar au Mans qui a réalisé son stage d’études dans l’entreprise PGS Groupe implantée à Yvré-l’Évêque. Elle lui a confié la rationalisation du transport de palettes par containers

Création/reprise d'entreprise

Forum "Je crée ma boîte"

La Maison de la création d'entreprise, réseau des professionnels du conseil à la création/ reprise d’entreprise, animé par la Chambre de commerce et d’industrie, a organisé son forum de la création/reprise d'entreprise "Je crée ma boîte" en avril dernier dans le hall de la CCI. Tous les partenaires de la Maison de la

création d'entreprise que sont la Fédération bancaire française, les notaires, l'ordre des experts-comptables, les avocats du Barreau du Mans, la Chambre de métiers et de l'artisanat, les Finances publiques… ont ainsi participé activement au déroulement de ce forum au travers des espaces conseils, des ateliers pratiques et des conférences thématiques. Ce forum, gratuit et ouvert à tout public, salariés, demandeurs d'emploi, étudiants en fin d'études ayant un projet de création, a accueilli plus de 300 visiteurs qui ont ainsi pu rencontrer les meilleurs experts en financement, conseil et développement d'entreprise, et participer aux ateliers et conférences.

[Stratupsphère]

Pour accompagner les start-up du numérique

Nicola Goldzahl, présidentfondateur de Stratupsphère, et Jean-Carle Grelier, maire de La Ferté-Bernard, ont eu le plaisir d'inaugurer en mai dernier la toute nouvelle pépinière Stratupsphère, située dans l'ex-usine FCI à La Ferté, en présence de Noël Peyramayou, président de la CCI et Dominique Le Mener, député. Stratupsphère est une association à but non lucratif dévouée à la création d'entreprise et au développement de start-up sur le territoire de la Ferté-Bernard en misant sur les entrepreneurs parisiens souhaitant quitter Paris. Sa particularité : offrir la gratuité de bureaux et de logements pendant 12 mois aux jeunes entrepreneurs désireux de lancer leurs activités dans les domaines de l'innovation et du e-commerce. Stratupsphère peut accueillir plus d'une douzaine d'entreprises dans ses locaux mais la possibilité d'agrandir l'espace pour offrir sa chance à de nouveaux projets entrepreneuriaux reste possible. Plus d'information : www.stratupsphere.org

maine éco juin 2014 15


[focus] Grand Prix de France moto

Deux finalistes du CFA de la CCI sarthoise

Affluence record cette année avec 88 222 spectateurs

Près de 300 candidats ont participé aux finales régionales des 43e Olympiades des métiers à Angers. Parmi eux, Emmanuel Radigue et Pol Petit-Pierre, apprentis au Centre de formation d’apprentis CCI Le Mans Sarthe, ont terminé en première position dans les catégories mécanique automobile et mécanique véhicules industriels. Un classement qui leur permet d’intégrer

l’équipe régionale pour les finales nationales à Strasbourg en janvier 2015. Formés au Centre de formation d’apprentis de la CCI et passionnés par leur futur métier, Emmanuel et Pol avaient à cœur de tester leur potentiel et leurs compétences à travers ce concours professionnel. Emmanuel Radigue (vainqueur catégorie Mécanique automobile) prépare actuellement un CQP Technicien après-vente automobile et Pol PetitPierre (vainqueur catégorie Mécanique véhicules industriels) est en première année de BTS Après-vente automobile option véhicules industriels. Face à un jury de professionnels et de formateurs, Emmanuel et Pol ont franchi avec brio la première étape de cette compétition internationale.

[Partenariat CCI et Cnam ]

Une licence informatique en septembre à Laval

Patrice Deniau, président CCI Mayenne et Yannick Lefeuvre, directeur régional du Conservatoire national des arts et métiers en Pays de la Loire, ont signé une convention de partenariat pour le déploiement, en septembre,

16 maine éco juin 2014

d’une licence informatique (bac + 3) en alternance dispensée à l’Institut d’informatique appliquée de Laval. La formation se déroule dans le cadre d’un contrat de professionnalisation, sur une durée de douze mois, à raison de trois semaines par mois en entreprise et une semaine en centre de formation. L’entreprise d’accueil peut bénéficier d’exonérations de charges sociales et d’aides à l’embauche. L’alternance lui permet également de participer à la formation de son futur salarié, de lui apprendre un métier et de l’intégrer à la vie et la culture de son entreprise. Contact CCI 53 : Céline Girault au 02 43 91 47 46

© motogp.com

[Olympiades des métiers]

Organisé le 18 mai dernier sur le circuit Bugatti du Mans, le Grand Prix de France moto a battu son record d'affluence. 88 222 spectateurs le dimanche (178 073 sur trois jours) sont venus assister aux exploits des pilotes, à commencer par la victoire de Marc Marquez (Honda) en MotoGP. L’Espagnol, déjà vainqueur des quatre premières manches de la saison, s'est imposé devant le brillant champion italien Valentino Rossi (Yamaha) et l'Espagnol Alvaro Bautista (Honda). En Moto2, la victoire est revenue au Finlandais Mika Kallio devant l'Italien Simone Corsi et l'Espagnol Esteve Rabat, tous les trois sur Kalex. Le Sarthois Louis Rossi a malheureusement chuté, sans gravité heureusement. Enfin, la catégorie Moto3 a aussi été très disputée avec au final, l'Australien Jack Miller (KTM) qui s'est imposé devant les Espagnols Alex Rins (Honda) et Isaac Vinales (KTM). Côté organisation, tout avait été prévu pour le bien-être des visiteurs : portions d'autoroutes gratuites pour les motards, nombreux parkings et campings, 10 500 places de tribunes installées, onze écrans géants, baladeurs et programmes officiels gratuits, rencontre avec les pilotes, fan zone, show mécanique et concerts. Le public a maintenant rendez-vous les 20 et 21 septembre pour les 24 Heures moto.


Électricité générale - magasin N e u f r é n o v a t i o n - re m i s e a u x n o r m e s Câblage informatique - téléphonique Réseau collectif d’antennes

Toutes vos installations électriques, informatiques et téléphoniques Agencement électrique de magasin électricité - câblage - réseau fibre optique AVENUE DU MAINE - 72190 SAINT PAVACE ZONE DU RIBLAY - 53260 ENTRAMMES

Tél. : 02 43 81 14 79

www.elcare.fr

infos@elcare.fr

AMS NISSAN LE MANS (Rocade Sud - La Pointe)

nissan.indd 1

22/05/14 10:12

maine éco juin 2014 17


18 maine ĂŠco juin 2014


[focus] [ÉcoproDDuire 53]

[Prêt d'honneur ]

Partenariat banques-CCI pour encourager la création

La CCI Mayenne accompagne les porteurs de projet de création ou de reprise d’entreprise au quotidien en leur fournissant des conseils et des appuis de partenaires. Cet accompagnement constitue un facteur de réussite pour les créateurs accompagnés, et pour leur offrir plus de services, la CCI Mayenne propose aux bénéficiaires du Visa Entreprendre en France de solliciter un organisme bancaire pour l’obtention d’un prêt d’honneur. La CCI Mayenne et les banques BPO et Crédit Mutuel

ont décidé de formaliser cet engagement au service des porteurs de projets mayennais avec pour objectif partagé de favoriser durablement la création et la reprise d’entreprise. Dans le cadre de sa contribution au développement économique et social de son territoire, l’organisme bancaire propose un soutien financier aux entrepreneurs concernés par la création/reprise sous forme de prêt d’honneur à l’installation. Dans le cadre de son activité d’animation du réseau CCI Entreprendre en France, la CCI Mayenne assure la formation des créateurs ou repreneurs par le biais du stage "5 jours pour entreprendre", et par la délivrance d’un Visa Entreprendre en France qui valide la préparation du projet professionnel. Suite à l’avis favorable du comité Visa Entreprendre en France, les bénéficiaires pourront solliciter les organismes bancaires signataires pour l’obtention d’un prêt d’honneur. Contact CCI 53 : Christiane Mendes au 02 43 49 50 27

Un service CCI Mayenne

Soutenir les entreprises qui investissent La CCI Mayenne s’engage aux côtés des PME dans leurs recherches de financements. Son offre d’accompagnement comprend une analyse financière de la situation de l’entreprise, des conseils sur les dispositifs d’aides (département, région, BPI France) et des opportunités de mise en relation avec des partenaires bancaires et des investisseurs. Rapprochez-vous de la CCI Mayenne pour optimiser votre financement en mobilisant les dispositifs adéquats et étudier la faisabilité financière de vos projets de développement.

Une démarche simple et concrète L’éco-conception prend en compte toutes les étapes du cycle de vie du produit : impact matières premières, process énergétiques, recyclage... Pour accompagner les PME mayennaises, la CCI Mayenne lance l’opération ÉcoproDDuire 53. Soutenue par l’Ademe et le Conseil général de la Mayenne, cette démarche collective doit permettre à une dizaine d’entreprises de développer l’éco-conception pour réduire leurs impacts environnementaux et répondre aux attentes croissantes de clients, à l’issue d’un programme de dix jours et demi d’accompagnement étalés sur un an. Contact CCI 53 : Samuel Fairier au 02 43 49 50 09

Contact CCI 53 : Arnaud de Lauzon au 02 43 49 50 10

[Convention tutorat]

Accompagner la transmission d’entreprise

Pour favoriser le transfert de son expérience professionnelle à son successeur, le cédant d’une entreprise commerciale, artisanale ou de services (à l’exclusion des activités libérales)

peut conclure une convention de tutorat avec le repreneur de son affaire, sous réserve de demander la liquidation de sa retraite. Cette convention de tutorat doit être conclue au plus tard dans les 60 jours suivant la date de cession de l’entreprise. La CCI Mayenne a ainsi accompagné la transmission familiale de l’horlogerie-bijouterie Provost. Cent dix ans après sa création en 1904, cette enseigne, place de la Basilique à Évron, est un exemple de transmission d'entreprise familiale. Depuis avril, Caroline Provost, 25 ans, est officiellement responsable du plus ancien commerce de la

commune. La représentante de la quatrième génération succède à ses parents, Serge et Brigitte Provost, qui tenaient le magasin depuis 1978. Ce suivi se caractérise par des rencontres pour aider le repreneur à s’approprier le marché de l’entreprise, pour échanger avec les différents partenaires, clients et fournisseurs de l’entreprise, pour comprendre le fonctionnement comptable ou les modes ou processus de fabrication. Contact CCI 53 : Thierry Derenne au 02 43 49 50 27

maine éco juin 2014 19


commerce

Accessibilité des commerces aux personnes handicapées

Anticiper la date butoir du 31

© ad'hoc

La réglementation concernant l'accessibilité des commerces a évolué. Un sursis de trois ans peut être appliqué à condition d'avoir anticipé la date butoir du 31 décembre 2014. Le plus simple étant de déposer son dossier d'accessibilité avant.

L

a loi de février 2005 prévoit que les établissements recevant du public soient accessibles au 1er janvier 2015. Face aux difficultés rencontrées par les établissements publics comme privés - de respecter leurs obligations dans les temps, le gouvernement a annoncé en février 2014 une évolution de la réglementation. Tout en réaffirmant l'inéluctabilité de la date du 1er janvier 2015 et de son

dispositif de sanction (45 000 euros d'amende) pour les manquements à son application, il a annoncé la mise en place d'Agendas d'accessibilité programmée (Ad'AP) permettant d'obtenir un sursis pouvant aller jusqu'à trois ans pour les ERP (établissements recevant du public) de 5e catégorie, et 6 ans pour les ERP de 1ère à 4e catégorie ainsi que ceux dits de patrimoine, voire 9 ans pour les patrimoines complexes.

"Ce dispositif d'exception permettra aux acteurs publics et privés, qui ne seraient pas en conformité avec les règles d'accessibilité au 1er janvier 2015, de s'engager sur un calendrier précis et resserré de travaux d'accessibilité", précise la DDT 72. Ces agendas s'adressent aux maîtres d'ouvrage et aux exploitants des ERP. L'Ad'AP permettra de poursuivre en toute sécurité juridique des travaux d'accessibilité après le 1er janvier 2015. C'est un document validé et suivi par le préfet. Cette validation marquera le point de départ de l'agenda. "L'Ad'AP sera construit autour d'une, deux ou trois périodes de travaux servant de points d'appui au contrôle".

Pas de report de l'échéance Attention, la loi n'a pas changé. Le risque pénal n'est suspendu qu'en cas d'Ad'AP. Ce dispositif n'étant pas obligatoire, ce n'est donc pas un report de l'échéance. Le commerçant doit en effet faire connaître avant le 1er janvier 2015 sa volonté de déposer un Ad'AP. Il s'engage et a ensuite

Suivi et contrôle de l'exécution des Ad'AP • Le dispositif Ad’AP comportera des points de contrôle réguliers. Le responsable de l’Ad’AP transmettra au préfet un bilan en fin de périodes intermédiaires, un point d’avancement en fin de première année en cas d’Ad’AP à plusieurs périodes, et une attestation de fin d’Ad’AP. • La fin de l’Ad’AP et le respect des engagements pris par l’opérateur lors de son dépôt devront être vérifiés. • Une amende pourra être appliquée en cas de nontransmission des bilans et attestations finales. • En fin d’Ad’AP, la CCDSA pourra proposer l’octroi d’un délai supplémentaire pour achever l’Ad’AP, l’injonction de réaliser les travaux dans un certain délai et la constitution d’une

20 maine éco juin 2014

provision comptable correspondante ou l’application d’une sanction financière graduée. • L e risque pénal sera suspendu pendant toute la durée de l’Ad’AP. Un recours pénal sera de nouveau possible en fin d’Ad’AP si les obligations d’accessibilité ne sont toujours pas respectées. • L e produit des sanctions financières pour non-respect des Ad’AP sera réinvesti au profit de l’accessibilité universelle, notamment pour des actions de recherche & développement sur l’accessibilité et pour des subventions de travaux d’accessibilité à forte utilité sociale et relevant de maîtres d’ouvrage à situation financière dégradée.


commerce

décembre 2014 jusqu'au 31 juillet 2015 pour déposer son projet. Tout dépassement de délai exposera l'entreprise à des sanctions financières. "Beaucoup de commerces doivent encore se mettre aux normes, constate la DDT 72. Souvent, les commerçants attendent car ils pensent que c'est compliqué et onéreux. Or, dans la plupart des cas, la mise aux normes est relativement simple".

et permettre à la fois de simplifier et d'actualiser de nombreuses normes et dispositions réglementaires, ainsi que de les compléter pour mieux prendre en compte l'ensemble des formes de handicap", explique la DDT 72.

Pour la DDT, ce dispositif d'exception doit rester exceptionnel justement. Elle encourage vivement les commerçants à se mettre en conformité avant la fin de l'année. Après, avec l'Ad'AP, ce sera plus compliqué, avec beaucoup de papiers à remplir pour, le plus souvent, peu de travaux à faire.

La DDT est aussi là pour donner des conseils. "Jusqu'à présent, aucun commerce n'a été fermé et des solutions ont toujours été trouvées." Elle encourage vivement les commerçants qui vont engager des travaux en 2014 à penser à se mettre en conformité. "Il est dommage de constater que certains ont récemment fait des travaux et ne sont pas aux normes…" Elle rappelle qu'avant tous travaux, une demande d'autorisation doit être déposée en mairie, laquelle transfère la demande à la DDT. Sur le sujet, les CCI de la Sarthe et de la Mayenne informent les commerçants. En Mayenne, onze réunions ont été organisées avec la DDT 53 fin 2013

Simplification de certaines normes Autre confirmation apportée par le gouvernement en février dernier, un certain nombre de normes relatives à l'accessibilité vont évoluer (voir encadré). "Il s'agit de tenir davantage compte de la qualité d'usage

Reste que les services de l'État attendent la publication de l'ordonnance prévue en juillet prochain pour connaître les dispositions définitives adoptées.

rassemblant environ 250 commerçants. En Sarthe, des réunions ont eu lieu en 2013 également, en partenariat avec la DDT et certaines communautés de communes et UCA. D’autres rencontres avec les commerçants sont prévues avec la DDT 72, une fois l'ordonnance publiée.

Précision  Les ERP sont répertoriés en cinq catégories, déterminées en fonction de la capacité de l’établissement : • 1ère catégorie : au-dessus de 1 500 personnes • 2e catégorie : de 701 à 1 500 personnes • 3e catégorie : de 301 à 700 personnes

◗◗ Karine Méteyer

Pour tout savoir : www.developpementdurable.gouv.fr/-Accessibilite-.html Contacts : CCI 72, François Bracq au 02 43 21 00 22 CCI 53, Ludovic Plessis au 02 43 49 50 22

• 4e catégorie : 300 personnes et au-dessous, à l’exception des établissements de 5e catégorie • 5e catégorie : établissements accueillant un nombre de personnes inférieur au seuil dépendant du type d’établissement (restaurants et débits de boissons pouvant accueillir 200 personnes maximum par exemple).

Une réglementation plus simple Les contraintes du cadre bâti seront prises en compte pour déterminer les normes applicables aux ERP existants en prévoyant dans la réglementation des mesures d’assouplissement des normes (par exemple, largeur de 0,90 m pour les allées dites "secondaires" au lieu de 1,40 m pour les allées principales).

par l’ERP existant, que les "solutions équivalentes" proposées offrent le même niveau de service, et de la validation par la commission d’accessibilité (CCDSA).

Les solutions techniques alternatives aux normes réglementaires seront autorisées à condition de la démonstration,

Dans les hôtels, les normes des chambres non adaptées seront revues pour les rendre en priorité visitables (pour pouvoir ouvrir la

Dans les commerces, l’installation d’une rampe amovible sera autorisée, en dernier ressort.

porte et entrer dans la chambre), et dans les restaurants des "sanitaires pour tous" séparés des autres seront autorisés. Les restaurants seront dispensés de la mise en accessibilité des mezzanines aux personnes en fauteuil (à condition qu’elles représentent moins de 25 % de la capacité du restaurant et que les prestations soient servies à l’identique dans l’espace principal). Source : cabinet du Premier ministre

maine éco juin 2014 21


PUBLI-REPORTAGE

L e M A N S FC Entre

Ambition et RéAlisme

© Thomas Courtem

anche

Rencontre avec Jean-Pierre PASQUIER, Président du MAnS FC Jean-Pierre PASQUIER vous avez été élu président du MAnS FC en janvier dernier, quel était l’état des lieux à ce moment précis ?

Jean-Pierre PASQUIER : Le club venait de subir un triple traumatisme : un traumatisme financier avec la liquidation judiciaire de la SASP et le déficit que l’on connaît qui a impacté fortement les finances de l’association, un traumatisme sportif avec la descente de l’équipe première en DH et un traumatisme économique suite à la disparition de la structure professionnelle qui nous a obligés à créer un nouveau modèle économique. Dans quelle situation sportive se trouve le club aujourd’hui ? J-PP : Après les épisodes mouvementés de l’année dernière que tous les Manceaux ont pu suivre, le sport a repris ses droits. Une nouvelle équipe dirigeante s’est mise en place pour conduire les destinées du club qui comprend à ce jour 469 licenciés, et 27 équipes, dont 8 équipes féminines, défendent sur les terrains, chaque semaine, les couleurs du MAnS FC. L’équipe fanion masculine, partie avec un handicap de 19 points, vient de réussir l’exploit de la montée en CFA 2 la saison prochaine. Au-delà du résultat qui récompense une équipe et un staff qui y ont toujours cru, cette montée permet de créer une vraie dynamique dans le processus de reconstruction du club. L’équipe féminine quant à elle, longtemps en tête de la D2, devra attendre une saison de plus pour ambitionner une montée en D1. Aujourd’hui une page se tourne et une nouvelle histoire est en train de s’écrire. L’équipe dirigeante, composée exclusivement de bénévoles, souhaite, en premier lieu, partager des valeurs : • rigueur et sérieux dans le management et la gestion du club • transparence sur son fonctionnement sportif et financier • convivialité : c’est le plaisir de partager des bons moments ensemble autour d’une ambition sportive commune • humilité et simplicité : Le MAnS FC est un club amateur et cette réalité doit être le fondement de l’état d’esprit et des comportements. Parlons finances, comment envisagez-vous l’avenir dans ce domaine ? J-PP : notre équipe porte une ambition forte : reconstruire un club professionnel au Mans. D’un point de vue économique il est en effet impératif que le MMArena possède un club résident pour envisager de rentabi-

liser cette structure. Les retombées au niveau économique ainsi qu’en terme d’image sont également essentielles pour la Sarthe. Cela implique des investissements et une démarche alliant cette humilité et une approche professionnelle de notre projet. Les collectivités locales concrétisent leur soutien en nous accompagnant financièrement et un certain nombre d’entreprises ont déjà rejoint le comité d’accompagnement mis en place par Claude HeRVÉ, Jean-Fançois ROUX, noël PeYRAMAYOU et la municipalité du Mans. nous avons bien sûr initié des démarches pour attirer de nouveaux partenaires et nous sommes assistés en cela par le Club des cent cravates qui nous soutient depuis le début mais nous souhaitons privilégier la formule du mécénat qui permet aux entreprises désireuses de nous accompagner financièrement, de déduire 60 % de leurs dons de leur IS (voir encadré). À ce sujet nous avons prévu d’organiser en partenariat avec la CCI une réunion d’information sous la forme d’un cocktail dans les locaux de la CCI. La nouvelle histoire du club démarre maintenant. L’équipe dirigeante y croit, elle aura besoin du soutien de tous ceux qui, autour de valeurs partagées, souhaiteront apporter leur pierre, même modeste, pour construire l’édifice d’une belle aventure ! Je fais donc un appel aux forces vives à nous rejoindre afin que cette ambition donne naissance à une réussite sportive et économique que chacun appelle de ses vœux !

LE MÉCÉNAT : MODE D’EMPLOI Le mécénat est le versement d’un don par une entreprise. La seule contrepartie pour le club se limite à la mention du nom du donateur quel que soit le support : logo ou sigle, et la forme du nom à l’exception de message publicitaire, par exemple un panneau. Le club peut associer le nom de l’entreprise versante aux opérations réalisées, laquelle peut bénéficier d’une contrepartie dans la limite de 25 % du don (par exemple des entrées gratuites). Lors d’un mécénat d’entreprise, les versements entraînent une réduction d’impôt égale à 60 % de leur montant dans la limite de 5 pour mille du CA HT au cours de l’exercice de cette entreprise. Pour les entreprises à l’IS, la réduction d’impôt est imputée sur le solde de l’IS dû au titre de l’exercice au cours duquel le versement a été effectué ; pour les entreprises à l’IR, la réduction d’impôt est imputée sur l’impôt sur les revenus au titre de l’année de versement.


entreprise Business model

Pour trouver de nouvelles sources de croissance Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressemblera le modèle d'affaires de votre entreprise ou de votre activité d'ici deux à dix ans ? Le modèle économique, ou business model (en anglais) ou encore modèle d'affaires, est un outil d'analyse qui décrit la logique générale de fonctionnement d'une organisation pour montrer comment elle crée de la valeur. Une méthode qui permet de comparer de nouvelles options stratégiques pour rendre l'entreprise plus performante…

visuelle, pratique et efficace, permettant aux dirigeants de prendre du recul pour poser leur modèle économique actuel et (re-)concevoir de nouveaux axes de croissance associés à un business model pertinent, innovant et performant". Deux jours de formation/ workshop sont de nouveau prévus à la CCI sarthoise, les 23 et 24 juin prochains. Le business model donne une vision précise et logique de l'entreprise, il a l'avantage de pouvoir être partagé au sein de l'entreprise par toutes les parties prenantes. Et "il peut s'appliquer à toutes les entreprises", conclut Hervé Le Texier. ◗◗ Maryse Gauthier Hervé Texier, dirigeant de MC Vulca à Saint-Saturnin, a suivi une formation au business model Canvas.

E

n tant que dirigeant d'entreprise, il est primordial de travailler continuellement sur sa stratégie, car l'économie et les marchés bougent très vite et il faut sans cesse évoluer pour garder un temps d'avance", affirme Hervé Texier, dirigeant de MC Vulca à Saint-Saturnin, spécialisée dans la distribution et la transformation de caoutchoucs industriels, dans le garnissage et la mécanique liés aux convoyeurs ainsi que la jonction de bandes transporteuses (18 salariés). "Et des idées, j'en ai ! Mais pour les mettre en pratique dans l'entreprise, c'est plus compliqué, pris dans l'activité du quotidien. D'où ma volonté d'y mettre de la méthode pour structurer mes idées et en tirer un avantage concurrentiel". Pour cela, ce chef d'entreprise a suivi une formation du Cabinet Elton-Pickford de deux jours au business model Canvas, une méthode développée par le chercheur et entrepreneur suisse Alexander Osterwalder, qui tend à démocratiser le concept du business model. "C'est

un travail intellectuel très intéressant à faire, explique Hervé Texier. L'objectif est de représenter visuellement puisque le business model tient sur une page - la façon dont l'entreprise gagne de l'argent. L'outil Canvas permet d'identifier tous les circuits de l'entreprise et de voir comment l'ensemble interagit, notamment si on introduit une nouvelle idée. C'est une vision nécessaire lorsqu'il faut prendre des décisions concernant la stratégie d'une société". La finalité étant de visualiser sa capacité à créer plus de valeur, développer de nouveaux marchés et optimiser son organisation. "Le business model Canvas est une matrice visuelle constituée de neuf blocs inter-reliés qui décrivent les quatre grandes dimensions d'une organisation que sont les clients, l'offre, l'infrastructure et la viabilité financière, précise Josué Girandier, consultant chez Elton Pickford, un cabinet de stratégie spécialisé en business model innovant. Nous proposons dans le cadre de nos ateliers une approche résolument

[ Définition ] Un business model décrit la manière dont une entreprise crée, délivre et capture de la valeur. À l'origine, la particularité de ce concept est d'analyser comment se construisent les flux de revenus et les coûts de l'entreprise. L'autre particularité est de visualiser l'articulation des différentes parties de l'entreprise alors que l'on a plutôt l'habitude de les cloisonner (séparer la finance, le marketing, la stratégie, etc.). Ainsi, le business model propose une vision d'ensemble et permet de voir comment différents éléments interagissent les uns avec les autres pour créer de la valeur. maine éco juin 2014 23


02 43 50 26 50

24 maine ĂŠco juin 2014

www.oceanet.info


entreprise

Informatique, numérique et e-business

Nouvelle édition de Sarthe Le Mans Connection Acteurs des secteurs de l'informatique et du numérique, vous avez rendez-vous le 3 juillet prochain au palais des congrès et de la culture du Mans pour la 3e édition de Sarthe Le Mans Connection. Au programme : conférences et rendez-vous d'affaires. 190 professionnels lors de la première édition, plus de 290 l'an dernier… le salon Sarthe Le Mans Connection, dédié aux solutions informatiques numériques et e-business, monte en puissance. Pendant cette journée, chaque visiteur peut participer aux conférences thématiques et aux rendez-vous d'affaires programmés au préalable. Fournisseurs/ développeurs de logiciels, opérateurs télécom, prestataires/intégrateurs télécom, SSII, prestataires web et informatiques, data centers, e-commerçants... c'est l'occasion de rencontrer fournisseurs, clients potentiels, futurs partenaires. En 2013, 900 rendez-vous d'affaires de 25 minutes ont ainsi été réalisés. Organisée par La CCI du Mans et de la Sarthe, Sarthe développement et Le Mans développement, en partenariat avec Oceanet, Sartel, Modularis et Sigire, cette manifestation a pour objectif de favoriser la rencontre entre l'offre de solutions numériques proposée par les PME PMI locales et la demande des entreprises ou collectivités en la matière. Un bon moyen de renforcer cette filière dynamique…

Se faire connaître L'entreprise sarthoise Modularis, installée à Gesnes-le-Gandelin depuis 1999, conçoit des logiciels pour les collectivités. Son offre est particulièrement adaptée aux communes de moins de 5 000 habitants, auxquelles elle propose une informatisation complète. Son dirigeant, Dominique Ralu, participe à Sarthe Le Mans Connection depuis la première édition. "Nous avons parti-

cipé aux deux premières éditions en tant qu'exposant, ce qui nous a permis de promouvoir notre société en nous assurant une visibilité auprès des collectivités locales. Une bonne façon de rencontrer des prospects et de signer des contrats. Pour cette troisième édition, Modularis est également partenaire du salon pour avoir une exposition médiatique plus importante."

[ Événement à la CCI du Mans le 1er juillet ] Le 3D Day

Une trentaine d'exposants et plus de 1 000 rendez-vous d'affaires sont attendus. Six conférences sont organisées sur le thème de la communication/ marketing sur smartphones et tablettes, le cloud, l'open data, la virtualisation, la mobilité et l'implantation des entreprises du numérique en territoires ruraux. Pour participer au salon, aux rendezvous d’affaires et aux conférences, il est nécessaire de s’inscrire. Connectezvous sur le site www.sarthe-lemansconnection.com. ◗◗ Karine Méteyer ontact CCI 72 : Frédéric Renault C au 02 43 21 00 01

Alors que l'impression 3D révolutionne la conception et la production de certains objets, la Ruche numérique de la CCI du Mans et de la Sarthe souhaite accélérer la diffusion de cette technologie en présentant équipements, résultats de production, outils de conception le 1er juillet prochain dans les locaux de la CCI. Cet événement, appelé à devenir chaque année le temps fort de la 3D en Sarthe, accueillera tous les publics concernés : entreprises du numérique ou ayant une activité numérique, porteurs de projets, start-up et grand public pour la partie animation. Il est organisé avec l'appui de MakerShop, jeune entreprise de la Ruche numérique, leader français de la distribution d'équipements 3D. Au programme (de 10 h à 18 h) : - Quatre ateliers sur l'impression 3D autour de plusieurs machines,

animés par Makershop et la Ruche numérique. - "Doodler bar", stylo 3D à disposition (démonstration, utilisation). - Espace BeeLab (présentation du FabLab de La Ruche numérique, avec imprimante 3D en démonstration). - Espace de modélisation (apprendre et découvrir les logiciels de conception 3D). - Espace entreprises dédiés aux professionnels, avec possibilité de rendez-vous individuels pour poursuivre les échanges. - Cinq ateliers de 15 minutes : "L'impression 3D : comment ça marche ?", "L'impression 3D en entreprise", "Créer vos objets grâce à la modélisation 3D !", "Présentation du BeeLab" et "Tendance et avenir de l'impression 3D".

maine éco juin 2014 25


Dossier

Réalité Virtuelle

Une technologie bien réelle Le rachat des lunettes 3D Oculus VR par Facebook pour 2 milliards de dollars a mis en lumière une technologie qui s’apprête à révolutionner notre manière de voir le monde. La réalité virtuelle, qui était un fantasme façon Matrix, s’est peu à peu matérialisée dans de nombreux secteurs, allant du jeu vidéo à l’architecture, et ses usages se développent pour de nombreux métiers, de l’aéronautique au BTP en passant par l’immobilier. Désormais, TPE et PME peuvent aussi accéder à ces technologies pour tester leur prototype, adapter des postes de production, se former à des gestes techniques… et travailler à distance avec les collaborateurs en temps réel. Panorama d’applications bien réelles.

I

l y a eu les smartphones, puis les tablettes, demain ce sera la réalité virtuelle" : c’est ce qu’a affirmé Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, qui vient de racheter Oculus, la startup qui a réalisé un casque 3D à bas coût que tout le monde s’arrache. Si au départ, l’industrie du jeu vidéo restait le secteur en pointe sur cette technologie très immersive, aujourd’hui les applications de la réalité virtuelle sont nombreuses pour les entreprises, et pas uniquement les plus importantes. Au départ, la réalité virtuelle, ou "RV", restait réservée à des usages professionnels pour des applications très

26 maine éco juin 2014

particulières, dans l’automobile ou l’aéronautique. "Les grands industriels, concepteurs et vendeurs de voitures, d’avions, constituent le socle historique, car pour eux les enjeux de la maquette virtuelle sont très importants. Les prises de décisions sont plus rapides, les processus de conception sont accélérés, on gagne du temps et donc de l’argent", résume Laurent Chrétien, directeur du salon Laval Virtual, dont la 16e édition s’est tenue en avril dernier, attirant plus de 5 000 visiteurs professionnels. Peu à peu, avec des matériels moins onéreux, la réalité virtuelle a pu aborder


Les mots de la réalité virtuelle

© Laval Virtual - Prisma

- Réalité virtuelle : sciences et technologies permettant de faire percevoir à un utilisateur un environnement artificiel (créé numériquement) ressemblant à un monde réel et avec lequel il est en interaction.

des domaines très variés et parfois inattendus. Depuis 1999, start-up et entreprises s’y croisent au milieu des chercheurs, notamment japonais grâce à une collaboration de longue date. "Depuis deux ans, avec le murissement du marché de la réalité virtuelle, le salon a pris une autre dimension, nous avons construit 1 000 m² supplémentaires pour passer de 92 à 130 exposants", souligne Laurent Chrétien. Dès l’entrée, le cube avec ses quatre écrans 3D de l’entreprise américaine Eon Reality propose une plongée virtuelle dans l’océan. Ce système d’immersion en 3D est similaire

- Réalité augmentée : par un système de réalité augmentée on entend un système qui rend possible de superposer l'image d'un modèle virtuel 3D ou 2D sur une image de la réalité et ceci en temps réel. Le concept de réalité augmentée vise donc à accroître notre perception du monde réel, en y ajoutant des éléments fictifs, non visibles a priori. - Un dispositif haptique est un système robotique qui crée une communication entre l'opérateur humain et un environnement virtuel. Il permet aux utilisateurs de manipuler des objets dans un environnement virtuel avec le ressenti tactile (du toucher) et la perception kinesthésique (du retour de force).

de projection directe stéréoscopiques et synchronisés. L'utilisateur est "immergé" dans une pièce où les murs, le sol et/ou le plafond sont des images projetées qui constituent un environnement géométriquement cohérent. L’interaction entre l’utilisateur et le monde virtuel se fait grâce à un système de capture de mouvement (dit système de tracking) composé de caméras infrarouges qui mesurent les mouvements de marqueurs posés sur l'utilisateur. La perspective est ainsi recalculée en temps réel. - Retour d’effort : ressenti du contact par une simulation multi sensorielle. Les interfaces à retour d’effort sont des périphériques de réalité virtuelle (comme des bras articulés) permettant de restituer des informations de force lors de l’interaction avec des objets virtuels. Concrètement, elles permettent à l’utilisateur de ressentir les contacts entre l’environnement virtuel et les objets qu’il manipule.

- Systèmes immersifs ou Cave (Cave automatic virtual environment) : ces salles immersives sphériques ou cubiques (Cave, Icube, SASCube…) sont constituées d'écrans de rétroprojection ou

maine éco juin 2014 27


Dossier à celui développé par Clarté pour des applications non plus ludiques, mais industrielles (lire encadré ci-dessous) permettant de restituer la forme d’un poste de travail, comme le tableau de bord d’une voiture ou l’intérieur d’un avion...

Un média formidable pour la formation

Laurent Chrétien, directeur de Laval Virtual, un salon qui accueille 5 000 visiteurs professionnels.

La réalité virtuelle, rappelons-le, permet de plonger une personne dans un environnement artificiel, créé numériquement, qui ressemble à un monde réel et dans lequel il peut interagir. Pour

Jean-Louis Dautin, directeur de l’association Clarté à Laval, les chefs d’entreprise ont tout à y gagner, tant cette technologie permet de diminuer les temps et les coûts de développement de nombreux projets. L’expérience menée par la société Altia Group en est la preuve. En utilisant la plateforme d’immersion Improov et le logiciel de Clarté, elle a pu adapter ses futures lignes de production virtuellement avant qu’elles ne soient livrées dans l’unité mancelle (lire encadré page 30). "Les principaux axes d’amélioration concernent surtout les conditions de travail, l’ergonomie et la sécurité", constate son dirigeant

Franck Brionne. En effet, cette technologie présente pléthore d’avantages : "C’est une aide à la conception, à la décision sur un projet, sans avoir à passer par un prototype, permettant de faire des tests directement auprès des collaborateurs comme des clients. Le système immersif permet de vérifier par exemple si les postes de travail sont ergonomiques. Puis une fois passée cette phase de validation, on peut utiliser ce modèle pour former les équipes !", complète Laurent Chrétien. L’aspect formation est en effet très important, en amont comme en aval d’un projet. Les applications éducatives

interview Jean-Louis Dautin, directeur de Clarté à Laval, la plateforme régionale en réalité virtuelle et augmentée Clarté, plateforme régionale de recherche, d'étude et de développement industriel en réalité virtuelle et augmentée, accompagne les grands groupes comme les TPE/PME dans leurs études et projets de recherche liés à la réalité virtuelle. Interview de son directeur, Jean-Louis Dautin. Depuis 1996, date de sa création, comment Clarté a-t-elle évolué pour s’adapter aux besoins des industriels et TPE/PME ? En travaillant avec des grands groupes industriels (PSA, DCNS, Renault, etc.) pendant toutes ces années, nous avons réalisé que ceux-ci nous demandaient de développer des applications très proches les unes des autres. Nous avons alors développé des plateformes logiciels "génériques", comme celle de l’Institut automobile du Mans, qui permettent de répondre à 80 % des besoins exprimés par les industriels. Nous adaptons cette plateforme aux paramétrages de l’entreprise, quels que soient sa taille et son domaine. Nous utilisons la même plateforme pour le secteur

28 maine éco juin 2014

automobile comme agroalimentaire sur l’aménagement d’usines, comme Lactalis, Bel, Pasquier… Nous travaillons sur l’optimisation d’un poste afin qu’il soit le plus opérationnel possible, avec une productivité et une ergonomie améliorées. L’objectif est d’agir sur les conditions de travail et d’éviter les risques d’arrêts de travail dus à des accidents ou TMS. Dans notre démarche, la réalité virtuelle n’est pas la panacée, c’est un outil complémentaire au service des industriels ! Il est d’ailleurs très important que l’opérateur apporte toute son expertise afin qu’il nous explique par exemple à quel endroit placer telle pièce… Nous proposons un outil qui permet d’anticiper les problèmes mais la vraie compétence, c’est le professionnel qui la détient. Quels secteurs pourraient être intéressés par de tels outils à l’avenir ? Après les grands acteurs des secteurs automobile, naval, ferroviaire, qui étaient déjà dotés d’un bureau d’études et pour qui la réalité virtuelle était logiquement l’étape suivante, désormais nous touchons d’autres

secteurs comme l’agroalimentaire et la santé, que ce soit pour la formation, la rééducation, l’aide à la chirurgie… Nous avons beaucoup travaillé avec les outils de réalité augmentée comme aide à la construction. Proposé pour le secteur naval, cet outil fonctionne dans le bâtiment : je projette sur la paroi le scénario de montage. Nous avons organisé un workshop avec des acteurs du BTP (Saint-Gobain, Bouygues, Vinci) afin d’associer toute leurs démarches 3D autour du BIM (Building information model ou maquette numérique), du projet initial de l’architecte jusqu’à la réalisation finale !


virtuelles trouvent tout leur sens. La société Eon Reality à Laval, spécialisée dans les systèmes immersifs en 3D, des plateformes sur smartphone aux grands systèmes (dôme), a naturellement décidé d’investir ce marché éducatif. "C’est un média formidable pour l’éducation ! Les résultats de tests démontrent que le taux de rétention des informations est d’environ 50 % supérieur à d’autres systèmes éducatifs. Et le taux de pénétration, qui concerne la compréhension, est encore supérieur, de près de 80 % : on comprend et on retient mieux !", explique Pierre-Julien Barraud, business development director. Eon Reality développe déjà des applications utilisant la réalité augmentée autour de l’œil humain, afin d’aider les élèves infirmières à se familiariser avec la structure de cet organe. "Ensuite, les élèves peuvent télécharger cette application sur leur smartphone et auront un œil virtuel avec toutes ses composantes, qu’elles peuvent manipuler, nommer…", commente le dirigeant. Ce marché de contenus éducatifs virtuels représenterait une valeur annuelle de 30 milliards de dollars dans les cinq prochaines années. Dans le domaine de la santé, la "cyberanatomie" se développe d’ailleurs outre-Atlantique et offre de nombreux outils d’apprentissage pour les étudiants et docteurs dans la découverte du corps et la préparation aux chirur-

La start-up autrichienne Cyberith a inventé un ensemble immersif avec un casque Oculus et une sorte de tapis roulant. Relié à un cerceau métallique horizontal par un harnais fixé à la taille, l’utilisateur marche sur place sur une surface glissante. Ses mouvements sont pris en compte par les lunettes écrans. Le joueur peut ainsi se promener dans l'univers de son jeu, en trois dimensions.

gies "in vitro". En France, la société lavalloise Didhaptic crée ainsi des plateformes virtuelles de formation appliquée pour les futurs dentistes et bientôt pour les futures sagesfemmes. "Laval joue un rôle important puisque c’est la seule université qui dispense une formation dédiée à la réalité virtuelle allant jusqu’au doctorat (bac + 8) à l'Ensam", rappelle Laurent Chrétien. L’association Clarté a également mesuré les avantages de ces applications pour la formation, puisqu’elle travaille déjà avec les acteurs du BTP afin de proposer des outils virtuels d’aide à la construction. "Ces technologies facilitent la conception pour les secteurs du bâtiment et de l’urbanisme", confirme Laurent Chrétien. Clarté vient également d’être retenue par le ministère de l’Éducation nationale pour le projet collaboratif "Virtualiteach" qui consiste à proposer une plateforme pédagogique virtuelle pour les classes de première et terminale STI2D, axée sur des concepts techniques abstraits comme les notions de pression et de flux, de résistance des matériaux … "Grâce aux technologies interactives dont la réalité virtuelle, l’immersion et le retour d’effort, les élèves ont une approche multisensorielle qui leur permet de mieux comprendre et de mieux retenir les concepts !", résume Jean-Louis Dautin.

Un outil de communication différenciant "Le système de réalité augmentée peut faciliter le travail des commerciaux pour des démonstrations en 3D, à partir d’une tablette ou d’un smartphone, souligne Laurent Chrétien. C’est un outil d’aide à la vente, un outil de communication différenciant et bluffant". Un démonstrateur virtuel sera de la plus grande utilité, lorsqu’il s’agit par exemple de présenter un bateau ou tout produit de grande taille… C’est pourquoi les applications virtuelles sont nombreuses dans le secteur de l’architecture et de l’immobilier. Créée en 2008 à Laval, la société Enozone s’est spécialisée en infographie et en applications 3D interactives pour proposer ces solutions sur divers supports (web, PC, smartphones et tablettes, etc.). "La réalité augmentée permet de communiquer sur ses projets et produits avec

Pierre-Julien Barraud, business development director de la société Eon Reality à Laval, spécialisée dans les systèmes immersifs en 3D.

un média innovant, stable et attractif, la 3D interactive dans un document PDF permet d’améliorer la qualité et la compréhension d’un projet immobilier par exemple", détaille un de leurs responsables. Un client peut aussi s’immerger dans l’appartement qu’il désire acheter, "toucher" les portes ou ajuster la hauteur des fenêtres, rendant inutiles les maquettes. La réalité augmentée, permettant notamment la reconstitution de bâtiments s’est également logiquement attirée les faveurs des secteurs du tourisme et de l’archéologie. La société lavalloise Cartage, dont le maître-mot est la valorisation du patrimoine, a ainsi vu le jour en 2012 en se positionnant sur la reconstitution historique virtuelle "Nous avons travaillé pour le Conseil général de la Mayenne à la reconstitution de la forteresse de Jublains, et pour la ville de Laval pour une visite intégrant animations interactives et reconstitutions de bâtiments clés", détaille Julien Gilmas, co-fondateur de Cartage.

Le télétravail, comme si vous y étiez La vie de bureau profitera aussi de la réalité virtuelle. "Les usages collaboratifs sont facilités par la 3D interactive, commente Laurent Chrétien. Par exemple, les ingénieurs de Clarté peuvent travailler en même temps de trois lieux différents, Nantes, Le Mans et Laval, sur la même plateforme". Mieux que Skype ou d’autres solutions de conférences audiovisuelles via Internet, la réalité virtuelle pourrait bouleverser le monde du travail en rendant cette expérience plus "phy-

sique". Les collaborateurs pourraient être plongés dans le monde de leur entreprise sans subir de perturbations inhérentes au travail à domicile classique. La société française Immersion, intégrateur de solutions et fournisseur de grands clients, a montré sur son stand une table tactile sur laquelle apparaissent des fenêtres écrans que les participants peuvent agrandir, passer au voisin, ou y écrire des annotations partagées par les autres. La réalité virtuelle se démocratise et les usages se développent… Il semblerait même qu’à l’avenir, on puisse ainsi affronter ses phobies ! Face à la peur des araignées ou par exemple aux traumatismes provoqués par des accidents, les médecins peuvent déjà soigner avec des thérapies par réalité virtuelle (TRV). "Le champ d’applications de la réalité virtuelle est en effet très large, de l’éducation à l’entertainment, ou aux arts vivants... Et ces technologies de pointe sont désormais moins onéreuses, certaines à partir de 1 000 €, permettant à un plus grand nombre d’entreprises d’y accéder!", conclut Laurent Chrétien. Que ce soit pour l’industrie, l’école, les centres de formation, le bureau ou la science, les promesses de la réalité virtuelle commencent à devenir réalité ! ◗◗ Élise Pierre

maine éco juin 2014 29


Dossier

[Témoignage]

Groupe Altia Du lean manufacturing… à l’ergo-conception en 3D

De gauche à droite, Franck Brionne, directeur du site Altia Le Mans, Muriel Julien, responsable industriel, et Amaury Papin, technicien industrialisation.

L’unité mancelle du groupe Altia (165 salariés, 18 000 cabines par an, 34 M$ de CA) spécialisée dans la composition de cabines pour les constructeurs et équipementiers de machines agricoles et engins de travaux publics, a testé virtuellement ses futurs outillages grâce à la plateforme d’immersion en 3D Improove (Clarté) à l’IAM, en utilisant un logiciel d’aide à la conception et à l’évaluation des postes de travail. Retour sur expérience. "C’est à l’occasion d’un atelier organisé à l’Institut automobile du Mans (IAM) sur le lean manufacturing, que nous avons découvert la salle avec animation 3D et le logiciel Ergo-Wide développé par Clarté. Étant en pleine démarche de méthodologie de travail autour du lean, nous avons trouvé intéressant d’utiliser cette plateforme d’immersion pour notre étude ergonomique des outillages", se remémore Muriel Julien, responsable industriel chez Altia Le Mans. En utilisant

30 maine éco juin 2014

cette solution logicielle d’aide à la conception et à l’évaluation des postes de travail, la société Altia a pu mettre en pratique des actions d’amélioration sur ses futurs outils. "Cela nous a permis d’anticiper, car d’habitude on met en place la ligne de production et on ajuste après alors que là, nous avons pu en tester l’ergonomie avant de lancer la fabrication," souligne Amaury Papin, technicien industrialisation. "Il y a une véritable amélioration des conditions de travail d’autant que nous avons mené ce travail avec le CHSCT afin d’examiner en 3D les outils dans leur maniabilité, leur ergonomie", ajoute Muriel Julien, qui souligne combien la présence et l’implication des opérateurs étaient importante. "En ayant entré toutes les données dans le logiciel, notamment les plans du bâtiment, nous avons constaté en virtuel qu’au moment du passage de roues, une poutre gênait l’opérateur. Sans ces essais, l’outillage serait arrivé tel quel en atelier et nous aurions dû le réadapter, engendrant des décalages de calendrier et des coûts supplémentaires !" Des opérateurs impliqués Une anticipation qui a permis aux opérateurs, équipés des lunettes et de capteurs sur les mains et jambes de s’immerger complètement et d’imaginer directement leur poste dans l’environnement, en réalisant les mêmes gestes en virtuel, en indiquant les emplacements à privilégier pour charger et décharger les composants. "Non seulement les opérateurs ont

été impliqués dans la dynamique de test des outillages, sur la ligne, mais ils ont exprimé leurs besoins en amont et en aval. Nous avons tenu compte du lien avec le cariste, de l’environnement autour de la zone de travail", ajoute Franck Brionne, directeur du site manceau. Pour lui, cette phase expérimentale a même permis de renforcer la cohésion au sein de l’entreprise : "Ces tests ont créé du lien entre la partie bureau et la partie production". Bien entendu, ce n’est pas le seul avantage de cette solution virtuelle, qui sera appliquée à une quinzaine d’outils de l’usine. Les gains sont multiples : "les principaux axes d’amélioration concernent surtout les conditions de travail, l’ergonomie et la sécurité, a fortiori sur des cycles de production de dix ans et sur des métiers à forte pénibilité", souligne le dirigeant. La société gagne aussi en rentabilité. "En s’évitant certains gestes et mauvaises postures, on évite les accidents de travail et de maladie, et on peut gagner du temps sur la production. On peut aussi gagner des mètres carrés", constate Franck Brionne. La société Altia a pu, en quelques mois, mener à bien cette expérience et mettre en place concomitamment la démarche lean. "Pour nos clients c’est un gage de sécurité de savoir que nous avons contrôlé tous ces paramètres", se réjouit le dirigeant, qui ajoute que cette expérimentation pourra également permettre d’anticiper l’intégration de personnes en situation de handicap, grâce à l’adaptation des postes de travail.


PUBLI-REPORTAGE

OPTI FINANCE : une entreprise passionnée et impliquée dans la vie locale. Rencontre avec Dominique PAYEN, président OPTI FINANCE

OPTI FINANCE : une entreprise de dimension nationale implantée dans l’Ouest, en Sarthe… Créé en 1990, OPTI FINANCE, 2ème cabinet indépendant français, poursuit sa route dans le métier de la gestion patrimoniale. La fidélité de ses clients repose sur la transparence, le savoir-faire et le suivi. La réussite du groupe OPTI FINANCE / ACCORD IMMOBILIER, provient avant tout d’une aventure humaine : l’union sans faille entre trois associés depuis plus de 20 ans : Dominique PAYEN, Olivier LHERMITTE et Christophe LEBOURG. Ces associés souhaitent rendre à la vie locale une partie de leurs résultats. Une entreprise citoyenne depuis toujours… Ainsi, OPTI FINANCE est devenu un des partenaires principaux du MSB (Le Mans Sarthe Basket) depuis bientôt 15 années avec les résultats que l’on connait en basket de haut niveau (vainqueur cette année de la Leaders Cup). L’entreprise est également à l’origine et partenaire principal du Team So24! depuis 3 années pour le championnat d’endurance et les 24 Heures du Mans, dont l’objectif principal est de mettre en avant des pilotes locaux et de leur permettre d’accéder au plus haut niveau. Elle soutient également Endurance 72. Dans le domaine culturel, l’entreprise de gestion de patrimoine s’investit également pour l’ESPAL avec une équipe d’une dizaine de chefs d’entreprise dans un club des Mécènes depuis 6 ans, autour d’Harry ROSENOW pour développer une programmation de qualité au Mans tout au long de l’année. Enfin, dans tous les territoires dans lesquels OPTI FINANCE implante une agence (Paris, Le Mans, Rouen, Rennes, Cholet, Tours, Vannes), celle-ci contribue également aux initiatives locales. «Nous avons choisi d’apporter notre participation à tous ces symboles de notre territoire car ils représentent aussi notre philosophie et nos valeurs humaines au sein de l’entreprise» tient à affirmer Dominique PAYEN. Le Mans Sarthe Basket : élite sportive dans l’ouest…

«Nous avons rencontré les dirigeants du club en l’An 2000, nous demandant si nous souhaitions nous impliquer dans la vie locale. Moi, qui avais plutôt des velléités footballistiques, je me suis retrouvé propulsé, avec mon associé, dans l’actionnariat du club, sous la présidence de Christophe LEBOUILLE, avec une présence au sein du Conseil de Surveillance. Comme notre intérêt n’est pas feint, notre présence y est assidue. Et très modestement, nous apportons notre savoir-faire en matière de gestion des entreprises» explique Dominique PAYEN.

Sarthe Objectif 24 (So24!) : favoriser le développement de l’élite sarthoise… «A l’origine du projet So24! avec Thomas DAGONEAU et Pascale LECLAIR, c’est avec fierté que nous avons contribué au succès de cette opération en aidant les jeunes pilotes locaux représentants l’élite de notre département d’implantation. Grâce à l’action et à la mobilisation de tous les acteurs locaux, nous avons pu leur permettre de courir aux 24 Heures du Mans. Pour la plupart, ce fut une première» développe Dominique PAYEN avant d’ajouter : «Les principaux objectifs des partenaires dans cette aventure sont : - faciliter les échanges entre les chefs d’entreprises sarthois, - associer l’ensemble des sarthois au travers de ce projet, - vivre de l’intérieur une course mythique. Au travers de ce challenge, nous avons rencontré la passion et la véritable aventure humaine. So24 ! représente désormais dignement notre département et est devenu un symbole incontournable de la mobilisation entrepreneuriale locale et nous sommes fiers d’avoir amené notre pierre à l’édifice. En 2012, ce fut 63 partenaires entreprises, l’année dernière 101 et cette année ; associé au Team Sébastien Loeb Racing, ce sont près de 150 entreprises sarthoises qui nous ont rejoints. Nous avons également l’honneur d’avoir soutenu 3 pilotes sarthois aux 24 Heures du Mans en 3 ans : Bastien BRIÈRE, Thomas DAGONEAU et Vincent CAPILLAIRE. Dans ce monde qui divise, le projet fédérateur So24! nous rassemble sous un seul thème : LE TRAVAIL EN ÉQUIPE… notre philosophie interne dans l’entreprise.»

Siège social : 15 bd René Levasseur - CS 41311 - 72013 LE MANS Cedex 2 Tél. 02 43 23 51 00 - Fax. 02 43 23 51 09 PARIS • LE MANS • ROUEN • RENNES • CHOLET • TOURS • VANNES

Adhérent de la :


juridique

Loi relative à la consommation dite "Loi Hamon"

Ce qui change pour les La loi n° 2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation, dite "loi Hamon ", est définitivement entrée dans notre droit après avoir été validée par le Conseil constitutionnel le 13 mars dernier et ce quasiment intégralement dans ses dispositions portant sur les relations fournisseursdistributeurs ainsi que dans ses dispositions relatives à la protection des consommateurs.

B

ien que la plupart de ces dispositions entrent immédiatement en vigueur, certaines d'entre elles seront précisées par décret ou arrêté. Quoi qu’il en soit, les entreprises doivent d’ores et déjà anticiper l’application de ces nouvelles dispositions. Il convient dès lors d’attirer l’attention des entreprises et des consommateurs sur certaines mesures phares de la loi qui ont une incidence directe.

Des relations fournisseurs/distributeurs plus encadrées Les entreprises sont appelées à, d’une part, adapter leurs documents commerciaux au regard des nouvelles dispositions. 32 maine éco juin 2014

En effet, les conditions générales de vente (CGV) doivent stipuler des délais de paiement conformes à la nouvelle réglementation visant à mettre un terme à la pratique des délais de paiement cachés : - sauf stipulation contraire et "pourvu que cela ne constitue pas une clause ou une pratique abusive", la durée de "la procédure d’acceptation ou de vérification" des marchandises ou des services ne doit pas "avoir pour effet ni d’augmenter la durée, ni de décaler le point de départ du délai maximal de paiement"; - lorsque les parties ont recours à une facture périodique, le délai de paiement "ne peut dépasser quarante-cinq jours à compter de la date d’émission de la facture". Par ailleurs, la convention récapitulative doit indiquer le barème des prix tel qu’il a été préalablement communiqué

par le fournisseur avec ses conditions générales de vente, ou ses modalités de consultation, les réductions de prix négociées ainsi que la rémunération ou la réduction de prix globale afférente aux obligations destinées à favoriser la relation commerciale. Les contrats de mandat doivent formaliser les avantages promotionnels (NIP) que le fournisseur s’engage à accorder aux consommateurs en cours d’année via l’intervention du distributeur (mandataire), et ce, en précisant notamment le montant et la nature des avantages promotionnels accordés, la période d’octroi et les modalités de mise en œuvre de ces avantages ainsi que les modalités de reddition de comptes par le distributeur au fournisseur. Les factures émises dans le cadre d’opérations exonérées de TVA ou


juridique

entreprises transfrontalières doivent comporter les mentions obligatoires prévues en droit fiscal (art. 289 et 242 nonies CGI). D’autre part, les entreprises doivent modifier leurs comportements. En effet, les CGV étant désormais le "socle unique" de la négociation commerciale, le distributeur ne doit pas chercher à obtenir la modification des tarifs du fournisseur avant toute négociation de conditions particulières de vente ou avant la signature d’une convention récapitulative. Par ailleurs, le fournisseur doit communiquer ses conditions générales de vente au plus tard trois mois avant la date butoir du 1er mars, soit avant le 1er décembre. D’autres obligations sont à respecter : le prix convenu à l’issue de la négociation doit être appliqué au plus tard le 1er mars, il est interdit "de passer, de régler ou de facturer une commande de produits ou de prestations de services à un prix différent du prix convenu", il est interdit de formuler en cours d’exécution du contrat une "demande supplémentaire visant à maintenir ou accroître abusivement ses marges ou sa rentabilité" et le distributeur doit répondre à toute demande écrite du fournisseur portant sur l’exécution de la convention récapitulative. Enfin, les sociétés dont les comptes annuels sont certifiés par un commissaire aux comptes doivent publier des informations sur les délais de paiement non plus seulement de leurs fournisseurs, mais également de leurs clients. En outre, certains secteurs et contrats font l’objet d’un encadrement spécifique (secteur agricole, secteur du bâtiment, contrats de sous-traitance).

Relations entre les entreprises et leurs consommateurs 1. Nouvelle procédure d’action de groupe Les associations de consommateurs agréées au niveau national - seules habilitées à déclencher l’action - peuvent dorénavant introduire une action de groupe en dénonçant des manquements de professionnels et démontrant que ces manquements ont causé à des consommateurs un préjudice matériel résultant d’une atteinte à leur patrimoine. Cette action de groupe facilite la demande de réparation de préjudices du consommateur face à des entreprises qui ne respectent pas leurs obligations légales ou contractuelles vis-à-vis des consommateurs. 2. Obligation générale d’information du consommateur

précontractuelle, sur un support écrit, relative à l’existence et aux modalités de mise en œuvre des garanties. Il est également dorénavant nécessaire d’insérer une mention obligatoire dans les CGV précisant l’existence, les conditions de mise en œuvre et le contenu de la garantie légale de conformité et de la garantie des vices cachés et le cas échéant, d’une garantie commerciale. Par ailleurs, la loi prévoit d’allonger le délai de la garantie légale des défauts de conformité à 24 mois. 4. Pratiques commerciales trompeuses

à ses obligations telles qu’elles résultent du titre IV du livre IV du Code de commerce. Elle peut également prononcer des amendes administratives pour sanctionner certains manquements à ces mêmes obligations. La contestation de ces amendes sera de la compétence des tribunaux administratifs. D'autres points cruciaux sont issus de cette réforme majeure visant notamment les contrats d'assurances, les ventes avec prime, les loteries... ◗◗ Olivier Lacotte Avocat (cabinet Fidal) au Barreau du Mans

La loi prévoit un alourdissement des sanctions en cas de pratiques commerciales trompeuses. Les entreprises doivent savoir ce que recouvrent ces termes de "pratiques commerciales trompeuses". 5. Commerce électronique

La loi renforce les dispositions relatives à l’obligation générale d’information précontractuelle du consommateur dont le non-respect entraînera des sanctions administratives allant jusqu’à 3 000 € pour une personne physique et 15 000 € pour une personne morale. Le professionnel doit ainsi communiquer aux consommateurs des informations complémentaires à celles qu'il devait déjà donner. 3. Garanties légales et garantie commerciale Il est désormais impératif de délivrer au consommateur une information

La loi Hamon instaure un nouveau cadre juridique venant protéger le consentement du consommateur en renforçant les obligations du professionnel. Tel est le cas notamment avec l'allongement du délai de rétractation désormais passé à 14 jours.

Renforcement des pouvoirs de contrôle et de sanction de l’administration L’administration, avec des pouvoirs d’enquête renforcés et au terme d’une procédure rapide, peut enjoindre à tout professionnel de se conformer dans un délai raisonnable maine éco juin 2014 33


international

Pays nordiques

Des marchés proches et Avec 25 millions d'habitants disposant d'un fort pouvoir d'achat, les pays nordiques (Danemark, Finlande, Norvège, Suède) représentent de véritables opportunités d'affaires pour les entreprises françaises. Ces pays du nord que l'on ne connaît pas assez méritent pourtant toute notre attention… patrie de la social-démocratie, des impôts parmi les plus lourds d’Europe et un consensus social. D’autres encore, plus touristes, les rennes et les aurores boréales, ABBA et Millenium, le design et la vodka. Enfin, les plus férus de commerce ou d’industrie connaissent les grandes marques comme Ikea, Nokia, Bang & Olufsen, Statoil, SKF, Tetra Pak…"

P

© Tupungato - Fotolia

Bonne image de la France

ourquoi nos PME sarthoises et mayennaises négligentelles ce marché nordique, à la croissance supérieure à la nôtre, ouvert à nos produits, à notre industrie et à notre savoir-faire ?", s'interroge Nicolas de Moucheron, directeur Ubifrance zone pays nordiques et originaire de la Sarthe (1). Il est vrai que cette zone de triple A, proche de la France, avec un PIB moyen par habitant de 44 000 euros (contre 32 000 euros en France et 33 000 euros en Allemagne), une belle croissance et sans problème de paiement a pourtant tout pour séduire. "Ces pays riches, au marché mature, sont inexplicablement peu connus de nos entreprises. Font-ils peur ? Y parlet-on trop bien l’anglais ? Y est-on trop rigoureux ? N’y trouve-t-on pas le bon appui ? Les chefs d’entreprise pensent d’abord au prix Nobel, aux allumettes, à Bergman, à la neige, aux fjords, aux petites maisons rouges dans la forêt ou au Père Noël. Certains évoquent la

34 maine éco juin 2014

Or, les entreprises françaises, leur savoir-faire et leurs produits sont appréciés dans ces quatre pays. "Les PME françaises ne savent pas toujours que la France y a une image non seulement romantique et un peu traditionnelle, mais aussi celle d’un grand pays industriel et d’une capacité à répondre aux besoins de consommateurs nordiques, poursuit Nicolas de Moucheron. La France est connue et reconnue. D'ailleurs, près de 300 entreprises suédoises, par exemple, sont installées en France et y emploient plus de 100 000 personnes." Toujours selon le directeur d'Ubifrance, environ un millier d'entreprises françaises sont présentes sur la zone. La balance commerciale est déficitaire pour la France avec, en 2013, des importations s'élevant à 15,5 milliards d'euros et des exportations de 10 milliards d'euros. Un déficit commercial élevé avec la Norvège à cause du pétrole (- 3,8 milliards d'euros). La Suède est notre 9e fournisseur et 9e client, le Danemark notre 9e fournisseur et 7e client, la Finlande notre 7e fournisseur et 9e client et la Norvège notre 8e fournisseur et 8e client. Dans ces pays riches, où le concept

du "mieux vivre" s'est développé au fil du temps, la qualité de vie, la santé, l'alimentation, l'environnement, les nouvelles technologies pour mieux communiquer sont au cœur des préoccupations. Mode et accessoires, numérique, soins, bien-être, silver économie, biotech, vins et produits alimentaires, énergies renouvelables, transports ferroviaires et urbains, hydrocarbures… sont autant de secteurs porteurs identifiés par Ubifrance.

Répondre aux préoccupations nordiques Sécurlite, fabricant d'appareils d'éclairage de haute résistance, installé à La Ferté-Bernard dans la Sarthe, a exporté très rapidement depuis sa création en 1986. L'export représente aujourd'hui 15 % de son chiffre d'affaires. Son commerce vers les pays nordiques a commencé en 1998 suite à sa participation au salon Light and Building, à Francfort. "Nous y avons rencontré notre actuel partenaire finlandais, la société Malux, qui appartient au groupe suédois du même nom, explique Stéphane Aubry, le directeur export. Aujourd'hui, nous travaillons surtout en Suède et régulièrement en Finlande. Depuis deux ans, nous démarchons également la Norvège et le Danemark, deux pays où nous avons déjà des retombées et où les perspectives sont intéressantes. Nous avons un importateur dans chaque pays que nous avons connu et sélectionné via le salon et la prospection sur le terrain." Certifiés Origine France garantie, les produits Sécurlite sont développés pour le logement social, les espaces fermés (hôpitaux, prisons, etc.), le


international

rentables un service de qualité, une démarche durable, en étant bien organisé, les opportunités sont nombreuses. Nous sommes accueillis chaleureusement par des interlocuteurs qui apprécient grandement d'être visités. Même si chaque pays a ses spécificités, avec parfois de fortes disparités, ils ont en commun de privilégier la ponctualité, le respect des engagements et la réactivité. Quand on répond à leur demande en termes d'offre, de prix et d'adaptabilité du produit, ils apprécient et nous font de nouveau travailler". Pour Laurent Prat (à droite), dirigeant de Sécurlite à La Ferté-Bernard, et Stéphane Aubry, responsable export, les pays nordiques présentent de réelles opportunités.

transport public (métro, stations de tramway, trains, etc.) et l'éclairage urbain. Très innovants et permettant de réduire la consommation d'énergie, ils répondent aux préoccupations nordiques en matière d'environnement durable. "Ces pays sont précurseurs en matière de préservation des ressources naturelles et de la protection de l'envi-

ronnement. Ils sont très sensibles à la qualité et à la durabilité des produits, bien plus qu'au prix." Comme Nicolas de Moucheron, Stéphane Aubry est persuadé que les PME françaises ont leur carte à jouer sur ces marchés. "Il faut y aller bien préparé et sans complexe. Avec un produit ou

Les pays nordiques en quelques lignes Marchés ouverts et évolués - Marchés ouverts aux importations - Pouvoir d’achat élevé et système de crédits à la consommation avantageux - Des partenaires commerciaux fiables, efficaces, rigoureux - Sensibilité à la qualité des produits français - Faibles délais de paiements : 30 jours

… mais exigeants - Recherche de partenariats qui s’inscrivent dans la durée

Il est donc temps de partir à la conquête des pays nordiques. Les bureaux Ubifrance et les Chambres de commerce et d'industrie vous accompagnent sur place et décryptent l'approche marché selon la destination choisie. ◗◗ Karine Méteyer (1) Auteur du Guide des affaires Suède, parution mai 2014, en vente sous format numérique 50 € HT, www.ubifrance.fr.

Contacts : CCI 72, Éric Mital au 02 43 21 00 12 CCI 53, Holger Menkhaus au 02 43 49 50 02

SUÈDE Le plus vaste et le plus peuplé 9,4 millions d'habitants Croissance PIB 2013 : 1,8 % Secteurs porteurs : infrastructures de transport, énergies renouvelables, construction durable, biotechnologies, médical et recherche, décoration, bien-être, santé, etc.

DANEMARK Porte d'entrée de cette zone 5,4 millions d'habitants Croissance PIB 2013 : 0,9 % Secteurs porteurs : énergies renouvelables, biotechs, cleantechs, construction durable, design, transports, etc.

FINLANDE L'euro comme monnaie 5,2 millions d'habitants Croissance PIB 2013 : 0,9 % Secteurs porteurs : chantiers navals, bois, papier, biens de consommation, etc.

NORVÈGE Très riche en gaz et pétrole Hors UE mais associée à l'Espace Schengen 5 millions d'habitants Croissance PIB 2013 : 2,9 % Secteurs porteurs : pêche, pétrole et gaz, environnement, transports, énergies renouvelables, construction durable, etc. Source Ubifrance

- Recherche de prestations globales compétitives (un bon produit n’est pas suffisant) - Exigence de courts délais de livraison - Forte sensibilité au développement durable maine éco juin 2014 35


STAGES INTERENTREPRISES

Le service Formation Continue de la CCI vous propose les stages interentreprises du 2e semestre 2014. Nos conseillers sont à votre disposition pour vous aider dans le choix de formations répondant le mieux à vos besoins et vos objectifs. Intitulé

Durée

Dates

Tarif

Formation Sauveteur Secouriste du Travail

2 jours

15-16/09 ou 13-14/10 ou 17-18/11

210 Euros

La gestion entreprise : le contrôle de gestion

2 jours

17/09 et 18/09

650 Euros

Comptabilité au quotidien 1 : les écritures comptables

3 jours

22/09, 23/09 et 24/09

710 Euros

Gérer les conflits

2 jours

22/09 et 23/09

650 Euros

Maintien et actualisation des compétences SST

1 jour

25/09 ou 23/10 ou 20/11

120 Euros

Initiation Excel

2 jours

25/09 et 02/10 ou 18/11 et 25/11

420 Euros

Comptabilité au quotidien 3 : les opérations de fin d'exercice

3 jours

29/09, 30/09 et 07/10

750 Euros

Répondre efficacement aux appels d'offres

2 jours

29/09 et 30/09

605 Euros

Outlook-Internet

1 jour

30/09

220 Euros

Optimiser l'accueil téléphonique et physique

2 jours

02/10 et 09/10

550 Euros

Formation spécifique en matière d'hygiène alimentaire

2 jours

06/10 et 07/10 ou 01/12 et 02/12

420 Euros

Manager efficacement son équipe - Phase 1

3 jours

06/10, 07/10 et 13/10

1 020 Euros

Maitriser les techniques fondamentales de la vente

3 jours

06/10, 07/10 et 13/10

965 Euros

Initiation Word

2 jours

09/10 et 16/10

420 Euros

La gestion entreprise : les fondamentaux

3 jours

13/10, 14/10 et 20/10

965 Euros

Formation CHS-CT

3 jours

13/10, 14/10 et 20/10

560 Euros

Parler en public

2 jours

17/11 et 18/11

650 Euros

Développer son organisation et gérer son temps

2 jours

14/10 et 18/11

540 Euros

Réussir la réponse à un appel d'offres dématérialisé

1 jour

14/10

350 Euros

Perfectionnement Excel

2 jours

14/10 et 21/10 ou 02/12 et 09/12

420 Euros

Formation juridique des membres du CE

2 jours

20/10 et 21/10

540 Euros

Premiers gestes de secours qui peuvent sauver la vie

1 jour

21/10

110 Euros

Powerpoint

1 jour

13/11

220 Euros

Manager efficacement son équipe - mobiliser les ressources de son équipe

3 jours

17/11, 18/11 et 25/11

1 020 Euros

Manager efficacement vos commerciaux

3 jours

17/11, 24/11 et 01/12

965 Euros

Perfectionnement Word

2 jours

20/11 et 27/11

420 Euros

Actualisation des connaissances en droit social

2 jours

20/11 et 21/11

420 Euros

Gagner en confiance et en aisance

2 jours

20/11 et 27/11

540 Euros

La comptabilité au quotidien 2 : rapprochement et déclaration

3 jours

01/12, 02/12 et 03/12

710 Euros

Développer votre efficacité commerciale au téléphone

2 jours

02/12 et 09/12

605 Euros

Conduire l'entretien annuel

2 jours

15/12 et 16/12

605 Euros

Boittin Votre contact : Sylvie Tél : 02 43 50 29 46 .net sboittin@cciformation s ne 7 avenue des Plata 72100 Le Mans ion.net www.fc-cel.cciformat

36 maine éco juin 2014

L'ACCÉLÉRATEUR DES COMPÉTENCES DE VOTRE ENTREPRISE


conjoncture TENDANCES

Indicateurs économiques 1 615 : L’indice du coût de la construction (ICC) s’établit à 1 615 au quatrième trimestre 2013 après 1 612 au trimestre précédent. En glissement annuel, l’ICC diminue (- 1,46 %), après une baisse de 2,18 % au troisième trimestre 2013. 108,46 : Au quatrième trimestre 2013, l’indice des loyers commerciaux s’établit à 108,46. Sur un an, il est en hausse de 0,11 %. 128,15 : En avril 2014, l’indice des prix à la consommation (IPC) est stable après une hausse de 0,4 % en mars 2014. Sur un an, il augmente de 0,7 % (après + 0,6 % en mars 2014). Hors tabac, il est également inchangé en avril 2014 et croît de 0,6 % sur un an. Corrigé des variations saisonnières, l'IPC se replie de 0,2 % en avril 2014. La quasi-stabilité de l'indice des prix à la consommation en avril 2014 masque des évolutions divergentes des prix des

produits manufacturés et des services qui se compensent. Par ailleurs, les prix de l'énergie et ceux de l'alimentation se replient légèrement en avril 2014 du fait d'un nouveau recul des prix des produits pétroliers et d'une forte baisse des prix des produits alimentaires frais. 9,53 € : Smic horaire brut (depuis le 1er janvier 2014) soit un brut mensuel de 1 445,38 € sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires (151,67 h de travail). 0,04 % : Le taux d’intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l’année 2014, comme en 2013. Ce taux est utilisé dans plusieurs domaines pour calculer les pénalités en cas de retard de paiement d’une somme d’argent.

Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie (mai 2014) Selon les chefs d'entreprise interrogés en mai 2014, le climat conjoncturel dans l’industrie recule légèrement par rapport au mois précédent. L’indicateur synthétique perd un point et se situe juste en dessous de sa moyenne de longue période. L’indicateur de retournement est quasi stable par rapport à avril et se situe dans la zone indiquant une conjoncture favorable. Le solde sur l’activité passée rebondit nettement et est désormais supérieur à sa moyenne de longue période. A contrario, le solde correspondant aux perspectives personnelles recule nettement : il se situe maintenant à un niveau très proche de sa moyenne de long terme. Tant les carnets de commandes globaux que les carnets étrangers se dégradent et une majorité d’industriels les considèrent inférieurs à la normale. Le solde sur les perspectives générales, qui représente l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, est quasi stable, à un niveau inférieur à sa moyenne de long terme. Enfin, les stocks de produits finis sont quasi stables et leur niveau est jugé proche de la normale. (Source Insee)

Consommation des ménages en GMS L'analyse d'avril

411€ 341€ 332€

360€ 320€

315€ 312€

3%

361€

299€

4%

4%

3% -2 %

-3 %

336€

358€

312€

344€

-2 %

-4%

avr.-13 mai.-13 juin.-13 juil.-13 août.-13 sept.-13 oct.-13 nov.-13 déc.-13 Janv.-14 févr.-14 mars.-14 avr.-14 2013

2014

Méthodologie du baromètre MarketingScan : Calculé mensuellement, pour les 9 000 foyers panélistes, cet indicateur mesure l’ensemble des sommes dépensées en moyenne par un panéliste MarketingScan, dans 23 GMS d’Angers et du Mans (12 hypermarchés et 11 supermarchés). Cet indice est la combinaison de deux indicateurs : - le panier moyen du panéliste par passage aux caisses (ceci représente le "ticket de caisse du consommateur" qui couvre l’ensemble de ses achats en GMS : alimentation, entretien, hygiène-beauté, textile, bazar, petitélectroménager, disques…) ; - le nombre mensuel de visites. Budget moyen = panier moyen par passage x nombre de visites mensuelles.

Après un premier trimestre atone, la consommation des ménages reprend des couleurs en avril. Avec 344 € dépensés sur la période, le budget moyen des foyers en grandes et moyennes surfaces augmente, en effet, de 4 % par rapport à avril 2013. Facteur principal de cette évolution positive, la fréquence de visites au point de vente (5,95) progresse de 3,9 %. En l’absence de différentiel de jours ouvrés (21) entre les deux périodes, les achats de Pâques expliquent en grande partie cette fréquentation accrue des magasins : rappelons qu’en 2013 les fêtes de Pâques étaient positionnées en mars. En revanche, le panier moyen (57,8 €) reste quasiment stable, la faible augmentation du nombre moyen d’articles par ticket étant entièrement compensée par le recul du prix par article. Aucun signe probant de reprise de la consommation donc, au-delà de l’impact positif qu’a pu avoir sur les ventes en GMS, le décalage calendaire des fêtes de Pâques. Au contraire, confrontés à un marché du travail préoccupant, et à un pouvoir d’achat sous pression, les ménages semblent vraiment peu enclins à consommer. maine maine éco éco juin juin2014 2014 37


d'une communauté de communes…

Communauté de communes du Pays de Mayenne

Co-working, nouvelles technologies, investissement… la communauté de communes du Pays de Mayenne a fait le pari de l’innovation sous toutes ses formes pour "continuer de bien vivre et de se développer". Une stratégie proentreprises jugée indispensable par les élus de cette collectivité de 20 communes et 32 000 habitants qui compte sur son territoire quelques noms bien connus (SebMoulinex, laboratoire pharmaceutique GSK, camping-cars Rapido) au sein d’un tissu économique varié et riche en très petites entreprises.

38 maine éco juin 2014

© Pays de Mayenne

Innover pour se développer

A

vec son taux de chômage bien inférieur à la moyenne nationale (6 %), son tissu économique diversifié (textile, imprimerie, confection, électroménager, agroalimentaire, médicament, etc.) et sa centaine d’hectares de zones d’activités occupés, le Pays de Mayenne n’est pas le territoire le plus à plaindre sur le front de l’emploi. Rassurant, mais pas suffisant pour cette collectivité qui a choisi d’avancer en faisant de l’innovation sa priorité de développement pour les années à venir. "Si on veut continuer de bien vivre et se développer, il faut passer par l’innovation. C’est le nerf de la guerre et c’est l’avenir de nos entreprises", résume Michel Angot, président de la communauté de communes. Établie avec Laval Mayenne Technopole (LMT) et la Chambre de commerce et d’industrie de la Mayenne, cette stratégie est d’abord passée par un diagnostic réalisé auprès des PME du territoire et de la communauté de communes

voisines de Le Horps Lassay. "LMT a rencontré les entreprises et nous a ensuite proposé un programme d’actions qui repose sur de l’information, de la sensibilisation et de l’intervention auprès des entreprises. Une des idées est de développer une culture de l’information et de l’accompagnement dans les entreprises", explique Stéphanie Cholet, responsable de la mission économique locale. Dans ce processus, le Pays de Mayenne est un partenaire permanent des entreprises. "On est là

tout au long de la chaîne. Comme on connaît les entreprises du territoire, on a une vision assez nette de leur potentiel en matière d’innovation et on peut donc plus facilement faire de la mise en relation ciblée".

Les entreprises couvées dans la SERE Être au plus proche des besoins des entreprises, c’est aussi la raison d’être de la SERE (Services emplois,

Le nouvel espace SERE à Mayenne accueille les bureaux de la mission économique, le Groupement d'employeurs de la Mayenne (GEM53), la mission locale, l'Union commerciale et artisanale, ainsi qu'une pépinière d'entreprises.


à l'autre

réseaux, entreprises), le nouvel espace de services qui a ouvert le 1er avril dans les anciens locaux de la crèche de Mayenne. "Nous souhaitions avoir un lieu d’échanges, un lieu-repère et utile pour les entreprises, indique Michel Angot, également maire de Mayenne. L’objectif des élus, c’est d’en faire un point de passage des entreprises, avec une offre de services globale. Par exemple, c’est ici qu’auront lieu les réunions de suivi sur la stratégie d’innovation." Les quelque 800 m2 de l’endroit, répartis sur trois niveaux, ont été cédés gratuitement par la ville de Mayenne à la communauté de communes. "Transformer ce bâtiment des années 1970 avait plusieurs avantages. Il revenait moins cher de créer une nouvelle crèche ailleurs que de réhabiliter celleci, la transformer évitait une friche, et puis c’est un endroit qui est facile d’accès avec la Nationale 12 à proximité", détaille le maire de Mayenne. Un peu plus de deux mois après son ouverture officielle, la SERE abrite aujourd’hui les bureaux de la mission économique, le Groupement d’employeurs de la Mayenne (GEM53), la

être complétées par d’autres. "Il faut s’adapter aux évolutions du marché du travail. Avec le TGV, on a aujourd’hui des Mayennais qui vont travailler chaque jour à Paris. Ça se fait au Mans depuis longtemps mais ça arrive maintenant en Mayenne. L’espace de coworking a vocation à répondre à ce type de changements", se félicite Michel Angot.

Michel Angot, président de la communauté de communes du Pays de Mayenne.

mission locale, l’Union commerciale et artisanale, ainsi qu’une pépinière d’entreprises. Sur les six bureaux de 15 m2 initialement disponibles, trois restent à pourvoir. Sans exclusive concernant le type d’entreprises. "Nous avons choisi de ne pas choisir, souligne Stéphanie Cholet. Nous accompagnons nos occupants en assurant leur secrétariat et leur accueil". Au premier étage du bâtiment se trouve également l’espace de coworking, destiné à répondre aux mutations actuelles des modes de travail. L’endroit compte pour le moment 12 places qui pourront

Plus de 30 communes en 2016 La collectivité va également élargir son périmètre d’action à destination des entreprises. En 2016, le Pays de Mayenne doit en effet fusionner avec la communauté de communes de Le Horps-Lassay. Au final, la nouvelle collectivité comptera pas moins de 33 communes, pour 39 000 habitants. "On est en période de fiançailles mais on met d’ores et déjà un certain nombre de projets en commun, en matière économique - les deux communautés de communes partagent déjà le projet de la SERE -, mais aussi dans d’autres domaines. On est, par exemple, en train de construire

un centre aquatique avec Le HorpsLassay, souligne Michel Angot. Cette future fusion représente une belle marge de progression. De toute façon, on n’a pas le choix. L’avenir, c’est la mutualisation, le regroupement au maximum." Cette extension territoriale devrait permettre à la future entité d’atteindre une taille critique et de dépasser les limites qui peuvent parfois être celles d’une communauté de communes intermédiaire comme le Pays de Mayenne. "On aura une taille qui va nous permettre de faire encore plus de choses au niveau économique", observe Stéphanie Cholet. ◗◗Julien Proult

Le club d’entreprises innove aussi Le Club des entreprises de Haute Mayenne couvre l’ensemble du Nord Mayenne. Présidé par François Groussard, PDG de Maine Plastiques (Ambrières), il compte entre 70 et 75 membres et accueille tout type d’activités (industries, services, commerces). En plus des activités traditionnelles (mise en relation, visites, conférences), le club a lui aussi décidé d’innover en allant à la rencontre du public, et notamment des jeunes, lors d’un job dating le vendredi 4 juillet au festival Au foin de la rue, à SaintDenis-de-Gastines (Nord de la Mayenne). Après une première opération réussie en 2013 (une cinquantaine de postes à pourvoir), le Club des entreprises de Haute Mayenne espère faire mieux cette année. "L’objectif est de faire la promotion des

entreprises et du territoire au travers de ce festival. On a la chance d’avoir des chefs d’entreprise ouverts, prêts à accepter des idées innovantes et différentes pour recruter, indique Stéphanie Cholet, également secrétaire du club en charge de l’animation. Car, même si le territoire se maintient sur le front de l’emploi, il rencontre quand même des problèmes de recrutement. Des postes qualifiés sont à pourvoir mais ne trouvent pas forcément preneur du fait d’un supposé déficit d’attractivité de la Mayenne."

Pôle commercial du Nord Mayenne

50 000 personnes. Après une période faste en 2004-2005, qui a vu plusieurs grandes enseignes s’installer, la ville-moteur de la communauté de communes doit aujourd’hui faire face à la concurrence des grandes villes voisines. "D’ici, on va facilement à Laval, au Mans, à Rennes", souligne Stéphanie Cholet. Pour dynamiser l’activité commerciale de la ville, l’Union commerciale et artisanale, qui compte pas moins de 170 membres, a sollicité la communauté de communes et la Chambre de commerce et d’industrie pour recruter un manager du commerce. Installé à la SERE, à Mayenne, ce manager travaille actuellement à la mise en place de chèques cadeau.

Pôle commercial du nord du département, soit environ 80 000 habitants, Mayenne rayonne sur une zone de chalandise de quelque maine maine éco éco juin juin2014 2014 39


d'une communauté de communes… Pays Bilurien

"Des coûts d'installation avantageux" Située dans l’est de la Sarthe, la communauté de communes du Pays Bilurien épouse le périmètre du canton de Bouloire (Bouloire, Coudrecieux, Maisoncelles, Saint-Marsde-Locquenay, Saint-Michel-de-Chavaignes, Thorigné-sur-Dué, Tresson, Volnay) et compte 7 200 habitants. Pas assez grande pour mener des actions économiques d’envergure, la collectivité mise sur sa situation le long de l’axe Le Mans-Orléans pour attirer des entreprises. Entretien avec son président Jean-Marie Bouché. J-M B : Il y a notamment la société Grelier, accouveur, à Volnay. Nous avons aussi C2000, qui fait du conditionnement (Bouloire) et L’Atelier 72 (maroquinerie), à Thorigné-sur-Dué. Parmi les autres entreprises connues du territoire, il y a également Cissé, spécialisée dans le terrassement, le forage et les travaux hydrauliques, qui a un large rayonnement, bien au-delà du canton.

ME : Quels sont les atouts du territoire pour attirer des entreprises ? Maine Éco : Quels types d’emplois trouve-t-on dans le Pays Bilurien ? Jean-Marie Bouché : Le territoire compte un millier d’emplois, principalement dans des TPE. Notre tissu artisanal est assez riche, principalement dans la construction. Mais nous avons aussi quelques PME de plusieurs dizaines de salariés.

ME : Quelles sont les plus connues ?

J-M B : Nous proposons des coûts d’installation très avantageux combinés à notre situation géographique intéressante. Nous avons, en effet, la particularité d’être sur un axe de grande circulation, la D357 (Le Mans-SaintCalais-Orléans), qui offre une proximité avec Le Mans et l’échangeur d’autoroutes d’Auvours. De plus, l’investissement qu’une entreprise doit consentir pour s’installer ici est quand même très faible par rapport à d’autres secteurs plus proches du Mans.

ME : Quels sont les autres avantages de cette situation sur la D357 ?

Jean-Marie Bouché, président de la communauté de communes du Pays Bilurien.

40 maine éco juin 2014

J-M B : Cet axe représente un trafic d’environ 8 000 véhicules par jour. On bénéficie beaucoup du passage, c’est un facteur d’activités pour la vie locale. À Bouloire, par exemple, on a un tissu commercial et artisanal qui va bien audelà des 2 000 habitants du village. Mais nous pouvons profiter encore mieux de cette circulation. Nous souhaitons nous rendre plus attractifs, car

nous disposons de capacités d’accueil qui ne sont pas forcément suffisamment connues.

ME : Pour les entreprises ? J-M B : Bien sûr, même si nous faisons avec nos moyens limités. Nous avons ainsi axé nos efforts sur la zone d’activités de la Vollerie, à Bouloire. D’une superficie de trois hectares, extensible, elle va compter six entreprises dans les prochains mois. Après avoir été vide pendant des années, cette zone est en train de se meubler. Pour l’instant, nous nous situons plus sur des déménagements d’entreprises du territoire qui trouvent à cet endroit de nouveaux moyens de se développer par rapport à leurs emplacements antérieurs.

ME : Quelles difficultés rencontrez-vous dans l’aménagement de cette zone ? J-M B : Élu en 2008, j’ai fait un constat : les entreprises extérieures au territoire qui nous sollicitent ne souhaitent pas acheter du terrain mais s’installer dans des bâtiments prêts à l’emploi. Nous avons longtemps été dans l’incapacité de répondre à ce type de demandes. Nous avons donc décidé d’agir et avons sollicité dans le cadre du nouveau contrat régional, au niveau du Pays du Perche sarthois, une subvention pour réaliser la construction d’un bâtiment blanc sur la zone de la Vollerie. La subvention vient d’être signée. Le projet verra le jour en 2015-2016. ◗◗ Propos recueillis par Julien Proult


Carte Monetico Resto CIC Un outil de gestion innovant et sécurisé pour vos titres-restaurant. 

Tous les avantages du titre-restaurant sans les inconvénients

Une gestion dématérialisée, pour gagner en temps et en efficacité

Une sécurité renforcée

www.monetico-resto.fr Monetico - Maine eco - 190x130.indd 1

16/05/2014 15:30:42

maine éco juin 2014 41


n e z e t u r Rec e c n a n r e t al Identification de vos besoins Mise en relation avec des candidats à l’apprentissage Suivi personnalisé Formation maître d’apprentissage / tuteur

Le CFA CCI Le Mans Sarthe, c’est : • 28 diplômes du CAP au BTS • 1 400 apprentis

@

Déposez votre offre en ligne !

Mécanique Carrosserie Peinture

Cuisine Service

Pharmacie Ambulancier

Commerce Gestion Management

132 rue Henri Champion - 72100 Le Mans - 02 43 40 60 60 - www.cfa.lemans.sarthe.cci.fr

Conception : Service Communication - CCI Le Mans Sarthe - Crédit photo : Agence ad'doc

Nos conseillers vous accompagnent à chaque étape !


formation Embauche d'un apprenti

Le point sur les aides à l'entreprise Le contrat d'apprentissage est un contrat de travail qui permet à l'apprenti de suivre une formation en alternance en entreprise et au centre de formation des apprentis (CFA). Il existe différentes aides prévues pour les employeurs qui embauchent des apprentis. La loi de Finances 2014 notamment apporte quelques changements. Le point pour la rentrée prochaine.

À

l'heure où l'emploi est érigé en priorité nationale, l'apprentissage devient une arme particulièrement efficace contre le chômage. Ce mode d'enseignement est dorénavant reconnu et permet de faire évoluer les jeunes vers des emplois pérennes et qualifiés. La dernière étude menée par les CCI des Pays de la Loire le démontre : 86 % des apprentis entrent dans la vie active en moins de trois mois, 84 % referaient la même formation et surtout 87 % ont confiance en leur évolution professionnelle (1). D'où cette farouche volonté des CCI de poursuivre leur engagement dans la formation des jeunes en apprentissage et d'accompagner les entreprises dans leur recrutement d'apprentis. Malheureusement, le gouvernement a envoyé quelques mauvais signaux aux chefs d'entreprise en rabotant dès le 1er janvier 2014 certaines aides dévolues à l'apprentissage. D'où l'intérêt de rappeler les aides à l'embauche existantes pour un contrat d'apprentissage. Sur les exonérations de charges salariales, pas de changement. Pendant toute la durée du contrat, l'entreprise qui embauche un jeune en contrat d'apprentissage est exonérée des charges sociales, à l'exception de la cotisation patronale d'accidents du travail et maladie professionnelle. La CSG et la CRDS ne sont quant à elles pas dues. En fonction des effectifs de l'entreprise, cette exonération peut être totale ou partielle. L'exonération est totale pour les employeurs de moins de 11 salariés (non compris les apprentis) et l'exonération partielle concerne uniquement la part patro-

nale des cotisations sociales pour les employeurs à partir de 11 salariés.

Prime à l'apprentissage et crédit d'impôt Pour les nouveaux contrats conclus depuis janvier 2014, les entreprises de moins de 11 salariés peuvent percevoir une prime versée par la Région. Cette prime de 1 000 € a remplacé l'indemnité compensatrice forfaitaire (ICF). Rappelons que jusqu'au 31 décembre 2013, l'ICF était versée à tout employeur sans condition d'effectif. À noter aussi que le formulaire qui permettait à l'employeur de demander l'ICF n'est plus en vigueur. Pour obtenir la prime régionale, l'employeur n'a plus de démarche à effectuer, lors de l'enregistrement du contrat d'apprentissage, le contrat est transféré aux services de la Région qui informent par courrier l'employeur de ses droits à prime. Les entreprises soumises à un régime réel d'imposition, qui emploient un apprenti, peuvent bénéficier également d'un crédit d'impôt apprentissage. Sont concernés les apprentis préparant un diplôme ou un titre à finalité professionnelle équivalent au maximum à un BTS ou un diplôme des IUT (Instituts universitaire technologiques), enregistré au répertoire national des certifications professionnelles. Depuis le 1er janvier 2014, le crédit d'impôt apprentissage est égal au produit du montant de 1 600 € par le nombre moyen annuel d'apprentis en première année de leur cycle de formation. Le montant est

imposées à l'impôt sur les sociétés ou à l'impôt sur le revenu d'après leur bénéfice réel. Tous les salariés de l'entreprise entrent dans le champ du CICE, y compris les apprentis.

porté à 2 200 € lorsque l'apprenti est reconnu travailleur handicapé. D'ailleurs, l'entreprise qui embauche une personne handicapée dans le cadre d'un contrat d'apprentissage peut demander une aide de financement à l'Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph). Pour conclure, précisons que le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi est ouvert à l'ensemble des entreprises employant des salariés,

◗◗ Maryse Gauthier (1) Enquête menée auprès de 1 273 jeunes de niveau 4 (bac et BP).

Contact CCI 72 : Julia Pôté, développeur apprentissage, au 06 78 47 71 95

Contrat signé AVANT le 1er janvier 2014 Employeur de - 11 salariés 1 année 2e année ère

3e année (bac pro)

Prime régionale à l'apprentissage (1)

1 000 €

1 000 €

1 000 €

Crédit d'impôt

1 600 €

800 €

800 €

Employeur de 11 salariés et plus 1ère année 2e année

3e année (bac pro)

Prime régionale à l'apprentissage

1 000 €

500 €

200 €

Crédit d'impôt

1 600 €

800 €

800 €

Contrat signé APRÈS le 1er janvier 2014 Employeur de - 11 salariés 1 année 2e année ère

3e année (bac pro)

Prime régionale à l'apprentissage

1 000 €

1 000 €

1 000 €

Crédit d'impôt

1 600 €

0€

0€

Employeur de 11 salariés et plus 1ère année 2e année Prime régionale à l'apprentissage Crédit d'impôt

3e année (bac pro)

0€

0€

0€

1 600 €

0€

0€

(1) L'indemnité compensatrice forfaitaire est remplacée par la prime régionale à l'apprentissage.

maine éco juin 2014 43


Lu pour vous dans la presse Industrie : cette France qui gagne

Attractivité : la France fait de la résistance

Alternatives économiques - N° 334 Avril 2014

Les Échos - 28 avril 2014

Il n'y a pas de fatalité au déclin de l'industrie en France. Certaines entreprises industrielles parviennent à tirer leur épingle du jeu. Legrand, Bonduelle, Seb, Criteo, Sofiproteol… Présentation de douze success stories et leurs ingrédients. Cependant, il est vrai que l’industrie se porte mal dans l’Hexagone. C’est à ces difficultés qu’entend en particulier remédier le pacte de responsabilité. Ce pacte vise avant tout à booster la compétitivitécoût des entreprises. Il risque fort de ne pas suffire à relancer l'industrie française.

Réduction du déficit commercial des Pays de la Loire en 2013, notamment avec l'Union européenne Insee Pays de la Loire - Faits et Chiffres N° 493 - avril 2014

En 2013, les exportations ligériennes enregistrent une hausse de 0,9 % alors qu'elles baissent de 1,4 % au niveau national. Les importations de la région reculent nettement plus qu'au niveau national (- 8 % en région contre - 2,1 % en France). Le déficit de balance extérieure régionale est ainsi en forte diminution (- 4,9 milliards d'euros en 2013, contre - 7,1 milliards d'euros en 2012). L'Allemagne constitue le premier partenaire de la région.

La France a attiré l'an dernier 685 nouveaux projets d'investissements étrangers, soit quasiment autant qu'en 2012, permettant la création ou le maintien de 29 631 emplois (contre 25 900 en 2012), selon le bilan de l'Agence française pour les investissements internationaux (Afii). 77 décisions d'investissements ont été recensées dans les fonctions de R&D, ingénierie et design, un niveau record et en hausse de 33 % par rapport à 2012. Les investissements étrangers dans les activités de production sont aussi repartis à la hausse. Cependant la France attire peu les centres de décision européens.

Choisir son statut juridique L’Argus des commerces et des entreprises - N° 399 - Avril 2014

Question épineuse que celle du choix d’un statut juridique. Il s’agit pour le créateur d’entreprise ou le repreneur de déterminer le cadre légal dans lequel il va exercer son activité. Cette décision s’avère lourde de conséquences, notamment en termes de niveau de responsabilité et de fiscalité. Pour cela, il faudra répondre à un certain nombre de questions : le projet sera-t-il mené seul ou avec d’autres partenaires ? Quels sont les besoins financiers ? Quelles sont les perspectives de croissance ? Le dirigeant a-t-il un important patrimoine personnel à protéger ?

Agence immobilière : à l’heure de la professionnalisation L’Argus des commerces et des entreprises - N° 399 - Avril 2014

Le nombre d’agences immobilières est estimé entre 30 et 33 000. À partir de 2008, de nombreuses agences ont mis la clé sous la porte et le processus n’est pas forcément terminé. Le métier d’agent immobilier est aujourd’hui en passe d’être régulé avec l’adoption de la loi Alur. Dans cet univers concurrentiel, les indépendants ont leur carte à jouer à condition qu’ils ne restent pas isolés et qu’ils se spécialisent.

Les cuisinistes remettent le couvert Franchise Magazine - N° 241 Avril/mai 2014

Déjà dynamiques en 2013, les spécialistes de la cuisine visent près de 160 créations en franchise ou en concession cette année. Sur un marché du meuble globalement à la peine, ils confirment ainsi leur bonne résistance. Les enseignes qui se partagent le marché proposent des concepts traditionnels ou jeune habitat, allant du haut à l’entrée de gamme, et recrutant des professionnels ou des néophytes.

La franchise se cherche des pistes de rebond LSA - N° 2313 - 3 avril 2014

Le secteur de la franchise n’est pas imperméable à la crise. Alors que

+véhdicueles en1sto0ck0

utilitaires et poids lourds

à Joué-en-Charnie Contactez–nous au

02.43.88.42.42 44 maine éco juin 2014

Entre LE MANS et LAVAL

Société Mini Bus Fourgon Fourgonnette

le chiffre d’affaires de la franchise a baissé de 6,5 %, pour passer de 50,7 à 47,4 milliards d’euros, le nombre de réseaux a continué, lui, de croître. Le chiffre d’affaires moyen par réseau s’est donc considérablement réduit. Mais, pour autant, la franchise reste une valeur sûre. À condition, évidemment, de savoir en tirer le meilleur. Et donc savoir susciter l’attraction.

Le courtage en crédits se renforce Franchise Magazine - N° 241 Avril/mai 2014

En dépit de la baisse des transactions, les courtiers en crédits immobiliers voient leur part de marché progresser. En 2012, le courtage représenterait 25 % du marché de la distribution de crédits en France, alors que dans d’autres pays européens il pèse de 50 à 60 % du marché. Les réseaux de franchise spécialisés prévoient donc de recruter des partenaires pour faire face à la demande.

Les zones d’emploi dans les Pays de la Loire Insee Pays de la Loire - Études Avril 2014

Les zones d’emploi des Pays de la Loire présentent une bonne attractivité économique malgré la crise survenue en 2008, en grande partie grâce à la diversité et au dynamisme des activités de son économie. Ainsi, le tissu productif régional attire de nombreux emplois et établissements

Benne Caisse Betaillere Frigorifique


dépendant d’entreprises dont les sièges sont localisés à l’extérieur de la région, en Île-de-France notamment. Elle ne se limite pas à la zone d’emploi de Nantes, mais s’observe aussi au sein de plusieurs zones d’emploi de la région.

Le RSI, cauchemar des travailleurs indépendants Les Échos - 28 avril 2014

En 2008, la fusion informatique précipitée entre le RSI et les Urssaf, accompagnant la création d'un "interlocuteur social unique" pour les patrons indépendants, a provoqué un effondrement du système. D'importants efforts ont été réalisés pour corriger les nombreuses incohérences en matière de prestations maladie et retraites, qui ont gravement perturbé la vie des affiliés et mis en danger nombre de TPE. Mais le sujet reste hypersensible. Le petit monde des TPE en subit toujours des répliques, et la confiance reste entamée.

La charte du cotisant contrôlé Urssaf - janvier 2014 - www.urssaf.fr

La charte du cotisant contrôlé résume les dispositions mises en œuvre en matière de contrôle par les organismes du recouvrement. Elle présente, de façon synthétique, les modalités de déroulement d'un contrôle, les droits et garanties dont bénéficient les entreprises contrôlées, ainsi que des informations sur les différents types de contrôles, les documents à fournir, les effets du contrôle et les éventuels recours en cas de désaccord. Depuis le 1er janvier 2014, la remise de cette charte au début du contrôle n'est plus obligatoire.

Mettez le client au cœur de votre stratégie Chef d’entreprise Magazine - N° 87 Avril 2014

Véhiculer une culture client au sein de l’entreprise ne s’impose pas. Il faut convaincre ses équipes du bien-fondé de la démarche et montrer l’exemple.

Avec le marketing participatif, il s’agit de renforcer les liens avec sa clientèle, en instaurant une relation collaborative avec eux. Pour satisfaire ses clients, il faut connaître leurs attentes. La disponibilité et l’écoute sont essentielles. Tour d’horizon des leviers pour booster la satisfaction clients.

Comment accroître le trafic de son point de vente Commerce Magazine - N° 146 Avril 2014

Augmenter le nombre de clients qui passent la porte de son point de vente permet de maintenir, voire de faire progresser son chiffre d’affaires. Optimiser sa performance demeure donc un objectif stratégique. Envoi de SMS promotionnel, organisation de ventes flash ou de jeux concours, animation dans la rue. Différentes techniques existent pour attirer le consommateur.

Ameublement du point de vente : entre tradition et modernité Points de vente - N° 1154 - 7 avril 2014

Le magasin se fait plus attractif et cherche à tout prix et par tous les moyens à se différencier de ses concurrents. Les tendances pour attirer le client dans les linéaires sont la PLV (publicité sur le lieu de vente) et le numérique, avec le développement des écrans LED. Mieux présenter pour mieux vendre. L’adage reste le même pour les meubles et les linéaires qui évoluent aussi pour suivre les tendances.

L’accès au crédit des PME s’est amélioré début 2014 Les Échos - 17 avril 2014

Le baromètre de la Banque de France signale un assouplissement de l'accès aux crédits de trésorerie. Au premier trimestre, les PME ont obtenu les crédits demandés dans 92 % des cas pour un crédit d'investissement et dans 70 % des cas lorsqu'il s'agit d'un crédit de court terme. Cependant la demande reste faible et les plus

petites entreprises n'en profitent pas autant, les taux d’obtention diminuant avec la taille de l’entreprise.

La remise en forme se muscle Franchise Magazine - N° 241 Avril/mai 2014

Les salles de remise en forme se multiplient et une dizaine de réseaux sont actifs. Même si l’activité a le vent en poupe, les candidats à la franchise doivent rester prudents et bien vérifier les fondamentaux de leur projet : bâtir un modèle économique équilibré, vérifier la qualité du soutien proposé par la tête de réseau et choisir un emplacement bien situé. Et ne pas oublier que les salles de sport connaissent une certaine saisonnalité.

Veille stratégique, gardez un coup d’avance Chef d’entreprise Magazine - N° 88 Mai 2014

Développer une veille performante de son secteur permet de déceler les opportunités de développement, tout en gardant un œil sur ses concurrents. Du cadrage des besoins à l’exploitation des données, en passant par l’identification des sources d’information, il faut cibler suffisamment en amont ce que l’on souhaite collecter en fonction de ses priorités stratégiques. La marche à suivre étape par étape.

Les hébergements touristiques en 2013 Insee Première - N° 1497 - Avril 2014

En 2013, en France métropolitaine, la fréquentation de l’ensemble des hébergements collectifs touristiques remonte légèrement (+ 0,7 %) après avoir stagné en 2012. Elle progresse dans les campings, ainsi que dans les résidences hôtelières et de tourisme, mais se tasse dans les hôtels. L’afflux des clientèles internationales (+ 4,8 %) compense le recul de la clientèle française (- 1,2 %). La durée moyenne des séjours baisse (- 0,7 %), pour les touristes français comme étrangers. Les clients continuent de privilégier les établissements (hôtels

INFOSCOPE Un outil précieux pour suivre l'actualité sans perdre de temps

Deux fois par mois... Informez-vous sur la vie des entreprises sarthoises. Accédez à l'essentiel de la presse économique et professionnelle avec les synthèses extraites de plus de 50 titres. Découvrez les études et ouvrages reçus au Centre d’information économique. Consultation gratuite.

Abonnement annuel : 60 euros TTC Intégralité des articles sur demande Centre d’information économique CCI du Mans et de la Sarthe Tél. 02 43 21 00 00 et campings) classés, au détriment des non-classés.

Les flux routiers des marchandises en 2012 en Pays de la Loire Dreal Pays de la Loire "Analyses et connaissance" - N° 101 - Février 2014

En 2012, 193 millions de fret routier ont été acheminés dans les Pays de la Loire. Ce chiffre place le territoire régional au 2e rang national, derrière Rhône-Alpes mais devant l’Île-deFrance. L’essentiel des flux routiers de marchandises des Pays de la Loire sont des trafics à courte distance. Près des deux tiers des tonnages routiers sont ainsi internes à la région.

Le Royaume-Uni, votre pays tremplin Chef d’entreprise Magazine - N° 88 Mai 2014

Étape incontournable pour internationaliser son activité, le Royaume-Uni s’impose comme un eldorado pour de nombreuses PME françaises. Outre son droit du travail flexible et sa politique fiscale peu contraignante, le pays a récemment simplifié les procédures d’implantation de bureaux d’export ou filiales étrangères pour attirer davantage d’entreprises. maine éco juin 2014 45


maine découvertes

À Semur-en-Vallon, au cœur du bocage

46 maine éco juin 2014

À

peine franchi le portail de l’association de La Compagnie du chemin de fer de Semuren-Vallon (CCFSV), le regard du badaud se laisse surprendre par une multitude d’aménagements rétro au charme certain. Chaque bâtiment raconte une histoire. Il y a d’abord la halle-marchandise reproduite avec goût, qui fait office d’espace de pique-nique. En contrebas se trouvent la petite gare inaugurée en 1995 et son annexe, qui accueille la billetterie. Les tuiles Montchanin losangées caractéristiques de la fin du XIXe siècle et le soubassement en pierre rappellent les gares d’autrefois. Les quais constitués de trois voies sont recouverts de marquises pittoresques. Le sens du détail et de l’authenticité est une qualité que Christian Pottier, président de la CCFSV, a héritée de son père, Robert Pottier, fondateur du petit train de Semur-en-Vallon en 1968. "Le château d’eau ferroviaire a été réalisé

avec un chantier-école du Greta de la Ferté-Bernard. Il fallait conserver la maçonnerie des années 1930. Le résultat est remarquable." Même la cloche de quai datant de 1880 et récupérée à Vendôme s’intègre pleinement au décor. Elle sonne toujours comme auparavant le long d’une voie unique pour annoncer l’arrivée d’un train. Pour cet ancien responsable du lycée professionnel de Saint-Calais, l’association, forte de ses 70 adhérents, se doit de "transporter" les 5 000 visiteurs annuels dans une autre époque. Le voyage commence dans l’un des trois trains restaurés qui circulent sur une étroite voie de 60 cm de large mais de 3,50 km de long (qui n’est pas totalement utilisée lors d’une visite). Il y a tout d’abord le train rouge avec la locomotive Decauville des années 1950. Sauvée et restaurée, elle emmène son train de "Baladeuse"

type 1900. Il y a ensuite le train bleu, une loco de marque Jung fabriquée en Allemagne dans les années 1930. Elle a été habillée en machine à vapeur et tracte deux grandes voitures anciennes, répliques des trains des années 1890. Il y a enfin le train vert

© Gilles Kervella

Le village de Semur-en-Vallon n’avait jamais vu un train ou un tramway passer sur son territoire avant 1972, année de la création du petit train touristique. Depuis, les visiteurs affluent pour découvrir les locotracteurs et leurs wagons musardant au cœur des marais et des bois. Un voyage qui prend tout son sens avec la visite du Muséotrain, un espace nouvellement réaménagé qui retrace l’épopée du chemin de fer.

© Gilles Kervella

Loin du train-train quotidien

Un des nombreux bénévoles, spécialisé dans le travail du fer.


maine découvertes

avec la loco Diesel américaine de marque Witcomb de 1950, qui a été carrossée en "bicabine de la Sarthe" comme les voitures qu’elle remorque. "C’est un clin d’œil au tramway qui parcourait la Sarthe dans les années 1930. Pour la construction des wagons, on part à chaque fois d’un châssis Decauville que l’on élabore en fonction de la thématique choisie."

Pratique : saison 2014 Tarifs : 5 € pour les adultes, 3,50 € pour les enfants de 3 à 12 ans.

Les 20 minutes de balade ferroviaire sont ponctuées par une halte des plus étonnantes : la visite du Muséotrain. À chaque fois, c’est le conducteur qui change de casquette pour devenir guide-conférencier. Dans l’abri de 650 m², les machines exposées nous plongent dans un voyage enchanteur. "Il s’agit d’un aménagement inédit, se félicite le président. Les locos et les wagons qui commençaient à s’abîmer à l’extérieur trouvent désormais place dans cet espace couvert et adapté aux normes d’accessibilité actuelles. Quatre nouvelles machines ont pu être également récupérées. Les travaux ont été financés par l’association, le Conseil général, la Région, l’Union européenne, la communauté de communes du Val-de-Braye et le pays du Perche sarthois. Mais il est à noter que beaucoup de tâches sont effectuées par nos bénévoles : terrassement, maçonnerie, soudure, électricité, menuiserie, etc." À l’intérieur, les nombreuses passerelles permettent d’entrer dans les véhicules et les cabines. On peut citer pêle-mêle le wagon de marchandises de la ligne Mamers-Saint-Calais de 1876, la voiture voyageur De Dietrich de 1898 (transformée en voiture de cantonnement pour loger des ouvriers

© Gilles Kervella

Un Muséotrain de 650 m²

Le nouveau musée abrite de nombreuses voitures facilement accessibles.

en 1950), un porte-conteneur avec le conteneur Decauville des années 1950, une voiture des Wagons-lits de 1925, une voiture de métro parisien Decauville qui servit de 1933 à 1981, une motrice du tramway à crémaillère de Laon de 1899, un locotracteur Thomson qui servit aux ardoisières de Trélazé. La scénographie sera réalisée en 2015 et 2016 aussitôt après la fin des aménagements du nouvel espace muséographique qui sera terminé fin 2014. Des mannequins et de la réalité augmentée viendront notamment apporter plus de réalisme dans les trains ou sur les rails avec divers jeux de lumière et d'ambiance sonore. En voyant l’investissement de toute l’équipe et la qualité des véhicules en fonctionnement ou exposés, on peut légitimement espérer que l’objectif des 10 000 visiteurs par an (afin de pérenniser les activités du site touristique et l’embauche d’un salarié) sera vite atteint. En parallèle des activités de La Transvap à Beillé, le petit train de Semur-en-Vallon et son Muséotrain montrent que la Sarthe à la chance d’avoir dans le

même "pays" deux sites pour la sauvegarde du patrimoine ferroviaire, un atout important pour le tourisme départemental. ◗◗ Cédric Lebreton

Le dimanche et les jours fériés, du 1er juin au 28 septembre inclus et tous les jours du 5 juillet au 31 août. 1er train à 14 h 45, 2e à 16 h, 3e à 17 h 15. Pour les groupes (minimum 15 personnes), sur réservation : heure et jour à la demande de mai à octobre (02 43 93 67 86 ou 06 30 84 41 33). Site internet : lepetittraindesemur.com Pour continuer à évoluer, l’association recherche de nouveaux bénévoles : conduite de train, accueil des visiteurs, travaux divers. Quelques jours par an suffisent.

maine éco juin 2014 47


Opportunités d’affaires Annonces commerciales SARTHE 722C2269 MAGASIN DE LOISIRS SPORTIFS Vends magasin d'une surface de plus de 1 200 m² hors réserve. Affaire à développer. Possibilité d'achat des murs. Réelle opportunité. Visiter rapidement. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33 722H1609 BAR-BRASSERIE Réf. 9619 - Vends très joli fonds à 10 mn du Mans. Sur un axe très passager, affaire de grand confort. Pas de travaux à prévoir. Grosse capacité d'accueil. Agence Maïté Marteau Tél. 02 43 24 92 61 722C2275 BOUCHERIE-CHARCUTERIETRAITEUR Vends cause retraite, fonds situé dans ville de 5 800 habitants, sur axe passager avec 4 000 véhicules par jour. Stationnement gratuit et important. Seul dans la ville. Me Levêque André Tél. 02 43 93 12 31 724C2272 BAR-TABAC-FDJ Réf. 9743 - Vends fonds situé en périphérie du Mans, sur un axe très passager. Superbe affaire, bon agencement. Logement. Fermé un jour par semaine et congés. EBE plus de 150 000 €. À saisir ! Prix fonds 635 867€ FAI. Agence Maïté Marteau Tél. 02 43 24 92 61 724C2270 BOULANGERIE-PÂTISSERIE À 25 km au nord du Mans, au sein d'une commune de + de 4 000 habitants, situé sur axe à fort passage entre Le Mans et La Ferté-Bernard, vends fonds. Magasin, fournil, laboratoire et pâtisserie avec matériel moderne en excellent état (four gaz), 100 % aux normes sanitaires. À développer/dynamiser. Bail en cours 48 maine éco juin 2014

avec 2 ans restant. Appartement F5 avec cour, terrasse, garage, cave, réserve. Loyer mensuel de 980 € TTC. Affaire idéale pour première acquisition. Prix fonds 80 000 €. Agence Maïté Marteau Tél. 02 43 24 92 61

refait à neuf (cuisine, 3 chambres et une salle de bain) actuellement loué. Parking devant le local. Possibilité d'achat des murs et/ou du fonds. Possibilité de location gérance. Me Peron Chantal Tél. 02 43 75 80 05

724H1572 BAR-RESTAURANT TRADITIONNEL Affaire restau traditionnel avec licence IV en centre bourg. Salles 40 + 140 cvts. Menus ouvriers. Fermé le soir et dimanche. Véhicule frigo. Loyer 8 949 €/an. Prix 85 000 €. Me Lallier-Leroy Alexandra Tél. 02 43 29 30 25

723C2264 BOULANGERIE-PÂTISSERIE Réf. 9869 - Vends fonds dans commune de 1 600 habitants. Seul au bourg. Très bonnes conditions de travail. Superbe logement avec cour. Possibilité achat des murs. Agence Maïté Marteau Tél. 02 43 24 92 61

723H1523 HÔTEL-RESTAURANT Vds hôtel 2* 9 chbres et restau 80 cvts + terrasse 20 cvts. Licence IV. Normes sécurité 2012 OK. Surface 1 096 m² + logt 90 m². CA 258 K€. Prix fonds 170 K€. Possibilité achat murs. Me Levêque Christophe Tél. 02 43 95 60 06

722C2200 ALIMENTATION Dans petit village vds supérette en très bon état. Chiffre d'affaires dynamique. Rayons presse et gaz. Petit loyer. Logt F2. Prix 97 900 € FAI. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55

723C2267 BOULANGERIE-PÂTISSERIE Vends affaire située sur axe de La Flèche-Le Mans, au cœur de la commune, sur la grande place. Très bien équipée en matériel. Beau magasin en angle de rue. Pour personne dynamique. Cabinet ABD Tél. 02 40 12 43 44 723H1614 BAR-RESTAURANT Sur axe Le Mans/La Flèche, sur place principale d'une ville de 3 300 habitants avec commerces et parking, vends cause santé, affaire tenue par un couple. Établissement exploité depuis 5 ans. Ensemble parfaitement entretenu : peinture et déco, ainsi que la cuisine et 4 chambres en bon état. Prix fonds 135 000 €. Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04 722C2266 ALIMENTATION GÉNÉRALE À Challes, à 20 mn du Mans, à proximité de l'autoroute, vends fonds. Local commercial comprenant une surface de vente de 100 m² avec vitrine, réserve de 20 m², et un appartement

723C2268 PAS-DE-PORTE Vends pas-de-porte de 70 m² sur 2 niveaux, cave de 35 m², toilettes, arrière-boutique. Très bien placé dans rue passante, en plein centreville. Grand trottoir ensoleillé. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33 721C2202 BOULANGERIE-PÂTISSERIE Affaire de quartier dans petit centre commercial ds quartier résidentiel. Matériel complet. Idéal 1ère installation. Beau logt F4 + garage. Prix 137 600 €. FAI. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55 721H1620 BAR-RESTAURANTPIZZÉRIA-CRÊPERIE Grande ville, vends fonds situé sur les quais. Bon état général. Comprenant 2 salles : une de 30 couverts et une de 90 couverts, terrasse de 20 places avec licence IV. Grand logement de 3 chambres. Fermé dimanche et lundi et 5 semaines de congés par an. Prix fonds 152 000 €. Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04

723H1544 RESTAURANT-CRÊPERIE Vds ds secteur touristique affaire installation récente en parfait état. Belle terrasse. Possibilité achat murs. Prix fonds 110 000 €. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33 721H1613 BAR-SNACK-JEUX Vends établissement de bar, snack, petite restauration le midi. Affaire de quartier dans grande ville, fermé le samedi après-midi et dimanche. Logement de 3 chambres à l'étage. Prix fonds 110 000 €. Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04 721C1549 BOUCHERIE-CHARCUTERIEVOLAILLES Vends établissement très propre, tenu depuis 18 ans par un couple, avec belle clientèle fidèle dans quartier de ville, très grande vitrine réfrigérée fonctionnelle de 70 m² environ. Vitrine entourée par d'autres commerces. Le tout ne demande qu'à être redynamisé. Pas de logement sur place. Prix fonds 100 000 € Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04 723H1610 RESTAURANT-CRÊPERIE Réf 1410204 - Vends fonds situé dans le sud du 72. Très belle affaire de 40 couverts avec terrasse. Affaire idéale pour couple de professionnels. Prix fonds 197 280 € FAI. Agence Maïté Marteau Tél. 02 43 24 92 61 721H1616 CRÊPERIE-RESTAURANT Grande ville, vends fonds de crêperie-saladerie, idéale pour couple professionnel sur artère pénétrante. Prix fonds 100 000 €. Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04 721C2273 BUREAUX ET ATELIER À LOUER Urgent, loue bureaux sur Le Mans dans quartier tertiaire avec un atelier. Surface 110 m² en RDC et 127 m² au 1er étage. Possibilité de louer


un niveau seulement. 2 places de parking. Très propre. Libre de suite. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33 721H1615 BAR-JEUX Pour une personne, dans grande ville, vends établissement de quartier. Un marché par semaine. Affaire propre et en bon état, bien entretenu par l'exploitante depuis 31 ans qui souhaite prendre sa retraite. Appartement sur place composé d’un séjour et de 3 chambres. Établissement fermé le samedi après-midi et dimanche, plus 3 semaines de congés annuels. Prix fonds 120 000 €. Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04 721C2205 PAS-DE-PORTE Sur ligne tramway dans quartier très commerçant vds immeuble avec en RDC surface commerciale de 50 m² + réserve 20 m². Vitrine en angle 7 ml. Logement F2. Prix murs et pas-de-porte 200 000 €. Me Fournier Jérome Tél. 02 43 24 37 15 721H1612 BAR Vends bar situé avenue Jean-Jaurès au Mans (quartier commerçant desservi par le tramway). Salle

principale de 38 m², arrière salle de 12 m², cuisine, cave. Logement à l'étage de deux pièces avec salle de bain. Loyer bar et habitation 588 € par mois. Prix fonds 45 000 € Me Charlot François Tél. 02 43 24 58 82 721C2265 BOULANGERIE-PÂTISSERIE Réf. 1410004 - Vends fonds situé en centre-ville sur axe passager. Très beaux locaux. Matériel récent. Avec logement. À voir rapidement. Prix FAI 174 400 €. Agence Maïté Marteau Tél. 02 43 24 92 61 722C2271 BOULANGERIE-PÂTISSERIE Réf. 9627 - Vends fonds situé dans un gros bourg, tous commerces, bon matériel. 40 quintaux. Logement. 5 semaines de congés. Pas d'investissement à prévoir. Prix 217 940 € TTC. Agence Maïté Marteau Tél. 02 43 24 92 61 723H1574 RESTAURANT Vds ds ville 150 000 hab. Très belle affaire avec installations récentes, construction nouvelle sur axe passager. Parking privé. Vente murs. Prix 277 600 € FAI. Avenir Immobilier Tél. 02 43 59 04 60

721H1611 RESTAURATION Vends agréable salle de restauration de 68 m² pouvant accueillir 45 personnes, et une terrasse de 12 places. Loyer actuel 800 € HT par mois. Bail tous commerces. Prix fonds 50 000 €. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33 724C2206 BOUCHERIE-CHARCUTERIEÉPICERIE Vds affaire à redynamiser idéale pour couple. Surface 50 m² + labo. Logt F4 en bon état. Prix fonds 67 000 € FAI. Achat murs possible. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55 723C2274 PRÊT-À-PORTER FÉMININ Vends à Sablé-sur-Sarthe, fonds sur rue commerçante ou pas-de-porte tout commerce sauf nuisances. Surface 60 m². Loyer 560 €. Prix fonds 60 000 €. Me Poujade Françoise Tél. 02 43 95 00 09 721H1619 RESTAURATION RAPIDE Vends sandwicherie-restauration rapide. Affaire idéale pour une personne. Bon emplacement, bien équipée, à développer. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

Votre site wreeb

ge a p 1 n e è

sur Google !

722C2057 IMMEUBLE À USAGE PROFESSIONNEL Très bel environnement touristique vds immeuble RDC salle réception, cuisine, bar, cheminée + 3 pièces. Terrasses. Étage appt 3 chambres. Prix 210 000 € ou location 14 400 €/an. Me Bompart Philippe Tél. 02 43 20 10 56 723H1618 CRÊPERIE-SALADERIE Dans charmant village du 72, proche ville, vends magnifique crêperie. Agencement matériel datant de 2009. 48 places, plus 24 en terrasses. Affaire d'angle. Aucun investissement à prévoir. Très belle rentabilité. Affaire idéale pour la première installation. Transaxio Centre Ouest Tél. 02 43 53 53 55 722H1608 BAR-ÉPICERIE-RESTAUrantPIZZAS-TRAITEUR Vends fonds de bar, épicerie, restaurant, pizzas à emporter et traiteur dans charmante commune de plus de 600 habitants. Commerce en pleine évolution. Avec appartement F4. Loyer 190 €/mois. Aucun travaux à prévoir. À visiter. Beau potentiel. Me Cherubin Hervé Tél. 02 43 54 01 54

>Site vitrine >Site catalogue >Site e-commerce >Site mobile

www.puremansweb.fr

Tél.

Création de sites Internet - e-commerce - Applications mobiles - Développement spécifique - Référencement

02 53 04 69 88 maine éco juin 2014 49


Opportunités d’affaires MAYENNE 533C1343 BAR-TABAC-RESTAUrantÉPICERIE-GRATTAGE Centre 53, multiservices. 10 à 15 couverts le midi. Très bon état général. Appt T6. 3 semaines de congés annuels. Prix FAI 78 000 €. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55 531C1361 BOULANGERIE-PÂTISSERIE Sud 53, dans sous-préfecture. Belle petite affaire à dynamiser. Matériel et four 4 ans. Pas de logement. 30 qtx. Prix demandé 150 000 €. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55 533H1141 BAR-TABAC-RESTAURANT Bar-tabac-restaurant-épicerie dans le 53. Horaires de jour. CA 207 000 €. EBE reconstitué 40 000 €. Commissions 10 000 €. Possibilité appartement. Idéal 1ère installation pour cuisinier. 57 200 € FAI. Réf. 0420. Agence Maïté Marteau Tél. 02 43 24 92 61 532C1297 SALON DE COIFFURE Salon de coiffure mixte, nordouest 53, 20 mn de Laval. Décoration récente. 5 coiffages, 2 bacs. Convient en 1ère installation. Clientèle fidèle. Prix demandé 39 186 € FAI. Avenir Immobilier Tél. 02 43 59 04 60 533C1194 ALIMENTATION GÉNÉRALE Nord 53. Installation récente. Possibilité logement. Loyer 300 €. Convient pour 1 personne. Prix demandé 50 382 € FAI. Avenir Immobilier Tél. 02 43 59 04 60 532H0909 RESTAURANT ROUTIERREPAS OUVRIERS Bar-routier repas ouvrier sur axe important. Fermé vendredi a.m., samedi, dimanche. 4 semaines congés. Bonne présentation. Grand parking avec coin frigo. Cuisine aux 50 maine éco juin 2014

normes. Capacité 150 couverts/ jour. Logement T5. Cour, garage. EBE 103 000 €. Prix demandé 295 000 € net vendeur. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55 531C1358 GARAGE-STATION SERVICEs Proche centre-ville d'une agglomération dynamique. À céder cause retraite garage et station services, location de véhicules. Idéal 1ère installation pour couple ou indépendant avec 1 salarié. CA 1,1 M€. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55 531H1132 RESTAURANT-BAR Dans 53. En centre-ville, sur passage. Grand parking. Menu du jour. 85 places + 20 en terrasse. À redynamiser. 15 jours de congés. Appt T5. Idéal 1ère installation. Réf. 9559. Agence Maïté Marteau Tél. 02 43 24 92 61 531C1352 COIFFURE MIXTE Sud 53. Superbe présentation dans vastes locaux. Faible loyer. CA 102 000 € TTC. EBE 34 486 €. Affaire à développer. Parking. Prix 96 000 €. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55 531C1429 ALIMENTATION GÉNÉRALE Sud 53, alimentation générale. Logement attenant. Installation récente. Agglomération 1 300 hab. Commune propriétaire des murs. Petit loyer. Prix demandé 72 800 € FAI. Avenir Immobilier Tél. 02 43 59 04 60 532H1139 ROUTIER-HÔTEL Pays de la Loire, sur axe important et à proximité d'entrée autoroute. Routier-hôtel 20 n°. Parking. Bon agencement. Capacité 80 couverts. Terrasse. Logement T5. CA 9 mois 405 000 €. EBE 79 000 €. PV 400 000 €. Possibilité murs. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55

533C1430 BAIL À CÉDER À Ernée, bail à céder sur axe passager. Surface de vente 500 m², réserve 151 m². Parking attenant. Prix du bail 39 200 € FAI. Loyer 1 000 € TTC/mois. Avenir Immobilier Tél. 02 43 59 04 60 533H1137 BAR-TABAC-GRATTAGEREPAS OUVRIER Superbe installation. Affaire aux normes. Accessibilité. Très beau logement avec jardin, piscine, garage. Fermé le dimanche, 3 semaines de congés. Prix demandé 150 000 € + possibilité achat murs. Transaxio Centre Ouest Tél. 02 43 53 53 55 531H1138 BAR-TABAC-FDJ-PMU-SNACK À 20 mn de Château-Gontier. Très bon emplacement pour cette belle affaire. Libre de contrat. Avec terrasse et logement 3 chambres. Prix demandé 270 930 € FAI. Agence Maïté Marteau Tél. 02 43 24 92 61 532C1423 BOUCHERIE-CHARCUTERIE Boucherie-charcuterie avec 2 points de vente. Très bon CA. Logement attenant. Affaires de centre-ville. Vente cause santé. Avenir Immobilier Tél. 02 43 59 04 60 533H1135 BAR-TABAC-PETITE BRASSERIE À saisir bar-tabac-grattagepetite brasserie. Terrasse, parking, logement T5 propre. EBE 49 000 €. PV 145 600 € FAI. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55 532H1140 BAR-BRASSERIE Pays de la Loire. Bar-brasserie emplacement n° 1. Terrasse. Capacité 120 couverts. Salle de réunion. Bel appartement grand T3. Très bel agencement. Affaire pour couple de pro. PV 300 000 €. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55

532C1428 ÉLECTRICITÉ-PLOMBERIECHAUFFAGE Vends fonds de commerce électricité, plomberie, chauffage + habitation. Me Fougeret-Tuloup Marie-Nëlle Tél. 02 43 37 73 04 533C1280 GARAGE AUTOMOBILE Sur axe très passager dpt 53, garage auto, agent de marque française, station services aux normes et station de lavage. Bonne rentabilité. Possibilité de développer les activités carrosserie et négoce véhicules. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55 532H1037 BAR-TABAC-PRESSE-LOTO-PMU Grande ville. Agencement récent. 6 h 30 à 20 h. Logt T5. EBE 99 000 € avec 1 employée. Prix demandé 390 000 €. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55 532H0997 BAR-TABAC-PRESSE À Laval bar-tabac-pressevente à emporter. Affaire en excellent état. Parking. Proche d'un rond-point. Possibilité de développement. Loyer 945 € HT + TF. Prix demandé 268 704 € FAI. Avenir Immobilier Tél. 02 43 59 04 60 532C1359 MURS COMMERCIAUX À Laval quartier Avesnières locaux commerciaux avec logement attenant, dépendance. Belle visibilité. Avenir Immobilier Tél. 02 43 59 04 60 532C1357 BIJOUTERIE FANTAISIE Emplacement n° 1. Personnel qualifié en place. CA en progression. Idéal pour femme en reconversion. Prix demandé 120 000 €. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55 532C1195 BAIL À CÉDER Rue du Général de Gaulle à Laval. 90 m² RDC + 30 m²


réserve. Loyer 898 € HT. Prix demandé 167 940 € FAI. Avenir Immobilier Tél. 02 43 59 04 60 532C1348 AGENCE MATRIMONIALE 53. Agence matrimoniale sur 2 départements. Contacter l'agence pour renseignements. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55 532C1424 LOCAL COMMERCIAL À Laval-Saint-Berthevin, local commercial à louer 1 100 m². Accessibilité tous véhicules. Loyer 3 000 € HT. Avenir Immobilier Tél. 02 43 59 04 60 532C1427 BOULANGERIE-PÂTISSERIE Dans joli petit village dynamique, proche grande ville, boulangeriepâtisserie refaite à neuf en 2009. Four Pavailler 2009. Développement possible surtout en pâtisserie. Fermée le mercredi. Prix FAI 123 200 €. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55 532C1349 FLEURISTE Emplacement n° 1 dans ville importante nord 53. Beau magasin avec terrasse. CA 96 000 € HT. Prix demandé 60 000 €. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55 532C1346 COIFFEUR HOMMES À Laval. Salon mixte. Bon agencement. Vente cause santé. Parking à proximité gratuit 1 heure. Idéal 1ère installation. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55 532C1347 SALON DE COIFFURE MIXTE À Laval. Très bel agencement. Matériel complet et en bon état. Très belle surface commerciale. CA stable + 100 000 €. 1 apprentie 1ère année. Prix demandé 90 000 €. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55

533C1198 BIJOUTERIE Sous-préfecture. Installation récente. Emplacement 1er ordre. Logement attenant. Possibilité reprise de la société. Avenir Immobilier Tél. 02 43 59 04 60 532C1425 SUPÉRETTE Dans petit bourg sympathique, supérette alimentaire 120 m² avec rayon charcuterie, presse, pressing, gaz. Fermée le mercredi. Murs appartenant à la mairie. Prix FAI 42 800 €. Transaxio Centre Ouest Tél. 02 43 53 53 55 533C1296 PÂTISSERIE-CHOCOLATERIE Dans sous-préfecture. Affaire angle de rue. Installation aux normes. Labo chocolat, labo pâtisserie. Logement attenant. Loyer 1 000 €. Prix demandé 111 960 € FAI. Avenir Immobilier Tél. 02 43 59 04 60 533C1193 BOUCHERIE-CHARCUTERIE Sous-préfecture. Magasin et labo en excellent état. Convient en 1ère installation. Traiteur à développer. Logement attenant. Loyer 604 € HT. Prix demandé 72 774 € FAI. Avenir Immobilier Tél. 02 43 59 04 60 532C1426 INSTITUT DE BEAUTÉ Proche de Laval. Installation récente. Départ cause santé. Affaire à développer. Prix demandé 22 200 € FAI. Loyer 450 €/mois. Avenir Immobilier Tél. 02 43 59 04 60 533C1356 FC CHAUSSURES Nord 53. Très beau magasin de marques chaussures et articles de sport. Belle affaire avec chiffres à l'appui. Surface commerciale de vente 115 m², réserve 115 m² + appartement. Lair Immobilier Tél. 02 33 28 20 20

533H1133 RESTAURANT Restaurant-Licence IV. Centreville 53 de 15 000 hab. Parking privé. Possibilité 8 chambres meublées. CA 120 000 €. Logt 4 chambres. EBE 32 000 €. Possibilité achat murs. Affaire à remonter. Idéal 1ère installation pour cuisinier. Réf. 9940. Agence Maïté Marteau Tél. 02 43 24 92 61 532C1298 ALIMENTATION GÉNÉRALE Dans ville de 2 200 hab., affaire de centre-ville. Parking attenant. Loyer 1 650 €. Prix demandé 60 000 €. Possibilité vente des murs 140 000 €. Avenir Immobilier Tél. 02 43 59 04 60

Lamoizelle-Nadolski Cécile Tél. 02 43 03 00 11 533C1353 SALON MIXTE Nord 53. Idéal 1ère installation. Bon agencement. Matériel complet. Petit logement. Parking. CA stable. PV 35 000 €. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55 531H1091 BAR-TABAC-RESTAURANT Dans bourg 53. Affaire pour couple. Logement T5. 45 couverts en moyenne. Vente murs et fonds 210 000 € l'ensemble. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55

532H1136 RESTAURANT-LICENCE IV Nord Est 53. Beau restaurant sur axe de passage. Capacité 60 places. Cuisine aux normes. Beau logement T6. Jardin 1 900 m². Prix demandé 100 000 €. Agence Sury Transaxio Tél. 02 43 53 53 55 533H1134 BAR-BRASSERIE-MENU DU JOUR Situé sur RN12. Terrasse fermée. Prix demandé 29 500 €. Loyer 390 €/mois. SCP Nadolski Hervé -

Pour vendre ou acheter un commerce Contactez votre Chambre de commerce et d'industrie • Votre offre de vente sera diffusée gratuitement sur le site : www.transcommerce.com qui réunit les annonces des 38 départements adhérant au réseau Transcommerce. • Si vous cherchez un commerce, consultez le site www.transcommerce.com qui vous propose des centaines d'offres. Vous serez également inscrit gratuitement sur le fichier confidentiel des repreneurs.

maine éco juin 2014 51


Opportunités d’affaires Annonces industrielles Services et négoce inter-entreprises : C33018 Sarthe, à céder bureau coordonnateurs sécurité, protection de la santé. 2 cogérants + 1 salarié. CA : 250 K€. Très bonne rentabilité. Clientèle de collectivités + privés (aucun impayé). 18 mois de commandes signées. Avoir 10 ans d'expérience dans le BTP.

C85037 Pays de la Loire, entreprise de transport comprenant 2 ensembles semi-remorques Benne TP et 2 ensembles semiremorques avec tautliner. Clients attitrés. C91211 Négoce de fleurs, en gros et en détail. 2 magasins idéalement situés, l'un en centre-ville, l'autre en périphérie proche d'un grand centre commercial et d'une sortie d'autoroute.

C50865 Maine-et-Loire, à céder fonds de commerce de location de matériel (BTP, entretien espaces verts). CA 200 K€, dirigeants + 1 salarié mécanicien entretien, clientèle professionnelle et particuliers, zone de chalandise : agglomération d'Angers. Implantation sur belle zone d'activité sans concurrence de proximité.

C27380 Maine-et-Loire, à céder fonds de commerce de service à la personne (ménage, repassage, garde d'enfants) existant depuis 7 ans, développement régulier. CA actuel 600 K€, 50 salariés représentant 20 équivalents temps plein. Rentable, bien structurée, peu de turnover (salariés ou clients). À céder pour 270 K€. Accompagnement assuré.

C26033 Loire-Atlantique, cause retraite, vend petite entreprise de paysage créée en 1977 avec évolution en Sarl en 1997. La création et l'entretien de jardins sont assurés par 2 personnes dans un rayon de 15 km. La création représente 1/3 du CA et l'entretien 2/3. Matériel en bon état inclus dans la vente. Assistance possible du cédant.

C44889 Dans le cadre d'un départ en retraite, activité d'imprimerie à céder dans la Sarthe. CA 2013 : 223 K€. Effectif : 2 personnes. Accompagnement possible.

Annonces repreneurs Sarthe Réf. RD 40 ans. Spécialiste du développement commercial BtoB, directeur commercial dans les secteurs du service, du conseil et des prestations intellectuelles, recherche une entreprise dans les secteurs de la communication, le conseil, le développement web et/ ou informatique. CA cible entre 500 K€ et 1 M€. Effectif de 5 à 15 salariés. Fiche de cadrage disponible sur demande. Réf. PV 54 ans. Ingénieur mécanicien, expériences industrielles et responsabilités importantes dans un grand groupe automobile, souhaite reprendre entreprise de fabrication 52 maine éco juin 2014

réalisation d'outillage. CA environ 650 K€, équipement comprenant centre d'usinage CN et électro érosion à fil et enfonçage. Équipe : dirigeant + 8 personnes dont 1 au BE, tous professionnels de bon niveau, affaire rentable. Conviendrait à une personne ayant de bonnes connaissances en usinage. BTP : C52589 Maine-et-Loire, à céder entreprise de couverture bardage. CA 1,8 à 2 M€, effectif 20 personnes. Entreprise structurée, rentable, trésorerie excédentaire. Clientèle : 40 % public, 60 % privé. Apport repreneur minimum 250 K€ (cette annonce provient d'un intermédiaire professionnel en transmission éventuellement rémunéré en % en cas de réussite).

Industrie : C2074 Maine-et-Loire, à céder cause retraite, entreprise de mécanique de précision et

C18943 Entreprise de coordination de travaux de sécurité, protection et santé, spécialisée dans les bâtiments et les ouvrages d’art. Clientèle composée de donneurs d’ordre publics et collectivités, en appels d’offres, sur une zone géographique départementale. Eff : 2 personnes + le dirigeant, tous de niveau I. Locaux à louer ou à vendre. Bilans sains. CA des trois dernières années toujours > à 150 K€. Résultats positifs. Profil repreneur :

mécanique : chaudronnerie, charpente, bardage métallique, menuiseries, usinage, décolletage, tuyauteries, serrurerie, traitements de surface, etc. Type de cibles : effectif > 10 salariés. CA > 1 500 K€. Prix de cession jusqu’à 1 600 K€. Fiche de cadrage disponible sur demande.

plus particulièrement en génie climatique, énergies renouvelables ou génie électrique recherche une PME en Pays de la Loire et région Centre, effectif compris entre 10 et 30 salariés, accompagnement du cédant souhaité. Fiche de cadrage disponible sur demande.

Réf. CS Ingénieur génie mécanique avec expériences en organisation industrielle, qualité, méthodes, achats, productivité, direction de site, souhaite reprendre une entreprise de fabrication de biens industriels. Entités cibles : effectif environ 10 salariés. CA > 1 000 K€. Région Sarthe, Orne, Mayenne, Maine-et-Loire, Indre-etLoire, Loir-et-Cher, Eure-et-Loir. Fiche de cadrage disponible sur demande.

Mayenne

Réf. JFM Manager expérimenté, spécialisé dans le second œuvre du bâtiment,

Réf : 631S6779 Recherche activité d’équipement de la personne ou entreprise du BTP, sans salarié, avec ou sans portefeuille client pour développer l'activité, et ayant minimum 3 ans, prix envisagé moins de 30 K€. Réf : 631S6880 Couple recherche sur les secteurs Laval ou Sud Mayenne, activité de réparations-ventes automobiles, prix envisagé entre 60 et 100 K€, apport personnel 30 K€.

Pour consulter toutes les annonces ou si vous êtes intéressé par une annonce connectez-vous sur le site www.trans-reprise.com 10 ans d’expérience en bâtiment ou génie civil (impératif réglementaire) ; soit entreprise du même secteur ou souhaitant acquérir de nouvelles compétences. Prix de cession : 145 K€. C67096 Maine-et-Loire, entreprise de peinture et décoration. Motif cession : recentrage d'activité. Depuis sa création en 1998, cette entreprise artisanale s'est fait une réputation dans le domaine de la décoration et des travaux d'intérieur. Son personnel qualifié assure un travail de qualité auprès d'une clientèle de particuliers. Parc de matériel récent. Cette entreprise à redynamiser représente une opportunité pour l'homme de l'art ou une PME en recherche de croissance externe. Profil : professionnel du secteur avec goût du commerce et du conseil. Carnet de commandes : 2 mois de CA. CA HT dernier exercice clos 650 K€. Coût direction et personnel administratif 86 K€. Coût attachée commerciale 20 K€. Résultat net 6 K€. Prix demandé : 120 K€.

Réf : 631S7157 Couple recherche en région Centre, Pays de la Loire ou PoitouCharentes, une alimentation générale, supérette, prix envisagé de 151 à 250 K€, apport perso 40 K€. Réf : 631S7158 Recherche en Pays de la Loire, un tabac-presse, librairie-cultureloisirs, prix envisagé de 61 à 100 K€, apport perso 30 K€.

Si vous souhaitez prendre contact avec l’un de ces repreneurs, vous pouvez joindre François Billois, pour les annonces sarthoises au 02 43 21 00 10 (fbillois@lemans.cci.fr) ou Thierry Derenne pour les annonces mayennaises au 02 43 49 50 17.



CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL DE L’ ANJOU ET DU MAINE, Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit - Société de courtage d’assurances immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n° 07 023 736 - Siège social 40 rue Prémartine - 72083 LE MANS CEDEX 9 - 414 993 998 RCS LE MANS - 05/2014.

lière e votre fi experts d nance s e d t n o s nseillers e, vin...) et de la fi l’installation > Nos co e iand v , it pagner d la , s (céréale ous accom ité. v r u o p e s v d’entrepri ation de votre acti s s à la sécuri ntreprise aine.fr/e -m u jo n www.ca-a


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.