COMMERCE Le paiement sans contact décolle... p4
ÉCONOMIE La crise est-elle derrière nous ?... p13
INNOVATION FRUGALE Une production de qualité à moindre coût... p14
PMEPAYSDELALOIRE.FR Pour simplifier l’accès au financement... p18
maine éco LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE SARTHE MAYENNE
PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE, ÉCONOMIQUE ET SOCIALE
Quand durable rime avec rentable ! N°177 JUIN 2015
Bientôt 15 ans...
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édito
N° 177 - JUIN 2015 MAGAZINE BIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE 1, bd René Levasseur CS 91435 72014 LE MANS CEDEX 2 Tél. 02 43 21 00 00 Fax 02 43 21 00 50 www.maineeco.fr
Directeur de la publication : Noël Peyramayou Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer Ont collaboré à ce numéro : Jean-Joseph Batardière Benoît Jousse Gilles Kervella Cyril Laporte Élise Pierre Julien Proult Pierre-Jacques Provost Photos : Édito : Noël Peyramayou © Jacques Hirn CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Couverture : Jérôme Rommé - Fotolia Maquette - Mise en page - Gravure : Okaparka Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel Tél. 02 43 24 23 42 ou 06 08 16 69 79 maine.editions@wanadoo.fr Impression : Auffret Plessix Tirage : 24 000 exemplaires ISSN : 1269-6633
Noël Peyramayou, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe president@lemans.cci.fr
Patrice Deniau, président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Mayenne president@mayenne.cci.fr
Investir dans la formation des jeunes Les CCI sont des établissements publics de l'État. Notre mission, celle que l'État nous a confiée, est d'être les acteurs et les moteurs du développement économique et social de nos territoires. Cette mission s'appuie sur deux piliers : l'entreprise et la jeunesse. L'un ne va pas sans l'autre, tant ils forment ensemble la combinaison gagnante de notre avenir. Former, instruire, éduquer sont par conséquent des devoirs pour nos établissements et un gage d'avenir pour les entreprises. Dans le Maine, les Chambres consulaires investissent dans la formation des jeunes en construisant une offre diversifiée et cohérente. Du CAP au master, sous statut étudiant ou apprenti, les cursus proposés par les CCI de la Sarthe et de la Mayenne couvrent de nombreux secteurs d’activité (l’industrie - en particulier automobile -, l’informatique, le commerce et la distribution, la restauration et l’hôtellerie, la pharmacie…) ainsi qu’un champ très large de métiers : conseillers et responsables commerciaux, ingénieurs d’affaires, responsables et chefs de projet marketing, assistants comptables et de gestion, manageurs-créateurs-repreneurs d’entreprise, chargés de maintenance, animateurs de centres de vacances, préparateurs en pharmacie, ambulanciers, serveurs en restaurant… Cette liste non exhaustive reflète bien ce qui constitue l’ADN des chambres de commerce et d’industrie en matière de formation : préparer à des métiers, en adéquation avec les besoins des PME sur nos territoires. Ceci suppose également d’ouvrir les jeunes aux réalités du travail en entreprise et de les rendre adaptables et agiles dans un monde en perpétuel mouvement. Pour poursuivre et amplifier notre action dans ce domaine ô combien stratégique, les CCI doivent conserver les ressources nécessaires à l'exercice de leur métier, c'est-à-dire au développement économique dont la France a tant besoin !
Noël PEYRAMAYOU
Patrice DENIAU
Président CCI LE MANS SARTHE
Président CCI MAYENNE
! maine éco juin 2015 1
sommaire
Le paiement sans contact décolle dans les commerces
4
13 La crise est-elle derrière nous ?
4
Actualité
6
La vie des entreprises
13
Actualité
14
Industrie
16
Entreprise
L'économie mexicaine présente de nombreuses opportunités
PÉNALITÉS
20
International
22
Juridique
60 JOURS
N°FACT
URE
Pas don nerd'e le néc tau ess a scompte pou r frax deaire lieu de pleen au pai is del'intér cas in dro ement de recouv êt lég it et paime remal et de pén san nt ant ent au pai alit s qu' icip d'un em és montaent de auc uneé. Tou d'uret mis t ret nt de neard ard sur e en indem 40 eur la basdemde ement os. nité fore deeurpai troeisne soi faitaire fois t
45 JOURS
22
Délais de paiement, des sanctions dissuasives et efficaces 2 maine éco juin 2015
Dossier
Performance environnementale, économique et sociale Quand durable rime avec rentable !
32
Focus
38
D’une communauté de communes… à l’autre
Institut de formation des ambulanciers Pour se former et se recycler
40
Maine 301 Le dynamisme par le tourisme Pays de Craon "Le très haut débit, une évidence"
43
Conjoncture
44
Lu pour vous
46
Découvertes
JOURS
ne soit fois de paiement de trois retard enlademeure base forfaitaire Toutmise sur anticipé. indemnité euros. qu'aucune de retard d'une paiment de 40 et sanspaiement cas de droit deetpénalités montant au e enplein légal ent d'un lieu de d'escompt au paiement Pas de l'intérêt donnera de recouvrem nécessaire taux frai le pour
Délais de paiement entre professionnels Des sanctions dissuasives et efficaces
Formation
30 E
Mexique Adelante !
31
40 €
TUR FAC N°
Innovation low cost ou frugale Comment faire plus avec moins…
19
INDEMNITÉ
INTÉRÊTS
Économie La crise est-elle derrière nous ?
Ateliers participatifs Une méthode d'animation pour générer des idées Pmepaysdelaloire.fr Une plateforme pour simplifier l'accès au financement
24
20
Le paiement sans contact Décollage immédiat !
48
Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie Consommation des ménages en GMS
Liberty à Saint-Fort L'orfèvrerie d'excellence
Opportunités d’affaires
Annonces industrielles/Annonces vendeurs
agenda DOSSIER
18 juin
Colloque sport-santé-entreprises USL Laval, CDOS53 et Medef Mayenne Siège du Crédit Mutuel, Laval Contact : Mathilde Bezille au 02 43 66 07 38
23 juin
9 h - 12 h : Réunion EDR Environnement "La nouvelle nomenclature ICPE applicable au 1er juin 2015" CCI 53 Contact : CCI - Samuel Fairier au 02 43 49 50 09
24 juin
18 h : Conférence sur "Les capitales de culture et d'art dans la globalisation" organisée par Sarthe international Novotel, Le Mans
Optimisation du management, des relations avec les clients, les fournisseurs comme avec les acteurs de son territoire, sans oublier la réduction de la consommation énergétique, la valorisation des déchets… S’inscrire dans une démarche durable participe à la performance globale de son entreprise. Démarche RSE, opération ÉcoproDDuire, méthode d’évaluation Entreprise durable et rentable (EDR)… En Mayenne et en Sarthe, TPE comme PME se sont engagées à travers divers dispositifs dans ce changement de modèle économique… avec succès. La 3e révolution industrielle est en marche !
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2 juillet
14 h - 17 h : Réunion "La fin des tarifs réglementés de vente d'énergie : comprendre, optimiser et organiser sa stratégie d'achat" organisée par la CCI et le Medef CCI 72 Contact : CCI - Cyrille Naoarine au 02 43 21 00 56
3-5 juillet
Fête de l'ACO Circuit du Mans
24 juin - 4 août
6 juillet
25 juin
Quand durable rime avec rentable !
9 h - 20 h : Sarthe Le Mans connection le salon des solutions informatiques et numériques Abbaye de l'Épau, Le Mans
Contact : CCI - Zélia Aveline au 02 43 21 00 24
Soldes d'été
PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE, ÉCONOMIQUE ET SOCIALE
2 juillet
18 h 30 : Réunion du Club d’entreprises Espace entreprendre 72, visite du pôle européen du cheval, Yvré-l’Évêque CCI 72 Contact : CCI - Richard Otjacques au 02 43 21 00 34
25 juin
9 h - 13 h : Portes ouvertes à l’Institut d’informatique appliquée Saint-Berthevin Contact : Sylvia Hay au 02 43 91 47 48
6 juillet
9 h - 13 h : Portes ouvertes à l’IFAG, école de Management Campus CCI, parc universitaire de Laval Contact : Vanessa Trichet au 02 43 91 49 75
9 h - 17 h : Portes ouvertes Eon School/IIA Laval Eon Reality, Laval
6-10 juillet
Contact : CCI - Alexia Lavelle au 02 43 91 47 52
Contact : Jocelyne Dellière au 02 43 49 50 27
26 juin
8 septembre
Contact : CCI - Christelle Bodet au 02 43 21 00 35
Contact : CCI - Thierry Mongazon au 02 43 49 50 03
26 juin
9 septembre
8 h 30 : Réunion silver éco "La démarche d'innovation du Groupe La Poste" CCI 72
Formation 5 Jours pour Entreprendre CCI 53
Réunion EDR Énergie "Audit énergétique : une étape indispensable !" CCI 53
8 h 30 : "Breakfast in English" organisée par Sarthe international CCI 72
16 h - 19 h : 3e édition Osez l’alternance, en partenariat avec la CMA 53 et le GIEC Maison de quartier des Fourches, Laval
Contact : CCI - Zélia Aveline au 02 43 21 00 24
Contact : Stéphane Foricher au 02 43 49 49 95
30 juin
10-14 septembre
9 h - 12 h : Rencontres Peinture industrielle, en partenariat avec la communauté de communes des Coëvrons Lycée Raoul Vadepied, Évron Contact : CCI - Guillaume Heurtebize au 02 43 49 50 36
Foire du Mans Centre des expositions
12 septembre Braderie Le Mans
1er juillet
Les Rencontres de l'international focus sur l'Amérique latine CCI 72 Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
maine éco juin 2015 3
actualité LE PAIEMENT SANS CONTACT
Décollage immédiat !
© Fotolia - goodluz
Encore très marginal, le paiement sans contact progresse très vite et ce n'est qu'un début. Pour les commerçants, il sera probablement dommageable de ne pas franchir le pas rapidement.
D
ifficile d’y échapper, on ne parle plus que de ça : l’année 2015 sera l’année du paiement sans contact ! Campagne télévisée, nombreux articles dans la presse, communication des banques vers leurs clients, prise de parole ministérielle… C’est le branle-bas de combat pour faire enfin passer les Français au paiement sans contact. Mais pourquoi une telle agitation tout à coup autour de ce sujet ? En effet, le nombre de cartes permettant le paiement sans contact pro-
gresse (50 % des cartes en circulation) et le nombre de terminaux de paiement chez les commerçants aussi. Tenant compte du fait qu’un mode de paiement est long à s'installer dans les habitudes des consommateurs, le retard qu’a la France en la matière n’est pas si grave et peut être rattrapé. Oui mais, voilà, les GAFA (en référence à Google, Apple, Facebook et Amazon) et autres géants du numérique américains ont mis un grand coup d’accélérateur sur le paiement sans contact à commencer par Apple qui a intégré cette technolo-
Les chiffres clés du sans contact • 30 740 000 CB sans contact, • soit 50,4 % du parc CB ; • entre 50 % et 60 % des CB sans contact en Sarthe et Mayenne ; • 279 263 commerces qui acceptent le paiement sans contact, • soit 21,5 % du parc des terminaux de paiement ; • plus de 30 % de commerces acceptant le sans contact en Mayenne et en Sarthe ; 4 maine éco juin 2015
• 70 millions de transactions sans contact en France en 2014, • soit environ 1 % des transactions par CB ; • mais 1,62 % en février 2015 avec une hausse mensuelle de 30 % ; • 14,7 millions de transactions sur le seul mois de mars 2015 ; • 7,2 millions de mobiles compatibles NFC.
gie à ses nouveaux Iphone, mais aussi Google, Paypal… La France - et plus généralement l’Europe - ne souhaite pas être à la remorque des multinationales américaines en la matière, et pour que les opérateurs locaux continuent d’investir, il faut que le consommateur adhère à ce mode de paiement ce qui n’est toujours pas le cas.
Un système qui n’est pas nouveau Pourtant, les Français utilisent déjà cette technologie très régulièrement. Le Pass Navigo de la RATP est devenu un objet quotidien pour les Franciliens, idem pour les Manceaux avec la carte Moovea de la Setram : on valide son voyage en passant sa carte près d’une borne. C’est également le cas dans de nombreuses entreprises pour les cartes d’accès ou les cartes de restaurants, dans les piscines ou autres établissements de loisirs, ainsi que pour le règlement dans les parkings. La technologie NFC, puisque c’est d’elle dont il s’agit, nous la connaissons
actualité
donc déjà, mais de quoi s’agit-il ? NFC signifie Near Field Communications, en français communication en champ proche. Intégrée dans une carte bancaire, elle permet, pour les sommes de moins de 20 €, d’effectuer un paiement en approchant la carte à moins de quatre centimètres du terminal. Plus besoin d’introduire sa carte et de taper son code personnel. Les nouvelles cartes de paiement intégrant cette technologie, nous sommes très nombreux à en être équipés. Mais encore faut-il que les commerçants le soient aussi, ce qui n’est le cas que d’un sur cinq en France, un sur trois en Sarthe et Mayenne. Estelle Boucault est commerçante au Mans depuis trois ans et son premier terminal de paiement était déjà équipé. "Lola et moi", sa boutique d’accessoires de mode dans une des rues très commerçantes du centre-ville, voit passer beaucoup de femmes : "le paiement sans contact reste très marginal, peut-être un par jour et c’est parce que je leur pose la question, sinon il y en aurait peu." Pourtant, les achats dans son commerce concernent souvent de petits montants : "Je pourrais le faire pour un règlement CB sur deux. Dans mon commerce, cela n’apporte pas grand-chose. C’est probablement plus utile quand il faut aller vite, au restaurant ou à la boulangerie." Ou dans un bar-tabac-presse comme celui de Sébastien Chainot à SaintJean-de-Mayenne près de Laval : "Comme j’ai beaucoup de petits montants, j’ai beaucoup de paiements sans contact. Chez moi, c’est 50/50. C’est pratique et cela fait vraiment gagner du temps. Mais l’information des clients n’est pas bonne, c’est souvent moi qui leur apprends que leur carte permet ce mode de paiement." Quant au paiement via le smartphone, aucun des deux commerçants n’en a encore eu.
Mon portefeuille dans mon smartphone La part du sans contact mobile est infime. S'il fait gagner 30 secondes lors d’un paiement, ce gain de temps à ne plus faire le code suffira-t-il à changer les habitudes des Français ? Il pourrait bien décoller grâce aux smartphones qui apportent bien plus que ça. Pour s’en faire une idée, il suffit d’ouvrir son portefeuille et de se dire que toutes les cartes bancaires et toutes les cartes de fidélité qui s’y trouvent pourraient être intégrées dans les smartphones. On peut y ajouter par exemple les coupons de réduction, l’application qui permettra le paiement du parking, des transports en commun, du cinéma, des manifestations sportives ou culturelles… Tout un portefeuille, et même plus, dans notre téléphone. Ce que le smartphone peut changer dans notre quotidien, chacun est libre d’y adhérer ou pas, d’y voir une avan-
cée ou une aliénation. Mais pour ce qui concerne leur entreprise, commerçants et dirigeants aborderont le problème différemment. Si le paiement sans contact se développe, et il y a fort à parier que ce sera le cas, difficile de rester le seul commerce de la rue à ne pas proposer cette solution de paiement. On imagine aisément aussi que toutes les franchises intégreront rapidement la carte de fidélité dans les téléphones, ceux avec lesquels leurs clients viendront de payer. Alors, la marge de manœuvre du commerçant devient très réduite. À moins de revendiquer ouvertement être le seul magasin non connecté de la rue, mais ce sera un marché de niche ! ◗ Pierre-Jacques Provost
La sécurité en question Le consommateur a acquis une grande confiance dans le système carte à puce plus code, il convient donc de le rassurer et de l’informer. Directeur de Gemalto, l'un des leaders sur cette technologie, Olivier Piou déclarait devant un parterre de journalistes : "C'est du fantasme, il y a zéro vol constaté. La question est légitime, mais arrêtez de vous faire des films !" Peut-être, mais les associations de consommateurs et les spécialistes de la sécurité sont beaucoup plus réservés sur la sécurité du paiement sans contact et restent vigilants. Notons tout de même que les risques ont été minimisés : • limitation du montant maximum des paiements à 20 € ; • pour être certains que le porteur de la carte est bien son titulaire, celui-ci doit taper son code lorsqu'un montant total de transactions est atteint ; • il peut être demandé au titulaire de taper son code de façon aléatoire ; • les seules données transmises en mode sans contact sont le numéro de la carte et sa date d'expiration ; ne figurent pas le nom du titulaire ni le cryptogramme visuel qui permettent le paiement en ligne ; • en cas de fraude, les banques remboursent pour les montants de moins de 20 €, au-delà une franchise de 150 € s'applique ; • en cas de vol ou de perte de la carte ? Votre plus gros souci n’est pas le paiement sans contact, pourquoi votre voleur se limiteraitil à un achat de 20 € ?
Estelle Boucault, commerçante de la boutique d’accessoires de mode"Lola et moi" au Mans.
maine éco juin 2015 5
Dix ans en Sarthe pour Dupuy Équipements
la vie des entreprises BÉROUL SÉRI PUB
Deux machines acquises avec Gravosign
C
réée en 1973 par Arnaud et Marie-Bernadette Béroul et reprise par leur fille Catherine Garrigues en 1999, Béroul Séri Pub est spécialisée en sérigraphie sur tous supports plats. Installée dans son atelier rue Gastelier au Mans, la dirigeante travaille pour des entreprises locales, des réseaux franchisés ainsi que des particuliers. Avec Loïc Trémoureux, dirigeant de Gravosign (impression numérique et gravure), également installé au Mans, elle a décidé d'investir et de mutualiser deux équipements : une machine grand format pour impression directe sur panneaux (1,50 m x 4 m) et une machine pour imprimer sur des objets de 10 cm maximum d'épaisseur (verre, plastique, métal, etc.) avec possibilité d'imprimer en braille. Ce projet d'investissement élevé pour les deux petites entreprises a été encouragé par le dispositif de la Région "500 projets de développement économique pour les territoires". Un programme connu via l'Idep, un club d'entreprises de la CCI dont les deux dirigeants sont membres, et un dossier monté par la CCI. Sur un coût total de 50 000 euros, la Région a accordé 25 000 euros (60 % pour Gravosign et 40 % pour Béroul Séri Pub). Les deux TPE mancelles vont ainsi étoffer leur offre de services pour aller vers de nouveaux marchés. Si les résultats positifs sont au rendez-vous, Catherine Garrigues espère embaucher une personne.
AC CONCEPTS
Son VIE embauché en tant que responsable export
C
oncepteur et fabricant de fers à cheval haut de gamme en aluminium depuis 2007 ainsi que des plaques amortissantes Ergopad, AC Concepts au Mans, dirigé par le maréchal-ferrant Antoine Corona, s'est rapidement intéressé à l'export face à l'apparition de concurrents français et étrangers. Accompagné dans sa démarche par CCI International, cela s'est traduit par l'embauche d'un VIE (Volontaire international en entreprise) en Allemagne. Sa présence a permis à l'entreprise d'implanter des points de vente en Suisse, Allemagne, Belgique, Espagne, Autriche, Angleterre et Danemark. Aujourd'hui, AC Concepts recrute cette personne en tant que responsable export pour pérenniser et développer ses marchés à l'étranger. La Région des Pays de la Loire, dans le cadre du dispositif Objectif performance, lui a accordé 15 100 euros de subvention.
6 maine éco juin 2015
Précédemment installée en région parisienne, l'entreprise fête cette année ses vingt ans d'activités, dont dix en Sarthe, zone industrielle des Ajeux à La Ferté-Bernard. Concepteur et fabricant d’équipements pour ouvrants automatiques en cas d’incendie mais aussi d’exutoires de désenfumage en façade et en toiture, Dupuy Équipements mise sur la création de produits innovants. Deux nouveautés seront d'ailleurs lancées en 2015. Avec ses 29 salariés, la PME dirigée par Erhard Rothgangl travaille essentiellement pour des industriels et des installateurs en France et à l'étranger.
Dialog se tourne vers l'événementiel Historiquement spécialisée dans la fourniture de solutions auprès des entreprises de négoce depuis sa création en 1994, la société mancelle a commencé à développer deux logiciels pour accompagner la mise en place d'événements. Aujourd'hui opérationnelle, cette offre est utilisée pour organiser des événements d'envergure comme les 24 Heures du Mans ou les Jeux équestres mondiaux, mais aussi des manifestations locales de moindre ampleur. Dialog a été soutenue par la BPI et la Région à hauteur de 50 300 euros. L'effectif est passé de 6 à 15 personnes et Éric Champion, le gérant, souhaite atteindre 20 salariés fin 2015 en continuant à développer de nouveaux produits.
Ouverture du Porsche Experience Center au Mans La marque allemande ouvre son 6e Porsche Experience Center, au bord du circuit des 24 Heures du Mans près de Maison Blanche en juin. Construit en moins d'un an, en association avec l'Automobile Club de l'Ouest qui a investi 7,5 millions d'euros, ce centre d'essais de 3 000 m² comprendra également un restaurant, des espaces événementiels, un atelier de réparation, un centre de formation, une exposition de véhicules de la marque neufs et anciens. C'est une étape importante pour le développement de la marque en France. Une dizaine d’emplois sont annoncés.
Les tonneaux logements d'appoint de M'le Bois Créée par Pascal Blanchard, la petite entreprise sarthoise de Sceaux-sur-Huisne assemble des logements d'appoint originaux depuis 2006 : des tonneaux de 3 à 6 m de long et de 2,20 m de diamètre. À partir d'une coque en épicéa nordique fabriquée en Scandinavie, le petit logement est assemblé et aménagé au goût du client : de l'équipement de couchage à la version sauna. Très bien isolé, il peut être utilisé été comme hiver. Un vrai marché de niche pour les deux menuisiers de M'le Bois qui travaillent avec des gîtes, des chambres d'hôtes, des particuliers, des campings. Ils réalisent aussi des terrasses (bois/composite) ainsi que des chalets de loisirs.
la vie des entreprises NATURA PRODUCTION
Des projets pour l'avenir Repreneur de l'entreprise Supplex de Sablé-sur-Sarthe fin 2011, Arnaud VannierMoreau, déjà dirigeant de La Mandorle à Paris, a plein de projets. Fabricant de produits diététiques, nutritionnels 100 % naturels à base de poudres (petits déjeuners, desserts, etc.), Supplex fabrique depuis sa reprise les produits de La Mandorle, poudres de lait végétal naturelles et bio, dont une gamme de boissons au lait d'amande, la spécialité de l'entreprise depuis 1989. Aujourd'hui, Natura Production, qui regroupe les marques Supplex, La Mandorle, Bébé Mandorle et Naturaceutic, se sent un peu à l'étroit dans ses locaux. Le dirigeant envisage donc de se développer dans le bâtiment voisin de 2 000 m² occupé précédemment par la société Nacrinov. La production resterait sur le site actuel et à côté pourraient être installés la logistique et le stockage ainsi qu'une boutique de vente directe. Le dirigeant pense aussi y proposer des ateliers ou cours de cuisine. Natura Production emploie une vingtaine de personnes dont 12 à Sablé.
ACO
Le Mans karting international mise sur l'accueil du public
P
lus d'un an d'activités pour le complexe Le Mans karting international de l'ACO dont le bâtiment
emblématique Le Vingt-quatre a été inauguré en mars 2014. 26 000 visiteurs ont été accueillis en un an. Ce centre ultra-
GESLIN
De père en fils
D
epuis fin janvier, Stéphane Geslin a succédé à son père Michel à la tête de la PME mancelle Geslin SAS, spécialisée dans la mécanique de précision. Une entreprise que celui-ci avait reprise en 1994 à son créateur Émile Guillard et où il travaillait depuis 1978. La reprise a été bien préparée pendant plusieurs années. De 1994 à 2015, l'entreprise a connu des bons technologiques avec des investissements tous les ans dans des moyens de production plus avancés. La politique de l'entreprise reste la même : conserver une avance technologique permanente pour se différencier. Cette année, 350 000 euros sont investis dans une machine d'usinage cinq axes installée en juin. Le créneau sur lequel Geslin SAS s'est positionnée, la réalisation de pièces techniques de haute précision, la conduit à travailler pour les constructeurs et équipementiers automobiles, le sport automobile, l'aéronautique ou encore la climatisation. Suite au programme Dinamic Entreprises suivi en 2008, la politique commerciale a été accentuée et Stéphane Geslin a suivi une formation d'ingénieur d'affaires à l'Isialm, une école de la CCI. Avec 34 salariés, le chiffre d'affaires a atteint 3,1 millions d'euros en 2014, contre 2,6 millions en 2013. Une progression due à la captation de nouveaux clients.
moderne et unique en Europe dédié à la pratique du kart de compétition et de loisirs est ouvert à tous, licenciés, amateurs, néophytes, familles, etc. Avec trois pistes de loisirs, un parc de 159 kartings, des simulateurs, la restauration sur place et les salles de séminaire, les prestations sont complètes pour accueillir entreprises, CE, associations, etc. Cette année, de nouvelles activités sont au programme : nouvelle modélisation du circuit Bugatti sur les six simulateurs de pilotage Ellip6, un modèle biplace Sodikart pour un baptême de piste ou découvrir de nouvelles sensations avec un instructeur et la Journée du 24, un programme spécial chaque 24 du mois. Côté compétition sur le circuit international, le programme est bien chargé tout au long de l'année avec notamment le 13 septembre prochain le Championnat du monde de karting KZ125, la F1 de la discipline.
maine éco juin 2015 7
la vie des entreprises
USITECH
L'entreprise s'agrandit à Marçon
F
abricant d'outillages de thermoformage pour l'agroalimentaire, la cosmétique et l'industrie depuis 1999 à Dissay-sous-Courcillon, Usitech occupait 800 m² pour un effectif de neuf personnes. Pour travailler dans de meilleures conditions, dans un bâtiment plus grand et aux normes, le dirigeant, Franck Froger, a décidé de déménager en mars dernier à Marçon, dans des locaux de 1 800 m² qui appartenaient aux établissements Tangogne. Usitech étudie et réalise des moules de toutes formes, qui servent à concevoir des emballages très diversifiés comme des barquettes pour steaks hachés, des calages pour la cosmétique ou des coffrets de bouteilles de champagne par exemple. D'après un cahier des charges proposé par le client, éventuellement modifié selon les contraintes techniques, l'équipe - du bureau d'études à l'atelier - fabrique un prototype en résine. Puis après acceptation, un moule de série en aluminium est fabriqué pour être expédié à un thermoformeur qui produira plusieurs milliers de coques thermoformées.
ÉCOPHAR
Bonne progression de l'activité
S
pécialiste des produits vétérinaires non médicamenteux, Écophar a été créé au Mans en 2007 par Pascal Bonhommet. Des produits essentiellement pour les chevaux mais aussi pour chats et chiens. L’entreprise acquiert, auprès de partenaires, des actifs qu’elle intègre dans ses propres produits. Elle mène ensuite les protocoles, tests, études cliniques jusqu’à la publication. La production est ensuite confiée à trois laboratoires partenaires installés en France. Écophar a notamment mis au point le Myodazole, un produit pour traiter les myosites, une affection inflammatoire du tissu musculaire chez les chevaux de compétition. Une innovation pour laquelle elle a reçu un Trophée territoires d'innovation l'an dernier. Le chiffre d'affaires de la petite entreprise de cinq salariés s'est élevé à 1,1 million d'euros en 2014, en hausse de 30 %. L’export, qui représente un dixième des ventes, fait partie des ambitions de la PME, à commencer par des destinations ciblées comme la Chine ou la Roumanie. Le site Internet Certivet assure la vente en ligne des produits pour chevaux et bientôt pour les chats et chiens. Aujourd'hui, le dirigeant a pour projet de faire construire des locaux de 600 à 900 m² situés en périphérie du Mans ou dans un département limitrophe.
8 maine éco juin 2015
SII prend de l'ampleur au Mans L’agence mancelle de l'entreprise de services informatiques, installée dans le quartier Novaxis depuis dix ans, double la taille de ses locaux avec 200 m² de bureaux dans le même immeuble. SII, qui connaît une belle croissance de son chiffre d’affaires (4,5 M€ en 20142015), compte une cinquantaine de collaborateurs et envisage la création de 15 postes d'ingénieurs cette année. SII Le Mans intervient essentiellement pour de grands comptes (MMA, Valeo, GIE Sesam Vitale, etc.) chez lesquels elle réalise des projets informatiques en responsabilité ou en délégation. Désormais, elle souhaite aussi proposer ses services aux PME sarthoises et répondre à la demande de tous ses clients : digitalisation, performance et fiabilité des infrastructures système et réseaux, etc.
Réalité virtuelle/réalité augmentée chez Myoken Spécialisée dans le marketing interactif, l'agence de communication mancelle Myoken a inventé une application hybride "réalité virtuelle/réalité augmentée", embarquée sur un smartphone. La première solution a été développée pour l'industriel MG-Tech, fabricant de machines d'emballage. Cette entreprise était à la recherche d'un moyen innovant pour présenter une machine trop volumineuse pour être installée sur leur stand au salon CFIA de Rennes. Deux casques avec lentilles oculaires, dans lesquels sont introduits les smartphones, ont permis aux visiteurs de se projeter dans un environnement très réaliste et interactif pour découvrir la machine grandeur nature.
Okbox lance son concept en franchise Ouvert par Gilles et Hervé Tremblaye en 2013 zone des Portes de l'Océane à Saint-Saturnin, Okbox propose 390 box de stockage aux professionnels et aux particuliers sur 2 200 m². L'entreprise s'est aussi implantée à Chartres avec 250 box. Après 16 mois d'exploitation sur ces sites pilotes, les dirigeants ont décidé d'ouvrir leur concept à la franchise. Deux ouvertures sont prévues le 1er juillet à Bédée (35) et Alençon. Des projets sont à l'étude à Caen, Ozoir-la-Ferrière (77), Laval, Niort, Tours, Tarbes et Pau. Trois concepts sont proposés aux franchisés avec des surfaces allant de 750 à 2 000 m², équipées de box de 1 à 40 m².
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la vie des entreprises
Sylvain Malmouche, portraitiste de France 2015 Le professionnel du Studio Regards à Laval fait partie des cinq portraitistes de France 2015, titre décerné mi-avril par le Groupement national des professionnels de la photographie lors des Rencontres photographiques de Montpellier. Il avait fourni pour obtenir ce prix une douzaine de clichés de sa production : famille, femme enceinte, bébé, couple, et aussi photo de mode. Sylvain Mamlouche, qui a rejoint le Studio en 1997, a également remporté un prix en Angleterre avec un reportage de mariage.
Extension de 9 500 m² pour Bridor à Louverné Comme annoncé il y a un an, lors de son inauguration, Bridor, boulangerie industrielle du groupe Le Duff, va être étendue de 9 500 m² sur son site de Louverné, près de Laval, une usine inaugurée il y a seulement un an. Cet agrandissement portera la surface totale du site mayennais à 20 000 m². Les travaux viennent de démarrer pour une mise en service prévue courant 2016. Cette extension permettra la mise en place de deux nouvelles lignes de production : l'une pour la fabrication de pain, l'autre pour les viennoiseries. Actuellement, le site ne dispose que d'une seule ligne de production de pain.
La boucherie Rivière lance les courses en ligne Viande, charcuterie, plats préparés et desserts, tous faits maison... La boutique de la rue de Paris à Laval, mise sur la commande par Internet. Affiliés aux Compagnons du goût, David et Karine Rivière ont décidé de se lancer dans la web boucherie. D'ici quelques semaines, ils vont lancer des travaux afin de créer un espace avec tables et chaises hautes et coin café, qui permettront une meilleure gestion de cette nouvelle offre destinée principalement aux 30/50 ans.
TDV Industries tisse pour l'armée Deux tissus de camouflage seront fabriqués pour le ministère de la Défense par TDV Industries, une entreprise lavalloise spécialisée dans le vêtement professionnel. Un marché d'une valeur minimum de huit millions d'euros vient d'être signé pour les années 2015 à 2019. Ces tissus très techniques sont capables de résister à la déchirure, de se confondre dans l'environnement, d'être difficilement repérables par les systèmes de visée infrarouge, de protéger contre le feu et les projections d'acide. Et bien sûr d'être légers et agréables à porter.
AR+
La pépite qui a tout d’une grande AR+, c’est la rencontre improbable entre deux personnalités : Pascal Gautier, autodidacte, violoniste professionnel, conseiller en réalité virtuelle et Dominique de Savignies, conseiller indépendant en gestion de patrimoine. En 2008, le premier met au point un robot chef d’orchestre et travaille sur un robot lumière pour l’événementiel. Projets de passionné mais qui n’offrent pas de débouché. Ses échanges avec ses partenaires technologiques lui font prendre conscience du potentiel de la capture d’image de mouvements en temps réel associée à la robotique : répétabilité à l’infini du mouvement, retour sur investissement rapide, attente d’un triple marché en mal d’innovation : TV, vidéo et ciné. Leur start-up, créée en 2012 à Laval, se positionne sur un système de prise d’image robotisée commandée en régie par un logiciel. Sa valeur ajoutée : le développement du logiciel et l’hardware qui permettent de piloter et programmer à distance la caméra ou l’appareil photo. Cette technologie Capture Stop Motion est aussi plébiscitée pour ses avantages technologiques : richesse des mouvements, adaptabilité et utilisée pour les films publicitaires de Mc Donald's et Babybel. Depuis mai, AR+ équipe une chaîne nationale russe et se positionne sur les marchés asiatiques et du Moyen-Orient. Forte d’une équipe de six personnes et soutenue financièrement par BPI, les business angels manceaux et lavallois, Initiative Mayenne, le Conseil régional, lauréate 2014 du réseau Entreprendre et accompagnée par CCI International, AR+ souhaite réaliser 80 % de son chiffre d’affaires à l’international dès 2016.
TELEPERFORMANCE
Entreprise française leader mondial des centres de contact
T
eleperformance est une entreprise française créée en 1978 par Daniel Julien. Le 200e employeur international avec près de 182 000 collaborateurs répartis dans 62 pays est le leader mondial des centres de contacts. Installé en Mayenne depuis 2006, le centre d’appel lavallois, dirigé par Mourad Ben Makhlouf, emploie 280 salariés dont 210 conseillers clients qui travaillent principalement pour des grands comptes nationaux. Grâce à une présence mondiale étendue, Teleperformance combine des atouts certains pour ses clients : l'application des pratiques issues de l'expérience de nombreux pays à travers le monde, une innovation continue, des équipes flexibles et compétentes, des processus efficaces et des analyses approfondies. Cela se traduit par la possibilité de mobiliser des équipes rapidement et de proposer des solutions variées et adaptées pour fournir une expérience client homogène de première qualité. Teleperformance offre ainsi un accompagnement sur mesure sur tous les canaux de communication : voix, e-mail, chat, fax et courrier. Une gamme complète de missions et d’activités est ainsi proposée à ses clients : prospection, gestion du service clients, fidélisation, recouvrement ou tchat en direct... Le centre lavallois, comme le centre manceau qui emploie près de 300 personnes, sont intégrés aux appels d’offre nationaux. Ils sont également à l’écoute des projets des entreprises locales souhaitant bénéficier de l’expertise de proximité d’un leader mondial. maine éco juin 2015 11
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actualité
ÉCONOMIE
La crise est-elle derrière nous ? "Peut-on enfin croire à la reprise ?", tel était le thème de la conférence d'Emmanuel Lechypre, invité par Sarthe International à la CCI du Mans. L'économiste est optimiste mais pour relancer vraiment l'économie, il faudrait s'attaquer aux problèmes structurels. à profiter de leur aisance monétaire. "La modernisation du pays vient du secteur privé, avec une énergie très bon marché - les gaz de schiste -, ainsi qu'une extraordinaire modernisation du tissu économique américain : avec une augmentation des investissements de + 50 % depuis 2009 (+ 10 % dans la zone euro), de + 50 % dans les nouvelles technologies (baisse en Europe)".
Des problèmes connus…
Emmanuel Lechypre, économiste, directeur de l'observatoire BFM Data, éditorialiste à BFM Business et BFM TV et chroniqueur sur France Inter.
S
i reprise économique il y a, pour l'instant elle est plutôt poussive bien qu'aidée par de nombreux facteurs : euro, pétrole, taux bancaires très bas… "Beaucoup de signes sont encourageants mais les problèmes structurels dans certains pays freinent la croissance, estime Emmanuel Lechypre, directeur de l'observatoire BFM Data, éditorialiste à BFM Business et BFM TV et chroniqueur sur France Inter. Concentrés sur la crise financière de 2007/2008, on n'y a pas fait attention." Pour lui, le Japon est confronté au vieillissement de sa population, l'Allemagne à des problèmes démographiques et d'infrastructures. La France
et l'Italie pâtissent d'une baisse de la compétitivité et de leurs dettes publiques. Le Royaume-Uni est reparti mais sans croissance de sa compétitivité. Les pays émergents sont au bout de leur modèle. Le défi pour la Chine est lié à son choc démographique : elle doit devenir riche avant de devenir vieille. Les problèmes d'infrastructures handicapent l'Inde. Quant à la Russie, l'Afrique du Sud et le Brésil, les matières premières ont pris une place bien trop importante dans leurs économies. "Malgré la mise en place de politiques monétaires et budgétaires très accommodantes, la machine a du mal à repartir." Seuls les États-Unis ont réussi
Pas de doute pour l'économiste, pour remettre l'économie en marche, il faut s'attaquer aux problèmes structurels. "Et en France, on les connaît… L'effondrement de la compétitivité depuis une quinzaine d'années (35 h, entrée de la Chine dans l'OMC, etc.), le déficit commercial (alors que la balance commerciale était excédentaire en 2000), l'éducation (chaque année 150 000 jeunes quittent l'école sans diplôme), la rigidité du marché du travail (les pays où le taux de chômage est le plus bas sont ceux où le passage entre CDI, temps partiel, intérim et travail au noir se fait le mieux), les lourdeurs administratives et fiscales (des dépenses énormes pour une efficacité faible : la vraie simplification est toujours attendue). Toutes les aides pour le logement, les entreprises, la formation et la santé représentent des dizaines de milliards dépensés pour des résultats insuffisants. Ce n'est pas un problème de modèle mais de gestion : on ne veut pas s'attaquer au gaspillage !"
Et pourtant la France a des atouts. "Entre sa démographie, son matelas d'épargne à flécher vers l'investissement et son administration à moderniser, le gisement de croissance est considérable." Maintenant, est-on condamné à une croissance faible ? "La révolution technologique digitale est une des dix plus grandes inventions de l'humanité. Elle concerne tous les secteurs (travail, déplacements, santé, communication, etc.). Et pour la première fois, le monde entier est connecté. Mais va-t-elle permettre des gains de productivité considérables pour améliorer le bien-être ? Les pessimistes pensent que non car la révolution digitale est moins puissante que les deux premières révolutions industrielles (vague d'innovations portées par la machine à vapeur, l'électricité, le moteur à explosion, etc.). Par contre, pour les technooptimistes, la numérisation du monde aura des effets positifs. Un produit créé par un petit nombre de personnes peut modifier la vie de la population mondiale, c'est inédit !" Si ce débat est difficile à trancher, de nouvelles opportunités apparaissent dans tous les secteurs. "En France, on a des atouts à faire valoir, dans les services, l'industrie, le tourisme… le monde entier rêve de consommer français !" Un point positif qui peut pousser à investir. ◗ Karine Méteyer
maine éco juin 2015 13
industrie
INNOVATION LOW COST OU FRUGALE
Comment faire plus avec P
our 60 millions d'euros, la sonde orbitale indienne envoyée vers Mars a atteint son objectif le 24 septembre 2014. Un exploit technologique réalisé par l'agence spatiale indienne qui a coûté presque dix fois moins cher qu'une mission américaine équivalente. La clé de cette réussite : une propulsion minimale mais utilisée de façon maximale. Si l'Inde fait partie des pays précurseurs en matière d'innovations low cost, le monde occidental est aussi touché par cette stratégie industrielle, dans un contexte de baisse du pouvoir d'achat. Comme le rappelle Marc Giget, docteur en économie internationale et président de l'Institut européen de stratégies créatives et d'innovation, dans la Revue de prospective de l'APCE, low cost signifie "coût bas" et non "bas de gamme". Il insiste sur ce point car il y a souvent confusion. "Low cost veut dire
© ISRO
Produire des produits de qualité à bas coûts, en supprimant les éléments superflus, tel est le principe de l'innovation low cost ou frugale. Une logique qui peut être pertinente pour les grandes mais aussi les petites entreprises.
La sonde orbitale indienne envoyée vers Mars a atteint son objectif pour un coût dix fois moins cher qu'une mission équivalente de la Nasa.
14 maine éco juin 2015
que l'on donne priorité au coût et de ce fait au prix comme critère de définition du produit. Dans une période où le pouvoir d'achat baisse, les individus souhaitent garder leurs habitudes de consommation. Ils veulent des produits qui aillent à l'essentiel, débarrassés de l'accessoire et de l'inutile pour arriver à quelque chose de plus ramassé".
Aller à l'essentiel… Même constat pour Maximilien Brabec, directeur de Novatégie, cabinet conseil en innovation et stratégie. "Alors que les entreprises sont dans un contexte de marché mature et d'offres banalisées, l'innovation leur permet d'amplifier à la fois leur courbe de profit et leur courbe de développement. Le low cost est une des voies possibles. Il vise à répondre à un besoin donné en faisant une rupture sur les coûts." Il s'agit de proposer une solution épurée pour répondre exactement au besoin du client, sans ajout superflu. Et ce n'est pas forcément réservé aux acteurs déjà en place avec des volumes produits importants. "Sur un marché mature, les entreprises ont tendance à toujours vouloir aller plus loin dans la performance de leurs produits alors que cette dernière dépasse largement les attentes clients. Tôt ou tard, de nouveaux entrants font une offre qui apporte autre chose que les performances historiques". Pour Marc Giget, le low cost naît toujours pendant les périodes de crise. "Les grandes vagues d'innovations sont du reste toujours marquées par une crise : on invente des solutions qui remplacent celles qui sont dépassées. On sort de la crise par le low cost. Il y a là une notion de progrès. Avec des produits/services moins chers, les clients retrouvent le niveau de consommation qui était le leur avant leur baisse de revenu. La réduction du prix va de pair
avec une augmentation de la performance, comme dans le secteur du matériel informatique". "La crise oblige à réinventer la valeur avec moins", ajoute Maximilien Brabec. Exemple avec les Espagnols, durement touchés par la crise. "Ils ont pu construire un tramway à une voie au lieu de deux, grâce à l'utilisation des objets connectés. Une collectivité locale peut ainsi se doter d'un système de tramway pour le prix d'un réseau de bus…" Dans ce contexte, petites et grandes entreprises sont concernées. Au programme des grands groupes : simplification des process, réutilisation de technologies existantes, offre standardisée, gros volumes de production. La réussite de Renault en la matière est souvent citée. Un succès des modèles low cost qui s'appuie sur les savoirfaire développés depuis dix ans avec la Logan. En 2014, le modèle low cost Duster a été la voiture la plus vendue du groupe, et la plus rentable avec un taux de marge de 10 %. Quant aux petites entreprises, elles ont de nombreux atouts à faire valoir. Plus souples, avec des coûts de structure et des frais généraux moins élevés, elles sont aussi plus réactives et proches de leurs clients pour bien connaître leurs besoins.
… Avec des systèmes simples et performants Chez Beta Epsilon au Mans, l'innovation est le cœur de métier des 14 salariés. Forte de 25 ans d'expérience dans la compétition automobile, l'entreprise opère dans les domaines de la mécanique de haute technologie. "Nous travaillons sur la haute performance, nous sommes donc obligés d'innover, explique Michel Lecomte, le directeur. La notion de bas coût est arrivé dans le paysage industriel, avec la mise au
industrie
moins… point de systèmes qui rendent accessibles des technologies qui coûtent très cher. Les châssis en carbone sur les voitures de compétition, par exemple, sont très performants mais leur coût est très élevé. Comment rendre cette technologie abordable ? Pour nous qui travaillons sur un marché de niche, impossible d'utiliser la méthode des grands groupes qui misent sur les volumes produits". Pour proposer des biens en petites séries à prix réduits, Beta Epsilon a étudié le coût le plus impactant : l'énergie, la main-d'œuvre mais surtout les investissements en outillage et matériels spécifiques. D'où une remise à plat du processus d'innovation. "Dès le dessin du produit, une valeur maximum d'outillage est fixé dans l'analyse du coût de fabrication. Cela change notre démarche. On s'interdit certaines voies mais on en développe d'autres. On ne regarde pas le prix de la pièce mais le coût d'investissement en outillage.
Si toute l'innovation est frugale chez Beta Epsilon, reste au dirigeant et son équipe à bien faire comprendre que low cost ne signifie pas "basse qualité" mais "production de qualité à moindre coût". ◗ Karine Méteyer Contact CCI 72 : Angélique Barré au 02 43 21 00 31
Michel Lecomte, directeur de Beta Epsilon au Mans, pratique l'innovation frugale.
Notre capacité de production est certes faible mais elle correspond aux marchés de niche. Deuxième point important : on doit penser à la modularité en amont pour prévoir un grand nombre de variantes dans nos process. On aboutit à des produits basiques, adaptés à des faibles volumes et très modulables." En ce moment, Beta Epsilon travaille sur
un matériau autre que la fibre de carbone, très élitiste. "Il faut des autoclaves pour produire de la fibre de carbone. Pour éviter cet investissement lourd, gourmand en énergie, notre idée est de mettre au point un matériau - à partir de matériaux existants - qui supprime la partie autoclave. Nous sommes en bonne voie…"
maine éco juin 2015 15
entreprise
ATELIERS PARTICIPATIFS
Une méthode d'animation La CCI développe depuis deux ans des ateliers participatifs conduits selon une démarche innovante dénommée "Métaplan". Ces séquences permettent de susciter des échanges structurés, d'aboutir à une vision partagée et de prendre des décisions concertées.
E
n le testant, ma collègue Christelle Bodet et moi-même avons constaté que ce procédé donnait d’excellents résultats. Nous avons, par conséquent, choisi de nous former à cette méthode pour proposer aux acteurs sarthois d’en bénéficier, explique Lydie Javelle, conseillère à la CCI du Mans et de la Sarthe. Dans ce cadre, nous assurons un accompagnement personnalisé. Nous concevons la séance d’animation avec le client, nous mettons au point les aspects logistiques et d’organisation, puis, nous conduisons les débats de l’atelier." "Métaplan" repose sur un principe prioritaire : favoriser le dialogue et l’écoute en s’assurant que chaque participant s’exprime, soit entendu et que personne ne puisse monopoliser la parole. Dans cette optique, chaque phrase ou idée énoncée, même critique, est immédiatement inscrite sur un carton de couleur et affichée sur un tableau
afin qu’elle soit vue de tous pour susciter une réflexion générale, des échanges riches. "Cette démarche, visuelle et ludique, permet avant tout de renforcer l’esprit d’équipe, notamment de sensibiliser et de faire adhérer les participants à une stratégie. Elle se révèle particulièrement utile pour conduire une concertation, échanger des bonnes pratiques ou encore comprendre le point de vue d’un public cible ou d’un segment de marché", poursuit la conseillère, ajoutant que les "ateliers participatifs s’adaptent aisément à tous les publics : entrepreneurs, salariés des organismes publics et du tertiaire, membres de clubs d’entreprises, bénévoles associatifs…" "L’atelier doit aboutir à la rédaction d’un plan d’actions structuré. Dans cette logique, notre prestation comprend l’élaboration et la remise d’une synthèse photographique des échanges. Celle-ci est alimentée notamment par les pistes
d’actions concrètes qui auront émergé. Ce document est emblématique du caractère à la fois très concret, incontestablement utile et original de la méthode. En ce sens, l’accompagnement que nous proposons est toujours personnalisé." "Toutes les entreprises, administrations ou associations pour lesquelles nous avons déjà organisé un atelier participatif nous ont fait part de leur satisfaction", souligne Lydie Javelle précisant que le coût de la prestation est compris entre 580 et 980 € HT et que tout atelier monopolise, en moyenne, une demi-journée. "Nous nous adaptons à la demande et à la disponibilité de chacun".
◗ Cyril Laporte Contact CCI 72 : Lydie Javelle au 02 43 21 00 28
[Témoignage] Annie Lopez, responsable R&D de l’entreprise Arjowiggins Graphic sur le site de Bessé-sur-Braye "Confrontés à la nécessité de développer des projets innovants pour impulser un nouvel élan à la R&D dans l’entreprise, nous avons mis en place un atelier participatif en recourant aux services de la CCI. Cette expérience a été positive à plusieurs titres. Tout d’abord, la neutralité de l’animateur et la méthode utilisée pour collecter les idées ont encouragé chacun à s’exprimer plus librement que
16 maine éco juin 2015
lors des réunions gérées en interne. Ainsi, l’atelier participatif a conforté la cohésion de notre équipe de R&D, mettant en avant la capacité de chacun à être force de proposition. C’est une méthode simple et efficace qui, à défaut de bouleverser les codes, permet de structurer la réflexion et de mobiliser l’ensemble du service autour du thème de l’innovation."
entreprise
pour générer des idées [Interview] Pascal Joubert, dirigeant des Menuiseries Bourneuf à Parigné-l’Évêque et président du club d’entreprises Agoora
"Les membres de notre jeune club Agoora, qui regroupe les entreprises situées sur le territoire de la communauté de communes du Sud Est du Pays Manceau (1), ont la volonté d’échanger, de mettre en place des initiatives communes pour créer de nouvelles synergies favorisant le développement de leurs activités. Ils ont, en ce sens, exprimé le souhait de travailler sur la mutualisation, envisageant de se regrouper pour optimiser des services, des achats ou des actions. Avec notre
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démarche, nous avons plus aisément structuré et synthétisé les échanges, nous permettant de nous projeter au-delà du quotidien. À l’évidence, cette prestation, qui présente l’avantage d’être peu coûteuse, simple et adaptable aux besoins de chacun, peut être très utile à tous les acteurs économiques et, en particulier, aux petites et moyennes entreprises, dont les dirigeants sont, le plus souvent, peu habitués à gérer de telles réunions et n’ayant pas les moyens de s’offrir les services d’un cabinet d’études. Cela peut être un gage d’efficacité pour progresser, nous poser les bonnes questions et surtout apporter des réponses innovantes qui ne peuvent émerger que d’un dialogue. Pour ce faire, il est cependant indispensable que la réunion soit dirigée par des animateurs maîtrisant parfaitement la méthode." (1) Ce territoire regroupe les communes de Brette-les-Pins, Challes, Changé, Parigné-l’Évêque, Saint-Mars-d’Outillé.
Autorisation municipale
animateur du club, Jean-Baptiste Yvernault, chargé de mission à la communauté de communes, nous avons proposé d’organiser une réunion sur ce thème en faisant appel à la CCI, qui nous accompagne régulièrement dans nos démarches. Une conseillère a, ainsi, accepté d’animer notre rencontre afin d’apporter un regard à la fois extérieur et professionnel sur nos discussions. À cette occasion, elle a employé la méthode Métaplan. Celle-ci s’est révélée très efficace, débouchant sur des propositions concrètes et précises. Remarquablement maîtrisé par la conseillère de la CCI, qui a su faire preuve de l’autorité nécessaire pour mener les débats et pour que chacun puisse s’exprimer, le procédé nous a, en premier lieu, fait gagner du temps. Nous sommes, en effet, allés immédiatement à l’essentiel, mettant en exergue les attentes, les besoins, les possibilités mais aussi les obstacles… sans tabous. Grâce à cette
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maine éco juin 2015 17
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Une plateforme pour simplifier l'accès au financement "Intuitif", "allant à l’essentiel", "utilisant les mots des entreprises" : pour les TPE et PME qui ont testé en avant-première la nouvelle plateforme Pmepaysdelaloire.fr, l’initiative régionale (1) constitue une réponse claire à un besoin. Celui, régulièrement martelé auprès des divers acteurs économiques, d’y voir clair dans le maquis des aides et des solutions de financement à leur disposition.
18 maine éco juin 2015
L
e tour de force de ce portail : "réunir tous les éléments d’information dispersés dans les banques, dans la base de données des CCI, au Conseil régional, chez Bpifrance, etc.", précise Christophe Clergeau, premier vice-président du Conseil régional en charge de l’économie. "Le défi relevé par les porteurs de ce projet est d'apporter la bonne réponse au bon moment au chef d'entreprise, en finir avec le maquis des aides et le mille-feuille administratif." Pour l’utilisateur, l’outil est simple : on rentre par l’un des neuf parcours de financement (création, innovation, renforcement de la trésorerie, développement, international, développement durable…). Puis, en un minimum de clics, le temps de répondre à quelques questions (entre trois et sept), la plateforme propose les solutions de financement et d’accompagnement correspondant aux besoins du chef d’entreprise. Cyril Thabard, dirigeant de CDO Innov, à Machecoul, intervient sur un marché de niche, celui des engins motorisés dédiés aux milieux sensibles. Il a notamment testé cet outil sur le parcours Export. En trois questions, sur ses objectifs, sa volonté ou non de renforcer son équipe à l’export et son secteur d’activité, le portail l’a dirigé vers quatre types de moyen, soit 15 dispositifs. Et il l’a aussi orienté vers l’interlocuteur le plus pertinent au regard de sa situation : CCI International. "Ce site propose un bon éventail de solutions et en même temps, il nous dirige vers un conseiller qui intervient en proximité", souligne le dirigeant. "Notre promesse avec ce portail ? Garantir au chef d’entreprise d’accéder au bon interlocuteur 48 heures après le premier contact humain", annonce Christophe Clergeau.
Pour simplifier la vie des chefs d'entreprise Autre avantage : "permettre aux entreprises de mieux connaître les solutions apportées par les banques, souligne Olivier de Marignant, président du comité régional de la fédération bancaire française. Ce site à l'ambition de répondre aux questions pratiques des TPE/PME comme : comment présenter mon projet aux banquiers ? Comment entretenir une relation de confiance ?" Dernier atout de Pmepaysdelaloire.fr : il s’agit d’une plateforme évolutive. Dans un premier temps, dès l’automne, elle permettra d’aller plus loin en effectuant directement une demande d’aide régionale en ligne. Puis, en 2016, le site servira de test dans le cadre de l’opération gouvernementale de simplification administrative baptisée "Dites-le nous une fois" : "l’adminis-
tration viendra récupérer les données fournies par les entreprises dans un espace sécurisé, ce qui évitera de les réclamer de nouveau lors du montage d’un dossier d’aide, précise Bruno Hug de Larauze, président de la CCI Pays de la Loire. Avec ce type de site, on est vraiment dans la mission première des CCI de simplifier la vie des chefs d'entreprise. On leur apporte clé en main un service personnalisé, complémentaire des prêts et fonds d'investissement mis en place par les CCI", conclut-il. (1) Les CCI des Pays de la Loire, la Région, avec le soutien de la Chambre régionale d’agriculture, de la Chambre régionale de métiers et de l’artisanat, de la place financière régionale (Fédération bancaire française, Caisse des dépôts, Bpifrance, NAPF et l’Ordre des experts-comptables).
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international
MEXIQUE
Deuxième puissance économique d'Amérique latine et quinzième dans le monde, le Mexique présente de nombreuses opportunités pour les entreprises françaises. Bien qu'encore relativement modestes, les échanges commerciaux entre nos deux pays ne se sont jamais aussi bien portés. Les exportations françaises ont atteint un montant historique de 2,4 milliards d'euros en 2013. 400 entreprises françaises sont implantées sur place, avec de belles réussites.
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© juloro - Fotolia
Adelante !
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anone, Pernod Ricard, Michelin, Sanofi Aventis, Safran, SaintGobain, EADS… la majorité des grands groupes français sont présents au Mexique. Les PME aussi tentent leur chance, avec une présence significative dans le secteur des équipements pour l'automobile et dans celui des technologies de l'information et de la communication. L'entreprise Aro de Château-du-Loir connaît bien le Mexique. Dans un premier temps, elle a créé une filiale avec un partenaire mexicain, à l'époque où c'était obligatoire pour s'installer sur place. Elle a ensuite ouvert un bureau de représentation pour conquérir Volkswagen, constructeur important au Mexique, avant de lancer une filiale vente/services en janvier 1999 à Puebla, dans une région industrielle située à 130 km au sud de Mexico. "À l'époque, nos clients nous demandaient d'être présents partout où ils étaient implantés," explique Michel Giacosa, le dirigeant de cette filiale. Le fabricant sarthois leader mondial des équipements et systèmes de soudage, avec 500 salariés (312 en Sarthe), exporte dans plus de 40 pays. Son implantation au Mexique compte aujourd'hui six salariés. Une petite équipe de techniciens et d'ad-
ministratifs au service de ses clients : Volkswagen, Ford, Chrysler, Valeo, GM, Daimler, Navistar, Motorcoach… de grands groupes implantés au Mexique, mais aussi des clients mexicains, même s'ils sont plus sporadiques.
Une économie stabilisée Michel Giacosa, connaît bien ce pays où il a habité de nombreuses années. "Le pays a vécu une croissance phénoménale. L'économie s'est stabilisée avec les mesures prises pour contrôler l'inflation. La dernière crise monétaire date de 1994. Les villes ont énormé-
ment grossi et centres commerciaux à l'Américaine et lotissements se sont multipliés. Une classe moyenne arrive à se développer. Reste le problème de la pauvreté, des narcotrafiquants et de l'insécurité qu'ils génèrent." Le Mexique est un vaste pays, 3 800 km du nord au sud, 3 152 km de frontière avec les États-Unis. "Grâce à l'amélioration des infrastructures routières et autoroutières, les déplacements sont beaucoup plus faciles. Avec des clients situés dans des régions éloignées les unes des autres, nous avons choisi de délocaliser nos technico-commerciaux mexicains pour qu'ils puissent intervenir rapidement pour les mises en service, la formation et les interventions techniques. Les clients aiment avoir quelqu'un de proche." Pour Michel Giacosa, dans l'industrie où la concurrence sur place est vive, il est indispensable soit de proposer autre chose, soit d'être homologué dans la maisonmère pour pénétrer les usines. Sans oublier d'avoir du personnel sur place pour assurer les ventes et services. "Nous sommes vraiment satisfaits de notre personnel. Ce sont des gens de confiance, d'ailleurs nous avons pratiquement toujours les mêmes salariés depuis 1999."
[Les Rencontres de l'international] Focus sur l'Amérique latine Les Rencontres de l’international de la CCI du Mans et de la Sarthe auront lieu le 1er juillet prochain. Julie Riotte, directrice générale de la Chambre franco-mexicaine de commerce et d'industrie sera présente. Avec des experts techniques et pays, cette journée s’articule autour de rendez-vous
individuels d’une demiheure, d’ateliers marchés ou techniques et d’une conférence sur le parcours de l’exportateur… À 18 h 30, une seconde conférence sur la zone Amérique latine est proposée, avec une approche interculturelle du monde des affaires, étayée par des témoignages d’entreprises.
international
Les services français présents au Mexique accompagnent les entreprises dans leurs démarches. C'est le cas de la Chambre franco-mexicaine de commerce et d'industrie (CFMCI) qui peut notamment réaliser des études de marché, organiser des missions de prospection, fournir des listes de contacts. "Nous proposons aussi la location d'espaces-bureaux pour héberger les sociétés qui souhaitent s'implanter au Mexique, à Mexico, indique Marine Giraud, service Appui aux entreprises de la CFMCI. L'entreprise a ainsi accès à notre réseau de plus de 300 membres, ainsi qu'à nos conseils, aussi bien sur les questions administratives, juridiques, comptables ou fiscales".
Des atouts certains Pour la CFMCI, pas de doute, le Mexique présente de nombreux atouts avec ses 118 millions d'habitants, une croissance continue (+ 2,3 % annoncés pour 2014 et + 3,5 % pour 2015), les réformes favorables à l'économie (libéralisation du marché du travail, amélioration du système éducatif, etc.), les incitations fiscales pour les étrangers, la proximité du marché nord-américain… sans oublier que le
patient et éviter la précipitation et être trop direct avec les Mexicains car ils font d´abord affaire avec des amis…" ◗ Karine Méteyer Contacts CCI 72 : Eric Mital au 02 43 21 00 12, CCI 53 : Holger Menkhaus au 02 43 49 50 02
[Chiffres clés 2013]
Michel Giacosa, dirigeant de la filiale Aro à Puebla.
pays fait partie de la zone économique la plus grande du monde (TLCAN : Tratado de libre comercio de América del Norte). Que ce soit dans les secteurs mûrs (automobile, mines, tourisme), les secteurs en croissance (santé, aérospatial, services, transport et plastique) ou les secteurs innovants (nanotechnologies, biotechnologies, biomédical, mécatronique, énergies renouvelables), les opportunités se multiplient pour les entreprises françaises. D'autant que "les Mexicains aiment en général les produits français, considérés comme étant de bonne qualité malgré leur
prix un peu élevé. Non seulement les biens de consommation mais aussi l´industrie française, autant appréciée que l´industrie allemande. Les biens industriels représentent d'ailleurs 90 % des exportations totales de la France vers le Mexique," souligne Marina Giraud. Les échanges encore modestes avec le Mexique (3,9 Mds€ en 2013) devraient donc progresser. Pour réussir, comme ailleurs, mieux vaut se renseigner "sur les coutumes et traditions culturelles afin de ne pas commettre de fautes et d´adapter son produit aux habitudes de consommation mexicaines. Il faut ainsi être
Population : 118 millions PIB : 894,8 Mds USD PIB/habitant : 7 558 USD Croissance : + 1 % (est. 2015 : + 3,5 %) Inflation : 3,8 % Chômage : 4,9 % IDE : 28,5 Mds USD (États-Unis : 58,5 %) Importations : 387 Mds USD Exportations : 386 Mds USD Principal partenaire commercial : États-Unis (80 % des exportations mexicaines) France : 14e fournisseur (2,4 Mds€ exportés au Mexique) et 18e client du Mexique (1,4 Mds€ importés en France) Source : Banque mondiale, Banque centrale mexicaine.
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juridique
DÉLAIS DE PAIEMENT ENTRE PROFESSIONNELS
Des sanctions dissuasives Dans la continuité de la loi de modernisation économique (LME) du 4 août 2008, la loi Hamon du 17 mars 2014 marque un renversement des relations commerciales B to B. En effet, là où le contrat prévalait pour déterminer les délais de paiement, c’est désormais un encadrement réglementaire de ceux-ci qui prime.
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PÉNALITÉS
INDEMNITÉ
INTÉRÊTS
40 €
30 JOURS
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CTU FA N°
t men ne soit fois paie eure d de de trois dem itaire retaren base é forfa lamnit ipé. Tout e mise desur inde euros. ent antic qu'aucun de retar t d'un paim de 40 litésmen et sanspaie cas de droit montant au t deetpéna pte enpleinmen com légalment d'un paie lieue de rêt uvre d'es au era Pas l'inté ssairde donn de reco néce taux frai le pour
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L
’intention du législateur est particulièrement visible dans les nouveaux articles L441-6 et L441-7 du Code de commerce : • Extension des délais limites de règlement des sommes dues, déjà instaurés par la loi LME, aux factures récapitulatives. Rappel des principes applicables aux délais de règlement : › 30 jours à compter de la réception de la marchandise ou de l’exécution de la prestation de service, › les entreprises peuvent convenir entre elles d’une date de règlement différente dans la limite de 45 jours fin de mois ou de 60 jours à compter de la date d’émission de la facture.
sivement le point de départ des délais de paiement. Cette innovation de la loi Hamon n’est pas négligeable, compte tenu de la sévérité des sanctions encourues : 75 000 € pour une personne physique et 375 000 € pour une personne morale (le doublement de l’amende est encouru en cas de réitération dans un délai de deux ans à compter de la première sanction devenue définitive).
• Mise en place de sanctions applicables dans les cas suivants : › Non-respect des délais de paiement maximums légaux. › Non-respect des modalités de calcul convenues entre les parties. › Clauses ou pratiques de contournement ayant pour effet de retarder abu-
• Établissement d’une convention unique annuelle écrite, avant le 1er mars de chaque année, entre fournisseur et distributeur. Cette obligation marque la volonté de replacer les conditions générales du fournisseur au centre des négociations et d’en finir avec la pratique des clauses et conditions impo-
À noter que sont interdites dans les conditions générales de vente, et comme telles annulables et inopposables, les clauses ou pratiques retardant abusivement le point de départ des délais de paiement.
sées par les contrats d’adhésion. La convention doit notamment contenir : › le barème des prix convenus, › les conditions de l’opération de vente des produits y compris les réductions, › les conditions de rémunération des services procurés, › les autres obligations destinées à favoriser la relation commerciale. Une obligation de réponse sous deux mois du distributeur au fournisseur est prévue, dont le manquement peut entraîner un signalement par le fournisseur à l’autorité de la concurrence. Dans le cas de non-conformité de la convention annuelle unique, une sanction administrative, sous forme d’amende, est encourue. À noter enfin que les moyens d’action de l’administration (DGCCRF) et de l’autorité de la concurrence sont accrus. Ainsi, la loi Hamon encourage les acteurs de l’économie à un respect des délais de paiement et de la conformité des documents commerciaux.
juridique
et efficaces Les conséquences du non-respect des délais de paiement dans les relations inter-entreprises La sanction du non-respect des délais de paiement s’exprime de trois manières : • Des pénalités de retard dues à compter de la date de règlement de la facture, calculées au taux de la Banque centrale européenne à son opération de refinancement (taux REFI) majoré de dix points. Actuellement, le taux des pénalités de retard s’élève à 10,05 %. Les conditions de règlement adoptées par les parties peuvent toutefois prévoir un taux moindre, qui ne peut être inférieur à trois fois le taux de l’intérêt légal (0,93 % actuellement), soit 2,79 %. Ces pénalités sont dues même si elles ne sont pas indiquées dans les conditions générales et il n’est pas nécessaire pour les réclamer d’adresser une mise en demeure préalable. Elles
se calculent sur le montant TTC des sommes dues et sont exonérées de TVA. Enfin, elles ne peuvent pas être révisées par un tribunal, à la baisse ou à la hausse. Ces pénalités de retard sont peu réclamées, même dans des hypothèses contentieuses. Cela est regrettable car elles ont, du fait de leur montant et de leur intangibilité, un caractère dissuasif et très onéreux. • Des intérêts de retard, dont le montant est calculé à compter de la mise en demeure adressée au débiteur des sommes dues. L’ordonnance du 20 août 2014 a modifié le mode de calcul du taux de l’intérêt légal, qui comprend désormais un taux applicable lorsque le créancier est une personne physique n'agissant pas pour des besoins professionnels et un taux applicable dans tous les autres cas. Ces taux, fixés par décret, sont calculés semestriellement.
Le taux des intérêts est actuellement de 0,93 % dans les relations interentreprises (à noter que si la somme est due à l’entreprise par un particulier, le taux d’intérêt est alors actuellement de 4,06 %). Les intérêts des condamnations prononcées par jugement sont majorés de cinq points, passé un délai de deux mois après que le jugement est devenu exécutable. Enfin, le jugement peut prévoir la capitalisation des intérêts, c’est-à-dire l’obligation d’intégrer, à la fin de chaque année, les intérêts du capital. • Une indemnité forfaitaire de compensation des frais de recouvrement, fixée à 40 €. Elle n’est pas soumise à TVA, est due en sus des pénalités de retard et n’écarte pas la possibilité de demander une indemnisation complémentaire justifiée. À noter enfin que cette indemnité doit être mentionnée dans les conditions générales de vente et sur les
factures (l’absence de cette mention fait encourir une amende administrative de 15 000 €). Clairement, le législateur a voulu instaurer des mesures permettant de diminuer les délais de paiement en prévoyant un système répressif administratif. Il est encore trop tôt pour apprécier l’efficacité de ce nouveau système, sa portée pédagogique et la façon dont l’administration l’appliquera. Cependant, on peut penser qu’il en résultera une amélioration des conditions de règlement des PME. Il reste que la technique des pénalités de retard, si on l’applique, est un moyen dissuasif efficace d’être payé à bonne date ou, en cas de contentieux, d’être indemnisé des retards de paiement.
◗ Benoît Jousse Avocat au Barreau du Mans Cabinet Lacroix-Jousse
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Dossier
PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE, ÉCONOMIQUE ET SOCIALE
Quand durable rime avec Optimisation du management, des relations avec les clients, les fournisseurs comme avec les acteurs de son territoire, sans oublier la réduction de la consommation énergétique, la valorisation des déchets… S’inscrire dans une démarche durable participe à la performance globale de son entreprise. Démarche RSE, opération ÉcoproDDuire, méthode d’évaluation Entreprise durable et rentable (EDR)… En Mayenne et en Sarthe, TPE comme PME se sont engagées à travers divers dispositifs dans ce changement de modèle économique… avec succès. La 3e révolution industrielle est en marche !
L
a démarche EDR (Entreprise durable et rentable) permet d’apporter aux entreprises une réflexion, une maturité sur leur performance globale, en ne se cantonnant pas à leur performance économique, mais en prenant en compte les aspects sociaux, sociétaux et environnementaux, afin de trouver des leviers pour
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améliorer leur compétitivité", résume Jean-Luc Gressier, chargé de mission Industrie à la CCI de la Mayenne. Cette opération collective innovante a été impulsée par les élus de la commission Industrie de la CCI Mayenne à partir des besoins constatés auprès des entreprises. Durant la première phase de sensibilisation au dévelop-
rentable ! [TÉMOIGNAGE]
Tradex
Un transporteur engagé dans la RSE
© Jérôme Rommé - Fotolia
La société familiale Tradex (20 salariés), basée à Changé (53), spécialisée dans le transport de produits fragiles, s’est engagée dans la démarche RSE et souhaite décrocher la certification Iso 14001. À travers diverses actions, Tradex veut démontrer que le transport routier n’est pas incompatible avec le respect de l’environnement !
pement durable et à la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), près de 350 entreprises ont participé au programme, permettant de répertorier les "bonnes pratiques" issues du terrain. "Grâce aux groupes de travail, nous avons généré une centaine de bonnes pratiques, qui constituent un livret, ce qui a permis d’avoir un terreau
"Nos clients sont de plus en plus attentifs au respect de l’environnement et nous devions leur répondre avec un engagement fort dans ce domaine", témoignent d’une même voix Patricia Delaroux, gérante de la société de transport Tradex et son père, Philippe Joyer directeur commercial. Sous l’impulsion d’un de leurs clients, le transporteur s’est donc engagé dans la démarche RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), accompagné par la CCI de la Mayenne puis par le cabinet Richeux & Associés.
Éco-conduite, maintenance préventive et processus d’intégration Parmi les premiers engagements de Tradex, la maîtrise de leur consommation de carburant : "Si l’audit sur notre consommation énergétique a souligné nos bons réflexes en entreprise, nous travaillons pour notre flotte de véhicules sur la mise en place et le partage de relevés de
consommation. Et nous allons former nos 15 chauffeurs à l’écoconduite", témoigne la gérante. La société travaille également sur l’amélioration de la maintenance préventive sur le bâtiment, sur les différents engins utilisés et a mis en place un protocole de sécurité (feuille de présence, trombinoscope des chauffeurs…). La société souhaite aussi maîtriser la quantité de déchets produits lors des opérations de maintenance technique. "Dans le cadre de la gouvernance de l’entreprise, nous avons mis en œuvre un processus d’intégration pour nos nouveaux salariés avec la création d’un livret d’accueil. Si nous avions déjà des principes de parrainage/tutorat, cela a permis de formaliser ces bonnes pratiques !" témoigne Patricia Delaroux. Autre axe, la prévention des nuisances sur l’environnement et le voisinage a permis à la société de travailler avec les acteurs du territoire (commune de Changé, écoles, services publics…). Dans
le cadre de l’agenda 21 mis en place par la commune, la gérante a d’ailleurs été sollicitée pour rejoindre la commission. "Cette démarche nous aide à grandir dans la relation avec l’ensemble des acteurs extérieurs, fournisseurs, partenaires, clients… mais aussi entre nous !" se réjouit-elle. L’entreprise a dû en effet construire cette démarche en s’assurant que tous leurs partenaires suivent aussi l’exemple. "Nous sommes un peu précurseurs, une fois engagés dans cette performance globale, on s’est dit allons plus loin dans la démarche avec la certification Iso 14001 !" L’audit est prévu début 2016. "Si nous avions déjà le souci de l’excellence sur notre métier de transporteur, cet engagement nous permettra de rester compétitif à l’avenir. Ce sera le petit plus pour l’entreprise, nos salariés comme nos clients qui sont tous intégrés dans ce processus gagnantgagnant", conclut-elle.
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Dossier
[FOCUS]
Agem
Une fiche d’éco-conception des produits La société d’ameublement Agem (260 salariés) dont le siège se situe à Cherré s’est portée volontaire pour participer au programme ÉcoproDDuire 72, lancé par la CCI du Mans et de la Sarthe en 2013. L’occasion pour la PME d'être accompagnée sur la voie des produits éco-conçus.
Sabrina Callu, assistante QSE chez Agem.
"Avec la fiche d’éco-conception qui indiquera le cycle de vie de chaque produit, nous aurons toutes les clés en main pour communiquer auprès de nos clients, fournisseurs comme de nos salariés sur l’intérêt de notre démarche !" se réjouit Sabrina Callu, assistante QSE à l’entreprise d’ameublement Agem. Volontaire pour participer à l’opération éco-conception de la CCI (1), l’entreprise a participé à plusieurs journées de formation et des demi-journées de suivi afin de travailler sur ses impacts environnementaux. "C’est l’occasion de faire le point dans toute l’entreprise, des activités, des matières premières utilisées, des consommations électriques comme de carburant pour notre flotte", soulignet-elle. Travaillant uniquement sur mesure pour proposer divers aménagements intérieurs (dressing, bureau, cuisine, salle de bain, façades…), la société Agem utilise différentes matières premières comme le mélaminé, le medium, le stratifié mais aussi du verre et de l’aluminium, puis traite ces surfaces avec divers laques et vernis. "L’utilisation de laques a un impact nonnégligeable sur l’environnement. A contrario nous valorisons déjà certains produits
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comme l’aluminium, nos emballages carton sont réutilisés pour nos propres colis et une partie du mélaminé sert à chauffer des chaudières pour la fabrication de carrelage en terre cuite. Lorsque nous le pouvons, nous demandons à nos prestataires de valoriser nos déchets, ce qui réduit notre facture de transport de déchets", ajoute l’assistante QSE. Les mesures réalisées dans le cadre du programme ÉcoproDDuire ont permis de vérifier la consommation énergétique des bâtiments comme des machines, ainsi que les impacts au niveau transport.
Un vrai plus par rapport aux concurrents "Nous avons décidé de travailler sur une fiche d’éco-conception qui récapitule à titre indicatif pour chaque produit, la consommation requise et les impacts de ce produit sur l’environnement à chaque étape, de la production jusqu’au transport". Suite à un travail de recensement de la composition des produits auprès de leurs fournisseurs, vérification de leurs normes (FSC, PEFC…), l’assistante QSE a travaillé avec le service marketing ainsi que les services logistique et maintenance afin de concevoir une fiche complète sur le cycle de vie des produits réalisés par Agem. L’opération a permis à la société qui est déjà certifiée Iso 9001 de viser encore plus haut : "En procédant à divers ajustements et avec un nouvel investissement, nous pourrions demander la norme NF ameublement, nous y réfléchissons !" conclut-elle. (1) L’opération ÉcoproDDuire 72 est soutenue financièrement par l’Ademe et le Conseil départemental de la Sarthe.
d’entreprises sensibles et fertiles sur le sujet de la RSE" se réjouit le conseiller. De la réduction des déchets à l’amélioration des conditions de travail en passant par l’optimisation des coûts, de nombreux sujets ont été ciblés (voir encadré Top 5).
De la sensibilisation à l’action "Nous avons alors construit un outil d’évaluation et de pilotage des actions, baptisé [Reflex]EDR, qui permet, à l’aide d’entretiens avec le dirigeant et/ ou ses proches collaborateurs, d’apprécier sur 28 domaines d’actions quels leviers pourraient améliorer la performance de la société", résume Jean-Luc Gressier. Dans le cadre de la méthode EDR, cette évaluation à 360° permet ainsi de définir une stratégie qui associe rentabilité, critères sociaux/sociétaux et prise en compte des impacts environnementaux. Parmi les entreprises participantes, la société Cruard Charpente (108 salariés), basée à Simplé, déjà engagée dans diverses initiatives environnementales (certification PEFC, Prev’Action tri des déchets…), a pris conscience avec l’EDR de l’importance de communiquer sur l’ensemble de ses démarches. Pour le dirigeant et le responsable QSE, aucun doute sur l’intérêt de leurs engagements, qui vont jusqu’au feng-shui : "toutes ces démarches participent à l’amélioration de la qualité de vie en entreprise, ce qui garantit une meilleure performance globale, c’est un cercle vertueux !" Autre société de plus petite taille (20 salariés), le transporteur Tradex a mené une évaluation [Reflex]EDR incité par un client : l'entreprise a peu à peu élargi son champ de réflexion et d’action, afin de s’inscrire dans une démarche globale RSE. "La CCI a réalisé avec nous un premier diagnostic qui a fixé des axes sur lesquels travailler. Nous avons débuté certaines actions relatives notamment aux relations avec les partenaires et les clients, et nous allons poursuivre afin d’intégrer le respect de l’environnement dans le management et le travail de tous les jours, et à terme obtenir la certification Iso 14001", témoigne sa dirigeante Patricia Delaroux.
Performer autrement Cette évaluation, prise en charge à 100 % par la CCI, a déjà permis à de nombreuses entreprises de connaître l’éventail de leurs possibilités. "L’idée n’est pas de tout engager, mais que le dirigeant puisse choisir quelles lignes parmi les 28 domaines d’actions seraient prioritaires. Certains réalisent qu’ils sont déjà actifs sur tout ou partie des sujets, qu’ils auraient intérêt à coordonner leurs actions, par exemple en formant leurs salariés à être plus performants sur cet aspect. Cette montée en compétences permet à l’entreprise de générer plus de valeur ajoutée en évitant des dysfonctionnements comme de la production de déchets", détaille le conseiller. Si au départ certaines entreprises investissaient avant tout pour répondre aux contraintes réglementaires, désormais, cette dynamique a fait ses preuves, la RSE étant un véritable levier pour la compétitivité que les entreprises s’approprient peu à peu. Avec de nombreux bénéfices, quelles que soient les actions menées. "Une entreprise soucieuse de son environnement au sens large (collectivité, clients, fournisseurs, voisinage direct…) est une entreprise citoyenne et aura des facilités le jour où elle prévoit une extension et souhaite se développer. De même si une société accueille des apprentis ou investit sur la formation, elle développe son employabilité et sa compétitivité… Ces entreprises se préparent à demain et peuvent performer de manière plus globale !", explique Jean-Luc Gressier. La société d’ameublement Agem, basée à Cherré, certi-
fiée Iso 14001, a de son côté participé au programme ÉcoproDDuire 72, ce qui lui a permis de dresser un état des lieux des impacts environnementaux de sa production. Son initiative a été de concevoir une fiche d’éco-conception pour communiquer sur la vie de ses produits. "Nous avons réalisé une fiche synthétique recto-verso, qui soit simple à lire et à utiliser par tous, avec un langage commun. Ce sera un vrai plus par rapport à nos concurrents !", témoigne Sabrina Callu, assistante QSE. L’opération menée avec le cabinet Labelia Conseil Environnement devrait même permettre à la société d’aller encore plus loin à moyen terme…
3e révolution industrielle La phase collective de la démarche EDR, soutenue initialement par l’Ademe et le Conseil régional, s’inscrit dans un programme plus général et ambitieux, au niveau régional et national : la 3e révolution industrielle et agricole (Tria). Initié par le réseau des trois chambres consulaires régionales, ce projet vise à mobiliser l’ensemble des acteurs économiques autour des enjeux des transitions énergétique, écologique, numérique et sociétale et des opportunités de compétitivité et de croissance offertes par le développement d’une économie post-carbone et numérique. "La responsabilité sociétale des entreprises est un véritable levier de performance économique pour les entreprises et de progrès social pour le territoire, rappelle Christophe Clergeau, vice-président du Conseil régional. Le bien-être des hommes et des femmes au travail concourt à
Patricia Delaroux, gérante de la société de transport Tradex et Philippe Joyer, directeur commercial, se sont lancés dans une démarche globale RSE.
Le top 5 des actions RSE les plus prisées : Optimisation et réduction des coûts Amélioration des conditions de travail Réduction des consommations énergétiques et de matières premières Politique de gestion des déchets Projet d’entreprise avec vision à trois ans
la qualité du lien social qui les unit. Le développement économique et le progrès social sont essentiels au bien vivre ensemble dans notre région !" Face à la crise climatique, économique et sociale sans précédent que nous traversons, cette Tria régionale souhaite offrir aux entreprises un programme d’actions concret. "Le conseil régional a également initié la constitution d'un référentiel régional partagé pour la RSE, sur lequel est construit l’outil d’auto-évaluation RSE à destination de toutes les entreprises du territoire, notamment les PME-TPE", explique Jean-Luc Gressier. Cet outil disponible en ligne permet en seulement quelques minutes d’évaluer les actions de son entreprise sur 15 principes d’actions prioritaires et de visualiser ses axes de progrès. Une fois cette auto-évaluation flash réalisée, le dirigeant peut utiliser l’outil plan d’actions afin de formaliser ses objectifs. "Cet outil d’auto-évaluation et l'évaluation [Reflex]EDR sont des produits complémentaires qui permettent de définir un plan de progrès avec des objectifs et de proposer un accompagnement à toutes les entreprises ! Plus les entreprises sont attentives à
leur environnement et s’organisent pour anticiper, mieux elles sont prêtes à affronter les difficultés conjoncturelles", commente Jean-Luc Gressier. Quelles que soient la typologie et l’importance de la démarche responsable initiée, chaque action participe à la bonne marche de la société : n’attendez plus pour vous inscrire dans cette 3e révolution industrielle qui sera résolument durable ! ◗ Élise Pierre
Contacts CCI 72 : Cyrille Naoarine au 02 43 21 00 32, CCI 53 : Jean-Luc Gressier au 02 43 49 50 00 Plus d'information : http://durableetrentable53.fr
[Rendez-vous] 3 décembre de 14 h à 20 h : Les assises de l'entreprise durable et rentable, salle des Ondines, à Changé (53). maine éco juin 2015 27
Dossier interview Cruard Charpente Améliorer la qualité de vie garantit une meilleure performance globale ! L’entreprise Cruard Charpente, basée à Simplé (53), récemment primée lors des Trophées régionaux du développement durable, poursuit son engagement. Préservation des ressources forestières, renouvellement de la flotte de véhicules, tri de 100 % des déchets… L’entreprise certifiée PEFC vient de participer au programme EDR afin de fixer un nouveau plan d’actions. Interview de Christophe Travers, responsable QSE-Achats. Vous venez de participer au programme Entreprise durable et rentable (EDR), que vous a-t-il apporté ? À l’aide d’entretiens avec le conseiller, nous avons été guidés pour trouver les bonnes réponses et mener une analyse cadrée sur nos différents axes de progrès, avec un plan d’actions. Si nous étions déjà impliqués dans des démarches de développement durable et RSE, nous n’avions pas été aussi loin dans le diagnostic par manque de temps. L’avantage d’un tel programme, surtout dans nos métiers très prenants, est d’avoir un suivi et des points réguliers. Nous avons décidé ensemble quelles actions engager. Lesquelles allez-vous favoriser ? Nous avons ciblé certains axes de travail, notamment l’amélioration de la fonction achat et QSE, sur laquelle nous avons besoin de nouvelles ressources humaines. Nous sommes engagés dans le programme Prev’Action de l’OPPBTP qui a été réalisé auprès de l’ensemble des personnels des chantiers soit 38 salariés. Si nous travaillions déjà sur la valorisation de nos déchets, nous avons trouvé un nouveau partenaire qui propose un véritable accompagnement, qui passe à la fois par la sensibilisation de nos salariés, l’évacuation de nos déchets et des valorisations adaptées pour chacune de nos catégories de bois. Même s’il est vrai que notre activité se prête bien à cette sensibilisation environnementale - nos déchets sont triés à 100 % - nous essayons d’impliquer aussi nos clients comme nos fournisseurs, afin de réintégrer nos déchets en production par exemple. Il faut que les industriels s’impliquent dans la démarche ! Vous êtes certifiés PEFC, comment aller plus loin ? Avec cette charte, nous nous imposons d’être à une utilisation proche de 100 % de bois issus de forêts gérées durablement, une majorité de nos produits sont PEFC et
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Christophe Travers, responsable QSE-Achats, chez Cruard Charpente.
nous essayons aussi de trouver des fournisseurs engagés dans cette charte. Avec [Reflex]EDR, nous avons réalisé qu’il fallait plus communiquer vers notre clientèle sur cette démarche engagée, comme sur les autres ! D’autres pistes sont encore à explorer suite à notre dernier bilan carbone, nous sommes notamment en essai sur une voiture hybride. Et nous avons également mis en place Biom Attitude, qui donne une explication tirée de l’analyse de nos bilans comptables sur la transformation de nos dépenses : 29 % apportent au territoire de la valeur ajoutée sociétale ! Participer à l’économie locale est un de nos engagements forts, sur nos 452 fournisseurs, 90 % sont français. Durable et rentable ne sont donc pas incompatibles ? Au contraire, car si cette démarche EDR nous a permis de prendre du recul, l’entreprise est depuis longtemps engagée sur ces principes, qui ont déjà amélioré jusqu’aux relations entre salariés ! Nous sommes par exemple impliqués à travers un contrat de progrès avec l’OPPBTP, qui permet de réduire considérablement les risques pris sur les chantiers et de limiter la fatigabilité.
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Pour se former et se recycler L'Institut de formation des ambulanciers (IFA) de la CCI Le Mans Sarthe forme des ambulanciers au diplôme d'État, des auxiliaires ambulanciers et propose des formations de recyclage professionnel aux gestes et soins d'urgence de niveau 2 (AFGSU 2), ainsi que la formation de tuteur ambulancier. L'IFA, le seul centre de formation sur la Sarthe et la Mayenne à dispenser ces diplômes, se situe au Centre de formation d'apprentis CCI Le Mans Sarthe. Une obligation de remise à niveau
Richard Livet (à gauche sur la photo), ambulances Ailair à La Suze-sur-Sarthe.
D
epuis que j'ai passé mon diplôme d'État d'ambulancier à l'IFA en 2010 suite à une reconversion professionnelle, j'ai retrouvé un métier qui me passionne, explique Richard Livet, des ambulances Ailair à La Suze-sur-Sarthe. Il faut être à l'écoute des patients, disponible, tout en étant rigoureux, exigeant et organisé. Ce métier demande aussi beaucoup de sérénité et de calme pour maîtriser son stress. L'ambulancier ne fait pas que rouler, il accompagne les patients, c'est un vrai métier de communication. En tout cas, ce sont les qualités que j'exige de mes salariés". Car depuis sa formation, Richard Livet a repris en 2012 les activités des ambulances suze-
raines et malicornaises avec quatre salariés, dont un seul ambulancier. "Depuis nous sommes passés à sept salariés avec essentiellement que des diplômés ambulanciers. Je m'investis dans le jury de sélection des candidats à l'IFA et également au moment de l'évaluation des diplômes. C'est un excellent vivier pour le recrutement", s'amuse le dirigeant. Il accueille également des jeunes en alternance, pour cela il a dû suivre une formation de deux jours. Car depuis le 1er janvier 2012, dans le cadre du contrat de professionnalisation qui peut être conclu pour la formation du diplôme d'État d'ambulancier, l'OPCA transport exige que le tuteur suive une formation de 14 heures minimum.
Depuis 2011, les professionnels exerçant une profession de santé publique - comme les ambulanciers et auxiliaires - doivent tout au long de leur vie professionnelle actualiser leurs connaissances tous les quatre ans dans le cadre de la formation continue. L'année 2015 marque justement pour la Sarthe le début de la remise à niveau des ambulanciers titulaires du CCA (Certificat de capacité d’ambulancier) et des auxiliaires ambulanciers en poste avant 2011, par la formation AFGSU 2 (Attestation de formation aux gestes et soins d'urgence) des ambulanciers et auxiliaires ambulanciers. Les objectifs sont d’améliorer la prise en charge individuelle des urgences vitales avec l’efficacité et la promptitude dont le professionnel de santé doit faire preuve pour exercer son métier. "Cette remise à niveau est primordiale, insiste Richard Livet. Même si nous nous entraînons entre collègues au sein de l'entreprise, notamment à l'occasion de démonstrations pour les stagiaires, il est essentiel de revoir régulièrement les gestes et attitudes à adopter face à une urgence vitale ou une situation à risque." "Toutes ces formations dispensées par l'IFA sont accessibles et basées sur
beaucoup de pratique, avec des intervenants de qualité que j'apprécie toujours autant", conclut l'ambulancier. ◗ Maryse Gauthier Plus d'information : www.cfa.lemans.sarthe.cci.fr
L'Institut de formation des ambulanciers vous propose : • la préparation au diplôme d'état d'ambulancier (DEA) en alternance (10 mois) ou en temps plein (4 mois et demi), • la formation initiale d'auxiliaire ambulancier (70 heures d'enseignements théoriques et pratiques) • le recyclage ambulancier (AFGSU 2), • la formation tuteur ambulancier, • un plateau technique de 400 m2 avec des salles de travaux pratiques (manutention, hygiène), une ambulance pour l'apprentissage de la conduite, une salle informatique équipée d'un logiciel de gestion de l'accueil ambulancier et des facturations, • des intervenants médecins, infirmiers, sages-femmes, kinésithérapeutes, aides-soignants et ambulanciers. Contact : Didier Guillot, IFA CCI Le Mans Sarthe, au 02 43 40 60 85
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[focus] LES APPRENTIS DU CFA CCI LE MANS SARTHE e
[GRAND PRIX DE FRANCE MOTO]
Exceptionnel !
© MotoGP
Avec plus de 93 000 spectateurs (183 161 sur trois jours), c'est un Grand Prix de France moto exceptionnel qui a eu lieu au circuit Bugatti cette année. La programmation lors du week-end de l'Ascension n'est pas étrangère à ce record d'affluence. Une vraie réussite pour ce grand prix avec non seulement des épreuves sportives époustouflantes, mais aussi un ensemble d'animations proposées sur trois jours : concerts, rencontres avec les pilotes, show mécanique, etc. Sous le soleil, bien présent tout le dimanche, les passionnés ont pu vivre les exploits des pilotes. L'Espagnol Jorge Lorenzo (Yamaha) l'a emporté en MotoGP, devant les Italiens Valentino Rossi (Yamaha) et Andrea Dovizioso (Ducati). En Moto2, le Suisse Thomas Luthi (Kalex) s'est imposé au final devant l'Espagnol Tito Rabat (Speed Up) et le Français Johann Zarco (Kalex). Et en Moto3,
5 édition au volant de la Formule Campus trois Italiens sur le podium, avec dans l'ordre Romano Fenati (KTM), Enea Bastianini (Honda) et Pecco Bagnaia (Mahindra). Selon PHA/Claude Michy, promoteur et organisateur de cette manche française du championnat du monde, cet événement génère des retombées économiques de près de dix millions d'euros. En sports mécaniques, c'est la manifestation qui accueille le plus grand nombre de spectateurs en France après les 24 Heures du Mans. Le public a maintenant rendez-vous en 2016.
CHARTE QUALITÉ COMMERCE-ARTISANAT-SERVICES
36 commerçants labellisés La Chambre de commerce et d'industrie du Mans et de la Sarthe propose aux commerçants, artisans et prestataires de services de s’engager dans une démarche de qualité avec pour objectifs de satisfaire aux exigences des clients et d’améliorer la performance de l’entreprise. La Charte qualité commerce-artisanat-services est basée sur trois notions clés : l'accueil, l'écoute et le conseil. Depuis onze ans, 137 commerçants sarthois
ont été labellisés. Cette année, 36 commerçants d’Allonnes, Arnage, Château-du-Loir, Connerré, La Chapelle Saint-Aubin, La Flèche, Le Mans, Mamers, Montfort-le-Gesnois, Parigné-l’Évêque, Pruillé-le-Chétif, Sablé-sur-Sarthe et Sillé-le-Philippe se sont engagés dans cette démarche de progrès que constitue cette Charte qualité. Un pré-diagnostic de leur établissement a été réalisé par un conseiller de la CCI. Puis chaque candidat a reçu la visite et deux appels téléphoniques d'un client-mystère missionné par un cabinet d’audit indépendant spécialisé dans le commerce de détail et les services. Contact CCI 72 : Christèle Verrier au 02 43 21 00 17
Premier au classement général en 2014, le Centre de formation d’apprentis de la CCI du Mans et de la Sarthe s’engage à nouveau dans "Les lycées dans la course", un challenge automobile qui comporte, d’avril à octobre, sept courses durant lesquelles s’affrontent différents établissements des régions Bretagne et Pays de la Loire. C’est en 2004 que l’opération "Les lycées dans la course" a vu le jour. Cette compétition sportive est organisée par le Comité régional Bretagne Pays de la Loire de la Fédération française de sport automobile. L’objectif ? Faire connaître le sport automobile à des jeunes lycéens et apprentis en les impliquant dans un challenge pédagogique et sportif complet faisant appel à toutes les ressources d’un établissement de formation. Les pilotes, sélectionnés parmi les apprentis du CFA toutes filières de formation confondues, participent aux courses au volant d’une véritable voiture de compétition, baptisée la Formule Campus. Derrière ces pilotes, c’est toute une équipe d’apprentis de la filière automobile du CFA qui met ses compétences au service du collectif grâce aux enseignements reçus en maintenance automobile, carrosserie et peinture.
[LE MANS AIME SON TGV]
Une mobilisation des acteurs économiques De nouvelles opportunités vont se présenter en 2017 avec la mise en service de deux nouvelles LGV : Paris-Rennes et Paris-Bordeaux. La CCI se mobilise pour préserver les dessertes TGV en gare du Mans, non seulement en quantité, mais aussi en qualité (les horaires, la nature des trains…). Pour cela, elle lance avec de nombreux partenaires acteurs de l'économie (Chambre de métiers et de l'artisanat, UIMS, FFB, Manséa, Capeb, CGPME, Conseil départemental, Medef, Le Mans développement…), un site internet pour soutenir une mobilisation forte et constructive. Rappelons que la ville du Mans bénéficie du TGV depuis 1989 et s'est développée économiquement en partie grâce à cette desserte. L'agglomération mancelle est aujourd'hui desservie par 30 arrêts TGV quotidiens, elle est d'ailleurs la seule ville de France à bénéficier d'une convention de garantie pour cette desserte. Le Mans doit non seulement tirer le meilleur parti de l'arrivée des deux LGV mais aussi conserver sa desserte TGV et si possible l'améliorer. Alors vous-aussi n'hésitez pas à soutenir la démarche… Plus d'information : http://www.lemanstgv.com/ 32 maine éco juin 2015
CHANGEMENT DE DIRECTEUR À LA CCI 72
FORMATION D’ANIMATEURS DE CENTRES DE VACANCES
The village grand Ouest fête ses cinq ans
Fin mars, The village grand Ouest, l’école dédiée aux métiers de l’animation et des techniques d’ambiances, a soufflé sa 5e bougie. Pour célébrer cet anniversaire, les jeunes en formation ont proposé un spectacle placé sous le signe des comédies musicales. Une occasion unique de rassembler toutes les promotions formées depuis 2009, année de création de l’école, mais aussi les formateurs et partenaires de cette école quasiunique en France.
Créé en partenariat avec la CCI de l’Aveyron, The village grand Ouest est l’école de formation d’animateurs de centres de vacances gérée par la CCI Le Mans Sarthe, avec le soutien de la Région Pays de la Loire. Le Groupe Pierre et Vacances Center Parcs, partenaire de l’école, confie chaque année la formation de trois groupes "animateurs clubs enfants", "animateurs chorégraphes" et "techniciens son et lumières". Cela représente une quarantaine de jeunes, de 18 à 26 ans, en contrat de professionnalisation, animés par le sens du spectacle. Après un internat de trois mois au sein de l’école où est recréé le rythme d’un village vacances, les stagiaires partent ensuite en immersion dans les villages clubs Pierre et Vacances, en France et en Espagne, pour mettre en pratique leurs acquis. Plus d'information : www.thevillage-go.fr
[24 HEURES MOTO]
Suzuki remporte aussi le Prix Escra Les 24 Heures moto resteront marquées par un final tout à la gloire de Suzuki qui s’est offert un véritable triomphe avec la victoire dans deux des trois classes présentes au départ de la course. La Suzuki officielle n° 30 de l'équipe sarthoise du Sert a remporté la catégorie reine (EWC), et la n° 72 du Junior Team Suzuki a gagné la catégorie Superstock. Et c’est encore une Suzuki, privée cette fois-ci, qui remporte le Prix Escra de la meilleure assistance technique qui récompense, entre autres, l’agencement du stand, la méthode de travail, la qualité des interventions mécaniques durant la course et l’efficacité dans les interventions d’entretien. Les 15 jeunes du Groupe Escra-Iscam, qui se sont relayés pour évaluer tous les teams, ont récompensé les mécaniciens
du Speed Team 72 n° 12, représentés par Franck Chochois et Ludovic Girard. Cette équipe a réussi l'exploit de remettre en piste la moto victime d'une défaillance totale d’un cylindre le dimanche matin et ainsi pouvoir finir le dernier tour en étant classé. Les étudiants ont aussi eu l'occasion de rencontrer le parrain 2015 de l'école : Éric Wepierre, président d'Opel France, le 3e constructeur en Europe.
Départ de Joël Grouas
Depuis le 16 février, Philippe Brunet est le nouveau directeur général de la CCI du Mans et de la Sarthe. Précédemment, il a occupé différents postes au Conseil général des Ardennes, au Conseil régional de Champagne-Ardenne, avant de devenir directeur général de la CADev, l'agence de développement économique de la région ChampagneArdenne. Philippe Brunet, âgé de 48 ans, succède à Joël Grouas qui prend sa retraite après une longue carrière de 41 ans à la CCI sarthoise. Entré à la CCI comme conseiller juridique, Joël Grouas a rapidement intégré la direction générale pour contribuer au développement des activités de la CCI, de son bilan patrimonial et financier. Comme il l'a souligné à l'occasion de son départ :"j'ai aimé l'institution, au carrefour de l'économie, de la politique et de l'administration… je vous épargnerai l'énoncé d'un bilan - d'ailleurs collectif - fait de fiertés et d'inévitables contrariétés. Simplement, tant mieux chaque fois que mon activité aura été bénéfique à telle entreprise, à tel apprenant, à telle collectivité… Je pars sereinement".
[AGROLIMENTAIRE]
Création d'un nouveau BTS STA Deuxième secteur d'activité en Sarthe avec près de 10 000 emplois et plus de 130 entreprises, la filière agroalimentaire rencontre des difficultés pour recruter des jeunes qualifiés de niveau bac + 2 notamment à des postes d'encadrement intermédiaire. Pour répondre à ces besoins, plusieurs partenaires
départementaux et régionaux se sont saisis de cette problématique en travaillant avec les entreprises à la création d'une première formation bac + 2. Ainsi, à partir du mois de septembre 2015, le CFA de la Germinière à Rouillon ouvre un BTS Sciences et technologies des aliments en apprentissage
avec l'accord de la Région des Pays de la Loire. Plus d'une dizaine de contrats sont proposés par plusieurs entreprises agroalimentaires du département comme Bahier, Socopa (Bigard) Bordeau Chesnel, LDC, Yoplait, Bel et Charal (Bigard). www.eap72.fr/formation-agro-alimentaire
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[focus]
[INFORMATIQUE ET NUMÉRIQUE]
[BPIFRANCE]
Un nouveau prêt Vert Bpifrance a lancé récemment le prêt Vert dont l'objectif est de favoriser l'investissement dans des procédés industriels consommant moins de matières premières ou d'énergie, générant moins de déchets et conduisant à des produits éco-efficients. Peuvent bénéficier de prêts à taux très fortement bonifiés, les PME et/ou entreprises de taille intermédiaire (ETI) indépendantes, jusqu’à 5 000 salariés, créées depuis plus de trois ans et financièrement saines, bénéficiant d’une notation FIBEN de 3++ à 5. Le montant minimum du prêt s'élève à 100 K€ et plafonne à 3 M€ avec un co-financement extérieur au minimum de 1 pour 1 (prêt, apport en capital). Les prêts Verts financent les investissements immatériels et une partie des investissements corporels
à faible valeur de gage dans une proportion n’excédant pas 40 % du programme global. Ils devront être destinés à l’intégration dans une entreprise d'équipements ou de technologies lui permettant de mieux maîtriser ou de diminuer son impact sur l’environnement, de diminuer sa consommation d'énergie ou de matières premières non renouvelables, de mettre sur le marché des produits ou des services en matière de protection de l’environnement et de réduction de la consommation d’énergie. À noter que dans les critères d’appréciation des projets figure une quantification du bénéfice environnemental de l’opération. La durée du prêt est de sept ans avec un différé d'amortissement du capital de 24 mois. Plus d'information : www.bpifrance.fr
SALAIRE DES APPRENTIS
Prise en charge par l'État à partir du 1er juillet
Dans le cadre du plan de mobilisation sur l'apprentissage pour la rentrée 2015, le gouvernement s'est engagé à garantir des aides
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lisibles et stables pour inciter les entreprises à recruter des apprentis. Ainsi, il a annoncé que dès le 1er juillet, les TPE (entreprises de moins de 11 salariés) qui embaucheront un apprenti mineur, ne paieront plus de cotisation et de salaire la première année. Pour l'apprenti, rien ne sera changé : il aura toujours les cotisations sociales et sa rémunération sera entièrement préservée par la prise en charge de l’État. Cela représente une aide sur l'année de 4 400 euros, car les entreprises bénéficieront de cette exonération de 1 100 euros par trimestre. Rappelons
que ces employeurs sont déjà exonérés de toutes les cotisations sociales (patronales et salariales) à l’exception des cotisations AT-MP (accidents de travail et maladies professionnelles). Au-delà de la première année, l'entreprise bénéficiera du régime d'aide lancé en septembre 2014, soit l'attribution systématique d’une prime de 1 000 euros pour tout apprenti dans les TPE et l’attribution éventuelle d’une autre prime de 1 000 euros, pour tout apprenti supplémentaire, applicable à toutes les entreprises de moins de 250 salariés.
Sarthe Le Mans connection
La Ruche numérique de la CCI, Sarthe développement et Le Mans développement, organisent la 4e édition du salon des solutions informatiques et numériques, Sarthe Le Mans connection, le 2 juillet prochain de 9 h à 20 h, à l'abbaye de l'Épau au Mans. Ce salon professionnel propose à toutes les entreprises, DSI et décideurs publics des rendez-vous d'affaires sur mesure, un accès aux exposants et des conférences d'experts : les bonnes pratiques et solutions pour se protéger des cyberattaques, les objets connectés au service des entreprises ou encore "CRM, trois lettres pour améliorer votre performance commerciale". Erwann Gaucher, adjoint à la direction de France Télévisions en charge des éditions numériques, sera l'invité d'honneur de la conférence de clôture sur "l'intégration du numérique dans l'organisation et la stratégie des collectivités et des entreprises". Pour participer au salon, aux rendez-vous d'affaires et aux conférences, il est nécessaire de s'inscrire. http://sarthe-lemans-connection.com/
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[focus] "UN PARRAIN POUR MA PROMO"
Des industriels parrainent des promos des lycées Réaumur-Buron
Dans le cadre des relations école-entreprise, la CCI Mayenne et les lycées Réaumur-Buron ont signé fin avril une convention de partenariat intitulée "Un parrain pour ma promo". Sa finalité : faire bénéficier de l’accompagnement et de la reconnaissance d’un dirigeant d’entreprise aux lycéens et étudiants des filières techniques et professionnelles. Ce parrain, exerçant lui-même dans la filière concernée, sera le professionnel pédagogue qui apportera de la valeur et du sens à ce que le lycéen ou l’étudiant
apprendra tout au long de son cursus. Des rencontres sont prévues régulièrement avec les parrains pour développer la culture d’entreprise des jeunes, et plus particulièrement un sentiment d’appartenance à une filière spécifique. Tous les acteurs sont convaincus de la nécessité de rapprocher les mondes de l’école et de l’entreprise, encore trop éloignés. Les dirigeants pourront ainsi témoigner de leur passion entrepreneuriale, de leurs expériences, de leurs vécus, de leurs besoins aussi. Ils pourront conforter et rassurer les élèves ayant fait le choix de filières techniques qui proposent de réelles perspectives d’embauches. Merci aux entreprises Atelier Style Couture à Argentré, SMM à Bais, Eiffage Énergie Maine Bretagne à Laval, Gruau et Gys à SaintBerthevin, Eurovia Atlantique à Bonchamp-les-Laval, ainsi qu’à l’UIMM, partenaires de cette opération, unique en Pays de la Loire. Contact CCI 53 : Stéphane Foricher au 02 43 49 49 95
[TROPHÉES ENTREPRENEURIALES FRANCE]
Direction le Québec pour un projet d’étudiants de l’IIA Laval NeoNavigation est un projet porté par quatre étudiants lavallois qui ont imaginé un bracelet permettant aux aveugles de mieux s'orienter dans l'espace. Fedoua Rachida, Johan Loiseau et Adrien Adjayno, étudiants en quatrième et cinquième années de master à l’Institut d’informatique appliquée de Laval, école de la CCI Mayenne, accompagnés de Déborah Fernandez, élève de l’école d’ingénieurs Estaca, ont remporté le premier prix régional des Entrepreneuriales en mars et le 12 mai dernier, le prix du public du concours national. Organisé en Mayenne par Laval Mayenne technopole depuis 2008, ce programme d’entraînement à la création d’entreprise se déroule tous les ans entre novembre et mars. Véritable parcours pédagogique, gratuit et ouvert à tout étudiant, il permet aux jeunes d’apprendre à créer leur boîte en étant accompagné par des professionnels. Le projet NeoNavigation a été plébiscité par le public lors des trophées France et récompensé par un voyage d’une semaine au Québec. En partenariat avec l’office franco-québécois pour
la jeunesse, les quatre étudiants plongeront au cœur de l’entrepreneuriat québécois du 20 au 25 septembre. Ce séjour promet de nombreuses rencontres où étudiants, jeunes entrepreneurs et grandes universités du Québec échangeront autour de l'univers de la création d'entreprise dans un contexte nordaméricain ! Ces rencontres permettront à nos jeunes talents de découvrir un écosystème entrepreneurial francophone dynamique, innovant et en pleine croissance.
[FINANCE PME]
Une nouvelle expertise CCI La CCI Mayenne a développé une nouvelle offre pour répondre aux besoins des PME ayant des besoins financiers spécifiques. Pour permettre ainsi aux entreprises d’optimiser le financement de leurs projets en sollicitant le bon opérateur au bon moment, la CCI a créé une prestation d’ingénierie de projets, "Finance PME". Et pour les PME mayennaises à la recherche de solutions pour améliorer leur trésorerie, la CCI Mayenne a élaboré une offre d’expertise sur les financements court terme, "Tréso PME". Une analyse financière et un échange sur le modèle économique permettent au préalable de définir précisément les besoins et d’apporter une solution adéquate en proposant un appui personnalisé à la mise en place d’indicateurs financiers et de gestion. La réalisation de prévisions de trésorerie et la connaissance des coûts de revient par produit, par chantier ou par domaine d’activité stratégique (DAS) sont les principaux points de progrès identifiés. La CCI souhaite également mettre l’accent sur la mise au point de financements mixtes faisant intervenir plusieurs interlocuteurs : investisseurs, banques, BPI France, Conseil départemental, Conseil régional. Cette expertise complète l’offre actuelle telle que l’accompagnement dans les plans de développement, une aide dans la formalisation des business plans ou un soutien pour solliciter les financements adaptés. Ces deux prestations d’accompagnement individuel sont prises en charge à 100 % par la CCI. Contact CCI 53 : Arnaud de Lauzon au 02 43 49 50 10
Contact CCI 53 : Philippe Moreau au 02 43 91 47 51
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d'une communauté de communes…
MAINE 301
Le dynamisme par le tourisme Territoire rural de 8 500 habitants, la communauté de communes Maine 301 est centrée autour de Bonnétable, ville équidistante du Mans, de Mamers et de La Ferté-Bernard. De cette situation un peu excentrée dans le nord-Sarthe, la collectivité a décidé d'en faire un atout en misant sur le tourisme pour développer l’économie. Un choix, basé sur l’important patrimoine bâti local, que viendra prochainement valider l’Internet très haut débit.
Le château de Haut Éclair à Nogent-le-Bernard a été transformé en gîte de standing.
L
e dynamisme n’est pas forcément où on le croit. Maine 301 en est l’exemple. Outre son nom (le seul d’une communauté de communes à comporter des chiffres, qu’elle doit à la route départementale 301 qui la traverse), ce territoire composé de dix communes a quelques petites particularités. Comme celles de compter trois villages de moins de 100 habitants, et ne disposer d’aucune gare ni d’aucune sortie d’autoroute. Un isolement relatif dont les élus se sont accommodés en cherchant à valoriser économiquement cette ruralité revendiquée. "Nous ne sommes pas forcément l’un des territoires du département les mieux lotis en termes d’infrastructures de transport, puisqu’on n’a pas la chance d’avoir une autoroute ou une sortie d’autoroute à proximité. Nous sommes un territoire rural", résume 38 maine éco juin 2015
Géraldine Vogel, présidente de Maine 301 et maire de Beaufay, deuxième commune du territoire (1 500 habitants) après Bonnétable (4 000). "Nos habitants sont là pour un confort de vie, pour être à la campagne mais la plupart ne travaillent pas sur le territoire. Les bassins d’emplois de notre secteur se trouvent au Mans, à La Ferté-Bernard et à Mamers. Maine 301 est plus un bassin de vie". La communauté de communes n’en compte pas moins quelques belles entreprises, comme Danish Crown (abattoirs) et Macosa (lingerie), ainsi que trois zones intercommunales, deux à Bonnétable et une à Beaufay, dont deux peuvent encore accueillir des entreprises. "Mais on a bien compris que le développement économique par l’installation de grosses entreprises est un peu bouché", explique Géraldine Vogel. La collectivité a donc
choisi d’accompagner les nombreuses petites entreprises qui s’épanouissent sur le territoire et, surtout, "de s’orienter vers une politique de développement économique par le biais touristique", souligne la présidente. "Un cabinet d’études nous a fourni un état des lieux sur les possibilités concernant le tourisme sur notre territoire. Parmi les points positifs, il y a notamment la volonté des élus de développer ce secteur d’activités. Nous avons enclenché une très bonne dynamique, explique la présidente de Maine 301. Nous avons pris la compétence tourisme, avec un office de tourisme intercommunal et une chargée de mission tourisme salariée de la communauté de communes. On a également fait le choix de rénover un certain nombre de sites de notre patrimoine bâti, pour le mettre en valeur et en animation". Le but ? Proposer une offre de séjours soit à la journée soit sur deux ou trois jours à une clientèle française ou étrangère de plus en plus intéressée par le tourisme "vert" et le repos à la campagne. Et, bien évidemment, "faire bénéficier les artisans, commerçants et producteurs locaux de cette clientèle", indique la présidente de la collectivité. Les travaux de rénovation ont notamment concerné le château de Haut Éclair, à Nogent-le-Bernard, transformé en gîte de standing pouvant accueillir mariages, réceptions et groupes de randonneurs. À Bonnétable, le jardin
à l'autre
potager et les anciennes écuries du château ont été rénovées, avec l’ambition de développer les animations déjà organisées. Le territoire propose également aux touristes la maison de l’école de l’écrivain Catherine Paysan ou encore la salle culturelle de Jauzé où l’Association de la route de la viande bovine accueille des groupes pour leur présenter la filière locale. Pour compléter son offre, Maine 301 va également rénover le site de la VieuxVille, à Beaufay, pour en faire un gîte d’accueil pour randonneurs pédestres, à vélo, à cheval ou en attelage.
Le très haut débit en appui
Géraldine Vogel, présidente de Maine 301 et maire de Beaufay.
La politique de développement touristique mise en place par la collectivité sera prochainement appuyée par l’arrivée de l’Internet à très haut débit, auquel Maine 301 devrait être raccordée courant 2016. "Nous faisons partie des trois communautés de communes pilote retenues par le Département", se réjouit Géraldine Vogel. En plus des aides disponibles à diverses échelles, la collectivité a d’ores et déjà budgété une enveloppe de 400 000 euros destinés au démarrage des travaux, prévu
courant 2016, devant conduire à l’installation de la fibre optique. Essentielle pour les entreprises locales et celles désireuses de s’installer, la fibre optique "nous permettra également de développer un certain nombre d’usages du numérique à destination du tourisme, en installant des flash codes sur nos différents sites et intégrant, par exemple, des vidéos et visites virtuelles en 3 D à notre site Internet, explique la présidente de Maine 301. Tout cela est pour très bientôt". ◗ Julien Proult
Ruel, la qualité
La société Ruel, à Bonnétable, fabrique toute une gamme de charcuterie de qualité traditionnelle.
La communauté de communes Maine 301 est aussi le fief d’un des noms les plus reconnus de l’agroalimentaire sarthois : la Charcuterie Ruel, dont les étiquettes au liseré vert garnissent les rayons de nombreux supermarchés de la région. Seize ans après sa création par Bruno Ruel, l’entreprise de Bonnétable affiche en 2015 une belle santé, forte de sa cinquantaine d’employés répartis sur les appellations Ruel et Boulvert. "Boucher de métier, j’ai travaillé pendant sept ans en tant que commercial dans la
charcuterie. Je n’étais pas forcément en accord avec l’entreprise pour laquelle je travaillais à l’époque, alors j’ai décidé de créer ma propre entreprise, explique Bruno Ruel, âgé de 46 ans. C’était en juin 1999, j’avais 30 ans et j’ai commencé avec cinq employés. En 2005, j’ai racheté la charcuterie Boulvert, et aujourd’hui nous sommes une cinquantaine".
Près de 200 points de vente Aujourd’hui, la société compte environ 200 points de vente, en Sarthe bien sûr, mais
aussi dans les départements limitrophes (Mayenne, Orne, Eure-et-Loir) et jusqu’à Paris, plus les centrales d’achat (Région Nord-Ouest et Ouest). "Nous fabriquons toute une gamme de charcuterie de qualité traditionnelle, notamment des rillettes pour lesquelles nous avons reçu pour Ruel la médaille d’or en 2008, 2009, 2010, 2011, 2014 au concours de Mamers et la médaille d’argent 2015 au concours agricole de Paris. La charcuterie Boulvert a été également primée au concours agricole de Paris, par la médaille d’or en 2015". Installée dans des locaux de près de 2 000 m2 à Bonnétable, l’entreprise Ruel réalise annuellement environ 200 000 euros de travaux d’agrandissement et de mise aux normes. Elle consacre également un montant équivalent à l’investissement dans du nouveau matériel. "Notre objectif est aujourd’hui de parvenir à une croissance annuelle de 5 à 10 % de notre chiffre d’affaires", indique Bruno Ruel.
maine éco juin 2015 39
d'une communauté de communes… PAYS DE CRAON
Le très haut débit, une évidence Territoire de 37 communes et 28 500 habitants situé au cœur d’un triangle Rennes-LavalAngers, la communauté de communes du Pays de Craon fait partie des zones pilotes pour l’installation de la fibre optique en Mayenne. Un passage obligé pour son développement économique, explique Daniel Gendry, vice-président en charge de l’économie. sons également d’un bel hippodrome à Craon, peut-être appelé à être agrandi. Si quelqu’un connaît Craon, c’est par le cheval. Cela fait partie de l’identité du territoire.
Qu’en est-il des entreprises ?
Daniel Gendry, vice-président de la communauté de communes du Pays de Craon.
Pouvez-vous nous présenter le Pays de Craon ? C’est un territoire né de la fusion, au 1er janvier 2015, de trois communautés de communes - Saint-Aignan-Renazé, le Pays du Craonnais et la Région de Cossé-le-Vivien - et du syndicat mixte du Pays de Craon. C’est un secteur à vocation essentiellement agricole, dont la principale agglomération est Craon (4 500 habitants) et qui compte environ 12 000 emplois répartis à 16 % dans l’agriculture, 41 % dans le secteur public et 43 % dans le secteur privé.
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Nous comptons environ 510 entreprises, réparties dans les transports (3,7 %), l’industrie (14,7 %), la construction (20,4 %), les commerces (21,6 %) et les services (39,6 %). Parmi les entreprises les plus connues du secteur figurent Celia, du groupe Lactalys (environ 500 emplois), Dirickx (clôtures), Carpenter (mousse de polyuréthane), Selha (électronique) ou encore Fonlupt (prêt-à-porter).
De la place pour accueillir les entreprises ? Oui, nous comptons 13 zones intercommunales, soit 85 hectares dont 21 hectares encore disponibles. Au total, 126 entreprises sont implantées dans ces zones. Il s’agit principalement de PME : 80 % des entreprises du Pays de Craon ont moins de neuf salariés. Nous disposons également de 24 ateliers relais gérés par la collectivité.
Quelles sont les spécificités du territoire ?
Que proposez-vous aux entrepreneurs intéressés par le Pays de Craon ?
Nous abritons notamment le Centre d’entraînement régional du galop de l’ouest (Cergo) à Senonnes, partagé avec Pouancé (Maine-et-Loire). Il s’agit du troisième centre d’entraînement de province, avec plus de 600 chevaux, qui génère environ 150 emplois au niveau des entraîneurs. Nous dispo-
Nous mettons à leur disposition tous les services nécessaires à leur activité et à la vie quotidienne de leurs salariés. Nous proposerons également très bientôt l’Internet très haut débit par le biais de la fibre optique. Que les entreprises aient le très haut débit, c’est l’évidence. C’est même déjà hier.
Aujourd’hui, nous disons que les particuliers eux aussi ont besoin du très haut débit quand ils travaillent de chez eux, tout comme les gens qui cherchent à faire construire leur maison à la campagne. Pour nous, le très haut débit, c’est vraiment l’axe de développement le plus important.
Dites-nous en un peu plus sur ce projet de fibre optique… Nous sommes une zone test, en Mayenne, pour le développement de la fibre FTTH (chez tous les abonnés). A priori, c’est pour 2016 à Craon avant extension à tout le Pays de Craon. Il y a trois ans, nous avions commandé une étude interne pour savoir combien de prises il fallait et le coût induit. C’était la première en Mayenne. Une fois qu’on a eu ça, le Conseil général a fait la même chose pour le reste du territoire.
Quel sera le coût ? L’enveloppe totale s’élève à environ 30 millions d’euros pour 15 000 prises sur le Pays de Craon, soit environ 2 000 euros par prise. Le coût pour la collectivité devrait être au maximum de 500 euros par prise. Outre les différentes aides disponibles (UE, Région, Département…), c’est un investissement qu’il faut démystifier car, sur 35 ans, il représente 1,35 euro par mois et par prise pour la collectivité. De plus, c’est un réseau qui pourra être loué aux opérateurs et donc générer des recettes. Au regard du développement induit, c’est une priorité pour les élus.
◗ Propos recueillis par Julien Proult
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Durée
Dates
Tarif
Parler en public
2 jours
07 et 08/09
650 €
Maintien et actualisation des compétences SST
1 jour
24/09 ou 22/10 ou 19/11 ou 10/12
120 €
La comptabilité au quotidien 3 : les opérations de fin d'exercice
3 jours
25/09, 28/09 et 1er/10
750 €
Formation Sauveteur Secouriste du Travail
2 jours
14/09 et 15/09 ou 12/10 et 13/10 ou 16/11 et 17/11
210 €
Formation spécifique en matière d'hygiène alimentaire
2 jours
28/09 et 29/09 ou 30/11 et 1er/12
420 €
Gérer les conflits
2 jours
28/09 et 29/09
650 €
Les fondamentaux du marketing
2 jours
28/09 et 29/09
605 €
La comptabilité au quotidien 1 : les écritures comptables
3 jours
28/09, 29/09 et 30/09
710 €
Initiation paie : établir la paie et les charges sociales
3 jours
29/09, 02/10 et 09/10
750 €
Manager efficacement son équipe : phase 1 - manager au quotidien
3 jours
05/10, 06/10 et 13/10
1 020 €
Optimiser l'accueil téléphonique et physique
2 jours
06/10 et 13/10
605 €
Formation CHS-CT
3 jours
08/10, 09/10 et 15/10
650 €
Maîtriser les techniques fondamentales de la vente
3 jours
08/10, 15/10 et 22/10
965 €
Développer son organisation et gérer son temps
2 jours
15/10 et 19/11
540 €
La gestion entreprise niveau 3 - le contrôle de gestion
2 jours
15/10 et 16/10
650 €
Premiers gestes de secours qui peuvent sauver la vie
1 jour
26/10
110 €
Formation juridique des membres du CE
2 jours
02/11 et 03/11
540 €
L'entretien professionnel
2 jours
03/11 et 04/11
605 €
La gestion entreprise niveau 1 - les fondamentaux
3 jours
05/11, 06/11 et 09/11
965 €
Powerpoint
1 jour
12/11
220 €
Manager efficacement vos commerciaux
3 jours
13/11, 20/11 et 27/11
965 €
Manager efficacement son équipe : phase 2 - mobiliser les ressources de son équipe
2 jours
16/11, 17/11 et 24/11
1 020 €
Gagner en confiance et en aisance
2 jours
17/11 et 24/11
540 €
Actualisation des connaissances en droit social
2 jours
11/06 et 12/06
540 €
La comptabilité au quotidien 2 : rapprochement et déclaration
3 jours
30/11,1 /12 et 02/12
710 €
Conduire l'entretien annuel
2 jours
07/12 et 08/12
605 €
Développer votre efficacité commerciale au téléphone
2 jours
08/12 et 15/12
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conjoncture TENDANCES
Indicateurs économiques 128,27 : En avril 2015, les prix à la consommation augmentent légèrement (+ 0,1 % après + 0,7 % en mars). Sur un an, ils s’accroissent également de 0,1 %. La légère hausse des prix à la consommation en avril 2015 provient surtout de l’augmentation, en partie saisonnière, des prix de certains services et produits manufacturés et du renchérissement des produits pétroliers. Globalement, les prix de l'alimentation sont stables.
108,47 : Au quatrième trimestre 2014, l’indice des loyers commerciaux s’établit à 108,47. Sur un an, il est stable. 9,61 € : Smic horaire brut (depuis le 1er janvier 2015) soit un brut mensuel de 1 457,52 € sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires (151,67 h de travail).
1 625 : L’indice du coût de la construction (ICC) s’établit à 1 625 au quatrième trimestre 2014 après 1 627 au trimestre précédent. En glissement annuel, l’ICC croît (+ 0,6 %), un peu moins qu’au troisième trimestre 2014 (+ 0,9 %). 0,93 % : Le taux d'intérêt légal est fixé à 0,93 % pour le 1er semestre 2015 quand le créancier est un professionnel (4,06 % si c'est un particulier).
Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie (mai 2015) Selon les chefs d'entreprise interrogés en mai 2015, le climat conjoncturel dans l’industrie s’améliore légèrement : l’indicateur qui le synthétise gagne un point en mai (après trois points en avril). Il se situe à un niveau (103) supérieur à sa moyenne de longue période (100), et le plus haut depuis août 2011. L’indicateur de retournement baisse légèrement mais reste dans la zone indiquant une conjoncture favorable. Le solde d’opinion des industriels sur leur activité passée continue de progresser fortement et se situe à un niveau le plus élevé depuis août 2011, nettement supérieur à sa moyenne de longue période. Celui relatif aux perspectives personnelles stagne à un niveau légèrement supérieur à sa moyenne de long terme. En mai, les carnets de commandes globaux et étrangers se dégradent et retrouvent leur niveau de mars. Les soldes correspondants sont proches de leur niveau moyen. Le solde d’opinion sur les perspectives générales de production du secteur dans son ensemble se dégrade un peu : il perd 3 points mais après 25 points de hausse entre octobre et avril, il se situe encore au-dessus de sa moyenne de long terme. Enfin, quasiment autant d’industriels jugent les stocks de produits finis inférieurs à la normale. Le solde correspondant reste en dessous de sa moyenne. (Source Insee)
Consommation des ménages en GMS L'analyse d'avril
422€ 336€
344€
347€ 314€
308€
322€
350€ 337€
360€
301€
326€
298€
4%
3% -2 %
-5%
-2 %
3% -3 %
-6 %
-3 %
-5%
avr.-14 mai-14 juin-14 juil.-14 août-14 sept.-14 oct.-14 nov.-14 déc.-14 janv.-15 févr.-15 mars-15 avr.-15 2014
2015
Évolution par rapport au mois de l'année précédente Budget moyen mensuel
Méthodologie du baromètre MarketingScan : Calculé mensuellement, pour les 9 000 foyers panélistes, cet indicateur mesure l’ensemble des sommes dépensées en moyenne par un panéliste MarketingScan, dans 23 GMS d’Angers et du Mans (12 hypermarchés et 13 supermarchés). Cet indice est la combinaison de deux indicateurs : - le panier moyen du panéliste par passage aux caisses (ceci représente le "ticket de caisse du consommateur" qui couvre l’ensemble de ses achats en GMS : alimentation, entretien, hygiène-beauté, textile, bazar, petitélectroménager, disques…) ; - le nombre mensuel de visites. Budget moyen = panier moyen par passage x nombre de visites mensuelles.
Pas de miracle en avril : pour le deuxième mois consécutif, la consommation des ménages fléchit avec un recul marqué des dépenses en grandes et moyennes surfaces (- 5 %). Ainsi le budget moyen mensuel (326 €), sur la période, revient quasiment au niveau qui était le sien en avril 2013. Principal indicateur dans le rouge (- 3,2 %), la fréquence de visites subit directement le décalage des vacances de Pâques par rapport à 2014, vacances qui associées à une météo radieuse ont éloigné les ménages de leurs magasins préférés. Tendance identique pour le panier moyen, dans des proportions moindres cependant (- 1,5 %) avec des volumes en légère progression (+ 0,5 %) mais un prix moyen par article à la baisse (- 2 %), comme sur le mois précédent. Quoique prononcé, ce recul des dépenses en GMS apparaît donc essentiellement lié à une baisse conjoncturelle de la fréquentation : un cas de figure qui néanmoins risque de se reproduire au mois de mai avec ses nombreux ponts. maine éco juin 2015 43
Lu pour vous dans la presse Une baisse d’impôt pour réveiller l’investissement Les Échos - 9 avril 2015
Pour doper l'investissement et accélérer la reprise économique, le gouvernement a dévoilé le 8 avril dernier un arsenal de mesures : renforcement des crédits de la BPI, préfinancement des remboursements de TVA à travers des prêts à taux zéro pour les collectivités locales, renforcement des contrats d'assurance-vie "euro-croissance", relance des PEA-PME... et surtout un geste fiscal qui permettra aux entreprises qui investissent entre avril 2015 et avril 2016 d’obtenir une ristourne d'impôt sur les sociétés. Un geste plus incitatif que prévu.
Légère hausse des projets de recrutement cette année Les Échos - 17 avril 2015
Cette année, le nombre de projets d'embauches déclarés par les établissements du secteur privé interrogés par Pôle emploi et le Crédoc augmente de 2,3 %, pour atteindre 1,7 million. La plus grosse part des embauches envisagées concerne les services aux particuliers (41,3 %). Après avoir connu un coup d'arrêt, ils progressent de nouveau (+ 3,2 %). Un seul secteur se dégrade très sérieusement : celui de la construction avec - 16,6 %. L'enquête constate une baisse des difficultés de recrutement en 2014.
Sept entreprises sur dix créées en 2010 encore actives trois ans après Insee Première - N° 1543 Avril 2015
Trois ans après leur création, 71 % des entreprises créées au premier semestre 2010 sont encore actives. La pérennité à trois ans est plus faible pour les entreprises du commerce (64 %), des activités immobilières (67 %) et de la construction (68 %). À l’opposé, elle est la plus forte dans la santé (85 %), 44 maine éco juin 2015
l’industrie (80 %), le transport (78 %) et les services aux entreprises (77 %). Les sociétés demeurent bien plus pérennes que les entreprises individuelles. Un fort investissement initial, un niveau de formation élevé du créateur et une expérience précédente dans le même métier augmentent également les chances de durer.
La nature revient au galop Chef d’entreprise magazine - N° 97 Avril 2015
La nature inspire désormais l'entreprise. Qu'ils y cherchent des idées pour nourrir leurs innovations, leur organisation, leur gouvernance ou leur management, de plus en plus de dirigeants se tournent vers la nature et son fonctionnement pour évoluer vers des modèles plus durables, plus économes en énergie et plus respectueux des hommes et de leur environnement. En s’inspirant des facultés des plantes et des animaux, le biomimétisme ouvre aux entreprises des perspectives d’innovation.
Loisirs créatifs : le succès du "fait main" dope les entreprises du secteur Les Échos - 7 avril 2015
Le marché des loisirs créatifs, même si c'est encore un secteur de niche, pèse 900 millions d'euros. La crise et la tendance du "fait soi-même" favorisent cette tendance de fond. En revanche, le secteur est loin d'être un long fleuve tranquille. Ses acteurs ont connu un creux de la vague au milieu des années 2000 avant de rebondir. L’offre doit être sans cesse renouvelée.
Les industriels saisis de la folie du sans-gluten Les Échos - 8 avril 2015
Intolérance au gluten, au lactose, aux œufs, aux crustacés, aux arachides et autres fruits à
coque… près de 3 % des Français souffriraient d'allergies alimentaires. Ce constat pousse les industriels à commercialiser des produits spécifiques. Cet essor profite notamment aux PME capables de capter ces marchés de niche. Même si elle apparaît toujours plus diversifiée, l'offre des produits sans allergènes manque de visibilité, notamment face à la profusion de références santé.
De bonnes conditions de vie dans quatre villes des Pays de la Loire Insee Analyses Pays de la Loire N° 12 - Avril 2015
Comparées aux villes européennes de taille équivalente, les quatre grandes villes des Pays de la Loire (Nantes, Angers, Le Mans et Saint-Nazaire) offrent des conditions de vie plutôt favorables selon un audit réalisé par la Commission européenne. Elles sont cependant moins bien positionnées sur certains sujets, avec une part de personnes sans emploi plus élevée (excepté à Nantes), et des distances plus importantes pour aller travailler, parcourues essentiellement en voiture.
Prêt à la création d’entreprise : depuis le 1er avril, tout a changé ! Les Échos - 2 avril 2015
Depuis le 1er avril, les créateurs et repreneurs n'ont plus accès au Prêt à la création d'entreprise (PCE). Le PCE, proposé par Bpifrance, s'adressait aux entreprises en phase de création. Il est remplacé par un autre dispositif de Bpifrance, une garantie des prêts accordés aux entreprises de moins de trois ans. Concrètement, la banque publique garantit sous certaines conditions jusqu'à 200 000 euros de prêts destinés à financer des créations ou des TPE/PME de moins de trois ans (investissements, achat de fonds de commerce, besoin en fonds de roulement, etc).
Les clés pour un climat social au beau fixe Chef d'entreprise magazine - N° 98 Mai 2015
Pannes machines successives, réunions mal préparées, désorganisation d'un service, locaux mal insonorisés… non traités, ces irritants sociaux du quotidien pèsent lourdement sur le moral et la productivité des équipes. Reste qu'avant de les éradiquer, il faut d'abord les repérer en s'appuyant sur des outils de mesure efficaces.
Vente en ligne 2014 : vers une meilleure articulation avec les points de vente physiques Insee Première - n° 1547 - Mai 2015
En 2014, 15 % des sociétés installées en France, occupant dix personnes ou plus, proposent la vente sur Internet. Elles emploient environ 112 000 personnes, hors sous-traitance, pour la gestion de cette activité. Ce canal de vente concerne de plus en plus de sociétés, surtout dans les secteurs du commerce et des services. La moitié d’entre elles utilise le site web de leur groupe ou de leur enseigne et plus du quart un site web revendeur ou affilié. Les liens entre activité de vente en ligne et points de vente physiques se développent ; les offres commerciales sont alors le plus souvent identiques ou articulées entre les différents canaux. Le retrait des commandes en points de vente physiques devient par exemple la norme dans le commerce de détail.
Le fait religieux gagne du terrain dans l’entreprise Les Échos - 22 avril 2015
Demande de congé pour une fête, port ostentatoire d'un signe, une pause pour prier… le fait religieux se manifeste au sein de l’entreprise avec plus d’intensité que par le passé. Selon l'enquête sur le fait religieux, réalisée par l'institut Randstad avec l'Observatoire du fait
religieux en entreprise (Ofre), près d’un quart (23 %) des managers déclarent rencontrer régulièrement la question du fait religieux dans l’entreprise, alors qu’ils n’étaient que 12 % en 2014.
Le cadre, nouvel ouvrier de l’industrie L’Usine Nouvelle - N° 3420 23 avril 2015
Entre 1992 et 2012, l’industrie a créé 90 000 postes de cadres, alors qu’elle perdait un million d’emplois. Le signe d’une mutation vers une activité à plus forte valeur ajoutée. Le mouvement de "gentrification" industrielle devrait s’amplifier dans les années à venir. L’Observatoire de la métallurgie estime ses besoins en cadres techniques et ingénieurs à 18 000 pour la période 2016-2020. Particulièrement recruteur, le secteur des équipements électriques et électroniques, grâce à l’intégration de l’électronique dans l’automobile, l’aéronautique et le médical.
Nouveaux concepts Franchise magazine - N° 248 Juin/juillet 2015
Depuis mars 2014, près de 200 nouveaux concepts développés en franchise sont apparus sur le site Internet franchise magazine.com Nés en France ou ailleurs, visant des marchés émergeants ou plus matures, très jeunes enseignes, réseaux en phase de relance ou succursalistes en quête d'un second levier de croissance, ils sont représentatifs de la variété et du dynamisme qui caractérisent aujourd'hui le monde du commerce indépendant organisé.
La timide émergence du cloud computing dans les sociétés en 2014 Insee Première - N° 1545 - Avril 2015
En 2014, parmi les sociétés d’au moins dix personnes implantées en France, 12 % ont acheté des services de cloud computing contre
19 % au niveau européen. Les plus grandes sociétés, celles d’au moins 250 personnes, sont les plus consommatrices : 36 % d’entre elles l’ont adopté en France, soit autant qu’au niveau européen. La messagerie et le stockage de fichiers sont les services de cloud les plus fréquemment utilisés.
Le bio s'installe durablement LSA - N° 2366 - 14 mai 2015
Le bio continue sur sa lancée avec des croissances toujours aussi insolentes. Désormais totalement ancré dans l'esprit des consommateurs, ce marché a atteint 5 milliards d'euros de chiffre d'affaires en France fin 2014. Mais si la demande augmente de plus en plus, la production agricole, en revanche, ne suit pas au même rythme.
Les MDD séduisent toujours plus les consommateurs LSA - N° 2361 - 9 avril 2015
Depuis la crise, les Français sont 41 % à avoir diminué leur budget alimentaire. Cette baisse semble profiter aux marques de distributeur (MDD). Ainsi, une majorité d’acheteurs (52 %) déclarent avoir récemment opté pour une MDD là où ils mettaient auparavant une grande marque dans leur panier. Avec près de 60 % des 18 à 35 ans à avoir récemment opté pour une MDD, les enseignes ont tout intérêt à choyer les jeunes générations.
En 30 ans, forte progression de l’emploi dans certains métiers Ministère du Travail : Dares Analyses N° 28 - Avril 2015
Au cours des 30 dernières années, l’emploi a fortement progressé en France dans la quasi-totalité des métiers les plus qualifiés. Il a en revanche décliné dans certains métiers peu qualifiés de l’industrie et de l’agriculture qui pesaient encore
fortement au début des années 1980 (ouvriers non qualifiés du textile et du cuir et agriculteurs, éleveurs, sylviculteurs, bûcherons notamment), alors que d’autres métiers peu qualifiés du tertiaire ont été très dynamiques (aides à domicile, aides ménagères et assistantes maternelles).
Tendances de l’hôtellerie dans le grand Ouest Ouest France - 13 avril 2015
Pour la 3e année consécutive, la CCI Nantes Saint-Nazaire et In Extenso ont dressé un bilan et une projection des tendances de l’hôtellerie en Bretagne et Pays de la Loire. Après un exercice 2013 difficile, l’année 2014 s’est achevée sur un bilan contrasté pour l’hôtellerie française et dans le grand Ouest. En cause notamment, la conjoncture économique morose mais aussi la hausse de la TVA. 2015 présente de meilleures perspectives.
L'innovation des PME industrielles : un levier stratégique face aux changements Insee Analyses Pays de la Loire N° 11 - Avril 2015
En 2008 comme en 2012, plus d'une PME industrielle sur deux dans les Pays de la Loire mène des actions d'innovation. Les stratégies développées en 2008 sont motivées par des enjeux de marché tandis qu'en 2012, après la crise économique, elles sont davantage orientées vers des recherches de gains de productivité. Les priorités d'innovation diffèrent également selon les secteurs. Les dynamiques d'emploi sont généralement plus soutenues dans les entreprises innovantes. En revanche, les actions de R&D n'y sont pas systématiquement mobilisées. Le recours au partenariat est alors primordial et permet d'exploiter de nouvelles technologies. Le financement public complète le dispositif de soutien à l'innovation
avec un poids plus important en 2012.
Le crédit aux entreprises redémarre au 1er trimestre Les Échos - 13 avril 2014
En janvier et février, les encours de prêts ont grimpé de 2,5 %, selon les données de la Banque de France. Le crédit n’avait plus progressé à un tel rythme depuis plusieurs années. Cette tendance cache toutefois des disparités selon la taille de l’emprunteur. Les PME (en y incluant les entrepreneurs individuels) ont vu la croissance de leurs encours, qui représentent 54 % du total, plutôt ralentir en ce début d’année. Les entreprises de plus grande taille ont en revanche donné un grand coup d’accélérateur.
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L'orfèvrerie d'excellence Ce nom de "Liberty", à consonance anglosaxonne, provient de celui que portait un détachement de militaires américains qui défilait en musique dans la rue SaintDenis à Sablé-surSarthe. Georges Dupont, créateur de l'entreprise, trouva judicieux de baptiser sa jeune société du nom de la liberté retrouvée.
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ittéralement le mot "orfèvre" contient la racine latine "faber" qui indique celui qui travaille, qui fait. Donc, les orfèvres travaillent l’or, ou du moins travaillaient car le métal mythique est dorénavant remplacé par l'argent que ces artisans d'exception forment, cisèlent et polissent. Du fait de la préciosité des métaux utilisés, les orfèvres durent se soumettre à la surveillance de la Cour des Monnaies, garante de l'application des règlements en la matière. C'est un pur fait du hasard mais l'entreprise Liberty est installée sur la commune de Saint-Fort, attenante à celle de Château-Gontier. Dans le secteur de l’orfèvrerie, cette dernière appartenait, au XVIe siècle, à la juridiction de la Monnaie d'Angers. C’est le 1er mars 2005 que Benoît de Grandmaison et sa femme Anne rachètent la vieille société Liberty, installée à Sablé-surSarthe, depuis la fin de la Première Guerre mondiale. Les locaux devenant inadaptés aux contraintes qualitatives nouvelles, le couple décide de créer de toutes pièces un atelier moderne et fonctionnel. Saint-Fort et ChâteauGontier, toutes proches, offrent les conditions idoines pour l’implantation d’une structure moderne.
Des amateurs avisés Les clients sont majoritairement les horlogers, les bijoutiers, les joailliers et les orfèvres. Les magasins des arts de la table sont également autant de points de dépôt. Des clients prestigieux comme Paul Bocuse, Anne-Sophie Pic ou Alain Ducasse font appel au talent
des hommes de Liberty. On peut également citer la société des Bains de mer de Monaco, le Bristol de Paris ou, plus près de chez nous, le Grand Hôtel de Solesmes. Adhérents de VNE (Visitez nos entreprises), les époux de Grandmaison eurent, d’emblée, la volonté de montrer le savoir faire de leurs collaborateurs. C’est donc au moyen de larges baies vitrées que le public peut assister aux longues et diverses opérations nécessaires à transformer une simple plaque de métal en objet de rêve. Il faut savoir qu’il ne faut pas moins de quatre heures pour élaborer une simple timbale ! Cette volonté d’ouverture s’est traduite également par leur ralliement aux Ateliers d’art de France ainsi qu’aux Entreprises du patrimoine vivant. L’entreprise se visite par petits groupes de 25 personnes qui peuvent
Découvertes
admirer de près dans une salle d’exposition de 100 m2 les pièces issues d’un savoir sans pareil. L’office de tourisme de Château-Gontier s’occupe efficacement de regrouper les candidatures à la visite.
De multiples phases de fabrication La première opération dans la confection d’une timbale ou tout autre objet rond est le repoussage. La méthode consiste à serrer un disque en laiton ou en maillechort entre un centre et un mandrin en buis (bois très dur), à mettre l’ensemble en rotation et, à l’aide d’une cuiller, repousser le métal sur le mandrin qui a la forme de la pièce désirée. Une sangle assurant une grande régularité dans le geste et un point d’appui sont nécessaires pour que cette opération soit menée à bien. C’est très spectaculaire à observer, d’autant plus que de nombreux recuits sont réalisés car le métal devient cassant à force d’être étiré. La pièce ainsi travaillée peut être décorée de différents motifs. Le guillochage est réalisé au moyen de ces fameux et
précieux tours que possède la société Liberty. Cette opération, bien que mécanique, permet d’obtenir des motifs d’une grande finesse et d’une originalité sans pareil. Ensuite, intervient une phase importante : le polissage. Celuici s’opère au moyen de tourets équipés de différentes brosses enduites de pâte à polir. Celles-ci sont composées de disques assemblés en cuir de buffle encollé d’émeri ou en sisal tressé ou en coton. Cette préparation est essentielle pour retirer la moindre imperfection en vue des étapes cruciales qui vont suivre. Après un dégraissage dans des bains afin d’éliminer toute trace d’oxydation, les pièces seront plongées dans une solution d’argenture. Le procédé de l’électrolyse, inventé en 1840 en Angleterre sera acheté et exploité par un homme devenu célèbre depuis : Charles Cristofle. Le courant électrique traverse un bain chargé d’argenture et transporte l’argent qui se dépose sur les objets en les recouvrant. Le poinçonnage puis un dernier polissage fin appelé "avivage" réalisé au moyen de disques de flanelle ou de coton, donne aux objets leur lustre définitif. La gamme de Liberty est vaste
Le polissage, une phase essentielle de la fabrication.
et peut contenter tous les amoureux des arts de la table. Les employés de Liberty savent concevoir et réaliser des pièces aussi diverses que des samovars, des chandeliers, des couverts, des timbales, des objets liturgiques, des cafetières, des ronds de serviette, des seaux à glace, des saucières et tant d’autres objets gravés à la main qui rendent la table plus festive.
Rester une entreprise brillante
cette logique qu’il acquiert, quand il le peut, de vieux tours à guillocher, véritables conservatoires des technologies anciennes. Il en possède d’ailleurs des modèles devenus uniques en Europe ! Passion et réalités du marché sont deux états que s’ingénie Benoît de Grandmaison à faire coexister. Cet entêtement à aimer les belles choses fait qu’aujourd'hui, l'entreprise Liberty est la dernière grande orfèvrerie artisanale de l'Ouest de la France. ◗ Gilles Kervella
Le guillochage est réalisé au moyen de précieux tours que possède la société Liberty.
Malgré ce savoir-faire, 2008 annonça de mauvais jours. Il fallut trouver des solutions pour pérenniser l’entreprise. La notion de service et le rachat d’une autre société à Nice furent les voies que suivit Benoît de Grandmaison. Élargir la gamme et réparer le "mouton à cinq pattes" devinrent également des méthodes de fidélisation d’une autre clientèle. Les réparations ainsi que l’étamage culinaire se font sur devis. Ce chef d’entreprise passionné et perspicace est également très attaché à la notion de patrimoine. C’est dans
Pratique Orfèvrerie Liberty Ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30 Tél. 02 43 07 01 01 www.liberty.fr 2, rue de l’Orgerie 53200 Saint-Fort maine éco juin 2015 47
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