LE COWORKING
Lieu d'échange et de partage... p4
AIDE À L'EMBAUCHE POUR LES PME
L'aide démarre fort... p13
ÉCONOMIE CIRCULAIRE
Un nouvel outil informatique innovant... p18
DÉBITS DE BOISSONS Simplification du régime des licences... p22
maine éco LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE SARTHE MAYENNE
GRANDE CONSOMMATION
Des enseignes toujours plus responsables N°181 MAI 2016
Les rencontres professionnelles par le sport
2016
MARDI 4
OCTOBRE
EN PARTENARIAT AVEC
COURSE RÉSERVÉE AUX PROFESSIONNELS DES METIERS DE L’AUTO
INFOS ET INSCRIPTION SUR SAGCOM.FR - ABROUARD@SAGCOM.FR - TEL : 06 26 95 07 13
édito
N° 181 - MAI 2016
Noël Peyramayou, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe president@lemans.cci.fr
Patrice Deniau, président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Mayenne president@mayenne.cci.fr
MAGAZINE BIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE 1, bd René Levasseur CS 91435 72014 LE MANS CEDEX 2 Tél. 02 43 21 00 00 Fax 02 43 21 00 50 www.maineeco.fr
Des perpectives de croissance avec la Tria
Directeur de la publication : Noël Peyramayou
Jamais nous n’avons eu autant d’idées et de concepts à notre disposition pour redéfinir nos modèles économiques en panne depuis quelques années.
Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer Ont collaboré à ce numéro : Marie-Pierre Cabioch Emmanuel Chevreul Francis Landier Cyril Laporte Élise Pierre Pierre-Jacques Provost Nébia Seri Photos : Édito : Noël Peyramayou © Jacques Hirn CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Page 38 © Graphithèque - Fotolia.com Couverture : © Élise Pierre Maquette - Mise en page - Gravure : Okaparka Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel Tél. 02 43 24 23 42 ou 06 08 16 69 79 maine.editions@wanadoo.fr Impression : Auffret Plessix Tirage : 24 000 exemplaires ISSN : 1269-6633
Économie frugale, croissance verte, économie de la fonctionnalité, économie de proximité, économie circulaire, développement durable, économie sociale et solidaire, éco-mobilité, responsabilité sociétale, économie de l’innovation, éco production, économie réelle, bio économie…
Cette multiplication de nouvelles dimensions est cependant le reflet d’une crise qui dure parce qu’elle s’inscrit dans une mutation profonde et rapide de nos environnements, dans une révolution industrielle qui a du mal à dire son nom. Et pourtant, la Troisième révolution industrielle et agricole (Tria) est en marche, à la confluence de la révolution numérique, de la transition énergétique, de la performance globale et de la création de nouveaux modèles économiques. La Tria en Pays de la Loire révèle l’étendue des opportunités que représente ce foisonnement de réflexions que chacun doit s’approprier en fonction de ses ambitions, de ses convictions, de sa vision d’un futur où la performance prend sa source dans la volonté de s’adapter et de créer son propre modèle. La Tria devient, par l’engagement des entrepreneurs, la vitrine d’expériences, de projets, de contributions à une économie dynamique, renouvelée et résolument tournée vers l’avenir et les générations futures. Nous, chefs d’entreprise, devons donc nous mobiliser pour agir et concrétiser les perspectives de croissance que nous offre la Tria. C’est dans cet objectif que les CCI s’inscrivent résolument, à vos côtés, pour faire de cette opportunité une source de valeur et de croissance pour notre économie.
Noël PEYRAMAYOU
Patrice DENIAU
Président CCI LE MANS SARTHE
Président CCI MAYENNE
!
maine éco mai 2016 1
sommaire 4
Le coworking, lieu d'échange et de partage
4
13 La nouvelle aide à l'embauche pour les PME démarre fort
20
6 13
Débits de boissons, simplification du régime des licences 2 maine éco mai 2016
Actualité
Nouvelle aide à l'embauche pour les PME L'aide démarre fort
17
Entreprise
Besoins de compétences dans le secteur industriel Les industries veulent séduire Votre entreprise rencontre des difficultés Ne restez pas seul !
18
Act’If Un outil informatique innovant au service de l’économie circulaire
20
International
22
Iran Le défi de la réouverture
Juridique
Débits de boissons Simplification du régime des licences
24
Dossier
31
Ressources humaines
38
22
La vie des entreprises
Industrie
32
T
Le coworking Échange et partage
14
L'Iran, le défi de la réouverture
BAR-RESTAURAN
Actualité
Grande Consommation Des enseignes toujours plus responsables
Accompagnement Se faire aider dans son recrutement
Focus D’une communauté de communes… à l’autre
Loi NOTRe Une nouvelle étape vers les regroupements de collectivités
43
Conjoncture
44
Lu pour vous
46
Découvertes
48
Changement de propiétaire
Indicateurs économiques Enquêtes mensuelles de conjoncture
Menuiseries Bourneuf La belle aventure Annonces Bodacc Sarthe et Mayenne
agenda DOSSIER
11 mai
Atelier juridique "Les garanties en droit comparé" CCI 72 Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
12 mai
Contact : CCI - Cyrille Naoarine au 02 43 21 00 32
Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
12 et 26 mai
7 juin
17-27 mai
Mission Afrique Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
19 mai
Formation "Faire une offre export efficace" CCI 72 Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
19 mai
14 h - 16 h : "Assurance et international : comment couvrir vos biens et vos collaborateurs" Mayenne International Contact : CCI - Martine Gasdeblay au 02 43 49 50 34
23 mai
Si la guerre des prix reste le nerf de la guerre sur le terrain de la grande consommation, les enseignes en Sarthe et Mayenne s’appuient sur les marques de PME pour dynamiser leurs ventes. Développement de rayons "produits du terroir", "de vos régions", fruit de partenariats étroits avec les fournisseurs locaux, démarches citoyennes au cœur des magasins comme sur leurs territoires… Soumises à la concurrence de l’e-commerce, les enseignes innovent et développent des stratégies multi canal… avec pour leitmotiv une consommation toujours plus responsable.
Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
6 juin
Contact : CCI - Sylvie Boittin au 02 43 50 29 46
Des enseignes toujours plus responsables
Workshop langues étrangères Communication orale et écrite, pitch et salon professionnel à l'étranger… CCI 72
14 h - 16 h : Réunion de lancement du dispositif Peps (Parcours des entreprises à énergie positive) CCI 72
Formation "Recruter sans stress" CCI 72
GRANDE CONSOMMATION
2 juin
Formation "Soigner sa logistique documentaire" CCI 72
Matinée de la mobilité professionnelle interne et externe Conseil en évolution professionnelle, compte personnel formation, VAE et bilan de compétences CCI 72 Contact : IDC - Marie Duchaine au 02 43 21 58 10
14 juin
8 h - 10 h 30 : Matinale innovation, cyber sécurité et protection de la transformation digitale CCI 53 Contact : CCI - Carol-Anne Jue au 02 43 49 50 36
18-19 juin
24 Heures du Mans
22 et 29 juin
Formation "Développer son activité export" CCI 72 Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
18 h 30 - 20 h 30 : "Infobésité : impact de la surcharge informationnelle dans l’entreprise" Club d’affaires 53
22 juin-2 août
Contact : CCI - Marie-Pierre Cabioch au 02 43 49 50 06
18 h 30 : Réunion Espace Entreprendre 72 CCI 72
24 mai
18 h : Soirée RH "Impact de la réforme de la formation sur la gestion des compétences dans l’entreprise" CCI 72
Soldes d'été
23 juin
Contact : CCI - Richard Otjacques au 02 43 21 00 34
28 juin
Contact : IDC - Marie Duchaine au 02 43 21 58 10
9 h - 17 h : Forum Interface dédié aux assistantes commerciales à l’international CCI 53
24 mai
Contact : CCI - Martine Gasdeblay au 02 43 49 50 34
14 h - 17 h : Les impacts du nouveau code des douanes dans l’entreprise Mayenne International Contact : CCI - Martine Gasdeblay au 02 43 49 50 34
31 mai
8 h - 10 h 30 : Atelier intelligence économique, outils de veille CCI 53 Contact : CCI - Martine Gasdeblay au 02 43 49 50 34
30 juin
Sarthe Le Mans Connection Salon et conventions d'affaires dédiés aux solutions informatiques et numériques Abbaye de l'Épau, Le Mans
12 septembre
Formation "Éviter les redressements fiscaux et sanctions douanières" CCI 72 Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12 maine éco mai 2016 3
LE COWORKING
La Tribu-co-working © Carpe Diem Production
Échange et partage
Ce n’est ni une mode, ni un anglicisme creux. Le coworking se développe rapidement et, loin de la colocation, il s’agit bien de partager des idées, plus que des mètres carrés.
J
eudi 31 mars, dans un appartement réaménagé, une dizaine de personnes travaillent autour d'une grande table : c'est "coworking day" au 9 de la rue du Port au Mans. Il y a là deux développeurs, un designer, un salarié du conseil départemental, un journaliste (votre serviteur), et les fondateurs du lieu ; dans une autre pièce, trois personnes échangent sur un projet, deux autres discutent dans la cuisine devant un café. Cet ancien appartement abrite au-
jourd'hui Startup Elements, un espace partagé par quatre entrepreneurs ayant un intérêt commun pour l'économie numérique, mais surtout une passion pour l'innovation et la volonté de partager leur expérience et d'accompagner les porteurs de projet vers la réussite. L'aménagement du lieu ne répond pas à une logique de colocataire - une pièce = un bureau -, mais à une logique de coworkers. Ainsi, l'appartement est divisé en espaces ayant chacun une fonction : une pièce réservée au travail, une pièce pour des formations, une est réservée aux conversations téléphoniques ou téléconférences, enfin une autre est réservée aux échanges, aux discussions et à la détente.
Le coworking en plein développement D'après la carte du coworking, il y aurait en France entre 350 et 400 espaces de cotravail en France. Sachant que la Cantine à Paris, premier espace de coworking en France, a ouvert ses portes en 2008, la progression est rapide. Mais de quoi s'agit-il exactement ? "Le coworking, nous dit Wikipédia, ou travail coopératif ou
encore cotravail, est un type d'organisation du travail qui regroupe deux notions : un espace de travail partagé, mais aussi un réseau de travailleurs encourageant l'échange et l'ouverture. Il est un des domaines de l'économie collaborative." Il faut donc bien faire la nuance entre la location de bureaux partagés et les espaces de coworking. La pression immobilière, le développement du travail nomade et du télétravail ont favorisé l'ouverture de centre d'affaires offrant des prestations à la carte permettant de louer même pour un temps assez court un bureau ou une salle de réunion pour travailler entre deux trains, recevoir un client, organiser une réunion... De grands opérateurs de l’immobilier ont investi dans ce secteur. Si ces centres rendent des services, ils sont assez éloignés de l'esprit coworking qui suppose une volonté d’animation et de mise en réseau. Les espaces de coworking se sont développés parallèlement à la progression rapide du nombre de travailleurs indépendants (notamment dans le secteur du numérique mais pas uniquement) quel que soit leur statut (profession libérale, artisan, autoentrepreneur). Ces
La Ruche numérique CCI bourdonne Impossible de parler coworking en Sarthe sans s'intéresser à la Ruche numérique. En effet, créée en avril 2013 par la CCI du Mans et de la Sarthe, c'est alors le premier espace de coworking en Sarthe. Comme son nom l'indique, la ruche s'inscrit dans une problématique liée au développement de l'économie numérique. "L'idée est de faire émerger une filière numérique en favorisant la rencontre et le réseautage d'indépendants et de consultants travaillant 4 maine éco mai 2016
dans ce secteur, explique Frédéric Renault, responsable de la Ruche numérique. La création de tiers lieux répond à un besoin de sortir de l'isolement et de travailler en réseau pour les indépendants. Cela donne lieu à des rencontres dont le résultat nous échappe." Échanges, partages, collaborations ponctuelles ou montage de projets en commun, la Ruche numérique a déjà vu naître quelques belles histoires. Adossée à une pépinière d'entreprises où
certains coworkers s'installent par la suite, tous les profils sont possibles : du simple télétravailleur cherchant à vaincre l'isolement au créateur de start-up en recherche de savoir-faire connexes. Le fonctionnement est simple et abordable : 4 euros la demi-journée, 7 euros la journée avec une formule au mois pour les plus assidus. Les échanges sont gratuits... mieux, ils sont gagnants.
actualité
professionnels, potentiellement précaires, ont ressenti le besoin, plutôt que de travailler seul chez eux, de créer des réseaux de solidarité et aussi de partager des outils dédiés à cette forme de travail. Ainsi ces espaces, en facilitant les échanges, jouent-ils un rôle dans la création de réseaux de coworkers qui peuvent stimuler coopération et création. L’initiative de la création de tels lieux est diverse. Elle peut être institutionnelle comme pour la Ruche numérique (voir encadré). Elle peut être privée comme pour Bureaux et services, espace basé dans la Technopole de l’université qui propose 28 postes de travail, en open space ou en bureau dédié. Autre initiative privée, celle de la Tribu co-working créée par Isabelle Roncin et Nolwenn Ragot. Installée rue du Docteur Leroy en plein centre du Mans dans un ancien passage commercial, cette tribu a misé sur la convivialité et la modularité. Alternance de bureaux et de canapés ou fauteuils confortables et même un espace café où se déroulent notamment les Morning café, rendezvous réguliers durant lesquels on peut
assister à des présentations sur des thèmes très variés animés parfois par les coworkers mais aussi par des invités extérieurs. Cet espace très vivant compte déjà une soixantaine de coworkers dans des secteurs très variés allant de la photographie à la psychologie, en passant par la comptabilité, le conseil marketing, la relaxation…
À la ville et à la campagne Des espaces dans différents quartiers du Mans, un à Laval dans le Neoshop de la Technopole, mais aussi un espace coworking en milieu rural avec Village Factory qui a ouvert ses portes il y a quelques semaines à Asnières-surVègre. "Nous commençons avec peu de moyens, explique Isabelle Clep-Guetny, cheville ouvrière du lieu. La municipalité a mis à notre disposition l’ancienne école et nous avons commencé par un atelier palette pour fabriquer le mobilier du lieu. Un atelier auquel ont participé des gens du village qui ne sont pas coworkers. Nous travaillons d’ailleurs à des animations qui intéressent les coworkers mais seront aussi ouvertes
Isabelle Clep-Guetny à la Ruche numérique avant le lancement de Village Factory à Asnièressur-Vègre.
aux habitants du village." Si la communauté est petite, une dizaine de personnes, elle est dynamique et porte un projet ambitieux de Réseau Village Factory. Celui d’Asnières-surVègre est présenté comme le "proto" de ce réseau du coworking en milieu rural qui permettrait de "lutter contre l’isolement des professionnels, de favoriser l’emploi en zone rurale et de doper les finances locales et la vie des villages."
D’autres projets sont en phase d’émergence sur le Pays Vallée de la Sarthe ou au Lude, ainsi que dans le réseau des Petites cités de caractère des Pays de la Loire. Le coworking s’implante donc en zone rurale après avoir gagné Le Mans et Laval, et avant, de conquérir les petites villes. Une évolution probablement irréversible. ◗◗ Pierre-Jacques Provost
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la vie des entreprises
Un marché de 5,57 millions d'euros pour Alsetex
SOFAME
Le leader du mobilier d'atelier certifié Iso 9001 version 2015
A
© Sofame Studiophotojm2
près plus d'un an de préparation, Sofame et ses salariés ont obtenu en décembre dernier la certification Iso 9001 version 2015. Une réelle satisfaction pour le fabricant de mobilier industriel (établis, dessertes, armoires de rangement, etc.) puisqu'il est le premier dans son secteur d'activité à être certifié suivant le nouveau référentiel paru en septembre. Engagée depuis longtemps dans une démarche qualité, tant pour ses produits que pour ses processus, l'entreprise était déjà certifiée NF Environnement, NF Mobilier technique et PEFC. Cette certification Iso 9001 lui ouvre de nouvelles perspectives commerciales auprès d'opérateurs exigeants vis-à-vis de la fiabilité de leurs fournisseurs. Située à Sargé-lès-Le Mans, Sofame emploie 45 personnes et a réalisé en 2015 un chiffre d'affaires de 8 millions d'euros. Au-delà de sa capacité industrielle, la PME met en avant deux atouts majeurs : la réalisation de postes de travail sur mesure pour ses clients, d'une part, et un service unique sur le marché français de livraison sous 48 heures d'une sélection de produits standards, d'autre part.
GMTAVIATION
L'école de pilotage vise les marchés extérieurs
C
réée en 2010 à l'aéroport du Mans suite à la reprise de l'activité de Cap Air Formation, GMTAviation forme des pilotes (formation initiale et maintien des compétences). L'entreprise exploite quatre mono-moteurs, un bi-moteurs et un simulateur de vol. Dirigée par Houria Damour, l'école de pilotage - la seule des Pays de la Loire avec Cholet - compte quatre instructeurs, tous pilotes professionnels. Elle vient d'obtenir un agrément supplémentaire par le ministère des Transports, pour former des pilotes instructeurs. Et d'ici peu, elle va aussi assurer une formation en voltige. Pour se développer, elle franchit les frontières. Après avoir accueilli plusieurs stagiaires nigérians, gabonais et indonésiens, l'école a un projet de formation de pilotes libyens. Au programme : la partie théorique enseignée sur place dans les locaux d'un partenaire libyen et la partie vol pratiquée pendant un an au Mans. Une trentaine d'élèves par an sont prévus. Pour GMTAviation, le potentiel de marché se situe en Afrique noire et au Maghreb où le standard européen EASA est de plus en plus demandé par rapport à l'américain FAA.
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L'entreprise de Précigné, spécialiste des systèmes et services pyrotechnologiques dédiés au maintien de l'ordre et à la sécurité civile, a remporté un bel appel d'offres. Elle va fabriquer pour la gendarmerie, la police et l'administration pénitentiaire des munitions de défense à courte portée de calibre 40 mm. Un contrat important pour cette usine de 130 salariés qui a rejoint le groupe familial toulousain Étienne Lacroix en 2006, acteur majeur de la pyrotechnie, reconnu au niveau international (101 M€ de chiffre d'affaires en 2014 pour plus de 600 salariés).
Nextpool reprend Hydra Système Le fabricant sarthois de couvertures de piscine, dirigé par Olivier Brière, a été racheté par le groupe Nextpool. Installée à La Bazoge, la PME de 20 salariés fabrique notamment des couvertures automatiques reconnues pour leur caractère innovant. Nextpool, 170 salariés dans ses trois usines françaises (dont AS Pool à Spay, marques Abriblue et Stérilor), est le leader français du marché des équipements sur mesure pour piscine (sécurité, étanchéité, traitement de l'eau) et de protection solaire. Le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 40 M€ en 2015.
Les 40 ans de Trouillet Cuisines Le fabricant de Lamnay a fêté ses 40 ans avec ses 14 salariés en février dernier. Un beau parcours pour l'ébéniste Patrick Trouillet qui a su faire progresser l'entreprise familiale. Aujourd'hui, elle fabrique toujours des cuisines mais aussi des escaliers, des dressings, tout ce qui concerne l'aménagement intérieur. Toujours très innovant, le dirigeant a été récompensé par deux prix au concours Lépine, dont une médaille d'argent en 2014 pour un sousévier indestructible en métal acrylate.
L'ACO propose de racheter le musée des 24 Heures Le Conseil départemental va céder en fin d'année le musée situé à l'extérieur du circuit du Mans pour 3,55 millions d'euros. Partenaire du musée depuis sa création en 1961, l'ACO est propriétaire de plus de 60 % des collections exposées. Cet achat s'inscrit dans un vaste projet de parc que l'ACO a décidé de créer. Baptisé provisoirement Le Mans Resort, il a pour mission de transmettre la passion de l'automobile via des activités ludiques et éducatives très variées autour de l'automobile du futur, l’innovation technologique, le développement durable ou encore la sécurité routière. Il est prévu d’accueillir 200 000 visiteurs dès la première année d’exploitation en 2019.
la vie des entreprises GALIPOLI FABRIQUE
BOULERIE JUMP
Une box pour fabriquer des produits d’entretien "maison"
Ouverture d'un village de cottages
FAIRE-VALOIR
Forte croissance depuis deux ans
S
pécialisé dans l’impression tous formats, sur supports souples ou rigides, à destination de la distribution française, des acteurs de l’événementiel et des architectes décorateurs, le groupe familial Faire-Valoir (siège à Changé) portant les activités d’Améga Signalétiques, de Figarol et d’Imega connaît, depuis deux ans, une forte croissance. Il a réalisé en 2015, un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros, soit une croissance annuelle de + 20,6 %. Son développement est directement lié à ses innovations et à sa capacité à proposer de nouvelles approches aux acteurs du secteur. Fin 2014, la mise au point de la Figatex 5000, première machine au monde capable d’imprimer en technologie sublimation sur de très grands formats, lui a ouvert de nouveaux marchés, notamment ceux de la décoration, et il accède à ses premiers clients internationaux en Allemagne et Grande-Bretagne. Avec ses deux sites industriels (Changé et Saint-Pierre-des-Corps), Faire-Valoir s'affiche désormais comme expert en théâtralisation d’espaces, chacune de ses marques étant dédiée à un segment de marché : Améga Signalétiques (grande distribution et distribution spécialisée), Figarol (agences de communication, standistes et acteurs de l’événementiel), Figarol Deco (architectes et décorateurs), Imega (structure de pose dédiée au montage et à l’installation des productions imprimées) et Hartega (décoration en B to C). En 2016, le groupe espère poursuivre une progression similaire. Des recrutements sont d'ailleurs programmés pour renforcer les équipes (44 personnes aujourd’hui). De nouvelles innovations seront annoncées et un programme d’investissement de 1,2 million d’euros démarrera avec l’acquisition de la deuxième imprimante en sublimation 5 mètres. Et, pour la première fois, il va proposer son savoir-faire au grand public.
© Waap !
© Pep'S Photomatic
C
réée fin 2014 à Cré-sur-Loir par Séverine Jérigné, passionnée par le commerce collaboratif, la jeune entreprise Galipoli Fabrique a lancé fin 2015 La Galibox, un kit de produits ménagers clé en main. Avec sept ingrédients de base, trois flacons doseurrecette, un flacon d'huiles essentielles et un livret recettes, le concept repose sur la "fabrication maison" de produits d'entretien à partir de composants naturels. La jeune dirigeante entend séduire les utilisateurs préoccupés par la santé de leurs proches et le respect de l'environnement. Des produits écologiques donc, mais aussi économiques puisque la recette est complétée à 70 % d'eau fournie par l'utilisateur. En un an, l'entreprise a conquis 500 clients et la dirigeante a été lauréate en septembre dernier du Prix de l'audace, du concours Sarthoise de talent. Galipoli Fabrique est aussi une boutique en ligne organisée sous forme de forum communautaire, où chacun vient partager ses expériences et/ou chercher de nouvelles recettes à réaliser soi-même.
Le Boulerie Jump a ouvert en janvier dernier dix habitations légères de loisirs, de type cottage. 50 couchages sont ainsi proposés au cœur du parc arboré en bord de rivière, face au Pôle européen du cheval à Yvré-l'Évêque. 500 000 euros ont été investis dans ce parc résidentiel "Les cottages du haras" par Philippe Rossi, qui a ouvert le site en 1983. Ce projet répond à la demande d'hébergement des cavaliers. Ils sont en effet 50 000 à participer aux 40 week-ends de compétition organisés dans l'année. En dehors de cette clientèle, le dirigeant compte sur les événements du circuit du Mans pour augmenter le taux d'occupation sur le reste de l'année. Centre d'entraînement, de compétitions multi-disciplines et de rencontres professionnelles, ce haut lieu des sports équestres reconnu au niveau national et international poursuit ainsi sa diversification pour progresser avec une offre de services élargie. Après l'implantation de deux restaurants et de 22 boutiques, une offre séminaires pour les entreprises et une offre événements privés ont été développées. Sur le domaine de 35 hectares, 10 000 m² d'espace réceptif couvert et deux salles de séminaires sont disponibles, avec possibilité d'associer des activités incentives liées au cheval (voltige, attelage, stage de leadership) ou un spectacle équestre. Avec 24 salariés, le Boulerie Jump a réalisé un chiffre d'affaires de 3 millions d'euros en 2015.
maine éco mai 2016 7
la vie des entreprises
ACTEMIUM MAINTENANCE INTÉGRATION LE MANS
Installation d'un robot autonome chez Renault
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n collaboration avec les équipes R&D de Renault, Actemium Maintenance Intégration Le Mans a intégré une cellule de dévracage robotisée dans l'usine du Mans. Ce robot entraîne des gains de productivité et diminue sensiblement la pénibilité des tâches. Équipé d'un préhenseur et d'une caméra 3D, le logiciel calcule et reconnaît les unités à saisir et leur position dans le bac. Ce robot est ainsi en mesure de dévraquer en autonomie tout type de pièces industrielles. L'opérateur peut ainsi se consacrer à des opérations à réelle valeur ajoutée. Actemium, marque de Vinci Énergies dédiée au process industriel, regroupe 300 entreprises dans 38 pays (180 en France). Fonctionnant en réseau, elles sont réparties dans le monde entier au plus près de leurs clients. Chacune porte des offres et des expertises spécifiques et les échanges entre ces entités locales permettent de mutualiser les compétences et les connaissances des process industriels dans de nombreux secteurs d'activité, afin de proposer des solutions adaptées à chaque client. Au quotidien, leurs équipes installent des solutions robotiques. Implantée à Arnage depuis 2014, Actemium Maintenance Intégration Le Mans est spécialisée en ingénierie (automatisme et informatique industrielle, électrotechnique, armoires électriques). Son activité existe depuis plus de 30 ans au Mans au travers de la société Garczynski Traploir. Ses 25 salariés interviennent dans les industries de la région ouest et accompagnent les clients au niveau national et international.
LE MANS BOX
Un vrai succès avec Le Mans Écospace
D
epuis l'ouverture de son premier site dédié au self-stockage en 2006 à Ruaudin, Le Mans Box n'a cessé de se développer en ouvrant un deuxième espace à Saint-Mars-la-Brière en 2011, puis en créant la filiale Le Mans Écospace à Coulaines, zone du Chapeau, en 2014. Aujourd'hui, l'entreprise dispose de 491 box que professionnels ou particuliers peuvent louer de un jour à dix ans. Alors que les deux premières implantations sont occupées à 80 % par des particuliers, la filiale de Coulaines concerne à 90 % les professionnels (artisans, commerçants, collectivités locales, associations, etc.). Sur ce site, le concept est différent avec la mise à disposition d'espaces professionnels qui peuvent être utilisés en tant que bureau, atelier ou réserve, meublés ou non, avec accès Internet haut débit. Les surfaces disponibles vont de 4 à 150 m². Face au succès rencontré, Christophe Chevreau, le dirigeant, triple la surface en juin pour atteindre 18 000 m². Aux services également proposés à Ruaudin et Saint-Mars-la-Brière (accès 24 heures sur 24, vidéosurveillance, réception de marchandises), Coulaines ajoute pour satisfaire sa clientèle : la domiciliation d'entreprise, des partenaires logistique et communication, des services administratifs et la location de véhicules utilitaires.
8 maine éco mai 2016
Les chaussures orthopédiques "fashion" de Cap Le Mans Le podo-orthésiste Vincent Le Moal et ses trois collègues ont le même souci : le confort et le bien-être du patient, quelle que soit sa pathologie. Dans son entreprise créée en 2004 à La Chapelle-Saint-Aubin, le défi est de fournir à la fois des chaussures parfaitement adaptées aux pieds des patients et esthétiques pour se rapprocher des chaussures de série. Pour y parvenir, l'équipe mise sur l'innovation avec l'utilisation de nouveaux matériaux. La réussite se mesure au sourire affiché lors de l'essayage.
NG Services dans de nouveaux locaux Implantée précédemment à Sargé-lès-Le Mans, le couvreur spécialiste de la toiture solaire a déménagé à Changé pour un bâtiment trois fois plus grand (600 m²). Un showroom et des toitures solaires sont aménagés. La production photovoltaïque amortit sur 15 ans ces gros travaux d'un montant d'environ 100 000 euros. Avec une croissance de + 18 % par an depuis cinq ans pour atteindre un chiffre d'affaires de près d'un million d'euros en 2015, la TPE de trois salariés (plus deux intérimaires lors des pics d'activité) prévoit d'embaucher deux salariés supplémentaires. Elle inaugure ses nouveaux locaux le 25 mai prochain.
Trophée du développement durable pour Castell Construction À l'occasion des Trophées régionaux du développement durable, quatre entreprises ont été récompensées dont Castell Construction de Malicorne-sur-Sarthe. Le dirigeant, Jesús Castellanos, a pour objectif l’optimisation des ressources naturelles pour la protection de l’environnement, tout en respectant les contraintes économiques de ses clients. L’entreprise propose un concept de "maison auto-chauffée", système innovant basé sur le principe de l’hypocauste romain (plancher chauffant par circulation d’air) couplé à des capteurs solaires thermiques à air originaux, totalement intégrés à la toiture.
Se former par le jeu avec Mygamexpert Depuis 2010, Mygamexpert au Mans conseille les entreprises dans leurs projets stratégiques et dans l'évolution des compétences de leurs salariés, au travers de jeux créés sur mesure (gestion de projet, maintenance, sécurité, etc.). Le dernier né, sorti en décembre dernier, est dédié à la norme Iso 9001 version 2015. Neufmilun V2015, basé sur un jeu de plateau, est un outil ludique et convivial, pour actualiser les connaissances des équipes. Huit mois ont été nécessaires pour le mettre au point. Les premiers tests auprès de plusieurs groupes et d'étudiants de l'école d'ingénieurs Ismans sont positifs.
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la vie des entreprises
CLARTÉ
Vingt ans d'existence
C
larté, le centre de recherche, d'étude et de transfert technologique de Laval, créé à l’initiative du maire de l’époque, François d’Aubert, a fêté ses 20 ans d’existence. L’événement a été célébré, en mars, lors du salon Laval Virtual. Retour en arrière. En 1996, la structure se concentre sur les thèmes des réseaux et du haut débit. Clarté, dirigé par JeanLouis Dautin, compte alors deux salariés. C’est en 1998, année de la première édition du salon Laval Virtual, que Clarté aborde un nouveau virage en se spécialisant dans la réalité virtuelle. L’année 2005 marque les premiers travaux avec des industriels. Le volet recherche et innovation se développe et l’équipe s’étoffe. C’est aussi le début de travaux de recherche nationaux et européens dont un projet d’application sur les phobies, utilisé aujourd’hui par des psychothérapeutes. En 2015, 18 personnes sont salariées de Clarté. Des résultats de recherche sont transférés dans le tissu local, à l’image de la société Afergo qui exploite un service d’ergonomie au travail par le biais de la réalité virtuelle dans différents domaines. Cette année, au salon Laval Virtual, Clarté s’est distinguée dans deux des huit catégories du concours. Dans la catégorie "Réalité virtuelle et éducation", avec sa plateforme collaborative pour le monde industriel, où plusieurs personnes peuvent participer à une scène virtuelle. Et dans la catégorie "Réalité virtuelle et transport", avec sa plateforme de formation, développée avec DCNS, fabricant de navires militaires. Il s’agit d’un simulateur multi-acteurs qui a pour but de former les équipes chargées de guider les hélicoptères sur les ponts d’envol dans des conditions réalistes.
GÉVELOT EXTRUSION
DB Schenker inaugure sa nouvelle agence à Laval Premier réseau national de transport intégré, DB Schenker s’installe dans le département de la Mayenne. D’une surface totale de 1 000 m2 dont 11 portes à quai, le bâtiment est situé à Bonchamp-lès-Laval. Cette nouvelle agence démarre son activité avec 20 collaborateurs. L’équipe propose une expertise en matière d’activités de messagerie classique, à délais garantis ou expresse et de transport de lots. 12 tournées de distribution et d’enlèvement sont assurées chaque jour, pour 25 tonnes de livraisons et 10 tonnes d’expéditions. Cette nouvelle implantation permet de développer une véritable notion de proximité et d’efficacité auprès des entreprises lavalloises.
L’appétit insatiable de Lactalis à l’international Le groupe mayennais signe une deuxième acquisition en Inde avec Anik Industries. En janvier, Lactalis avait aussi racheté la société indienne Tirumala Milk Products. Le premier transformateur mondial de produits laitiers multiplie ainsi les emplettes. En début d’année, il a repris 70 % d’Albalact, le plus gros groupe laitier roumain. Puis en février, il est entré au capital de Sante GMT Products, le leader géorgien.
Une certification RSE en or
L
e niveau "or", c’est la plus haute distinction que vient de décrocher Gévelot Extrusion, en matière de Responsabilité sociale et environnementale (RSE). Mandaté par Renault et PSA pour évaluer leurs principaux fournisseurs, l’organisme certificateur Écovadis a attribué une note de 67 sur 100 au groupe. L’audit a été réalisé sur 21 indicateurs RSE réunis en quatre thèmes : environnement, social, éthique des affaires et fournisseurs. Gévelot Extrusion peut s’enorgueillir de figurer parmi les 5 % d’entreprises les mieux notées. Une belle récompense qui vient confirmer les valeurs de l’entreprise en matière de responsabilité sociale et environnementale. Gévelot Extrusion est l’un des leaders européens de la filière forge, avec quatre sites de production et deux sites de développement en France et en Allemagne. Tous sont certifiés Iso 14001 depuis plusieurs années. Créé en 1938, le site de Laval couve le centre technique et de direction ainsi que le principal site de production. Il emploie 250 salariés permanents. Chaque année, 10 000 tonnes d’acier y sont transformées et 50 millions de pièces y sont forgés et usinés. Les produits Gévelot Extrusion équipent chaque année plus de 10 millions de véhicules. Les procédés utilisés (forge à froid) sont respectueux de l’environnement, en minimisant l’utilisation de l’énergie nécessaire à la fabrication des pièces.
10 maine éco mai 2016
La cimenterie Lafarge carbure aux déchets Le groupe a pris possession à SaintPierre-la-Cour d’un second atelier de Déchets solides broyés (DSB) après un premier ouvert fin 2013. Cet équipement permettra d’atteindre un taux de substitution aux combustibles fossiles de plus de 80 %. Les DSB rassemblent divers types de matières : plastiques, papiers, cartons, textiles, etc. Le site qui emploie 170 salariés s’est lancé dès 1997 sur la piste de combustibles alternatifs tels que pneus, farines animales, biomasse, etc., pour alimenter son four chauffé à 2 000°. L’Ademe a participé au financement de l’investissement.
SOMEP INDUSTRIE
Un VIE en Roumanie
D
epuis six mois, Simon Assant, 26 ans, est Volontaire international en entreprise (VIE) pour Somep Industrie, basée à Ernée. Cette entreprise conçoit et produit des outillages de presse ainsi que des pièces métalliques usinées ou embouties, notamment dans les domaines de l’automobile et du bâtiment. Reprise en janvier 2013 par Arnaud Gaultier, elle compte quatorze salariés et poursuit ses ambitions de croissance. Les équipementiers étant de plus en plus présents dans les pays de l’Est, Somep Industrie a développé, il y a un an et demi, une filiale en Roumanie pour leur proposer son savoir-faire. Un atelier d’emboutissage a été créé à Timisoara, dans l’ouest du pays. Simon Assant, jeune diplômé de l’école de commerce Idrac de Montpellier, est chargé du développement commercial de cette filiale roumaine. L’atelier compte cinq employés : deux opérateurs, un responsable qualité et une assistante manager. Son travail consiste à démarcher tous les équipementiers comme MGI Coutier, FPSA, Valeo et d’autres sociétés allemandes et italiennes. Il prospecte des commandes de petites et moyennes séries dans le domaine automobile mais pas seulement. L'entreprise souhaite se diversifier à d’autres secteurs tout en s’appuyant sur la qualité du Made in France.
SBC AUTOMATION
Le fabricant voit plus grand
B
asée à Craon, l’entreprise SBC Automation est en pleine croissance. Ce fabricant français de fraiseuses numériques est spécialisé dans les matériaux non ferreux comme le bois, l’aluminium, le laiton, les plastiques et les composites. En 1989, Frédéric Bachelot, 25 ans, quitte son poste d’électricien industriel chez Lactalis à Laval pour créer sa propre affaire. Ainsi est née SBC pour Société Bachelot Construction. Créer sa société de maintenance n’était pas courant à l'époque car les entreprises avaient leurs propres techniciens. Frédéric Bachelot s’installe alors à Craon où il réside dans des locaux de 400 m². Les trois premières années ont été difficiles. Mais petit à petit, les entreprises locales font appel à l’entreprise craonnaise d’abord pour répondre à des urgences. Puis, à force de travail et de persévérance, Frédéric Bachelot tisse des relations de confiance et intervient davantage dans le milieu industriel lavallois. Aujourd’hui, SBC Automation emploie 14 personnes. L’entreprise s’est depuis spécialisée dans la fabrication de machines. Elle a développé sa propre gamme de fraiseuses CNC. Pour cela, il y a une quinzaine d’années, un nouveau local de 1 000 m² a été construit. Le bâtiment est devenu trop étroit. D’ici à juillet, des travaux d’agrandissement permettront de doubler la surface. La large gamme et la modularité des machines permettent de s’adapter aux besoins des divers secteurs d’activité dans toute la France. L’entreprise réalise également sur cahier des charges des machines spéciales et peut intégrer une automatisation dans un process existant. SBC Automation vise aujourd’hui le marché international.
REM 53 grimpe les échelons REM 53, entreprise mayennaise spécialisée dans la fabrication sur mesure d’escaliers métalliques balancés, droits, hélicoïdaux ou industriels, a reçu le prix Stars & Métiers, dans la catégorie Stratégie globale d’innovation. Annabel Favraud a créé la société REM 53 en 1993 et depuis lors n’a cessé d’innover pour améliorer productivité et efficacité. Chaque escalier est unique et exige pour sa fabrication des outils performants que la dirigeante n’hésite pas à acquérir : Récemment, l’achat d’une machine plasma a permis de réduire la fatigue des salariés, la pénibilité de certaines tâches et la pollution dans l’air de l’atelier. Ce prix récompense la capacité d’innovation permanente appliquée à tous les domaines de l’entreprise, qu’ils soient organisationnel, humain, commercial…
Séché Environnement rachète une start-up du nucléaire Séché Environnement rachète HPS Nuclear services, spécialiste de la radioprotection, créé en 2008 à Sens (89). Cette société conçoit et fabrique des protections biologiques adaptées aux structures et équipements sur les sites nucléaires. À travers son bureau d’études et son usine de production et de fusion des métaux, elle intervient aussi dans les domaines de la maintenance et de la logistique, de la décontamination, du démantèlement, du traitement des déchets, du désamiantage et de la formation. Seul fabricant de conteneurs Iso Type A agréés par l’autorité de sûreté nucléaire, elle emploie une quarantaine de salariés. L’opération conforte l’offre du groupe mayennais sur le marché des déchets très faiblement actifs (TFA).
maine éco mai 2015 2016 11
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12 maine éco mai 2016
actualité
NOUVELLE AIDE À L'EMBAUCHE POUR LES PME
L'aide démarre fort Une aide à l'embauche d'un salarié pour les entreprises de moins de 250 salariés est créée pour toute embauche ayant lieu entre le 18 janvier et le 31 décembre 2016. Le montant de l'aide pour deux ans est égal à 4 000 euros maximum pour un même salarié.
salaires, CICE, Accre… En revanche, elle n'est pas cumulable avec une autre aide de l'État à l'insertion, à l'accès ou au retour à l'emploi versée au titre du même salarié : contrat de génération, contrat d'apprentissage (sauf si l'embauche a lieu à l'issue de l'apprentissage), aide à l'embauche d'un premier salarié... L'aide n'étant pas plafonnée, l'employeur peut cumuler autant de primes qu'il embauche de salariés.
Demande de l'aide
L
'aide à l'embauche pour les PME connaît un démarrage dynamique avec 84 000 demandes, selon le bilan du gouvernement dévoilé mi-mars. 80 % des demandes émanent d'entreprises de moins de 50 salariés. Le gouvernement affirme également que les trois quarts de ces demandes concernent des CDI et que 35 % des bénéficiaires ont moins de 26 ans. Il semblerait donc à l'usage que la mesure séduise. Précisons qu'une entreprise peut bénéficier de cette aide à l'embauche d'un salarié si elle remplit les conditions suivantes : • elle emploie jusqu'à 250 salariés (moyenne des effectifs déterminés chaque mois au cours des 12 mois de 2015), • le salarié est embauché en CDI ou CDD de plus de six mois (ou transformation d'un CDD en CDI), à temps plein ou partiel, ou en contrat de professionnalisation de plus de six mois, • le contrat prend effet entre le 18 janvier et le 31 décembre 2016 (il faut prendre en compte le premier jour d'exécution du contrat de travail, soit l'embauche effective du salarié, quelle que soit la date de signature du contrat), • la rémunération du salarié embauché
doit être inférieure à 1 906,60 euros brut mensuels pour une durée hebdomadaire de 35 heures, correspondant à 1,3 fois le Smic, soit 12,58 euros en salaire horaire brut, • l'entreprise est de droit privé (entreprise relevant du régime général, du RSI, du régime agricole, etc.), quel que soit son statut juridique : société, association, artisan, profession libérale, entreprise individuelle, micro-entreprise... En cas d'entreprise créée en 2015, la moyenne des effectifs est calculée sur les mois d'existence de l'entreprise. Par dérogation, lorsque la création de l'entreprise intervient en 2016, l'effectif est apprécié à la date de sa création.
Montant de l'aide Le montant de l'aide pour deux ans est égal à 4 000 euros maximum pour un même salarié. L'aide est versée sous la forme d'une prime trimestrielle de 500 euros. Si le salarié est embauché à temps partiel, l'aide est proratisée en fonction de sa durée de travail. Par exemple, pour un CDI à temps partiel (à 80 % d'un temps plein), la prime est de 400 euros par trimestre (3 200 euros sur deux ans). Cette prime est cumulable avec certains dispositifs existants : réduction générale des cotisations patronales sur les bas
L’employeur doit envoyer le formulaire de demande à l’Agence de services et de paiement dont il dépend, dans les six mois suivant le début d'exécution du contrat. L’aide est versée à l’échéance de chaque période de trois mois civils (ne correspondant pas forcément à un trimestre civil) d’exécution du contrat de travail, sur la base d’une attestation de l’employeur justifiant la présence du salarié. L’attestation doit être effectuée en ligne par l’employeur au moyen du téléservice Sylaé, dans les six mois suivant l’échéance de chaque trimestre d’exécution du contrat. Par exemple, s’il s’agit de la prime concernant un contrat exécuté sur la période du 10 février au 30 avril, l’attestation doit être envoyée avant fin octobre. Le gouvernement note une accélération du nombre de demandes reçues chaque jour, ce qui lui permet d’espérer que le dispositif bénéficie à environ un million d’embauches à la fin de l’année. Plus d'information : www.embauchepme.gouv.fr
maine éco mai 2016 13
industrie
BESOINS DE COMPÉTENCES DANS LE SECTEUR INDUSTRIEL
Les industries veulent séduire Las de l'image cambouis et pénibilité, les industriels poursuivent leurs actions pour montrer que les opportunités sont nombreuses en matière d'emplois et de perspectives dans leurs secteurs d'activité. En pleine mutation, due au numérique notamment, l'industrie recrute et veut le faire savoir aux jeunes et aux demandeurs d'emploi. Point d'orgue dans l'année, la Semaine de l'industrie a donné l'occasion de convaincre.
N
ous connaissons un chômage de masse et paradoxalement des difficultés de recrutement," constate Christophe Buchet, président de l'UIMS. C'est particulièrement vrai dans le secteur de la métallurgie qui représente 20 000 emplois en Sarthe et 10 000 en Mayenne. Pourtant, les profils recherchés dans les entreprises industrielles sont variés (ouvriers qualifiés, techniciens, ingénieurs) dans de nombreux domaines (technicocommercial, R&D, maintenance, etc.). "L'industrie sarthoise va recruter 600 à 800 salariés par an jusqu'en 2020, pour remplacer les départs en retraite mais aussi pour trouver les compétences dont elle a besoin dans un contexte permanent d'innovation".
D'ailleurs, des entreprises comme LDC, Renault, Mécachrome, Alcoa, Gruau ont annoncé des recrutements début 2016. Malgré ces perspectives encourageantes, l'industrie souffre d'un déficit d'image. Selon la dernière enquête d'Opinion Way pour l'école d'ingénieurs Arts et Métiers, 76 % des lycéens des secteurs scientifiques et technologiques ont une bonne opinion de l'industrie. Malgré cette amélioration, seuls quatre sur dix se voient travailler dans un secteur industriel. Faire progresser ce chiffre, tel est le défi pour tous les acteurs (UIMM, CCI, Medef, etc.) qui se mobilisent tout au long de l'année pour rendre attractifs les métiers industriels.
Un moment privilégié Depuis 2010, ils organisent un temps fort : la Semaine de l'industrie. Organisée en mars dernier, pour la 6e année consécutive, elle répondait à un triple objectif : susciter la curiosité, communiquer sur les nouveaux métiers de l'industrie et faire naître des vocations. Lors de différents rendez-vous, scolaires et étudiants, demandeurs d'emploi et prescripteurs de l'enseignement et de l'emploi ont pu visiter des entreprises et participer à des informations sur les métiers. Au travers de visites de sites (19 en Sarthe, 20 en Mayenne), d'ateliers de découverte des métiers, de rencontres… les participants ont décou-
vert concrètement le fonctionnement d'une entreprise industrielle, les différents métiers et échanger avec les hommes et les femmes qui y travaillent. Les différentes actions ont accueilli plus de 1 000 personnes en Sarthe, dont 60 % de scolaires. En Mayenne, l'opération a rassemblé 400 jeunes et 1 100 personnes ont acheté des billets pour découvrir 35 entreprises de Laval et Laval Agglo dans le cadre d’Industrielle attitude (événement se déroulant sur deux semaines dont celle de la Semaine de l’industrie). Un succès cette année encore avant la nouvelle édition l'an prochain. ◗◗ Karine Méteyer
"Classes en entreprise" chez Claas et Renault
Une réelle immersion dans l'industrie Pour la première fois en Sarthe, deux "classes en entreprise", opération nationale de l'UIMM, ont été organisées. Claas Tractor a accueilli une classe de 1ère STI2D du lycée Touchard du Mans et Renault une classe de 1ère S du lycée Malraux d'Allonnes. Avec des cours sur place et l'intervention de salariés, les jeunes ont pu découvrir les applications directes de leurs enseignements dans un univers professionnel
14 maine éco mai 2016
ouvrant de réelles perspectives de carrière. Les jeunes chez Claas ont été surpris par la diversité des métiers, la présence de nombreuses femmes sur des postes qu'ils pensaient plutôt masculins et l'importance de la pratique des langues étrangères (anglais et allemand en l'occurrence). Une expérience enrichissante pour les salariés, les professeurs et les jeunes, à renouveler selon tous les acteurs impliqués.
Classe de 1ère STI2D du lycée Touchard du Mans en immersion chez Claas.
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16 maine éco mai 2016
entreprise
VOTRE ENTREPRISE RENCONTRE DES DIFFICULTÉS
Ne restez pas seul ! En cas de problèmes juridiques, économiques ou financiers… adressezvous le plus tôt possible aux professionnels qui vous comprendront et vous aideront, en toute confidentialité. Pour renforcer la prévention des difficultés des entreprises et vous accompagner, la CCI Le Mans Sarthe et l'Association des juges et anciens juges du tribunal de commerce du Mans (Ajaj 72) ont signé un partenariat.
professionnel pour TPE sans salarié)", explique le président.
Sensibilisation et écoute
Jean-Pierre Poirier, président du tribunal de commerce du Mans.
C
onfrontés à des difficultés, les dirigeants nous rencontrent souvent trop tard", regrette Jean-Pierre Poirier, président du tribunal de commerce du Mans, dont la cellule de prévention a reçu 156 entrepreneurs en entretien en 2015. "Alors qu'en agissant le plus tôt possible, on a plus de chance de redresser la situation. Mais aller au tribunal est intimidant et représente un véritable frein pour bien des chefs d'entreprise." Grâce au partenariat entre la CCI Le Mans Sarthe et l'Ajaj 72, un lieu
"neutre" est désormais à leur service, à la CCI, 1 boulevard René Levasseur au Mans. En toute confidentialité, un juge consulaire les reçoit sur rendez-vous le dernier vendredi matin de chaque mois. "C'est un premier niveau d'information essentiel pour l'entrepreneur, qui va de la prévention des difficultés aux explications sur les procédures amiables (mandat ad hoc, conciliation), modes alternatifs de règlement des différends (conciliation, médiation) et procédures collectives (sauvegarde, redressement et liquidation judiciaires, rétablissement
Toujours pour mieux agir en matière de prévention des difficultés de l'entreprise, un juge consulaire va aussi intervenir dans le cadre des formations proposées par la CCI aux futurs chefs d'entreprise, ainsi qu'auprès des étudiants des écoles de commerce de la CCI : l'EGC du Maine et l'Isialm. Pour être présent sur tout le territoire, des interventions vont se poursuivre auprès d'associations, clubs et fédérations de chefs d'entreprise. "Nous voulons faire savoir que les juges consulaires ne sont pas seulement là pour régler les litiges. Très impliqués en matière de prévention, nous sommes mobilisés pour aider les entreprises à passer un cap difficile. Mais surtout, pensez à nous contacter au plus vite !", conclut Jean-Pierre Poirier. ◗◗ Karine Méteyer our prendre rendez-vous : P CCI 72 au 02 43 21 00 10
Le tribunal de commerce et la CCI de la Mayenne mobilisés Depuis avril 2013, le CIP 53 (association adhérente au CIP national, Centre d’information sur la prévention des difficultés des entreprises), est opérationnel. Créé à l’initiative de Blaise Zago, président des juges consulaires, il complète les dispositifs existants pour aider les entreprises en difficulté, en toute discrétion. Partenaire, la CCI de la Mayenne met à disposition un bureau, 12 rue de Verdun à Laval. Tous les jeudis, un juge consu-
laire et un expert-comptable y tiennent une permanence (contact : 0 800 100 259). "En 2015 nous avons reçu environ 40 entrepreneurs représentant un effectif de 100 emplois, précise Blaise Zago. Notre constat : plus on arrive tôt dans ce dispositif de prévention plus on trouve des solutions pour sortir d'une situation difficile." Par ailleurs, pour informer les chefs d'entreprise sur les missions du tribunal de commerce, la CCI
a organisé le 30 mars dernier en partenariat avec le Club des entrepreneurs de Loiron et la communauté de communes du Pays de Loiron, une conférence : "Le tribunal de commerce au service de la justice commerciale et de votre entreprise". Les 200 participants ont pu échanger avec les intervenants : Serge Faguier, président du tribunal de commerce de Laval, et Guillaume Lemercier, mandataire judiciaire.
maine éco mai 2016 17
entreprise
ACT’IF
Un outil informatique innovant au service de l’économie circulaire Les chambres de commerce et d’industrie mettent au service des territoires un outil de quantification et de géolocalisation des flux dénommé Act’If. Innovant et pratique, ce programme encourage les acteurs économiques et institutionnels à identifier des mutualisations et développer des synergies communes pour optimiser les consommations énergétiques, mais aussi générer de la croissance. Il est, en ce sens, au service de l’économie circulaire.
18 maine éco mai 2016
A
ct’If a été mis au point par la CCI Montauban et Tarn-etGaronne. Aujourd’hui, après des premières expériences tout à fait concluantes, il est déployé dans de nombreuses régions de France et, notamment, dans les Pays de la Loire. Cette démarche s’inscrit dans le programme d’actions lancé en faveur de l’économie circulaire, initié par plusieurs partenaires sarthois (Medef, chambres consulaires, Pays du Mans, CEAS, université du Maine, etc.) et soutenu par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). "Cette initiative fait la promotion de l’écologie industrielle et territoriale, qui constitue l’un des sept piliers de l’économie circulaire défini par l’Ademe", précise Cyrille Naoarine, directeur Compétitivité de la CCI du Mans et de la Sarthe, rappelant que ce travail participe d’une volonté des décideurs locaux de militer en faveur du développement durable en s’appuyant sur les solidarités et les échanges inter-entreprises.
Agir en faveur du développement durable et de la croissance économique À partir des données collectées par les conseillers de la CCI auprès des entreprises et des collectivités, Act’If offre l’opportunité d’identifier, de cartographier, quantifier et géolocaliser l’ensemble des flux (consommation énergétique, production de déchets, achats de matières, de services, etc.) sur un périmètre défini qui peut être,
par exemple, une zone d’activités, une ou plusieurs communes, une ou plusieurs intercommunalités… Puis, une étape d’analyse des résultats avec les entrepreneurs et les élus, met en évidence les mutualisations envisageables (compétences, équipements, prestations), notamment dans la perspective de réduire les dépenses énergétiques, de production, d’exploitation et d’achat. La mission d’animation et de conseil de la CCI se poursuit par un accompagnement dans la mise en œuvre des solutions choisies conjointement.
Outil d’animation et d’attractivité territoriale Au-delà des économies qu’il permet de réaliser et de son rôle positif en faveur de l’environnement, Act’If doit être également considéré comme un outil d’animation territoriale, encourageant les entrepreneurs à mieux se connaître pour développer ensemble des initiatives qui profiteront à tous : réutilisation des déchets d’une entreprise par une autre, mise en commun des dispositifs de production énergé-
tique, échange des flux de chaleur, réutilisation de l’eau, groupement d’achats… En ce sens, Act’If créé du lien et fédère, encourageant l’émergence de nouvelles activités, la cohésion entre les services et la croissance des échanges à l’échelle d’une collectivité, voire d’une zone d’activités. Dans cet esprit, il est aussi un moyen de renforcer l’attractivité territoriale en développant de nouveaux services et en optimisant l’image de la collectivité et des employeurs locaux. Dès à présent, la CCI du Mans et de la Sarthe commence à diffuser l’information auprès des collectivités et des clubs d’entreprises qui constituent la bonne échelle pour déployer Act’If. "Le programme s’adapte facilement à toutes les situations et donne rapidement des résultats pour un coût de prestation qui demeure peu élevé", souligne Cyrille Naoarine, précisant que l’Ademe subventionne en partie le déploiement d’Act’If. ◗◗ Emmanuel Chevreul ontact CCI 72 : Cyrille Naoarine C au 02 43 21 00 32
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international
IRAN
La levée des sanctions économiques occidentales ouvre un marché de plus de 80 millions d'habitants. Beaucoup d'entreprises étrangères sont dans les starting-blocks pour transformer leurs négociations en contrats, mais la concurrence est rude.
© Matyas Rehak - Fotolia.com
Le défi de la réouverture
A
près l'engagement de l'Iran à limiter son programme nucléaire, la levée progressive des sanctions économiques internationales depuis le 16 janvier dernier réjouit les Iraniens et les entreprises étrangères. Il faut dire que le potentiel est énorme avec plus de 80 millions d'habitants demandeurs de produits de consommation occidentaux et la nécessaire modernisation des infrastructures, notamment pétrolières et gazières, devenues obsolètes. Les investisseurs étrangers et leurs technologies sont attendus même si les contrats risquent d'être longs à concrétiser. L'économie est exsangue et mettra du temps à se redresser.
aux investissements étrangers la plupart des secteurs économiques. S'il est clair que les opportunités sont nombreuses, notamment pour les entreprises françaises bien accueillies et appréciées, mieux vaut être prudent avant de se lancer. Prudent c'est-à-dire bien préparé, sinon les places seront prises par d'autres. Courtisés par des entreprises du monde entier, les Iraniens vont privilégier celles qui sont prêtes à mener des partenariats industriels ou commerciaux et les plus réactives.
Bien se comprendre Suite à deux années de récession, le pays a retrouvé le chemin de la croissance en 2014 (+ 4,8 %) mais a subi la chute des cours du pétrole dont son économie est très dépendante. Un important ralentissement a donc été enregistré en 2015 (+ 0,8 %) mais pour 2016, avec la levée des sanctions, une croissance de 4,4 % est attendue, tirée par la reprise des exportations et l'investissement. Afin de diversifier son économie et de réduire la dépendance vis-à-vis du secteur pétrolier, le gouvernement du président Hassan Rohani a décidé de lancer des privatisations (le secteur public contrôle 80 % de l'économie) et d'ouvrir
Encore faut-il choisir les bons interlocuteurs, comprendre la culture iranienne. Mahsa Darani, consultante franco-iranienne de 34 ans, a créé Effer Consulting en 2011 à Rennes. Elle travaille pour de grandes entreprises françaises de divers domaines (énergie, automobile, télécommunications, agroalimentaire, nouvelles technologies, etc). Elle a ouvert un bureau à Téhéran et voyage dans le pays tous les deux mois. "Les relations d'affaires sont particulières en Iran et différentes de celles des autres pays du Moyen-Orient. Les Iraniens sont des Perses et non des Arabes. Ils sont chiites à 89 %, d'où une
Astuces pour être bien perçu en Iran Les Iraniens sont éduqués, polis, courtois et accueillants. Quelques conseils cités par la consultante franco-iranienne Mahsa Darani : Le pays tu visiteras En France tu inviteras Le thé noir tu accepteras Le nom des poètes tu citeras Trois fois tu salueras et remercieras Du vocabulaire en persan tu apprendras Des cadeaux made in France tu offriras Les règles de bienséance tu respecteras Les messages de ton interlocuteur tu décrypteras (lire entre les lignes !) 20 maine éco mai 2016
Mahsa Darani, consultante, spécialiste de l'Iran.
international
harmonie dans le pays, sans conflits communautaires. La stratégie de marché est un peu différente de celle des pays à majorité sunnite. C'est pourquoi des différences sont notables dans les contrats et l'avancement des dossiers." La prise en compte des nombreux facteurs culturels est indispensable pour se faire une place sur le marché et développer des relations commerciales solides. "Il faut connaître les codes de communication, savoir interpréter les comportements des interlocuteurs sans oublier que l'Islam régit toutes les lois constitutionnelles". La consultante conseille aux entreprises françaises de ne pas perdre de temps sinon il ne leur restera que les miettes. "Allemands, Italiens, Suisses, Norvégiens, Suédois, Anglais prennent position et la concurrence est très forte. Les Français ne sont pas en reste avec certaines entreprises hexagonales bien avancées dans leurs démarches. Beaucoup de contrats sont en train d'être signés actuellement." Sans oublier toutefois que certains domaines restent sensibles. "Les mesures de la radioactivité dans le domaine médical par exemple sont susceptibles d'être soumises à des sanctions". Selon leurs
activités, les entreprises doivent bien se renseigner. Beaucoup d'entreprises évoquent le problème de paiement. Échaudées par l'amende record infligée par les ÉtatsUnis à BNP Paribas, les banques françaises traînent des pieds. Mais la situation évolue rapidement. "Les sanctions américaines sont complètement levées au niveau juridique pour les transactions entre la majorité des banques européennes et plusieurs iraniennes, explique Mahsa Darani. Les banques iraniennes, sauf deux, sont connectées à Swift. Le problème qui subsiste est d'ordre technique sur les réseaux de communication, mais ce sera réglé d'ici à quelques mois. En attendant, des cabinets comme le mien aident les entreprises à faire aboutir leurs transactions". Les signes sont donc encourageants. Business France a d'ailleurs ouvert un bureau à Téhéran en septembre dernier. Ce qui complète la présence d'autres organismes déjà présents sur place comme la CFICI (Chambre francoiranienne de commerce et d'industrie), créée en 1986. "C'est l’un des plus anciens organismes économiques et commerciaux communs entre l’Iran
et la France. La CFICI est membre de l’UCCIFE (Union des chambres de commerce et d’industrie françaises à l’étranger) et du réseau de la Chambre de commerce, d’industrie et des mines d’Iran, explique Kamiar Azari, son directeur général. Elle œuvre depuis des années comme noueur et facilitateur de contacts entre les secteurs privés des deux pays, afin de renforcer et de développer les relations commerciales." De quoi encourager les initiatives vers ce marché stratégique... ◗◗ Karine Méteyer ontacts CCI 72 : C Éric Mital au 02 43 21 00 12, CCI 53 : Holger Menkhaus au 02 43 49 50 02
[Chiffres clés 2015] Population : 80,6 millions PIB : 396,92 Mds USD (est. 2016 : 416,22 Mds USD) PIB/habitant : 5 047 USD (est. 2016 : 5 237 USD) Taux de croissance : 0,8 % (est. 2016 : 4,4 %) Inflation : 15,1 % (est. 2016 : 11,5 %) Chômage : 11,7 % (est. 2016 : 12,3 %) Importations 2014 : 65 316 millions USD Exportations 2014 : 97 387 millions USD IDE 2014 : 2 105 millions USD Principaux fournisseurs 2013 : Émirats Arabes Unis (qui jouent le rôle de centre de réexportation), Union européenne, Chine Principaux clients 2013 : Chine, Irak, Émirats Arabes Unis Source : FMI, World Economic Outlook Database, OMC, Banque mondiale, Cnuced, Onu
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juridique
DÉBITS DE BOISSONS
Simplification du rég L'ordonnance n° 2015-1682 du 17 décembre 2015 (JORF n° 0293 du 18 décembre 2015) portant simplification de certains régimes d'autorisation préalable et de déclaration des entreprises et des professionnels, vient de réformer le régime des licences de débits de boissons.
La fusion des licences de 2e avec celle de 3e catégorie Tout d'abord, licences de 2e et 3e catégories sont fusionnées depuis le 1er janvier 2016. La licence III comprendra désormais les boissons du groupe 2 (vin, bière, cidre etc.). Pour voir les conséquences de cette réforme sur les différentes licences de vente de boissons alcooliques, nous vous invitons à vous référer au tableau page 23.
BAR-RESTAURANT
Le transfert facilité des débits de boissons (licences III et IV) Les débits de boissons pourront être transférés au sein d'une même région alors qu’auparavant le transfert ne pouvait être réalisé qu’au niveau de communes situées dans un même département.
Un débit de boissons peut être transféré dans la région où il est situé. En cas de déménagement hors de la commune où il était établi, l'exploitant doit
demander l'autorisation de transfert au préfet de région. Dans le cadre de l'instruction de la demande, le préfet doit obligatoirement
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juridique
ime des licences consulter le maire de la commune d'origine et celui de la commune où le débit de boissons va être installé. Toutefois, leur avis ne lie pas le préfet, à qui appartient la décision d'autoriser ou non le transfert. En cas de refus, cette décision prend la forme d'un arrêté qui doit indiquer les motifs de ce refus, ainsi que les délais et voies de recours. En l'absence de réponse dans les deux mois, le transfert est considéré comme accepté. À noter : la population à prendre en compte pour déterminer le nombre de débits de boissons dans les communes touristiques sera déterminée par décret en Conseil d'État. Rappelons que la loi Macron n° 2015990 du 6 août 2015 avait déjà modifié l'article L. 3332-11 du code de la santé publique, afin d'autoriser le transfert d'un débit de boissons de 4e catégorie vers une autre commune du même département, y compris lorsque la commune où était installé le débit de boissons ne comportait qu'un seul éta-
blissement de ce type, sous réserve de l'avis favorable du maire. Auparavant, lorsque la commune de départ ne comportait qu'un seul débit de boissons exploitant une licence IV, cet établissement ne pouvait pas être transféré. Par ailleurs, l'ordonnance du 17 décembre 2015 déconcentre la procédure d'accord pour les transferts de débits de boissons dans les aérodromes civils. La procédure relèvera désormais du préfet du département.
La péremption des licences
En revanche, lorsqu'une décision de justice a prononcé la fermeture définitive d'un débit de boissons, la licence de l'établissement est annulée. Toutes ces mesures sont entrées en vigueur depuis le 1er janvier 2016, mais des dispositions transitoires sont prévues pour les titulaires d'une licence de débit de boissons de 2e catégorie. Celles-ci, lorsqu'elles existent au jour d'entrée en vigueur de l'ordonnance, deviennent de plein droit des licences de 3e catégorie (licence III). Source CCI Paris - Inforeg Tous droits réservés
Enfin, le délai de péremption des licences non exploitées est porté à cinq ans au lieu de trois ans. Rappelons qu’un débit de boissons qui a cessé d'exister depuis plus de cinq ans est considéré comme supprimé et ne peut plus être transmis. Toutefois, ce délai est suspendu, en cas de liquidation judiciaire ou de fermeture provisoire prononcée par l'autorité judiciaire ou administrative.
TABLEAU DES LICENCES DE VENTE D’ALCOOL APRÈS L’ORDONNANCE N° 2015-1682 DU 17 DÉCEMBRE 2015 TYPE DE BOISSONS
À CONSOMMER SUR PLACE
RESTAURANT À EMPORTER
Groupe 1 : boissons sans alcool
Vente libre
Vente libre
Vente libre
Groupe 3 : - boissons fermentées non distillées et vins doux naturels, vin, bière, cidre, poiré (boissons dans l’ancien groupe 2) - hydromel, crème de cassis, muscat, jus de fruits comportant jusqu'à 3° d'alcool, vin de liqueurs, apéritif à base de vin, liqueur de fruits comprenant moins de 18° d'alcool
Licence III (licence restreinte)
Petite licence restaurant
Petite licence à emporter
Groupes 4 et 5 : rhum et alcool distillé et autres boissons alcooliques : vodka et whisky
Licence IV (Grande licence)
Licence restaurant
Licence à emporter
Vente d’un débit de boissons suivie d’une reconversion
Fin de l’exonération des plus-values Une exonération des plusvalues constatées à l'occasion de la cession d'un débit de boissons pouvait être accordée à l’occasion de la vente d’un fonds de commerce auquel était attachée une licence de vente d’alcool de troisième ou quatrième catégorie, lorsque le cessionnaire prenait l'engagement dans l'acte de cession : • soit de transformer l'exploitation dans un délai maximal de six mois à compter de la cession, en débit de 1ère ou 2e catégorie, • soit d'entreprendre, dans le même délai et dans les mêmes locaux, une profession ne comportant pas la vente de boissons. La loi de finances rectificative du 29 décembre 2015 a abrogé ce dispositif qui ne trouve, donc, plus à s’appliquer depuis le 1er janvier 2016. Cette abrogation a été étendue à l’article 39 nonies du même Code permettant de déduire intégralement du résultat de l’exercice les dépenses d’aménagement, autres que le gros œuvre, liées à la reconversion de l’établissement en question.
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Dossier
GRANDE CONSOMMATION
Des enseignes toujours Si la guerre des prix reste le nerf de la guerre sur le terrain de la grande consommation, les enseignes en Sarthe et Mayenne s’appuient sur les marques de PME pour dynamiser leurs ventes. Développement de rayons "produits du terroir", "de vos régions", fruit de partenariats étroits avec les fournisseurs locaux, démarches citoyennes au cœur des magasins comme sur leurs territoires… Soumises à la concurrence de l’e-commerce, les enseignes innovent et développent des stratégies multi canal… avec pour leitmotiv une consommation toujours plus responsable.
L
e consommateur est assez schizophrène, plaisante Sébastien Monard, directeur communication et marketing chez Nielsen. D’un côté il attend les promotions pour acheter les produits de grandes marques, mais s’il fait ainsi des économies, il va également aller vers de l’achat plus engagé et des produits "plaisir"… ce qui profite notamment aux marques PME dont les résultats sont en hausse". La société Nielsen s’est penchée sur les tendances des 24 maine éco mai 2016
produits de grande consommation (PGC) en 2015 : l’année se termine avec une progression des volumes de + 0,6 % et une hausse du chiffre d’affaires de 1,6 % en grandes, moyennes et petites surfaces. "Dans le contexte déflationniste, les volumes sont en progression, ce qui s’explique notamment car nous sommes sur un univers assez stable, l’alimentaire, l’hygiène et l’entretien étant des achats impondérables, explique Sébastien Monard qui tempère cependant ces résultats
globaux. Cette progression de 0,6 % est faible, ramenée à la hausse démographique de 0,4 %. Par contre, alors que les prix sont en baisse de 1,1 %, le chiffre d’affaires est en augmentation de 1,6 %, ce qui démontre combien la guerre des prix est importante pour les distributeurs". Si la grande consommation s’est maintenue à flot, c’est que l’accélération de la surenchère promotionnelle a été marquante en 2015 : sur les 103 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 3 milliards ont
plus responsables La Sablésienne
"Jouer la carte de la proximité à travers plusieurs circuits"
Amélie Loret, dirigeante de La Sablésienne.
© Élise Pierre
Les célèbres biscuits de La Sablésienne sont présents dans la majorité des rayons des grandes surfaces en Sarthe et dans les départements voisins. Alliant tradition et innovation, la biscuiterie familiale conquiert ses gourmets grâce à plusieurs réseaux de distribution…
ainsi été "sponsorisés" par les mécaniques de discount. "Le discount pour le consommateur est en moyenne de 33 % alors qu’il y a dix ans on était à 18 % !, ajoute Sébastien Monard, pour qui cette tendance restera difficile à inverser. Ces promotions sont addictives pour les consommateurs qui n’hésitent pas à changer d’enseigne". Toujours selon l’étude Nielsen, les ventes prospectus participent ainsi à 78 % de la croissance du chiffre d’affaires en 2015.
"Nous travaillons depuis toujours avec la grande distribution, le fondateur Georges Justier avait déjà des relations commerciales avec le Leclerc de Sablé ", souligne Amélie Loret. À la tête de la biscuiterie familiale depuis 2002, la présidente souhaite maintenir le savoir-faire traditionnel, tout en innovant constamment. Si La Sablésienne peut ainsi compter sur ses propres points de vente - quatre en Sarthe depuis les ouvertures en 2015 au Mans et à La Chapelle-Saint-Aubin -, sa présence en grande distribution reste indispensable. "Nous travaillons dans une logique de produits régionaux qui correspond à la demande des consommateurs comme des acteurs de la GMS. Notre objectif est de proposer plusieurs canaux adaptés à la typologie de nos clients, afin qu’ils puissent nous retrouver dans leur réseau de proximité, quel qu’il soit", ajoute la dirigeante, qui a fait figure de précurseur en ouvrant
dès 2009 une boutique en ligne proposant plus d’une cinquantaine de références.
circuits spécialisés premium. Car nous souhaitons préserver notre positionnement d’une fabrication non-industrielle, notre savoir-faire Préserver le savoir-faire historique et une qualité qui a fait local pour mieux innover notre succès, à laquelle nous ne voulons déroger". À La Sablésienne, "En tant que PME, nous voulions les biscuits sont ramassés à la être réactifs pour proposer la main, le meunier est sarthois, le livraison dans la semaine. Il est important de vivre avec l’évolution beurre frais régional et les derniers décors ont été dessinés par l’artiste des modes de consommation !", régionale Delphine Cossais. "Ce précise Amélie Loret, qui ajoute savoir-faire historique, notamment que le site Internet est traduit en sur la fabrication biologique, nous anglais, 10 % du chiffre d’affaires a permis d’être certifiés dès les étant réalisé à l’export. "Sur le années 80 et présents dans ces plan national et international, notre typologie de clientèle diffère, circuits dédiés", ajoute-t-elle. Ce travail multi canal porte ses nous travaillons alors sur les fruits et permet à la biscuiterie de réseaux épicerie fine". Car si La développer sa créativité… et sa Sablésienne travaille étroitement marque. La biscuiterie qui reste avec les acteurs de la grande familiale compte 13 salariés. "Nous distribution pour être présente avons la volonté farouche d’innover dans les rayons régionaux de pour proposer des nouvelles la Sarthe et des départements recettes, produits et packaging. Il limitrophes, sa vocation est de ne faut pas attendre pour continuer rester à cette échelle pour la à surprendre nos clients qui sont GMS. "Si nous sortons de notre territoire, nous privilégions alors les fidèles !", conclut Amélie Loret. maine éco mai 2016 25
Dossier
Sébastien Monard, directeur communication et marketing chez Nielsen.
De la guerre des prix à la surenchère promotionnelle Hormis Auchan, toutes les enseignes ont accentué en 2015 leur pression promotionnelle (jusqu’à 46 % pour Système U), rivalisant d’ingéniosité pour proposer des remises immédiates, des lots "3 pour le prix de 2", des lots virtuels ou encore des opérations "déstockage"… "Les consommateurs délaissent alors les marques de distributeurs (MDD) pour se diriger davantage vers des produits des marques nationales", précise Sébastien Monard. Pénalisées, les MDD ont ainsi perdu 1,8 % de leur valeur en 2015. L’étude démontre également que l’écart de prix entre une MDD et la marque fabricant concurrente n’est plus que de 20 % en moyenne alors qu’il était de 38 % en 2012 ! Avec la multiplication des lots virtuels, il devient même fréquent de trouver la marque fabricant moins chère que la MDD. Si le recul des MDD est conjoncturel et mécanique, elles conservent leur dynamisme et leur potentiel, notamment sur les segments premium (terroir notamment) et bio. "La gamme Bio U se développe de plus en plus. L’enseigne a d’ailleurs décidé de dédier un rayon spécifique à tous les produits bio", confirme Bertrand Le Cornec, dirigeant du Super U de Saint-Rémy-de-Sillé, où les résultats de la MDD restent stables, à 26-27 % du CA. Même tendance au Carrefour Centre Sud du Mans sur certains segments : "Les marchés porteurs sont les produits bio, sans gluten, du commerce équitable, ainsi que les produits énergétiques et le marché 26 maine éco mai 2016
des dosettes où la demande a explosé, nous avons dû nous adapter", témoigne son directeur Alexandre Clet. Car les enseignes doivent faire preuve d’innovation afin de surprendre sans cesse leurs clients. "Si la baisse des MDD est conjoncturelle, il n’y a pas de désaffection des consommateurs, nous pensons plutôt à un rebond dans les années à venir. Elles participent à l’image de l’enseigne, aussi les distributeurs vontils encore plus communiquer sur leurs gammes, n’hésitant pas à les rénover comme Monoprix", pressent le responsable marketing de Nielsen. Car pour compenser la pression prixpromotions et redonner de l’air aux marques et enseignes, l’innovation reste incontournable. Le groupe Carrefour propose ainsi à ses clients de gagner des produits en les testant. "Mon avis le rend gratuit est une opération qui marche très bien car les clients sont friands de nouveauté", commente Alexandre Clet. Qu’il s’agisse de nouveaux parfums, nouvelles variétés ou produits axés développement durable… ces produits répondent aux attentes des consommateurs, en recherche de plaisir et de nouveauté. "En 2015, les innovations ont représenté 2,8 % du chiffre d’affaires du PGC, à charge des distributeurs de les mettre en avant dans leurs rayons !", ajoute Sébastien Monard.
Les marques de PME gagnent du terrain grâce à la promotion et la proximité Selon l’étude de Nielsen, les PME apparaissent comme les grandes gagnantes dans la bataille accrue entre ces marques. En effet, parmi les marques fabricants, ce ne sont pas tant les grands groupes (+ 1,7 % en valeur) que celles des PME au sens large (+ 4,9 %) qui dynamisent les catégories. Les petits groupes (< 250 M€) font plus de la moitié de la croissance du PGC. Elles profitent à nouveau d’une plus forte présence en rayon. "Ce qui est nouveau, c’est qu’elles sont maintenant bénéficiaires de baisse de prix et mécaniques promotionnelles, aux côtés des grandes marques !", souligne Sébastien Monard. Quel qu’en soit le vecteur de communication (partenariats, Trophées
PME, etc.), les distributeurs mettent en avant les marques de PME. Pour enrichir leurs rayons "produits du terroir", "de nos régions", les enseignes n’hésitent pas à nouer des liens étroits avec les producteurs locaux, à l’instar de Carrefour Centre Sud pour "Bœuf de Sarthe" ou encore la démarche lancée par Système U "Sélectionnés par nos magasins U de"… "Cette volonté de valoriser les marques PME est commune à tous les distributeurs, quelle que soit la taille du magasin", précise le responsable de Nielsen, qui cite Breizh Cola qui s’octroie plus de 10 % des volumes en Bretagne. Force est de constater que ces PME-TPE représentent une source de création de valeur pour les enseignes : selon une autre étude Nielsen Assortman, pour trois catégories sur quatre auditées, accroître le nombre de références de PME-TPE génère du chiffre d’affaires additionnel ! Ces marques qui répondent à une véritable attente des shoppers se distinguent par des propositions différenciantes. Si leur ancrage régional ou local reste leur composante essentielle, elles sont nombreuses à explorer des variétés moins conventionnelles, à utiliser des packagings et une tonalité décalée dans leur communication. La biscuiterie de Sablé-sur-Sarthe La Sablésienne a ainsi travaillé ses boîtes à l’effigie des figurines Monsieur et Madame, d’autres reproduisent les œuvres d’une artiste locale. Face à cette poussée des PME-TPE en assortiment (+ 4,5 %), les marques de grands groupes peinent à tenir la cadence (+ 2,5 %) et cèdent de la part d’offre en particulier en épicerie sucrée et en crèmerie, à l’instar des produits du Gaec de la Pie au Super U de Saint-Rémy-de-Sillé. Car les magasins U ont fait de cette proximité leur marque de fabrique. "Notre démarche est l’expression de notre engagement dans la valorisation du savoir-faire des entreprises de Sarthe et la garantie d’un circuit court", précise Bertrand Le Cornec. C’est que l’impact environnemental, auquel les consommateurs sont de plus en plus sensibles - 36 % des Français déclarent être prêts à dépenser plus pour acheter des produits venant d’entreprises responsables contre 22 % en 2013 -, s’avère déterminant. La
plupart des distributeurs ont déjà initié la démarche de responsabilité sociale et environnementale (RSE) à l’instar du Carrefour au Mans, qui s’engage par diverses opérations à participer au développement du tissu économique et social de ses quartiers. Car dans les villes, comme dans les bassins d’activités plus ruraux, "le magasin joue un rôle social fort", confirme le dirigeant du Super U de Saint-Rémy. Ces initiatives engagent un cercle vertueux. "Promouvoir le local, c’est d’abord promouvoir le développement économique de ses propres consommateurs. L’offre de produits locaux est ainsi en forte hausse en magasin", précise Nielsen. "Cet axe green comme celui du local sont les principaux leviers sur lesquels les enseignes devront continuer à jouer pour se différencier, en communiquant plus largement !", commente Sébastien Monard. Promotion de fruits et légumes moches chez Intermarché, lutte contre le mal-logement chez Leroy Merlin, développement d’une "nouvelle agriculture" par Système U et Terrena… Les enseignes se doivent d’innover pour s’adapter aux consommateurs, dont les habitudes évoluent à vitesse grand V…
Innover en combinant culture web et magasin Les distributeurs doivent notamment composer avec le boom du e-commerce, qui les a obligés à développer une stratégie omnicanale. "Si le développement des drives a été un véritable phénomène de distribution, propre à la France, les distributeurs ont fait des efforts pour jouer sur le drive tout en innovant pour attirer les consommateurs en magasin. Rayons de produits frais, caves à vin, à jambon… pour apporter une véritable expérience shopping, même pour l’alimentaire", commente Sébastien Monard. Le développement du cross-canal est devenu monnaie courante : "nous proposons de commander des produits non-alimentaires sur des bornes digitales et les consommateurs peuvent aussi venir retirer en magasin des commandes passées sur Internet", confirme le directeur de Carrefour Centre Sud, qui nous révèle le lancement de la LAD (livraison à domicile) à partir de commandes sur
le drive. Chez Super U, même tendance avec possibilité de commander des produits culturels (livres, tirages photo, etc.) comme des produits volumineux (chalet, piscine, etc.) livrés à domicile. "Ces distributeurs combinent les évolutions du on-line et du magasin", ajoute Sébastien Monard. Un scénario qui se traduit par des résultats équilibrés : si les ventes de grande consommation atteignent 103 milliards de dollars, c’est grâce à trois circuits contribuant à parts égales à la croissance : hypermarchés, drives et magasins de proximité. Les drives progressent encore de 17 % tandis que les magasins de proximité en hausse de + 8 %, s’appuient sur une très forte progression du maillage du territoire en 2015. "À l’avenir, le nombre de magasins va continuer à augmenter très fortement, en particulier les magasins de proximité, avec aussi de nouveaux drives et quelques hypers. D’où la nécessité pour les distributeurs de toujours se différencier pour émerger dans un environnement de plus en plus concurrentiel !", conclut Sébastien Monard.
◗◗ Élise Pierre
La proximité avec les fournisseurs, ADN des magasins U Pionniers de l’approvisionnement local, les magasins U poursuivent leur engagement à travers la démarche "Sélectionnés par vos magasins U de" dont témoigne le dirigeant du Super U de Saint-Rémy-de-Sillé. En cultivant cette proximité, Système U souhaite soutenir les producteurs et emplois locaux… et encourager la consommation responsable. "U de Sarthe, c’est 290 produits référencés, 14 fournisseurs locaux et près de 3 % du chiffre d’affaires des magasins U en 2015" précise Bertrand Le Cornec, qui dirige le Super U de Saint-Rémy-de-Sillé. Comme les 24 magasins sarthois engagés dans la démarche "Sélectionnés par vos magasins U de Sarthe", le Super U de Saint-Rémy mise beaucoup sur ses liens étroits avec les producteurs locaux. "Nos Super U étant très présents en dehors du Mans, dans nos campagnes, il est d’autant plus important de cultiver ce relationnel de proximité et soutenir les producteurs et emplois de nos régions, c’est notre côté citoyen", ajoute-t-il. Si cet ancrage local est la marque de fabrique de l’enseigne, ce nouvel engagement formalise ces liens pérennes et leur donne de la visibilité auprès des consommateurs. "Ces produits occupent une place de choix dans les rayons et font l’objet de tracts spécifiques toute l’année, qui diffèrent d’une région à l’autre", explique Bertrand Le Cornec. En Sarthe, les produits sélectionnés sont un panel de volailles Loué, miel, pommes, biscuits de La Sablésienne, laitages… et de viande et charcuteries. "Nous avons signé une charte afin que l’ensemble de nos viandes bovines ne soient que des bêtes de Sarthe", ajoute le directeur qui rappelle que la consommation responsable est le fer de lance des magasins U.
"Pour des générations heureuses, consommer mieux dès aujourd’hui" Engagés à faire un commerce différent qui se veut "bénéfique à tous", les magasins U développent en 2016 un nouveau thème fort : "consommer mieux, c’est préserver notre avenir et celui de nos enfants". Une campagne de communication spécifique (TV, radio) y a été dédiée. "Nos clients consomment responsable car ils connaissent par exemple près de
Bertrand Le Cornec dirigeant du Super U de Saint-Rémy-de-Sillé.
notre magasin la Ferme du Gaec de La Pie, à Rouez-en-Champagne, qui commercialise des produits bio tels que lait cru, faisselle, crème fraîche et fromage blanc", précise-t-il. Pour autant, le dirigeant ne nie pas l’importance des promotions sur les paniers moyens de son magasin. "Si notre système de bons d’achats avec la carte U fonctionne bien en début de mois, nos clients cherchent avant tout des remises immédiates, c’est déterminant dans leurs achats". Car si le magasin maintient une progression de 3 à 4 % des ventes en ELDPH (1), c’est notamment grâce à la promotion. "Le client vient aussi pour cela. Sur notre secteur rural, beaucoup d’enseignes concurrentes ont fermé", regrette le dirigeant. Si l’enseigne se bat comme ses concurrents sur les prix des grandes marques, elle continue à miser sur l’importance de sa marque U. "Précurseurs depuis 2010, notre MDD représente 27 % des ventes en PGC, c’est stable", ajoute Bertrand Le Cornec. Pour ce dirigeant qui représente aujourd’hui Système U Ouest, la révolution digitale à laquelle il s’est adapté en ouvrant un drive en 2013, n’est pas une menace pour le magasin. "C’était un service indispensable à proposer à nos consommateurs, qui a nécessité deux embauches. Mais dans notre zone rurale, le magasin est aussi un lien social, les personnes ont plaisir à s’y rendre et à s’y retrouver !", conclut-il. (1) Épicerie, liquides, droguerie parfumerie hygiène.
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Dossier interview
Employeur responsable, Carrefour Centre Sud est présent dans les quartiers Le distributeur Carrefour a été récompensé par le grand prix 2016 Essec du commerce responsable pour l’ensemble de sa politique RSE. Au Mans, le Carrefour Centre Sud, engagé à travers de nombreuses actions locales, fait figure d’exemple pour toute la région. Interview d’Alexandre Clet qui en a pris la direction en 2014. tion de dressage de chiens, qui a permis de collecter 3 tonnes soit 26 caddies en un week-end ! Nous donnons également l’équivalent chaque année de 50 à 60 000 euros de textiles non-vendus au Secours populaire. Nous récupérons chaque mois entre 800 et 900 palettes qui sont recyclées ou remises en état par un prestataire. La forte implication de notre magasin sur ce plan nous a valu d’être référents pour la région Centre Ouest. Un poste à temps complet a été attribué à ces missions de tri et valorisation des déchets.
Votre groupe s’est également distingué en tant qu’employeur solidaire et responsable, comment cela se traduit-il localement ?
À l’échelle de votre magasin, quelles initiatives avez-vous prises dans le cadre de la démarche RSE, notamment dans le cadre du plan anti gaspillage ? Nous avons beaucoup travaillé sur la valorisation des déchets, afin de traiter toutes les matières : DIB, bio déchets, ferraille, carton, plastique, palettes de bois, huiles de rôtisserie, D3E (appareils électroniques) et autres collectes… Grâce à nos partenaires exclusivement locaux, nous traitons 520 tonnes de carton par an. Nos réserves ont aussi été équipées de LED en 2015, permettant une baisse de 50 % d’énergie. Cette année, ce sera au tour des laboratoires "produits frais" de passer au LED, avec pour objectif, tout le magasin, en 2017. En sus des collectes nationales, nous réalisons des collectes spécifiques, en relation avec des associations comme les Restos du cœur ou le Secours populaire. Les Restos du cœur, par exemple, passent tous les jours récupérer 500 kilos. En mars dernier, nous avons réalisé une opération pour la SPA locale, avec démonstra-
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Nous avons développé de nombreux partenariats avec les missions locales, les associations d’aide à l’insertion, mais aussi auprès de classes spécialisées liées au handicap. Notre hypermarché a la chance d’avoir une bonne dynamique, qui s’est construite grâce aux quartiers des Glonnières et des Sablons. Nous participons à la fête interculturelle de ces quartiers, nous avons plaisir à être présents. Nous accompagnons l’équipe de foot féminine des Sablons et l’équipe du foot amateur qui gravitent autour des Glonnières. En tant qu’employeur, nous nous devons d’être présents aux côtés des acteurs du monde associatif. Si les actions correspondent à nos valeurs, alors nous poursuivons le déploiement. Nous soutenons aussi des projets (vente de pains au chocolat, emballage de cadeaux, etc.) qui permettent à des jeunes de financer leur voyage d’études. Tous les six mois, nous invitons les élèves à découvrir le fonctionnement de notre entreprise, afin qu’ils voient qu’à Carrefour Le Mans, il n’y a pas que de la marchandise ! Et nous croyons en l’apprentissage qui nous permet de former des jeunes à nos métiers. Nous avons actuellement deux apprentis pour les métiers de bouche, deux autres pour la pâtisserie-boulangerie.
Comment travaillez-vous pour valoriser la consommation responsable ? Nous travaillons étroitement avec les agriculteurs et fournisseurs locaux, comme nous l’avons démontré en étant présents à leurs côtés pour la première fois cette année à la Foire du Mans. La filière Carrefour existe depuis 20 ans et comprend près de 20 000 producteurs. Au magasin, nous travaillons avec de nombreux partenaires locaux : La Sablésienne, Cosme, Prunier, La ferme de Beaucé, etc.
Les rencontres professionnelles par le sport
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PUBLIRÉDACTIONNEL
SÉCURISATION DES OPÉRATIONS BANCAIRES : QUELS MOYENS POUR LES ENTREPRISES ? La majorité des transactions bancaires se font désormais par voie électronique. Dans ce contexte où la dématérialisation s’intensifie, protéger et sécuriser les échanges bancaires des entreprises constitue un enjeu prioritaire pour les banques.
Des fraudes plus nombreuses qui obligent les banques à se réinventer
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Usurpation d’identité, faux ordres de virement, phishing, les tentatives d’escroqueries sont nombreuses et les modes opératoires changent. Ce sont plusieurs millions d’euros dérobés aux entreprises en France depuis 2010. Dans ce contexte, le Crédit Mutuel se doit de proposer des solutions sécuritaires à ses clients.
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* Source : guide « Ordres de virement des entreprises – 9 réflexes sécurité » de La Fédération Bancaire Française.
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ressources humaines
ACCOMPAGNEMENT
Se faire aider dans son recrutement 20 % des recrutements se soldent par un échec ! Des erreurs de casting qui peuvent coûter cher aux entreprises. L'Institut pour le développement des compétences (IDC) de la CCI propose aux dirigeants des prestations d'accompagnement en gestion des ressources humaines et notamment une aide au recrutement.
Olivier Fouqueré, dirigeant de la société d’études marketing Emprixia au Mans.
C
omment évaluer précisément son besoin de recrutement ? Quel est le profil du candidat recherché ? Comment rédiger une annonce efficace ?... Autant de questions déterminantes pour réussir son recrutement, car embaucher un collaborateur ne s'improvise pas. Olivier Fouqueré, dirigeant de la société d’études marketing Emprixia au Mans, a justement fait le choix de s’appuyer sur une évaluation externe de ses candidats pour conforter sa prise de décision. "Je recherchais en fin d’année dernière une assistante administrative. J’ai tout d’abord passé une annonce à Pôle emploi et à l’Apec, trié de nombreux CV pour ne retenir que quatre candidatures après un premier entretien, explique Olivier Fouqueré. C’est ensuite que l’IDC est intervenu car quand on est dirigeant d’une petite entreprise de huit salariés,
on est seul à recruter et même s’il est assez aisé d’évaluer un candidat sur ses compétences techniques professionnelles, il est beaucoup plus difficile d’identifier sa personnalité et ses aptitudes comportementales par rapport aux exigences de l’entreprise."
Une aide à la décision La consultante de l’IDC a donc fait passer des tests de logique, de personnalité et de mise en situations professionnelles en individuel, avant de réaliser des entretiens en face à face pour identifier les motivations, les aptitudes et repérer les traits de personnalité. "La consultante dispose de matrices d’aide à la décision qu’elle ajuste en fonction des critères à évaluer définis par l’entreprise, précise le dirigeant d’Emprixia. Elle apporte un savoir-faire pour mener des entretiens avec des
méthodes de questionnement spécifique. C’est une compétence en ressources humaines que nous n’avons évidemment pas en interne." Après ces différentes étapes, la consultante de l'IDC restitue et partage avec le chef d’entreprise son analyse sur les différents candidats. "Nous étions au final d’accord sur deux personnes. L’intervention de la consultante est intéressante car cela permet d’affiner son ressenti et de se rassurer sur le choix définitif. Car un recrutement et l’intégration d’un nouveau collaborateur, c’est du temps et donc un coût, mieux vaut ne pas se tromper même si ce n’est pas une science exacte." Reconnu pour son approche terrain et la personnalisation de ses actions, l'IDC travaille sur la compréhension du contexte de l'entreprise, sa stratégie et intervient dans les différentes étapes du recrutement : dans la définition du besoin et du profil du candidat, dans la communication et la diffusion de l’offre, dans la pré-sélection et l’évaluation des candidats, dans l’aide à la prise de décision jusqu’au conseil à l’intégration du nouveau collaborateur. "J’envisage prochainement le recrutement d’un nouveau collaborateur avec un profil commercial, je pense faire appel de nouveau au service de l’IDC", conclut Olivier Fouqueré.
Formation "Recruter sans stress" Le service Formation continue de la CCI propose les 12 et 26 mai, une formation de deux jours "Recruter sans stress, pour réussir ses recrutements en toute sérénité". L'objectif pour l'entreprise est de professionnaliser sa méthode de recrutement par quelques repères et techniques simples et concrètes, de construire une démarche structurée pour sécuriser et réussir ses recrutements. Contact CCI 72 : Sylvie Boittin au 02 43 50 29 46
◗◗ Maryse Gauthier Contact : IDC au 02 43 21 58 10 maine éco mai 2016 31
[focus]
CENTRE DE FORMATION D'APPRENTIS CCI
Un campus moderne Bruno Retailleau, président du Conseil régional des Pays de la Loire, Christelle Morançais, présidente de la commission Apprentissage, emploi, insertion du Conseil régional, Dominique Le Mèner, président du Conseil départemental de la Sarthe, Jean-Paul Hennin président de la CPIH 72 et Christophe Rouillon, maire de Coulaines et conseiller général de la Sarthe, ont visité le Centre de formation d'apprentis de la CCI, à l'occasion de la journée portes ouvertes du CFA, en présence de Noël Peyramayou, président de la CCI 72 et d’Olivier Selfort, directeur du CFA. Ils ont pu ainsi découvrir les 32 diplômes du CAP au BTS dispensés par le CFA, ainsi que les locaux et les équipements pédagogiques à la disposition des apprentis. "L'apprentissage est la voie du succès et de l'excellence, a tenu à souligner Bruno Retailleau lors de sa visite. C'est la garantie d'un emploi pour huit jeunes sur dix. La Région des Pays de la Loire participe largement aux investissements de ces centres de formation.
Ce campus CCI est exactement à l'image de ce que je veux véhiculer sur l'apprentissage : un centre de formation d'apprentis moderne qui donne une image valorisante de la formation par apprentissage." Acteur majeur de la formation en alternance en Sarthe, le Centre de formation d’apprentis de la CCI forme chaque année plus de 1 250 apprentis. Les formations sont regroupées autour de quatre filières métiers : mécanique/ carrosserie/peinture, cuisine/service, pharmacie/ ambulancier et commerce/gestion/management.
[INFORMATIQUE ET NUMÉRIQUE]
Sarthe Le Mans connection
La Ruche numérique de la CCI, Sarthe développement et Le Mans développement, organisent la 5e édition du salon dédié aux filières informatiques et numériques, Sarthe Le Mans connection, le 30 juin prochain de 9 h à 18 h, à l'abbaye de l'Épau au Mans. Ce salon professionnel propose à tous les dirigeants d'entreprises, DSI, décideurs publics et techniciens de collectivités, des rendez-vous d'affaires sur mesure, véritables opportunités de rencontrer sur une seule journée et un seul lieu le maximum d'interlocuteurs. Sarthe
32 maine éco mai 2016
Le Mans connection, ce sont aussi des conférences d'experts : "comment faire face aux piratages téléphoniques ? Les bonnes pratiques pour se protéger" ; "démarrer un projet de supervision, quelle stratégie" ; "nouveaux découpages des EPCI, création de communes nouvelles : impacts et enjeux sur les systèmes informatiques et télécoms des collectivités territoriales" ; "informatiser intelligemment vos échanges de données avec vos clients et partenaires". Des ateliers sont également proposés sur "les avantages offerts par la virtualisation du poste de travail avec démonstration" ; "support client : mettez en place un outil de ticketing" ; "levier de croissance pour votre entreprise iT, devenir opérateur ou partenaire Télécom" ; "simplifiez et fiabilisez la sauvegarde de votre paie Sage avec l'outil Rescue". Pour participer au salon, aux rendez-vous d'affaires et aux conférences, il est nécessaire de s'inscrire. Plus d'information : http://sarthe-lemans-connection.com/
PROGRAMME EUROPÉEN URBAN LIGHT PLAN
Une conférence sur la transition énergétique Afin de répondre à des enjeux économiques et environnementaux, Le Mans métropole a entrepris de remplacer dans le cadre du programme européen Urban Light Plan près de 65 % des 32 000 foyers lumineux présents sur le territoire. À terme, les résultats escomptés sont la diminution de 683 tonnes de CO2 par an, la réduction de 40 % de la facture électrique de la collectivité, la diminution de la pollution lumineuse en maîtrisant les spectres d'émission des points lumineux et la réduction de l'empreinte écologique de Le Mans métropole. L'édition 2016 de la Semaine du développement durable mettra l'accent sur le programme Urban Light Plan - qui arrive justement à échéance cette année - afin de présenter à la population les résultats de l’ensemble des actions menées pour réduire la consommation énergétique de l’éclairage et la pollution lumineuse. La conférence se déroulant le vendredi 10 juin prochain, de 14 h à 17 h, au Carré Plantagenêt, rue Claude Blondeau au Mans, sera l'un des temps forts de cette semaine. Celle-ci s'intitule : "Mobiliser les fonds européens pour financer les projets en faveur du développement durable et de la transition énergétique". Le public concerné est constitué de représentants des collectivités de la région des Pays de la Loire, des entreprises, des bailleurs sociaux, des représentants d'associations. Pour Rémy Batiot, vice-président de Le Mans métropole, élu référent sur la conférence, "le programme a été l'occasion de mobiliser des fonds pour réaliser des économies d'énergie en engageant un grand renouvellement des lanternes que la collectivité va poursuivre par la suite. L'objectif de la conférence est de partager l'expérience du Mans métropole avec les autres collectivités".
[TERRITOIRES] [24 HEURES MOTOS]
Kawasaki victorieux des intempéries et des ennuis mécaniques
C'est par une météo hivernale - le mercure ayant frôlé les 0° dans la nuit - que Kawasaki a remporté son 5e succès aux 24 Heures motos devant 72 000 passionnés. L'équipage français victorieux composé de Grégory Leblanc, Mathieu Lagrive et Fabien Foret, n'a connu aucun problème
majeur pendant les 24 heures de course alors que ses principaux adversaires ont tous été confrontés à des problèmes mécaniques ou subi des chutes, qui les ont conduits au pire à l'abandon, au mieux à perdre de précieuses minutes. Côté stands, c'est aussi une Kawasaki qui
s'est distinguée puisque le Prix Escra de la meilleure assistance technique a été attribué à la moto N° 21 du Team Falcon Racing. Durant 24 heures, les jeunes du groupe Escra-Iscam se sont relayés pour évaluer la fiabilité des interventions mécaniques dans les stands. Au final, ce sont les techniciens de la Kawasaki 21 qui après avoir triomphé de leurs ennuis mécaniques ont été honorés : William Hurel, Guillaume Richet, Jordan Roc'h et Norman Wolak. Une belle récompense pour ce team associatif qui a pour objectif la promotion des pilotes amateurs vers la compétition de haut niveau et dont c'était la première participation à l'épreuve mancelle !
FORMATION DES AMBULANCIERS
15e anniversaire de l'institut
Depuis 15 ans, l’Institut de formation des ambulanciers (IFA) de la CCI prépare au diplôme d’État d’ambulancier (DEA), à l’attestation d’auxiliaire ambulancier et au recyclage ambulancier (AFGSU 2). L'IFA est d'ailleurs le seul centre de formation sur la Sarthe à dispenser ces diplômes. Ces formations affichent un très bon taux de réussite (98 % chaque année). À la clé, pour les jeunes diplômés, de belles perspectives d’avenir puisque plus de 100 %
d’entre eux sont déjà en poste le jour de la remise des diplômes ou trouvent un premier emploi dans les six mois qui suivent la formation. L'IFA dispose pour ses enseignements d'un plateau technique de 400 m2 avec des salles de travaux pratiques (manutention, hygiène), une ambulance pour l'apprentissage de la conduite, une salle informatique équipée de logiciels spécifiques à la profession. Il s'appuie également sur des intervenants médecins, infirmiers, sages-femmes, kinésithérapeutes, aides-soignants et ambulanciers. Géré par la CCI du Mans et de la Sarthe, l’Institut de formation des ambulanciers bénéficie du soutien de l’ensemble de la profession et entretient des relations privilégiées avec un réseau important d'entreprises partenaires. Olivier Selfort, directeur du Centre de formation d’apprentis et Didier Guillot, directeur de l’IFA ont profité du 15e anniversaire de l’institut pour remettre les diplômes de la promotion 2015.
Sensibilisation des entreprises de Mamers au numérique
Noël Peyramayou, président de la CCI du Mans et de la Sarthe, et Pascal Trubert, président du club Agir Mamers, également dirigeant de Nego Transport, ont officialisé leur volonté de travailler ensemble sur la sensibilisation des entreprises au numérique en signant une convention de partenariat. Depuis le début de l'année 2016, la CCI, à travers la création d’un pôle "Territoires et filières", déploie une politique de partenariat avec les collectivités et les clubs d'entreprises du département afin de mettre en œuvre, localement, des actions en faveur de la performance des entreprises. Ainsi, la CCI propose de promouvoir les usages du numérique auprès des entreprises du club Agir sur leur territoire. Elle organise un cycle de quatre ateliers de thématiques complémentaires permettant de sensibiliser toutes les entreprises aux enjeux du numérique. Les quatre thèmes abordés sont : la e-reputation, la veille sur Internet, le e-commerce et les cyber-risques. Le club des entreprises Agir Mamers réunit une cinquantaine d’entrepreneurs du commerce, des services et de l'industrie, des communautés de communes du Saosnois, du Pays Marollais et de la commune de Villeneuve-en-Perseigne. En 2016, le club priorise ses actions et son travail notamment sur l’accompagnement des entreprises vers les nouveaux usages du numérique. maine éco mai 2016 33
[focus] RÉGIME SOCIAL DES INDÉPENDANTS
L’INDEMNITÉ KILOMÉTRIQUE VÉLO
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Le dispositif est opérationnel
L’employeur peut désormais prendre en charge tout ou partie des frais engagés par ses salariés pour leurs déplacements à vélo ou à vélo à assistance électrique entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail, sous la forme d'une "indemnité kilométrique vélo", dont le montant est fixé à 0,25 euro par kilomètre effectué. Cette prise en charge est cumulable avec celle des frais de transport en commun (abonnement de transport collectif ou de service public de
location de vélo), lorsque le salarié utilise son vélo pour se rendre vers un arrêt de transport public ou une station de service public de location de vélo. À condition toutefois que ces abonnements ne permettent d’effectuer que le trajet restant entre le lieu de travail et la station de location de vélo ou de transport collectif. Le trajet de rabattement effectué à vélo, pris en compte pour le calcul de la prise en charge des frais de transport personnel, correspond à la distance la plus courte entre la résidence habituelle du salarié ou le lieu de travail, et la gare ou la station de transport collectif. Pour l'employeur, cette participation à l’indemnité vélo est exonérée de cotisations sociales, dans la limite de 200 euros par an et par salarié, et sur la base des kilomètres parcourus par les salariés pour se rendre à leur travail. Si l'employeur verse au-delà de ce plafond annuel, il doit acquitter des cotisations sociales sur la part dépassant le plafond.
[BRETAGNE-PAYS DE LA LOIRE ]
Lauréats de l'appel à projet national À la mi-mars, le Gouvernement a retenu le projet Smile (SMart Ideas to Link Energies) à l'issue de l'appel à projets du Plan réseaux électriques intelligents. Il fera de l'Ouest de la France le territoire pilote du développement à grande échelle des réseaux électriques intelligents, par la mobilisation de plus de 160 structures dont 100 entreprises. Il est porté par les deux Régions Bretagne et Pays de la Loire avec l'appui des Pôles énergie, représentés par les syndicats départementaux d'énergie Sydev et Morbihan Énergies, précurseurs en la matière. "C'est une belle victoire collective et la démonstration que nos territoires de l'Ouest qui sont à la pointe de l'Europe sont aussi à la pointe de la modernité !" s'est félicité Bruno Retailleau, président du Conseil régional des Pays de la Loire. Les réseaux électriques intelligents, ou "smart-grids", regroupent un ensemble de technologies et de services qui visent à accélérer la transition énergétique et lutter contre le changement
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climatique, en modernisant les réseaux. En y intégrant plus de numérique, il s'agit de piloter plus facilement les réseaux à toutes les échelles : pour intégrer et stocker plus d'énergies renouvelables et locales, pour sécuriser le réseau à tout moment, pour comprendre et agir au quotidien sur les consommations d'énergie, pour développer la mobilité électrique… Sur tous ces domaines et ceux qui leur sont liés, comme les objets connectés et la cybersécurité, 100 entreprises ont préparé des projets et se sont engagées dans la candidature.
Déclarez vos revenus avant le 19 mai Travailleurs indépendants, vous avez jusqu’au 19 mai 2016 pour retourner au RSI votre Déclaration sociale des indépendants (DSI). Si la déclaration n’est pas retournée avant la date limite, une pénalité pour déclaration tardive peut être appliquée : elle s’élève à 3 % de la cotisation et peut être portée à 10 % du montant de la cotisation, si les revenus sont déclarés après la taxation d’office. L’absence de déclaration entraîne une taxation d’office sur une base forfaitaire. En télédéclarant sur www.netentreprises.fr, vous bénéficiez d’un report de la date limite d’envoi de votre DSI au jeudi 9 juin 2016. La télédéclaration offre d’autres avantages, à savoir : vos données sont transmises automatiquement aux organismes concernés, vous recevez immédiatement votre accusé de réception officiel, vous pouvez accéder immédiatement après l’envoi de votre déclaration, à une estimation du montant de vos cotisations et contributions sociales 2015. La DSI permet de calculer vos cotisations et contributions sociales personnelles obligatoires. Dans les semaines suivant la réalisation de votre DSI, un échéancier vous sera adressé comportant : la régularisation définitive des cotisations 2015, le recalcul de vos cotisations provisionnelles 2016, le montant de vos premières échéances de cotisations provisionnelles 2017. Plus d'information : www.rsi.fr
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[focus] CAMPUS CCI MAYENNE
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Un BTS Négociation et relation client en apprentissage à la rentrée de septembre
Les métiers commerciaux sont en pleine mutation avec l’ouverture des marchés, l’exigence élevée des consommateurs et les évolutions technologiques. L’entreprise doit s’adapter en élargissant et en diversifiant ses moyens d’actions pour ne pas laisser s’en aller ses clients et en capter de nouveaux. Ce nouveau cycle de formation
BTS NRC est une réponse "formation" à ces mutations. En partenariat avec le CFA des Villes de la Mayenne, la CCI de la Mayenne fait évoluer son offre de formation pour répondre aux besoins de compétences exprimés par les entreprises et des évolutions des métiers par secteur. La mise en réseau des deux
établissements autour de la filière commerce distribution est une question de bon sens : optimiser les locaux, les équipements, les compétences et les ressources en formateurs sur notre département. Les futurs vendeurs et commerciaux seront familiarisés à la gestion de la relation client dans sa globalité, de la prospection à la fidélisation en utilisant des outils numériques et digitaux tels que le e-commerce (le commerce en ligne), le m-commerce (le commerce via le smartphone ou Android) ou le multicanal, souvent associé à celui du digital. Cette formation en alternance associe les cours en centre de formation à une immersion professionnelle en entreprise. Contact Campus CCI 53 : Françoise Morin 02 43 91 47 42
INSTITUT D'INFORMATIQUE APPLIQUÉE
Deux étudiants de l’IIA primés aux Entrepreneuriales 2016 Imaginez-vous, installé dans la salle obscure d’un cinéma de quartier. Son dolby et image numérique… rien de nouveau et pourtant ! Le vent souffle et la température change... vous frissonnez. Coup de cœur aux Entrepreneuriales Pays de la Loire pour l’équipe mayennaise CinéSense+, composée de quatre étudiants mayennais dont deux de l’Institut d’informatique appliquée, Loïc Lefebvre et Charly Attrait, pour leur idée innovante d’un cinéma 4D. Leur projet : un système immersif proposant de nouvelles sensations et une meilleure expérience cinématographique aux spectateurs. Parcours pédagogique "learning by doing", les Entrepreneuriales en Pays de la Loire s’adressent aux étudiants à partir de bac + 2. Un seul objectif : apprendre à créer sa boîte en étant étudiant et une ambition : former les entrepreneurs de demain. Fidèle à ce programme chaque année, depuis six ans, l’IIA
présentait six équipes d’élèves de 5e année en M2I (Manager en ingénierie informatique). Une fois de plus, l’innovation et le professionnalisme de nos jeunes mayennais se sont illustrés. Une nomination également dans la catégorie "parcours d’entreprendre" pour Brandon de Bastos et Clément Céneut. Bravo à nos futurs entrepreneurs ! Contact IIA Laval : Philippe Moreau au 02 43 91 47 51
[FRENCH TECH]
Laval se lance dans la course ! Laval s’est engagée officiellement dans la course au label French Tech à l’occasion du Club d’affaires de la CCI, le 7 mars dernier. Initié fin 2013 par le ministère de l’Économie, le label French Tech désigne et valorise l’écosystème des start-up françaises en France et à l’étranger. Il apporte reconnaissance nationale et visibilité mondiale pour les entreprises locales high-tech. La thématique lavalloise portera sur la réalité virtuelle et la réalité augmentée. Depuis près de 20 ans déjà, l’agglomération lavalloise investit dans le développement de ces deux technologies. Le salon Laval Virtual est devenu une référence incontournable au niveau européen et international et Laval s’est ainsi forgé une place de premier ordre dans ces marchés. Le territoire dispose aujourd’hui d’entreprises à fort rayonnement, des futurs champions, tels que HRV, Realyz, Are +, Haption, Uraniom ou encore des laboratoires de recherche reconnus internationalement. L’agglomération de Laval a également misé sur la création d'écoles d'ingénieurs ou de cursus universitaires supérieurs spécialisés dans ce domaine, comme, par exemple, un master en réalité virtuelle. De quoi attirer des sociétés internationales de renom, à l’image du Californien Eon Reality, qui a choisi Laval comme base européenne pour le développement de ses technologies et la formation de ses futurs salariés. Ce qui n’était hier que science-fiction rentre aujourd’hui dans notre vie quotidienne et offre des opportunités entrepreneuriales très importantes. À l’image de Le Mans, Nantes et Angers, Laval veut obtenir son label de compétences pour créer un réseau et aider les entreprises du territoire à se développer. maine éco mai 2016 37
d'une communauté de communes…
LOI NOTRe
Une nouvelle étape vers les de collectivités Votée en août 2015, la loi portant sur la Nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe) est au cœur des préoccupations de tous les élus depuis l’automne. Édictée dans l’objectif de renforcer la coopération intercommunale, celle-ci impose que chaque communauté de communes compte, dès le 1er janvier 2017, un minimum de 15 000 habitants. Cette mesure implique des regroupements… qui ne se font pas sans difficultés… y compris en matière d’harmonisation de la fiscalité et des compétences.
intercommunalité ne pouvait exister et, d’autre part incitait les communes à fusionner pour donner naissance à des "communes nouvelles" afin de mutualiser leurs moyens tout en conservant leurs compétences.
Un contexte économique propice à la mutualisation
L
a loi NOTRe s’inscrit dans la continuité d’un mouvement législatif lancé depuis l’aprèsguerre dans l’objectif de rationaliser les dépenses publiques en favorisant le regroupement des collectivités locales. Ce texte législatif fait suite aux lois de 1959 et 1971 visant à encourager la fusion des communes (qui se soldèrent par un relatif échec) et à la loi de 1992 instaurant les communautés de communes (qui a atteint en grande partie son objectif). Il apparaît principalement comme le prolongement de la réforme territoriale de décembre 2010 qui, d’une part instaurait déjà un premier seuil de 5 000 habitants au-dessous duquel une 38 maine éco mai 2016
Dans un environnement où le moindre investissement est de plus en plus coûteux et où les frais de fonctionnement augmentent sans cesse, il est certain que les petites communes et communautés de communes n’ont plus les moyens de maintenir les services attendus par la population. De même, la multiplication des strates territoriales (une spécialité française), le maintien d’un nombre exceptionnel de communes (plus de 36 000) à l’inverse des mouvements opérés dans les autres pays européens, complexifie le fonctionnement des collectivités. De surcroît depuis 2008, dans un contexte économique de faible croissance et, surtout, alors que le déficit public demeure abyssal, l’État a fait le choix de transférer la gestion de certains services vers les collectivités territoriales tout en demandant à ces dernières de rationaliser leurs dépenses
en mutualisant les outils, leur personnel et leurs actions. "Si cette mutualisation peut générer des économies à moyen ou long terme, il n’en sera rien dans les premières années, car les collectivités vont devoir investir pour se réorganiser, mais aussi intégrer des services supplémentaires sans compensation financière de l’État", résume Alain Dilis, président de l’association des maires et adjoints de la Mayenne et maire de Saint-Germainde-Coulamer, qui souligne "la souffrance des collectivités."
Marc Joulaud, président de l’association des maires et adjoints de la Sarthe, maire de Sablé-Sur-Sarthe, président de la Communauté de communes du Pays sabolien et député européen.
à l'autre
regroupements De la difficulté des fusions La mesure de la NOTRe la plus en vue concernant les intercommunalités, et qui suscite actuellement le plus de polémiques, est indéniablement la mise en place du seuil plancher de 15 000 habitants (1), en deçà duquel une communauté de communes ne peut plus exister à compter du 1er janvier 2017. Cette réforme implique, en effet, divers regroupement de collectivités qui ne se font pas sans difficultés. Face à ce couperet, tous les départements ne sont pas "logés à la même enseigne". Ainsi, en Mayenne, toutes les communautés de communes regroupent déjà plus de 15 000 habitants, les unes depuis leur création, les autres - souvent les plus petites ayant anticipé le mouvement en se regroupant entre 2012 et 2016, dans la continuité de la réforme territoriale de 2010. Par conséquent, le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) n’évoluera quasiment pas, à l’exception de la fusion
de la Communauté de communes du Pays de Loiron (17 000 habitants) avec la Communauté d’agglomération de Laval qui vient d’être confirmée par la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI), au grand désarroi des élus du Pays de Loiron. À l’inverse, la Sarthe est fortement impactée par cette nouvelle réforme, dans la mesure où les deux tiers des communautés de communes du département comptent entre 5 000 et 15 000 habitants. Selon le nouveau Schéma départemental de coopération intercommunale, adopté par la CDCI du 25 mars, le nombre d’intercommunalités sarthoises passera de 30 (2) à 17 au 1er janvier 2017 et six territoires intercommunaux seulement conserveront leur périmètre actuel. "À l’issue de la réforme territoriale de 2010, plusieurs communautés de communes avaient commencé à se rapprocher. Mais, les élus prévoyaient majoritairement de concrétiser leur projet en 2020, pour que la création des nouvelles intercommunalités coïncide avec
les prochaines élections municipales et communautaires", explique Marc Joulaud, président de l’association des maires et adjoints de la Sarthe, maire de Sablé-Sur-Sarthe, président de la Communauté de communes du Pays sabolien et député européen. Ce dernier regrette, en ce sens, que le délai imposé aux élus pour finaliser les regroupements, à savoir le 1er janvier 2017, soit beaucoup trop court. En effet, même si beaucoup de conseillers municipaux et communautaires admettent que ces fusions peuvent être utiles et qui est nécessaire de fixer des échéances, chacun considère que le temps qu’il lui est aujourd’hui imparti n’est pas raisonnable. Pour preuve : lancé dès septembre dans le cadre du planning défini par la loi, mené par la CDCI et la préfète, le redécoupage des intercommunalités sarthoises a donné lieu à des discussions houleuses sur tous les territoires concernés, même si, comme le souligne Marc Joulaud, la CDCI s’est appliquée à auditionner toutes les communes qui souhaitaient
Alain Dilis, président de l’association des maires et adjoints de la Mayenne et maire de Saint-Germain-de-Coulamer.
faire entendre leur voix. Les débats ont même conduit à la démission du président de la Communauté de communes du Saosnois et ont mis à jour des divergences profondes au sein d’intercommunalités qui paraissaient pourtant solides. La redéfinition du Schéma départemental de coopération intercommunale risque de perpétrer des rancoeurs qui augurent mal du
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d'une communauté de communes… bon fonctionnement des futures intercommunalités. L’élection des instances dirigeantes, en janvier prochain, seront sans doute plus politisées qu’elles ne l’étaient dans les conseils communautaires de la première génération.
avec lesquelles elles voulaient travailler. C’est dans cet esprit qu’Alain Dilis a rappelé en CDCI, "qu’il faut laisser les maires être acteurs de leur territoire. Par nature, cette loi NOTRe divise les élus."
L’État a le dernier mot
De la difficulté d’harmoniser les compétences et la fiscalité
Outre son caractère précipité, les élus reprochent à la loi NOTRe, comme on pouvait le reprocher à la réforme de 2010, de donner à l’État un pouvoir dérogatoire et quasi-régalien qui ne tient guère compte de l’avis des édiles communaux et intercommunaux, pourtant concernés au premier rang. En effet, même si la CDCI a eu le pouvoir de modifier le premier schéma proposé par l’autorité préfectorale - pouvoir qu’elle a utilisé en Sarthe - et bien que les conseils municipaux et communautaires soient sollicités à deux reprises pour donner leur avis - mais il ne s’agit que d’un avis -, c’est bien l’État qui aura le dernier mot dans la définition des nouveaux périmètres intercommunaux. La réussite de la loi de 1992 qui présidait à la création des communautés de communes était pourtant liée au fait que l’on ait laissé aux municipalités la liberté de choisir les communes
Une fois défini le contour des intercommunalités, les élus doivent désormais s’accorder sur les compétences de leur nouvelle collectivité. Dans ce cadre, la loi NOTRe détermine sept compétences intercommunales obligatoires. Elle renforce le pouvoir des communautés de communes en matière économique et touristique en leur attribuant la gestion de toutes les zones d’activités économiques du territoire (jusqu’alors réduite aux seules zones intercommunales), le soutien aux activités commerciales (nouveau domaine d’intervention), la promotion du tourisme (jusqu’alors pas obligatoire). De plus, la loi impose la prise en charge de différents services, les uns s’inscrivant dans la continuité des pratiques actuelles (aires d’accueil des gens
du voyage, collecte et traitement des déchets), les autres représentant de nouveaux transferts de charges de l’État vers les collectivités : gestion des milieux aquatiques à partir de 2018, assainissement et eau (réseaux collectifs) à compter de 2020. De plus, les élus doivent choisir un minimum de trois compétences facultatives parmi sept proposées. Là encore, comme le montrent les premières discussions, ce choix risque d’être source de conflits. Certains territoires se sont, en effet, construits autour d’actions qui ne sont pas la priorité de leurs nouveaux partenaires, l’un privilégiant par exemple le tourisme, quand l’autre a parié sur la culture. Mais, la première difficulté des élus sera, sans doute, d’harmoniser les régimes fiscaux et les taux d’imposition qui peuvent varier très sensiblement d’une collectivité à l’autre. Il est, ainsi, des communautés de communes aux finances saines qui n’apprécient guère de devoir se marier avec des voisins endettés et d’être contraintes d’augmenter de 30 % le montant des taxes. La loi NOTRe génère enfin une autre crainte : que les intercommunalités perdent leur caractère de proximité. "Il est essentiel que chaque citoyen
puisse continuer à avoir un interlocuteur dans son quartier et des services près de chez lui. La commune doit rester le premier échelon des collectivités et l’intercommunalité demeurer un outil de mutualisation à leur service", affirme en ce sens Alain Dilis. Qu’adviendra-t-il des services communautaires dans ces plus vastes territoires ? La question est légitimement posée, notamment pour ce qui concerne les sièges des collectivités. À l’évidence, cette loi suscite plus d’inquiétudes que d’espoirs et plonge les élus dans une grande perplexité. Dans la mesure où tout recul gouvernemental est désormais inenvisageable, il appartient désormais aux collectivités d’appliquer les nouvelles règles en espérant qu’elles pourront avancer à un rythme réaliste. "Il est maintenant temps de faire une pause dans les réformes pour laisser aux élus le temps de s’adapter à la nouvelle donne", prévient ainsi Marc Joulaud. ◗ Cyril Laporte (1) Ce chiffre peut varier quelque peu, à la baisse, suivant la densité de population du département. (2) En incluant la Communauté urbaine d’Alençon à laquelle adhèrent déjà quatre communes sarthoises et qui s’apprête à absorber la commune nouvelle de Villeneuve-en-Perseigne.
La loi NOTRe en trois questions ? La loi NOTRe ne concerne-t-elle que les communautés de communes ? Non. Un pan important de la loi NOTRe est aussi consacré à la répartition des compétences entre les conseils régionaux et départementaux qui, jusqu’alors, pouvaient intervenir dans tous les secteurs de décisions, de manière concomitante, voire concurrentielle. Désormais, la Région est notamment la collectivité de référence pour toutes les questions économiques, tandis que le Département a vu son rôle renforcé dans le domaine des aides sociales.
La loi NOTRe encourage-t-elle la création des communes nouvelles ? Si la loi NOTRe ne modifie pas le statut de commune nouvelle née de la réforme de 2010, elle a entraîné, par exemple dans le Maine-et-Loire, la naissance de communes nouvelles à l’échelle des intercommunalités actuelles ; ces dernières pouvant, par ce biais, conserver toutes leurs compétences sans les déployer à l’échelle du nouveau territoire. Pour
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l’instant, la majorité des élus sarthois et mayennais semblent ne pas vouloir mener en parallèle les processus de fusion des intercommunalités et la création de communes nouvelles, même si quelques-unes ont vu le jour sur les deux départements. "Respecter la volonté des élus locaux est la condition sine qua non à la réussite des fusions de communes", rappelle Alain Dilis.
Quel avenir pour les syndicats mixtes ? La loi NOTRe prévoit la suppression des syndicats mixtes de taille inférieure aux intercommunalités. Cette mesure inquiète Alain Dilis, qui souligne l’utilité des petits syndicats de proximité chargés de gérer, par exemple, des écoles ou des maisons médicales. "L’économie que générerait la suppression de ces syndicats est à prouver. Par ailleurs, il faut rappeler que l’État lui-même a encouragé à une certaine époque leur création, afin de faciliter le fonctionnement et la mutualisation de services de proximité entre communes." Pour Marc Joulaud, cette évolution n’est pas prioritaire, d’autant que les syndicats d’eau, principalement visés par la loi, ont déjà fait l’objet de fusions rationnelles depuis 2010.
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conjoncture
Indicateurs économiques 99,33 : En février 2016, l'indice des prix à la consommation (IPC) augmente de 0,3 % après - 1 % en janvier. Corrigé des variations saisonnières, il baisse de 0,2 %, comme le mois précédent. Sur un an, l'IPC se replie (- 0,2 % après + 0,2 % en janvier 2016), pour la première fois depuis mars 2015. L'évolution des prix de l'énergie et celle des services expliquent en grande partie ce mouvement. Sur un mois, la hausse des prix à la consommation en février résulte surtout du rebond saisonnier des prix des produits manufacturés après les soldes d'hiver et de celui, moindre cette année, des services liés au tourisme. Par ailleurs, les prix des produits pétroliers reculent de nouveau tandis que les prix des produits alimentaires sont stables.
mestre précédent. Sur un an, l'ICC se redresse légèrement (+ 0,2 % après - 1,2 %). 108,41 : Au quatrième trimestre 2015, l'indice des loyers commerciaux s'établit à 108,41. Sur un an, il continue de baisser légèrement comme les deux trimestres précédents (- 0,1 %).
(mars 2016) Selon les chefs d'entreprise interrogés en mars 2016, le climat conjoncturel dans l'industrie est en léger recul. L'indicateur synthétique perd 2 points mais reste à un niveau (101) légèrement supérieur à sa moyenne de long terme (100). L'indicateur de retournement se replie et passe dans la zone indiquant une incertitude conjoncturelle. En mars 2016, le solde d'opinion des industriels sur leur activité passée, déjà inférieur à sa moyenne de long terme, continue de se dégrader (- 16 points depuis novembre 2015). Celui sur les perspectives personnelles de production se replie (- 4 points) mais reste à un niveau (14) bien au-dessus de sa moyenne de longue période (5).
9,67 € : Smic horaire brut (depuis le 1er janvier 2016) soit un brut mensuel de 1 466,62 € sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires (151,67 h de travail). Augmentation de 0,6 %.
Toutefois, les industriels sont un peu plus optimistes qu'en février sur les perspectives générales de production du secteur (+ 3 points). Le solde correspondant est supérieur à sa moyenne de long terme depuis février 2015.
1,01 % : Le taux d'intérêt légal est fixé à 1,01 % pour le 1er semestre 2016 quand le créancier est un professionnel (4,54 % si c'est un particulier).
Enfin, les industriels sont quasiment aussi nombreux qu'en février à juger que leurs stocks de produits finis sont inférieurs à la normale : le solde d'opinion correspondant augmente de 1 point mais reste inférieur à sa moyenne de long terme.
1 629 : L'indice du coût de la construction (ICC) s'établit à 1 629 au quatrième trimestre de 2015 après 1 608 au tri-
En mars, les carnets de commandes restent légèrement supérieurs à leur moyenne de longue période même s'ils se dégarnissent un peu à l'étranger.
Industrie du bâtiment
Le climat conjoncturel reste maussade en mars 2016
Commerce de détail/commerce et réparation automobiles
Selon les chefs d'entreprise du bâtiment interrogés en mars 2016, le climat des affaires reste dégradé. L'indicateur qui le synthétise est stable et se situe nettement au-dessous (92) de sa moyenne de long terme (100). L'indicateur de retournement se maintient dans la zone de climat conjoncturel favorable.
Le climat des affaires se redresse en mars 2016 Dans le commerce de détail et le commerce et la réparation automobiles, le climat des affaires se redresse selon les chefs d'entreprise interrogés en mars 2016. L'indicateur qui le synthétise regagne trois points et se situe à 104. Il est supérieur à sa moyenne de long terme (100) depuis début 2015. Les chefs d'entreprise du commerce de détail et du commerce automobile sont un peu plus nombreux qu'en février à indiquer une hausse de leur activité passée et prévue. Chacun des trois soldes relatifs aux ventes passées, aux perspectives de vente et aux intentions de commandes
Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie
se redresse légèrement et repasse au-dessus de sa moyenne de longue période. Les perspectives générales se stabilisent audessus de leur niveau moyen. Les stocks sont jugés quasi stables, un peu supérieurs à la normale. Les commerçants sont plus nombreux que lors de la dernière interrogation à signaler des baisses de prix sur le passé. Cependant, ils sont un peu moins nombreux à en prévoir dans les prochains mois. La situation de trésorerie s'est un peu améliorée, étant désormais à sa moyenne. (Source Insee)
Les entrepreneurs sont moins nombreux qu'en février à prévoir une baisse de leur activité pour les trois prochains mois. En revanche le solde d'opinion sur l'activité récente diminue légèrement. Les deux soldes correspondants se situent au-dessous de leur moyenne de long terme. Les entrepreneurs continuent de juger leurs carnets de commandes très peu garnis. Le solde correspondant diminue de nouveau légèrement en mars. Il s'était amélioré progressivement courant 2015. Compte tenu de leurs effectifs, les entrepreneurs estiment que les commandes assurent 6,5 mois de travail, un niveau stable et supérieur à sa moyenne de long terme (5,4 mois). Depuis 2008, le taux d'utilisation des capacités de production est inférieur à sa moyenne de long terme. En mars 2016, il fléchit un peu, à 85 % après 85,3 %. Les goulots de production concernent environ un entrepreneur sur cinq, contre un sur trois en moyenne depuis 1993. Les chefs d'entreprise sont légèrement moins nombreux qu'en février à annoncer des baisses de prix. Le solde d'opinion correspondant reste cependant très inférieur à sa moyenne de longue période. maine éco mai 2016 43
Lu pour vous dans la presse Énergies renouvelables : éloge de la lenteur
transformation numérique du modèle industriel allemand".
d'un renouvellement des usages, des capacités et des relations.
L'Usine Nouvelle - N° 3457 25 février 2016
Égalité femme-homme pour l’éducation et l’emploi
Mode : jeunes créateurs sur la voie de l'industrie
Des start-up font le pari d'exploiter les faibles courants d'eau et d'air pour produire de l'électricité. En se démarquant de la course au gigantisme de l'éolien et de l'hydrolien qui misent sur la puissance des vents et des courants forts. À l'inverse, les gisements d'énergie diffuse ont l'avantage d'être quasi illimités et sont souvent situés au plus près des consommateurs, dans les villes notamment.
2015, année record pour les brevets en Europe Les Échos - 4 et 5 mars 2016
Les demandes de brevets en Europe sont très dynamiques, avec une hausse record de 4,8 % l'année dernière. Les États-Unis arrivent en tête des pays déposants, devant l'Allemagne et l'Ile-de-France se distingue en tant que première région du continent.
Allemagne : les ETI font l'industrie du futur L'Usine Nouvelle - N° 3458 3 mars 2016
Si la France peut s'inspirer de l'industrie 4.0 allemande, c'est sur l'implication des ETI, qui jouent un rôle moteur outre-Rhin. C'est l'un des constats de Dorothée Kohler et Jean-Daniel Weisz dans leur ouvrage "Industrie 4.0 : les défis de la
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Insee Flash Pays de la Loire Mars 2016
Si les filles réussissent mieux leur scolarité, les écarts avec les garçons sont plus resserrés dans les Pays de la Loire qu’au niveau national. Les parcours de formation sont encore très sexués. La part des femmes dans certaines formations supérieures est relativement faible, même si elle progresse. Sur le marché du travail, les ligériennes possèdent un taux d'emploi élevé et un taux de chômage faible, mais les conditions d’emplois sont globalement moins favorables que dans les autres régions. Les femmes occupent des emplois plus fréquemment éloignés de leur niveau de qualification.
Numérique et conditions de travail : les enjeux d'une transformation en marche Travail & Changement - N° 362 Février - mars 2016
La transition numérique bouleverse l'ensemble des dimensions du travail, depuis ses organisations jusqu'à ses finalités, en passant par les manières de le réaliser et par les conditions dans lesquelles il s'exerce. Elle ouvre des perspectives de transformation sociale des rapports au travail et des organisations de travail sur la base
L'Usine Nouvelle - N° 3458 3 mars 2016
En France, l'industrie de la mode est composée en majorité d'entreprises de moins de 50 salariés. Pour résister, ces petits acteurs mutualisent leurs moyens et misent sur une communication digitale. Deux exemples avec Le Slip Français et Le Soulier Français.
La franchise, formule anticrise pour les franchisés comme les franchiseurs Les Échos - 9 mars 2016
Les nombre de franchiseurs et de franchisés a encore progressé de 2 % l'année dernière. Le secteur est tiré par la volonté des chaînes de limiter leurs capitaux investis. Dans la restauration, les chaînes recourent toujours plus à la franchise et pas seulement dans la restauration rapide.
La France, leader européen de l'amorçage dans les start-up Les Échos - 9 mars 2016
Une étude menée par Tech.eu et dévoilée en avant-première enregistre une explosion du nombre d'investissements en France depuis le début de l'année. Entre janvier et février, 97 investissements dans les
start-up ont été enregistrés en France, contre 14 sur la même période en 2015. L'Hexagone se place ainsi en tête du classement européen, devant le Royaume-Uni et l'Allemagne.
L'utilisateur au cœur des innovations connectées LSA - N° 2403 - 10 mars 2016
Samsung et son Galaxy S7, LG et son LG5… les annonces attendues n'ont pas déçu ! Mais, au-delà des nouveaux smartphones, le Mobile World Congress, à Barcelone, a fait la part belle aux objets connectés. Les constructeurs ont la volonté de proposer des accessoires pour profiter au maximum des possibilités des appareils. Un vrai écosystème à ne pas négliger.
Moins de financements pour les entreprises dirigées par des femmes Les Échos - 8 mars 2016
Les petites et moyennes entreprises de croissance dirigées par des femmes "surperforment" ! Et pourtant, les dirigeantes restent désespérément à l'écart des circuits de financement en capital, qui pourraient transformer leur PME en belle ETI…
Spécial Égypte Moci - N° 2005 10 mars 2016
L'Égypte est en voie de sortir des années de marasme économique qui ont suivi la révolution. La croissance
est de retour et les investisseurs répondent présents. Le pays possède un énorme marché et une position stratégique, mais il doit affronter des problèmes de taille, dont le plus urgent : les restrictions sur les devises étrangères.
devrait très vite se retourner, à en croire une étude particulièrement fournie que vient de publier le cabinet Oliver Wyman.
"Étudier 160 milliards d'impressions sociales"
L'Usine Nouvelle - N° 3459 10 mars 2016
La révolution des batteries
L'étude "Big Data du retail" a exploré, en 2015, plus de 325 comptes sociaux de 54 enseignes françaises et américaines sur Twitter, Facebook, Instagram, Google+ et YouTube. Une immersion au cœur des impressions sociales qui a fait émerger les stratégies performantes des enseignes sur les réseaux sociaux. Et permis, aussi, de mesurer le chemin qui reste à parcourir.
Les hommes cadres vivent toujours six ans de plus que les hommes ouvriers Insee Première - N° 1584 Février 2016
Drones : le marché va enfin décoller
Depuis la fin des années 1970, les hommes de 35 ans ont gagné 7 années d’espérance de vie et les femmes 5,5 années. Toutes les catégories sociales ont profité de ce progrès et les écarts entre les cadres et les ouvriers se sont maintenus. Les hommes cadres vivent en moyenne 6 ans de plus que les ouvriers dans les conditions de mortalité de 20092013. Chez les femmes, les inégalités
Usinenouvelle.com - 3 mars 2016
Comment la France, qui a été pionnière en mettant en place une réglementation dès 2012, a-t-elle pu laisser le jeune marché du drone civil sur le bas-côté ? Face à la percée des engins de loisirs, les drones professionnels semblent avoir raté le coche des grands contrats et des marchés d’ampleur. Mais la situation
Contrôle fiscal : les bons réflexes pour faire face
La France séduit à nouveau les investisseurs étrangers
Les Échos - 15 mars 2016
Usinenouvelle.com - 22 mars 2016
Le stockage de l'électricité n'est plus un mythe. Grâce aux batteries, il s'installe au cœur des réseaux électriques. De nouveaux marchés industriels s'ouvrent, portés par les batteries au lithium-ion. Indispensable aux ordinateurs, aux smartphones et aux tablettes, ce type de batterie s'impose dans tous les secteurs.
Points de vente - N° 1190 7 mars 2016
sociales sont moins marquées, seuls 3 ans séparent l’espérance de vie des cadres et des ouvrières.
Selon le dernier rapport de Business France, l'Hexagone a attiré un peu moins de décisions d'investissement en 2015 qu'en 2014 (962 soit - 5 % en un an) mais celles-ci ont généré davantage d'emplois créés ou maintenus (33 682 soit + 27 % d'augmentation et le plus haut niveau atteint depuis 2007). Les investissements étrangers concernent principalement des sites de production et la France a attiré plus de centres de décisions mondiaux.
La logistique veut s'adapter au comportement du consommateur
Le contrôle fiscal est souvent envisagé avec inquiétude par beaucoup d'entreprises. Pour y faire face, il est essentiel de bien comprendre son déroulement et ainsi de mettre en place des actions prioritaires pour obtenir les meilleures chances de succès possibles.
Les cinq règles d'or pour une PLV efficace LSA - N° 2406 31 mars 2016
Même si la tendance est aux écrans et au digital, le présentoir reste le support roi pour mettre en valeur un produit en rayons. Il reste un outil performant plébiscité par les industriels et les distributeurs pour dynamiser les rayons et doper les ventes.
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Découvertes
MENUISERIES BOURNEUF
La belle aventure Implantées à Parigné-l’Évêque depuis plus d’un siècle, les Menuiseries Bourneuf sont spécialisées dans les fermetures, portes ou fenêtres, neuves ou en restauration. Après avoir été dirigée par la "dynastie" familiale pendant trois générations, l’entreprise s’est trouvée confrontée au départ en retraite de Gérard Bourneuf. Pascal Joubert la rachète en 2006 et l’installe, en 2011, dans un bâtiment moderne et parfaitement équipé situé sur la commune de Parigné-l’Évêque. Les Menuiseries Bourneuf connaissent dès lors un nouvel essor qui repose sur l’innovation, la qualité, les nouvelles techniques de fabrication et la responsabilité sociétale.
H
ippolyte, René et Gérard Bourneuf vont diriger l’entreprise, toujours implantée à Parigné-l’Evêque, pendant trois générations et assurer son développement de manière régulière, avec un décollage marqué en 1993. Lorsque Gérard cherche à vendre l’affaire familiale pour profiter d’une retraite bien méritée, la menuiserie compte 44 employés et l’usine se trouve à la sortie du village en direction du Grand-Lucé. Pascal Joubert, quant à lui, a une solide formation dans le contrôle de gestion et l’administration des entreprises. Également une longue expérience dans l’industrie : après un bref passage dans le secteur du transport-logistique, il est contrôleur de gestion pendant 18 ans chez Téléplastics Industries à Challes, société spécialisée dans la fabrication de capsules pour les flacons de parfums, qui deviendra MT Packaging. Il y exerce de nombreuses responsabilités dans les domaines de la direction administrative et financière avant de devenir directeur des opérations des trois sites. Pascal Joubert quitte le groupe lorsqu’il est absorbé par la société canadienne Alcan et cherche à reprendre une entreprise. Un organisme sarthois chargé de la transmission dans ce domaine d’activité le met en contact avec Gérard Bourneuf et l’affaire est conclue dans de bonnes conditions. Nous sommes en 2006.
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Un spécialiste de la fermeture à l’esprit d’ouverture Si le nouveau dirigeant ne connaissait pas le métier, il l’a vite appris et, aujourd’hui, il a la passion du bois chevillée au corps. En 2011, notre homme fait construire un bâtiment moderne de 4 000 m2, sur un terrain de 15 000 m2, fonctionnel et parfaitement équipé, sur la commune de Parigné-l’Évêque. L’entreprise s’est diversifiée dans différentes fabrications, contemporaines ou traditionnelles, neuves ou en restauration. Les maîtres-mots de son développement sont l’expertise, l’innovation et la recherche de performances avec l’obtention de classements AEV (Air, eau, vent) thermique et acoustique pour répondre aux exigences actuelles. Elle travaille pour des particuliers et
artisans du bâtiment, des collectivités territoriales, des hôpitaux, des chaînes hôtelières renommées, des promoteurs immobiliers, sur des chantiers de construction ou de rénovation, toujours dans le respect des règles de l’art et, bien sûr, des obligations liées aux cahiers des charges des donneurs d’ordre. Les menuiseries extérieures sont réalisées en bois avec un assemblage par mortaises et tenons avec double enfourchement et fermeture par crémone encastrée pour assurer la solidité et une parfaite isolation. S’il s’agit d’un chantier de restauration, l’entreprise récupère les crémones et les espagnolettes qu’elle remet en état. Fenêtres et portes sont en double vitrage ou, si le client l’exige, en simple vitrage, mais toujours sur mesure. Les Menuiseries Bourneuf fabriquent également des
cloisons et menuiseries pare-flamme, coupe-feu et des murs rideaux. Aujourd’hui, les effectifs atteignent 63 employés dont 33 en production, une dizaine en pose, sept au service commercial et cinq affectés au bureau d’études très performant. Pour assurer les recrutements nécessaires, le dirigeant a recours à la formation d’apprentis. Le développement commercial passe par une agence à Paris, une à Bordeaux et, prochainement, peut-être une autre à Lyon. Sans compter des contacts au Royaume-Uni où le made in France est reconnu.
Des chantiers liés à la restauration et aux monuments historiques Bourneuf monte en gamme et tend vers le classement Monuments historiques.
Découvertes
Suivant les caractéristiques des chantiers de rénovation, cette activité relève de l’industrie et/ou des métiers d’art. Parfois il faut déposer, remettre à neuf des menuiseries très anciennes avant de les remonter sur site (portes, fenêtres, œils-de-bœuf, lambris et autres éléments de décoration intérieure ou extérieure). D’ores et déjà ses références dans ce domaine sont innombrables et prestigieuses, en Sarthe et dans les départements limitrophes, mais aussi sur la France entière. En voici une liste non exhaustive : au Mans : la préfecture de la Sarthe, l’ancien siège de la Chambre de métiers, la Poste, la Société Générale et la Chambre de commerce et d’industrie, un bel hôtel particulier situé rue Chanzy, l’ancienne Caisse d’Épargne place Aristide Briand. En région Pays de la Loire : le château de Maquillé en Sarthe, un château à Laval, le tribunal d’Angers, le musée des Beaux-Arts de Nantes, l’hôtel Le Royal à La Baule. Ailleurs en France : la Banque de France et l’ancien hôpital Debrousse à Lyon, des chantiers sur Bordeaux… À Paris : l’hôtel Crillon, place de la
École Wendel à Paris.
Concorde, et, place Vendôme, le Ritz avec notamment l’entrée, divers panneaux de style et les boiseries du bar où Hemingway aimait étancher sa soif à force de cocktails. Citons aussi l’Hexagone Balard, nouveau siège du ministère de la Défense, inauguré le 5 novembre 2015 dans le XVe arrondissement.
Une forte responsabilité environnementale et sociétale Les matériaux utilisés sont pour 40 % le chêne, massif ou lamellé-collé, qui provient de forêts françaises reconnues PEFC, label décerné aux forêts bien gérées. Les bois exotiques représentent 50 % des approvisionnements et le mélèze 10 %. Les fournisseurs sont sélectionnés sur leur engagement à mettre en œuvre des pratiques de gestion forestière durable. L’entreprise recherche également à réduire l’impact de ses activités sur l’environnement et, dans cette démarche, elle a réalisé un bilan carbone avec l’Ademe. Depuis deux ans, la société a permis
Maison médicale à Écommoy.
la replantation de 800 arbres. Nos menuisiers travaillent le bois, ils en connaissent la valeur et respectent la forêt. De la matière première à la matière grise, Bourneuf se bat sur tous les fronts : elle a aussi participé à un projet école-entreprise Speed Défi, sur le thème du "recyclage des menuiseries bois ", mené en partenariat avec l’École supérieure du bois. Les meilleurs projets réalisés par les étudiants furent récompensés par un jury de professionnels. Pascal Joubert a fait sienne la formule "La réussite ne vaut que lorsqu'elle est partagée avec tous ceux qui l'ont permise". Il insiste en affirmant que les hommes heureux donnent le meilleur d’eux-mêmes, toute une philosophie ! Le personnel semble effectivement satisfait de ses conditions de travail, et les locaux accueillants, ouverts sur la campagne, lumineux et fleurant bon le bois, créent une ambiance chaleureuse. Dans les bureaux, atmosphère feutrée, tout le monde est attentif à son travail, dans les ateliers peu de bruit et même concentration. À notre époque, il devient indispensable d’améliorer les performances écono-
mique, environnementale et sociétale et l’entreprise commet un sans-faute. Les Menuiseries Bourneuf sont sur la bonne voie, bien enracinées sur leur territoire, avec des branches qui s’élancent haut dans le ciel. ◗◗ Francis Landier Source : La Vie Mancelle & Sarthoise
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Changement de propriétaire SARTHE LES 4 SAISONS LES GOURMETS Pizzeria grill saladerie et pizza à emporter et à livrer. Bonnétable 36 000 € FACIL' PRESSING Pressing blanchisserie (ameublement daim cuir), repassage, petits travaux de couture. La Suze-sur-Sarthe 59 680 € VALTRIBO Supermarché Moncé-en-Belin 120 000 € LE FOURNIL MANCEAU Café, bar, restaurant, brasserie. Le Mans 648 500 €
MAYENNE CARROSSERIE DIVRY FRÉDÉRIC Tous travaux de carrosserie, de tôlerie, de peinture, de réparation et d'entretien de tous types de véhicules. Achat et vente de véhicules automobiles neufs et d'occasion, de pièces et accessoires divers ainsi que toutes activités annexes ou complémentaires. Laigné 60 000 € L'EMPHYTÉOSE Café, restaurant. Laval 110 000 €
MAISON & SERVICES LE MANS Services aux personnes, aux particuliers et à domicile. Le Mans 10 200 € LOISIRS PÊCHE Vente au détail et en gros d'articles de pêche et de produits dérivés, commerce de détail de produits non alimentaires. Sablé-sur-Sarthe 50 000 € ONROAK AUTOMOTIVE Bureau d'études, construction de châssis roulants. Le Mans 3 798 797,95 € PROVOST AUTOMOBILES Exploitation, achat et création de fonds de garage ainsi que d'ateliers de mécanique, tôlerie, peinture, électricité automobiles, vente de tous véhicules
MW HYDRAULIQUE Exploitation d'une centrale hydroélectrique. L'Huisserie 170 000 € EUZENAT PEINTURE Peinture intérieure et extérieure, pose de plaques de plâtre, revêtements sols et murs, faïence, carrelage, petits travaux de maçonnerie, vente de peinture. Laval 10 000 € LEADER PRICE ERNÉE Exploitation de surfaces commerciales comportant notamment la vente de l'ensemble de produits alimentaires,
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automobiles, de tous cycles et de tous accessoires automobiles et de leurs accessoires mécaniques, électriques, pneumatiques radios et location de véhicules. Saint-Saturnin 300 000 € EURL HEP' TAXI ! Taxi (stationnement réservé à SaintJean-d'Assé) Saint-Corneille 60 000 € H-BURGER Restauration rapide sur place, à emporter ou sur les marchés, vente de boissons non alcoolisées. Le Mans 8 000 €
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ÉQUIP'JEUX Achat, location, vente, réparations d'appareils à jeux ainsi qu'exploitation et entretien de tous appareils automatiques. Le Mans 120 000 € ET2N Imprimerie. Sablé-sur-Sarthe 60 000 €
EUROGARAGE Mécanique générale automobile. Étival-lès-Le Mans 19 000 €
JING FA Restaurant asiatique et à emporter. Le Mans 120 000 €
droguerie, hygiène, parfumerie, papeterie et généralement tous produits vendus par ce type de magasin. Ernée 150 000 €
LEA COMPOSITES NORD OUEST Fabrication et vente de pièces industrielles en polyester, et tous composites plastiques, vente de tous produits et accessoires de piscine. La Gravelle 410 000 €
MOUSTACHE CAFÉ Débit de boissons, restaurant, traiteur, presse, débit de tabac, jeux, multiservice, bimbeloterie. Landivy 26 000 € SAS APJ LAVAGE Lavage et nettoyage de véhicules automobiles (en libre-service). Gorron 36 600 €
LE P'TIT BISTROT Bar, tabac, presse, épicerie, dépôt de pain, dépôt de gaz, point poste, relais banque, jeux FDJ. Louvigné 15 000 € L'ERNÉEN RESTAURANT Bar restaurant. Ernée 100 000 €
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