Maine éco n°182

Page 1

INDUSTRIE DU LUXE

Un secteur qui ne connaît pas la crise... p4

INFOBÉSITÉ

Comment maîtriser l'avalanche de mails... p14

MAÎTRISE DE L'ÉNERGIE

Soyez performants avec Peps !... p17

RENOUVELLEMENT D'UN BAIL COMMERCIAL

Connaître les modalités et les pièges... p22

maine éco LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE SARTHE MAYENNE

LES ÉLECTIONS DANS LES CCI DU 20 OCTOBRE AU 2 NOVEMBRE 2016 N°182 SEPTEMBRE 2016


Bouger

RéussiR votRe mobilité pRofessionnelle ou celle de vos collaboRateuRs • UN ACCOMPAGNEMENT SUR MESURE : recherche de logements, organisation de visites, découverte de l’environnement ... •DES OFFRES DE LOGEMENTS à la location ou à l’achat. • DES AIDES POUR FINANCER OU FACILITER VOTRE MOBILITÉ :

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L’ASSUREUR DES ENTREPRISES


édito

N° 182 - SEPTEMBRE 2016 MAGAZINE BIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE 1, bd René Levasseur CS 91435 72014 LE MANS CEDEX 2 Tél. 02 43 21 00 00 Fax 02 43 21 00 50 www.maineeco.fr

Directeur de la publication : Noël Peyramayou Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer Ont collaboré à ce numéro : Marie-Pierre Cabioch Emmanuel Chevreul Jean-Pierre Guyard Élise Pierre Pierre-Jacques Provost Nébia Seri Photos : Édito : Noël Peyramayou © Jacques Hirn CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Maquette - Mise en page - Gravure : Okaparka Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel Tél. 02 43 24 23 42 ou 06 08 16 69 79 maine.editions@wanadoo.fr Impression : Auffret Plessix Tirage : 24 000 exemplaires ISSN : 1269-6633

Noël Peyramayou, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe president@lemans.cci.fr

Patrice Deniau, président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Mayenne president@mayenne.cci.fr

À chacun sa transition numérique Chefs d’entreprise, dirigeants de collectivités, où en êtes-vous avec le numérique ? La plupart d’entre vous a déjà pris le virage du numérique en modifiant fortement ses pratiques de communication, d’achat, de consommation et même son rapport au temps. Du côté des entreprises, la digitalisation des activités, de l’organisation et de la communication est en marche depuis au moins dix ans et va se généraliser de façon inéluctable. Son impact est considérable sur la relation client, les positions concurrentielles, les marchés... La digitalisation touche directement à la performance globale de l'entreprise. Néanmoins, force est de constater que la vitesse et l’ampleur de la transformation numérique sont très variables selon les secteurs et les tailles d’entreprise. Un nombre important de TPE et PME françaises - autour de 40 % des structures de moins de 50 salariés - n’aurait pas encore de site Internet et n’en verrait pas l’intérêt, nous livrait Thomas Husson, du cabinet d’études Forrester, lors de la conférence "L’avenir en confiance", organisée le 6 juin dernier à la CCI du Mans et de la Sarthe. Aussi, chacun doit se poser lucidement la question suivante : "Suis-je monté dans le train de la transformation numérique ou suis-je assis sur le quai à le regarder passer ?" Les bénéfices à tirer du numérique sont multiples : commerciaux, financiers, organisationnels, managériaux. Cette mutation passe, certes, par des solutions techniques, mais également par les ressources humaines. Accompagner les hommes et les femmes qui mettent en œuvre la transition numérique dans les entreprises et sur les territoires est un réel facteur clé de succès pour réussir cette transition. C’est ce à quoi s’emploient nos CCI : sensibiliser, former et conseiller les entreprises et collectivités territoriales afin qu’elles prennent au mieux ce virage pour en tirer tout le bénéfice. Gageons que les labels French Tech obtenus par Laval et Le Mans, et officialisés par le ministre de l’Économie à Laval le 25 juillet, accélèrent sur nos territoires cette transition numérique. Nous vous souhaitons donc une rentrée 2016 sous le signe du NUMÉRIQUE ! Noël PEYRAMAYOU

Patrice DENIAU

Président CCI LE MANS SARTHE

Président CCI MAYENNE

!

maine éco septembre 2016 1


sommaire 4

4

Le marché du luxe ne connaît pas la crise

LE PARCOURS GAGNANT À CHAQUE ÉTAPE

6 13 14

D’ÉNERGIE

TENDRE vers L’AUTONOMIE ÉNERGÉTIQUE

Entreprise

Infobésité Comment maîtriser l’avalanche de mails au travail ?

18

Avec Géode La Banque de France met son expertise au service des entreprises

20

International

D’ÉNERGIE

IDENTIFIEZ les 1ERS POSTES D’ÉCONOMIE

ENGAGEMENT

de CONSOMMATION

D’ÉNERGIE

avec PACK’ ÉNERGIE

OPTIMISEZ et INVESTISSEZ

MANAGEMENT avec ACTIV’ ÉNERGIE

CONSTAT

avec FLASH’DIAG ÉNERGIE

60

Soyez performants avec le programme Peps !

20

22

38 Le Val de Sarthe, entre ville et campagne, un territoire en mouvement

Afrique Un continent en marche !

Juridique

Demande de renouvellement d'un bail commercial Connaître les modalités et les pièges

24

Dossier

31

Formation

32

Focus

38

L'Afrique, un continent en marche !

2 maine éco septembre 2016

Actualité

Médecine du travail La prévention avant tout !

Maîtrise de l'énergie Soyez performants avec le programme Peps !

de CONSOMMATION

17

La vie des entreprises

de CONSOMMATION

PERFORMANCE

TESTEZ LE PROFIL ÉNERGÉTIQUE de votre entreprise

Industrie du luxe Un secteur qui ne connaît pas la crise

17

avec HAUTE PERFORMANCE ÉNERGIE

Envisagez une FORMATION « RÉFÉRENT ÉNERGIE »

Actualité

Élections à la CCI Votez pour construire l'économie de demain ! École d'ingénieurs Un rapprochement stratégique entre l'Ismans et le Cesi

D’une communauté de communes… à l’autre

Le Val de Sarthe Entre ville et campagne, un territoire en mouvement

40

Les Coëvrons Quand modernité rime avec proximité

43

Conjoncture

44

Lu pour vous

46

Découvertes

48

Changement de propriétaire

Indicateurs économiques Enquêtes mensuelles de conjoncture

Activité minière L'exploitation de l'anthracite dans le Maine Annonces Bodacc Sarthe et Mayenne


agenda DOSSIER

15-16-17 septembre

Portes ouvertes du CEL (Centre d'étude des langues) Pour les horaires, contact : CEL - Catriona Cureau au 02 43 50 29 49

15 septembre

Mon pitch en langues étrangères CCI 72

Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

20 septembre-11 octobre8 novembre

12 h 30 - 13 h 30 : Réunion d’information "Bilan de compétences et validation des acquis de l’expérience" CCI 72 Contact : IDC - Caroline Chevereau au 02 43 21 58 10

20 septembre

Atelier "Premiers pas à l’export" CCI 72

ÉLECTIONS À LA CCI

Votez pour construire l’économie de demain ! Du 20 octobre au 2 novembre 2016 prochains, les dirigeants des 16 640 entreprises de la Sarthe et des 10 000 de la Mayenne seront appelés à élire, par correspondance ou par voie électronique, leurs représentants à la Chambre de commerce et d’industrie. Élus par leurs pairs pour cinq ans, ces hommes et ces femmes seront à vos côtés pour construire l’économie de demain et répondre à vos besoins et vos attentes sur des sujets allant de la fiscalité aux transports en passant par le développement. À l’heure où les CCI réinventent leur offre de services pour s’adapter aux grandes mutations économiques actuelles, ne manquez pas cette élection utile !

Contact : CCI - Éric Mital au 02 43 21 00 12

21 septembre

Soirée conférence du club des entreprises du Perche sarthois : "Qu'est-ce qui nous arrive ?" avec l'intervention de Marc Halevy, physicien et philosophe Salle Athéna à la Ferté-Bernard

www.club-industriel-perche-sarthois.fr

26 septembre

Club d'affaires CCI 53 "La fabrication numérique n’est plus un gadget !" Contact : CCI - Marie-Pierre Cabioch au 02 43 49 50 06

28 septembre

Formation "Exporter via des agents et distributeurs" CCI 72 Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

10 octobre

Formation "Intégrer l’interculturel dans son business international" CCI 72 Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

13 octobre

Atelier "La médiation comme voie incontournable de résolution des litiges" CCI 72 Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

13 octobre

Salon du Stage Université du Maine, Le Mans

18 octobre

18 h 30 - 20 h 30 : Soirée RH "Outils de management des compétences" CCI 72 Contact : IDC - Caroline Chevereau au 02 43 21 58 10

18 octobre

Inov'dia, rencontres régionales de l’innovation et du numérique Hippodrome de Laval www.inovdia.fr

24-28 octobre

Mission de prospection au Vietnam Contact : CCI - Isabelle Nevers au 02 40 44 62 65

4 novembre

"Le rallye pour entreprendre", 6 étapes pour créer votre entreprise CCI 72 Autres étapes : 8 novembre (Sablé-surSarthe), 9 novembre (La Ferté-Bernard), 15 novembre (Marolles-les-Braults), 17 novembre (La Flèche), 21 novembre (Écommoy)

3 octobre

Contact : CCI - François Billois au 02 43 21 00 10

Contact : CCI - Martine Gasdeblay au 02 43 49 50 34

Formation "Sécuriser ses paiements à l’international" CCI 72

"L’expérience clients" : atelier/conférence dédié aux commerçants et unions commerciales de la Mayenne

4 octobre

8 h 30 - 10 h 30 : Réunion sur le thème "Analyse et préparation budgétaire : bien clôturer l'année pour anticiper les besoins de 2017" CCI 72

15 novembre

Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

17 novembre

18 h 30 - 20 h : Soirée mobilité professionnelle CCI 72

Contact : Richard Otjacques au 02 43 21 00 34

Contact : IDC - Caroline Chevereau au 02 43 21 58 10

4 octobre

22 novembre

Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

Contact : Richard Otjacques au 02 43 21 00 34

Formation "Certificat d’origine et dématérialisation" CCI 72

8 h 30 - 10 h 30 : Réunion sur le thème du financement des entreprises CCI 72 maine éco septembre 2016 3


actualité

INDUSTRIE DU LUXE

Un secteur qui ne connaît Si les derniers chiffres sont moins spectaculaires, l’industrie du luxe reste en France un secteur porteur. Le Maine compte nombre d’entreprises présentes sur ce marché, mais elles doivent rester innovantes et réactives.

L

es résultats insolents de l’industrie du luxe, on avait fini par s’y habituer et ce d’autant plus facilement que la France s’y taille une part de choix, la première. Alors doit-on s’alarmer des titres de la presse économique ces derniers mois annonçant que "Le marché du luxe devrait toucher un point bas en 2016" pour Capital, ou encore "Un secteur en croissance, mais au ralenti" pour Les Échos ? D’après des études de cabinets spécialisés, la croissance dans l’industrie du luxe n’aurait été que de 1 % à 3 % en 2015 et la tendance serait la même pour 2016. Ces chiffres réjouiraient déjà bien des secteurs, mais quand on a connu des croissances à deux chiffres (7,3 % en moyenne sur les 20 dernières années), on devient plus exigeant. En fait, comme précisé dans Les Échos "Le luxe va bien mais sa croissance freine". Marasme à Hong-Kong, marché américain pénalisé par la vigueur du dollar, Europe boudée par les touristes du fait des attentats… le luxe n’est pas totalement à l’abri des convulsions de ce monde et le marché connaît des secousses obligeant les marques à une grande réactivité.

Le prix de l’excellence Les prix affichés par les produits ou services de luxe et hyper luxe peuvent paraître indécents et difficilement justifiables dans une France en crise, où le quotidien de bien des gens est très difficile. Mais le luxe en France, ce sont des marques très célèbres (Vuitton, Dior, Chanel, Hermès, Louboutin, etc.) et surtout beaucoup d’emplois. Dans un dossier intitulé "La planète luxe en 2015" publié en juin 2015, le magazine Capital donnait des chiffres éloquents : la France, c’est 11 groupes parmi les 75 plus importants groupes mondiaux de ce secteur et notamment LVMH, le 4 maine éco septembre 2016

La société de confection Albéa à Brûlon travaille pour des entreprises du luxe attachées au Made in France.

n° 1 mondial, c’est 27,4 % du CA mondial et 131 000 salariés. Le luxe, c’est donc de l’emploi pour de nombreux Français, mais surtout des emplois très qualifiés : même s’il y a une part irrationnelle dans le prix des produits de luxe, celui-ci est aussi et surtout justifié par l’excellence, par la grande qualité des produits et des services offerts. Les entreprises de ce secteur sont porteuses de l’image de la France dans le monde : la mode, la gastronomie, l’hôtellerie, la joaillerie, l’orfèvrerie… tous ces métiers évoquent l’artisanat d’art, une part importante du patrimoine français. Ces métiers d’excellence sont répartis sur l’ensemble du territoire français, le Maine ne faisant pas exception. La marque ne parle peut-être pas au grand public, mais lorsque les gastronomes français ou étrangers savourent les mets d’Anne-Sophie Pic, de Paul Bocuse ou encore d’Alain Ducasse, célèbres chefs trois fois étoilés par le célèbre Guide Michelin, ils mangent avec des couverts et sont servis dans des plats fabriqués à Saint-Fort, près de Château-Gontier en Mayenne par l’orfèvrerie Liberty.

Créée dans les années 20 à Sablésur-Sarthe, l’orfèvrerie en difficulté a été reprise en 2005 par Anne et Benoît de Grandmaison qui l’ont transférée en 2008 dans des ateliers tout neufs à Saint-Fort. Un investissement conséquent pour mettre l’outil de production aux normes de sécurité et de confort. Depuis, ils ont également acquis l’orfèvrerie Baudino à Nice, enseigne presque centenaire, bien implantée dans la région. "La Riviera et le couloir rodhanien restent une région avec beaucoup d’établissements étoilés, explique Benoît de Grandmaison, et donc une région importante pour nous." Car si la vente aux particuliers est importante via le réseau des magasins HBJO (pour horlogerie, bijouterie, joaillerie et orfèvrerie) et des magasins des arts de la table, ou dans une moindre mesure sur le site de fabrication à Saint-Fort, la vente aux professionnels est devenue cruciale. "Tout ce qui est vente au détail en magasin est en baisse, même si la vente via Internet progresse, précise le dirigeant mayennais. Mais le secteur hôtellerie-resort-palace est important car ils ont encore de vrais budgets. Ces lieux de prestige ne peuvent descendre


actualité

pas la crise

Un écosystème favorable dans l’Ouest Autre secteur du luxe représenté dans la région, en Sarthe et plus globalement dans tout l’Ouest, la mode emploie

aussi une main-d’œuvre spécialisée et le Made in France y est un argument important. Avec ses frères, Jacques Martin-Lalande a repris et créé des ateliers qui travaillent pour le secteur du luxe comme Confection Fléchoise à La Flèche. Impossible de donner les noms des enseignes prestigieuses qui font appel à ses services, mais toutes sont des clients exigeants. "Nos clients demandent beaucoup de souplesse, explique Jacques Martin-Lalande. Nous devons être rapides, polyvalents et réactifs. Nous sommes proches de Paris, ce qui peut être un atout car nous faisons de la production, mais aussi de la conception de collection qui impose une grande écoute et une proximité avec le client." Les autres ateliers gérés par lui-même ou ses frères, comme Albéa à Brûlon dans la Sarthe, permettent bien qu’étant des entreprises indépendantes, de mettre en place des synergies et de l’entraide. Mais c’est globalement la région qui présente un terrain favo-

rable. "Il existe encore dans l’Ouest un écosystème pour le secteur du textile, ajoute le dirigeant sarthois. Il y a encore des écoles, des vendeurs de matériels et d’autres entreprises. Ce sont des concurrents aussi, mais la bonne densité d’entreprises permet de l’entraide et un travail en réseau. C’est mieux que d’être seul. Évidemment, comme le gâteau s’agrandit, c’est plus facile. Mais pour les marques de luxe, la réactivité est essentielle." Innovation, réactivité, écoute et excellence de la production sont autant de savoir-faire indispensables pour le luxe Made in France. Des qualités dont disposent nombres de sous-traitants dans le Maine.

◗ Pierre-Jacques Provost

© Gilles Kervella

en gamme. Ils vendent aussi un savoirfaire et une fabrication française que nous représentons à travers la labellisation Entreprise du patrimoine vivant". Un label important, mais l’orfèvrerie Liberty ne vend pas que de la tradition et sait séduire en étant innovante et en créant sur mesure. Elle a notamment développé un plateau de service en titane, deux fois plus léger que les plateaux traditionnels (2,2 kg pour près de 4,5 kg) et très résistant. "Avec la mise en place du compte pénibilité, réduire de moitié le poids d’un plateau porté pendant tout le service intéresse les directeurs d’établissement, explique Benoît de Grandmaison. Il faut être novateur et apporter des solutions à nos clients."

L'orfèvrerie Liberty à Saint-Fort sait séduire en étant innovante et en créant sur mesure.

Amsterdam Communication : les RP lui vont si bien Depuis sa création, l’agence Amsterdam Communication est restée fidèle à son ADN de départ : le métier d’attaché de presse. Ce positionnement clair fait d’elle une agence ultra spécialisée, donc ultra pointue. Avec pour secteurs de prédilection ceux de la maison in & out door et de la personne, notamment au travers de la mode et du bien-être, Amsterdam Communication a imposé sa marque de fabrique et gagné la confiance de très grands noms : de Nortène à K.Jacques…

Dans l’air du temps Toujours à l’affût des modes et des mouvements sociétaux, Catherine Amsterdam a su aborder, dès 2010, avec efficacité et pertinence, le tournant des nouveaux médias 2.0. Et l’apparition depuis début 2015 du statut

d’agent de blogueuses ne lui a pas non plus échappé !

Tout un monde de RP Avec une zone d’action nationale et européenne, Amsterdam Communication travaille aujourd’hui pour des filiales européennes sur le marché français, mais aussi pour des sociétés françaises implantées à l’étranger, du Royaume-Uni à la Belgique, en passant par l’Allemagne et l’Australie...

A l’Ouest, et alors ! Ecoute pro active avec une forte culture marketing, grande disponibilité pour une meilleure écoute et une adhésion forte à la culture du chef d’entreprise, qualité pédagogique reconnue par des instituts de formation professionnelle et universitaire,

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la vie des entreprises

Le bracelet connecté d'Aniblue

VILLARD

Une usine de 6 000 m² à Neuville-sur-Sarthe

S

pécialisée dans la fabrication de mobilier hospitalier, Villard quitte Coulaines pour s'installer tout près à Neuville-surSarthe, zone du Chapeau. Créée en 1947 au Mans, l'entreprise était installée rue de Belle-Île depuis 1962. Pour le dirigeant Franck Esclapez, il n'était pas question de partir trop loin pour ne pas risquer de perdre son personnel. Son équipe de 42 salariés - bientôt 47 - va donc intégrer avant la fin de l'année une usine flambant neuve plus grande et plus fonctionnelle, située à 3,5 kilomètres seulement de l'ancienne. L'investissement s'élève à 3,5 millions d'euros (terrain plus construction). Dans ce nouveau bâtiment de 6 000 m², 5 150 m² sont consacrés à la production, le reste de la surface accueille les bureaux, le réfectoire et les vestiaires. Un showroom est aussi installé pour montrer les produits - chariots de service, mobilier hôtelier modulaire, de soins, de blocs opératoires, etc. - aux clients français et étrangers. 20 % du chiffre d'affaires de 8,5 millions d'euros est réalisé à l'export (Europe, Maghreb et Moyen-Orient) et Villard compte faire grimper ce chiffre à 25 %.

GROUPE BOBET

Extensions et créations d'emplois

L

e groupe Bobet lance des projets d'extension de ses trois filiales (Bobet Matériel et Termet à Champagné, Manulatex à Champtocésur-Loire près d'Angers), pour accompagner sa croissance régulière depuis plusieurs années (11 % en 2015 avec un chiffre d'affaires France de 43,4 millions d'euros). Deux millions d'euros environ sont investis. À Champagné, Bobet Matériel, fournisseur d'équipements pour les industries agroalimentaires va augmenter de 75 % la surface de son atelier de chaudronnerie inox en construisant une extension à côté de l'usine actuelle (passage de 2 000 m² à 3 500 m²). De nouveaux équipements et cinq embauches sont prévus. À côté, Termet, le spécialiste des process et des équipements liés aux métiers de la viande, va ajouter 250 m² dans le prolongement du bâtiment existant de 800 m². Une zone "métallerie" et de stockage sera ainsi créée, et le bureau d'études agrandi. L'opération permettra de réintégrer et de mieux maîtriser certains savoir-faire, aujourd'hui sous-traités. Pour Manulatex, fabricant d'équipements pour la protection individuelle, un terrain de 3 600 m² et un bâtiment communal de 800 m² jouxtant l'usine ont été achetés. Le groupe Bobet, qui emploie actuellement 206 collaborateurs en France et 100 personnes dans ses filiales étrangères au Brésil et en Hongrie, prévoit d'augmenter ses effectifs de 10 % cette année. Mais certains profils sont particulièrement difficiles à recruter tels que les chaudronniers inox, métalliers chaudronniers et mécaniciens machines. 6 maine éco septembre 2016

La start-up installée à la Ruche numérique de la CCI lance le bracelet connecté. Baptisé "C'est pour toi", il ressemble à un bracelet classique mais contient un message enregistré qui remplace le petit mot qui accompagne habituellement les cadeaux. Il suffit de poser son téléphone dessus pour lire le message. Il peut être modifié à l'infini. Entièrement faits main, ces bijoux sont développés et fabriqués en France. C'est le premier produit lancé par l'équipe de six personnes, dont les deux créateurs, Anne Maitre, experte en gestion de projet, et Bertrand Jaccoud, expert en innovation et créativité.

Carrefour verse 60 000 euros à Mécénat chirurgie cardiaque 60 000 euros ont été remis à l'association Mécénat chirurgie cardiaque grâce aux opérations solidaires "Les boucles du cœur" des magasins Carrefour et Carrefour Market de la Sarthe (35 000 euros) et à l'opération organisée pendant les 24 Heures du Mans "Pédalez pour sauver deux enfants" (25 000 euros). Cette somme permet à l'association de prendre en charge sept enfants malades.

Dialog crée le réseau social dédié La SSII mancelle, connue pour avoir dopé l'ergonomie des Jeux équestres mondiaux, décroché la billetterie et le contrôle de Brest 2016, propose maintenant aux organisateurs d'événements de disposer de leur propre réseau social dédié, véritable colonne vertébrale d'une offre complète et transversale : billetterie, contrôle d'accès, merchandising, CRM et paiement dématérialisé. Cette solution a séduit l'ACO et le stade de football de Caen. Spécialisée en ingénierie informatique, l'entreprise de 15 personnes édite notamment le logiciel "TheBigE" (solution globale pour les organisateurs d'événements), "Memberz" (pour les gestionnaires de communautés de toutes tailles) et "Pulse" (pour les unités commerciales).

Des faucons pèlerins sur le site Cemex de Ségrie Cemex Granulats Centre est partenaire de la LPO Sarthe depuis dix ans. L'entreprise a ainsi soutenu les ornithologues et leur programme visant à favoriser la présence du faucon pèlerin sur le territoire de la carrière. Cela s'est notamment traduit en 2014 par la mise en place d'un nichoir dédié à ce rapace. Après la quasi disparition de l'espèce en France dans les années 70, une nichée de deux poussins a vu le jour à Ségrie en mai dernier. Acteur majeur dans l'industrie des matériaux de construction, Cemex s'engage en matière de RSE. Tous ses sites bétons et granulats sont notamment certifiés Iso 14001.


la vie des entreprises GLOT CHARPENTE

LA VALISE À CHEVAL

Le vert lui va si bien

Plongeon dans l'univers du Far West

À

Montfort-le-Gesnois, le constructeur bois s'est engagé sur la voie de la croissance durable. Depuis sa création en 1999, Glot Charpente a fait du bâtiment public sa spécificité et de la question environnementale un moteur de développement durable. Le foyer de l'enfance, construit en 2008 au Mans avec une ossature bois, a été un projet fondateur qui a permis de passer de 10 à 20 salariés. Au fur et à mesure que le constructeur bois a grandi, au rythme soutenu de 20 % par an, l'enjeu environnemental s'est imposé. En 2014, l'entreprise a engagé un bilan carbone pour un coût de 4 850 euros, avec une aide de 3 800 euros de la Région. Pour le dirigeant, Denis Glot, ce fut l'occasion de passer en revue toute l'organisation de l'entreprise : consommation énergétique, gestion des déchets, etc. Puis, la dynamique s'est accélérée : le parc automobile est renouvelé au profit de véhicules plus économiques et moins polluants, au rythme d'une nouvelle voiture par an. Côté déchets, le bois va alimenter la chaufferie d'une entreprise locale, et le tri sur chantier est de plus en plus pointu. Pionnier en matière de maisons labellisées Bepos-Effinergie (produisant plus d'énergie qu'elles n'en consomment), Glot Charpente s'apprête également à livrer six logements labellisés dans le Calvados, d'ici à la fin de l'année.

OCEANET

Fusion avec Hexanet

D

epuis le 1er juillet dernier, Oceanet a changé de nom pour devenir Hexanet. Acteur majeur dans les technologies de l'information de la région Ouest, la société installée à Sargé-lès-Le Mans (CA de 3 millions d'euros) a fusionné avec l'entreprise rémoise Hexanet (CA de 8 millions d'euros), opérateur télécom voix et données, filiale du groupe Isagri. Il s'agit pour elle de prendre une nouvelle dimension pour mieux servir ses clients professionnels - entreprises et collectivités -, grâce à une offre plus étoffée et une couverture nationale plus étendue sur le dynamique mais très concurrentiel marché des services télécom, infogérance et services web en B to B. Pour son directeur, Laurent Gayet-Métois, ce rapprochement va permettre de proposer de nouveaux services, à forte valeur ajoutée, aux clients du grand Ouest. C'est aussi une opportunité pour l'emploi en Sarthe, deux recrutements sont en cours pour étoffer l'équipe dorénavant constituée de 65 personnes (quatre agences commerciales au Mans, à Angers, à Reims et à Paris). L'objectif des deux entreprises est clair : devenir un acteur incontournable sur la mise en place de réseaux, de développement de systèmes de communication mais également sur l'hébergement de données. Ce développement commencera sur la moitié nord de la France avant de se poursuivre sur l'ensemble du territoire et à l'international. Par ailleurs, Hexanet se positionne comme un hébergeur de données 100 % français pour fournir des solutions plus sécurisées à ses clients.

Passionnés par l'équitation western, Céline et Gilles Laval (appelés Kate et Garrett dans le cadre de leurs activités) dirigent La Valise à Cheval à Mézières-sur-Ponthouin. Arrivés dans la Sarthe en 2006, ces cavaliers aguerris ont peu à peu découvert l'univers western. En 2011, ils créent une association de reconstitution historique de la conquête de l’Ouest. Ils créent un camp d’accueil à Louplande pour des participants qui souhaitent vivre en immersion durant un week-end. Familles, amis, groupes et entreprises sont alors accueillis pour des moments de partage dans un cadre purement western. Également sollicités pour des prestations extérieures, ils ont des retours très positifs. Chaque année ils progressent et un voyage à Tombstone dans l'Arizona en 2012 leur permet d’affiner leurs connaissances. En 2014, les deux passionnés décident de professionnaliser le projet. Ils déménagent en juin 2015 à Mézières-sur-Ponthouin, sur un espace de 2,4 hectares. Aujourd'hui, ils proposent aux visiteurs une immersion au cœur de la vie des pionniers de la conquête de l’Ouest américain aux environs des années 1880. Il s’agit d’un mixte entre de l’hébergement insolite (chambres d'hôtes thématiques et bientôt tentes de pionniers), de la restauration thématique (pour 10 à 15 personnes avec le Chuck wagon et jusqu'à 80 personnes au restaurant Snoon ouvert sur réservation) et des activités de loisirs (initiation à l'équitation naturelle, lancer de couteaux, danse country, lasso, etc.). Un espace formation est également à disposition des entreprises basé sur l’approche en équicoaching (développement de leadership, gestion d'équipe, etc). Organisation de bals, stages de danse et soirées thématiques complètent les prestations. maine éco septembre 2016 7


la vie des entreprises

Les Menuiseries Bourneuf changent de mains

TRANSPORTS SALESKY

Le développement se poursuit

I

nstallés à Sablé-sur-Sarthe, les Transports Salesky multiplient les projets. Ce spécialiste du transport frigorifique continue à se développer et recrute actuellement des conducteurs dans le département de la Sarthe pour des trajets nationaux et régionaux. Dirigée par Jérôme Hervé depuis 2000, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 35 millions d'euros en 2015 et compte 350 salariés au sein de cinq agences réparties sur le territoire français : Ouest, Bretagne, Nord, Île-de-France et Auvergne. L'entreprise a récemment intégré le groupement national des transporteurs Tred Union qui réunit 138 adhérents. L'opportunité d'échanger avec les autres transporteurs mais aussi de proposer à leurs clients des services supplémentaires. Par ailleurs, le transporteur s'engage à réduire de façon significative ses émissions de CO2. Il vise cette année le label "Objectif CO2 : les transporteurs s'engagent" dont le cahier des charges est fixé par l'Ademe. Cela s'inscrit dans la continuité de la politique de l'entreprise, déjà engagée dans une démarche pour améliorer la sécurité de ses conducteurs.

Le groupe Lorillard (Chartres), spécialiste des façades et fenêtres d'immeubles et de maisons sur mesure, a racheté la menuiserie parignéenne. Pascal Joubert, qui reste aux commandes des Menuiseries Bourneuf, justifie cette opération par la nécessité de s'adosser à un acteur majeur du secteur pouvant offrir de nouvelles possibilités de développement. Aujourd'hui, les Menuiseries Bourneuf réalisent un chiffre d'affaires de 9,5 millions d'euros avec 63 salariés. Quant au groupe Lorillard, il vise un chiffre d'affaires de 160 millions d'euros avec 920 personnes. Cette acquisition lui permet de compléter son offre dans les produits bois techniques et architecturaux.

Cema devient Cema Technologies

TREMBLAYE

Dirigée par Marc Bouilloud depuis 2005, l'entreprise mancelle Cema est reconnue pour la réalisation d’outillages multi empreintes pour l’injection plastique de pièces techniques. Depuis, l’entreprise n’a cessé de se développer en étendant ses activités à la validation des outillages (laboratoire de métrologie et centre d’essais d’injection) ainsi qu’à la fabrication de moules proto/pilotes et industriels. Le groupe d’entreprises ainsi constitué permet de proposer une plateforme technique complète pour l’industrialisation des systèmes plastiques complexes. Il compte désormais 80 salariés pour un chiffre d'affaires de 8,5 millions d'euros.

La PME se lance dans la e-logistique

Eifeler s'installe à Allonnes

A

près la location de véhicules avec conducteurs, le transport à la demande, la logistique et l'emballage industriel, Tremblaye ajoute une nouvelle corde à son arc : la e-logistique. Avec deux entrepôts logistiques au Mans et à Rennes et grâce à son affiliation au réseau E-logik, le groupe familial sarthois se met au service des e-commerçants en leur permettant d'externaliser leur logistique. Plusieurs prestations leur sont proposées : mise à disposition d'un studio photo pour la création de leurs catalogues, préparation de commandes personnalisées, choix du transporteur en fonction de leur stratégie commerciale, traçabilité des colis expédiés ou encore gestion des retours clients. Les e-commerçants peuvent aussi bénéficier des volumes traités par le réseau E-logik pour obtenir de meilleurs tarifs en emballage et en transport. Avec son système d'information E-kan interface, Tremblaye propose une visibilité en temps réel de tout leur flux logistique et un suivi de chaque colis expédié. Dirigée par Hervé Tremblaye, la société emploie aujourd'hui plus de 300 personnes dans ses diverses activités et son chiffre d'affaires atteint 35 millions d'euros.

8 maine éco septembre 2016

Le spécialiste du revêtement métallique PVD, Eifeler France, s'est s’installé dans un bâtiment de 900 m² à Allonnes, ZA du Vivier. Division de la société Böhler-Uddeholm France, il dispose déjà d’un autre site dédié aux dépôts métalliques sous vide à Henriville en Moselle. Cette arrivée dans la Sarthe lui permet de renforcer sa présence dans l’Ouest de la France. La production a commencé début mai. Dix salariés sont prévus à terme pour constituer l'équipe.

40 ans d'expertise pour Perspectives Créée en 1976 au Mans, l'association de gestion et d'expertise comptable accompagne depuis le début de son activité les TPE, PME, associations et professions libérales avec les trois quarts de son activité en Sarthe. Ses experts répondent aux préoccupations des chefs d'entreprise dans les domaines de l’expertise comptable, de l’audit, du conseil et de la gestion. Avec 10 agences de proximité réparties en Sarthe mais aussi à Alençon, Blois et Paris, Perspectives (ex Office de gestion) réunit 8 experts-comptables, 5 experts spécialisés (fiscal, social, juridique), 62 conseillers de gestion et 1 750 adhérents. En 2015, son chiffre d'affaires a atteint 5 millions d'euros.


maine ĂŠco septembre 2016 9


la vie des entreprises

Bodet Osys, centenaire et innovante

DIABOLO IMPRIM’SERVICES

Un nouvel essor

L

’année 2016 est à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire de Diabolo Imprim’services. La petite société bonchampoise, spécialisée dans la création graphique, l’impression offset et numérique (petit et grand formats) voit plus grand. Au début du mois de mai, elle a racheté l’entreprise lavalloise Imprimerie Commerciale dont l’activité et les trois employés ont été transférés dans ses locaux à Bonchamp. Une acquisition qui lui permet de développer la technique de la sérigraphie sur pièces métalliques et adhésives. Diabolo Imprim’services, qui compte dorénavant quatorze salariés, réalise les outils de communication des PME, des commerçants et artisans locaux, des collectivités territoriales, de la Chambre d’agriculture de la Mayenne, de la Chambre de commerce et d’industrie de la Mayenne ou encore du groupe Lactalis. En 2015, un chiffre d’affaires de 1,1 million d’euros a été réalisé. Il devrait atteindre 1,225 million d’euros cette année et 1,4 million d’euros en 2017. Créée en 1988 à Laval, la structure a été reprise par Nadège Goupil et Freddy Barbot en 2012. En juillet dernier, les deux cogérants ont acheté les locaux de Bonchamp, occupés depuis 2003. Et en ce mois de septembre, des travaux d’agrandissement sont lancés, notamment dans la partie production. Objectif : passer de 310 à 500 m². Avec tout cela, les responsables espèrent attirer une nouvelle clientèle tout en misant sur un de leurs atouts : la réactivité.

GYS

Créée en 1868, la Société Bodet Osys est leader européen de la mesure et de la gestion du temps : horlogerie professionnelle, panneaux d’affichage des scores, systèmes d’accès, etc. Plus de 600 personnes travaillent pour la société qui réalise aujourd’hui 71 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 23 % à l’export. Cette PME mayennaise a recruté cette année, en CDI, 65 commerciaux, ingénieurs d’études, conseillers clientèle, chefs de projet et technicien SAV pour la Mayenne, le Maine-et-Loire, l’AuvergneRhône-Alpes, PACA et Île-de-France.

Echologia 2021 Fort de ses six premières années d’expérience et du travail titanesque déjà réalisé pour réhabiliter et donner une seconde vie au site des anciennes carrières de Louverné, le projet Echologia enclenche la phase 2 de son développement avec le soutien de nouveaux partenaires de poids. Plus de soixante entrepreneurs mayennais ont officialisé leur engagement financier dans le projet. Echologia se prépare désormais à devenir d’ici à 2021 le Natur’Eau Parc de référence, insolite et incontournable !

À la conquête du monde !

F

abricant français d’équipements de soudage, de chargeurs de batteries et de systèmes de réparation de carrosserie, Gys est installé depuis sa création en 1964 à Saint-Berthevin. Le leader du marché français poursuit sa route à l’international. Après Volkswagen en 2014, il vient de signer un contrat avec le groupe Ford, le plus grand acteur américain de l'automobile. De belles opérations qui permettent à l'entreprise de développer sa notoriété. 550 hommes et femmes dont 340 à Saint-Berthevin pensent, développent et fabriquent les produits de la marque. C’est aussi de Saint-Berthevin, que Bruno Bouygues, le directeur général, pilote les antennes réparties sur plusieurs continents. En plus de son site mayennais, depuis 2004, le groupe possède une usine à Shanghai (Chine) et une société de distribution. Gys réalise des ventes dans 115 pays. Cette année, pour la première fois, plus de 50 % des ventes ont été réalisées en dehors de la France. Objectif en 2020 : atteindre 75 % avec une phase d’investissement importante, notamment en Afrique où les rythmes de croissance sont importants. Aujourd’hui, l’entreprise berthevinoise vend du matériel d’équipement pour la réparation automobile dans 22 pays africains. Elle est d’ailleurs implantée au Cameroun et au Maroc et projette de s’installer en Côte d’Ivoire. Gys qui a réalisé un chiffre d’affaires de 63 millions d’euros en 2015, continue de s’étendre. Des travaux d’agrandissement du site du boulevard des Loges sont en cours.

10 maine éco septembre 2016

Laval et Le Mans obtiennent la labellisation French Tech Le 25 juillet 2016, tous les écosystèmes French Tech de France se sont rassemblés à Laval à l’occasion de l’annonce officielle de la confirmation des 13 labels Métropoles French Tech et le lancement des réseaux thématiques French Tech par Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, de l’industrie et du numérique, et Axelle Lemaire, secrétaire d’État au numérique. Après plusieurs mois de campagne de promotion, Laval obtient le label French Tech dans la thématique "Virtual French Tech", et Le Mans dans la thématique "CleanTech/mobility". La labellisation permettra aux entreprises du numérique de bénéficier de dispositifs d’accompagnement et d’accéder à des sources de financement.


LE BOIS IDÉAL

35 ans d’expertise en construction navale

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égociant en bois de bateau depuis 35 ans, Thierry Juliot a créé sa société Le Bois Idéal en 2010, en pleine campagne mayennaise, à La Rouaudière. Le passionné de bois sillonne les grandes forêts et les domaines de la région parisienne, la forêt classée de Bercé, située près du Mans, et même la montagne pour dénicher des arbres remarquables, souvent protégés par l'Office national des forêts (ONF) et destinés à la construction de bateaux classés et à la rénovation de monuments historiques. Il s’agit bien souvent de quilles, pièces maîtresses d'un bateau, et de bordées pour réaliser l'enveloppe extérieure. Une fois l’arbre trouvé, Thierry Juliot fait scier les pièces demandées qui mesurent jusqu’à 25 mètres de long, puis les livre. Il travaille avec plusieurs scieries en Mayenne, en Sèvres, en région parisienne, en Charente et en Touraine. Ancien employé de la scierie locale Doineau, qui fournissait notamment du bois de marine, il a travaillé quatre ans comme commercial pour une société hollandaise, puis pour l'entreprise de négoce de bois Rullier. Ses faits d’armes ? Il a déniché du mélèze et du chêne pour La Calypso, du bois pour La Recouvrance et même L'Hermione. Il s’est occupé de la partie membrure et bordage de L’Audiernais, bateau de charge mis à l’eau en juillet. Il a tout refait pour le Miguel Caldentey, bateau catalan situé à Narbonne, et pour le bateau-lavoir Saint-Julien de Laval. Prochain défi : refaire la coque de La Belle Poule, bateau de la Marine nationale. Avec un chiffre d’affaires de 275 000 euros en 2015, l’entreprise jouit d’une solide expertise, mais doit conjuguer avec la baisse des aides de l’État qui retarde les projets et avec la surenchère du prix du bois par les mérandiers.

CHOCOLATERIE MONBANA

Elle fond pour le Moyen-Orient

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onbana, l’entreprise familiale créée en 1934 par Louis Guattari, renforce sa présence au MoyenOrient. Basée à Ernée, la chocolaterie développe sa stratégie sur un marché très compétitif. Elle y distribue sa gamme de boissons (poudre de chocolat, de milkshake et de frappés) aux professionnels des cafés, hôtels et restaurants (CHR). Depuis septembre 2015, Monbana emploie Sébastien Herriau, comme volontaire international en entreprise (VIE). Il occupe le poste de business development manager pour développer la marque. Installé à Dubaï et gérant les six pays du Golfe, le jeune diplômé de 23 ans y prospecte de nouveaux distributeurs, pilote la stratégie commerciale/marketing et participe aux salons professionnels. Son travail vient d’être récompensé. Chaque année, l’organisme Business France qui s’occupe du placement des VIE dans le monde organise un concours pour valoriser les jeunes volontaires. Cette année, avait lieu le 7e grand prix VIE Émirats Arabes Unis. Sébastien Herriau a remporté le Prix spécial du jury. Monbana qui affiche un chiffre d’affaires de 45 millions d’euros en 2015, compte aujourd’hui 30 boutiques et 1 000 points de vente en France, où l’on vend des produits d’accompagnement pour le café, du snacking, des préparations pour dessert (100 % pur beurre de cacao). L’entreprise mayennaise alimente notamment la place de la Madeleine, la Mecque de l’épicerie fine à Paris. À l’export, elle fournit une trentaine de pays, notamment en préparations pour produits froids ou appareil automatiques. Celles-ci sont préparées dans son site de Landivy qui déménagera prochainement dans des locaux de 6 000 m2, à Fougères.

Breger, labellisé "Transport écoresponsable" Le transporteur Breger labellisé est récompensé par les efforts de tous les salariés de l’entreprise ces dernières années. "C’est un aboutissement et donc une grande fierté pour chacun de nous, mais c’est aussi très important pour nos clients, car pour la première fois, ils ont la confirmation que Breger est éco-responsable", déclare Vincent Lesage, président de Breger. En signant à deux reprises la charte Ademe "Objectif CO2, les transporteurs s’engagent", Breger s’est engagé à œuvrer pour une entreprise responsable, ancrée dans une démarche de développement durable en réduisant ses émissions de CO2 au travers d’un plan d’action sur près de six années. C’est une première étape, car l’entreprise continue ses efforts pour progresser encore dans ce domaine : en optimisant les kilomètres, en accélérant les investissements dans des véhicules euro 6, en innovant avec l’arrivée des premiers véhicules circulant au gaz naturel (GNV), en installant des équipements d’aide à la conduite pour les conducteurs, en les formant aux bons réflexes et aux comportements écoresponsables quotidiens.

GLM Fashion, la PME qui habille les miss, sauvée d'un fil L'entreprise de L'Huisserie a bénéficié d'un élan de solidarité sur Internet et de la ténacité de sa dirigeante. Sonia Garnier et les vingt couturières de sa PME spécialisée dans la confection de robes haut de gamme sont rassurées grâce à un travail d'équipe doublé d'une véritable chaîne de solidarité. GLM Fashion a réussi à crever le plafond de financement sur le site de crowdfunding Ulule. "Nous avions besoin de 14 000 euros pour acheter du matériel, indispensable à la pérennité de notre entreprise", indique Sonia Garnier. 27 000 euros seront finalement collectés via Ulule ! Maintenant que le redressement judiciaire appartient au passé, la patronne compte bien retoquer à la porte du comité Miss France et habiller, une nouvelle fois, les belles jeunes femmes de ce pays.

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actualité

MÉDECINE DU TRAVAIL

La prévention avant tout ! Malgré la démographie médicale en constante diminution, Santé au travail 72 entend être auprès des entreprises et des salariés pour les conseiller, les accompagner et mener ensemble des actions de prévention. Confrontée à la pénurie de médecins, son organisation a dû être repensée et d'autres professionnels sont venus en appui. Progressivement, des équipes pluridisciplinaires ont été mises en place et se sont étoffées afin de répondre aux problématiques de l'entreprise et des salariés. Pour les cinq prochaines années, ses équipes ont établi le nouveau projet de service, déposé auprès de la Direccte. Six axes prioritaires - qui amplifient ce qui se faisait déjà - ont été définis selon les populations de salariés suivies, les secteurs d'activités présents sur le territoire et enfin les risques prépondérants auxquels sont exposées ces populations. Muriel Husset, directrice de Santé au travail 72.

Les actions prioritaires

D

epuis sa création en 1946, la médecine du travail a bien évolué. Si elle continue à vérifier l'aptitude des salariés à leur poste de travail, elle met l'accent sur la prévention. "Pour les employeurs et les salariés, la médecine du travail se résume souvent au coup de tampon sur la fiche d'aptitude, regrette Muriel Husset, directrice de Santé au travail 72. Mais notre rôle est de les accompagner dans l'amélioration des conditions de travail par la mise en place d'actions de prévention." Association loi 1901, Santé au travail 72 est l'unique service de santé au travail interentreprises de la Sarthe.

Priorité donc aux visites d'entreprises pour repérer les risques et donner les conseils adéquats, au suivi médico professionnel (les infirmiers et les médecins assureront les premiers entretiens, les suivis périodiques et le maintien dans l'emploi), à la prévention de la désinsertion professionnelle (avec un accompagnement des salariés en difficulté à leur poste de travail pour raison de santé), à l'organisation d'actions collectives en milieu de travail (auprès des salariés et des employeurs), au renforcement et à l'encouragement des démarches de prévention dans les entreprises (risque chimique, risques psycho-sociaux, troubles musculo-

squelettiques, risque bruit) et, enfin, à l'amélioration de la connaissance sur la santé au travail et les expositions professionnelles (par la mise en place d'indicateurs). "En parallèle, pour gérer le manque de médecins, nous avons demandé des dérogations à la Direccte. L'idée est de déléguer de plus en plus le travail des médecins en attendant de nouvelles embauches, explique la directrice. Ainsi, la préparation des dossiers en amont et le suivi des salariés par les infirmiers permettent aux médecins de faire plus de visites réglementaires." Il a ainsi été demandé une visite médicale tous les cinq ans entrecoupée d'un entretien avec un infirmier à échéance de 24 ou 36 mois en alternance avec une action de sensibilisation collective, l'augmentation de l'effectif suivi à 5 900 salariés par équipe pluridisciplinaire (au lieu de 5 000 actuellement) et la délégation du premier entretien (visite d'embauche) aux infirmiers. "Pour rendre nos médecins plus disponibles, nous privilégions nos centres de consultation mais les infirmiers vont encore faire les entretiens dans les centres d'entreprise. Ceci dit, la tendance est à la fermeture de ces centres pour orienter les salariés vers nos centres fixes. Les petits centres sont également regroupés de façon à améliorer les conditions d'accueil pour les salariés et les employeurs, avec une

salle de réunion pour mener des actions de sensibilisation : addictologie, risque chimique, amiante, bruit, etc." Grâce à cette réorganisation progressive, Santé au travail 72 devrait continuer à assurer des prestations de qualité et répondre aux besoins des entreprises et des salariés. ◗◗ Karine Méteyer

[Santé au travail 72 en chiffres] - 160 salariés : 31 médecins (22,5 ETP), 25 infirmiers, 47 assistants médicaux, 29 intervenants techniques (ingénieurs, ergonomes, psychologues du travail, techniciens hygiène/sécurité/ environnement, assistants en sécurité au travail chargés du repérage des risques dans les entreprises de moins de 20 salariés). - 11 670 entreprises adhérentes pour 130 000 salariés (sans les intérimaires). - 14 centres fixes, 12 centres annexes et 42 cabinets d'entreprise.

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entreprise

INFOBÉSITÉ

Comment maîtriser l’avalanche de mails au travail ? T

Caroline Sauvajol-Rialland du cabinet conseil en gestion de l'information So Comment.

Le mois de septembre rime souvent avec retour de vacances et boîtes mails qui débordent. Être inondé d’informations numériques n’est pas sans risque pour le bien-être des salariés et la productivité de l’entreprise. Comment gérer le syndrome de l’infobésité ?

out, tout de suite, toujours plus vite. Le trop-plein d’information est devenu un polluant permanent dans l’entreprise avec la dictature de l'urgence engendrée par la réception de courriels. "En 20 ans, le mail est devenu un outil de travail dominant. Il a créé un statut de joignable en permanence, avec une obligation de répondre. Depuis dix ans, il est devenu néfaste", indique Caroline Sauvajol-Rialland, ancienne journaliste et ancienne chef de communication de La Poste. Avec son cabinet de conseils So Comment, elle accompagne les entreprises pour mieux gérer leur surcharge informationnelle. Dans le monde du travail, le surcroît informationnel concerne deux cadres sur trois. Ces derniers reçoivent aujourd’hui dix fois plus de données numériques qu’il y a 15 ans et en produisent 10 % supplémentaire chaque année. Cette déferlante, nourrie paradoxalement l’addiction à cette même information, engendre le syndrome de l’infobésité. Derrière ce mot-valise (information et obésité), inventé en 1993 par David Shenk, se cache "le fait de recevoir une trop grande quantité de données par rapport à ce que l’on est capable de traiter". Et le phénomène n’est pas sans risques pour l’entreprise et ses salariés. L’infobésité menace de paralyser les processus de décision et d’engendrer une baisse de la productivité et de l’innovation. "À partir d’un certain seuil, on n’arrive pas à assimiler les éléments, donc à les retransmettre."

Pas de seuil objectif et rationnel À l’heure où la connexion est valorisée partout et tout le temps, les risques émotionnels chez les salariés ne sont 14 maine éco septembre 2016

pas négligeables. "Avec les mails, on se permet plus de choses que lors d’un face-à-face. Et l’outil ne permet pas de temps mort, poursuit Caroline SauvajolRialland. Beaucoup sont révélateurs de mauvaise ambiance au sein des équipes et de difficultés dans l’entreprise." Parmi eux, les mails "flammes", pleins d’agressivité, les mails "de couverture" qui permettent de se défausser, les mails "de visibilité" pour dire "j’ai fait", les mails "ping-pong" qui mettent en joute plusieurs interlocuteurs. L’infobésité peut aussi engendrer des conséquences physiques (maux de dos, troubles musculo-squelettiques, etc.) "Face à la surcharge informationnelle, nous ne sommes pas tous égaux. Il n’existe pas de seuil objectif et rationnel." Mais pour autant, peut-on se passer du mail ? Des études anglo-saxonnes annoncent sa disparition dans les dix ans, au profit d’outils de messagerie instantanée. Reste que le mail est l’outil de communication dominant aujourd’hui. Il représente 76 % des échanges entre collègues. "Toutes les initiatives sont bonnes pour en réduire le volume, mais je ne crois pas aux journées sans mails", souligne Caroline Sauvajol-Rialland. Pour elle, il convient de bien gérer sa messagerie "en prenant le temps de bien communiquer plutôt que de succomber à l’immédiateté." Objectif : favoriser le bien-être et l’ambiance relationnelle au travail et donc la production. ◗◗ Nébia Séri

Quelques astuces... • Respectez le bon usage du mail ! Il sert à prescrire une action, à transmettre une information voire un document. Ce n’est ni un outil de négociation, ni un outil d’urgence. Il faut pour cela privilégier le face-à-face ou le téléphone. • Limitez les mails de remerciement et les accusés de réception en interne qui polluent la messagerie. • Modérez les envois de mails en dehors des heures de bureau et le week-end. • Hiérarchisez ses mails avec la règle des "4D" pour Delete (à supprimer), Do (à traiter), Defer (différer), Delegate (à déléguer). • Listez cinq destinataires prioritaires et ne consulter les messages des autres qu’une ou deux fois par jour. • Adoptez des règles communes en indiquant dans l’objet des précisions telles que AR (action requise), RR (réponse requise), LR (lecture requise), PVI (pour votre info). • Les vraies solutions sont collectives. Chaque entreprise doit définir des règles pour mieux organiser la circulation de l’information.


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En harmonie avec votre vie

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entreprise

MAÎTRISE DE L'ÉNERGIE

Soyez performants avec le programme Peps ! Engagés dans la 3e révolution industrielle et agricole en Pays de la Loire, les trois réseaux consulaires (Chambres de commerce et d’industrie, de métiers et de l’artisanat, d’agriculture) en partenariat avec l’Ademe et le Conseil régional proposent une démarche unique en France pour permettre aux entreprises de réduire leur dépendance aux énergies fossiles. Le Peps - ou Parcours des entreprises à énergies positives - vise à diminuer leur consommation énergétique de 5 à 30 % !

E

n Pays de la Loire, la consommation d’énergie représente 65 % des émissions de gaz à effet de serre. Les entreprises sont donc invitées à prendre en compte cet enjeu collectif dans leur stratégie, avec des améliorations de rentabilité économique à court terme. Pour passer de l’énergie consommée à l’énergie utile, réduire ses factures énergétiques, mieux tirer profit des énergies renouvelables, faire de l’énergie un véritable projet d’entreprise, le dispositif Peps a pour ambition d’entraîner le plus possible d’acteurs dans la réduction des consommations énergétiques du territoire. Il répond aux exigences de la transition énergétique, un des enjeux de la Tria (Troisième révolution industrielle et agricole). Pour cela, le Peps s’appuie aussi sur tout un réseau de partenaires (dont Orace, plateforme régionale d’innovation dédiée à l’énergie) et sur le soutien financier de la Région Pays de la Loire et de l’Ademe.

Réduire sa consommation de 5 à 30 % Avec un parcours en quatre étapes, toutes les entreprises (agricoles, industrielles, artisanales, tertiaires, etc.), grandes ou petites, peuvent réduire leur consommation énergétique de 5 à 30 %.

Étape 1… À partir d'un "Flash'diag énergie" (bilan à réaliser gratuitement en ligne sur le site de la CCI), l'entreprise est orientée vers l'étape qui correspond a priori à sa situation : novice, engagée ou expérimentée. Elle est ensuite contactée par un conseiller CCI.

LE PARCOURS GAGNANT À CHAQUE ÉTAPE

de CONSOMMATION

D’ÉNERGIE

TENDRE vers L’AUTONOMIE ÉNERGÉTIQUE

PERFORMANCE

avec HAUTE PERFORMANCE ÉNERGIE de CONSOMMATION

D’ÉNERGIE

Si l'entreprise est déclarée "novice", elle est dirigée vers la première marche de progrès : le "Pack'énergie". C'est l'étape 2. Il s'agit d'identifier les premiers postes d'économie à faire. Objectif : - 5 % sur un an. Un état des lieux énergétique est réalisé pour déterminer le profil de consommation de l’entreprise. Puis, un plan d’action à court terme et moyen terme est proposé, suivi d'un bilan. Cette étape comprend aussi la formation d'un référent énergie en entreprise dont le coût est pris en charge par Opcalia (pour une inscription avant la fin 2016). Reste à la charge de l'entreprise 180 euros pour les moins de dix salariés et 330 euros pour les plus de dix salariés (en parcours collectif). Pour les étapes suivantes, les CCI travaillent avec des partenaires (bureaux d'études, syndicats professionnels, groupements, etc.) qui proposent des offres d'accompagnement pour un groupe d'au moins six entreprises. Avec "Activ'énergie", l'étape 3, l'entreprise peut aller plus loin avec un objectif de réduction de 15 % en trois ans

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ou moins. Les étapes de l'Iso 50001 sont suivies avec des conseils personnalisés, des formations, des ateliers collectifs (air comprimé, chauffage, éclairage, sous comptage, énergies renouvelables, TIC, etc.) et un bilan de fin de parcours (maximum trois ans). L'ultime étape, "Haute performance énergie", est proposée aux entreprises "expérimentées", avec pour objectif une baisse de 20 à 30 % de leurs consommations. À ce stade, l'énergie est intégrée à la stratégie globale de l'entreprise. Cela conduit à investir sur un process plus économe, sur la production d’énergie renouvelable, sur le stockage de l’énergie. L'entreprise

peut aller jusqu'à la certification. Quelle que soit l'étape suivie, l'enjeu est de produire mieux à moindre coût. Une vraie question de compétitivité pour toutes les entreprises. ◗◗ Karine Méteyer ontacts CCI 72 : C Cyrille Naoarine au 02 43 21 00 32, CCI 53 : Samuel Fairier au 02 43 49 50 09

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entreprise

AVEC GÉODE

La Banque de France met son expertise au service des entreprises Depuis plusieurs décennies, la Banque de France développe un outil personnalisé d’études et de conseils appelé Géode. Celui-ci permet aux chefs d’entreprise de mieux préparer l’avenir en s’appuyant sur de nombreuses statistiques et en bénéficiant d’un soutien expert.

G

arant de la stabilité monétaire et financière, acteur central de l’économie nationale à travers ses missions de contrôle des établissements de crédits, de gestion des dossiers de surendettement ou encore d’évaluation de la situation des entreprises, la Banque de France propose également des prestations d’études et de conseils. Dans ce cadre, elle a développé deux outils d’analyses et de conseils : "Géode" en direction des entrepreneurs et "Acsel" à l’intention des collectivités territoriales. "Géode met notre exceptionnelle base de données et l’expertise reconnue de nos analystes financiers au service de l’entreprise", résume Philippe Le Breton, directeur départemental de la Banque de France en Sarthe, rappelant que la Banque de France collecte, chaque année, les bilans de toutes les

sociétés françaises réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 750 000 euros. Le dispositif inclut une première rencontre avec le dirigeant de l’entreprise afin d’obtenir toutes les données chiffrées nécessaires (bilan financier, marges, stocks, etc.) et de cerner précisément les besoins du client. "Ce temps d’échange est indispensable dans la réalisation d’un diagnostic exhaustif et objectif", souligne Philippe Jouanneaux, analyste au service économique de la Banque de France. "Notre approche est volontairement très personnalisée et interactive, car chaque entreprise est unique", ajoute Michaël Benilsi, adjoint au responsable du service des entreprises. "Dans cette logique, nous déterminons les points clés de l’entreprise, portons un regard extérieur et sans concessions sur ses projets, puis élaborons diver-

ses hypothèses et leurs conséquences respectives. Notre connaissance pointue de la conjoncture économique, dans chaque secteur d’activités, nous permet d’affiner le positionnement de l’entreprise, de l’aider à faire les choix les plus judicieux et à se démarquer en disposant d’une vue complète de ses performances." "Il est préférable de recourir à Géode sur plusieurs années. Nous pouvons, ainsi, offrir un accompagnement sur mesure de plus en plus efficace", complète Philippe Le Breton conseillant "de ne pas attendre d’être en difficultés pour nous consulter." Actuellement, la Banque de France vend, en moyenne, 2 000 Géode par an, dont une centaine à l’échelle régionale. ◗◗ Emmanuel Chevreul

[TÉMOIGNAGE] Michel Dairon, dirigeant de Dairon SA "Géode, un outil efficace d’aide à la décision et à la gestion" Michel Dairon dirige l’entreprise sarthoise Dairon SA spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de machines dédiées au travail du sol (principalement pour les espaces verts, les travaux publics et les forêts). Installée à Mulsanne, Dairon SA s’adresse à une clientèle de concession18 maine éco septembre 2016

naires et exporte entre 35 et 50 % de sa production. Michel Dairon utilise Géode depuis une quinzaine d’années. "Grâce à la quantité très importante de données dont dispose la Banque de France et au professionnalisme de ses analystes, Géode apporte une réponse quasi-instantanée à nos questions. C’est un excellent

outil d’aide à la gestion et à la décision qui permet, en toute confidentialité, de tester plusieurs solutions et d’obtenir des prévisions fiables. Géode nous a permis de franchir de nouvelles étapes, en gagnant du temps et en répondant à notre volonté d’innover et de progresser."


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international

AFRIQUE

Un continent en marche ! L'Afrique est en pleine mutation. Malgré la baisse des matières premières et les problèmes de pauvreté et de sécurité subis dans certains pays, la dynamique de croissance est bien engagée. Les opportunités d'affaires sont nombreuses pour les entreprises françaises.

Jean-Michel Parellada, président et Jean-Louis Paterne, directeur général de Samex.

S

i la situation est fortement contrastée d'un pays à l'autre, le continent africain est une terre pour le business : plus de 10 % de croissance en Éthiopie, près de 6 % pour la Zone Franc (dont 8,4 % pour la Côte d'Ivoire). Qui plus est, la population devrait quasiment doubler d'ici à 2040, passant de 1 à 1,9 milliard, avec une classe moyenne multipliée par trois (de 300 à 900 millions). Les financements extérieurs, notamment pour construire des infrastructures, perdurent. Autre point positif : l'environnement des affaires s'améliore. Le dernier rapport de la Banque mondiale "Doing Business" indique que 69 réformes juridiques et fiscales ont été mises en place dans 35 pays (sur 54). En Afrique francophone notamment, avec l'Ohada (Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires) fondée en 1993. L'objectif est de créer un espace juridique commun à l'ensemble des pays membres, 17 aujourd'hui. 20 maine éco septembre 2016

Les Français ne manquent pas d'atouts Même si les risques subsistent (sécurité, corruption, manque d'infrastructures, etc.), ce marché immense est ouvert aux entreprises françaises. "Ce

n'est pas plus compliqué qu'ailleurs, affirme Jean-Louis Paterne, directeur général de Samex. Et les Français sont très appréciés et reconnus pour leur sérieux. Il faut simplement y aller avec humilité, sans essayer d'imposer son modèle et s'adapter aux usages locaux. Les liens historiques sont un avantage." Avec Jean-Michel Parellada, aujourd'hui président de Samex, il a repris en 2007 cette entreprise implantée à Saint-Vincent-des-Prés depuis 43 ans, spécialisée dans l'extrusion de mailles plastiques destinées à signaler les réseaux enterrés et les chantiers. Depuis, la PME d'une vingtaine de salariés s'est développée notamment avec l'export qui représente aujourd'hui 26 % du chiffre d'affaires de 2,6 millions d'euros. "Nous travaillons surtout dans les pays francophones, à la demande des entreprises internationales du BTP qui réalisent les chantiers. Nos grillages sont posés à la fin

des travaux pour protéger les réseaux enterrés (électricité, eau, fibre optique), explique le président. Le coût de notre produit ramené au kilomètre est peu élevé pour sécuriser les réseaux, donc nous sommes bien placés sur les marchés africains. De plus, par rapport aux éventuels concurrents asiatiques, nous avons deux avantages : nos produits répondent à la norme qualité NF EN 12613 et nos délais de livraison sont beaucoup plus courts. Nous savons aussi adapter nos grillages avertisseurs à la demande, avec des impressions sur les mailles par exemple". Même enthousiasme du côté d'Azimaré Djobo, installé à la Ruche numérique de la CCI depuis décembre 2015. Son entreprise Azimconsulting créée en 2008, assure des activités de conseil, audit et développement d'outils dédiés à la mesure de la qualité des services dans le numérique (connexions haut débit, communications téléphoniques

Afrique francophone Venez découvrir les opportunités d’affaires En partenariat avec Business France, le réseau des CCI françaises à l’international et la Région Pays de la Loire, CCI International vous propose de participer à une mission Afrique francophone du 28 novembre au 2 décembre. Le pack mission proposé est adapté à vos besoins. Au programme, des rendez-vous individuels ciblés et qualifiés sur deux pays au choix : Algérie, Maroc, Tunisie, Cameroun, Côte d’Ivoire, Sénégal, etc. D'autre part, afin d’optimiser votre déplacement, un rendez-vous individuel avec un expert et un pré-diagnostic avec un

conseiller CCI International sont prévus. Sont également proposés une réunion préparatoire, une formation Pitch "Trois minutes pour convaincre" et un atelier d’initiation à la veille en partenariat avec le réseau EEN (Enterprise Europe Network). Le coût à la charge de l'entreprise s'élève à 650 euros HT (hors frais de déplacement et d’hébergement), la Région Pays de la Loire accordant un soutien financier de 3 000 euros HT). ontact CCI International : C Isabelle Nevers au 02 40 44 62 65


international

Azimare Djobo, Azimconsulting, a décroché des marchés dans différents pays africains.

notamment sur le segment de l'international). Il travaille entre autres pour la Commission européenne et Thales. Après avoir débuté seul en travaillant en mode projets avec des confrères, le dirigeant a recruté deux salariés et compte renforcer son équipe en 2017. Plus de 50 % de son activité est réalisé à l'étranger (Bruxelles, Afrique). Depuis 2011, il a décroché des marchés dans différents pays africains tels que Tchad, Burundi, Djibouti, Togo, Guinée et Algérie. "Nous répondons à de nombreux appels d'offres lancés sur notre

domaine de compétences en Afrique. La prospection se fait dans tous les pays. D'ailleurs, nous avons prévu de participer à des événements organisés par Business France sur notre secteur d'activités. Dans certains endroits, la population est vraiment en attente de la valeur ajoutée que l'on apporte."

Trouver des partenaires fiables Pour travailler en Afrique, le dirigeant souligne l'importance du réseau. "Nous

travaillons avec des partenaires sur place qui ont une bonne connaissance du territoire pour mener les études de terrain. Dans les pays que je connais le mieux, je cherche via mes réseaux pour trouver des partenaires sérieux. Si c'est un pays dans lequel nous n'avons pas de relations, nous prenons le maximum de renseignements en amont même si nous devons parfois nous fier à notre instinct. Depuis un an, j'utilise le réseau des CCI. Je peux ainsi valider certaines informations sur les partenaires, le marché ou la législation. Ce sont des sources fiables et de qualité à utiliser. Grâce à l'accompagnement CCI, j'ai pu développer du business". Les dirigeants de Samex insistent aussi sur cet aspect. "Sur le marché des travaux publics dédiés aux réseaux souterrains, les interlocuteurs se connaissent. Les avis se diffusent facilement d'un pays à l'autre. Les relations et la qualité des travaux sont donc fondamentales dans la conduite des affaires." Et même si conclure une affaire prend bien plus de temps qu'en Europe, avec

de la patience, de la persévérance et de la prudence, la réussite est au rendez-vous. ◗ Karine Méteyer Sources : Moci, Classe Export, Banque mondiale. Contacts CCI 72 : Éric Mital au 02 43 21 00 12, CCI 53 : Holger Menkhaus au 02 43 49 50 02

Rencontres Africa 2016 La plus grande manifestation économique sur l'Afrique organisée en France, Africa 2016, a lieu les 22 et 23 septembre au palais d'Iéna à Paris. Plus de 1 500 décideurs sont attendus ! L'objectif est de nouer des partenariats et des relations d'affaires entre entreprises françaises et africaines, ainsi que de trouver des solutions pour réduire les difficultés rencontrées par les entreprises. www.africa.org

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juridique

DEMANDE DE RENOUVELLEMENT D'UN BAIL COMMERCIAL

Connaître les modalités L’article L. 145-10 du code de commerce concernant la demande de renouvellement de bail commercial n’a pas été modifié par la Loi Pinel du 18 juin 2014. Cependant la Loi Macron (Loi n° 2015-990 du 6 août 2015, article 207) l'a simplifié en permettant au locataire de substituer l’acte d’huissier par une lettre recommandée avec accusé de réception. Mais, il convient de rappeler au locataire que la demande de renouvellement doit respecter le contenu imposé par l’article L. 145-10 du code de commerce.

S

ans les trois mois de la notification de la demande en renouvellement, le bailleur doit, par acte extrajudiciaire (c’est-à-dire exclusivement par acte d’huissier, la lettre recommandée n’étant pas admise dans ce cas), faire connaître au locataire s'il refuse le renouvellement en précisant les motifs de ce refus. À défaut d'avoir fait connaître ses intentions dans ce délai, le bailleur est réputé avoir accepté le principe du renouvellement du bail précédent. L'acte extrajudiciaire notifiant le refus de renouvellement doit, sous peine de nullité, indiquer que le locataire qui entend, soit contester le refus de renouvellement, soit demander le paiement d'une indemnité d'éviction, doit saisir le

22 maine éco septembre 2016

tribunal avant l'expiration d'un délai de deux ans à compter de la date à laquelle est signifié le refus de renouvellement. Par conséquent, le bailleur qui refuserait le renouvellement, doit respecter cette double obligation : envoyer sa réponse par acte d’huissier et le faire dans les trois mois de la demande de renouvellement du locataire. Si le bailleur n’envoie pas sa réponse par acte d’huissier ou qu’il laisse passer le délai de trois mois, sa réponse n’est pas valable. Par ailleurs, la loi précise qu’il doit motiver son refus d’accorder le renouvellement au locataire en indiquant au locataire qu’il a droit de contester son refus ou de demander une indemnité d’éviction dans un délai de deux ans.

Le droit de repentir du bailleur Le bailleur est-il pour autant privé de toute possibilité de refuser de nouveau le renouvellement ? La réponse se trouve dans l’article L. 145-57 du Code de commerce qui précise que le bailleur peut toujours exercer un droit de repentir : "Dans le délai d'un mois qui suit la signification de la décision définitive, les parties dressent un nouveau bail dans les conditions fixées judiciairement, à moins que le locataire renonce au renouvellement ou que le bailleur refuse celui-ci, à charge de celle des parties qui a manifesté son désaccord de supporter tous les frais. Faute par

le bailleur d'avoir envoyé dans ce délai à la signature du preneur le projet de bail conforme à la décision susvisée ou, faute d'accord dans le mois de cet envoi, l'ordonnance ou l'arrêt fixant le prix ou les conditions du nouveau bail vaut bail". Cet article signifie que le bailleur peut toujours refuser le renouvellement à l’issue de la procédure en justice de fixation du loyer. Mais dans ce cas, il devra payer tous les frais y compris l’indemnité d’éviction. Du fait de l’importance du montant de l’indemnité d’éviction auquel il convient d’ajouter les frais annexes sur état (devis) de déménagement, de conclusion d’un nouveau bail, de l’éventuel licenciement des salariés du locataire. Les sommes pouvant s’avérer très élevées,


juridique

et les pièges il semble donc raisonnable d’estimer que le bailleur n’a pas intérêt à exercer son droit de repentir. Si le bailleur accepte le renouvellement ou ne le refuse pas formellement, le débat va se situer sur le montant du loyer. Le locataire a tout intérêt à discuter de manière amiable avec le bailleur afin de parvenir à une décision sur la fixation du montant du loyer du bail renouvelé. Il convient de rappeler le texte de l’article L. 145-11 du Code de commerce : "Le bailleur qui, sans être opposé au principe du renouvellement, désire obtenir une modification du prix du bail doit, dans le congé prévu à l'article L. 145-9 ou dans la réponse à la demande de renouvellement prévue à l'article L. 145-10, faire connaître le loyer qu'il propose, faute de quoi le nouveau prix n'est dû qu'à compter de la demande qui en est faite ultérieurement…" Et l'article L. 145-60 du Code de commerce qui stipule que : "Toutes les actions exercées en vertu du présent chapitre se prescrivent par deux ans". Ainsi, au cas où aucune des parties ne

saisit le juge dans le délai de deux ans, le bail se trouve renouvelé aux conditions antérieures et au prix de l'ancien bail. Cette prescription biennale s'applique, que l'action soit engagée par le bailleur ou le preneur. Le point de départ de cette prescription varie suivant que le bailleur a délivré un congé ou le locataire a effectué une demande de renouvellement. Dans le cadre d’une demande de renouvellement effectuée par le locataire, le délai de prescription de deux ans va courir à compter de la date de l'acceptation du renouvellement par le bailleur ou à la date d'expiration du délai de trois mois en cas de silence de la part de ce dernier. Source : CCI Paris - Inforeg Tous droits réservés

Objet : Demande commerce

de renouvellement

de bail commercial

– article L145-10

du Code de

r,

Madame ou Monsieu

fins de demande ………………… aux gérant de la SARL 5-10 du Code de s en ma qualité de ément à l’article L.14 form Je viens vers vou con , cial mer de bail com de renouvellement s seing vertu d’un acte sou commerce. le votre locataire en la Recette principa préalable que je suis ……. enregistré à …… Je vous rappelle au bail …… un du ti sen entique) en date el vous m’avez con privé (ou acte auth ées entières ….(date), par lequ ann ..… F ...... NEU ….. de le e ) duré de ...........……..(lieu ……….. pour une ux suivants : du………………… bail) pour les loca commercial en date …. (date de fin du u’au ……………… ux). et consécutives jusq loca des e ………….(adress …………………… parties : …….. euros, Désignation des iale) au capital de SIREN (dénomination soc e sous le numéro sse : la SCI ……….. .(adresse), identifié - la partie baillere …… ……….(lieu), …… …… …… ………… iétés de …… fixé Soc est e des sièg et le ce t don Commer om) ; …..au Registre du ………(nom et prén …………………… gérant ……………… ), au capital de représentée par son omination sociale dén ….( …… …………(lieu), …… : la SARL …… au …………………… éro - la partie Preneur siège social est fixé le t ..(lieu) sous le num don s, …… euro …… nt) Sociétés de des …………..(monta et qualité de ce en mer du Com et prénom) istre (nom Reg ….. au …… ulée …… …… immatric ésentée par ………… ……………….., repr te iété. lité de gérant de ladi gérant de ladite soc présente, en ma qua la par ut des baux je vous informe formément au stat Cela étant rappelé, ent dudit bail, con du llem pter uve com à reno le ce, icite commer société, que je soll 5-10 du Code de du Code de mment l’article L14 de l’article L145-34 commerciaux, nota ect des dispositions ..(date) dans le resp …………………… du Code de 4 de l’article L145-10 commerce. ositions de l’alinéa elle ci-après les disp Enfin, je vous rapp : çues bailleur doit, par commerce ainsi con renouvellement, le de la demande en en précisant s de la notification le renouvellement se moi refu trois s’il les s eur Dan and « dem faire connaître au acte extrajudiciaire, s. té avoir i, le bailleur est répu les motifs de ce refu ntions dans ce déla connaître ses inte nt ». À défaut d’avoir fait ent du bail précéde llem uve reno timents du sen nos accepté le principe r), l’expression de dame ou Monsieu réer, ………….(Ma Je vous prie d’ag nt distingués. Signature du géra

Modèle de lettre pour une demande de renouvellement de bail commercial : Madame Y est gérante d’une SARL qui exploite un fonds de commerce. Le bail commercial de ce fonds est arrivé à échéance de la 9e année et elle n'a pas reçu, dans les six mois qui précèdent la fin du bail, un congé de son bailleur lui proposant le renouvellement.

maine éco septembre 2016 23


Dossier

ÉLECTIONS À LA CCI

Votez pour construire l’ Du 20 octobre au 2 novembre 2016 prochains, les dirigeants des 16 640 entreprises de la Sarthe et des 10 000 de la Mayenne seront appelés à élire, par correspondance ou par voie électronique, leurs représentants à la Chambre de commerce et d’industrie. Élus par leurs pairs pour cinq ans, ces hommes et ces femmes seront à vos côtés pour construire l’économie de demain et répondre à vos besoins et vos attentes sur des sujets allant de la fiscalité aux transports en passant par le développement. À l’heure où les CCI réinventent leur offre de services pour s’adapter aux grandes mutations économiques actuelles, ne manquez pas cette élection utile !

À

ceux qui agissent, s’engagent, investissent, exportent… Et si vous votiez pour ce qui fait vraiment l’économie locale ? Les campagnes de communication rappellent l’importance de ces élections consulaires à différentes échelles, et ce quels que soient la taille et le secteur d’activité de votre entreprise : "Pour l’emploi, je ne vois qu’un vote ; pour le développement économique, je ne vois qu’un vote ; pour la formation des jeunes, je ne vois qu’un vote". Du

24 maine éco septembre 2016

20 octobre au 2 novembre prochains, vous serez appelé à élire, par correspondance ou par voie électronique vos représentants dans votre secteur d’activité au sein de votre CCI et ainsi donner le pouvoir aux entreprises. Ces hommes et ces femmes travailleront

pour les cinq prochaines années au développement de votre territoire et seront là pour accompagner vos projets. Projets de création, de transmission d'entreprises, de formation, de transition énergétique ou numérique, d'internationalisation… Ils seront à vos


économie de demain ! Mode d'emploi

Pour qui voter ? Chefs d'entreprises et cadres dirigeants, vous allez voter pour l'ensemble des postes à pourvoir de votre secteur d’activité, de votre sous-catégorie professionnelle et de votre département. Le corps électoral est composé de 2 millions d’électeurs répartis en 3 collèges et 6 sous-catégories. Au total, 36 sièges sont à pourvoir à la CCI du Mans et de la Sarthe, 32 à la CCI de Mayenne : Collèges et sous-catégories

CCI Mayenne

Commerce

10 sièges

8 sièges

Commerce 1 (de 0 à 4 salariés)

5 sièges

4 sièges

Commerce 2 (de 5 salariés et plus)

5 sièges

4 sièges

Industrie

13 sièges

14 sièges

Industrie 1 (de 0 à 9 salariés)

5 sièges

5 sièges

Industrie 2 (de 10 salariés et plus)

8 sièges

9 sièges

Services

13 sièges

10 sièges

Services 1 (de 0 à 4 salariés)

6 sièges

4 sièges

Services 2 (de 5 salariés et plus)

7 sièges

6 sièges

Qui peut voter ?

côtés pour construire l'économie de demain. Car à travers tout l’Hexagone actuellement, les CCI se réinventent afin de s’adapter aux grandes mutations économiques actuelles, qu’elles soient technologiques, démographiques, climatiques…

CCI du Mans

• À titre personnel : les commerçants (immatriculés au RCS*), les chefs d’entreprises (inscrits au répertoire des métiers et immatriculés au RCS) et les conjoints collaborateurs de ces derniers déclarés comme tels au RCS. • Par l’intermédiaire d’un représentant : les sociétés commerciales par la forme, les établissements publics industriels et commerciaux et leurs établissements secondaires ou complémentaires. * Registre du commerce et des sociétés

Quel type de scrutin ? Plurinominal majoritaire à un tour. Sont élus, les candidats qui

obtiennent le plus grand nombre de voix.

Comment voter ? Pas besoin de se déplacer. Les électeurs peuvent voter par correspondance ou par voie électronique. Une plateforme nationale de vote est accessible via Internet à l’adresse suivante : www.jevote.cci.fr

Conditions d'éligibilité Pour être éligible à un mandat dans une CCI, il faut être âgé(e) d’au moins 18 ans, jouir de ses droits civiques et ne pas être frappé d’une sanction d’interdiction de gérer ou de déchéance. L’activité ou l’entreprise

représentée doit justifier de deux ans d’existence au moment du dépôt de la candidature. Il n’y a aucune condition de nationalité, ni de limite d’âge pour être élu membre d’une CCI. Toutefois, pour accéder aux fonctions du bureau des CCIT (territoriales) et des CCIR (régionales), y compris à la présidence de la CCI, il faut être âgé de moins de 70 ans à la date du dernier jour du scrutin (2 novembre 2016). Les candidats se présentent de manière individuelle ou sous forme de regroupements de candidatures. Ils représentent au sein de la CCI les intérêts généraux de leur activité professionnelle (commerce, industrie ou services). maine éco septembre 2016 25


Dossier Votre CCI de demain

[TÉMOIGNAGE]

Numériplan

Une croissance à deux chiffres Après avoir déménagé en septembre dernier pour des locaux plus spacieux ZA du Saosnois à Mamers, Numériplan poursuit son développement avec une croissance du chiffre d'affaires de + 18 % en 2015 pour atteindre plus de 400 000 euros. Un suivi à long terme de la CCI

Depuis la création de son entreprise, Hervé Bryja, dirigeant de Numériplan, est accompagné par la CCI sur différents projets.

Que de chemin parcouru depuis sa création par Hervé et Caroline Bryja dans la pépinière de la CCI en 2004. Ils n'étaient alors que tous les deux. Depuis, l'équipe de dessinateurs en bâtiment s'est progressivement étoffée au fur et à mesure de l'augmentation de l'activité, en prospectant de nouveaux secteurs géographiques.

Un rythme soutenu pour l'équipe Début 2016, l'entreprise a embauché deux salariés, ce qui porte l'effectif à 12 personnes, dont deux apprentis. Actuellement, elle cherche ardemment un dessinateur en bâtiment. Les dirigeants regrettent d'ailleurs le manque de candidats pour ce métier. En attendant, l'équipe travaille à un rythme soutenu pour répondre à la demande des clients historiques : constructeurs de maisons individuelles, architectes et maîtres d'œuvre. Son travail va du projet au permis de construire. Qui plus est, la notoriété désormais acquise amène de nouveaux clients sans avoir besoin de les démarcher.

26 maine éco septembre 2016

Tout au long de son parcours, l'entreprise a été accompagnée par la CCI. "Nous avons un lien privilégié car nous sommes suivis depuis longtemps sur nos différents projets, depuis le début de notre activité en fait…, indique Hervé Bryja. Nous avons pu bénéficier de nombreux services via les différents conseillers rencontrés. Nous avons par exemple fait réaliser des études sur nos concurrents. Nous allons d'ailleurs bientôt démarrer le programme Dinamic Entreprises dans le cadre du développement de notre entreprise." Programme créé par le Conseil régional des Pays de la Loire pour soutenir l'industrie régionale, Dinamic Entreprises est déployé par les CCI. En huit ans, il a permis à près d'un millier d'entreprises de progresser et d'innover avec l'appui de consultants et suivant une méthodologie à la fois rigoureuse, évolutive et mobilisatrice. "Cela va nous permettre d'optimiser notre activité alors que nous sommes en pleine croissance. Nous trouvons intéressant d'avoir l'avis de consultants. Cette vue extérieure évite de trop rester le nez dans le guidon. On trouve vraiment des conseillers compétents à la CCI". Numériplan accueille aussi une apprentie en BTS NRC (Négociation et relation client) du CFA de la CCI depuis septembre 2015. "Encore une fois, nous sommes satisfaits. La CCI est bien organisée pour nous faciliter le recrutement d'un apprenti, pour nous aider dans notre choix". Les relations avec la CCI ne sont donc pas prêtes de s'interrompre.

Dans le souci permanent d’adaptation aux besoins des entreprises en temps réel, les CCI ont identifié un contexte de forte mutation à partir duquel elles ont pu construire une nouvelle offre de services. Ces changements relèvent de trois champs. Mutations économiques, en raison de l’éclosion de nouveaux modèles économiques et nouvelles concurrences comme l’ubérisation sans oublier l’instabilité des marchés. Les mutations sont également démographiques, en raison de la pyramide des âges qui favorise le vieillissement des populations, puis les migrations économiques, politiques et climatiques sont à prendre en compte. C’est dans ce contexte que les CCI des Pays de la Loire considèrent que le réchauffement climatique, la révolution numérique, la transition énergétique et l’épuisement des ressources naturelles vont impacter en profondeur les activités économiques et humaines. Les cinq chambres consulaires régionales ont ainsi déjà initié la 3e révolution industrielle et agricole en Pays de la Loire (Tria) afin de mobiliser l’ensemble des acteurs économiques autour des enjeux et des opportunités de compétitivité et de croissance offertes par le développement d’une économie postcarbone et numérique. "La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est un véritable levier de performance économique pour les entreprises et de progrès social pour le territoire, avait rappelé Christophe Clergeau, conseiller régional. Le bien-être des hommes et des femmes au travail concourt à la qualité du lien social qui les unit. Le développement économique et le progrès social sont essentiels au bien vivre ensemble dans notre région !"

3e révolution industrielle et agricole Cette Tria régionale vision 2020 offre aux entreprises un programme d’actions concret. Celui-ci répond à une des grandes missions de votre CCI : le développement de la performance économique et environnementale de vos entreprises. Un référentiel régional partagé a déjà été élaboré, sur lequel est construit l’outil d’auto-évaluation RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) à destination de toutes les entre-


prises du territoire, notamment les PMETPE. D’autres outils ont également été déployés avec succès comme l’opération ÉcoproDDuire et la méthode d’évaluation Entreprise durable et rentable (EDR). Quelles que soient la typologie et l’importance de la démarche environnementale initiée, chaque action participe à la bonne marche de la société. C’est pourquoi la Tria a pour objectif d’ici à 2020 "d’amener le plus grand nombre des 200 000 entreprises ligériennes à réussir leur mutation". Pour y répondre, les CCI construisent et proposent des opérations d’accompagnement sur quatre leviers de compétitivité, dont vos futurs élus seront les pilotes !

(fourni dans le courrier envoyé à partir du 17/10/2016)

Une offre de services commune Vos CCI sont déjà et seront opératrices des parcours de progrès de vos entreprises sur quatre leviers identifiés : l’amélioration de la performance globale, via des parcours de progrès sur la performance interne et la performance commerciale (dont l’international) ; la transition énergétique, via la réduction des consommations et l’appropriation des énergies renouvelables ; puis les nouveaux modèles économiques à travers des schémas locaux d’économie circulaire, des expérimentations sur l’économie d’usage ; et enfin, la révolution numérique avec la digitalisation des tâches et fonctions de l’entreprise. C’est à la lumière de ces quatre niveaux qu’a été construite une offre de services commune à toutes les CCI. Revisitée et simplifiée, elle s’applique aux offres individuelles comme collectives. Ce socle commun est complété par des offres adaptées aux spécificités de chaque territoire. Les CCI de Sarthe et de Mayenne vont ainsi poursuivre leur soutien au développement des collectivités locales et proposer des offres sur mesure. Si la CCI du Mans a depuis longtemps fait ses preuves sur sa mission d’accompagnement à la création/ reprise d’entreprises (192 000 euros de prêts d’honneur, 5 200 dossiers traités par le Centre de formalités des entreprises), elle a ensuite été pionnière auprès des entrepreneurs de la nouvelle économie (start-up, entrepreneurs innovants) via son offre Next Gen ciblée. La réussite de la Ruche numérique CCI, pépinière qui fédère les

acteurs de l’économie numérique avec en son sein huit entreprises hébergées, un FabLab comme un espace de coworking, en est une excellente illustration. Dans votre CCI de demain, les événements comme les Start-up weekend, les applications dédiées Web créateur poursuivront leur déploiement ainsi que les outils de financement innovants (crowdfunding), espaces de coworking et autres vecteurs de développement. La CCI va continuer à construire des solutions adaptées aux besoins de ces protagonistes de la nouvelle économie. À l’heure du tout digital, la CCI met également en place une plateforme de services dématérialisés, "e-cci". Une première offre d’autodiagnostics (les Flash Diags) est déjà en cours de déploiement comme à la CCI du Mans, où l’entreprise peut réaliser seule son audit sur les thématiques RH, énergie, performance interne, numérique, marketingvente, etc. Sur le plan de la formation, afin de favoriser l’interconnexion entre ces différentes activités et établissements, le Campus formation CCI a déjà pris corps depuis quelques années en Sarthe et délivre des diplômes du CAP au bac + 5. Construites en lien étroit avec les chefs d’entreprise, les formations consulaires qui favorisent l’apprentissage (1 320 jeunes formés en alternance en 2015 au CFA sarthois) et le travail en mode projet permettent d'afficher d'excellents taux d’insertion. Aujourd’hui, les écoles des CCI délivrent 40 % des diplômes

de niveau master (bac + 5). La CCI du Mans forme aussi tout au long de la vie (1 900 stagiaires en formation continue). Avec pour leitmotiv le développement des compétences pour vos entreprises, votre CCI dispense des conseils en RH et des solutions emplois, qui ont déjà permis à 424 salariés et demandeurs d’emploi d’être accompagnés en 2015.

L’incubation du futur, ADN des CCI À partir des besoins des entreprises et plus globalement des besoins des territoires et des citoyens, la CCI de demain propose ainsi sa nouvelle offre de services, qui, à l'instar du mode d’action des entreprises, relève à la fois d'une stratégie lisible, inscrite dans la durée de la mandature et d’un ajustement permanent au contexte. Le second objectif fixé à cinq ans dans vos CCI de demain consiste à "faire émerger et grandir 3 000 acteurs dans des secteurs d’activité à fort potentiel de développement autour de six piliers : énergies renouvelables, bâti à énergie positive, conversion et stockage de l’énergie, réseaux intelligents, big data et objets connectés". L’ambition est grande : il s’agit de figurer parmi les zones géographiques qui comptent dans l’économie de demain parce qu’elles seront pourvoyeuses de solutions industrielles et de services dont le monde a besoin ! Ces six piliers consti-

tuent des espaces d’opportunités de business pour les années à venir. Ces domaines sont porteurs d’emplois et de capacité d’internationalisation. Car le conseil à l’international est et restera une des grandes missions des CCI : la CCI du Mans a ainsi organisé 22 opérations collectives et 144 rendez-vous en entreprise en 2015 et 12 000 formalités internationales ont été visées. Les CCI des Pays de la Loire vont continuer, à travers leurs nouveaux porteparoles élus, à favoriser l’émergence de ces activités nouvelles en région, en mobilisant et réunissant des acteurs, en aidant au montage de projets, en recherchant les financements pour ces projets… C’est pourquoi il est indispensable de voter, pour ces entrepreneurs, commerçants, chefs d’entreprises, comme vous, qui seront vos porte-paroles pour exprimer vos attentes et vos besoins au nom des 16 640 entreprises de la Sarthe et des 10 000 de la Mayenne. Animée par ces chefs d’entreprises, la mission de la CCI est simple, créer de la valeur ajoutée au profit des entreprises et des territoires. C’est sa seule raison d’être. Alors, construisons ensemble la CCI de demain. N’attendez plus pour voter pour ce qui fait et fera vraiment l’économie locale à l’avenir ! ◗◗ Élise Pierre Votez sur : www.jevote.cci.fr

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Dossier interview

"La CCI, un appui externe pour prendre du recul, essentiel pour un dirigeant !" Formations, programme Dinamic, évaluation "Reflex entreprise durable et rentable", certification Iso 9001, dispositifs 500 projets… Nombreux sont les outils de la CCI que Jean-François Vaillant et son épouse Fabienne ont mobilisé depuis qu’ils ont repris les rênes de la Sermop à Laval, spécialisée dans l’usinage de pièces mécaniques. À bon escient, puisque le chiffre d’affaires affiche une croissance de 20 % par an.

Jean-François et Fabienne Vaillant, dirigeants de Sermop à Laval.

"Mon premier lien avec la CCI a été ma formation à l’École des managers durant un an : une boîte à outils pour gérer au mieux l’entreprise !", se remémore Jean-François Vaillant qui, avec son épouse, a repris en 2008 la société d’usinage Sermop, créée par son père en 1989. "Cette formation m’a aidé à mûrir cette décision puis à investir, malgré la conjoncture". La Sermop investit ainsi chaque année environ 150 000 euros pour ajouter une machine à son parc et s’adapter à des demandes plus variées vers des secteurs de niche. Depuis, leurs relations avec la CCI sont pérennes : "Nous avons utilisé à deux reprises le programme Dinamic ! Nous avons travaillé sur notre performance interne, accompagnés par un consultant. Nos salariés ont bénéficié de formations sur les 5 S, le management d’équipe, le tutorat…" relate-t-il. Fort des résultats obtenus comme la réorganisation de l’atelier, le dirigeant a sollicité de

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nouveau ce programme pour s’engager et obtenir la certification Iso 9001. "Déjà certifiés en 2000 à la demande de nos clients du secteur automobile, cette fois nous souhaitions volontairement revoir notre organisation au vu de sa croissance de 20 % par an". Dans cette démarche d’amélioration continue, Jean-François Vaillant souhaite continuer à structurer l’entreprise, il est donc en recherche de son futur responsable d’atelier.

Dinamic : un moteur pour la croissance Car la société spécialisée dans l’usinage a complété ses activités de fabrication de pièces unitaires par les petites et moyennes séries et vu son chiffre d’affaires passer de 450 000 à 1,2 million d’euros. "Ce programme a aussi été un moteur pour accentuer notre démarche commerciale".

Sur cette lancée, Jean-François Vaillant a sollicité via la CCI un bilan énergétique avant d’investir 300 000 euros pour doubler la surface de l’atelier et y intégrer trois nouvelles machines. "Cela nous a permis d’accentuer nos réflexions sur la luminosité, la récupération d’air chaud…" Avec l’évaluation "Reflex entreprise durable et rentable", la performance globale de l’entreprise a été appréciée, permettant au dirigeant de définir plus efficacement son projet d’entreprise en combinant performances économique, sociale et environnementale. Et d’identifier actions et soutiens à envisager pour progresser comme le dispositif de soutien à l’innovation de BPI France : "Nous avons passé un cap technique : nous avons pu réfléchir aux caractéristiques des machines comme à tout le process, avec un aspect innovation, détaille le gérant, qui se réjouit d’être toujours accompagné par le même conseiller à la CCI. C’est un excellent filtre car il connaît très bien notre entreprise mais apporte son œil extérieur. Il nous aide à préparer notre projet et chaque dossier avant de passer devant les financeurs !". Enfin, en mobilisant le programme du Conseil régional 500 projets, Sermop a concrétisé ses partenariats avec des confrères usineurs, dont les compétences sont complémentaires. "Avec l’entreprise Quilichini, nous partageons un site Internet www.ouest-usinage. fr, ainsi qu’un commercial à temps partagé et avec Grand Pré Usinage, nous avons mutualisé des investissements matériels : un partenariat gagnant-gagnant", conclut-il.


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formation

ÉCOLE D'INGÉNIEURS

Un rapprochement stratégique entre l'Ismans et le Cesi L'Ismans (Institut supérieur des matériaux du Mans) forme des ingénieurs en innovation/management et en conception, modélisation et optimisation des structures mécaniques pour les besoins de l'industrie. Le développement de l'école passe aujourd'hui par son rapprochement au Groupe Cesi, leader de l’alternance et de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur.

De gauche à droite : Samuel Chevalier (Conseil départemental), Noël Peyramayou (CCI), Jean-Marc Laffay (CCI), Christelle Morançais (Conseil régional), Christophe Rouillon (Le Mans Métropole), Vincent Cohas (Cesi) et Jean-Louis Allard (Cesi).

D

epuis sa création par la CCI du Mans et de la Sarthe en 1987, l'Ismans place au cœur de sa stratégie d’enseignement et de recherche, la modélisation et la simulation numérique pour la conception de solutions innovantes en matériaux et mécanique avancés, en respectant la qualité, la faisabilité et la fiabilité industrielles. Cette stratégie s’applique très largement, de la matière au numérique, du virtuel au réel, de la conception mécanique au recyclage, par l’implication dans des projets et des défis industriels et technologiques. Les principaux domaines d’activité cibles des ingénieurs formés sont la recherche et le développement, le bureau d’études calculs, le conseil en ingénierie, la production industrielle.

Pour conduire cette ambition, l’école a toujours eu pour priorité d’être à l’écoute des besoins du monde économique pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes diplômés et pour engager des projets de développement pédagogique et scientifique en phase avec les besoins des entreprises du territoires.

Une mutation nécessaire Aujourd’hui, dans le paysage des écoles d’ingénieurs françaises, les réseaux offrent une attractivité et une visibilité nationale et internationale. C’est pourquoi le Cesi et l’Ismans ont convenu la mise en œuvre opérationnelle de nouvelles synergies. "Intégrer un réseau tel que celui du Cesi permet

de renforcer la lisibilité de l’offre de l'Ismans et de soutenir une plus grande structuration de l’offre de recherche et de formation" affirme Jean Marc Laffay, ancien-président de l’Ismans qui, pendant ces deux dernières années, a piloté ce rapprochement stratégique, soutenu par la ville du Mans, le Conseil départemental et la Région Pays de la Loire. Pour le Cesi, cette opportunité permet de développer une offre de formation d’ingénieurs au Mans en synergie avec ses formations en alternance déjà existantes. "Nous ambitionnons de développer la visibilité et la notoriété de l'Ismans pour lui donner une nouvelle envergure, en lui apportant un savoirfaire éprouvé par le Cesi notamment en marketing et commercial", souligne Jean-Louis Allard, directeur de l’école d'ingénieurs Cesi et nouveau président de l'Ismans. "Nous travaillons sur le développement du cycle ingénieur en cinq ans ainsi que sur l’opportunité de créer une formation d’ingénieurs par apprentissage et un mastère spécialisé (bac + 6). Notre volonté est aussi de contribuer aux dynamiques de sites en renforçant les liens et les synergies avec le monde économique et les acteurs de l’enseignement supérieur." Depuis le 1er septembre, l’Ismans est devenu Ismans-Groupe Cesi, double signe du maintien de son diplôme habilité par la CTI (Commission des titres d’ingénieur) et de son intégration dans le réseau Cesi afin de pouvoir tirer profit du rayonnement du Cesi. La CCI, qui

reste le principal partenaire financier, sera facilitateur dans l’opération de déploiement territorial du Cesi en Sarthe et ses environs. ◗◗ Maryse Gauthier

Le Cesi en quelques mots Le CESI accompagne chaque année plus de 20 000 étudiants, apprentis et stagiaires dans leur développement professionnel, du bac au bac + 6. Il regroupe 25 centres répartis dans toute la France et compte 6 000 entreprises clientes, cinq diplômes d’ingénieur habilités par la CTI (Commission des titres d’ingénieur), 11 mastères spécialisés labellisés par la CGE (Conférences des grandes écoles), 20 certifications professionnelles (de niveau I, II et III) enregistrées au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles), pour un chiffre d'affaires de 85 millions d'euros.

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[focus] MARCHÉS PUBLICS [24 HEURES DU MANS]

Une incroyable fin de course et le Prix Escra pour Panis-Barthez Compétition Quelle déception pour Toyota cette année. La n° 5 en tête - qui avait effectué une course parfaite - s'est finalement immobilisée avant d'effectuer son dernier tour de piste. Une panne qui offre à Porsche sa 18e victoire au Mans. Derrière la n° 2 pilotée par Neel Jani, Romain Dumas et Marc Lieb, l'autre Toyota accède à la deuxième place, devant Audi qui complète le podium. Que d'émotion donc pour les 263 500 spectateurs. En LM P2, c'est une victoire française avec l'Alpine n° 36 de l'écurie Signatech. En LM GTE Pro, 50 ans après son triplé historique, Ford s'impose avec la n° 68 pilotée notamment par Sébastien Bourdais. En LM GTE Am, la première place revient à la Ferrari n° 62

de Scuderia Corsa. Enfin, coup de chapeau à Frédéric Sausset, quadri amputé, qui a franchi le drapeau à damier en 39e position à bord de la Morgan n° 84. Côté stands, le Prix Escra de la meilleure assistance technique a récompensé les techniciens du team Panis-Barthez Compétition sur la Ligier JS P2 n° 23 : Raphaël Magoutier, Louis-Marc Nautron,

Jérémy Viau et Christophe Vicente. Pendant 24 heures, 33 jeunes du groupe Escra, l’école de commerce automobile de la CCI, se sont relayés pour évaluer toutes les équipes. Agencement du stand, méthode de travail, qualité des interventions mécaniques et interventions d'entretien sont notamment pris en compte. Rendez-vous l'an prochain pour une nouvelle édition !

ENSEIGNANTS DE LA CONDUITE AUTOMOBILE

Nouveaux diplômés 2016

25 candidats formés par l'Epmeca (École préparatoire au monitorat d'enseignement de la conduite automobile) ont terminé en juin dernier leur cursus de formation les préparant au Bepecaser (Brevet pour l'exercice de la profession d'enseignant de la conduite automobile

et de la sécurité routière). Ce diplôme d'accès à la profession se prépare en huit mois (dont quatre semaines de stage en entreprise) et en deux étapes : la préparation aux épreuves d'admissibilité (axées sur l’actualisation des connaissances en français) et la préparation aux épreuves d'admission (enseignement pratique). En Sarthe, cette formation est uniquement dispensée par l’Epmeca. Créée en 1977, cette école du groupe Escra a formé plus de 650 stagiaires avec une insertion professionnelle à l’issue de l'obtention du diplôme proche de 100 %. À noter que depuis septembre 2016, le Bepecaser est remplacé par le titre professionnel "Enseignant de la conduite et de la sécurité routière". L’Epmeca organise également une session de préparation aux épreuves de la mention 2 roues, pour devenir "moniteur moto".

La Sarthe référente nationale pour le 100 % dématérialisé À partir d’octobre 2018, les réponses aux marchés publics seront rendues obligatoires par voie électronique. Le département de la Sarthe précurseur dans le domaine en France, a lancé dès début 2016 l’expérimentation en incitant toutes les entreprises, même les plus petites, à ne répondre que de façon électronique. Le bilan du semestre est plus que positif et l’expérimentation va ainsi être renouvelée jusqu’à l’année prochaine avec l’objectif d’avoir un an d’avance sur l’obligation nationale. Sarthe marchés publics est une plateforme départementale unifiée de dématérialisation de toute la chaîne de passation des marchés publics, elle vous permet d'accéder à la "salle des marchés", de télécharger le dossier de consultation des entreprises et de répondre en ligne. La réponse dématérialisée est totalement sécurisée, fiable et confidentielle grâce à un certificat de signature électronique, l'horodatage de toutes les étapes de la procédure et le cryptage des données. Suite à plusieurs enquêtes de satisfaction lors de l’expérimentation de janvier à juin 2016 auprès des entreprises répondant surtout aux marchés publics du département, une large majorité (ayant répondu ou non aux procédures de marchés) considère l’expérimentation "100 % dématérialisation" pas ou peu contraignante et en sont satisfaites. La totalité d’entre elles est favorable à la poursuite de l’expérimentation. Le Département et ses partenaires (la CCI, la Chambre de métiers, la Capeb et la FFB) ont donc décidé de renouveler l’expérimentation sur six mois, du 1er octobre 2016 au 31 mars 2017, en renforçant l’accompagnement des entreprises, notamment des plus petites comme les artisans, par des actions de sensibilisation conjointe (ateliers, infos, etc.). Plus d'information : www.sarthe-marchespublics.fr

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CONFÉRENCE "L'AVENIR EN CONFIANCE"

ANIMATEURS DE VILLAGES VACANCES

Une cinquantaine de jeunes formés au Mans

The Village Grand Ouest, l’école dédiée aux métiers de l’animation et des techniques d’ambiances, a organisé un spectacle chorégraphique décalé aux influences rock et classique, intitulé "BaRock". Présentée par les jeunes en formation, cette soirée est une occasion de rassembler l’équipe encadrante et les partenaires de cette école quasi-unique en France. Créée en partenariat avec la CCI de l’Aveyron, The Village Grand Ouest est l’école d’animateurs de villages vacances gérée par la CCI Le Mans Sarthe, avec le soutien

de la Région des Pays de la Loire. Le Groupe Pierre et Vacances Center Parcs, partenaire depuis sept ans de l’école, confie chaque année la formation de trois groupes "animateurs clubs enfants", "animateurs chorégraphes" et "techniciens son et lumières". Cela représente une cinquantaine de jeunes, de 18 à 25 ans, en contrat de professionnalisation, animés par l’envie de divertir les vacanciers, en journée et en soirée, qu’ils soient enfants ou adultes. Entrés en janvier pour une formation de 525 heures, les stagiaires sont suivi leur internat jusqu’en juin au sein de l’école sarthoise, où est recréé le rythme d’un village vacances. Ils sont partis ensuite en immersion dans les villages clubs Pierre et Vacances, en France et en Espagne, pour mettre en pratique leurs acquis durant la saison estivale. À l’issue de ces neuf mois, ils obtiennent pour la plupart une certification professionnelle de niveau 4 reconnue au RNCP.

[CCI/PAYS DU MANS]

Développer les collaborations et les partenariats La CCI du Mans et de la Sarthe et le Pays du Mans développent leur collaboration en matière d'économie et de développement durable. Pour ce faire, les deux acteurs ont signé une conventioncadre pour mener des actions complémentaires au bénéfice du territoire et des entreprises locales. La CCI propose aux collectivités une offre d'appui et d'accompagnement, au service du maintien, du développement et de l'équilibre du tissu économique local. Elle mène à destination des entreprises des missions de sensibilisation, formation, conseil et animation d'actions collectives selon quatre axes majeurs : la transition énergétique, l'économie circulaire, le développement du numérique et la performance globale des entreprises. Cette dynamique s'inscrit dans un travail mené depuis de longues années sur le territoire au travers de dispositifs tels que Pack Énergie, ÉcoproDDuire 72, Co-mobile 72… Pour sa part, le Pays du Mans, dans la perspective de promouvoir un développement durable de son territoire, s'emploie depuis plusieurs années à aider les particuliers, les collectivités territoriales et les entreprises, à intégrer dans les domaines de l'aménagement et de l'urbanisme,

de la mobilité, de l'économie circulaire et des préoccupations environnementales. À cette fin, le Pays du Mans exerce des missions à la fois de sensibilisation, d'observation, de conseil, d'orientation de l'aménagement du territoire et d'aide technique voire financière. L'objet de la convention est d'installer et de structurer un cadre de travail durable de proximité ; de créer ou renforcer des échanges et des liens de confiance ; de s'informer mutuellement des projets de chacun et d'étudier les partenariats possibles ; et enfin, de dégager de nouvelles thématiques de partenariats. Contact CCI 72 : Cyrille Naoarine au 02 43 21 00 32

Les enjeux du numérique pour les PME

La Chambre de commerce et d'industrie et la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur ont organisé début juin, une conférence sur "L’avenir en confiance pour les territoires et les entrepreneurs innovants". Le professeur Michel Godet, économiste, a planté le décor des principales mutations auxquelles nous sommes confrontés tant sur le plan démographique, environnemental, économique que technologique. Thomas Husson, vice-président de Forrester Research a quant à lui apporté un éclairage particulier sur la révolution numérique et ses conséquences, mais aussi les opportunités pour les TPE PME. Pour ce dernier, "le numérique est une question de survie, mais la France et ses entreprises sont en retard. Le digital fait partie du parcours de vie du consommateur, d'où la nécessité pour les entreprises d'accélérer leur transformation numérique pour se différencier à l'ère du client". S'en est suivie une table ronde d’entrepreneurs de la Sarthe : Vincent Albert de Makershop (impression 3D), Guillaume Richard d'O2 (services à la personne), Céline Bourdin de CGMP (fabricant de serviettes et nappes en papier), et Hervé Drouin des Établissements Drouin (fabricant de contreplaqués). Ils ont su expliquer devant une centaine de participants comment il est possible en tant que chef d'entreprise de faire face à ces mutations et d’en tirer parti.

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[focus]

Pour accueillir et intégrer le jeune dans l’entreprise

Pour une transmission de savoirs efficace et un accompagnement réussi, le Centre de formation d’apprentis de la CCI du Mans et de la Sarthe propose aux maîtres d’apprentissage et tuteurs un dispositif de formation et de certification de 21 heures minimum. La formation a pour objectif de donner les clés pour

accueillir et intégrer le jeune dans l’entreprise, identifier les apprentissages à mettre en place, organiser ses tâches, l’accompagner, le motiver, évaluer ses acquis et le préparer à l’examen. Elle se fait sous forme de regroupements interentreprises pour permettre aux participants d’échanger entre

professionnels d’un même secteur d’activité sur leurs expériences en tant qu’encadrants. Au programme également des échanges avec les formateurs du Centre de formation d’apprentis afin de garantir une complémentarité entre le CFA et l’entreprise dans une logique de coformation. Les diplômés du "Permis de former" peuvent bénéficier pour le financement de la formation d’une aide régionale de 500 euros. Le Centre de formation d’apprentis a déjà formé et certifié plus de 780 maîtres d'apprentissage ou tuteurs, ils étaient 87 diplômés supplémentaires en juin dernier. De nouvelles sessions de formation commencent dès septembre 2016.

[SARTHE LE MANS CONNECTION]

Convention d’affaires dédiée aux solutions informatiques et numériques Depuis cinq ans, Sarthe Le Mans Connection réunit les professionnels du numérique (opérateurs télécom, intégrateurs télécom, éditeurs, développeurs de logiciels, prestataires web, SSII et autres prestataires informatiques/data-centers, etc.), mais aussi les dirigeants d’entreprises de tous secteurs d’activités et les décideurs publics qui ont un projet dans le domaine du numérique et qui recherchent les compétences et solutions innovantes nécessaires. Organisé par la Ruche numérique de la CCI, Sarthe développement et Le Mans développement, ce salon professionnel a une nouvelle fois été une réussite le 30 juin dernier. 1 300 rendez-vous d’affaires qualifiés étaient planifiés en amont afin de permettre aux participants de rencontrer les interlocuteurs de leur choix, dans une 34 maine éco septembre 2016

perspective d’affaires ou de réalisation de projet. La journée était également ponctuée d'ateliers sur des sujets aussi variés que techniques comme la cyber-sécurité, le Lifi, le vidéoprojecteur interactif, la e-facture, la vidéosurveillance, la sécurité infogérée ou encore la création d'applications métiers et d'outils web et mobile sans code. En parallèle, les participants pouvaient assister à cinq conférences avec en point d'orgue celle animée par Frédéric Fréry sur "Managers et politiques, tous prêts pour l'ubérisation".

GRAND PRIX DE FRANCE MOTO

Affluence record cette année

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Avec 99 053 spectateurs le dimanche (195 450 sur trois jours), le circuit Bugatti a connu un nouveau record d'affluence cette année pour le Grand Prix de France moto. Pour rappel, l'an dernier, le record de fréquentation avait déjà été battu avec 183 161 spectateurs dont 93 531 le dimanche. La programmation lors d'un long week-end de mai - qui plus est l'un des rares ensoleillés du printemps - n'est pas étrangère à cette performance. Une vraie réussite pour ce grand prix avec non seulement des épreuves sportives époustouflantes, mais aussi un ensemble d'animations proposées sur trois jours : concerts, rencontres avec les pilotes, show mécanique, fan zone, etc. Sous le soleil, les passionnés ont pu vivre les exploits des pilotes. L'Espagnol Jorge Lorenzo (Yamaha) l'a emporté en MotoGP, devant son coéquipier Valentino Rossi et son compatriote Maverick Viñales (Suzuki). En Moto2, l'Espagnol Alex Rins (Kalex) s'est imposé alors qu'en Moto3, c'est le Sud-africain Brad Binder (KTM). Pour cette manifestation sportive qui accueille le plus grand nombre de spectateurs en France après les 24 Heures du Mans, rendez-vous est pris pour 2017 avec un prochain grand prix tout aussi remarquable.


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[focus]

COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU MONT DES AVALOIRS

Une bourse de 1 000 € aux apprentis Les atouts de l’apprentissage ne sont plus à démontrer. Pour le jeune, tout comme pour l’entreprise, l’apprentissage a de quoi séduire : intérêt financier et professionnalisation pour le premier, identification de talents et contribution sociétale pour la seconde. Depuis dix ans, la communauté de communes du Mont des Avaloirs en Mayenne l’a bien compris et œuvre pour favoriser l’apprentissage sur son territoire. Avec le soutien du Crédit Mutuel, elle accorde une bourse de 1 000 euros aux jeunes qui débutent leur apprentissage dans une entreprise du territoire. Un objectif : favoriser le lien entre les entreprises locales et les jeunes. Cette bourse facilite les démarches de professionnalisation de chacun et permet aux entreprises de recruter localement. À ce jour, 164 jeunes ont été accueillis dans les entreprises du territoire. Cette intégration dans les secteurs de l’hôtellerie, la restauration, l’artisanat, l’horticulture, la coiffure, la vente, l’industrie… a été un atout dans le parcours de ces jeunes puisque 81 % d’entre eux déclarent ne pas avoir eu de difficulté à trouver un emploi par la suite.

"Accueillir un apprenti, c’est avant tout transmettre sa passion. Ici les jeunes peuvent se former de manière concrète en étant sur le terrain. J’ai accueilli mon premier apprenti en 1986. Depuis, j’ai dû former environ 80 jeunes. J’ai gardé contact avec la plupart d’entre eux. Il y en a qui ont eu de beaux parcours. Un est devenu paysagiste en Suisse, nombreux ont monté leur entreprise sur le territoire ou à proximité. J’ai aussi embauché certains d’entre eux. Sur 5 salariés en CDI, 4 ont été apprentis ou stagiaires dans mon entreprise", témoigne Alain Gibon, jardinier paysagiste et chef d’entreprise Jardin Conseil à Villaines-La-Juhel. Contact : Communauté de communes du Mont des Avaloirs au 02 43 30 13 13

NOS TERRITOIRES ONT DES TALENTS

NQT, le premier réseau d’entreprises engagées pour l’égalité des chances

Depuis 2014 et grâce à son opération "Nos territoires ont des talents", l'association NQT favorise l’insertion professionnelle des jeunes diplômés de Mayenne et Sarthe (bac + 3 minimum), âgés de moins de 30 ans, issus de milieux sociaux modestes, ou habitant un Quartier prioritaire de la ville (QPV) ou une Zone de revitalisation rurale (ZRR). L'association propose un accompagnement individualisé vers l'emploi basé sur le parrainage par des cadres d'entreprises

expérimentés et en activité (conseils sur le CV, la lettre de motivation, la préparation aux entretiens d’embauche, la consolidation du réseau, etc.). Parmi les entreprises qui se sont déjà mobilisées en Mayenne et Sarthe, on compte le Groupe Actual, Maison & Services, Thales, le Medef Mayenne, Orange, BNP Paribas, Luissier Bordeau Chesnel, B2S Le Mans, Flowserve, MMA, Société Générale ou encore CER France Mayenne-Sarthe. 66 jeunes mayennais et 32 jeunes sarthois ont déjà été accompagnés. Un dispositif recommandé par Céline car pour elle le parrainage a été "un soutien important, en particulier dans une période de doutes ou de difficultés dans sa recherche d'emploi. Cela

permet d'échanger avec une personne qui ne cherchera pas à vous juger mais qui s'intéressera à votre projet et saura repérer ce qui ne fonctionne pas et vous faire bénéficier de ses compétences." Les entreprises intéressées par cette démarche sont invitées à venir rencontrer des parrains impliqués et des jeunes diplômés accompagnés dans leur recherche d’emploi. Notez dès à présent dans vos agendas : Le Mans, mardi 27 septembre à 8 h 30, petit-déjeuner organisé à la préfecture de la Sarthe ; Laval, jeudi 6 octobre à 19 h, soirée concert "Les jeunes diplômés ont des talents" organisée à la salle de concert le 6par4.

[LES RENCONTRES DE L’INNOVATION ET DU NUMÉRIQUE]

7e édition d’Inov'dia Les rencontres régionales de l’innovation et du numérique se dérouleront le mardi 18 octobre prochain à l’hippodrome de Laval. Haut lieu des courses hippiques et des paris sportifs, ce site offrira un cadre propice à la convivialité, aux rencontres et à l’évasion. Dédié aux PME, Inov’dia proposera deux axes de réflexion : l’innovation au sens large dans tous les domaines et quelle que soit la taille de l’entreprise et un focus sur l’innovation par le numérique. Son objectif : initier et accompagner les entreprises ligériennes dans l’innovation : - sensibiliser les entreprises aux enjeux de l’innovation, - mettre en réseau les PME entre elles et avec les acteurs régionaux de l’innovation, - stimuler la créativité et la génération d’idées des entrepreneurs, - informer, orienter et accompagner les PME dans la conduite et le développement de leurs projets innovants. Le programme de la journée alternera séances collectives et ateliers dynamiques : 80 exposants, 2 conférences, 11 ateliers, 9 visites guidées, pour 500 personnes attendues. Plus d'information : www.inovdia.fr

Contact : Claire Bourgois au 06 70 30 55 98 - www.nqt.fr maine éco septembre 2016 37


d'une communauté de communes…

Le Val de Sarthe

Entre ville et campagne, un Le périmètre de la Communauté de communes du Val de Sarthe recouvre précisément celui du canton de La Suze-sur-Sarthe. Il regroupe 15 communes et près de 27 000 habitants y sont recensés. À la jonction des agglomérations du Mans, de Sablé-sur-Sarthe et de La Flèche, traversé par d’importants axes routiers (dont l’A 11) et par le réseau ferré, ce territoire rural et périurbain demeure un bassin d’emplois important et propose une belle offre touristique, à travers les sites de l'île MoulinSart à Fillé-sur-Sarthe, et de l’Espace Faïence à Malicorne-sur-Sarthe.

A

u cours des cinq dernières années, le périmètre de la Communauté de communes du Val de Sarthe s’est élargi, permettant à la collectivité de consolider son poids démographique, économique et touristique. "Spay nous a rejoints en 2011. Puis, Malicorne-sur-Sarthe, Mézeray et Guécélard ont intégré l’intercommunalité en 2014, dans le cadre de la réforme territoriale", rappelle Emmanuel Franco, président de la Communauté de communes du Val de Sarthe et maire d’Étival-lès-Le Mans. À l’occasion de ces élargissements successifs, le Val de Sarthe a accueilli près de 10 000 habitants supplémentaires, plusieurs entreprises de taille conséquente (la commune de Spay compte près de 1 500 emplois), ainsi que l’Espace Faïence de Malicorne, l’un des principaux sites touristiques du département.

Emmanuel Franco, président de la Communauté de communes du Val de Sarthe et maire d’Étival-lès-Le Mans.

38 maine éco septembre 2016

De nouvelles implantations d’entreprises Le Val de Sarthe s’affirme plus que jamais comme un bassin d’emplois important et maintient sa dynamique de croissance, comptant désormais 450 entreprises représentant plus de 4 000 emplois. "L’industrie locale s’est construite autour de La Suze-sur-Sarthe et du secteur de l’automobile en s’appuyant principalement sur Valeo, qui, avec 365 salariés, reste le premier employeur local. Depuis plusieurs décennies, elle s’est développée et diversifiée sur l’ensemble du territoire, notamment à Spay, où LTR Industries (production de tabac reconstitué) emploie environ 300 personnes, et à Roëzé-sur-Sarthe

où Espri Restauration (ex-EPC) du groupe LDC, compte 340 collaborateurs", affirme Emmanuel Franco. L’élu souligne également la présence de nombreuses entreprises des secteurs du bâtiment, en particulier les groupes Eiffage (à Voivres-lès-Le Mans) et Colas (à Spay) et de la plasturgie (Atlan à La Suze). "Après une période difficile, suite à la crise de 2008, nous avons la satisfaction d’accueillir de nouvelles activités, tel l’équipementier automobile SIA Industrie qui a repris les locaux de la société Brose à La Suze. Nous constatons aussi que plusieurs entreprises locales s’agrandissent, à l’image des Établissements Bobet (charpentes métalliques) à Voivres, ou Avenplast (chaudronnerie) à Roëzé."

Un troisième parc d’activités à Spay Pour encourager et accompagner ce développement industriel et artisanal, la communauté de communes a, dès sa création, investi dans l’aménagement de terrains et la construction de bâtiments prêts à l’emploi, initiant la création de deux premiers parcs d’activités. L’un, Actival à Voivres-lès-Le Mans, est plus spécifiquement dédié aux entreprises de logistique, tandis que l’autre, Le Val de l’Aune à Roëzésur-Sarthe, a été conçu pour accueillir prioritairement des artisans. Sur ce dernier, la collectivité a bâti quatre locaux d’activités qui sont aujourd’hui occupés. "Afin de compléter notre offre


à l'autre

territoire en mouvement et d’être en capacité de répondre à la demande, nous venons de lancer l’aménagement d’un troisième parc à vocation tertiaire et artisanale, à Spay, au lieu-dit les Noës. Celui-ci s’étendra sur 7 ha. Il comprendra 14 lots dont 3 parcelles réservées à la création d’un village d’entreprises et une aire de covoiturage. Nous avons aussi pour projet d’y ériger une pépinière d’entreprises, détaille le président de la communauté de communes. Des porteurs de projets nous ont déjà fait part de leur intérêt pour ce site, qui devrait être opérationnel début 2017." Dans le cadre de cette politique, la communauté de communes a mis en place une mission économique pilotée par Sylvestre Baptista. "Mon rôle est d’être à l’écoute des entrepreneurs pour les aider à concrétiser leurs projets de création, d’implantation, d’agrandissement. Dans cet esprit, je travaille en lien étroit avec les structures de développement économique", explique Sylvestre Baptista, qui anime également le club des entreprises du Val de Sarthe, fort de 35 adhérents. "Afin de venir en aide aux habitants en recherche d’emploi ou de formation, ainsi qu’aux salariés et aux employeurs en démarche de recru-

La zone d'activités Actival à Voivres-lès-Le Mans est plus spécifiquement dédiée aux entreprises de logistique.

tement, nous avons aussi créé un service emploi composé de trois conseillers", complète Emmanuel Franco. Si l’industrie progresse, le tissu commercial est plus fragile, notamment dans les petites communes proches du Mans. "Comme le montre le diagnostic réalisé pour le Schéma de cohérence territoriale (Scot) du Pays Vallée de la Sarthe, il faut en priorité renforcer le commerce dans le centre-ville de La Suze et autour du pôle La Suze-Roëzé, explique Emmanuel Franco. Il est aussi important de continuer à encourager la dynamique commerciale des villes les plus éloignées de la périphérie mancelle : Malicorne, Mézeray et Chemiréle-Gaudin."

Espace Faïence et île MoulinSart, les locomotives du tourisme Cette bonne santé du commerce malicornais est liée en grande partie à la présence de l’Espace Faïence qui génère un réel flux touristique et dont la communauté de communes a repris la gestion au 1er janvier 2016. "Ce lieu, que nous avons la volonté de moderniser et de démocratiser, est un bel atout pour le Val de Sarthe", souligne le président de la communauté de communes qui, avec ses collègues, réfléchit à la création d’une cité des arts et métiers. "Il s’accorde parfaitement avec l’offre que nous avons

développée sur le site de l'île MoulinSart à Fillé, depuis 2004." Aujourd’hui, cet espace de culture et de loisirs, situé sur les bords de Sarthe, attire en effet un public de plus en plus nombreux, séduit par le centre d’art contemporain, le moulin, le bistrot ou la guinguette (un dimanche par mois). "Nous avons créé un ensemble cohérent et populaire, qui s’impose comme un acteur à part entière de l’économie locale", résume Emmanuel Franco. Aujourd’hui, la communauté de communes est déterminée à poursuivre, voire à amplifier, cette politique de développement économique, touristique et commercial qui renforce l’attractivité du Val de Sarthe. Dans cette logique, les élus veulent aussi accroître l’offre culturelle et de service et viennent, en ce sens, de s’engager dans la création d’un festival de rue et travaillent sur un projet d'établissement culturel à la Suze. Ils vont aussi faire déployer la fibre optique sur tout le périmètre intercommunal et réfléchissent aux moyens à mettre en place pour préserver l’offre de soins. ◗◗ Emmanuel Chevreul

[TÉMOIGNAGE]

Serge Moreau, dirigeant de l’entreprise F2M Originaire de Chemiré-le-Gaudin, Serge Moreau a créé F2M (Fabrication de moyens de manutention) en 2013 à Roëzé-surSarthe. Son entreprise conçoit, fabrique, optimise et entretient des convoyeurs industriels à bande (et leurs accessoires) qui sont utilisés pour transporter les matériaux dans les centrales à béton, les carrières de pierre, les centres de tri… Cherchant sans cesse à innover, Serge Moreau développe désormais une machine dédiée au nettoyage des fossés. "Cet engin intéresse déjà de nombreuses collectivités car il est plus économique et plus

productif que les pelleteuses traditionnelles, offrant un important gain de temps", explique Serge Moreau, dont l’entreprise emploie entre 10 et 15 salariés (ils étaient 4 au lancement de F2M). "La Communauté de communes du Val de Sarthe nous a bien accueillis, a accompagné notre intégration sur le territoire et a toujours répondu à nos questions. Aujourd’hui, elle se propose de nous aider dans notre développement en mobilisant un terrain sur le parc du Val de l’Aune, où nous pourrions envisager de construire des locaux supplémentaires."

maine éco septembre 2016 39


d'une communauté de communes…

LES COËVRONS

Quand modernité rime avec proximité À l’est de la Mayenne, entre Laval et Le Mans, la Communauté de communes des Coëvrons rassemble 38 communes et compte 29 000 habitants. L’économie de ce territoire rural s’est principalement développée autour des secteurs de l’agroalimentaire (Bel, Socopa) et de l’industrie (carrières de Voutré et de Neau historiquement, puis Alcoa, Cartonnages Roc…). Au cœur de l’intercommunalité, la ville d’Évron concentre la moitié des 10 000 emplois salariés recensés. Une maison de l’économie et de l’emploi

Joël Balandraud, président de la Communauté de communes des Coëvrons et maire d’Évron.

L

a Communauté de communes des Coëvrons est née en 2013 du regroupement de quatre intercommunalités (Bais, Erve et Charnie, Pays d’Évron et Pays de Montsûrs). "Les élus de ces collectivités avaient l’habitude de travailler ensemble au sein du syndicat à vocation économique et touristique des Coëvrons (1), explique Joël Balandraud, président de la Communauté de communes des Coëvrons et maire d’Évron. Dans la continuité de cette coopération presque cinquantenaire nous avons naturellement continué à attacher la plus grande importance au développement économique et touristique du territoire." 40 maine éco septembre 2016

"En 2014, nous avons mis en place un service emploi constitué aujourd’hui quatre agents : deux chargés de mission économique, dont l’un consacre un quart de son temps au club des entrepreneurs des Coëvrons, un manager de commerce et une personne chargée de gérer les fonds européens (dont le programme Leader) et les programmes d’aides publiques, poursuit le président de la communauté de communes. Nous venons aussi d’acter la création d’une maison de l’économie et de l’emploi, qui aura pour vocation d’accueillir les entrepreneurs, les salariés et porteurs de projets, de les accompagner dans leurs démarches et de favoriser les échanges entre professionnels." Au cours de ces dernières années, l’intercommunalité a aussi racheté au département, le parc d’activités Coëvrons Ouest situé à proximité de la sortie de l’autoroute A 81 (Le Mans-LavalRennes) et dont le potentiel de développement est indéniable. "La moitié des 550 m2 de bâtiments construits sur le site est désormais louée et une entreprise y a fait construire ses locaux", précise Joël Balandraud. Au total, la communauté de communes gère six zones d’activités réparties sur l’ensemble du territoire. Celles-ci sont

largement occupées mais comptent encore des terrains, permettant à la collectivité d’être en capacité d’installer de nouvelles entreprises.

Un plan d’actions commerciales avec la CCI En parallèle, la collectivité intercommunale travaille à redynamiser une activité commerciale de centre-ville en souffrance. C’est pourquoi elle a lancé, à Évron, l’opération "Ma boutique à l’essai", qui offre aux créateurs de commerces l’opportunité de disposer d’un local pendant six mois, avec le soutien de la collectivité. "Dans le même esprit, en nous appuyant sur notre manager de commerce, nous avons réalisé un diagnostic des flux commerciaux avec la CCI de Mayenne. Grâce à cette étude, nous avons défini précisément les besoins et les opportunités pour établir un plan d’actions", souligne le président de la communauté de communes, ajoutant que son territoire vient d’être reconnu éligible aux fonds du Fisac.

Une nouvelle dynamique pour les grottes de Saulges En matière de développement touristique, la communauté de communes fait également preuve de volontarisme

pour mettre en valeur les exceptionnels atouts patrimoniaux du territoire que sont le village médiéval de SainteSuzanne, les grottes de Saulges ou encore la basilique d’Évron et ses vitraux. "Afin de renforcer l’attractivité du site de Saulges, nous nous sommes lancés dans un ambitieux projet qui comprend la rénovation de l’ancien moulin, pour y installer un restaurant, et la construction d’un espace muséographique. Les travaux s’achèveront en 2017", affirme Joël Balandraud, rappelant que la communauté de communes gère également un pôle culturel où la musique tient une grande place. Offrant un cadre de vie remarquable, mais proche des centres urbains et des principaux axes routiers, la Communauté de communes des Coëvrons multiplie les initiatives, y compris dans un mode de gestion qui vise à mutualiser au maximum le personnel pour mieux préserver la proximité des services. ◗◗Emmanuel Chevreul (1) Ce syndicat a été dissous à la création de la Communauté de communes des Coëvrons.


PUBLIRÉDACTIONNEL

FINANCEMENT DE PROjETs, GEsTION DE TRÉsORERIE : DEs PRÉOCCUPATIONs AU CœUR DEs ENTREPRIsEs se développer, faire face à la concurrence, maîtriser les coûts, le financement de l’activité est un enjeu majeur pour les entreprises. Accompagnement et anticipation sont les clés pour optimiser leur fonctionnement quotidien et gagner en sérénité. Investir, c’est se développer ! Remplacer une machine, augmenter sa capacité de production… La capacité à investir, quand une opportunité se présente, est une composante importante de la stratégie d’une entreprise et un atout important pour rester compétitif sur son marché. Se pose alors la question du financement. Comment investir à tout moment, aujourd’hui ou dans l’année, tout en préservant ses fonds propres et sa trésorerie ? Un bon réflexe à avoir : échanger avec un conseiller Crédit Mutuel. De nombreuses solutions existent, le crédit classique, le crédit-bail, l’enveloppe de crédit pré-accordée… Des formules différentes à étudier pour trouver celle qui répondra le mieux aux besoins de votre entreprise.

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conjoncture

Indicateurs économiques 100,25 : En juillet 2016, l’indice des prix à la consommation (IPC) baisse de 0,4 % sur un mois, après une hausse de 0,1 % en juin. Corrigé des variations saisonnières, il est stable, après une hausse de 0,1 % en juin. Sur un an, il augmente de 0,2 %, comme le mois précédent. Cette baisse mensuelle des prix à la consommation résulte, pour l’essentiel, des soldes d’été, à l’origine du recul saisonnier des prix des produits manufacturés. En outre, les prix de l’énergie se replient du fait des produits pétroliers. À l’inverse, les prix de certains services liés au tourisme augmentent de manière saisonnière. Enfin, les prix des produits alimentaires sont en très légère hausse. 1 615 : L'indice du coût de la construction (ICC) s'établit à 1 615 au premier

trimestre 2016 après 1  629 au trimestre précédent. Sur un an, l'ICC se replie, baissant de 1 % après une légère hausse le trimestre précédent (+ 0,2 %). 108,40 : Au premier trimestre 2016, l'indice des loyers commerciaux s'établit à 108,40. Sur un an, il augmente légèrement (+ 0,1 %) après trois trimestres de légère baisse (- 0,1 % par trimestre). 9,67 € : Smic horaire brut (depuis le 1er janvier 2016) soit un brut mensuel de 1 466,62 € sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires (151,67 h de travail). 0,93 % : Le taux d'intérêt légal est fixé à 0,93 % pour le 2e semestre 2016 quand le créancier est un professionnel (4,35 % si c'est un particulier).

(juillet 2016) Selon les chefs d'entreprise interrogés en juillet 2016, le climat conjoncturel dans l'industrie est légèrement plus favorable. L'indicateur synthétique gagne 1 point. À 103, il est supérieur à sa moyenne de long terme (100). L'indicateur de retournement repasse dans la zone indiquant une incertitude conjoncturelle. Le solde d'opinion des industriels sur leur activité passée rebondit (+ 11 points) et repasse au-dessus de sa moyenne de longue période. En revanche, celui sur les perspectives personnelles de production se replie (- 6 points) et devient inférieur à sa moyenne de long terme. Les industriels sont un peu plus optimistes qu'en juin sur les perspectives générales de production du secteur (+ 2 points). Le solde correspondant est supérieur à sa moyenne de long terme depuis février 2015. Les soldes d'opinion sur les carnets de commandes sont quasi stables au-dessus de leur moyenne. Enfin, les industriels sont un peu moins nombreux qu'en juin à juger que leurs stocks de produits finis sont supérieurs à la normale : le solde d'opinion correspondant baisse de 1 point et retrouve sa moyenne de long terme. La légère hausse du climat des affaires d'ensemble provient de l'industrie agroalimentaire. Dans les autres secteurs, le climat des affaires est stable.

Industrie du bâtiment

Le climat conjoncturel s'améliore légèrement en juillet 2016

Commerce de détail/commerce et réparation automobiles

Le climat des affaires s'améliore en juillet 2016 Selon les chefs d'entreprise interrogés dans le commerce de détail et le commerce et la réparation automobiles, le climat des affaires s'améliore en juillet 2016. L'indicateur qui le synthétise gagne trois points et se situe à 105. Il est supérieur à sa moyenne de long terme (100) depuis mai 2016. Les commerçants sont aussi nombreux qu'en juin à déclarer une hausse de leur activité passée. Le solde d'opinion correspondant demeure un peu supérieur à sa moyenne de longue période. Concernant les prochains mois, les trois soldes relatifs aux prévisions de ventes, aux intentions de commandes et aux perspectives

Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie

générales d'activité augmentent légèrement. Chacun d'eux reste au-dessus de son niveau moyen. Les stocks sont jugés plus lourds ; le solde, nettement au-dessus de la normale, atteint son niveau de fin 2014. Les détaillants sont moins nombreux que lors des dernières interrogations à déclarer des baisses de prix, tant sur les derniers que sur les prochains mois. Les soldes correspondants sont encore inférieurs à leur moyenne. La situation de trésorerie est jugée difficile par un peu plus de détaillants qu'en mai. (Source Insee)

Selon les chefs d'entreprise du bâtiment interrogés en juillet 2016, le climat des affaires s'améliore légèrement. L'indicateur qui le synthétise gagne un point et se situe à 96, un niveau qu'il n'avait pas atteint depuis août 2012. Il reste toutefois au-dessous de sa moyenne de long terme (100). Les entrepreneurs sont plus nombreux qu'en juin à anticiper une hausse de leur activité dans les prochains mois. De plus, leur opinion sur l'évolution globale du secteur s'améliore nettement par rapport à avril. Les entrepreneurs continuent de juger leurs carnets de commandes très peu garnis : le solde correspondant se redresse légèrement depuis mai dernier mais reste très inférieur à sa moyenne de long terme. Compte tenu de leurs effectifs, les entrepreneurs estiment que les commandes assurent 6,8 mois de travail, un niveau légèrement plus élevé qu'en juin et supérieur à sa moyenne de long terme (5,4 mois). Depuis 2008, le taux d'utilisation des capacités de production est inférieur à sa moyenne de long terme (88,5 %), mais depuis début 2015, il se redresse progressivement. En juillet 2016, il augmente encore un peu, à 86 %. Les chefs d'entreprise sont aussi nombreux qu'en juin à annoncer qu'ils baisseront leurs prix au cours des trois prochains mois. Toutefois, ils sont plus nombreux qu'au trimestre précédent à signaler que leur situation de trésorerie s'est améliorée. maine éco septembre 2016 43


Lu pour vous dans la presse Cigarette dans l'entreprise : la tolérance zéro s'impose Les Échos - 15/16 juillet 2016

L'employeur doit protéger les salariés contre les effets du tabagisme et du vapotage passifs. Une signalisation rappelant l'interdiction de fumer conforme au modèle téléchargeable sur le site Internet www.social-sante. gouv.fr doit être apposée aux entrées et à l'intérieur des entreprises.

Les économies des pays émergents donnent leurs premiers signes de reprise Les Échos - 13/14 juillet 2016

En ordre dispersé, les économies émergentes montrent les premiers signes de reprise. Une amélioration surprenante car l'environnement en l'espace de quelques mois n'a pas évolué de manière radicale. Des réformes structurelles demeurent néanmoins nécessaires pour prolonger le rebond.

Digital : la fonction RH monte au filet Les Échos - 11 juillet 2016

Si les entreprises se dessinent peu à peu une stratégie digitale, les actions concrètes tardent, selon le baromètre Sciences po Alumni-BCG. Les process RH se digitalisent, mais l'organisation du travail est encore peu impactée.

Le mirage de la mutualisation des forces de vente LSA - N° 2420-2421 - 7 juillet 2016

Souvent encensée, la mutualisation des forces de vente reste marginale. La raison principale : les synergies entre deux marques s'avèrent compliquées à trouver, l'économie des coûts escomptée n'est pas toujours au rendez-vous. Pourtant, beaucoup y voient le remède miracle pour accroître leur notoriété et leur référencement en magasins.

Alimentation : la qualité prime sur le prix Points de Vente - N° 1197 4 juillet 2016

Le logiciel libre doit passer de la réussite technologique au succès économique Les Échos - 20 juillet 2016

Les Gafa ont popularisé l'open source, cependant les entreprises qui vivent du logiciel libre restent rares. Avec l'émergence du cloud et du Big Data, des start-up se sentent pousser des ailes.

Malgré des contraintes budgétaires, les Français, dans leur grande majorité, privilégient la qualité au prix pour leur alimentation. L'Observatoire du rapport des Français à la qualité dans l'alimentaire soulève toutefois les points à améliorer pour garder la confiance des consommateurs et limiter leur engouement pour les circuits courts.

Le rapport qui dénonce le maquis fiscal des entreprises

Personnaliser ses produits à coûts raisonnables

Les Échos - 20 juillet 2016

L'Usine Nouvelle - N° 3474 23 juin 2016

La Cour des comptes détaille les 230 impôts et cotisations payés par les sociétés. La collecte de tous ces prélèvements coûte 5,2 milliards d'euros par an et complique la vie des entreprises.

Marques et consommateurs : la symbiose est-elle possible ? Points de Vente - N° 1197 4 juillet 2016

Comment s'adresser au consommateur 3.0 ? C'est la question qui préoccupe les marques, dans un environnement marchand de plus en plus digitalisé. La technologie modifie les comportements d'achat et, par ricochet, notre rapport aux marques. Opinion Way décrypte les ressorts d'une relation à réinventer.

Énergies renouvelables : industriels, produisez votre électricité !

Les grandes marques surfent sur la personnalisation de masse de leurs produits pour séduire les consommateurs. Mais cette opportunité pour améliorer son image, avec le développement ou l'achat de technologies, peut coûter cher. Conseils pour réussir.

Prévention routière : comment prévenir les risques ? Chef d'entreprise - N° 108 Juin - août 2016

Sous-estimé, le risque routier est pourtant la première cause de décès par accident du travail des salariés. Sensibilisation des chefs d'entreprise et actions de prévention sont les deux voies pour y remédier. De nombreux organismes proposent des actions au sein même des entreprises.

Le design façonne les centres commerciaux

L'Usine Nouvelle - N° 3474 23 juin 2016

LSA - N° 2416 9 juin 2016

L'appel d'offres sur l'autoconsommation dans les sites industriels et tertiaires lancé par le gouvernement fin mai traduit un mouvement de fond. Les industriels vont pouvoir expérimenter la production de leur propre électricité.

Face à la dématérialisation des achats, les promoteurs immobiliers doivent donner de nouveaux arguments "physiques" de lisibilité, de standing, et même d'émerveillement à leurs galeries pour sauvegarder leur clientèle "pedibus".

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44 maine éco septembre 2016

Votre magazine maine éco traite de l’information économique des départements de la Sarthe et de la Mayenne, de la vie des entreprises du territoire, de l’actualité commerciale, juridique, industrielle, internationale… sous forme de nombreux témoignages, de reportages ou de dossiers. Adressé à 24 000 exemplaires 4 fois par an, maine éco est lu par 70 % des décideurs. Pour tous vos projets publicitaires dans maine éco, contactez Pascal Tauvel au 02 43 24 23 42 / 06 08 16 69 79 ou maine.editions@wanadoo.fr


L'organisation des secours en entreprise

ETI : le capital ça se gère… comme le reste

Travail Sécurité - N° 773 Juin 2016

L'Usine Nouvelle - N° 3471 2 juin 2016

La survenance d'un accident du travail, d'une détresse médicale ou d'un état pathologique dans l'entreprise nécessite la mise en place de moyens efficaces destinés à prendre en charge le plus rapidement possible la victime. L'organisation des secours passe par la mise en œuvre de moyens humains, la formalisation de la conduite à tenir en cas d'urgence, un dispositif d'alerte efficace et la mise à disposition de moyens de secours adaptés dans l'entreprise.

Si les dirigeants d'ETI sont très engagés pour développer leur activité, ils managent parfois plus laborieusement leur capital. Et pourtant, pour ne pas disparaître, subitement avalées par des groupes mondiaux, ces entreprises doivent gérer leur capital de manière plus professionnelle et anticiper.

Les défis du commerce français à l'assaut du monde LSA - N° 2422 13 juillet 2016

La morosité du marché national oblige les enseignes françaises à aller chercher hors frontières leur chiffre d'affaires. Mais l'image de qualité française ne suffit plus. Il faut adapter ses gammes aux marchés locaux et oser l'audace. Surtout, emprunter des voies alternatives à la croissance organique physique, via le commerce éphémère, les corners et l'omnicanalité.

Les premiers pas de la réalité virtuelle dans la distribution LSA - N° 2418 23 juin 2016

La réalité virtuelle en GMS, un mythe ? Plus vraiment, selon de nombreux experts. Certaines marques ou points de vente multiplient d'ailleurs les expériences. L'offre se structure avec des produits nouvelle génération mais l'impact sur le business est difficile à mesurer.

Former l'entreprise à la culture digitale L'Usine Nouvelle - N° 3472 19 juin 2016

Diffuser la culture numérique est à la fois une priorité pour les entreprises

en transformation et un sujet difficile à mettre en œuvre. L'entreprise, sa hiérarchie, mais aussi la connaissance qu'en ont les salariés et la maîtrise de leur métier sont bouleversées. Et la diffusion du numérique remet en cause des éléments qui touchent directement à l'humain.

Les résultats sont déjà là, et ce n'est sans aucun doute qu'un début.

E-commerce : l'irrésistible ascension des places de marché

Innovant, conquérant à l'export, créateur d'emplois, ancré dans les territoires… l'écosystème de défense doit ses succès à une véritable politique industrielle. Ces derniers mois, les équipements militaires Made in France ne se sont jamais autant vendus à l'exportation : avions de combat, sous-marins, frégates multi-missions, satellites espions, matériels en tout genre. Région par région, L'Usine Nouvelle a recensé les champions de l'industrie militaire.

LSA - N° 2416 9 juin 2016

Érigées en véritable panacée de l'e-commerce, les places de marché comme Amazon, Alibaba ou eBay sont l'objet d'un engouement sans précédent de la part des distributeurs traditionnels et des pure players. Leur force ? Allier croissance rapide et rentabilité, sur un secteur qui en a bien besoin.

Les marques chinoises de smartphones à la conquête du monde LSA - N° 2418 23 juin 2016

Parmi les très bons élèves du hightech, les smartphones attisent les convoitises. Dans la belle bataille qui s'annonce entre les acteurs, les marques chinoises sont passées à l'attaque hors de leurs frontières.

Armement : la défense, une industrie à l'offensive L'Usine Nouvelle - N° 3477 14 juillet 2016

Déchets : le grand gaspillage L'Usine Nouvelle - N° 3473 16 juin 2016

L'économie circulaire a déjà séduit des industriels comme Renault mais peine à boucler la boucle. Mal triées, mal collectées ou pas rentables faute de débouchés, les matières recyclées sont trop chères pour alimenter le cercle vertueux. Un frein au développement de la filière.

maine éco septembre 2016 45


Découvertes

ACTIVITÉ MINIÈRE

L'exploitation de l'anthracite L'anthracite, découvert par hasard dans la Sarthe, en 1809 sur la commune d'Auvers-le-Hamon, joue un rôle prépondérant dans le développement du Maine au XIXe siècle. Le combustible extrait alimente les fours à chaux. Grâce à une meilleure fertilisation des terres, l'agriculture va connaître un essor sans précédent au cours de ce siècle.

L

e 28 octobre 1809, un fermier d'Auvers-le-Hamon, charroie son fumier. Soudain, le tombereau s'enlise jusqu'à l'essieu. On le sort de cette fâcheuse posture et on constate que les roues sont enrobées d'une boue noire. Le propriétaire, négociant en charbon, est présent pour percevoir le fermage. Il reconnaît la nature de la trouvaille : il s'agit d'anthracite. Il en fait porter un échantillon au forgeron local qui l'utilise pour refaire un soc de charrue. Le test est concluant, le travail est fait plus rapidement qu'avec le combustible habituel. La nouvelle se répand vite et, en Sarthe et en Mayenne voisine, on pioche, on creuse dès que l'on aperçoit une trace noire dans la terre. Afin de limiter cette

Une équipe avant la descente.

prospection anarchique, une loi (1) est promulguée en 1810 interdisant les recherches sur sol appartenant à autrui sans son autorisation, les mines ne pouvant être exploitées qu'en vertu d'un acte de concession délivré par le Conseil d'État.

Pourquoi de l'anthracite dans la région ?

Un chevalement.

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L'anthracite date de la période du carbonifère, il y a environ 300 millions d'années. Elle est marquée par l'apparition d'arbres à écorces ligneuses. Un niveau des mers peu élevé favorise l'apparition de grands marécages et de forêts. L'absence d'organismes capables de digérer et décomposer la lignine (2) explique la présence de charbon sur notre planète. Un des points caractéristiques de la

géologie du Maine consiste en un bassin sédimentaire datant du carbonifère qui s'étend de Saint-Pierre-la-Cour en son extrémité nord-ouest à Asnièressur-Vègre au sud-est du bassin, soit sur une longueur d'environ soixante-dix kilomètres pour une largeur moyenne de quinze kilomètres.

Les sites d'exploitation… Sans entrer dans le détail de chaque puits compte tenu de leur nombre, voici une liste des principaux sites exploités dans le bassin.

…mayennais Saint-Pierre-la-Cour a la particularité d'avoir la seule mine de houille (3) de la région. Elle est constituée de deux bassins, celui de Lembuche qui sera

abandonné dès 1833 et celui des Germandières qui est exploité plus longtemps grâce à la puissance des veines. La Baconnière connaît une forte activité sur les concessions de la Chaumière et celle des Bordeaux de 1834 à 1869, date de fin de l'exploitation. À L'Huisserie, le gisement découvert en 1813 est exploité jusqu'en 1920. La Bazouge-de-Chemeré semble le site mayennais ayant connu la plus importante activité de 1824 jusqu'à sa fermeture en 1896. En 1844, la production occupait 228 ouvriers pour une production de 144 000 hectolitres pour passer à 240 ouvriers et 270 000 hectolitres en 1869. Épineux-le-Seguin ne connaît qu'une courte période d'exploitation de la mine de Varennes qui fermera en 1823. De très petite surface, elle est


Découvertes

dans le Maine rachetée par la société des mines sarthoises de Fercé et Monfrou largement plus rentables. Saint-Brice a une activité minière sur le site de Commer qui couvre la période de 1830 à 1935 environ et doit fermer en raison des problèmes de nappes phréatiques importantes.

…sarthois Auvers-le-Hamon, commune riveraine de la Mayenne, exploite le gisement de Monfrou de 1822 à 1859 avec un pic de production de 7 248 tonnes en 1854. À Sablé-sur-Sarthe, la concession de Fercé, malgré des problèmes récurrents d'eau, connaît une importante activité de 1822 à 1860. Solesmes, plus connu pour son abbaye, débute une activité minière en 1841 jusqu'en 1850, occupant 89 mineurs de fond et 41 ouvriers en surface en 1846. Si Asnières-sur-Vègre peut s'enorgueillir de deux cheminées encore visibles, les puits ne furent exploités que de 1861 à 1866. Juigné-sur-Sarthe est de loin la commune qui bénéficie le plus de la manne minière sur une période allant de 1822

à la fin des années 1950. Pas moins de neuf puits seront en activité sur ce bassin. Le plus connu, le puits de la Sanguinière fermera en 1931 pour rouvrir en 1942 afin de couvrir les besoins de la société Kodak-Pathé, comptant jusqu'à 250 mineurs (plus pour échapper au STO que par vocation pour la plupart d'entre eux). L'extraction se termine en 1950 et une activité de fabrication de boulets avec du "poussier" stéphanois perdurera jusqu'à la fin des années 50.

L'évolution Chaque site a sa concession en 1822. Des processus de fusion rendus nécessaires pour assurer la pérennité des exploitations s'enclenchent en 1846 avec la fusion entre la Société de Sablé et la Compagnie de Solesmes. En 1850, les différentes concessions du bassin mayennais fusionnent à leur tour pour devenir La Compagnie Générale des Mines de la Mayenne et de la Sarthe. La mine de L'Huisserie rejoindra cette entité en 1852. Les prix deviennent ainsi attractifs pour les utilisateurs. En 1855, cette société civile devient Société Anonyme des Mines de Charbon Minéral de la Mayenne

et de la Sarthe dont le siège social est situé rue Crossardière à Laval. Le 18 novembre 1902, la société créée en 1855 prend le nom de Concession dite de Sablé-sur-Sarthe sur une superficie de 102 km². En 1907, on assiste à la création de la Société des Mines de Juigné qui est dissoute en 1909 et absorbée par la Société des Charbonnages du Maine. L'épuisement des veines rentables et le remplacement du chaulage des terres par des engrais chimiques et l'arrivée de produits charbonniers moins chers grâce au développement du chemin de fer amènent l'arrêt progressif mais inéluctable de l'activité. Les besoins liés aux deux Guerres mondiales ont relancé un peu l'activité mais elle disparaît totalement à la fin des années cinquante. C'est la fin de la belle aventure.

Le puits de la Sanguinière à Juigné-sur-Sarthe. (1) D écret du 21 avril 1810 intitulé "Loi concernant les mines, les minières et les carrières". (2) Vient du latin lignum qui signifie bois. Matière essentielle composant le bois. (3) L a houille est constituée de 75 à 90 % de carbone alors que l'anthracite en contient plus de 90 %.

◗◗ Jean-Pierre Guyard Source : La Vie Mancelle & Sarthoise

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