Maine éco 189

Page 1

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE C'est déjà demain ! p4

TENDANCE DE CONSOMMATION La vente en vrac... p15

FUMÉES DE SOUDAGE Prévenir des dangers... p16

maine éco LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE

MARCHÉS PUBLICS

Candidature en ligne obligatoire ! N°189 SEPTEMBRE 2018


NSA

5, bd Pierre Lefaucheux 72100 LE MANS - 02 43 85 25 00 www.saussereau.com Votre Conseiller Ventes Sociétés Pascal Louy au 06 80 44 92 49 ou p.louy@nsa-lemans.fr


édito

Noël Peyramayou, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe president@lemans.cci.fr

N° 189 - SEPTEMBRE 2018 MAGAZINE TRIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE 1, bd René Levasseur CS 91435 72014 LE MANS CEDEX 2 Tél. 02 43 21 00 00 Fax 02 43 21 00 50 www.lemans.sarthe.cci.fr/maine-eco

Directeur de la publication : Noël Peyramayou Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer Ont collaboré à ce numéro : Emmanuel Chevreul Jean-Marie Constant Véronique Del Vecchio Rachid El Guerjouma David Mroczek Rémi Nanclares Élise Pierre Pierre-Jacques Provost Photos : Édito : Noël Peyramayou © Jacques Hirn CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Couverture : © flydragon - stock.adobe.com

À la croisée des chemins Le gouvernement vient d’annoncer une nouvelle baisse des ressources fiscales des CCI sans précédent. En 2022, autant dire demain, la CCI du Mans et de la Sarthe aura perdu plus de 80 % de sa Taxe pour frais de chambre (TFC), c’est-à-dire la ressource qui permet d’accompagner gratuitement ou à coût très modéré les entreprises du territoire. Que les CCI participent à l’effort de réduction des dépenses publiques, et ce faisant, à l’équilibre de nos comptes publics peut s’entendre. Mais bien audelà, le gouvernement nous demande aujourd’hui de passer à un modèle de prestation payante pour la quasi-totalité de nos activités ; ce qui implique de nous réinventer et de faire en sorte que les utilisateurs de nos services acceptent cette nouvelle donne très éloignée pour certains de la vision qu’ils ont d’une CCI. Je n’ai jamais été homme à ne pas affronter les difficultés quand elles se présentent mais je déplore la méthode choisie et l’absence de vision stratégique de l’État au-delà de la simple arithmétique budgétaire. Pour autant, je n’esquiverai pas le challenge et engagerai résolument la CCI dans cette transformation. Nous ne serons plus demain ce que nous avons été ces dernières décennies. Soit ! Nous devrons faire des choix dans nos activités et tracer des priorités stratégiques. Soit ! Nous devrons nous adapter à un monde concurrentiel pour la majeure partie de nos activités. Soit ! Mais jamais je ne renoncerai à ce qui fonde la raison même d’exister de la CCI du Mans et de la Sarthe : nous sommes au service des Hommes de ce territoire et les accompagnons tout au long de leur vie : comme apprenants, comme créateurs, comme salariés, comme chefs d’entreprise, comme demandeurs d’emploi… La CCI s’est choisi un positionnement clair : accélérateur de parcours et de performance. Elle continuera à le faire pour vous et avec vous !

Maquette - Mise en page - Gravure : Okaparka Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel Tél. 02 43 24 23 42 ou 06 08 16 69 79 maine.editions@wanadoo.fr Impression : Auffret Plessix Tirage : 17 000 exemplaires ISSN : 1269-6633

Noël PEYRAMAYOU

! maine éco septembre 2018 1


sommaire 4 Actualité

4

Intelligence artificielle C’est déjà demain !

6 La vie des entreprises 12 Actualité

Des solutions innovantes et performantes Les entreprises sarthoises récompensées

15 Commerce

Intelligence artificielle, c’est déjà demain !

Tendance de consommation La vente en vrac bien plus qu’une mode

16 Entreprise

18

Dinamic Industrie du futur Pour gagner en compétitivité

20

CCI Store Les solutions digitales pensées par et pour les entrepreneurs

15

La vente en vrac bien plus qu’une mode

Fumées de soudage Un danger à prendre en compte

22 Juridique

Prélèvement à la source Nouveau PAS de danse en matière fiscale !

24 Dossier Marchés publics

Candidature en ligne obligatoire !

30 International

16 Fumées de soudage, un danger à prendre en compte

International Week Pour réussir à l'international

33 Formation

Permis de conduire Besoin de points ? Besoin d’Aramis

34 Focus 38 D’une communauté de communes… à l’autre

Le Pays fléchois Un bassin économique innovant et diversifié

43 Conjoncture

46 Les liens tissés entre Le Mans Université et les entreprises 2 maine éco septembre 2018

Indicateurs économiques Enquêtes mensuelles de conjoncture

44 Lu pour vous

46 Découvertes

Le Mans Université et les entreprises Une longue histoire, un bel avenir

48 Changement de propriétaire

Annonces Bodacc Sarthe


agenda DOSSIER

10-21-22-septembre

2 octobre

Portes ouvertes au CEL (Centre d'étude de langues) Formez-vous pour gagner en compétences linguistiques

18 h 30 : Conférence Sarthe International : De l'Europe au Japon en passant par la Chine, ne manquez pas les opportunités de la silver économie ! CCI

Pour les horaires, Contact : Catriona Cureau au 02 43 50 29 49

18 septembre

2 octobre

17 h 30 : RH tour CCI/Opcalia sur le recrutement CCI

10 h 30 : Permanence douane CCI

Contact : Maud Choleau au 02 43 21 58 10

3 octobre

20 septembre 18 h 30 : Soirée "Facebook pour les pro's" Ruche numérique de la CCI Contact : Julie Hacault au 02 43 21 00 29

20 septembre 18 h 30 : Conférence Sarthe International : Mobilité internationale des jeunes, regards croisés interculturels Le Mans Université

MARCHÉS PUBLICS

Candidature en ligne obligatoire !

Dès le 1er octobre 2018, il deviendra obligatoire pour tout marché public d’un montant égal ou supérieur à 25 000 euros d’emprunter la voie dématérialisée. Collectivités comme entreprises doivent adapter leurs pratiques au tout numérique pour ne pas rester sur le banc de touche. Mais le jeu en vaut la chandelle : le chemin numérique promet simplification, traçabilité et accès pour tous aux marchés publics. L’expérimentation menée par le Conseil départemental a déjà montré d’excellents résultats auprès des entreprises sarthoises et divers dirigeants de TPE-PME qui y trouvent des atouts... pour rejoindre les plus grands sur le terrain !

Contact : Karine Cerutti au 02 43 21 00 56

Contact : Karine Cerutti au 02 43 21 00 56

24 septembre 9 h : Matinale "Évaluer votre présence en ligne grâce à une éval' collective" Ruche numérique de la CCI

Contact : Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

10 h 30 : Matinale "Porteurs de projet, chefs d'entreprise : parlons retraite !" CCI Contact : Violaine Guittet au 02 43 21 00 10

5 octobre 8 h 30 - 12 h : Atelier "La performance dans les services avec Lean office" Contact : Katy Rondeau au 02 43 21 00 37

9 octobre 17 h - 19 h 30 : Professionnels du soudage, le risque chimique vous concerne ! CCI Contact : Katy Rondeau au 02 43 21 00 37

9 octobre

24-28 septembre

17 h 30 : RH tour CCI/Opcalia sur l'intégration CCI

Mission Afrique de l’Ouest

Contact : Maud Choleau au 02 43 21 58 10

Contact : Isabelle Nevers au 02 40 44 62 65

11 octobre

Contact : Julie Hacault au 02 43 21 00 29

25 septembre 18 h 30 : Soirée RH sur la mobilité professionnelle CCI

19 h : Conférence "Ergonomie et performance globale sous l’angle de l’Industrie du Futur" Plastigom, Champagné

Contact : Maud Choleau au 02 43 21 58 10

Contact : Katy Rondeau au 02 43 21 00 37

26 septembre

16 octobre

13 h - 18 h : Journée européenne des langues Tests de langues gratuits avec le Centre d'étude de langues CCI

8 h 30 : Matinale "Sauvegarde des données" Ruche numérique de la CCI

Contact : Catriona Cureau au 02 43 50 29 49

27 septembre 14 h - 17 h : Atelier "Problèmes d'intrusion, sûreté dans l'entreprise" CCI

Contact : Julie Hacault au 02 43 21 00 29

15 novembre 18 h 30 : "Améliorez la performance de votre site internet grâce au référencement naturel" Ruche numérique de la CCI Contact : Julie Hacault au 02 43 21 00 29

Contact : Katy Rondeau au 02 43 21 00 37

20 novembre

2 octobre

17 h 30 : RH tour CCI/Opcalia sur le numérique et les compétences CCI

International Week, une semaine pour réussir à l'international CCI

Contact : Maud Choleau au 02 43 21 58 10

Contact : Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12 maine éco septembre 2018 3


actualité

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

C’est déjà demain !

© Fotolia

Longtemps considérée comme appartenant au domaine de la science-fiction, l’intelligence artificielle (IA) est aujourd’hui une réalité, de plus en plus présente dans notre quotidien, dans l’industrie comme dans le secteur des services. De mieux en mieux maîtrisée, ouvrant sur des horizons encore inexplorés, cette technologie pourrait aller jusqu’à remettre en cause notre modèle économique. C’est dès maintenant qu’il faut donc en appréhender les enjeux pour en tirer profit, dans un cadre éthique bien défini.

J

ournaliste et scientifique, Delphine Sabattier était l’invitée de Connect, le salon et convention d’affaires du numérique organisé au Mans le 5 juillet dernier par la CCI Le Mans Sarthe, la Ruche Numérique, l’Agence régionale Pays de la Loire et Le Mans développement. À cette occasion, elle a défini l’intelligence artificielle, sur laquelle elle travaille depuis 20 ans, comme "une science qui permet aux machines de résoudre des problèmes complexes, en faisant appel à des modèles de réflexes humains." Certains de ses confrères complètent cette définition en expliquant que l’intelligence artificielle consiste à "mettre en œuvre différentes technologies grâce auxquelles les machines peuvent mimer le cerveau humain et développer une forme d’intelligence." 4 maine éco septembre 2018

90 milliards de dollars à l’horizon 2025 Encore émergent, le marché de l’intelligence artificielle pourrait générer 90 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2025 (contre 200 millions en 2015). C’est pourquoi, face à de tels enjeux financiers et commerciaux, cette technologie est au cœur des travaux de tous les leaders mondiaux de l’informatique, des réseaux sociaux et des technologies de l’information et de la communication (Google, Apple, Microsoft, Facebook, IBM…). "Nous sommes au début de l’histoire. Comme Internet, l’intelligence artificielle va s’imposer dans l’ensemble de notre quotidien", prophétise Delphine Sabattier. Le champ de l’intelligence artificielle est effectivement très vaste, voire

infini. Dès à présent, il se décline en plusieurs branches de recherches qui se traduisent par des premières applications concrètes : la reconnaissance vocale, dont Google et Apple (Siri) ont fait une de leurs vitrines, la vision artificielle, qui est au cœur de la robotique, les algorithmes, grâce auxquels l’entreprise va optimiser ses calculs pour cibler plus précisément encore sa clientèle…

Véhicules autonomes, services à la personne, diagnostic médical… Les véhicules autonomes, que l’on commence à mettre au point et qui, à l’évidence, vont profondément modifier notre approche de l’automobile, sont un bon exemple des progrès que

l’intelligence artificielle peut générer. "Les algorithmes qui seront intégrés dans ces moyens de locomotion devront les rendre plus protecteurs, mais aussi plus économiques, souligne la journaliste scientifique. Cette technologie sera aussi très utile dans le domaine des services à la personne et de la domotique. Pour les industriels, elle peut être aussi un formidable outil d’aide à la décision, assurant des analyses de données très approfondies." De même, l’intelligence artificielle doit permettre d’aider les médecins à réaliser et à conforter leur diagnostic médical… sans pour autant les remplacer comme peuvent légitimement le craindre les professionnels.

Les ressources humaines en première ligne Car, l’intelligence artificielle représente encore un saut dans l’inconnu qui inquiète les acteurs économiques et politiques. "Pour nombre de salariés et d’entrepreneurs, l’arrivée de l’IA fait légitimement craindre une déshumanisation des rapports humains, voire une prise de contrôle de l’homme par la machine et, bien évidemment, d’importantes suppressions de postes, constate Delphine Sabattier. C’est pourquoi les services de ressources humaines vont devoir être en première ligne pour éviter toutes les dérives et faire en sorte que chacun tire profit de cette technologie et ne la subisse


actualité

expérimentale chinoise où le choix des lecteurs est dicté par les robots. En Chine également, les patients font désormais souvent plus confiance à l’outil de diagnostic qu’à leur médecin.

Delphine Sabattier, journaliste scientifique.

pas." En effet, des premières expériences se sont déjà traduites par le remplacement de l’humain par la machine, comme dans cette librairie

Cependant, s’ils s’accordent à dire que cette évolution technologique entraînera inévitablement la disparition d’emplois, notamment qualifiés, les économistes assurent que, comme lors de chaque révolution industrielle, de nouveaux métiers (que, pour la plupart, l’on ne connaît pas encore) vont voir le jour. Pour adopter et retirer le meilleur profit de cette technologie, Delphine Sabattier conseille de commencer par

utiliser l’intelligence artificielle pour les travaux les plus simples, puis de prendre le temps d’appréhender ces techniques. "Avant tout, l’humain doit fonctionner en binôme avec l’IA et optimiser les complémentarités de l’homme et de la machine", résume la journaliste. Ainsi, en matière d’imagerie médicale, s’il est admis que les robots garantissent des clichés d’une précision imparable, mettant en avant le moindre dysfonctionnement du corps humain, c’est au praticien que doit revenir la mission d’établir le diagnostic. "Rien ne remplacera l’expertise du professionnel", souligne Delphine Sabattier, prenant également l’exemple du recrutement où l’intui-

tion et l’expérience des responsables des ressources humaines seront toujours plus judicieuses que les données "froides" sorties d’un ordinateur. "L’intelligence artificielle doit être vécu comme un progrès qui va améliorer la vie de chacun… à condition de poser des jalons dès maintenant pour circonscrire toute dérive", conclut Delphine Sabattier, suggérant la création d’un label pour chaque application commercialisée. ◗◗ Emmanuel Chevreul

[TÉMOIGNAGE]

Thomas Piton, Directeur du LAB Intelligence artificielle de CGI Implantée au Mans, mais également sur 21 sites en France et dans 40 pays, CGI est, à l’échelle mondiale, l’une des plus importantes entreprises de services en technologies de l’information. À ce titre, elle a pour vocation d’accompagner ses 4 500 clients dans leurs démarches d’innovation technologique et de déploiement des nouveaux usages. Dans ce cadre, CGI, présente dans tous les secteurs d’activités, se devait bien évidemment de travailler sur l’intelligence artificielle (IA) afin de développer des offres qui lui permettront de renforcer ses positionnements sur les marchés innovants. "Depuis près de deux ans, CGI a fait le choix d’accélérer ses recherches sur l’IA et de monter en compétences dans ce domaine. J’ai été recruté en ce sens, explique Thomas Piton. Dans l’immédiat, nous nous concen-

trons sur des projets exploratoires s’appuyant sur les données DATA : recherche de signaux faibles pour encourager la consommation de produits ciblés, retranscription de la voix en texte, dématérialisation de documents… Nous obtenons des résultats déjà probants, voire surprenants." À travers cette stratégie, CGI se donne les moyens de devancer technologiquement la demande du client, demeurant dans son rôle de conseil, d’accompagnement et dans

une logique de co-construction. "Pour autant, nous n’oublions jamais de préserver l’humain au cœur de notre démarche, en intégrant des processus d’organisation où l’éthique tient toute sa place", poursuit Thomas Piton, affirmant que l’intelligence artificielle représente à la fois un formidable terrain d’exploration scientifique et une vraie opportunité de développement économique, dont les limites sont sans cesse repoussées.

maine éco septembre 2018 5


la vie des entreprises GÎTE D'ASNIÈRE

Activités bien-être au programme

S

itué en pleine campagne, à deux kilomètres de Chahaignes dans le sud de la Sarthe, le gîte d'Asnière - référencé 3 épis Gîtes de France - est en pleine évolution. Ancienne ferme convertie en gîte depuis 20 ans, il a été ouvert par les parents de Christophe Bouin, producteur de foie gras et volailles à la ferme voisine de la Malvoyère, qui s'occupe du lieu aujourd'hui avec son épouse Amanda, décoratrice d'intérieur et domothérapeute. Sur sept hectares de terrain, différents espaces sont disponibles pour accueillir des réunions de famille, des week-ends entre amis, des mariages, des séminaires, etc. L'ensemble est composé d'un gîte de groupe (26 à 32 couchages) avec salle de réception de 120 m², attenant à une grange de 240 m². Un petit gîte indépendant peut aussi héberger 6 à 8 personnes. Depuis le début de l'année, des travaux sont menés pour orienter le gîte vers le bien-être. Ainsi, 40 000 euros ont été investis pour rénover toutes les chambres dans l'esprit feng shui. Un espace bien-être avec sauna et jacuzzi sera finalisé pour la fin de l'année. Pour ce projet, la Région des Pays de la Loire a accordé une subvention de 8 700 euros dans le cadre de l’appel à projets "agritourisme-oenotourisme". Les propriétaires prévoient de poursuivre les travaux avec la mise aux normes handicap du grand gîte (le petit est déjà accessible aux personnes à mobilité réduite) et de développer l'activité en semaine avec l'accueil de groupes (méditation, jeûne, etc.). L'organisation d'un salon du bien-être est aussi dans les cartons pour 2019. En juillet dernier, le gîte a accueilli la 38e édition du Salon du vin et de la gastronomie de Chahaignes.

ÉCOVIVRE HABITAT

Cap sur l'immobilier durable

P

romoteurs immobiliers spécialisés dans l'éco-habitat, Vincent Buet et Bertrand Mathieu, tous deux issus du groupe Philips, ont créé l'entreprise Écovivre Habitat au Mans avec le soutien du pôle création/reprise d'entreprise de la CCI. Depuis 2010, ils proposent des programmes de maisons individuelles ou d'appartements avec une performance thermique et environnementale élevée et une conception d'architecte. Ils ont notamment réalisé : Écojacobins, le premier écoquartier du Mans (vingt maisons tout en bois, isolées avec du papier recyclé et toutes orientées au sud), l'Éolienne d'Yvré-l'Évêque (huit maisons réalisées pour un bailleur social avec une conception passive). L'entreprise termine actuellement une opération en vallée de Chevreuse, Cœur de Châteaufort, deux immeubles d'appartements à exigence thermique forte (consommation énergétique inférieure de 20 % aux normes imposées par la RT 2012). Autres projets au Mans : 88 Beaulieu (neuf maisons dont les travaux commencent en septembre), Banjan Parc (neuf maisons face au parc Banjan). Pour ses réalisations en Sarthe ou dans d'autres départements, Écovivre Habitat travaille avec des architectes et entreprises sarthoises. Installés dans la pépinière de l'Université du Mans, les dirigeants projettent de déménager dans un complexe de bureaux multi-entreprises qu'ils vont créer, près de l'université. Celui-ci pourrait accueillir six TPE/ PME dans des cellules de 50 à 150 m², avec partage de locaux communs (salle de réunion, cuisine, etc.). Le début des travaux est prévu en 2019.

6 maine éco septembre 2018

Une usine de 3 000 m² pour E4V Le fabricant de batteries au lithium va s'installer en 2019 sur la zone d’activité du Ribay, au Mans, à 500 mètres environ de son atelier actuel de 1 200 m² devenu exigu. E4V sera locataire avec option d’achat de ce bâtiment réalisé par la société immobilière Dirob. Créée en 2011, l'entreprise du groupe Univers VE a réalisé un chiffre d’affaires de 18 M€ en 2017 (multiplié par six en quatre ans) et son effectif est passé en deux ans de 40 à 80 salariés. L'an dernier, E4V a équipé plus de 5 000 véhicules. Alors qu'elle s'est développée sur des marchés de niche, elle espère un jour toucher le marché des grands constructeurs.

Un trophée national pour Tradition Sarthoise Mickaël Doire, Tradition Sarthoise à Changé, a remporté le trophée national Grand prix boucherie artisanale 2018 catégorie bœuf, un trophée national des Viandes d’excellence. Le jury a été conquis par l’énergie dont le maître artisan fait preuve quotidiennement pour défendre les valeurs de sa filière. Il travaille le Bœuf Label Rouge depuis le premier jour de son installation il y a 14 ans avec deux salariés. Aujourd’hui, il est à la tête d’une équipe soudée de 26 personnes dont huit apprentis et une étudiante BTS en alternance.

Bel lance son mini Babybel bio L’usine de Sablé-sur-Sarthe a lancé en avril dernier un nouveau produit dédié aux enfants : le mini Babybel bio. Ce nouveau produit est fabriqué à base de lait 100 % bio, dans le cadre d’un partenariat avec la coopérative Biolait. Il est fabriqué en alternance avec le Babybel classique. Le groupe Bel (12 000 salariés dans le monde et 3,34 Md€ de chiffre d'affaires) vend ses fromages dans 130 pays.

Vingt ans d'activités pour Ouest Affiches Leader français de l'imprimerie offset grand format (4x3, abribus, 320D, etc.), la PME de La Bazoge poursuit ses investissements à l'occasion de ses vingt ans. À l'écoute de ses clients (à 80 % des donneurs d'ordre parisiens), elle se tourne aussi vers le numérique. 1,5 M€ sont consacrés à l'acquisition d'une nouvelle machine numérique pour développer le marché régional. Autre innovation pour cet anniversaire, le développement d'une nouvelle gamme pour habiller des événements (roll-up, bâches, vitrophanie, etc.). Outre son parc machines moderne et performant, l'entreprise a aussi développé un service logistique pour des expéditions en France et à l'étranger. Elle emploie 85 salariés et réalise un chiffre d'affaires de 16,2 M€.


la vie des entreprises MAISON AD

Des tissus d'exception créés au Mans

ADOPTE TON CHAT

Une application pour réduire les abandons

A

ïda Duplessis a créé l'entreprise de tissage haut de gamme Maison AD rue du Port au Mans. Pour cette passionnée de tissus depuis son enfance, tout a commencé quand également très intéressée par la décoration, elle ne trouvait pas sur le marché de tissus qui lui convenaient. Elle décide alors de créer ses propres tissus, d'abord pour les arts de la table. En 2006, elle crée et dirige au Mali une maison de production et d'édition de textiles destinés à l'ameublement haut de gamme, filés et tissés main, sous la marque Yéleen Design. Depuis, ses produits ont obtenu leur référencement chez de grands décorateurs et architectes en France et aux États-Unis. Son installation en France s'inscrit dans la continuité de ce projet initial pour monter encore davantage en gamme en s'appuyant sur le savoir-faire français en matière de métiers d'art. Son objectif : répondre à la demande de ses clients à la recherche de produits d'exception, exigeants en termes de délais d'approvisionnement et d'exclusivité. Son atelier manceau compte cinq salariés. Les tissus produits sont vendus au mètre aux professionnels (décorateurs et architectes français et étrangers). Sur ce marché ultra confidentiel, la dirigeante ne sait pas comment ils sont utilisés (rideaux, stores, têtes de lit, canapés, etc.), mais elle sait qu'ils sont présents à travers le monde dans des châteaux, résidences privées à Malibu, appartements haut de gamme à New York ou encore appartements haussmanniens à Paris. Si le marché du luxe en France est porteur, il est aussi capricieux selon la dirigeante. Il est possible de travailler longtemps sur un projet qui finalement est ajourné ou reporté. À l'avenir, elle projette d'avoir aussi sa propre ligne à proposer aux particuliers, sans concurrencer ses clients professionnels.

BRETAULT

Transmission familiale assurée

P

© Lypartstudio

assage de relais à la tête de l'entreprise Breteault alors qu'elle fête ses vingt ans sous sa forme actuelle. Didier Leduc a en effet transmis l’entreprise à son fils Guillaume, présent à ses côtés depuis un peu plus de sept ans, en tant que contrôleur de gestion puis directeur général. Didier Leduc avait racheté en 1998 le fonds de commerce de l’activité peinture carrosserie de l'entreprise Breteault créée en 1963 au Mans par Jean Breteault. Depuis, l'entreprise s'est bien développée pour devenir un acteur majeur en tant que distributeur de peintures automobiles et industrielles. Elle compte neuf points de vente répartis en Sarthe (siège social à Sargé-lès-Le Mans) et six autres départements de l’ouest, 75 salariés (9 au départ) pour un chiffre d'affaires qui atteint 15 millions d'euros. C'est aussi aujourd'hui le premier distributeur de peintures automobiles en Pays de la Loire et l’un des premiers en France. Breteault a toujours su s’adapter aux changements et à l’évolution du marché et poursuit son développement en croissance externe, en particulier sur l’activité peinture et décoration bâtiment.

ÉE

thologue et spécialiste de l'étude du comportement animal et humain, Lise Pottier lance l'application adoptetonchat. com avec Édouard Malou-Soucat, également éthologue de formation. Il s'agit de mettre en relation des chats abandonnés et recueillis en refuge en France et de proposer aux adoptants potentiels des profils compatibles avec leur caractère ou mode de vie, grâce à une cartographie. Un service facturé 30 euros. La jeune créatrice de 26 ans entend ainsi réduire les abandons (45 000 par an) en assurant plus de compatibilité adoptantadopté, et en conseillant les adoptants. Une idée qui a germé dans son esprit alors qu'elle était bénévole à la Ligue de défense des animaux de la Sarthe. Elle voyait trop souvent des propriétaires ramener leur animal adopté pour cause de "mésentente". Accompagnée par la Ruche numérique de la CCI pour concrétiser son projet, Lise Pottier va développer progressivement tous les services annexes (système de garde à domicile, mise en relation avec des éthologues, vente d'aliments et accessoires, etc.) pour devenir la plateforme de référence pour les félins et décliner son concept avec adoptetonchien.com. Elle prévoit un chiffre d'affaires de 53 000 euros pour sa première année d'activité et de 229 000 euros la deuxième année. Ce projet original a été récompensé en juin dernier par le Prix Coup de cœur de la 2e édition du Prix de la Startup'euse mancelle qui soutient les entreprises innovantes dirigées par des femmes.

maine éco septembre 2018 7


la vie des entreprises GROUPE BOBET

Création d'une entité dédiée à la formation, FT2A

L

e groupe sarthois Bobet, leader international sur le marché des fournitures pour les industries agroalimentaires, crée une nouvelle entité dédiée à l'audit et à la formation des personnels sur lignes d'abattage (ovins, bovins, porcins). Baptisée FT2A (Formations terrains et audits pour l'agroalimentaire), cette filiale basée à Champagné (siège du groupe) est lancée depuis le 1er juin. Du déchargement des animaux à la mise en ressuage (refroidissement), l’offre couvre toutes les étapes et les besoins liés aux lignes d’abattage. Les formations professionnelles proposées, standard ou sur-mesure, durent en moyenne de un à trois jours. Bobet était depuis longtemps sollicité par ses clients confrontés à une maind'œuvre de moins en moins qualifiée. Alors que le marché français compte une dizaine d’organismes de formation spécialisés en abattage, FT2A est le seul à avoir une approche prioritairement terrain, qui doit représenter environ 80 % du temps de formation. Son directeur Tony Pilté, espère accompagner rapidement un grand nombre de petites structures, qui composent le parc actuel des 230 abattoirs français. Le groupe réalise un chiffre d’affaires de 55 millions d'euros avec 316 salariés dont 210 en France.

La société française Constructa Asset Management a repris le centre commercial manceau dirigé depuis 2010 par le gestionnaire de fonds immobiliers britannique Tiaa Henderson Real Estate. D'une capacité de 90 boutiques, cet équipement lié à l’hypermarché Carrefour, a connu ces dernières années plusieurs fermetures de magasin. Le nouveau propriétaire va œuvrer pour le redynamiser.

Dix nouvelles lignes de production pour Renault Le Mans en 2019 Le groupe Renault accélère ses investissements pour développer les véhicules électriques. L'usine du Mans est concernée avec l'installation de dix nouvelles lignes de production l'année prochaine, qui s'ajouteront à la centaine déjà opérationnelle. Une sera dédiée au châssis de la nouvelle Zoé. Les effectifs sont aussi renforcés cette année avec l'embauche de 205 personnes (dont 175 en CDI) pour compléter ses 2 189 salariés. 100 M€ ont été investis sur le site du Mans depuis 2015.

Une troisième étoile pour Le Relais du Loir

CKASSISDEBOUT

Bouger tout en travaillant au bureau

T

ravailler confortablement peut changer la vie au bureau. Kevin Yeh et Cédric Babin en sont persuadés. Aussi ont-ils créé en septembre 2015 Ckassisdebout pour faire progresser le travail en mouvement, très populaire dans les pays scandinaves. Ils vendent et louent du mobilier ergonomique pour travailler en mouvement : sièges ergonomiques, sièges ballon, bureaux assis-debout, etc. Un grand nombre de solutions pour améliorer les postures, éviter de travailler de façon figée, améliorer le bien-être et donc optimiser l'efficacité des salariés. Ckassisdebout mise sur le service. L'entreprise réalise un audit des bureaux, édite un mémo de recommandations pour son client, puis étudie et propose la solution de location ou d’achat la mieux adaptée. Les deux créateurs, accompagnés par le service création/reprise d'entreprise de la CCI en suivi post-création, ont notamment travaillé pour L'Oréal, La Poste, le Pôle Santé Sud, Thalès, le centre socio-culturel d'Allonnes, le centre Leclerc des Fontenelles, Legrand ou encore le Port du Havre. Après un démarrage lent, l'activité progresse depuis fin 2017. Au fur et à mesure, ils élargissent leur gamme de produits (souris ergonomiques, supports documentation, écrans, PC portables, roller mouses, etc.). Les dirigeants se font connaître via le salon Preventica, leur site Internet, les réseaux sociaux et le démarchage et des animations au sein des entreprises (par exemple chez Malakoff Médéric à Paris).

8 maine éco septembre 2018

La galerie Centre Sud change de mains

Nouvelle étape pour cet établissement installé à La Flèche en centre-ville en bord du Loir avec cette troisième étoile. Après avoir repris l'hôtel en 2009, Marine et François Tuchais l'ont modernisé avec un investissement de 500 000 euros et ont augmenté le nombre de chambres. L'activité est en constante progression avec une clientèle diversifiée (touristes, commerciaux et autres professionnels). Prochaine étape en septembre : l'évolution du buffet petitdéjeuner avec l'introduction de salé.

Café Frappé ouvre une agence à Nantes Le spécialiste manceau du développement web, ecommerce, ebusiness et actions webmarketing s'implante également à Nantes. Cette ouverture lui permettra de renforcer sa proximité avec ses clients (Manitou, le groupe DMD, Vorwerk, La Baule Événements, etc.) et de baigner dans l'écosystème digital nantais afin de développer les compétences et partenariats clés de l'agence. Active depuis 18 ans et dirigée par Guillaume Breteau, Café Frappé compte aujourd’hui 20 salariés et 150 clients actifs. En 2017, son chiffre d’affaires a atteint 1,2 M€.


Électricité générale - magasin Câblage informatique Réseaux cuivre Réseaux fibres optiques Réseaux de télévision

électricité - câblage - réseau

AVENUE DU MAINE - 72190 SAINT PAVACE

Tél. 02 43 81 14 79 www.elcare.fr

infos@elcare.fr

maine éco septembre 2018 9


LOCATION

VENTE - RÉPARATION PIÈCES DÉTACHÉES

de matériels bâtiment et T.P

VOTRE ENTREPRISE SE DÉVELOPPE AUSSI SUR INTERNET Découvrez les solutions digitales Direct&Proche pour construire et optimiser votre visibilité web sur www.directetproche.fr

#LaBonneRencontre Pour plus d’informations, contactez-nous au 02

72 79 40 40

(coût selon opérateur, appel non surtaxé)

Z.A de l’étoile II - 72650 TRANGÉ Tél : 02 43 52 17 80 - contact@serma-btp.com

10 maine éco septembre 2018

Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable régie par les articles L512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux établissements de crédit dont le siège social est situé 15 boulevard de la Boutière - CS 26858 - 35768 Saint-Grégoire cedex, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Rennes sous le numéro 857 500 227. Intermédiaire en assurance immatriculé à l’ORIAS sous le numéro 07 004 504. Banque Populaire Grand Ouest exploite la marque Crédit Maritime.


la vie des entreprises MANGA POP

DATANAUTE

Des liaisons Internet temporaires

C

réée en 2004 au Mans par Jean-Charles Despres, Datanaute fournit des liaisons Internet temporaires haut débit (liaison fibre, xDSL, satellite). L'entreprise propose des prestations pour des événements sportifs mais aussi des congrès ou des salons. Avec son camion, elle intervient où il n'y a pas de réseau Internet ou si les liaisons sont insuffisantes. Depuis 2013, elle est installée à Sargé-lès-Le Mans où elle emploie cinq salariés (bientôt six). Très présente sur les événements équestres (Jumping International de La baule, Mondial du Lion d'Angers, Jeux équestres mondiaux, et bien d'autres), Datanaute fournit également des rallyes et courses à pied au Maroc (Trophée Roses des Sables, 4L Trophy, Marathon des Sables), et plus récemment le trial Le Treg au Tchad et des rallyes au Pérou et en Argentine. Pour ces événements, Internet est nécessaire pour localiser les concurrents, pour les communications des organisateurs et de la presse. Toute une logistique est mise en place avec des problématiques différentes selon les pays. Datanaute doit aussi investir dans des équipements différents selon les destinations. En France, l'entreprise équipe certains festivals d'été sur les plages avec la mise en place d'Internet pour assurer une couverture en wifi temporaire, mettre en place de la live vidéo et des paiements cashless. En juin dernier, elle est aussi intervenue pour Les 24 Heures du Mans pendant le pesage et la parade. Si son activité se situe sur un marché de niche, elle compte bien se développer. Elle prévoit d'augmenter son effectif pour répondre à l'ensemble des demandes reçues. Des jeunes titulaires d'un BTS informatique réseaux sont formés en alternance sur les technologies de l'entreprise pour les recruter ensuite dans les trois années à venir. Le bouche-à-oreille et un gros travail mené sur le référencement du site Internet de l'entreprise ont en effet créé beaucoup de demandes. Étoffer l'effectif permettra de continuer à travailler sur de belles opérations sans délaisser les clients fidèles. En 2017, le chiffre d'affaires a connu une progression de 100 000 euros pour atteindre 470 000 euros, après une année 2016 plus difficile. L'activité en 2018 est bien partie et devrait être supérieure à celle de 2017.

MICROTEC INFORMATIQUE

Un second site en Sarthe

S

ociété de développement et d'ingénierie en informatique, Microtec Informatique a ouvert ses portes à Marçon en 1994. Depuis, elle propose une large palette de services et de création autour de ses deux activités complémentaires : la maintenance de parcs informatiques et la création de logiciels. Bien implantée au niveau local, elle propose également ses logiciels au niveau national et international dans tous les domaines d’activités. En pleine croissance avec un chiffre d'affaires passé de 1,54 million d'euros en 2016 à 1,91 million d'euros en 2017, l'entreprise a souhaité s'implanter au Mans en septembre 2018. Cette ouverture, rue de Beaugé, va permettre à Microtec Informatique de se structurer et de se développer en proposant des services de proximité à ses futurs clients. Un projet qui lui permettra de gagner en visibilité mais aussi de faciliter ses recrutements. Le dirigeant Raphaël Neve a aussi décidé de fonder la SARL Groupe Albatros (SARL holding) début 2017 pour assurer l'accroissement de Microtec Informatique et développer des partenariats au travers de sociétés communes. Ainsi Neptune a été créée en partenariat avec Le Choix Funéraire en 2017, puis I3S Informatique dans le Cher, devenue Tellussia, a été rachetée. Cette année, elle a également acquis Veiltec en Gironde et Hesperid en Mayenne. Microtec Informatique partage désormais ses locaux avec ces entreprises à l’exception d’Hesperid qui reste implantée à Laval. La nouvelle agence mancelle a permis l'embauche de sept nouveaux salariés (deux administratifs, deux technico-commerciaux et trois développeurs) ce qui porte l'effectif à 29 salariés (40 au total avec les différentes acquisitions).

Un café-lecture dédié à la culture nippone

G

uillaume Thébert a ouvert début juin rue Courthardy au Mans un commerce atypique dédié à la culture populaire japonaise. À la fois café-lecture et boutique de produits dérivés, l'endroit compte séduire les amoureux de la culture nippone. La formule novatrice permet de commander une boisson et de l'accompagner, si on le souhaite, d'un forfait lecture donnant droit à un temps d'accès aux mangas de la bibliothèque. Bientôt 1 000 ouvrages pour toutes les générations. Inspiré des cafés mangas japonais et des cafés à la française, Manga Pop propose des boissons sans alcool et des spécialités japonaises (limonade Ramune, friandises salées, etc.). Côté produits dérivés, ils sont directement importés du pays du Soleil Levant, dont certaines pièces rares qui peuvent être vendues plusieurs centaines d'euros. Passionné de mangas depuis l'enfance, le jeune dirigeant a mûri son projet pendant un an. Auprès de la CCI, il a suivi six semaines de formation collective au métier de chef d’entreprise et d'accompagnement individuel pour préparer sa création d'entreprise. Son commerce attire une clientèle très variée : les jeunes et jeunes adultes bien sûr mais aussi des familles qui accompagnent leurs enfants ou petits-enfants, curieux de découvrir la culture pop japonaise. Très présent sur les réseaux sociaux, le jeune dirigeant a aussi vocation à tisser des liens avec les commerces et associations : fournisseurs locaux (mangas, thé, café, etc.), expositions et organisation de tournois de jeux dans son local et bien d'autres idées encore. Également dans les cartons, l'installation d'un mur de Gachapon (machine à "tirette-surprise" distribuant des figurines) et des projections de films d'animation sous-titrés. Il souhaite aussi participer au Geek Life Festival (jeux vidéo, mangas, cosplay, comics, pop culture) prévu en février prochain au Centre des expositions du Mans. maine éco septembre 2018 11


actualité

DES SOLUTIONS INNOVANTES ET PERFORMANTES

Les entreprises sarthoises L'innovation est une des clés du développement du territoire. Depuis 2009, les Trophées territoires innovation Pays de la Loire mettent en valeur les innovations de toutes natures des entreprises présentes dans la région. Après une pré-sélection des dossiers, quatre candidats départementaux dans quatre catégories ont été récompensés lors d'une cérémonie qui s'est déroulée fin juin à Le Mans innovation. Présentation des champions sarthois.

Catégorie "TRIA"

Catégorie "Révolution" (start-up)

Vitrum Glass rend les vitrages intelligents

Metacoustic déploie les métamatériaux dans l’industrie Metacoustic a mis au point différents outils numériques basés sur le logiciel de modélisation Comsol. "Selon la méthode des éléments finis, nous pouvons simuler l’efficacité acoustique d’un produit industriel complexe et prédire l’impact de l’intégration des métamatériaux."

Des vitres qui remplacent le chauffage, ce n’est plus de la sciencefiction. Le vitrage chauffant est aujourd’hui une véritable solution de chauffage capable de remplacer les systèmes existants avec un vrai bénéfice en termes de confort et des économies de 30 à 40 % pour l’utilisateur. "Le produit existe depuis 40 ans mais il est en train de se démocratiser car les prix baissent et il a l’avantage de ne nécessiter aucune maintenance, aucun entretien", explique Estelle Chollet, responsable marketing et communication de Vitrum Glass spécialisée dans l’intégration et le

composé de quatre briques technologiques : un câble d’alimentation qui s’incorpore dans les profilés de toutes les marques de menuiseries ; des capteurs qui vont permettre de faire remonter des données de température, de présence, de luminosité ; un hub de gestion positionné au tableau électrique ; et une interface homme machine sur tablette ou smartphone interopérable avec les autres interfaces domotiques existantes". En cours d’industrialisation, la solution a été présentée au salon Batimat en 2017. Vitrum Glass cible le marché des particuliers et des professionnels.

pilotage intelligent de vitrages actifs chauffants, opacifiants et occultants. Et pour faciliter l’intégration plug & play, le pilotage intelligent, la régulation et le contrôle des vitrages connectés actifs, la société a développé un kit de connectivité IoT. "Il est

Siège : Le Mans Activité : Bureau d’études spécialisé dans l’intégration de vitrages actifs Effectif : 2 salariés Dirigeants : Manuel Dariosecq et Estelle Chollet

12 maine éco septembre 2018

Que ce soit une chaudière ou la cloison d’une cabine de navire, la dimension acoustique est importante. "Dans l’industrie, on note peu d’évolution dans ce domaine. Mais depuis plus de dix ans, les laboratoires s’intéressent aux métamatériaux, un type de composite permettant d’obtenir des propriétés exceptionnelles, que l’on ne trouve pas dans la nature", contextualise Clément Lagarrigue. Contrairement aux matériaux standards, on peut obtenir une excellente isolation phonique bien que le métamatériau soit très fin. "Mais il reste à choisir la meilleure voie de mise en œuvre industrielle." C’est pour répondre à ce besoin que le jeune docteur de l’Université du Mans a fondé Metacoustic en 2015.

Dès sa création, la startup a su séduire des industriels comme la SNCF et Atlantic. "Nous avons réalisé des prototypes et des preuves de concept. Mais il reste encore des verrous techniques à lever avec les industriels pour que les produits soient industrialisables", explique Clément Lagarrigue mentionnant aussi un besoin d’évangélisation autour des métamatériaux. Metacoustic poursuit ses travaux de R&D et devrait déposer de nouveaux brevets.

S iège : Le Mans Activité : Bureau d’études spécialisé en acoustique industrielle CA 2017 : 100 k€ Effectif : 3 salariés Dirigeant : Clément Lagarrigue


actualité

récompensées Catégorie "transformation"

Catégorie "Hybridation" (projet collaboratif)

Cathild industrie rend les séchoirs à bois multi-énergies

Nanolane s’ouvre les portes de la nanomédecine

Spécialisé dans la conception et la fabrication de séchoirs à bois industriels, le Sarthois Cathild industrie récolte les fruits de sa stratégie d’innovation. Depuis un an, près de la moitié des unités fabriquées par la PME de 28 salariés intègre un nouveau concept né de l’écoute de ses clients en France ou à l’international, où est réalisée 40 % de l’activité. "Nous observons chez eux une grande disparité des coûts énergétiques et nous avons donc développé un concept de séchoir permettant de basculer de façon quasi-instantanée entre un approvisionnement gaz, électricité ou bois de chauffage", explique Bernard Le Rhun, directeur du site de production de Mansigné. L’approvisionnement peut ainsi être adapté en fonction des fluctuations des coûts de l’énergie, voire des heures creuses d’électricité. Imaginé par les équipes de la PME, le concept affiche d’autres arguments. Il offre également un mode de séchage plus

Pionnier de l’observation nanométrique, au milliardième de mètre, grâce à une technique optique innovante, Nanolane s’ouvre désormais les portes du monde des nanobiotechnologies, de la recherche et du diagnostic médical. Pour ces marchés en plein essor, l’entreprise mancelle a conçu la N-Lab Station, un outil très intégré affranchissant les chercheurs de manipulations, dont l’injection des solutions, tout en facilitant le contrôle thermique et maints autres paramètres, la prise d’images et de vidéos étant incorporée. Mais son atout maître est l’observation sans marqueurs fluorescents ou radioactifs, ces molécules utilisées pour l’imagerie médicale étant coûteuses, risquées et pouvant fausser l’interprétation. Cette absence de marquage permet en outre une observation en 3D et donc une approche quantitative et cinétique, comme la vitesse d’action d’une molécule. Finalisé en février

rapide et moins gourmand, grâce à la réduction des transferts d’énergie liés aux échanges d’air froid et chaud. "Nos clients font remonter des gains de consommation pouvant atteindre 20 %", appuie Bernard Le Rhun. Fabriqués sur mesure en Sarthe, les séchoirs utilisant cette innovation sont ensuite montés par les deux sociétés soeurs de Cathild, Windtor Industrie et Cathild INC, qui couvre l’Amérique du Nord depuis le Québec. Cathild industrie continue de miser sur l’innovation : la PME travaille désormais à optimiser les outils de régulation de ses séchoirs.

Siège : Mansigné Activité : Conception et vente de séchoirs à bois industriels clé en main CA de l’année en cours : 5,5 M€ Effectif : 28 salariés Dirigeant : Marc Cikankowitz, PDG

2017, l’équipement a été éprouvé par des bêtatesteurs dont des laboratoires de recherche moléculaire, pharmaceutiques, du diagnostic… Pour réaliser cette plateforme d’analyse biologique, l’entreprise a mis à profit toutes les compétences de son groupe Eolane en mécanique, optique, informatique, fluidique, thermique, design… L’outil commence aujourd’hui sa vraie carrière commerciale. "L’objectif est d’atteindre une vente par semaine dans les quatre ans à venir", indique Nicolas Médard, responsable opérationnel de Nanolane.

Siège : Le Mans Activité : Microscopie CA 2017 : 110 k€ Effectif : 7 salariés Dirigeant : Nicolas Médard, responsable opérationnel ◗◗Source : API

Plus d'information sur : www.trophees-territoiresinnovation.fr Les partenaires : Région Pays de la Loire, CCI Pays de la Loire, Réseau de développement de l'innovation (RDI), Banque Populaire Grand Ouest, EDF, KPMG, Fidal Société d’Avocats, Groupe La Poste.

maine éco septembre 2018 13


Gardez votre autonomie en adaptant votre maison

Vos pièces de 1 cm3 à 10 m3 In

n

tio

c je

→ Fabricants de rampes d’accès PMR (métalliques) → Produits standards et sur-mesure → Fabrication dans nos ateliers : rampe de seuil / pliable / encastrable, passerelle PMR, plateforme élévatrice, … Vous souhaitez obtenir un devis gratuit, n’hésitez plus et contactez-nous

02 43 7 9 2 2 80 www.rampngo.fr

Devis en ligne :

SAS EAPS - 162 B ZA « Le Loupendu » - 72 510 PONTVALLAIN

14 maine éco septembre 2018

ge

Une accessibilité bien adaptée est une autonomie bien maîtrisée

Votre spécialiste plasturgiste oula

g Particuliers

Roto m

1 - Comprendre 2 - S’informer 3 - Agir

72550 COULANS SUR Gée Tél 02 43 88 83 27 - Fax 02 43 88 72 99 acosnet@galva-72.fr


commerce

TENDANCE DE CONSOMMATION

La vente en vrac bien plus qu’une mode

© www.karrastock.com - Fotolia.com

C’est encore marginal, mais ce mode de consommation progresse : la vente en vrac s’installe dans notre quotidien.

A

vec 0,5 % du marché de l’alimentation, le marché de la vente en vrac n’a pas de quoi impressionner. Mais il y a un précédent, celui du marché du bio dont la progression fut longtemps très lente et qui affiche ses dernières années une progression à deux chiffres.

cialisées dans la vente en vrac, avec même un réseau de franchises comme Day by Day (39 magasins ouverts en cinq ans). Ce n’est pas encore le cas en Sarthe, mais ça ne saurait tarder.

La référence à la vente de produits biologiques a ici tout son sens car ce sont les réseaux spécialisés bio (Biocoop, Bio c’Bon, La vie Claire…) qui ont été précurseurs dans la vente de produits en vrac, avant que ce mode de consommation ne s’étende au delà du bio pour concerner de nombreux types de produits. Ce qui est plus récent, une dizaine d’années pour les précurseurs, c’est la présence dans la GMS généraliste (Auchan, Carrefour, Super U…) de produits vendus en vrac, parfois dans un rayon dédié. Encore plus récent est l’ouverture en France d’épiceries spé-

La vente en vrac n’avait pas disparu. Elle est restée très dynamique en France sur les marchés et la GMS aussi n’a jamais mis fin à cette pratique. La majorité des clients en grandes surfaces ont continué d’acheter leurs fruits et légumes en vrac. Idem pour les rayons boucherie, poissonnerie ou fromagerie.

La vente en vrac n’a jamais disparu

Alors de quels produits parle-t-on à propos de la vente en vrac ? Il faut distinguer deux types de vrac : celui du réfrigérateur et celui du placard. Pour le vrac du réfrigérateur dont il

est question ci-dessus, on parle de "vrac frais". Celui qui marque un vrai renouveau, c’est le vrac du placard qui, depuis les années 60, avait petit à petit disparu. Il s’agit des denrées alimentaires sèches, pates, riz, légumes et fruits secs, céréales, épices, ainsi que certains produits non alimentaires comme les produits ménagers, la lessive, les cosmétiques… On parle de "vrac hors frais".

Encore des freins à lever Vendu de 5 % à 30 % moins cher, le vrac hors frais présente un argument de poids, mais ce n’est pas le seul. Il s’inscrit dans une tendance de lutte contre le gaspillage alimentaire et de maîtrise de son budget. Il participe à la réduction des déchets en supprimant les emballages inutiles. C’est intéressant pour les personnes âgées qui préféreront acheter une faible quantité et revenir chaque jour s’il le faut. Enfin, c’est aussi une expérience d’achat différente, plus ludique. Mais pour prendre vraiment une place importante, il reste à la vente en vrac à lever quelques freins. Tout d’abord, les consommateurs sont devenus exigeants quant à l’information. Ils le sont aussi concernant l’hygiène et la sécurité, hors le vrac nécessite plus de manutention et il faudra que les professionnels s’imposent de bonnes pratiques quant au remplissage et à l’entretien des bacs, au stockage et à la sécurité des produits. D’autres

habitudes vont changer comme celle d’amener ses contenants et de rapporter les emballages consignés. L’offre va devoir s’étoffer et particulièrement pour les produits sous signe officiel de qualité et d’origine (AOC, AOP, IGP ou Label Rouge). La barrière est là juridique puisque les cahiers des charges imposent souvent un préemballage et un conditionnement dans la région d’origine, voire interdisent clairement la vente en vrac. Les filières vont devoir s’organiser pour passer tous ces obstacles. Mais un argument plaide pour le développement de la vente en vrac : tous les distributeurs s’y intéressent, grands et petits, et les producteurs auront tout intérêt à s’adapter et même être force de proposition. ◗◗ Pierre-Jacques Provost

Les chiffres clés • 18 épiceries spécialisées en France en 2015, 160 en 2018 ; • La France est le premier pays au monde sur ce secteur • 16 % des Français achètent en vrac au moins une fois par an ; • Un CA multiplié par 5 en 4 ans : 500 M€ en 2017

maine éco septembre 2018 15


entreprise

FUMÉES DE SOUDAGE

Un danger à prendre en compte Soudeurs, métalliers, serruriers, monteurs en charpentes métalliques, chaudronniers, plombiers, chauffagistes… de nombreux professionnels sont exposés aux fumées de soudage. Or, celles-ci sont dangereuses pour la santé. Les risques varient selon les procédés mis en œuvre et les matériaux utilisés. Pour protéger la santé des soudeurs et des personnes travaillant à proximité, il est nécessaire de mettre en place des mesures de prévention.

© Fotolia

ne sont cependant pas classées par l'Union européenne. "Néanmoins, plusieurs constituants des fumées émis lors du soudage de certains métaux (chrome VI, nickel, béryllium, etc.) sont classés comme cancérogène par l'Union européenne."

5

98 000 salariés seraient exposés en France aux fumées de soudage, selon l'enquête Sumer 2010. Tous les procédés de soudage - il en existe plus de 80 - émettent des fumées potentiellement nocives qui peuvent être inhalées par les opérateurs et les personnes travaillant à proximité. Composées d'un mélange de gaz et de poussières, ces fumées peuvent selon leur composition, leur concentration et la durée d'exposition provoquer de nombreuses pathologies : fièvre des métaux, asthme, bronchite, atteintes pulmonaires et rénales, cancers… L'étude Icare Soudure menée en 2014 conclut que "le risque de survenue de 16 maine éco septembre 2018

cancer broncho-pulmonaire associé à l'exposition aux fumées de soudage est augmenté de 25 % comparé à des sujets n'ayant jamais été exposés. L'augmentation est de 60 % si cette exposition est restreinte aux soudeurs de métier". Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a d'ailleurs revu le classement des fumées de soudage en 2017. "Classées dès 1990 dans le groupe 2B - l'agent est peut-être cancérogène pour l'homme, elles sont dorénavant classées dans la catégorie 1 - l’agent est cancérogène pour l'homme", indique Grégory Ménec, ingénieur prévention à la Direccte. Elles

Pour lutter contre ces risques, les partenaires sociaux et les principaux organismes de prévention ont décidé de faire figurer la problématique des fumées de soudage parmi les priorités du troisième Plan régional santé au travail (PRST3). Dans ce cadre, les différents partenaires vont accompagner les entreprises dans la mise en place d’une prévention efficace.

"Les entreprises peinent à mettre en place des solutions de prévention" "L’évaluation des risques chimiques, l’application des principes de prévention (suppression, substitution, réduction…), le respect des valeurs limites d’exposition, la mise en œuvre de mesures de sécurité adaptées et efficientes, l’information et la formation des personnes exposées, le suivi régulier et rigoureux de la santé des salariés, demeurent des mesures et des moyens dont l’effectivité est loin d’être acquise, notamment dans les PME et les TPE, affirme Grégory Ménec. Les Carsat et la Cnam

ont conduit, depuis 2014, et sur quatre ans, une action nationale consacrée aux fumées de soudage. Cette action a ciblé les activités de chaudronneriemétallerie. Le bilan régional de novembre 2015 a montré un nombre important de soudeurs recensés et, malgré de nettes améliorations, les entreprises peinent à mettre en place des solutions de prévention." Comme le souligne l'INRS, les mesures de prévention à mettre en œuvre doivent être adaptées au procédé et aux matériaux utilisés mais également au lieu de travail (atelier, chantier, espace confiné). Chaque situation doit être considérée comme un cas particulier. Toutefois, la démarche générale de prévention des risques liés aux fumées de soudage repose sur : l'utilisation de procédés de soudage moins émissifs (sous réserve que la qualité de la soudure ne soit pas altérée), la mise en place d'un captage des fumées de soudage à la source (dosseret aspirant, torche aspirante, table aspirante, gabarit aspirant, etc.) et d'une ventilation générale en complément, la mise à disposition d'équipements de protection individuelle (lorsqu'un dispositif de protection collective ne peut être installé ou lorsqu'il s'avère insuffisant) et la formation des soudeurs à la bonne utilisation des équipements de travail et des dispositifs de protection collective et individuelle. "Souvent il faut combi-


entreprise

ner plusieurs solutions," précise Marie Ruault, ingénieur conseil de la Carsat Pays de la Loire.

Aides et accompagnements "Il est complexe pour les employeurs de solutionner le problème seul ou directement avec un unique fournisseur, conseille Grégory Ménec. Il est impératif de passer par une méthode de travail qui implique tous les acteurs de l’entreprise, de s’entourer de nouvelles compétences, de sécuriser les investissements en évaluant les performances (coût d’utilisation et maintenance) et en entretenant le matériel. Pour ceux qui ne mettent pas de solutions de protection suffisantes, les freins sont principalement techniques et financiers." "Le risque est parfois sous-estimé notamment pour les non-soudeurs présents dans l'espace de travail", ajoute Marie Ruault. Des aides existent pour soutenir les entreprises dans leur démarche. "Pour les

aides techniques, les services de santé au travail disposent de compétences techniques en la personne des intervenants en prévention des risques professionnels, explique Grégory Ménec. Les contrôleurs sécurité et les unités techniques de mesures physiques et chimie de la Carsat, les conseillers en prévention des branches professionnelles (IUMM, FFB, etc.) peuvent également être sollicités par les professionnels de la soudure. Pour les aides financières, la Carsat peut sous conditions accompagner les entreprises à travers des Aides financières simplifiées (AFS) ou contrats de prévention".

la soudure à la démarche de prévention des risques liés aux fumées de soudage, sept rencontres sont organisées dans les CCI des Pays de la Loire pour les professionnels de la soudure (le 9 octobre au Mans, voir encadré). Enfin, un accompagnement individuel et collectif sera proposé aux entreprises.

◗◗Karine Méteyer

Au niveau régional, les différents partenaires (Direccte, Carsat, CCI, OPPBTP, FFB, Présanse et UIMM) mènent trois phases d'actions. D'abord, pour développer l’appui technique des préventeurs auprès des entreprises, deux sessions de formation des préventeurs et l'élaboration d’un protocole en vue d’accompagner les entreprises dans la démarche de prévention ont été réalisées. Ensuite, pour sensibiliser les professionnels de

Professionnels du soudage Le risque chimique vous concerne ! Les chefs d’entreprise, décideurs et préventeurs sont invités à participer à la rencontre organisée à la CCI Le Mans Sarthe le 9 octobre prochain de 17 h à 19 h 30. Venez partager avec d’autres professionnels vos expériences et vos besoins afin de réduire les expositions de vos salariés aux fumées de soudage. Les entreprises Lindsay Europe et Ets Bobet témoigneront sur les mesures de prévention qu'elles ont prises. Informations et inscriptions sur www.lemans.sarthe.cci.fr (rubrique agenda). Contact CCI : Katy Rondeau au 02 43 21 00 37

Partenaire certifié

de 01| & solutions documentaires 03| Solutions gestion informatiques 02| Solutions 04| Téléphonie Voix IP & hébergement Systèmes d’impression

Rue Georges Auric 72700 Rouillon  02 43 69 29 26  touiller@touiller.fr  www.touiller.fr maine éco septembre 2018 17


entreprise

DINAMIC INDUSTRIE DU FUTUR

Pour gagner en compétitivité Avec l’arrivée du numérique et de forts enjeux environnementaux, les entreprises doivent intégrer les nouvelles technologies et repenser leurs modes de production pour rester compétitives. Le programme Dinamic porté par la Chambre de commerce et d’industrie accompagne leur transformation technologique et numérique. de la rentabilité et de la croissance en mettant en place une démarche pour améliorer la trésorerie et le BFR.

Usine connectée et technologies de production avancées

D

ispositif de référence pour l’accompagnement des entreprises depuis 10 ans, Dinamic a déjà aidé plus de 1 200 entreprises à se structurer, se développer et innover pour gagner en compétitivité. Toute une équipe d'experts intervient pendant les neuf à 12 mois du dispositif. Un chef de projet CCI détermine avec le dirigeant les enjeux prioritaires et s’assure du bon déroulement de la mission. Un consultant, sélectionné spécifiquement au regard des problématiques, accompagne l'entrepreneur dans la réalisation d’un diagnostic technique et le pilotage des plans d’actions jusqu’à la mesure des résultats obtenus. Des formateurs animent tout au long du dispositif des sessions de formation des collaborateurs afin d'assurer l'appropriation des outils et le transfert des connaissances. Le programme Dinamic travaille sur

18 maine éco septembre 2018

quatre axes de développement de l'entreprise : - Le développement commercial avec la définition et la construction d'une stratégie marketing et commerciale pour augmenter le chiffre d'affaires, conquérir de nouveaux marchés, se développer à l'international, organiser sa force de vente ou encore optimiser sa relation client. - La performance interne dont les enjeux sont d'augmenter la productivité, moderniser l'outil de production en améliorant l'organisation et les postes coût/qualité/délai. - L'innovation afin de faire évoluer la proposition de valeur de l'entreprise ou son business model par l'identification des axes d'innovation les plus pertinents et la structuration de la démarche. - Le booster qui a pour objectif de pérenniser l'entreprise, de retrouver

Le dispositif est en permanente évolution. Dinamic va dorénavant aussi vous aider dans la transformation de votre entreprise. En phase avec les leviers de compétitivité de "l’industrie du futur" à l’ère du numérique, la méthodologie permet d’identifier des briques technologiques prioritaires à déployer au sein de l’entreprise, dans les domaines suivants : - le numérique : prototypage virtuel, réalité augmentée, modélisation des procédés de fabrication, internet des objets, big data, sécurité des données… - la conception collaborative, les nouveaux matériaux, composites, mécatronique…

- le pilotage contrôle : lean management, gestion centralisée, logistique connectée, RFI, mesure temps réel, programmation intuitive… - les procédés/fabrications : production automatisée, procédé grande vitesse, robotique, application laser, cobotique, machine intelligente, fabrication additive… - le service/maintenance : GMAO, maintenance préventive, prédictive, elearning… - l'efficacité énergétique : recyclage, écoconception, moteur à haut rendement énergétique, stockage énergie, smart-grid… Des experts en numérique et nouvelles technologies sont spécifiquement mobilisés sur ce volet "industrie du futur" du dispositif Dinamic. ◗◗Maryse Gauthier Contact CCI : Richard Otjacques au 02 43 21 00 37

[Conditions d'éligibilité] Rappelons que pour être éligible à ce programme Dinamic, l'entreprise doit être du secteur industriel, des services à l’industrie, le BTP, les métiers de la logistique, du numérique, etc., située en région des Pays de la Loire, être une PME au sens européen (moins de 250 salariés et moins de 50 M€ de CA ou 42 M€ de bilan), en situation financière saine, avoir deux exercices effectués et plus de cinq salariés. Le coût réel de l’accompagnement est de l'ordre de 18 000 euros à 23 000 euros HT (suivant la durée de l’accompagnement spécialisé). Mais grâce aux subventions de l'État, la Région des Pays de la Loire et l'Union européenne, il reste à la charge de l’entreprise un montant compris entre 6 000 euros et 9 000 euros HT.


Annonce Galva métal A5 mai 2018.pdf

1

27/06/2018

12:30

UNE PROTECTION À L’épreuve du temps GALVANISATION à CHAUD

COLISAGE DES PIèCES

Villaines la-juhel

C

CERTIFICAT DE CONFORMITé & GARANTIE

EMPOTAGE MARITIME

Conseil & Traçabilité

LAQUAGE & THERMOLAQUAGE

NOYANT

ANGERS

M

LOUDUN

J

CM

MJ

LA ROCHELLE

CJ

CMJ

Durable & recyclable

LOGISTIQUE & TRANSPORTS

N

ZI d’Écouflant Boulevard de l’Industrie 49000 Angers

ZI de Chef de Baie Rue du Québec 17000 La Rochelle

ZI Nord 4 rue des Forges 86200 Loudun

BP 10 Route de la Boorie 53700 Villaines-la-Juhel

15 rue du Moulin de Grolleau 49490 Noyant

02 41 31 14 14 contact@galvametal.fr

05 46 42 64 61 contact@galva-atlantique.com

05 49 22 30 94 contact@gts-galvanisation.fr

02 43 30 46 66 contact@galvamaine.fr

02 41 82 68 44 contact@galva-anjou-touraine.fr

Dimensions utiles L 15,4 x l 1,6 x P 3,2 m

Dimensions utiles L 14 x l 2,7 x P 2,9 m

Dimensions utiles L 8,4 x l 1,55 x P 3 m

Dimensions utiles L 6,4 x l 1,3 x P 3 m

Dimensions utiles L 3,4 x l 0,9 x P 2,4 m

Conception et réalisation Lelièvre com

www.lagalvanisation.com

devient

BUREAUX - LOCAUX D’ACTIVITÉS - LOGISTIQUE - COMMERCE

www.lelievre-immobilier.com

1 rue Charles Fabry - 72013 Le Mans cedex 2 - 02 43 24 40 60

Encart-MaineEco-Vvalidée.indd 1

13/08/2018 15:11:07

maine éco septembre 2018 19


entreprise

CCI STORE

Les solutions digitales pensées par et pour les entrepreneurs à la diffusion des solutions digitales adaptées aux besoins des PME et des TPE : trouver le bon service pour le bon usage et au bon moment.

Le réseau des CCI a lancé sa marketplace de e-services en ligne pour les créateurs, dirigeants et repreneurs d'entreprise. CCI Store est une plateforme de solutions digitales avec pour objectif : simplifier l’entrepreneuriat et la vie des entreprises.

20 maine éco septembre 2018

C

CI Store est né d’un constat : de plus en plus d’outils numériques simples et performants voient le jour et pourtant le tissu de TPE/PME les utilise trop peu. La transition numérique des entreprises constitue pourtant l’un des enjeux majeurs du développement économique des territoires. La vocation de CCI store est double : devenir à la fois la vitrine de l'innovation digitale générée par les offreurs de solutions numériques (startups, éditeurs d'e-services, grands opérateurs privés ou administrations), mais être aussi un tremplin pour une appropriation de ces solutions par les PME et les TPE. Deux mondes, celui d'une offre digitale foisonnante et celui d'une demande prudente des petites et moyennes entreprises, qui ont encore, de fait, du mal à se rencontrer. C'est la raison pour laquelle les CCI de France, tiers de confiance, ont voulu faciliter ce rapprochement en agrégeant et en structurant l’offre d’e-services et contribuant ainsi à la valorisation et

CCI Store est une marketplace B to B regroupant des solutions publiques ou privées, gratuites ou payantes, internationales, nationales ou locales. La marketplace propose ainsi des services numériques pour toutes les étapes de la vie des entreprises : entrepreneuriat, financement, développement, management, performance et gestion. On n’y trouve donc pas tout et n’importe quoi… uniquement des innovations digitales sélectionnées par des entrepreneurs, pour les entrepreneurs ! Serious Game, calculateur, simulateur, Web app, logiciels SaaS ou applications mobiles, CCI Store donne accès, en quelques clics, aux services les plus appréciés des entrepreneurs. Et ce sont d'ailleurs les utilisateurs qui notent la qualité des services proposés pour guider les clients de CCI Store dans leurs choix et assurer ainsi la pertinence de l'offre.

Du digital mais aussi du local Les 126 chambres de commerce et d’industrie proposent CCI Store reprenant l’offre nationale enrichie des services numériques produits sur leur territoire valorisant ainsi, des "pépites" qui profiteront de l’audience de la marketplace. "Nous proposons une offre avec un bouquet national, mais nous laissons la possibilité aux CCI régio-

nales et départementales, la possibilité de mettre en ligne des e-services plus particulièrement adaptés à leur territoire", souligne Pierre Goguet, président de CCI France. La marketplace B2B propose 160 e-services (200 sont prévus pour la fin de l'année), gratuits ou payants, sous la forme de services en ligne ou d'applications téléchargeables, accessibles partout en France, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, et sur tout support : ordinateur, tablette et smartphone (bien sûr responsive design). Dans CCI Store, les porteurs de projet, créateurs et dirigeants d'entreprise trouvent des solutions 100 % numériques qui ont pour caractéristiques communes d'être simples d'utilisation et prêtes à l'usage sans avoir besoin de passer par un intermédiaire pour leur mise en place. CCI Store, c’est la belle histoire d’une co-construction entre CCI et dirigeants de TPE/PME. En un an, plus de 300 chefs d’entreprise, 120 élus et 600 conseillers des CCI ont été mobilisés pour concevoir cet outil innovant, bâti sur les besoins et attentes des entreprises. Alors sans plus attendre, rendez-vous sur ccistore.fr.


PUBLI-INFORMATION

Tristan Châron, Mistertee.fr, La Chapelle-Saint-Aubin

L’impression textile au service des entreprises } Mister Tee 74 rue du Moulin aux Moines 72650 La Chapelle Saint Aubin Tél. 02 43 28 53 44 contact@mistertee.fr www.mistertee.fr } Dirigeant : Tristan Châron } Activité : Imprimeur et spécialiste de la personnalisation textile } Effectif : 17 salariés

Installée au Mans depuis plus de 10 ans, l’entreprise Mister Tee est devenue la spécialiste de l’impression textile pour les professionnels et les associations. Elle personnalise une large gamme de produits directement dans son atelier, du t-shirt au sweat en passant par les vêtements de travail mais aussi un grand choix d’objets publicitaires.

I

mplantée depuis avril 2017 en zone nord à la Chapelle Saint Aubin, la petite boutique de la rue de la Barillerie du Mans a bien grandi. De 2 personnes en 2006, elle est passée à 17 personnes en 2017. La digitalisation a permis à l’entreprise d’étendre son rayonnement au niveau national et de se hisser parmi les principaux acteurs du marché. « Grâce à nos différentes techniques de personnalisation (impression numérique directe, flocage, sérigraphie, broderie ou encore sublimation), nous sommes en mesure de diffuser vos messages sur un large catalogue de produits (casquette, polo, tablier, pantalon, mug, tote bag…) » précise le gérant Tristan Châron.

90 % de clients BtoB D’abord axée sur une clientèle de particuliers, Mister Tee a progressivement vu sa cible s’élargir.

« La clientèle BtoB représente aujourd’hui plus de 90 % de notre chiffre d’affaires ». Que ce soit pour diffuser et renforcer son image, remercier ses clients, équiper ses salariés ou communiquer lors d’un événement, les besoins des entreprises en personnalisation sont nombreux. L’entreprise travaille avec des professionnels issus de secteurs très variés comme la sécurité, le bâtiment, la restauration ou encore l’évènementiel mais aussi de taille différente. De l’artisan à la multinationale, la priorité reste la même pour elle, offrir le meilleur de l’impression textile.

L’innovation au cœur de la stratégie L’entreprise n’a cessé d’innover et d’améliorer son outil de production pour offrir le meilleur à ses clients. « Nous avons investi dans de nouvelles machines d’impression numérique directe et industrialisé nos process ».

[

Notre ambition : livrer des produits de qualité et dans les meilleurs délais.

]

« A titre d’information, 3 000 pièces en impression quadri peuvent sortir de notre atelier chaque jour ». Ces avancées ont permis à l’entreprise de proposer toujours plus de services à ses clients comme la fabrication délais rush (livraison sous 24 h), l’étiquetage et la mise sous blister et le dropshipping. Ils lui ont ainsi permis de diversifier sa clientèle, du créateur de marque aux grands comptes nationaux et internatio-

naux comme Vivendi, l’Oréal, Publicis, Havas ou encore Caterpillar. Pour répondre aux différentes attentes de ces clients, Mister Tee a également développé un pôle « sourcing ». Ce service propose une prestation clé en main de conception et fabrication spéciale. « L’intérêt de ce pôle est de donner la possibilité à ces clients d’avoir des produits sur-mesure, que ce soit pour la couleur, la forme, la confection… ».

Un projet ? Des questions ? Pour simplifier la prise de contact des pros, Mister Tee propose plusieurs canaux. Accueil téléphonique, formulaire de demande de devis, prise de rendez-vous au showroom ou chez vous directement, une équipe de commerciaux dédiée s’engage à répondre à vos attentes dans les 24 h. Pour l’heure, l’entreprise est toujours en plein développement et compte lancer une plateforme de gestion de commande automatisée pour 2019.


juridique

PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE

Nouveau PAS de danse en À l’instar de nombreux pays occidentaux, la France modernise son mode de recouvrement de l’impôt sur le revenu puisqu’elle instaure le prélèvement à la source à compter du 1er janvier 2019.

© Fotolia

Le taux du prélèvement à la source : trois options !

S

eul le mode de recouvrement de l’impôt est modifié. Pour le reste, le contribuable continuera à déposer chaque année une déclaration de ses revenus de l’année passée, les modalités de calcul de l’impôt restant inchangées. Pour les entreprises, cette réforme entraîne des coûts supplémentaires pour former leurs équipes, prélever l’impôt sur les salaires, et le reverser à l’administration fiscale. En revanche, pour les particuliers, cette réforme peut être une aubaine, notamment du fait de la fameuse "année blanche".

Une année blanche : pour qui ? pour quoi ? Afin d’éviter une double imposition, l’impôt sur les revenus perçus en 2018 sera annulé au moyen du crédit d’impôt de modernisation du recouvrement (CIMR). Cette modalité correspond à la fameuse "année blanche" qui est une absence d’imposition pour les revenus non exceptionnels perçus cette même année. L’objectif du gouvernement consiste à supprimer l’année de décalage entre 22 maine éco septembre 2018

la perception du revenu et le paiement de l’impôt. En 2018, le contribuable payera donc l’impôt sur ses revenus de 2017 et en 2019, l’impôt sur ses revenus de 2019 mais également sur ses revenus exceptionnels perçus en 2018. Pour les salariés, doivent être considérés comme des revenus exceptionnels l’indemnité de licenciement ou de cessation d’activité, la retraite sous forme de capital, les participations et intéressements ou encore les plans d’épargne salariale. Dès lors, ces revenus exceptionnels perçus en 2018 seront déclarés en mai-juin 2019 et imposés en septembre. Quant aux professionnels indépendants, est considéré comme un revenu exceptionnel l’excédent obtenu par rapport à la moyenne des bénéfices enregistrés les trois dernières années. Afin de ne pas pénaliser les entreprises en constante croissance, l’impôt payé sur l’excédent constaté en 2018 sera exceptionnellement restitué en 2020 si les bénéfices de l’exercice 2019 sont supérieurs à ceux de 2018. Attention, le contribuable devra alors déposer une réclamation auprès de l’administration fiscale.

Chaque contribuable a le choix quant au taux qu’il souhaite se voir appliquer. Chaque année, ce taux sera actualisé en fonction de la déclaration de revenus réalisée en mai-juin de l’année N. Un premier taux est dit "sans option", et est calculé par foyer fiscal (sans faire la distinction entre les revenus et charges des différents déclarants) sur la base des précédentes déclarations de revenus. Toutefois, il ne prend pas en compte les crédits et réductions d’impôt, ce qui peut augmenter significativement l’imposition de certains contribuables. Le contribuable dispose également de deux taux optionnels. Ainsi, le taux neutre prend en compte les seuls salaires versés par l’employeur. Le contribuable pourra toujours opter pour ce taux déterminé uniquement en fonction de la rémunération mensuelle qu’il perçoit. L’avantage retiré tient à la confidentialité de sa situation fiscale vis-à-vis de son employeur. Le taux individualisé, quant à lui, tient compte des revenus propres à chaque conjoint. L’impôt prélevé au niveau du foyer fiscal reste in fine le même. L’intérêt de ce procédé réside dans la répartition de l’impôt au sein des couples ayant de grandes disparités de revenus.

Le sort épineux des crédits et réductions d’impôt La mise en place du prélèvement à la source ne viendra pas remettre en cause la possibilité pour le contri-

buable de bénéficier de crédits ou de réductions d’impôt pour certaines dépenses engagées. En effet, ils seront en totalité régularisés au mois de septembre de l’année suivante. Néanmoins, pour pallier une éventuelle perte de trésorerie des particuliers employeurs, le gouvernement prévoit qu’un acompte équivalent à 30 % du crédit d’impôt sera versé aux alentours du 15 janvier 2019. Cette modalité s’applique uniquement aux crédits d’impôt récurrents, c’est-à-dire ceux liés à l’emploi à domicile et à la garde d’enfants. Le solde sera versé en septembre 2019 grâce à la déclaration de revenus déposée au printemps mentionnant le montant des dépenses engagées en 2018. Le gouvernement a également déclaré début juillet que ces particuliers employeurs n’appliqueront le prélèvement à la source à leurs salariés qu’en 2020.

Revenus fonciers : le temps est venu de réaliser des travaux sur les biens locatifs ! Afin de ne pas desservir le secteur du bâtiment pour l’année 2018 et d’éviter une vague importante de dépenses liées aux travaux sur l’année 2019, le gouvernement a instauré un système fiscal bien spécifique concernant les travaux effectués sur ces deux années. Du nouveau dispositif, qui concerne uniquement les revenus fonciers, découlent trois hypothèses distinctes. D’abord, pour les travaux réalisés en 2018, alors ceux-ci seront entièrement déduits sur l’année 2018 et le particulier aura en outre la possibilité


juridique

matière fiscale ! de déduire 50 % des sommes payées en 2018 de ses revenus fonciers de 2019. Ensuite, si un contribuable réalise ses travaux en 2018 et en 2019 (pour un montant équivalent sur chaque année), alors le montant imposé sera la moyenne des sommes payées lors de ces deux années. Enfin, pour les travaux effectués en 2019, uniquement 50 % des sommes payées sur les revenus fonciers de l’année 2019 pourront être imputées. Le prélèvement à la source offre des opportunités fiscales de taille aux contribuables. C’est le moment ou jamais de les anticiper afin d’optimiser ces bouleversements fiscaux ! ◗◗ Rémi Nanclares, avocat en droit fiscal ◗◗ David Mroczek, juriste en droit fiscal

ontact : Fidal, C 72 avenue Olivier Messiaen, Le Mans au 02 43 20 55 55

Volet social du PAS La gestion des derniers mois avant l’entrée en vigueur de la réforme est un véritable enjeu pour les équipes RH. À compter du mois de septembre 2018, les entreprises vont devoir se préparer activement au basculement vers le prélèvement à la source. D’une part, au titre d’une phase obligatoire d’initialisation : où une Déclaration sociale nominative (DSN) version 2019 (au format PAS) doit être déployée en version pilote par chaque entreprise avec une phase d’initialisation des taux transmis par l’administration fiscale. Cette phase obligatoire (septembre - début octobre) doit permettre aux employeurs de se mettre en état d’opérer la collecte au 1er janvier 2019. Un retour de l’administration fiscale vers la fin septembre - début octobre 2018 permettra de vérifier si la DSN est compatible. D’autre part, au titre d’une phase de préfiguration (facultative) qui permettra également aux entreprises, sur les trois derniers mois de

l’année de 2018, de tester "à blanc" la manière dont seront établis les futurs bulletins de paie après prélèvement à la source. Entre octobre et décembre 2018, les entreprises auront ainsi tout le loisir de présenter à leurs salariés - après application des taux qu’ils auront reçus de l’administration fiscale - un exemple de bulletin de paie personnalisé qui leur sera délivré dès janvier 2019. Une réunion d’information à cette période et la remise d’un bulletin de paie "fictif" personnalisé à chaque salarié pourrait permettre de faciliter la compréhension du bouleversement que va engendrer le prélèvement à la source lors de la remise du premier bulletin de paie de l’année 2019. Informer plutôt que subir les réactions négatives, tel est l’enjeu essentiel des équipes RH d’ici à cette fin d’année 2018.

Audit • ExpErtisE ComptAblE • ConsEil • droit • rEssourCEs HumAinEs • informAtiquE Conseil n°7

Dirigeants, saisissez de nouvelles opportunités avec les ordonnances Macron Des juristes en droit social vous guident !

> AMÉNAGEMENT DU TEMPS DE TRAVAIL > GESTION DES HEURES SUPPLÉMENTAIRES > MISE EN PLACE DU TÉLÉTRAVAIL > SIMPLIFICATION DE LA REPRÉSENTATION DU PERSONNEL > ...

Renseignements & inscription - elestringant@altoneo.com - Tél. 02 41 47 91 91

‘Dej’infos’ de 12 à 13h

1 heure pour faire le point sur les nouveautés sociales • • • •

AngErs Mardi 18 sept A zé Mardi 25 sept CHAngé Mardi 2 oct. lE mAns Mardi 9 oct. facebook.com /contactaltoneo www.altoneo.com

maine éco septembre 2018 23


Dossier

MARCHÉS PUBLICS

Candidature en ligne obl Dès le 1er octobre 2018, il deviendra obligatoire pour tout marché public d’un montant égal ou supérieur à 25 000 euros d’emprunter la voie dématérialisée. Collectivités comme entreprises doivent adapter leurs pratiques au tout numérique pour ne pas rester sur le banc de touche. Mais le jeu en vaut la chandelle : le chemin numérique promet simplification, traçabilité et accès pour tous aux marchés publics. L’expérimentation menée par le Conseil départemental a déjà montré d’excellents résultats auprès des entreprises sarthoises et divers dirigeants de TPE-PME qui y trouvent des atouts... pour rejoindre les plus grands sur le terrain !

A

compter du 1er octobre, la dématérialisation sera obligatoire dans les procédures de passation des marchés, là où le papier a longtemps été roi. À partir de 25 000 euros (HT), toute entreprise devra transmettre sa candidature et son offre par voie numérique auprès de l’acheteur, signature y compris. Terminé les nombreux documents à imprimer, à scanner, les plis à déposer avant l’heure limite à La Poste... 24 maine éco septembre 2018

Désormais, le dialogue entre acheteurs et opérateurs publics empruntera la voie digitale, matérialisée par une plate-forme de marché en ligne où chaque acteur public devra afficher son "profil d’acheteur". "L’ordonnance du 23 juillet 2015 énonce qu’au-delà de 25 000 euros, toute personne publique, collectivité, établissement public doit respecter la mise en concurrence des entreprises. D’ici au 1er octobre, tout opérateur public devra avoir créé son profil d’ache-


bligatoire ! [ INTERVIEW ]

"Plus rapide et très simple d’accès... à condition de répondre d’un PC !"

© flydragon - stock.adobe.com

L’agence mancelle d’architecture et d’urbanisme Architour, forte de ses activités de construction et de conseil, intervient pour diverses collectivités dans l’aménagement de leur territoire. De la rénovation de l’école d'ingénieurs Ismans à la livraison de bâtiments de communautés de communes, la commande publique représente plus de 60 % de leur activité.

teur, qui lui est propre, sur lequel il publiera l’ensemble des documents de consultation. Ces offres seront accessibles sur des plateformes dématérialisées", explique Guillaume Collart, avocat associé en droit public du cabinet Fidal. Côté candidat, toute entreprise devra passer par ces plateformes de dématérialisation pour y télécharger tous les documents administratifs, techniques et contractuels nécessaires pour déposer son offre. "La commande publique doit répondre à l’égalité de

"La dématérialisation, je n’arrête pas d’y penser ! " sourit Christel Pernet, chargée des réponses aux appels d’offres publics pour l’agence Architour. Sensibilisée via les différents sites Internet portails où elle se rend au quotidien pour répondre aux marchés publics de construction et conseil, elle a déjà testé la dématérialisation avec l’appui du gérant Rémi Hersant. "Nous sommes très concernés, la commande publique représentant 60 à 70 % de notre activité ! Au vu de nos premières réponses par ce biais, c’est plutôt rassurant et

engageant, et tout ce qui nous aidera ainsi à réduire nos impressions papiers est toujours bienvenu", témoignet-elle. Pour Christel Pernet, la principale difficulté tient à la multiplicité des portails : "nous ne pouvons pas anticiper sur les dossiers tant que nous n’avons pas accédé aux pièces demandées qui varient sur chaque portail - et à l’outil informatique - Pour la signature électronique, c’est pour le moment impossible avec un Mac, il faut repasser sur un PC". A contrario, sans avoir suivi de formation, l’accès semble aisé : "c’est très simple et

surtout bien plus rapide. Une fois que nous avons fourni les documents administratifs requis, ils sont enregistrés dans leur coffre-fort, c’est pratique. Il n’y a jamais eu de bug jusqu’à maintenant et nous sommes rassurés par la preuve de l’heure du dépôt de notre candidature !" se réjouit-elle. Pour Remi Hersant, une seule inquiétude persiste : "en tant que maître d’œuvre, nous avons toujours tenu à présenter des plans et maquettes en belle qualité d’impression, les acheteurs n’auront peutêtre pas le même rendu lors de l’accès au dossier".

maine éco septembre 2018 25


Dossier

Guillaume Collart, avocat associé en droit public du cabinet Fidal.

traitement, à la liberté d’accès et à la transparence des procédures. Ce dispositif vient renforcer ces principes, avec un objectif de simplification". Cette dématérialisation s’inscrit dans la démarche dite d’open data. La Direction des affaires juridiques de Bercy a publié son Plan de transformation numérique de la commande publique 2018-2022 qui vise à étendre cette dématérialisation à l’ensemble des acteurs et du processus, de la passation jusqu’à la fin de l’exécution du marché, autour de cinq axes d’action : gouvernance, simplification, interopérabilité, transparence et archivage.

Sécurité, confidentialité et traçabilité "Cette réglementation va garantir la sécurité, la confidentialité auprès des opérateurs publics comme des entreprises, tout en leur assurant une bonne traçabilité des échanges, avec une certitude sur la date de réception de leur offre, un accusé faisant foi de l’heure du dépôt", ajoute l’avocat, qui intervient régulièrement en marché public. Terminée la course aux nombreux formulaires et la ruée jusqu’au bureau de Poste ! "Ce qui est rassurant c’est que si l’on a oublié de joindre une pièce, le

site Internet l’indique tout de suite, ce qui fait gagner beaucoup de temps et garantit la rigueur dans nos réponses", confirme Christel Pernet, de l’agence d’architecture Architour (lire encadré p 25). Pour autant, à l’instar de la déclaration d’impôt, maître Collart conseille de ne pas répondre au dernier moment, "surtout si certains transferts sont longs, car la date et l’heure sont bloquées sur la plateforme". Le passage au "tout démat’" d’ici au 1er octobre prochain suppose d’anticiper à plusieurs niveaux. En commençant par l’horodatage qui seul fait foi, fixé à la date et l’heure de réception de l’offre sur la plateforme et non pas à l’heure de l’envoi. Autre élément important auquel les entreprises doivent se préparer : la signature électronique. "Le dirigeant devra avoir ce certificat sur son ordinateur, à la place des formulaires DC et acte d’engagement", explique l’avocat. Elle a valeur d’une signature physique et authentifie l’identité de son auteur. Attention : se procurer un certificat peut prendre du temps (entre 15 et 30 jours). "Grâce à ma formation, j’avais obtenu auparavant ce certificat, sans quoi je n’aurais pas pu candidater

dans les temps", confirme le dirigeant d’EGE72 (lire encadré). Mieux vaut également anticiper les périodes de vacances et délégations de pouvoir - dans les cas où le détenteur du certificat serait absent - et renouveler ce dernier.

Anticiper, s’équiper et tester les plateformes Les entreprises seront-elles prêtes pour le coup d’envoi ? "Ce n’est pas le cas pour l’instant, surtout pour celles qui répondent de façon épisodique aux marchés. Le risque, c’est qu’elles se retrouvent exclues de la procédure faute d’avoir su comment procéder", prévient Françoise Vergriete-Matringes, présidente de la commission commande publique au Medef. Or les enjeux économiques sont importants. La commande publique a représenté 77 milliards d’euros en 2017, dont 25 % au profit des PME. "Je suis inquiète pour les artisans et TPE. Nous aimerions les avoir parmi nos candidats, mais ils ne sont pas forcément au fait de la dématérialisation, et ne disposent pas

témoignage

"Moins coûteux, rassurant... mais complexe sans avoir été formé" Franck Chevallier, gérant de la société EGE72, spécialisée en travaux d’installation électrique à La Chapelle-Saint-Aubin, s’est formé à la dématérialisation de la commande publique. "Je réponds depuis longtemps aux appels d’offres des marchés publics, qui représentent 20 à 30 % de mon activité. J’ai testé déjà à deux reprises la réponse dématérialisée, j’ai réussi à télécharger tous les documents sans problème, avec l’avantage que notre réponse laisse des traces ! On a toujours la crainte que notre dossier ne soit pas bien parvenu, ou hors délai, pour le moment ce mode de réponse est rassurant. De plus, jusqu’à 5 minutes avant l’heure de clôture, on peut envoyer un dossier, même s’il est préférable d’anticiper.

26 maine éco septembre 2018

Je me suis formé auprès de la CAPEB, ce qui m’a aidé à récupérer la fameuse clé requise pour signer électroniquement. Sans aide, j’aurais rencontré des difficultés. À l’échelle d’une TPE comme la mienne, cette obligation de dématérialisation va ajouter des contraintes, d’autant que chaque portail est construit différemment. Ce n’est pas idéal pour simplifier notre réponse. Mon bilan est mitigé : si candidater est moins couteux car on imprime moins, cela nécessite un investissement en termes de temps et de ressources humaines."


toujours des ressources nécessaires. Certains travaillent seuls, d’autres ne sont pas équipés informatiquement... ", souligne Galiène Cohu, maire de Ruillésur-Loir. Alors que les collectivités ont pour leitmotiv l’égalité de traitement et de candidatures, une autre limite tient à la qualité du réseau pour certaines entreprises implantées en milieu rural. "La dématérialisation va beaucoup plus vite que l’ingénierie technique, surtout dans certains lieux qui ne disposent pas encore d’une connexion ou d’un débit suffisant", ajoute l'élue, pour qui tout changement se heurte à des freins à la fois technique et psychologique. "Outre les soucis techniques, il faut apprendre, se former pour travailler avec de nouveaux outils, sans avoir forcément les ressources humaines, souligne Galiène Cohu. Pour nos propres chantiers, certains n’ont pas eu le dossier et ont répondu en retard. Si on ne peut plus faire travailler nos entreprises locales, ce sera un vrai problème !". Pour éviter d’être hors-jeu, les entreprises vont donc devoir anticiper, tester à blanc les plateformes de leurs donneurs d’ordre et acquérir une signature électronique : "La première précaution est de s’assurer d’être bien équipé des outils et prérequis techniques pour accéder à ces plateformes, et ne pas attendre le dernier moment pour avoir téléchargé les équipements informatiques nécessaires. Si besoin, mieux vaut faire appel à un prestataire informatique plutôt que de passer à côté d’un marché", confirme maître Collart qui conseille de faire un test sur les plateformes de la Région ou du Département qui sont parfaitement opérationnelles pour véri-

Galiène Cohu, maire de Ruillé-sur-Loir souhaite voir candidater les entreprises locales aux marchés publics.

fier dès maintenant le bon déroulement de la candidature. "Cette loi renforce notre dépendance à l’informatique, et comme toute évolution, nécessitera une phase d’adaptation", reconnaît l’avocat. Avant la transmission d’une offre dématérialisée, il faut bien s’informer sur la taille des fichiers à envoyer et les fuseaux horaires de référence, mais aussi anticiper les risques "d’embouteillage", sur le réseau Internet au moment de l’envoi des plis."

"Ne le dites qu’une fois" Si un investissement en formation comme l’a fait le dirigeant d’EGE72 ou l’appel à un prestataire informatique peut s’avérer nécessaire, cette loi fomente l’espoir pour toute entreprise, quelle que soit sa taille, de pouvoir postuler plus facilement à des marchés publics. "L’objectif de cette dématérialisation est de simplifier l’accès aux marchés, de manière pédagogique. Si les entreprises prennent du temps pour comprendre la procédure, ils pourront décrocher des lots, qui additionnés, boosteront leur chiffre d’affaires !" témoigne Samuel Chevallier, conseiller départemental et président de la Commission d'appel d'offres du Département, qui rappelle que les résultats de l’expérimentation menée par le département de la Sarthe auprès des entreprises se sont révélés très positifs. "Cette expérience répond à notre volonté d’être proches des entreprises de notre territoire, afin de leur permettre de s’intéresser à nos marchés et de décrocher des lots !" ajoute-t-il. Au cœur de la dématérialisation, le Document unique de marché européen (DUME) qui remplace les formulaires tels que les DC1 et DC2, présente un grand avantage, qui n’a pas échappé à Galiène Cohu : "Les candidats peuvent déposer en une seule fois les pièces administratives sur une plateforme comme sarthe-marchespublic. fr, permettant ensuite de candidater à d’autres marchés et lots !" Sur le principe du "ne le dites qu’une fois", maître Collart explique que tout candidat qui aura déjà candidaté à un marché public gagnera ainsi un temps précieux lors de sa prochaine candidature ! Et cette réglementation a également une dimension environnementale, que nombre

d’entreprises ont comprise, à l’instar de Franck Chevallier qui se réjouit de faire des économies d’impressions. "L’achat public fera des économies de papier et de ressources ce qui va également dans le bon sens", complète maître Collart. Certains acteurs économiques vont pouvoir bénéficier de retombées positives pour leurs entreprises, à l’instar des éditeurs de plateformes de marchés, qui travaillent avec les services de l’État pour adapter leur offre dans les timings impartis. Et rappelons que la commande publique représente, pour les entreprises de toutes tailles, des débouchés importants. "Trop souvent, certaines d’entre elles, pourtant en phase de développement, hésitent ou renoncent à répondre à des appels d’offres, considérant que le temps à y consacrer et la lourdeur des démarches seraient disproportionnés par rapport aux chances de remporter une consultation. Or s’ils prennent du temps pour comprendre le process, ils pourront les décrocher !" rappelle le conseiller départemental Samuel Chevallier. Alors halte aux idées reçues ! Pour ne pas vivre cette réforme comme une contrainte mais une opportunité, la CCI

comme le Département vous accompagnent pour trouver des solutions durant cette mutation et entrer dans l’ère de la commande publique 3.0 ! ◗◗ Élise Pierre

En savoir plus • www.economie.gouv. fr/daj/dematerialisationcommande-publique • www.chorus-pro.gouv.fr • www.medef.com/fr/content/ dematerialisation-et-numeriquedans-les-marches-publics • www.economie.gouv.fr/daj/guidetres-pratique-pour-accompagneracheteurs-et-entreprises-surdematerialisation-des-marches

Comment signer électroniquement ? La signature électronique remplace la signature manuscrite et n’est imposée que pour la conclusion du contrat définitif. Vérifiez cependant ce que requièrent les documents de la consultation. Cette signature électronique se présente le plus souvent sous forme d’un support type "clé USB" sur laquelle est implanté le certificat de signature. Elle doit être remise uniquement au titulaire du certificat, par un prestataire habilité qui vérifie son identité. Attention : un document signé à la main puis scanné n’a pas la valeur d’un document signé électroniquement.

Choisir le bon certificat de signature Si vous ne disposez pas de certificat, il faut acheter une signature électronique reposant sur un certificat qualifié conforme au règlement eIDAS. Vous pouvez trouver ce certificat auprès de prestataires référencés par l’État : www.ssi.gouv.fr/administration/visa-de-securite/ visas-de-securite-le-catalogue/ En attendant, vous pouvez utiliser un certificat RGS si vous en détenez un, le temps de vous équiper !

maine éco septembre 2018 27


Dossier

Focus

Une expérience 100 % dématérialisation réussie par le Conseil départemental à ce passage, pour leur donner des perspectives de développement, leur faciliter l’accès à nos services... et de créer un lien plus fort avec le territoire", commente Samuel Chevallier, conseiller départemental et président de la Commission d'appel d'offres. Dans une démarche pédagogique, les entreprises ont été accompagnées par le Département afin de répondre sous ce nouveau mode.

Sylvie Casenave-Péré, dirigeante de Posson. Samuel Chevallier, conseiller départemental et président de la Commission d'appel d'offres du Département.

Le Conseil départemental a souhaité préparer les entreprises à ce passage à la dématérialisation, en menant une expérimentation auprès des entreprises qui candidataient à leurs différents marchés. "Plus nous aurons de réponses à nos appels d’offres, plus nous aurons des retours économiques positifs pour notre territoire ! C’est pourquoi, avec tous les acteurs économiques, nous avons proposé en amont cette expérimentation, afin de préparer les entrepreneurs

Voici les principaux enseignements de cette enquête : • La plupart des entreprises considère l’expérimentation 100 % dématérialisation pas ou peu contraignante. Quelquesunes néanmoins estiment cette expérimentation contraignante, mais l’information en amont est jugée satisfaisante. • Les raisons pour lesquelles les candidats ayant téléchargé le dossier de consultation n’ont pas déposé d’offres ne tiennent pas à l’obligation de réponse en ligne pour 88,8 % d’entre eux. Pour les 11,2 % autres, les raisons évoquées sont essentiellement liées à des problèmes techniques, au manque de temps et de formation.

• Moins d’un tiers des entreprises est intéressé par une démonstration de la réponse électronique en ligne. • Le dépôt des plis en ligne se fait sans trop de difficultés. Les plaquettes mises à disposition concernant Sarthe Marchés Publics et les tutoriels sont jugés comme des outils satisfaisants. • Peu de signalement d’incident auprès du prestataire "plateformes" AWS. • Pour les prestataires retenus, la démarche engagée pour obtenir le certificat de signature électronique n’a pas été compliquée ou peu compliquée et l’accompagnement a été satisfaisant (72,6 %). • Le certificat est obtenu à 47,9 % entre 48 heures et 8 jours, à 43,8 % supérieur à 8 jours, et à 8,2 % en 48 heures. La plupart des entreprises n’a pas rencontré de difficultés lors de la première utilisation de ce certificat. • Au global, les entreprises sont satisfaites de cette expérimentation et sont majoritairement favorables à la poursuite de l’expérimentation (92,7 %).

Lexique DUME : Le Document unique de marché européen est un formulaire européen qui tient lieu de document unique pour les éléments de candidature. Il a vocation à remplacer les formulaires DC1 et DC2. Depuis le 1er avril 2018, l’ensemble des acheteurs publics est dans l’obligation d’accepter des DUME par voie électronique si l’entreprise l’utilise. Candidater avec un DUME permet à l’entreprise : - de déclarer sur l’honneur qu'elle peut

28 maine éco septembre 2018

candidater à un marché public, - d’indiquer qu'elle n’entre pas dans un des cas d’interdiction de soumissionner, - d’indiquer qu'elle remplit les critères de sélection choisis par l’acheteur. Et si l'entreprise a déjà candidaté à un précédent marché de cet acheteur, elle n’aura plus besoin de joindre les documents justificatifs transmis si ceux-ci demeurent valables.

MPS : Le dispositif Marché public simplifié permet à une entreprise de répondre à un marché public sur une plateforme avec un seul numéro Siret dès lors que l’acheteur a identifié ce marché comme étant éligible au dispositif MPS. Il permet de collecter auprès des administrations de référence les dernières informations à jour pour chaque entreprise (Insee, Infogreffe, Urssaf, FNTP...)


////////////////////////////////////////////////////////////////////////// Levage / Manutention / Transfert industriel / AGENCE DU MANS 70, avenue Pierre Piffault - 72100 LE MANS contact@adekma-levage.fr www.adekma.fr

TIGUAN TRENDLINE BUSINESS A 299€ TTC PAR MOIS(6) Système Navigation & Infotainment 'Discover Media' avec écran 8" l Feux antibrouillard l Front Assit' avec détecteur de piétons l 'Dynamic Lane Assist' l Régulateur de vitesse adaptif 'ACC' l Radars de stationnement avant/arrière l Car-net 'Ap-Connect' avec 2 ports USB compatibles Apple Cycle mixte (l/100km):4,7. Rejets de CO2 (g/km) : 123. Modèle présenté : Tiguan Carat 2.0 TDI 150 DSG7 à 430€/mois sur 37mois et 40000km parcourus, avec options peinture unie gris' et pack 'R-line4' extèrieur.(6) offre de Location. Longue Durée sur 37 mois et 40000kmpour un tiguan Trendline Business 2.0 TDI 150 BVM6, soitun 1er loyer majoré de 1220€TTC et 36 loyers de 299€TT. Cycle mixte du modèle présenté (l/100km) : 4,9.Rejets de CO2(g/km): 129.

Volkswagen Le Mans • www.volkswagen-le-mans.fr Rue Louis Bréguet • ZI Sud • 72100 Le Mans • 02 43 78 50 50 Retrouvez-nous sur n !

maine éco septembre 2018 29


international

INTERNATIONAL WEEK

Pour réussir à l'international Les CCI des Pays de la Loire se sont unies pour organiser le premier rendez-vous régional de l'international : International Week. L'étape sarthoise a lieu le mardi 2 octobre. Que vous débutiez à l'export ou que vous soyez déjà présent sur plusieurs marchés internationaux, cet événement est fait pour vous !

Pour ses ambitions à l'international (47 % de son CA à l'export), Delta Composants à la FertéBernard apprécie d'être accompagnée.

G

râce à International Week, vous pouvez faire le tour du monde sans avoir à vous déplacer !", souligne Jean-François Gendron, président de la CCI des Pays de la Loire. L'événement rassemble des entreprises exportatrices qui partageront leurs expériences, des experts thématiques et des experts pays qui apporteront gratuitement leurs conseils avisés. Ateliers, cafés pays, rendez-vous individuels… toutes les questions liées à l'international pourront être abordées. Techniques du commerce international, financement des actions à l'export, informations sur les marchés visés, etc. Organisée avec la Région Pays de la Loire et Business France, en partenariat avec le CIC Ouest et Fidal, et avec le soutien de La Poste, International Week a été pensée pour simplifier l'accès à l'information et l'accompagnement des entreprises qui envisagent d'exporter ou de poursuivre leur déve30 maine éco septembre 2018

loppement sur les marchés étrangers. "Les entreprises participantes auront l’opportunité de présenter leur activité et leurs projets de développement à l’international pour avoir un premier niveau d’information et pour être orientées en fonction du stade de maturité et des besoins identifiés avec l’expert. Il peut s’agir pour l’entreprise de s’informer, par exemple sur les aspects réglementaires des pays ciblés, avant d’entamer toute démarche de prospection ou bien, si elle est prête, d’organiser des premières prises de contact afin de valider le potentiel de marché, voire de rencontrer des contacts qualifiés," explique Laurence Kirsner, déléguée régionale Pays de la Loire de Business France. L'agence au service de l'internationalisation des entreprises françaises aura une présence significative sur l’étape sarthoise. "L’équipe basée en Pays de la Loire sera présente ainsi que cinq experts pays représentant les marchés

suivants : Allemagne, Amérique du Nord, Asean, Chine et Moyen-Orient. Nous organiserons un café pays "Vietnam et Asie du Sud-Est" ainsi qu’un atelier, aux côtés d’ID4CAR, pour présenter les tendances et opportunités du secteur automobile en Europe." Fabricant français de mobilier ergonomique industriel à Sargé-lès-Le Mans (48 salariés, CA de 8 millions d'euros), Sofame réalise 3 % de son chiffre d'affaires à l'export (Benelux, Suisse, Maroc), chiffre que l'entreprise souhaite faire grimper à 15 % d'ici à cinq ans. "Positionnés sur un marché de niche, nous avons un savoir-faire reconnu en France et nous souhaitons rayonner au-delà de nos frontières, explique Marine Peuvion, responsable commerciale export. Quand Philippe Crespin a repris l'entreprise en 2015, il a décidé de relancer l'activité à l'export et a été accompagné par la CCI : ciblage pays, stratégie de déploiement par pays et mode de distribution, choix des partenaires locaux pour conquérir ces nouveaux marchés, recherche des aides et des financements possibles pour prospecter et mettre au point des outils adaptés (documentations, site Internet, etc.) car l’export est un investissement conséquent dans un premier temps pour une entreprise." Pour Sofame, International Week présente bien des atouts… "L’intérêt est de pouvoir échanger sur les pratiques des différentes entreprises à l’export, pouvoir communiquer sur les expériences vécues afin d’affiner la stratégie mise en place. C’est aussi se tenir informé sur les nouvelles procédures d’exportation qui évoluent au fur et à mesure, en Europe et dans le monde.

Les rendez-vous avec les experts sont l'occasion de mieux cerner le marché et de comprendre toutes les offres de services mises à disposition pour réussir dans cette aventure. Pouvoir construire des partenariats solides et optimiser nos actions avec des prestataires dont nous avons besoin."

Conquérir de nouveaux marchés Également accompagnée par la CCI dans son développement à l'international, la société Delta Composants à La Ferté-Bernard réalise 47 % de son chiffre d'affaires à l'export (CA total 2017 : 12,14 millions d'euros). Elle exporte vers de nombreuses régions : Union européenne, Chine, Singapour, Philippines, Mexique, Inde, Maroc, États-Unis, etc. Depuis sa création en 1988, elle a développé autour de son cœur de métier, le travail du fil et de la bande métalliques, différentes activités connexes ou complémentaires qui peuvent être regroupées en trois grandes catégories : la transformation du métal, la décoration pour le luxe et la fabrication de sachets souples complexes. La direction de l'entreprise a toujours eu la volonté d'être présente à l'international. "Cela lui a permis de passer bien des crises, souligne Stéphane Guillochon, directeur général. C'est le moyen de limiter la dépendance vis-à-vis du marché français et de renforcer sa compétitivité, sa notoriété et son ouverture à d’autres cultures et savoir-faire. Cela renforce aussi la flexibilité et l’adaptabilité de l’entreprise." Pour ses ambitions à l'international, Delta Composants apprécie d'être


international

© @StudiophotoJM2

Réservez votre date !

Fabricant français de mobilier ergonomique industriel à Sargé-lès-Le Mans, Sofame réalise 3 % de son chiffre d'affaires à l'export.

accompagnée. "Un expert dont l’expérience est proche des marchés recherchés nous apporte beaucoup". L'entreprise a notamment intégré le club Stratexio (1), un programme qui réunit des chefs d'entreprise pour améliorer durablement leurs performances à l’international. "Un bon moyen d'échanger entre participants sur des problématiques communes". Elle a aussi participé en juin dernier à la mission de prospection en Amérique du Nord, proposée par CCI International Pays de la Loire et la Région. "Des contacts intéressants ont été pris avec plusieurs acteurs au Mexique, avec l’appui de la très

dynamique Chambre franco-mexicaine de commerce et d'industrie. Maintenant de la persévérance est nécessaire pour continuer les relations et développer de l’activité malgré l’éloignement géographique et la différence de culture." Rendez-vous à l'International Week pour poser toutes vos questions et obtenir les informations dont vous avez besoin.

Que vous ayez un projet de premier pas à l'international ou un projet de développement, participez à l'International Week à la CCI Le Mans Sarthe, le mardi 2 octobre prochain. Échanges, partages d’expériences et expertises sont au programme : • Rendez-vous individuels et gratuits avec plus de 30 experts (experts pays et thématiques), • 37 pays représentés, • 8 ateliers, • 2 cafés pays : Vietnam/Asie du Sud-Est et Asie Centrale, • Focus sur la filière automobile, • Un village exposants, • Des moments forts de networking tout au long de la journée, • Une soirée de clôture avec Sarthe International : De l'Europe au Japon en passant par la Chine, ne manquez pas les opportunités de la silver économie ! Programme et inscription gratuite : cciweek-international.com

◗◗ Karine Méteyer (1) Un atelier est consacré à Stratexio pendant l'International Week.

Contact et informations : Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12 International-Week@paysdelaloire.cci.fr

Contact CCI : Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

La

solution simple et fLexible

pour la

gestion de vos déchets

de

bureau

Une large gamme de solutions pour le tri et la collecte de vos déchets

Agence le Mans ZA de la Bodinière 72210 Roëzé sur Sarthe

solutions Découvrez nos D 5 Flux et RGP

Collecte des déchets de bureau sur abonnement (conformité décret 5 Flux)

Destruction de documents confidentiels

Sensibilisation des salariés

Vente de bacs Premium

Attestation de collecte

02 43 27 02 25

Désarchivage

Services neutres en CO2

agence.lemans@mesdechetsdebureau.com maine éco septembre 2018 31


Pr FOI ésent RE du à la MA NS

PORTES OUVERTES DU 14 AU 16 SEPTEMBRE

AMS NISSAN

8 Bd Pierre Lefaucheux - 72 100 Le Mans 02.43.39.93.40 - www.nissan-lemans.fr

S PORTETES OUVEBRRE 2018 SEPTEM

CEL

, LE CE N A R U S S L’A

SAVE THE DATE !

! LANGUES

Hel

lo

Lundi 10 sept. > 17h - 20h

Hallo

CCI Le Mans Sarthe - Crédit photos : Fotolia.com

¡ Hola

21 sept. > 13h - 17h 22 sept. > 9h - 12h

Vendredi

o

Cia

Samedi

!

Journée Européenne des Langues

Mercredi

26 septembre 2018

Evènement du réseau national des CEL

Bonjour

Activez

votre CPF avec l’aide d’un conseiller

Formez-vous

pour gagner en compétences

Testez

votre niveau en langues

Découvrez les nouvelles certifications

7 avenue des Platanes - 72100 Le Mans - 02 43 50 29 48 - www.lemans.sarthe.cci.fr 32 maine éco septembre 2018


formation

PERMIS DE CONDUIRE

Besoin de points ? Besoin d’Aramis

© Agence DER - Fotolia.com

Aux professionnels ayant perdu des points, Aramis propose des stages pour en récupérer… et porter la bonne parole en matière de prévention routière.

D

epuis le 1er juillet 1992, chaque titulaire du permis de conduire possède un capital initial de 12 points. Les conducteurs novices disposent d’un permis probatoire : le capital de départ est ramené à 6 points pendant 3 ans (2 ans si AAC : conduite accompagnée). En cas d’infraction, ce capital-points peut s’amoindrir selon un barème bien défini allant de 1 point pour une petite infraction, à 6 points pour une infraction grave. Dans le cas où plusieurs infractions sont commises simultanément, la perte est de 8 points maximum.

dant 3 ans, le conducteur peut récupérer la totalité de ses points. En cas de permis probatoire, la récupération est de 2 points par année sans infraction (3 points/an si AAC). Mais depuis 1993, il peut aussi les récupérer partiellement en participant à un stage de 2 jours qui permet de récupérer 4 points, dans la limite de 12 maxi (6 en cas de permis probatoire) mais attention, on ne peut effectuer qu’un stage par an.

Notons au passage que le système du permis à points est indépendant des autres sanctions pouvant affecter le permis de conduire et notamment la suspension. Un conducteur peut donc se voir retirer son permis pour une durée de 3 mois et se voir retirer 6 points. S’il ne commet aucune infraction pen-

"Au départ, les stages étaient organisés par des organismes liés à la Prévention routière, mais depuis des organismes privés proposent ces stages et la concurrence est forte, explique Joël Gaucher, président d’Aramis. Les pratiques sont parfois limites pour attirer les stagiaires, mais nous, nous restons

Aramis fidèle à sa philosophie

fidèles à notre objectif de départ : la prévention routière." Aramis est une association regroupant trois entités œuvrant de longue date dans le domaine de la sécurité routière : l’ACO, la Prévention routière départementale et l’Epmeca (école de la CCI préparant au monitorat d'enseignement de la conduite automobile). Révélateur de l’objectif poursuivi, l’association - de type loi 1901 - redistribue ses bénéfices sous forme de subventions pour des actions de sécurité routière dans la Sarthe.

Les professionnels très concernés Ayant l’obligation d’utiliser un véhicule pour leur travail, de nombreux professionnels sont concernés par ces stages afin de ne pas risquer la perte de tous leurs points, synonyme d’invalidation du permis de conduire. "Chefs

d’entreprise, commerciaux, artisans, commerçants… c’est vrai, les grands rouleurs ont plus d’occasion de perdre des points, souligne Jérôme Amirault, expert en sécurité routière et animateur de stages. Mais potentiellement, ils mettent aussi plus souvent la sécurité des autres en jeu. Il faut donc continuer de rappeler les règles." D’autant qu’il n’y a pas de fatalité, les comportements peuvent changer : 75 % des points perdus le sont par des hommes qui, par ailleurs, sont à l’origine de près de 80 % des accidents graves. Dans les stages Aramis, l’important n’est pas tant les points récupérés que d’écouter le message qui est passé. C’est vital dans le sens premier du terme. ◗◗ Pierre-Jacques Provost ontact Aramis, 132 rue Henri Champion, C 72100 Le Mans - Tél. : 02 43 84 01 32 info@aramis-lemans.com

[Les stages Aramis] • Ils se déroulent sur 2 journées consécutives de 8 heures, généralement les lundis et mardis, au rythme de 2 à 3 stages par mois. • Ils sont animés par deux formateurs, agréés par le ministère des Transports et spécialisés en matière de sécurité routière et de comportement. Le programme répond au cahier des charges du ministère des Transports. • Pas d’examen, mais assiduité, ponctualité et participation active au stage sont incontournables pour la délivrance de l’attestation. • 6 stagiaires au minimum, 20 au maximum. • Prix du stage : 199 euros. Une remise de 20 euros est accordée aux adhérents de l’ACO, de la Prévention routière ou aux membres du Groupe Escra. maine éco septembre 2018 33


[focus]

[GRAND PRIX DE FRANCE MOTO]

MÉCÈNES DU PATRIMOINE DE LA SARTHE

© MotoGP.com

Record d'affluence battu !

Avec des conditions météorologiques idéales, un plateau de pilotes et d’écuries grandiose, du spectacle en piste mais aussi en dehors, avec de nombreuses animations - dont le passage de "l’homme volant" Franck Zapata sur la ligne droite des stands -, le Grand prix de France Moto a été une vraie réussite. Les spectateurs ne s'y sont pas trompés en venant en nombre sur le circuit Bugatti. Le record de fréquentation a de nouveau

Un club pour protéger et valoriser le patrimoine sarthois

été battu avec 206 617 spectateurs sur l’ensemble des trois jours et un pic inédit à 105 203 le dimanche ! La manche française du Championnat du Monde MotoGP s'est fermée sur une victoire de Marc Marquez (Honda) devant Danilo Petrucci (Ducati Pramac) et Valentino Rossi (Yamaha). En moto 2, Francesco Bagnaia (Kalex) s'est imposé alors qu'en Moto3, c'est Albert Arenas (KTM) qui est monté sur la première marche du podium. Le pilote français Johann Zarco, s’il n’a malheureusement pas terminé la course, a suscité un véritable engouement de la part du public à chacune de ses sorties. Les organisateurs, PHA/ Claude Michy et Dorna Sports ont confirmé leur confiance à l'ACO en annonçant que le Grand Prix de France Moto se déroulerait sur le Bugatti pour de nombreuses années encore, jusqu’en 2026 désormais. Maintenant, rendez-vous l'année prochaine !

BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL ACCUEIL RELATION CLIENTS ET USAGERS

Apprentis cherchent entreprises d'accueil en formation. Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à contacter votre CFA CCI Le Mans Sarthe. Contact CCI : Christelle Buon au 02 43 40 60 80

© Fotolia

Le Centre de formation d'apprentis de la CCI du Mans et de la Sarthe propose un nouveau diplôme en apprentissage : le baccalauréat professionnel Accueil relation clients et usagers (ARCU). Il s’effectue en deux ou trois ans selon le niveau d’entrée avec un rythme d’alternance de trois jours en entreprise et de deux jours au CFA. Les objectifs de la formation sont de former des chargés d’accueil capables d’assurer l’accueil physique et téléphonique, la prise de rendezvous, la vente de produits et services associés, la gestion administrative et commerciale ainsi que le suivi clientèle. Motivés par ce bac pro ARCU, de futurs apprentis recherchent une entreprise d’accueil en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation pour valider leur entrée

Depuis 2000, le club "Mécènes du patrimoine de la Sarthe" œuvre à la préservation du patrimoine de proximité. Il sélectionne et accompagne partout dans le département des projets de restauration particulièrement exemplaires. Il fait partie du réseau national des clubs créé par la Fondation du patrimoine qui, depuis 20 ans, déploie une action concrète sur le terrain auprès de nombreux porteurs de projets pour contribuer efficacement à la préservation du patrimoine, au développement durable local et à la transmission des savoir-faire. Ces clubs forment aujourd'hui un réseau de plus de 250 entreprises dans toute la France. Depuis sa création, le club sarthois a soutenu 328 projets parmi lesquels des travaux de restauration au petit château du lycée Sainte Croix du Mans, au lavoir de Montbizot et au château de Sillé-le-Guillaume. Dans le cadre de la mission de Stéphane Bern qui consiste à recenser des sites patrimoniaux en danger, la délégation de la Sarthe a proposé plusieurs dossiers, dont la Rotonde ferroviaire de Montabon. Les entreprises sarthoises partenaires choisissent les projets de restauration qu'elles veulent soutenir parmi les dossiers et le montant qu'elles désirent accorder. Pour tout renseignement, contactez Gérard Fuseau au 02 41 39 48 98.

34 maine éco septembre 2018


Des aides financières Le Pays Vallée du Loir, le Pays Perche sarthois et le Pays de la Haute Sarthe mènent actuellement une opération de Modernisation de l'artisanat, du commerce et des services (MACS) sur leur territoire, animée par les syndicats mixtes, les missions économiques, la CCI et la CMA. L'objectif de cette opération limitée dans le temps est d'aider les entreprises à se moderniser et de conforter l'économie de proximité. Les secteurs d'activités concernés regroupent l'artisanat, le commerce de détail, les services à la personne et aux entreprises. Les entreprises bénéficiaires doivent justifier d'une année d'activité, être en situation économique et financière saine, dotées de capitaux propres positifs, avoir moins de 20 salariés, un chiffre d'affaires annuel inférieur à un million d'euros, une surface commerciale inférieure à 400 m2 et - évidemment - être situées sur les territoires concernés. Les dépenses éligibles concernent les équipements

neufs, structurants et stratégiques, les investissements et équipements relatifs à la modernisation des activités (vitrines et équipements professionnels inclus), y compris ceux liés à la protection de l'environnement, les équipements de tournée et leur aménagement, ceux destinés à assurer la sécurité des entreprises, les aménagements destinés à faciliter l'accessibilité et enfin, ces dépenses peuvent aussi s'inscrire dans un projet de modernisation ou de développement durable de l'entreprise. Le taux de l'aide régionale MACS est de 15 % bonifiée par une aide de l’Europe de 15 %, soit un taux d’intervention de 30 % avec un plancher de dépenses minimum de 10 000 euros HT et un plafond différent en fonction du territoire. Il faut savoir que ce dispositif s'accompagne de trois jours de formation obligatoire sur le numérique. Contact CCI : Vanessa de Héras au 02 43 21 00 30

[LE MANS CONNECT]

Une belle édition du salon d'affaires dédié au numérique Avec Connect Le Mans, les entreprises du numériques ont eu l’occasion de présenter leurs savoir-faire lors de la convention d’affaires mêlant exposition, rencontres BtoB et conférences techniques, le 5 juillet dernier au parc des Expositions du Mans. Décideurs publics ou privés, acteurs économiques et offreurs de solutions du numérique (télécom, data center, cloud, SSI, éditeurs de logiciels, réseaux, infrastructures, sécurité, audiovisuel, solutions d’impression et de numérisation, communication digitale, expertises/ conseils, ressources humaines/formation) se sont retrouvés pour faire éclore leurs projets lors de cette journée dédiée au numérique et à l’informatique en Pays de la Loire. Le salon a aussi été rythmé par trois conférences traitant de la data, de l'intelligence artificielle et de la cyber-sécurité, animée par les partenaires que sont Hexanet, ADG Software Engineering, Datagrex, Sartel et Sigire. Co-organisé

par l'Agence régionale des Pays de la Loire, la CCI Le Mans Sarthe et Le Mans développement, pour cette 6e édition 2018, Connect Le Mans, c’était 60 entreprises exposantes, 300 donneurs d'ordre, près de 360 opportunités d’affaires. Contact CCI : Frédéric Renault au 02 43 21 00 01

[LA PERFORMANCE DANS LES SERVICES AVEC LEAN OFFICE]

Sensibilisation et découverte

© Fotolia

MODERNISATION DE L'ARTISANAT, DU COMMERCE ET DES SERVICES

La CCI Le Mans Sarthe invite les entreprises à participer à un atelier de sensibilisation et de découverte à Lean office, le vendredi 5 octobre de 8 h 30 à 12 h. Vous travaillez dans les services à l’entreprise ou vous avez une équipe conséquente dans vos services supports (finance, achats, BE, QSE, gestion, RH, etc.), de ce fait vous générez des informations immatérielles pour lesquelles vous souhaitez en accélérer le flux de circulation pour décider, agir et produire plus vite. Vous vous posez sans doute des questions telles que : comment repérer les activités sans valeur ajoutée dans les services ("Mudas" et "Irritants") ? Quels outils du Lean office doit-on déployer pour quels résultats attendus ? Comment démarrer simplement une démarche Lean ? Patrick Cottais et Camille Lemort, des experts en excellence opérationnelle, rendront accessible à tous la compréhension de la philosophie du Lean office par une approche pédagogique et ludique. Lors de cet atelier, limité en nombre de participants, ils vous initieront grâce à un serious game de type jeu de plateau. Événement gratuit, inscription obligatoire. Contact CCI : Katy Rondeau au 02 43 21 00 37

maine éco septembre 2018 35


[focus] ENSEIGNES LUMINEUSES

© Fotolia

Extinction obligatoire durant la nuit

Depuis le 1er juillet, l'arrêté du 25 janvier 2013 est entré en application. Les entreprises ont l'obligation d'éteindre les enseignes lumineuses et les vitrines la nuit entre 1 h et 6 h du matin. L'objectif, énoncé dans la loi Grenelle 1 de 2009, est de limiter les dangers et les troubles aux personnes, à la faune et aux écosystèmes et le gaspillage énergétique. Ainsi, l'éclairage nocturne des publicités, préenseignes et enseignes lumineuses et des bâtiments non résidentiels (bureaux, commerces, bâtiments

agricoles ou industriels, bâtiments publics, façades et vitrines par exemple) est limité. Cet arrêté concerne donc à la fois l'éclairage intérieur émis vers l'extérieur des bâtiments non résidentiels (vitrines de commerces, bureaux…) et l'éclairage des façades. Une règle générale d'extinction est fixée et se décline comme suit : les éclairages intérieurs de locaux à usage professionnel doivent être éteints une heure après la fin d'occupation desdits locaux ; les éclairages des façades des bâtiments sont éteints au plus tard à 1 heure ; les éclairages des vitrines de magasins de commerce ou d'exposition sont éteints au plus tard à 1 heure ou une heure après la fin d'occupation. Par dérogation, les commerces en activité entre minuit et 7 heures du matin peuvent allumer leur enseigne une heure avant l'ouverture et la laisser allumée jusqu'à une heure après la fermeture. L'extinction ne concerne pas les éclairages d'urgence comme les pharmacies et les éclairages publics. Les contrevenants peuvent se voir couper le courant et risquent une amende d'un maximum de 750 euros.

FAIRE FINANCER SES PROJETS INNOVANTS

Tout un programme d'investissements d'avenir Les entreprises qui innovent dans les thématiques de la transition écologique et énergétique peuvent bénéficier des financements du Programme d’investissements d’avenir (PIA), opéré par l’Ademe (l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie). Ce programme, avec différentes échéances de dépôt de candidature, vise à stimuler les innovations jusqu’à leur mise sur le marché. Les entreprises peuvent faire financer leurs projets en soumettant des dossiers de candidature dans les délais, avant les dates de clôture. Le PIA couvre différentes thématiques de la transition énergétique et écologique et notamment celles suivantes : • la production d’énergies renouvelables, les réseaux énergétiques optimisés ;

36 maine éco septembre 2018

• les transports dans toutes leurs composantes avec le développement des éco-systèmes performants de mobilité ; • l’efficacité énergétique dans le bâtiment et les îlots collectifs ; • l’industrie et l’agriculture (et agro-agriculture) éco-efficientes ; • les matériaux et la chimie biosourcés, les biocarburants avancés ; • l’économie circulaire, les déchets ; • l’eau et la biodiversité ; • la santé et l’environnement. N'hésitez pas à consulter les grandes actions concernées par les appels à projets. Plus d'information : www.ademe.fr/entreprises-faites-financer-projets-innovants

[24 HEURES DU MANS]

Une expérience unique pour les étudiants du Groupe Escra

Cette année encore, les étudiants du Groupe Escra ont pu participer de manière privilégiée aux 24 Heures du Mans. Tout au long de la compétition, ils ont été plus de 110 à se relayer pour assurer différentes missions sur le circuit. Les quinze "Pit-Reporters" ont été chargés de relayer les infos des événements stands vers la presse. Une équipe de trente personnes dédiée au Prix Escra a évalué les teams, de l’aménagement du stand à la qualité des interventions mécaniques, pour récompenser la meilleure assistance technique. Le Prix Escra a finalement été attribué aux quatre mécaniciens du team Larbre Compétition : Anthony Bogard, Damien Crochon, Cyrille Jourdren et Nicolas Legros. Une récompense bien méritée pour cette équipe qui fêtait sa 25e participation aux 24 Heures du Mans. Cinquante chauffeurs et guides sont aussi entrés en lice pour accueillir et conduire les clients des teams Idec, Onroak, Signature et également de l’ACO. Et pour finir, une équipe de quinze personnes au barnum de l’école était chargée d’assurer l’intendance de toutes les équipes mobilisées. Au final, une belle expérience pour tous ces passionnés et une immersion au cœur de la classique mancelle qui a enfin vu s'imposer Toyota aux deux premières places, pour sa vingtième participation. Rendez-vous l'an prochain, les 15 et 16 juin.


ÂŽ

maine ĂŠco septembre 2018 37


d'une communauté de communes…

LE PAYS FLÉCHOIS

Un bassin économique in Construite autour de La Flèche, deuxième commune la plus peuplée du département, la Communauté de communes du Pays fléchois rassemble 14 communes et compte 27 000 habitants. Au cours de ces deux dernières décennies, ce territoire a réussi sa mutation économique, troquant son image de "Belle endormie" pour celle d’un bassin d’emploi innovant et diversifié qui a joué la carte de la complémentarité avec son voisin sabolien. Au coeur de cette réussite : des PME inventives, des services communautaires dynamiques et une formidable locomotive touristique qu’est le zoo de la Flèche.

Une kyrielle d'entreprises Les principaux employeurs du territoire exercent des métiers très différents et, souvent, bien spécifiques. Parmi les fleurons de l’industrie locale, on compte : - l’un des imprimeurs les plus prestigieux de France (Bordard & Taupin), installé à La Flèche depuis plus de 50 ans ; - l’un des leaders mondiaux du packaging (Ardagh) qui emploie plus de 300 38 maine éco septembre 2018

© S. Leludec - Zoo de la Flèche

E

n arrivant à La Flèche par la route de Sablé-sur-Sarthe, on ne peut qu’être frappé par le nombre d’entreprises implantées à l’entrée de cette agglomération. De même, si l’on prend la route du Mans, la zone commerciale qui vous accueille impose une image de prospérité et de dynamisme. "Beaucoup de nos entreprises ont assuré leur croissance en s’implantant sur des niches industrielles, affirme le président de la communauté de communes du Pays fléchois et maire de La Flèche, Guy-Michel Chauveau. De plus, notre tissu économique se distingue par sa diversité. Aujourd’hui, nous ne nous appuyons plus sur quelques gros pourvoyeurs d’emplois, mais sur une kyrielle de sociétés de toutes tailles, industrielles et de services, innovantes ou (et) traditionnelles."

Les lodges du zoo de La Flèche offrent aux visiteurs l'occasion unique de dormir au milieu des animaux.

personnes sur son site de production fléchois et près d’une centaine d’ingénieurs dans son centre de recherche high-tech de Crosmières ; - l’un des principaux fournisseurs européens de garnissage de rouleaux en caoutchouc (Hannecard) ; - le spécialiste de la conception et fabrication de machines pour le convoyage, le calibrage et le triage des coquillages et des asperges (Besnard à Bazouges-Cré-sur-Loir-) ; - le premier fabricant européen de clôtures électriques (Lacmé) ;

- un producteur de vélos à assistance électrique en pleine expansion (Néomouv) ; - un important fabricant de pièces plastiques pour l’industrie automobile (Vision Plast à Villaines-sousMalicorne)… - le fabricant de système d’irrigation pour l’agriculture, Lindsay Europe à La Chapelle d’Aligné ; - un concepteur et fabricant d’équipement de contrôles (SREM Technologies)… "Le développement économique doit

être géré à l’échelle du bassin d’emploi, dans un souci d’efficacité et de cohérence. C’est pourquoi nous avons, depuis près de 20 ans, confié à la communauté de communes les missions d’accueil et d’accompagnement des porteurs de projets, de mises en place des structures et des stratégies destinées à renforcer l’attractivité du territoire… détaille Guy-Michel Chauveau. Puis, pour mener à bien les objectifs, nous avons créé une mission économique. Celle-ci est aujourd’hui composée de quatre professionnels


à l'autre

nnovant et diversifié

Guy-Michel Chauveau, président de la communauté de communes du Pays fléchois et maire de La Flèche.

qui entretiennent de véritables relations de confiance avec les acteurs économiques, animant notamment le club d’entreprises du Pays fléchois (appelé Club de développement économique) qui compte plus de 90 adhérents."

Cogito, accélérateur de croissance Depuis 2017, cette équipe dispose d’un équipement communautaire innovant, Cogito, qui renforce sa capacité d’agir. Construit au cœur du parc

d’activités intercommunal à l’entrée de La Flèche, Cogito est un lieu d’accueil, d’échanges, de travail, au service des entrepreneurs et de l’économie locale. Il comprend un espace de coworking, une pépinière de sept bureaux dédiée aux entreprises de moins de 36 mois, des salles de réunions ouvertes à tous les acteurs économiques et accueille régulièrement des animations et des conférences. "Au cours du premier semestre 2018, nous avons reçu 53 porteurs de projets sur le site, constate Gaëtan Detais, responsable du pôle Économie de la communauté de communes. Nous accompagnons à la fois des activités traditionnelles de commerce ou artisanat ainsi que des services, qui connaissent localement un véritable boom." Ce bâtiment est une véritable ruche d’où émergent les activités les plus diverses : conception et commercialisation de plaids en fibres naturelles (La maison de la maille), ingénierie en domotique et automatismes du bâtiment, e-commerce, création de bijoux… "Le co-working est un véritable accélérateur qui permet de sortir de sa bulle pour résoudre à plusieurs les problématiques auxquelles chacun est confronté", résume Olivier Cavaillès, le

Cogito, un lieu d’accueil, d’échanges, de travail, au service des entrepreneurs et de l’économie locale.

co-fondateur de Lifenum, une jeune entreprise d’ingénierie informatique et de services du numérique, hébergée dans Cogito et spécialisée dans la gestion décentralisée des systèmes d’informations. "Cette pépinière d’entreprises nous a donnés une réelle visibilité." Des propos confirmés par Nicolaï Hald, un entrepreneur d’origine norvégienne qui développe son activité de e-commerce sur le Pays fléchois : "Cogito permet les rencontres entre les entrepreneurs et génère des synergies." "Notre salle de réunions a également séduit rapidement les entrepreneurs du territoire", ajoute Gaëtan Detais. Avant même de créer Cogito, les élus du Pays fléchois avaient déjà mis l’attractivité économique du territoire au premier rang de leurs priorités en aménageant des zones d’activités et en construisant des bâtiments professionnels. "Nous nous sommes attachés à développer des sites sur La Flèche, sur les communes alentours, ainsi qu’en bordure de l’autoroute où nous avons créé Ouest-Park en partenariat avec la communauté de communes de Sablé-sur-Sarthe, précise Gwénael de Sagazan, vice-président de la communauté de communes en charge de la commission économique et maire de Bazouges-Cré-sur-Loir. Ces investissements nous permettent d’être toujours en capacité de proposer une offre répondant à la demande endogène, tout en séduisant des entrepreneurs extérieurs au territoire. C’est dans ce même esprit que nous avons construit de nombreux bâtiments." Fidèle à cette politique couronnée de succès, la communauté de communes a de nouveau, en 2017, érigé deux bâtiments prêts à l’emploi, l’un de 600 m2 à Villainessous-Malicorne, l’autre proposant deux cellules de 430 m2 (pouvant fusionner)

La communauté de communes a construit en 2017 un bâtiment de 600 m2 à Villaines-sousMalicorne, pour les professionnels.

à La Flèche. Elle accompagne aussi l’agrandissement de deux sites industriels existants.

La qualité de vie, premier atout du Pays fléchois "Pour attirer les entrepreneurs, nous misons sur la qualité de vie", poursuit Guy-Michel Chauveau. Dans ce but, les élus sont particulièrement attentifs au maintien de la démographie médicale et à l’existence d’une offre de formation adaptée. "En matière médicale, nous avons créé une Maison de santé pluridisciplinaire il y a une dizaine d’années. Celle-ci accueille huit médecins, alors qu’elle n’en comptait que trois à l’ouverture. De plus, des antennes ont été aménagées à Bazouges-Cré, La Chapelle d’Aligné et Villaines-sousMalicorne. Nous avons aussi œuvré pour l’implantation de formations postbac, dont une école de soins infirmiers et d’aide-soignants. Nous sommes très attachés à notre Prytanée militaire qui accueille 400 étudiants et 500 lycéens." En outre, d’importants efforts sont réalisés pour stimuler le commerce de centre-ville à La Flèche avec l’association des commerçants et artisans Anim’en Flèch et à travers l’opération Cœur de ville. Aujourd’hui, l’aménamaine éco septembre 2018 39


d'une communauté de communes…

gement d’un nouveau cinéma de trois salles dans le centre historique fléchois va encore renforcer cette dynamique.

Le zoo a multiplié par deux son nombre de visiteurs Cette qualité de vie qui règne sur ce territoire traversé par le Loir, joue aussi un rôle majeur dans le succès que le Pays fléchois rencontre auprès des touristes. Ceux-ci apprécient les nombreux restaurants pour gourmets (dont un étoilé), les sites de loisirs familiaux comme la Monnerie, les lieux insolites tels le moulin de la Bruère ou le ma-

rais de Cré-sur-Loir, les circuits de la Vallée du Loir à vélo (qui rencontrent un succès grandissant) et, plus que tout, le très populaire zoo de La Flèche, fer de lance du développement touristique local. "Au début de la décennie, Stéphane Da Cunha, le dirigeant du zoo, cherchait à développer l’activité du zoo en saison creuse. Il a eu l’idée de mettre en place les lodges, qui offrent aux visiteurs l’occasion unique de dormir au milieu des animaux. Ce concept novateur a immédiatement rencontré un grand succès. Il a notamment attiré l’attention des producteurs de la série Une saison au zoo qui ont

choisi de poser leurs caméras dans notre parc en 2014", raconte Céline Talineau, responsable communication du zoo. Les effets de cette médiatisation sont impressionnants : en trois ans, le nombre annuel de visiteurs est passé de 200 000 à 450 000, le parc zoologique emploie désormais jusqu’à 160 personnes en pleine saison (contre 40 ETP en 2013) et les retombées économiques sur le territoire ont augmenté de 170 % ! Désormais les hôteliers situés dans un rayon de 50 km accueillent régulièrement des clients du zoo. "Pour répondre aux demandes des visiteurs, qui viennent

de toute la France, nous avons notamment répertorié tous les hébergements alentour sur notre site Internet, poursuit Céline Talineau qui échange régulièrement avec l’Office de tourisme de la Vallée du Loir, Sarthe développement et la Ville de La Flèche. Ces organismes sont de vrais partenaires." Dans cette continuité, le zoo travaille aujourd’hui sur un projet de "Resort", c’est-àdire de village-vacances qui donnera encore une nouvelle ampleur au site et dont profitera le Pays fléchois. ◗◗ Emmanuel Chevreul

NÉOMOUV ET EFILOG

Deux entreprises sur la route de l’innovation Les entreprises Néomouv et Efilog sont très représentatives du tissu industriel du Pays fléchois : s’appuyant sur des nouvelles technologies, elles ont su s’implanter sur des marchés porteurs et connaissent aujourd’hui une belle réussite. duits adaptés aux différents terrains, connait une belle expansion. "Nous avons augmenté notre chiffre d’affaires de 45 % en 2017 et visons de nouveaux marchés à l’export, tout en étant en lice pour fournir des vélos à La Poste, poursuit Philippe Vaxelaire qui emploie une quarantaine de salariés sur La Flèche. Le Pays fléchois est très bien desservi et nous bénéficions d’un cadre de travail très agréable. Seul bémol : la difficulté à attirer des cadres sur le territoire."

Philippe Vaxelaire, dirigeant de Néomouv.

Spécialisée dans la conception et la réalisation de vélos à assistance électrique, Néomouv, née dans le Loir-et-Cher, a été racheté en 2009 par le manceau Philippe Vaxelaire qui, un an plus tard, a transféré les locaux de l’entreprise à La Flèche. "Dès 2000, pour développer une première société de production de conteneurs métalliques, Dupleix, j’avais acheté un terrain de sept hectares à la Ville de La Flèche. J’ai donc naturellement installé Néomouv sur ce site que j’ai dédié à la conception, au montage et à la commercialisation des vélos." Aujourd’hui, l’entreprise, qui propose trois gammes de pro-

40 maine éco septembre 2018

Dirigeants d’Efilog, Sylvain et Laetitia Mignot se sont aussi heurtés, cette année, à cette même problématique de recrutement. Pour autant, ils ne regrettent absolument pas d’avoir choisi le Pays fléchois pour créer et développer leur activité de logistique qui assure la réception, le stockage et l’expédition des produits d’une centaine de sociétés de e-commerce. "En premier lieu, nous avons bénéficié d’un soutien sans faille de la communauté de communes qui nous a accompagné dans notre croissance, nous facilitant l’acquisition de nouveaux locaux pour faire face à la hausse de l’activité", souligne Sylvain Mignot, dont l’entreprise occupe aujourd’hui quatre bâtiments et continue de s’agrandir à La Flèche et Bazouges-Cré. "Alors qu’Efilog gère jusqu’à 300 000 commandes par mois en période de forte activité, je confirme que le Pays fléchois offre une très bonne desserte routière. Il existe une vraie dynamique locale, dont Cogito est désormais l’un des moteurs."


maine ĂŠco septembre 2018 41


PEUGEOT 308 TECH EDITION ÉqUiPÉE EN TEChNOLOGiE DE SÉRiE

PEUGEOT 308 TECH EDITION

ÉqUiPÉE EN TEChNOLOGiE DE SÉRiE PEUGEOT 308 TECH EDITION REPRIsE ARGUs ÉqUiPÉE EN TEChNOLOGiE DE SÉRiE

+ 3 600 €

(1)

FREINAGE AUTOmATIqUE REPRIsE ARGUs ANTI-COllIsION (1) REPRIsE ARGUs (1) RÉGUlATEUR ADAPTATIF sURvEIllANCE D’ANGlEs mORTs FREINAGE AUTOmATIqUE AUTOmATIqUE FREINAGE (2) ANTI-COllIsION ANTI-COllIsION RÉGUl ATEUR ADAPTATIF RÉGUlATEUR ADAPTATIF sURvEIll ANCE D’ANGlEs mORTs sURvEIllANCE D’ANGlEs mORTs

+3 3 600 600 € € +

(2)

(2)

(1) Soit 3 600 €, ajoutés à la valeur de reprise de votre véhicule, d’une puissance réelle inférieure ou égale à celle du véhicule neuf acheté. La valeur de reprise est calculée en fonction du cours de l’Argus® du jour de la reprise, applicable à la version du véhicule repris, ou le cas échéant à la moyenne du cours des versions les plus proches de celui-ci, ledit cours ou ladite moyenne étant ajusté en fonction kilométrage, des de de remise état standard déduction faiteinférieure d’un abattement deà15% frais et charges professionnels. Offre non cumulable, aux du particuliers, (1) Soit 3du 600 €, ajoutés à la éventuels valeur de frais reprise votreen véhicule, d’une et puissance réelle ou égale cellepour du véhicule neuf acheté. La valeur de reprise est calculéeréservée en fonction cours de l’Argus®pour du jour de la reprise, applicable à la version véhicule le cas échéant à lalemoyenne du cours desle versions proches dans de celui-ci, leditPEUGEOT cours ou ladite moyenne étant en valable toute commande d’une Nouvelle 308,du neuve et enrepris, stock,ou commandée avant 31/08/2018 et livrée mois deles laplus commande le réseau participant. Offre nonajusté valable fonction du kilométrage, des éventuels frais de remise end’une état standard et déduction faite d’unpour abattement de 15% pour frais et charges professionnels. Offre non cumulable, réservée aux particuliers, pour les véhicules au prix PEUGEOT Webstore. (2) Offre prime Éco-Reprise PEUGEOT la reprise de votre véhicule immatriculé avant le 01/01/2006, valable pour l’achat d’un véhicule neuf (3)pour en option les versions. (4) en série option selon lescommandée versions. avant le 31/08/2018 et livrée le mois de la commande dans le réseau PEUGEOT participant. Offre non valable valable toute selon commande d’une Nouvelle 308,ou neuve et en stock, PEUGEOT éligible au entre 01/07/18 et le 31/08/18. Offred’une non cumulable avec d’autres offres pour en cours, réservée aux particuliers, en Franceavant Métropolitaine, dansvalable le réseau participant. Offre et listeneuf des pour les véhicules prixlePEUGEOT Webstore. (2) Offre prime Éco-Reprise PEUGEOT la reprise de votre véhicule immatriculé le 01/01/2006, pour l’achat d’un véhicule (1) Soit 3éligibles 600 €, ajoutés la valeur de reprise de votre véhicule, d’une puissance réelle inférieure oupeugeot.fr. égale à celle du véhicule neuf acheté. La valeur deàreprise calculée en fonction duen de véhicules (PEUGEOT 108, 208, 308, SUV 2008 etnon Partner Tepee) à la d’autres prime Éco-Reprise sur Cette offre est cumulable avec la prime la conversion gouvernementale vigueur PEUGEOT éligible entre leà01/07/18 et le 31/08/18. Offre cumulable avec offres en cours, réservée aux particuliers, en France Métropolitaine, dans leest réseau participant. Offre etcours liste des véhicules éligibles 108, 208, 308, SUV 2008 et Partner Tepee) à la prime Éco-Reprise sur peugeot.fr. Cette offre est la prime ledit à la vigueur l’Argus® du jour de(PEUGEOT la selon reprise, applicable à lalaversion du repris, ou le cas échéant à avant la moyenne du cours versions lescumulable plus proches celui-ci, cours ouàladite moyenne étanten ajusté en de 1000 € minimum, éligibilité, pour reprise devéhicule votre véhicule Diesel immatriculé 01/01/2001 ou des Essence immatriculé avantavec lede 01/01/1997 etconversion destiné lagouvernementale destruction. de 1000 €du minimum, selon éligibilité, pour reprise deen votre immatriculé avant 01/01/2001 Essence immatriculé le 01/01/1997 destiné à la destruction. fonction kilométrage, des éventuels fraislade remise étatvéhicule standardDiesel et déduction faite d’un abattement de ou 15% pour frais et chargesavant professionnels. Offreetnon cumulable, réservée aux particuliers, valable pour toute commandeConsommations d’une Nouvelle 308, neuve et en stock, commandée avant le 31/08/2018 et livrée le mois de la commande dans le réseau PEUGEOT participant. Offre non valable mixtes (l/100 km) : de 3,5 à 5,2. Émissions de CO (g/km) : de 93 à 124. Consommations mixtes (l/100 km) : de 3,5 à 5,2. Émissions de CO22 (g/km) : de 93 à 124. pour les véhicules au prix PEUGEOT Webstore.sous (2) Offre d’uned’homologation. prime Éco-Reprise PEUGEOT pour la reprise de votre véhicule immatriculé avant le 01/01/2006, valable pour l’achat d’un véhicule neuf Données communiquées à réserve Données communiquées à titre titre indicatif, indicatif, sous réserve d’homologation. PEUGEOT éligible entre le 01/07/18 et le 31/08/18. Offre non cumulable avec d’autres offres en cours, réservée aux particuliers, en France Métropolitaine, dans le réseau participant. Offre et liste des véhicules éligibles (PEUGEOT 108, 208, 308, SUV 2008 et Partner Tepee) à la prime Éco-Reprise sur peugeot.fr. Cette offre est cumulable avec la prime à la conversion gouvernementale en vigueur de 1000 € minimum, selon éligibilité, pour la reprise de votre véhicule Diesel immatriculé avant 01/01/2001 ou Essence immatriculé avant le 01/01/1997 et destiné à la destruction.

PEUGEOT PROFESSIONNEL CENTER LE MANS

Consommations mixtes (l/100 km) : de 3,5 à 5,2. Émissions de CO2 (g/km) : de 93 à 124. Données communiquées à titre indicatif, sous réserve d’homologation.

2 Bd P. Lefaucheux - Tél. 02.43.506.506 - contactlemans@clara-automobiles.com

• Expertise Comptable • Fiscalité • Social • Gestion • Juridique • Stratégie & Développement

PME - PMI, Artisans, Commerçants et Professions libérales, bénéficiez de compétences multiples au service de votre performance. Perspectives, au-delà de la comptabilité, le conseil

LE MANS • 5, rue de Constantine • 72015 Le Mans Cedex 2 • Tél. 02 43 39 51 51 administration@agcperspectives.fr • www.agc-perspectives.fr 42 maine éco septembre 2018


conjoncture

Indicateurs économiques + 2,3 % : Sur un an, les prix à la consommation accéléreraient fortement en juillet 2018, à + 2,3 % après + 2 %, selon l'estimation provisoire réalisée en fin de mois. Cette nette hausse de l'inflation proviendrait essentiellement d'une accélération sur un an des prix de l'énergie et, dans une moindre mesure, des services. Les prix des produits alimentaires et du tabac augmenteraient également davantage. Enfin, un moindre recul des prix des produits manufacturés contribuerait aussi à la hausse de l'inflation. 1 671 : L'indice du coût de la construction (ICC) s'établit à 1 671 au premier trimestre 2018 après 1 667 au quatrième trimestre 2017. Sur un an, l'ICC augmente de 1,3 %, au même rythme qu'au trimestre précédent.

111,87 : Au premier trimestre 2018, l'indice des loyers commerciaux s'établit à 111,87. Sur un an, il augmente de 2,2 %, au même rythme qu'au trimestre précédent. 9,88 € : Smic horaire brut (depuis le 1er janvier 2018) soit un brut mensuel de 1 498,47 € sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires (151,67 h de travail). 0,88 % : Le taux d'intérêt légal est fixé à 0,88 % pour le 2e semestre 2018 quand le créancier est un professionnel (3,60 % si c'est un particulier). Les taux de l'intérêt légal applicables au 2e semestre 2018 sont à la baisse par rapport à ceux qui étaient en vigueur au 1er semestre 2018.

Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie (juillet 2018) Selon les chefs d'entreprise interrogés en juillet 2018, le climat conjoncturel dans l'industrie fléchit légèrement. L'indicateur qui le synthétise perd un point comme en juin, après s'être un peu redressé en mai. À 108, il reste bien au-dessus de sa moyenne de longue période (100). L'indicateur de retournement reste dans la zone d'incertitude conjoncturelle. Les industriels sont nettement moins optimistes qu'en début d'année sur les perspectives générales d'activité du secteur, mais le solde associé reste bien supérieur à sa moyenne de long terme. Leur opinion sur leurs carnets de commandes, globaux comme étrangers, se dégrade un peu plus en juillet 2018. Les soldes associés avaient atteint en début d'année des niveaux inédits depuis décembre 2007. Le solde d'opinion des industriels sur leurs perspectives personnelles de production diminue légèrement après avoir atteint en juin son plus haut niveau depuis novembre 2000. Celui sur leur production passée perd un point et retrouve sa moyenne de longue période. Autant d'industriels qu'en juin jugent leurs stocks de produits finis supérieurs à la normale. Le solde d'opinion correspondant est au-dessous de sa moyenne de longue période. Concernant l'emploi, le solde d'opinion sur l'évolution prévue des effectifs se replie tandis que celui sur l'évolution passée reste stable. Les deux soldes se situent bien au-dessus de leur moyenne de longue période.

Industrie du bâtiment

En juillet 2018, le climat des affaires est stable

Commerce de détail/commerce et réparation automobiles

En juillet 2018, le climat des affaires progresse légèrement Selon les chefs d'entreprise du commerce de détail et du commerce et de la réparation automobiles, le climat des affaires reste favorable en juillet 2018. L'indicateur qui le synthétise gagne un point, à 113. Il reste largement supérieur à sa moyenne de longue période (100), qu'il atteint ou dépasse depuis février 2015. Les chefs d'entreprise sont plus nombreux qu'en juin à déclarer une hausse de leurs ventes passées. Concernant les trois prochains mois, les chefs d'entreprise restent partagés : le solde relatif aux prévisions de ventes augmente, atteignant son plus haut niveau depuis plus de dix ans, celui sur les intentions

de commandes est quasi stable, alors que celui sur les perspectives générales d'activité continue de baisser. Les chefs d'entreprise sont un peu plus nombreux que lors de la dernière interrogation à indiquer des hausses de prix tant sur les derniers que sur les prochains mois. Les soldes d'opinion relatifs à l'emploi passé comme prévu sont stables, du fait du commerce de détail. Dans ce dernier secteur, le solde relatif à l'emploi passé se situe à son niveau moyen tandis que celui relatif à l'emploi prévu est au-dessus. Dans le commerce et la réparation automobiles, ces soldes évoluent peu, se maintenant à des niveaux très élevés. (Source Insee)

Selon les chefs d'entreprise du bâtiment interrogés en juillet 2018, le climat des affaires est stable. L'indicateur qui le synthétise se maintient à 109, bien au-dessus de sa moyenne de longue période (100). L'indicateur de retournement reste dans la zone de climat conjoncturel favorable. Les entrepreneurs sont nettement plus nombreux qu'en juin à signaler une augmentation de leur activité au cours des trois derniers mois. Après cinq mois consécutifs de baisse, le solde correspondant se redresse et excède davantage sa moyenne de longue période. En revanche, les chefs d'entreprise sont moins optimistes pour les prochains mois : le solde d'opinion sur l'activité prévue baisse tout en restant bien au-dessus de son niveau moyen. Ils se disent également moins confiants qu'en avril 2018 sur les perspectives générales d'activité du secteur. Les entrepreneurs sont un peu moins nombreux qu'en juin à indiquer avoir accru leurs effectifs au cours des trois derniers mois. Le solde correspondant diminue légèrement et reste bien au-dessus de sa moyenne de longue période. En revanche, le solde d'opinion sur les effectifs prévus augmente nettement après avoir été stable en juin, et se situe bien au-dessus de sa moyenne de longue période. Les entrepreneurs sont un peu plus nombreux qu'en juin à juger que leurs carnets de commandes sont bien garnis pour la période. Le solde correspondant augmente pour le troisième mois consécutif et se situe à son plus haut niveau depuis dix ans, nettement au-dessus de sa moyenne de longue période. maine éco septembre 2018 43


Lu pour vous

Marketplaces, le nouveau modèle du commerce international

Commerce britannique : les raisons d'une déconfiture

2017. Le régulateur se penche sur leurs modèles économiques et sur leur rythme de croissance.

Google s'apprête à lancer une marketplace en France

Classe Export - N° 245

Les Échos - 2 juillet 2018

Les grandes enseignes britanniques traversent une période difficile. Prises à revers par le boom des ventes en ligne, elles subissent maintenant les conséquences funestes du Brexit. Entre restructurations lourdes, fermetures de magasins et faillites, l'adaptation se fait dans la douleur.

Les labels font-ils vendre ?

LSA - N° 2515

Mai/juin 2018

Le volume d'affaires du e-commerce ne cesse de croître. Mais, si Internet est par nature transfrontalier, l'accès aux marchés export via Internet est une expertise en (r)évolution permanente, avec un outil désormais incontournable : les marketplaces. Potentiel, leaders… tour d'horizon du sujet.

La charcuterie française en pleine reconquête du marché Les Échos - 9 juillet 2018

Confrontées à une érosion des ventes, les entreprises de charcuterie vont retravailler leurs produits et leur discours pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs. Avec notamment réduction du sel et des nitrites.

La Chine, paradis des magasins sans personnel LSA - N° 2516-2517 12 juillet 2018

À Shanghai, quatre exemples d'espaces de vente futuristes. En réduisant les frais de personnel grâce à la technologie, ces entreprises espèrent croquer une grosse part du marché du commerce de proximité.

L'Inde, un pays fait de paradoxes qu'il faut aimer Classe Export - N° 245 Mai/juin 2018

L'Inde est un pays complexe dont il est difficile de maîtriser les dimensions religieuses, les communautés ethniques, les castes… Un marché à long terme où l'on trouve facilement un partenaire, mais où une vraie relation de confiance ne se construit pas facilement. Et pourtant, les Indiens sont si accueillants, si proches des Européens avec lesquels ils ont une vraie complicité !

Les Français plébiscitent la banque mobile Les Échos - 9 juillet 2018

Les banques en ligne détiennent 5 % du marché, mais auraient concentré 36 % des ouvertures de compte en

VENTES NEUF ET OCCASION

LSA - N° 2516-2517 12 juillet 2018

Dans un contexte de défiance, les labels, signes de qualité et autres mentions peuvent se révéler des gages précieux pour le consommateur. Mais tous ne sont pas nécessairement des déclencheurs d'achat en rayon.

L'hydrogène, nouveau Graal des équipementiers automobiles Les Échos 12 juillet 2018

Faurecia et Plastic Omnium ont investi des sommes conséquentes dans cette technologie du futur. Un pari pour garder une longueur d'avance sur leurs concurrents.

5 juillet 2018

La firme de Mountain View a beau s'en défendre, tout démontre qu'elle cherche à se positionner comme un nouvel intermédiaire marchand entre consommateurs et distributeurs. Après les États-Unis, Google va s'essayer au e-commerce en France au second semestre.

Le joli rebond des géants des PGC LSA - N° 2515 5 juillet 2018

La 16e édition de l'étude annuelle menée par OC&C Strategy Consultants sur la performance financière des 50 plus grands producteurs mondiaux de biens de grande consommation montre une année 2017 satisfaisante pour ces multinationales.

Un Pôle emploi enfin dédié à ses usagers

Prévisions des ventes, toujours plus intelligentes

L'Usine Nouvelle - N° 3570

Points de Vente - N° 1233

5 juillet 2018

2 juillet 2018

En termes de transformation numérique, la profonde mue entamée il y a six ans permet à l'opérateur public de l'emploi de personnaliser ses services pour fluidifier le marché du travail.

Face aux multiples défis qu'ils affrontent, les distributeurs doivent impérativement réaliser des prévisions de vente. Pour cela, ils ont à leur service une panoplie de solutions dont la majorité se

LOCATION MATÉRIEL BÂTIMENT - TP - INDUSTRIE

www.ccmb53.fr Z.A LES BOZEES 5300 LAVAL Tél: 02 43 59 78 78

www.ccmblocation.fr Z.A La Rouvelière 72700 SPAY Tél: 02 43 21 37 00 Z.A Les Ajeux 72400 LA FERTÉ BERNARD Tél: 02 43 60 01 11 Z.A Le Pont 72300 SABLÉ / SARTHE Tél: 02 43 62 16 30

44 maine éco septembre 2018


renouvelle : DDMRP, plateforme, intelligence artificielle, multiniveau… sont quelques-unes des nouvelles approches.

Google confirme sa suprématie dans la publicité en ligne

Côte d'Ivoire : un hub d'affaires en Afrique de l'Ouest

Le géant américain a publié un chiffre d'affaires en hausse de plus de 25 %, soit sa meilleure performance en quatre ans. Les recettes publicitaires représentent plus de 86 % des revenus de ce poids lourd du numérique.

Moci - 2056/2057 Juillet/août 2018

Avec une croissance de plus de 7 % par an, la Côte d'Ivoire fait figure de véritable locomotive de l'économie de l'Afrique de l'Ouest. La dynamique du développement devrait se maintenir pendant les années à venir, offrant ainsi des possibilités d'affaires pour les entreprises françaises dans une grande diversité de secteurs.

Les créateurs d’entreprise : la frontière entre salariat et entreprenariat s’atténue Insee Première - N° 1701 27 juin 2018

Parmi les créateurs d’entreprise de 2014, sept profils-types se distinguent, dont la plupart ont déjà été mis en évidence parmi les créateurs de 2010. Le profil des "jeunes créateurs diplômés" s’étoffe en 2014 (8 % des créateurs). Leur entrée sur le marché du travail par la création d’entreprise, en majorité sous le régime de l’autoentrepreneur, semble se confirmer comme une alternative au salariat.

Les Échos - 25 juillet 2018

Médias sociaux, sites web, places de marché : des vitrines pour les sociétés Insee Première - N° 1696 28 mai 2018

de groupes étrangers : l'Afrique bouillonne, au point d'espérer occuper un jour une place de choix dans le monde digital.

Ne laissons pas Amazon détruire le commerce traditionnel Les Échos - 3 août 2018

Amazon pratique la vente à perte. Il compense la non-rentabilité de cette activité par la location - juteuse, elle - d'espace sur le cloud. Ce faisant, on laisse ce géant concurrencer de façon déloyale les enseignes classiques. À terme, ce sont les magasins qui disparaîtront en masse. Il est temps de réagir.

En 2017, parmi les sociétés de dix personnes ou plus, quatre sur dix sont présentes sur les réseaux sociaux : c’est deux fois plus qu’en 2013. Les sites de microblogging, comme Twitter, et de partage de contenu multimédia, comme YouTube, sont également de plus en plus utilisés par les sociétés, en particulier pour développer leur image et recueillir les avis de leurs clients.

Économie collaborative : quatre questions sur un virage fiscal

En Afrique, la révolution numérique est en marche

Exosquelettes : pour que le mieux ne devienne pas ennemi du bien

Les Échos - 30 juillet 2018

Travail Sécurité - N° 796

Éducation, investissements dans les infrastructures, implication du secteur privé, implantations

Juillet/août 2018

d'amélioration des conditions de travail mises en avant par les fabricants d'exosquelettes. Ces dispositifs peuvent en effet venir compléter une démarche de prévention des risques liés aux efforts physiques, mais ne sont en aucun cas une solution miracle.

French Touch : comment les filières gagnent à l'export Moci - 2056/2057 Juillet/août 2018

Seules, appuyées par l'État, peu importe : les filières qui constituent les pôles d'excellence de la France se structurent, développent des stratégies à l'international. Avec plus ou moins de bonheur et de facilité, il est vrai. Mais le "chasser en meute", l'action collective deviennent la règle.

Les Échos - 25 juillet 2018

Le projet de loi relatif à la lutte contre la fraude, dont l'examen a débuté le 24 juillet à l'Assemblée, instaure une transmission automatique du montant des revenus au fisc. Les modalités de déclaration changent, pas les revenus taxables.

De plus en plus d'entreprises se laissent séduire par les promesses

maine éco septembre 2018 45


découvertes

LE MANS UNIVERSITÉ ET LES ENTREPRISES

Une longue histoire, un

© CTTM

Née officiellement en 1977, l’Université du Mans a rapidement intégré les enjeux liés aux mutations sociales, économiques et technologiques, associant à ses axes de recherche fondamentale ceux de la recherche appliquée et de l’innovation. Attentive à cette incontournable transformation, elle a participé activement aux créations des structures dédiées à la valorisation scientifique au service des entreprises et de son écosystème socio-économique.

Le CTTM (ici la "chambre sourde" dédiée à l’acoustique) structure son activité de transfert en cohérence avec les compétences universitaires selon quatre pôles technologiques : acoustique et vibrations ; matériaux ; ingénierie de conception ; ingénierie biologique et médicale.

E

n 1992, à l’initiative de l’université et des collectivités territoriales du Mans et de la Sarthe, le Centre de transfert de technologie du Mans (CTTM) a été fondé en intégrant les activités développées depuis vingt ans au sein de l’Institut de recherche appliquée sur les polymères, qui succédait lui-même à l’Institut du caoutchouc, créé en 1968. Le CTTM, qui est devenu depuis lors l’un des plus grands centres de ressources technologiques au plan national, partage son expertise avec les laboratoires de l’université - prin46 maine éco septembre 2018

cipalement ceux d’acoustique (LAUM) et de physique-chimie des matériaux (IMMM) - au bénéfice de plus de trois cents clients industriels. Parallèlement, le Syndicat mixte d’aménagement de la technopole mancelle (SMAT) a mis en place un incubateur pour accompagner notamment les projets de création d’entreprises issus des laboratoires de l’université. Vingt ans plus tard, en 2017, il a intégré une structure mutualisée au service de l’économie du territoire : Le Mans Innovation.

Les nouveaux outils forgés par l’État Avec la loi sur l’innovation, dite loi Allègre (1999), les activités de transfert de l’Université du Mans prennent un essor décisif. Cette loi permet, en effet, la mise en place d’un dispositif complet au service du chercheur pour lancer une start-up, déposer un brevet, protéger un logiciel ou contribuer à l’activité économique d’une entreprise. Dans un premier temps, l’université crée une cellule de Valorisation avec l’amorçage financier des Pays

de la Loire, puis sur fonds propres. Mutualisée avec l’Université d’Angers, cette cellule permet d’améliorer la détection dans les laboratoires des projets potentiellement valorisables, de les protéger par brevets et de préparer leur développement pré-industriel, tout en accompagnant les chercheurs dans leurs relations avec les entreprises. En 2012, dans le cadre du Programme d’investissement d’avenir, l’État finance la création des Sociétés d’accélération du transfert de technologie (SATT), qui sont dédiées à la détection, l’investissement et le transfert des résultats issus de la recherche académique vers le monde socio-économique. L’université délègue donc à la SATT Ouest Valorisation la contractualisation des partenariats recherche publiquerecherche privée, la gestion de son portefeuille de brevets, la valorisation de sa propriété intellectuelle et la promotion de ses plateformes technologiques. C’est à cette même époque que les pôles de compétitivité et les Instituts de recherche technologique (IRT) s’inscrivent dans le paysage de la collaboration privé-public. Par ses spécificités scientifiques et l’écosystème de son territoire, l’université construit des relations étroites avec l’IRT Jules Verne dédié au manufacturing et à l’usine du futur. Elle adhère également à trois pôles de compétitivité : EMC2 (dédié à l’innovation dans les technologies de production), Elastopôle, (caoutchouc et polymères), et ID4CAR (véhicules et industrie automobile).


découvertes

bel avenir Une activité de partenariat et d’innovation se développe à partir de 2013 au sein de l’établissement, visant à coordonner les sollicitations des entreprises pour mieux les prendre en charge et les accompagner. L’émergence d’une activité forte en acoustique reçoit un soutien financier important de la Région puis de Le Mans Métropole, appelé programme Recherche-formationinnovation (RFI) Le Mans Acoustique. Cette activité impulsera la volonté régionale de construire une halle technologique tournée vers la mutualisation des moyens humains et techniques issus de l’université et des entreprises autour de l’acoustique et des matériaux. Le projet Technocampus est né et se concrétisera par un bâtiment de 2 500 m² début 2021.

Selon la même logique, elle nomme en 2014 un vice-président délégué à l’innovation et la valorisation qui préside des comités locaux de valorisation destinés à mettre en synergie tous les acteurs de l’écosystème. Cette nouvelle fonction politique permet de représenter l’Université du Mans dans les instances politiques régionales et de travailler en lien étroit avec les deux autres établissements universitaires des Pays de la Loire. Ces étapes successives aboutiront, en 2015, à la création du service Innovation, partenariat, relations extérieures (IPREX) et la mise en place du programme Fil’Innov, sur fonds propres et avec le soutien de la Région et de l’Europe (programme Feder).

© Maxime Jamaux

Forte de cette projection à moyen terme, l’université poursuit sa politique partenariale. Elle met progressivement en œuvre des Instituts recherche-

formation-innovation, qui sont notamment destinés à renforcer les synergies avec la sphère socio-économique en s’appuyant sur ses thématiquesphares : l’acoustique, les sciences de la matière, l’informatique, le risque et l’assurance, les sciences humaines et sociales, le management et les STAPS.

Inauguration de la chaire industrielle ANR MACIA, le 13 avril 2017. Ce projet de recherche partenariale porté par le groupe Safran et le LAUM, est destiné à développer des traitements acoustiques innovants pour réduire le bruit des moteurs d’avion et d’hélicoptère.

© Ad'hoc photographie

L’essor des partenariats entre l’université et les entreprises

L’Institut des molécules et matériaux du Mans (IMMM) collabore sur des prestations ou des projets de R&D avec de nombreux industriels (Areva, Arkema, Bel, Danone, Hutchinson, Nestlé, Saft, Schlumberger, Solvay, STM, L’Oréal, Total, Unilever…).

En coordonnant ses actions avec Laval Mayenne Technopole, Le Mans Innovation, les associations Laval French Tech (dédiée à la réalité virtuelle et augmentée) et Le Mans Tech (dédiée aux nouvelles mobilités et technologies propres), l’Université du Mans noue chaque jour davantage des relations avec les entreprises de son territoire. Les thèses CIFRE, cofinancées avec l’ANRT, sont ainsi de plus en plus nombreuses (29 doctorants en 2018).

Les liens tissés, au cours de cette longue histoire, entre Le Mans Université et l’entreprise sont ainsi la promesse d’un bel avenir. ◗◗ Laurent Bourquin, Jean-Marie Constant, Véronique Del Vecchio et Rachid El Guerjouma Contact : partenariat@univ-lemans.fr Source : La Vie Mancelle & Sarthoise

Quand une collaboration recherche publique-recherche privée se met en place, les travaux menés et les résultats obtenus font de ce partenariat un pari gagnant. Pour l’entreprise, c’est une amélioration de son outil de travail, une augmentation de son expertise ou une nouvelle offre de produits et de services. Pour le laboratoire, c’est un prolongement logique de ses recherches, qui lui apporte un ressourcement scientifique indispensable. maine éco septembre 2018 47


Changement de propriétaire

AU TERROIR GOURMAND Restaurant bar. Écommoy 110 000 € LE CIRCUIT Bar presse jeux snack tabac. Arnage 570 000 € LE FOURNIL DE SAINT ANTOINE Boulangerie pâtisserie confiserie glaces traiteur. La Ferté-Bernard 70 000 € SNC VLP Débit de tabac, petite brasserie, presse, loto. Sablé-sur-Sarthe 200 000 € HOPTEAM PAYS DE LOIRE Entretien, réparation, installation, location, achat et vente de tous articles, matériels de tirage à bière et autres équipements pouvant intéresser l'exploitation de restaurants, bars, cafés et discothèques. La Flèche 19 920 € BRIANT VILLAINE Travaux agricoles et soutien aux cultures. Dissé-sous-ballon 495 000 € L'ENTRACTE Bar, brasserie, snack, café, crêperie, glaces. La Flèche 165 000 € COCCI MARKET Alimentation générale, épicerie, superette, presse, dépôt de pain et de gaz. Thorigné-sur-Dué 90 000 € AUTO + 72 Vente et achat pièces détachées automobiles. Cherreau 20 000 € L'IMPRÉVU Bar, épicerie, point relais La Poste, Française des jeux, point retraits banque, snack sur place, dépôt de pain, presse locale, tabac. Courcemont 27 500 € 48 maine éco septembre 2018

LES AGENCES DU LOIR Agence immobilière, nettoyage et entretien de biens immobiliers. Luché-Pringé 50 000 € LA PLANCHA GOURMANDE Restaurant, salon de thé glacé, exploitation d'une licence restaurant. Le Mans 148 500 € LE RANDONNEUR Café restaurant traiteur. Montreuil-le-Chétif 25 000 € DUPUY EQUIPEMENTS Établissement de partenariat entre clients et fournisseurs, recherche de sous-traitance de pièces techniques de sources d'approvisionnement régional, national et international. Thorigné-sur-Dué 83 000 € TABAC LOTO PRESSE LA CROIX DE PIERRE Commerce de détail de tabac, loto, papeterie, bimbeloterie, livres, confiserie. Le Mans 227 000 € PHARMACIE DES PRÉS Pharmacie, commerce et location de tous appareils médicaux, orthopédie, homéopathie, audioprothése, optique, commerce de produits vétérinaires, fabrication de cosmétiques. Saint-Rémy-de-Sillé 1 760 000 € LE FLEUREDA Bar restaurant traiteur. Clermont-Créans 195 000 € L'INSTANT ZEN Exploitation de tous fonds artisanal et commercial de coiffure mixte homme et femme, institut de beauté, salon d'esthétique, vente d'articles et de produits accessoires (produits cosmétiques, produits capillaires, shampooing, etc.). La Bazoge 53 000 € LEHOUX-SABARD Bar, journaux, débit de tabacs, Française des jeux, PMU. Saint-Calais 300 000 €

AUTO ÉCOLE CERVEIRA Exploitation de tout établissement d'enseignement de la conduite de véhicules terrestres à moteur, de bateaux à moteur, motos, remorques. Organisation de stage de récupération de points, sensibilisation à la sécurité routière. Le Mans 110 000 € IL CALCIO Pizzeria, restaurant traditionnel sur place ou à emporter, distribution automatique de pizzas. Fresnay-sur-Sarthe 260 000 € ZELIE Laverie automatique. Le Mans 68 000 € SARL CHAUVIÈRE Charpente couverture fumisterie zinguerie, entretien toitures, isolation, plâtrerie, bardage, maçonnerie, pose et remplacement d'huisseries. Toutes activités liées directement ou indirectement à ces activités. Teloché 500 000 € CAFÉ DU MIDI Café bar débit de boisson, bimbeloterie, jeux, journaux, snacking, gérance d'un débit de tabac. Chaufour-Notre-Dame 55 000 € ART ELEC RENOUARD JANDEAUX Électricité automobile. Aigné 40 000 € LETRANGE Bar, café, restauration sur place, brasserie, épicerie, vente de carte de pêche, Française des jeux, revente tabac. Vaas 50 000 €

Ces annonces de ventes et cessions commerciales sont extraites du Bodacc.fr

LE SEPTENTRION Camping. Brûlon 250 000 € ADHOR Vente de prêt-à-porter mixte et accessoires. Le Mans 40 000 € FLECHEAU Boucherie-charcuterie. La Flèche 130 000 € BATI LEMONNIER Maçonnerie, carrelage, tous travaux de gros œuvre, second œuvre relatifs à la construction réparation entretien de tous immeubles. Trangé 25 000 € TRADITION BOUCHÈRE Boucherie charcuterie traiteur, épicerie fine, cave à vin. Sablé-sur-Sarthe 250 000 € VIN SUR VIN Restauration traditionnelle. Le Mans 119 000 € TAFATA Restaurant. Le Mans 400 000 €

LE DAMIER Restauration bar brasserie. Pontvallain 18 500 €

GEOMANS Géomètres experts topographes. La Suze-sur-Sarthe 40 000 €

ARLOT SERVICES Épicerie, alimentation, commerce de détail de produits alimentaires et non alimentaires. Brûlon 230 000 €

LA ROUELLE DE VEAU Boucherie charcuterie triperie, vente de volaille, traiteur, vente d'épicerie sans vente de boissons alcoolisées. Le Mans 465 000 €


Conseil en immobilier d’Entreprise Donnons vie à votre activité

ACTIVITÉS

ACTIVITÉS BUREAUX

ENTREPÔTS BUREAUX

EXPERT ENTREPÔTS IMMOBILIER

LE MANS 15, Place Aristide Briand - 72100 Le Mans Tél : 02 43 520 676

GESTION EXPERT IMMOBILIER

GESTION LOCAUX COMMERCIAUX

LOCAUX COMMERCIAUX

ANGERS 18, place de la République 49100 ANGERS Tél : 02 41 882 555

www.art-im.com


L’ÉPARGNE SALARIALE, UNE SOLUTION INCONTOURNABLE POUR MOTIVER VOS SALARIÉS.

Le Crédit Mutuel, banque coopérative, appartient à ses 7,8 millions de clients sociétaires. Caisse Fédérale du CM MABN, société coopérative anonyme à capital variable, capital initial de 38 112 € - immatriculée sous le n° 556 650 208 RCS LAVAL 43, bd Volney 53083 Laval Cedex 09, contrôlée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), 61 rue Taitbout, 75436 Paris Cedex 09.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.