Maine éco N° 191

CONJONCTURE La croissance s’accélèrerait en 2025... p12

ENTREPRISES DU PAYSAGE Un secteur d’avenir... p14

LITIGES La conciliation au service des entreprises... p18

maine éco LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE

SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL

Les enjeux de la prévention des risques N°191 FÉVRIER 2019

NSA

5, bd Pierre Lefaucheux 72100 LE MANS - 02 43 85 25 00 www.saussereau.com Votre Conseiller Ventes Sociétés Pascal Louy au 06 80 44 92 49 ou p.louy@nsa-lemans.fr

Un nouveau programme de bureaux arrive en gare sud DÉMARRAGE 1ÈRE TRANCHE LANCEMENT COMMERCIAL 2ÈME TRANCHE

LE MANS • 3 270 m2 disponibles • Livraison début 2020 • A louer, toutes surfaces disponibles • Faibles charges

www.artprom.fr - 02 47 70 22 32

édito

Noël Peyramayou, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe president@lemans.cci.fr

N° 191 - FÉVRIER 2019 MAGAZINE TRIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE 1, bd René Levasseur CS 91435 72014 LE MANS CEDEX 2 Tél. 02 43 21 00 00 Fax 02 43 21 00 50 www.lemans.sarthe.cci.fr/maine-eco

Directeur de la publication : Noël Peyramayou Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer Ont collaboré à ce numéro : Emmanuel Chevreul Julie Ducange Camille Jarry Pierre Mordret Élise Pierre Pierre-Jacques Provost Photos : Édito : Noël Peyramayou © Jacques Hirn CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Couverture : © stock.adobe.com Maquette - Mise en page - Gravure : Okaparka Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel Tél. 02 43 24 23 42 ou 06 08 16 69 79 maine.editions@wanadoo.fr

Du bon usage de l’impôt : la taxe d’apprentissage, un levier pour développer et attirer les talents en Sarthe En cette période troublée sur base de trop plein fiscal, il est nécessaire de souligner que tous les impôts n’ont ni le même sens ni la même portée. Consentir à l’impôt, c’est en comprendre l’utilité et le sens pour soi et son environnement.

En l’occurrence, il est un prélèvement fiscal qui non seulement fait sens mais en plus nous permet d’agir directement sur notre environnement : la taxe d’apprentissage. C’est la seule taxe ou impôt dont nous pouvons choisir, en partie librement, l’usage et l’affectation. Il suffit de désigner l’organisme de formation à qui nous souhaitons affecter les montants dont nous sommes redevables.

C’est là un moyen simple et efficace de faire bénéficier les organismes de formation de notre territoire de moyens leur permettant de poursuivre efficacement leur mission de formation de jeunes destinés à devenir des salariés qualifiés pour nos entreprises.

Plus encore, la partie hors-quota de la taxe, aussi appelée barème, est destinée à solidifier l’offre d’enseignement supérieur, dont les écoles de la CCI, dans notre département.

Derrière nos choix d’affectation de la taxe d’apprentissage, c’est de l’attractivité de notre territoire qu’il est question : proposer une offre de formation large et qualitative en Sarthe, c’est en effet apporter des réponses adaptées aux besoins en compétences de demain de nos entreprises ; c’est aussi donner envie aux jeunes de rester étudier sur le département puis de choisir d’y travailler et d’y élever leurs enfants. C’est enfin attirer des salariés venus d’autres territoires et satisfaits de trouver en Sarthe un large éventail de possibilités d’orientation et de formation tout au long de la vie. À nous chefs d’entreprise de saisir cette opportunité de contribuer concrètement au développement économique et social en Sarthe.

Les équipes du service Taxe d’apprentissage de la Chambre de commerce et d'industrie sont à votre disposition pour vous accompagner en ce sens.

Noël PEYRAMAYOU

Impression : Auffret Plessix Tirage : 17 500 exemplaires ISSN : 1269-6633

!

maine éco février 2019 1

sommaire 4 Actualité

14

Égalité femmes/hommes dans l’entreprise L’exemple sarthois

6 La vie des entreprises 12 Actualité

Perspectives économiques Une longue phase de croissance devrait s'accélérer en 2025

14 Entreprise

Entreprises du paysage, un secteur d’avenir

16

Tourisme d’affaires en Sarthe L’union fait la force

18

Règlement amiable de litiges La conciliation au service des entreprises

16

Entreprises du paysage Un secteur d’avenir

20 Industrie

Une ambition politique

Une tendance favorable pour le tourisme d’affaires

Accélérer le développement des territoires industriels

22 Juridique

Transmission d’entreprise Enjeux et bonnes pratiques en matière environnementale

24 Dossier

Santé et sécurité au travail

Les enjeux de la prévention des risques

30 International

20 Accélérer le développement des territoires industriels

Team France Export Pays de la Loire Booster le développement international des entreprises

33 Management

Générations Y, Z, Alpha Le management spécifique "jeunes", une absurdité !

35 Focus 38 D’une communauté de communes… à l’autre

Loué-Brûlon-Noyen (LBN) Une dynamique industrielle et agricole au cœur du monde rural

43 Conjoncture

46 Une entreprise familiale centenaire, Les charpentes de La Couarde 2 maine éco février 2019

Enquêtes mensuelles Indicateurs économiques

44 Lu pour vous

46 Découvertes

Les charpentes de La Couarde à La Chapelle-Huon Une entreprise familiale centenaire

48 Changement de propriétaire

Annonces Bodacc Sarthe

agenda DOSSIER

5 février

9 mars

9 h - 11 h : RH Tour "La transition numérique et les conséquences RH en matière de compétences" CCI

Portes ouvertes CFA CCI, Groupe Escra

Contact : IDC au 02 43 21 58 10

5 février 18 h 30 : Dîner-débat Sarthe International "Comment aborder le marché chinois : approche économique, juridique et culturelle" CCI Contact : Sarthe International au 02 43 21 00 56

7 février 19 h 30 - 21 h : Atelier commerçants "Les clés d'un point de vente efficace" CCI Contact : Laurent Mariot au 02 43 21 00 23

21 février

SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL

Les enjeux de la prévention des risques

19 h 30 - 21 h : Atelier commerçants "Fidélisez vos clients avec les outils numériques" CCI Contact : Laurent Mariot au 02 43 21 00 23

28 février Date limite de versement de la taxe d'apprentissage à votre Octa Contact : CCI au 02 43 21 00 51

28 février

Risques d’incendie, de piratage informatique, TMS, accidents sur site ou sur la route… Dans toute entreprise, il n’existe ni croissance ni création de valeur sans prise de risque. Conscients de ces enjeux, des acteurs sarthois ont fait de la gestion des risques une véritable politique, pour la sécurité et le bien de leurs salariés… comme de leur entreprise !

13 h 30 : Rallye pour entreprendre, forum pour créer ou reprendre une entreprise La Flèche www.lerallyepourentreprendre.com

5 mars 13 h 30 : Rallye pour entreprendre, forum pour créer ou reprendre une entreprise Fresnay-sur-Sarthe www.lerallyepourentreprendre.com

7 mars 13 h 30 : Rallye pour entreprendre, forum pour créer ou reprendre une entreprise CCI www.lerallyepourentreprendre.com

7 mars

www.cfa.lemans.sarthe.ci.fr www.escra.fr

14 mars 13 h 30 : Rallye pour entreprendre, forum pour créer ou reprendre une entreprise Montfort-le-Gesnois www.lerallyepourentreprendre.com

19 mars 9 h - 10 h 30 : Matinale "Construire son cahier des charges pour la création/refonte de son site web" Ruche numérique de la CCI Contact : Julie Hacault au 02 43 21 00 01

28 mars Les assises de l'automobile : comment les acteurs se préparent, s'adaptent, innovent face à la révolution du monde automobile ?

Le Mans - Circuit des 24 Heures https://evenements.ouest-france. fr/assisesdelautomobile

28 mars-4 avril "Gérer son stress en situation professionnelle" Formation certifiante éligible au CPF CCI Formation continue Contact : Valérie Moutel au 02 43 21 58 12

3-4 avril Mission régionale Foire de Hanovre Date limite d'inscription 10 mars 2019 Contact : Isabelle Nevers au 02 40 44 62 65

24 avril 9 h - 10 h 30 : Matinale "Linkedin pour les pro's" CCI Contact : Ruche numérique de la CCI au 02 43 21 00 01

25-26 avril et 16-17 mai "Exercer la mission de formateur en entreprise" Formation certifiante éligible au CPF CCI Formation continue Contact : Valérie Moutel au 02 43 21 58 12

15-16-17 mai et 5-6 juin

19 h 30 - 21 h : Atelier commerçants "Digitalisez votre commerce" CCI

"Mener une négociation commerciale" Formation certifiante éligible au CPF CCI Formation continue

Contact : Laurent Mariot au 02 43 21 00 23

Contact : Valérie Moutel au 02 43 21 58 12 maine éco février 2019 3

actualité

ÉGALITÉ FEMMES/HOMMES DANS L’ENTREPRISE

L’exemple sarthois Il y un an, le Medef Sarthe était le premier syndicat patronal territorial à signer la Déclaration d’engagement en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. À travers cette initiative, les entrepreneurs veulent démontrer par l’exemple que l’égalité des sexes dans l’entreprise peut s’appliquer au quotidien, spontanément, sans même qu’il soit besoin d’être contraint par la loi.

4 maine éco février 2019

P

araphé le 25 janvier 2018 par Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, mais aussi élue du Mans, et par Stéphane Galibert, alors président du Medef Sarthe, le texte affirme que le Medef Sarthe s’engage à : - faire le choix de l’exemplarité en proposant à ses membres de mettre en œuvre les mesures annoncées par le gouvernement, en concertation avec les partenaires économiques et sociaux ; - ê tre au côté des entreprises du département pour leur permettre de répondre aux exigences d’égalité ; - mettre en avant les meilleures pratiques des entreprises sarthoises, pour que leurs actions positives en faveur de l’égalité femmes/hommes inspirent et irriguent le reste des territoires français, via une information auprès du secrétariat d’État qui s’engage à les faire connaître de la façon la plus efficace possible.

Le sexe de mon job Dans cet esprit, la question de l’égalité femmes/hommes était également, le 19 octobre dernier, au cœur de la 3e édition des "Automnales des entreprises sarthoises et de ceux qui les aiment", dont la thématique avait été baptisée "le sexe de mon job". Dans les locaux de la Chambre de commerce et d’industrie, un large public composé de chefs d’entreprises, d’artisans, de commerçants, de salariés, d’agriculteurs, ou encore de professions libérales et de jeunes en formation, a débattu du sujet. Chacun a, notamment, pu participer à un Serious game, forme de jeu de rôle qui permettait de mettre en évidence et de faire évoluer de manière ludique les représentations et stéréotypes sociaux que l’on

retrouve dans le monde du travail. La journée s’est achevée par la signature de la charte d’engagement en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes par 18 entreprises sarthoises.

"Notre démarche présente l’intérêt d’être volontaire, souple et non contraignante, explique Hervé Bryja, l’actuel président du Medef Sarthe, annonçant que d’autres entrepreneurs sarthois vont prochainement signer la déclaration d’engagement. Nous voulons démontrer qu’il est possible de réduire naturellement, quotidiennement, simplement, les inégalités entre les femmes et les hommes dans un univers de travail qui évolue positivement.

Indéniablement, le modèle de l’entreprise change au fur et à mesure que les nouvelles générations reprennent le flambeau. Nos sociétés m’apparaissent plus humaines, plus accessibles et, par conséquent, plus attentives à la question de l’égalité des sexes."

La promotion par la compétence Pour le président du Medef Sarthe, la question des inégalités entre les femmes et les hommes ne doit pas être traitée uniquement sous l’angle du salaire, mais aussi à travers la question des compétences et de la promotion.

"Bien évidemment, il faut qu’à poste égal, le salaire soit le même sans distinction de sexe, mais il faut aussi, et peut-être surtout, faire en sorte que les femmes puissent accéder aux mêmes emplois que leurs homologues masculins, affirme Hervé Bryja. Notre volonté est de faire la promotion de l’individu par la compétence et c’est en ce sens que nous voulons dire aux femmes : n’ayez pas peur d’accepter les opportunités professionnelles qui s’offrent à vous ! N’hésitez pas à accepter de prendre des responsabilités ! Car, trop

Hervé Bryja, président du Medef Sarthe.

souvent encore, les femmes refusent certaines promotions par crainte de ne pas être à la hauteur, victimes des préjugés d’un univers entrepreneurial que l’on imagine, à tort, encore machiste."

"De même, nous voulons aussi faire passer le message aux chefs d’entreprise : ne renoncez pas à recruter et à promouvoir des femmes, notamment à des postes habituellement occupés par des hommes. Car, là encore, les préjugés ont la vie dure, poursuit Hervé Bryja. Contrairement à ce que l’on croit encore trop souvent, il ne doit pas y avoir des métiers réservés aux hommes et réciproquement aux femmes. Chacun peut avoir les qualités requises."

Pour être certains que leur initiative sera réellement suivie d’effets, les responsables du Medef Sarthe et les entrepreneurs signataires du document se sont aussi engagés à faire évaluer et à publier leurs résultats. "Nous nous sommes donné six mois pour effectuer des premières analyses avec suffisamment de recul", précise Hervé Bryja,

actualité

soulignant que le panel d’entreprises qui a intégré la démarche est parfaitement représentatif du tissu économique sarthois. "Les participants sont répartis sur tout le département, travaillent dans des secteurs aussi variés que les services, l’industrie ou le transport et sont de tailles très diverses. Je suis certain que chacun fera preuve de sa bonne volonté et de sa réelle envie de contribuer à faire disparaître les inégalités professionnelles liées au sexe."

De nouvelles contraintes légales Le travail mené par le Medef Sarthe apparaît comme un précurseur du nouvel outil de mesure sur les inégalités salariales femmes/hommes que la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a récemment présenté. Celui-ci a pour objectif d’accompagner les entreprises vers la suppression des écarts salariaux entre femmes et hommes d’ici à la fin 2022. Il s’appuie sur plusieurs indica-

teurs (rémunération, congés maternité, promotions, poids des femmes dans les plus gros salaires…) dont le nonrespect pourra entraîner des sanctions financières. "Il faut faire attention à ce que ces mesures ne soient pas trop contraignantes, à la différence de notre approche, car elles pourraient décourager les entrepreneurs", prévient le président du Medef Sarthe.

◗◗ Emmanuel Chevreul

[TÉMOIGNAGE]

Albane Pergeline de Gaulle, co-dirigeante de SPI Installée depuis plus de 40 ans au Mans, la société SPI (Sécurité protection intervention), qui emploie plus de 200 personnes chaque mois, est dirigée par deux femmes : Martine Pergeline et sa fille Albane Pergeline de Gaulle. Dans un secteur d’activité dominé par les hommes, la protection et la sécurité des personnes et des biens, l’entreprise impose une identité atypique qui constitue un véritable atout.

"Notre approche de l’entreprise diffère de celle des hommes.

Nous sommes plus sensibles au contexte familial dans lequel évoluent nos salariés et adap-

tons, ainsi, les rythmes de travail pour permettre aux hommes comme aux femmes de s’occuper de leurs enfants. De même, nous sommes très attentives à l’image que peuvent véhiculer nos équipes de protection et leur avons, par exemple, imposé un style vestimentaire axé sur l’élégance et les couleurs vives, explique Albane Pergeline de Gaulle. Mais, surtout nous attachons une grande importance à la mixité et veillons en ce sens, quand cela est possible, à placer des femmes dans des équipes d’hommes et inversement, à condition, bien évidemment, de tenir compte des aptitudes physiques de chacun. Luttant

contre certains préjugés encore en vigueur, nous sommes convaincues qu’aucun métier ne doit être fermé aux femmes, pas plus dans la télésurveil-

lance que dans la protection.

C’est pourquoi nous avons naturellement signé la charte d’engagement sur l’égalité entre les femmes et les hommes."

maine éco février 2019 5

la vie des entreprises GROUPE BOBET

40 ans d'activités pour le groupe familial

D

epuis sa création en avril 1978, Bobet a bien évolué. Fort d’une expérience avérée dans la commercialisation des équipements et fournitures pour les industries agroalimentaires, Jacques Bobet crée l'entreprise dans le sous-sol du pavillon familial sarthois en tant que revendeur de matériel pour ces industries (équipements de protection individuelle, outils de production et de maintenance, matériels d’hygiène et de sécurité, matériels inox). En 1982, elle s'installe à Champagné dans des locaux de 1 500 m² et se développe progressivement en misant sur l'innovation, l'international, la distribution exclusive et la croissance externe. En 40 ans, le groupe est devenu leader international sur ses marchés (fabrication et fourniture d’équipements pour les industries agroalimentaires, abattoirs et métiers de bouche) avec ses différentes entités : Bobet Matériel, Manulatex, Termet, Volatek, FT2A, etc. Doté de filiales de production au Brésil et en Hongrie, présent commercialement dans 80 pays, il emploie près de 320 collaborateurs (dont 220 en France). Avec 53,5 millions d’euros de chiffre d’affaires global en 2017 (dont 22 % à l’international, 50 millions d'euros étant réalisés par les sociétés françaises), sa croissance est chaque année supérieure à la moyenne de son secteur. Il occupe 15 000 m² de bâti et une surface de stockage de 50 000 m3 à Champagné. En 2019, l'extension de la plateforme logistique de Bobet Matériel est prévue. Ce projet permettrait de repenser dans sa globalité l’organisation des commandes et la logistique, en automatisant une partie des tâches. Aujourd'hui, Jérôme Bobet, qui a succédé à son père à la tête du groupe en 2009, compte bien que l'aventure se poursuive avec un jeune de la famille.

GROUPE LELIÈVRE

Une nouvelle identité pour toutes ses activités Le groupe Lelièvre réorganise complètement ses marques et ses identités. Foncière Lelièvre, IEL, Sofial, Sofil, Promocil, Téthis Belouga, Mage, Les Éditions de la Reinette, les entités du groupe familial se sont construites au fil du temps, depuis sa création en 1947. Complémentaires, elles concernent en réalité trois domaines d'activités : les métiers de l'immobilier (hors construction de maisons individuelles), et plus récemment la communication et l'édition. Désormais, l'ensemble des entités s'affichera sous un seul nom de marque commun à chaque métier : Lelièvre Immobilier, Lelièvre Communication et Lelièvre Édition. Menée depuis près de deux ans, sous l'impulsion de Xavier Lelièvre, directeur général depuis janvier 2017, cette réflexion vise à moderniser l'image du groupe, à fluidifier sa communication et surtout à replacer le client au centre de l'approche, en simplifiant et optimisant son parcours.

L'agence immobilière d'Écommoy a été la première à migrer en novembre dernier. Les 23 autres situées dans le grand Ouest et à Paris vont suivre. 200 000 euros ont été investis dans le relooking complet des agences et la refonte des supports de communication print et web. Le groupe Lelièvre compte près de 220 salariés.

6 maine éco février 2019

Nouveaux propriétaires pour Maison Drans Le fabricant de Petits Sablés a de nouveau changé de propriétaires début novembre dernier. Sahil Aouni a décidé de vendre l’entreprise qu’il avait sauvée moins d’un an et demi auparavant. Il a cédé la marque, le laboratoire et le magasin de Sablé à Alexandra et Antoine Pelletier.

Originaires de la région parisienne, les deux trentenaires ont des expériences en marketing dans l'agroalimentaire et les cosmétiques. Ils ont décidé de se lancer un nouveau défi avec cette reprise. Ils ont déjà lancé une boutique en ligne et comptent se développer d'abord en France puis se déployer à l'export.

Comeca va fournir des chargeurs pour les bus électriques de la RATP Comeca, anciennement SGTE Power, entreprise industrielle du Mans, a séduit la RATP. Retenue comme l’un des fournisseurs de chargeurs de bus électriques pour la ville de Paris, l’usine sarthoise fabriquera dès 2019 plus de 60 bornes de recharge. Son savoir-faire et son expérience en conversion de puissance avaient déjà séduit dès 2010 le secteur de l’automobile électrique, en accueillant le chargeur rapide 50 kW pour les voitures de tourisme. Spécialiste de la distribution et gestion de l'énergie et des services associés, Comeca (dont le siège est situé dans l'Hérault) emploie plus de 1 250 personnes à travers le monde, dont 80 au Mans.

Femilux se développe à Brûlon L’entreprise de confection de prêt-àporter féminin et maroquinerie de luxe (anciennement Albéa) agrandit son site de Brûlon et recrute. Elle a racheté un local de 2 000 m² à son voisin FPEE pour y installer son atelier maroquinerie. Portée par la croissance du marché du luxe, Femilux connaît une hausse de son carnet de commandes. Elle compte recruter 120 personnes (80 pour la maroquinerie et 40 pour le prêt-à-porter) qui complèteront l'effectif actuel d'une centaine de salariés. Paul-Martin Lalande, qui a repris l'entreprise en 2012, a aussi investi dans du matériel de pointe.

la vie des entreprises CICERO & CO

ODYSSÉE ENVIRONNEMENT

Le partage, une nouvelle organisation du travail

Grand prix de l'innovation avec son projet Odylife

P

our être plus visible et moins seule, Nathalie Commenges a abandonné le travail à la maison pour se lancer dans une nouvelle organisation fondée sur le partage. Cette professionnelle du graphisme, de l'illustration et de la rédaction, qui a créé Cicero & co en 2008, a choisi de partager des locaux avec Cécile Cunningham-Burley, créatrice d'Accent et Style en 2014 (écriture, voix off, tutoriels vidéos notamment pour les entreprises industrielles), et Caroline Chevallier, formatrice consultante spécialiste des écrits professionnels, à la tête d'Audeo formation depuis 2012. Positionnées sur des métiers connexes liés à la communication écrite et partageant les mêmes valeurs - dont le travail dans la bonne humeur - les trois dirigeantes sont persuadées que cette installation dans un espace partagé encourage les échanges d'idées, de savoir-faire ainsi que les coopérations multiples. Opérationnelles depuis juin 2018 dans leurs locaux situés près de l'université du Mans, toutes trois sont pleinement satisfaites de la coopération ainsi née.

Elles ont aussi mis en place un système astucieux pour que l'échange de services entre elles soit équitable. Matérialisé par des billes (une bille pour une demi-heure de travail), ce troc leur permet de faire les comptes en fin de trimestre. Cette coopération enrichissante profite aussi à leurs clients, situés dans la France entière. Et pour se faire connaître localement, elles misent encore une fois sur le partage via différents réseaux d'entreprises.

CIS OPTIM'AXES

Déménagement à Coulaines

C

oncepteur et fabricant de systèmes de production automatisés pour l'industrie, CIS Optim'Axes va s'installer à Coulaines en mai prochain. Ses 30 salariés intègreront un bâtiment existant de 1 550 m².

Créée en 1995, l'entreprise a passé ses premières années dans la pépinière que la CCI avait ouverte à La Chapelle-Saint-Aubin. En 2016, un premier déménagement a été mené par Hervé Brossier, le nouveau gérant de la société, dans des locaux au Mans, zone du Danemark. Cet atelier de 980 m² est maintenant devenu trop petit pour la PME qui a doublé son effectif en cinq ans et connaît une forte progression de son chiffre d’affaires depuis trois ans. Constructeur de machines spéciales, lignes de montage, assemblage, îlots robotiques pour des industriels des secteurs de l’automobile, de l'aéronautique, de la connectique, de l’électronique, de la cosmétique ou encore de la plasturgie, Hervé Brossier veut continuer à diversifier sa clientèle afin d'éviter de subir la baisse éventuelle d’un secteur d’activité. Ce déménagement à Coulaines va améliorer les postes de travail et l'organisation de la production. Le dirigeant souhaitait rester près du Mans avec une surface qui convienne pour l'activité des dix prochaines années. Plusieurs salariés devraient être recrutés.

I

nstallée à Requeil, l'entreprise spécialisée dans le traitement des eaux industrielles Odyssée Environnement a reçu le grand prix innovation dans les technologies pour son projet Odylife. Il lui a été attribué par le ministère de la Transition écologique et l'Ademe dans le cadre des prix Entreprises et environnement 2018. Odylife permet de remplacer les produits chimiques traditionnels (principalement issus de la pétrochimie) par une molécule issue d'une plante dont les principes actifs protègent du tartre. Huit années de recherche et des tests sur une centaine de plantes ont été nécessaires pour mettre au point ce premier antitartre vert, dix fois plus puissant que les produits chimiques disponibles sur le marché. Le défi maintenant, c'est de créer une filière agricole pour la culture des plantes à grande échelle.

Il est prévu de produire dix tonnes en 2019. Odylife va progressivement remplacer les produits antitartre utilisés par Odyssée Environnement jusqu'à présent. L'entreprise change complètement de métier : de traiteur d'eau à hydroéthicien. Combinaison synergique de la chimie, de l’électronique, de la mécanique, de l’informatique, ce domaine d’ingénierie transdisciplinaire permet de concevoir et de mettre en œuvre des solutions préventives et curatives respectueuses de l’environnement, ainsi que des outils de contrôle et de surveillance, destinés aux réseaux hydrauliques industriels. En plein développement avec 60 salariés - dont 40 hydroéthiciens - en France sur trois sites (Requeil, Pau et Noisy-Le-Grand), la société voit son chiffre d'affaires progresser de 10 % par an depuis 2006 pour atteindre 10,2 millions d'euros en 2018. Présente dans 30 pays, elle a une filiale en Allemagne depuis octobre 2018 et une au Mexique, ouverte en janvier. En 2019, Odylife va concourir aux European Business Awards for Environment pour une visibilité internationale.

maine éco février 2019 7

la vie des entreprises Un nouvel actionnaire majoritaire pour Éco-Dex INITIATIVES

25 ans auprès des associations En discutant avec ses copains de lycée, devenus enseignants, Franck Vallée réalise que les établissements scolaires et les associations ont besoin chaque année de trouver des budgets pour financer leurs projets pédagogiques (classes de mer, visites de musée, rencontres sportives, séjours linguistiques, etc.).

C'est ainsi que naît Initiatives au Mans en 1993. Depuis, l'entreprise conçoit et propose diverses solutions de collecte de fonds. Enseignants, parents d'élèves, associations et clubs sportifs peuvent ainsi financer leurs projets avec des actions clés en main : calendriers, chocolats, objets personnalisés, lotos, fêtes et kermesses. Ses solutions faciles et innovantes pour faciliter la vie des bénévoles ont fait le succès d'Initiatives. Passée de 1 à 72 salariés, elle travaille aujourd'hui sur tout le territoire national depuis son siège social, zone du Ribay au Mans. Organisée en filiales (Initiatives Saveurs, Initiatives Création, Initiatives Jeux, Initiatives Tendances, Initiatives Sport, Initiatives Fleurs), elle est la seule à offrir une gamme aussi diversifiée en France. Avec une croissance régulière depuis sa création, elle a bénéficié de l'essor d'Internet. Tout au long de l'année scolaire 2018-2019, Initiatives fête ses 25 ans avec un concours organisé pour ses clients.

500 associations vont gagner chacune 100 euros pour financer leurs projets. Entreprise engagée, Initiatives soutient l'association Mécénat Chirurgie Cardiaque. Elle a ainsi contribué à faire opérer 176 enfants depuis 2012.

CLMTP

L'entreprise poursuit sa voie

E

ntreprise de travaux publics de Solesmes, CLMTP est plus particulièrement spécialisée dans les travaux ferroviaires. La création de l'entreprise en 1994 par Zéphir Claisse poursuit une histoire familiale engagée avec la voie ferrée depuis quatre générations, ce qui a permis à la société de devenir une référence dans le milieu ferroviaire. La maintenance, le renouvellement et la création de voies ferrées en France font de la SNCF, les ports autonomes, les conseils départementaux et les communautés de communes ses principaux clients. CLMTP fait partie de la dizaine d'entreprises qui peut mener de grands travaux sur les voies ferrées françaises (création de voies, entretien et renouvellement, travaux aux abords des voies, étanchéité d'ouvrages d'art, dépose et démantèlement d'anciennes voies ferrées). Elle est agréée par la SNCF pour conduire un grand nombre de travaux sur les voies. Ses équipes travaillent avec du matériel de pointe dans lequel l'entreprise investit tous les ans pour s’adapter aux innovations techniques. CLMTP préserve aujourd’hui ce savoir-faire au sein de trois agences (Sarthe, Loir-et-Cher et Charente) où de nombreux collaborateurs, formés pour la plupart d'entre eux en interne, conjuguent au présent et au futur la passion du rail. Les trois sites emploient 160 salariés (dont 80 en Sarthe) pour un chiffre d'affaires de 20 millions d'euros.

8 maine éco février 2019

Le fonds d'investissement américain HIG Capital, prend, via la société Santa Lucia Pharma Apps, une participation majoritaire dans le capital de la société sarthoise Éco-Dex. Créée en 2010 à La Milesse, près du Mans, Éco-Dex conçoit et fabrique des automates dédiés à la distribution individuelle nominative des médicaments en milieu hospitalier. Dirigée par Loïc Bessin, la PME de 27 salariés a réalisé un chiffre d'affaires de 3,9 M€ en 2017. Elle équipe vingt hôpitaux français. Cette opération devrait faciliter son développement à l'international.

Efilog s'agrandit à Bazouges-sur-le-Loir L'entreprise de logistique pour le e-commerce va agrandir son site de Bazouges-sur-le-Loir, près de La Flèche. Un agrandissement de 1 200 m² couverts, porté par la Secos de la Sarthe (Société d’économie mixte), qui s’ajouteront en juin aux 2 700 m² de stockage déjà exploités. Après la création de son entrepôt de 2 000 m² au Lude en 2017, Efilog va totaliser dans le sud Sarthe 15 000 m² de surfaces dédiées à la logistique pour le e-commerce, avec son troisième site de La Flèche. Créée en 2009, Efilog emploie 30 équivalents temps plein et a vu son chiffre d’affaires passer de 3 M€ en 2017 à 4,5 M€ en 2018.

Lecluse Automobiles déménage sa concession Volkswagen mancelle Installé rue Louis Bréguet ZI sud au Mans, le groupe Lecluse Automobiles va déménager sa concession Volkswagen en juin prochain.

Il a en effet investi dans un bâtiment neuf de 3 200 m² situé dans la nouvelle zone d’activité de la Cartoucherie. Avec 71 salariés pour un chiffre d’affaires 2017 de 65,7 M€, Lecluse Automobiles détient également les concessions Volkswagen d’Évreux et Dreux, ainsi que les concessions Audi de ces deux villes et du Mans. Il est également concessionnaire Porsche à Tours, Orléans et Arpajon en région parisienne.

Heppner rejoint Auvours L'agence du Mans du groupe Heppner, située sur la ZI nord du Mans, va déménager vers la zone d’Auvours, à Yvré-l’Évêque. Un bâtiment logistique de 5 200 m² avec 70 portes va être construit pour une mise en service prévue en septembre 2019. Cette expansion permettra à ce site de devenir l’agence majeure de transit national et international du grand Ouest. Avec ses activités de messagerie, transport de lots en France et en Europe et ses prestations douanières, Heppner emploie 100 salariés au Mans.

Travaillez à moindre coût ! ✔ Bureaux climatisés, meublés et équipés (10 à 150 m2) ✔ Salles de réunions aménagées ✔ Espaces de coworking Locations toutes durées avec services : heure, demi-journée, journée, semaine, mois... ✔ Internet Très Haut Débit par fibre optique ✔ Domiciliations commerciales et juridiques ✔ Permanences téléphoniques personnalisées ✔ Services bureautiques ✔ Club d’entreprises Parking gratuit

Nos 32 années d’expérience au service de votre efficacité Technopole Université - 3 avenue René Laënnec - 72000 LE MANS Tél. 02 43 39 91 39 - Fax 02 43 23 91 00 - mail@bureaux-services.com Tramway : station Clinique du Pré au pied de notre immeuble

www.bureauxetservices.com

Damien JULEMIER

06 88 63 90 09 damien.julemier@kanaliz.fr

www.kanaliz.fr

Votre expert de proximité en assainissement : débouchage et pompage d’urgence, vidange, curage, inspection vidéo

4 24 h/2 7 j/7 SECTEUR D’INTERVENTION La Flèche, Durtal, Le Lude, Baugé-en-Anjou, Longué-Jumelles ...

maine éco février 2019 9

10 maine éco février 2019

la vie des entreprises LAVIGNE

ARTÉMIS INGÉNIEUR

Proposer des solutions de construction alternatives

M

ylène et Grégoire Trouvé ont lancé leur activité au Mans en septembre dernier : un bureau d'ingénieur spécialisé en calcul de structures, gestion de projets BIM (modélisation des informations du bâtiment) et construction bois. Tous les deux ingénieurs du bâtiment (ESTP Paris), ils se sont rapidement intéressés à d'autres types de construction que l'omniprésent béton armé/acier. Une fois diplômés, ils ont étudié différents modèles de construction spécifiques aux territoires lors d'un voyage (Égypte, Inde, Thaïlande, Cambodge, Pérou), en participant avec les artisans locaux à des projets de construction originaux et variés. Ils ont ainsi appris à utiliser le potentiel des matériaux disponibles localement. Après plusieurs expériences professionnelles en Suisse alémanique, où la problématique du développement durable est omniprésente, la société Artémis Ingénieur est née. Elle offre un service d’ingénierie multimatériaux qui promeut l’utilisation du bois dans la construction. Les dernières innovations technologiques permettent aujourd’hui de construire des immeubles en bois, là où auparavant seule la construction traditionnelle en béton armé était envisagée. Le bureau d'ingénieur s’intègre dans un processus BIM. Cette méthode, basée sur un modèle 3D couplé à une base de données, permet de gérer de façon globale les informations associées au projet de construction (informations techniques, coût, planning, maintenance, etc.). Son intérêt : améliorer la coordination, éviter les erreurs sur le chantier et permettre au propriétaire de gérer plus efficacement son bâtiment. Artémis Ingénieur accompagne les artisans pour qu'ils puissent répondre à des projets utilisant le processus BIM.

AROCIEL

De nouveaux locaux à Sargé-lès-Le Mans

L

’agence web et digitale du Mans va s'installer dans un siège social tout neuf début 2019. Ses 15 salariés vont quitter le centre-ville du Mans pour déménager dans un bâtiment de 300 m² situé Zac de la Pointe, à Sargé-lès-Le Mans. Patrice Rad, le créateur d'Arociel en 1999, a investi 800 000 euros dans ce nouveau bâtiment avec un plateau unique, plus fonctionnel que les trois étages occupés actuellement. Des locaux modulables qui pourront aussi être agrandis pour accompagner la croissance de l'entreprise. La PME va procéder à deux embauches et recrute régulièrement des développeurs. Son activité s'est en effet diversifiée depuis sa création : de la gestion de réseaux et de parcs informatiques à la mise en place de solutions logicielles sur mesure. Au fil des années, elle a étoffé sa clientèle de PME nationales et a vu progresser son chiffre d'affaires (1 050 000 euros en 2018 contre 850 000 euros en 2017). Depuis juin, le dirigeant a ouvert une société indépendante, Digital Conforme basée à Paris, pour accompagner les professionnels dans leur mise en conformité avec le RGPD (Règlement général sur la protection des données personnelles), un nouveau règlement qui impacte la gestion des données informatiques. Six personnes devraient à terme travailler pour cette entité depuis Arociel.

L'entreprise innove avec des calendriers et agendas connectés

L

avigne, le spécialiste de la fabrication de calendriers personnalisables installé à Mayet, innove en proposant des produits connectés. Grâce à l’application SnapPress, l’entreprise intègre à ses calendriers ou ses agendas des vidéos en réalité augmentée, lisibles via un smartphone. Pour Christophe Trouille, directeur du site, cette nouveauté ne change rien aux process, mais permet de fidéliser les clients et de leur apporter, par exemple, des contenus de formation grâce à des vidéos ludiques destinées aux entreprises. Avec 38 salariés sur le site de Mayet (jusqu’à 90 en saison) cette filiale du groupe Exacompta-Clairefontaine se diversifie depuis 2016 dans la production d’articles de papeterie entièrement personnalisés, pour laquelle elle a investi 800 000 euros sur trois ans dans l’acquisition de machines.

L'entreprise du sud Sarthe propose ainsi toute une gamme de notebooks, Timebooks, agendas et blocs-notes. Cette nouvelle branche, qui permet de toucher de nouveaux clients et de compléter la fabrication saisonnière de calendriers, représente aujourd'hui 25 à 30 % de l’activité du site. Si bien que les investissements annuels vont se poursuivre à hauteur de 200 000 euros pour accroître les capacités de production de l'usine. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 15 millions d'euros en 2017.

maine éco février 2019 11

actualité

PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES

Une longue phase de crois s'accélérer en 2025 Après plusieurs décennies difficiles, l'économie mondiale pourrait rentrer dans une nouvelle phase très favorable et connaître de nouvelles 30 glorieuses. C'est la thèse développée par l'économiste Pierre-Olivier Beffy qui analyse l'économie sur des générations à très long terme, interviewé par Adrien de Tricornot, rédacteur en chef à Xerfi Canal (1).

Qu'est-ce qui vous fait penser que nous sommes peut-être au seuil de nouvelles 30 glorieuses ?

La nouvelle vague d'innovation dans laquelle nous sommes aujourd'hui avec l'informatisation et la numérisation de l'économie, prend plusieurs aspects et beaucoup de choses se mettent en place (informatique, intelligence artificielle, data, mobilité…). Cette vague modifie à la fois l'espace-temps puisque l'on communique de manière beaucoup plus rapide, les transports puisque cela

va induire un changement dans l'organisation des moyens de transport, et aussi l'énergie parce que l'on va par exemple optimiser la consommation d'énergie pour mieux répondre à certaines énergies renouvelables.

Cette nouvelle vague d'innovation a donc les moyens de modifier le rapport au temps, à l'espace et à l'énergie, et ça c'est fondamental, car c'est ce qui caractérise généralement une innovation disruptive, c’est-à-dire dont les impacts vont durer sur plusieurs décennies. Les conséquences vont porter non seulement sur la productivité de

chacun, mais également sur les modes d'organisation et sur la manière dont on va travailler, etc. C'est très puissant. Un changement institutionnel devrait s'en suivre aussi.

Vous percevez une évolution comme on en connaît rarement, elle a commencé selon vous. Mais qu'est ce qui empêche qu'elle joue déjà ce rôle de moteur d'un cycle de croissance très favorable ?

Il faut des conditions pour qu'une innovation se diffuse dans l'économie, c'est ce que j'appelle l'absorption, c’est-à-dire qu'elle soit absorbée par le monde économique. L'absorption est un concept assez simple : entre le moment où vous faites une innovation et le moment où elle va être vraiment utilisée de manière massive dans l'économie, il faut beaucoup de temps et parfois même du temps générationnel (il faut s'habituer à la technologie). En plus de la notion de temps, il faut une demande structurelle. Quand vous êtes comme aujourd'hui dans un système

Perspectives 2019

Moins de 1,5 % de croissance en France L’économie française a connu un pic de croissance en 2017 (2,3 %). Elle devrait revenir progressivement vers sa croissance potentielle (1,2 % à 1,3 %). Rexecode retient pour 2019 un taux de croissance de 1,3 % (contre 1,7 % dans le projet de loi de finances). L’écart est significatif mais reste dans la zone d’incertitude.

L’appréciation des perspectives après 2019 diverge davantage. La trajectoire des finances publiques affichée dans le rapport économique, social et financier retient une croissance de 1,7 % par an tous les ans jusqu’en 2022. Avec une croissance potentielle estimée à 1,25 % par 12 maine éco février 2019

an par le gouvernement, l’"écart de production" augmenterait sans cesse d’ici à 2022. La probabilité que la croissance française se maintienne au-dessus de la croissance potentielle aussi longtemps paraît faible compte tenu notamment de capacités de production déjà saturées.

Le taux de la croissance mondiale devrait se maintenir à 3,7 % en 2018 mais la croissance est beaucoup plus dispersée qu’en 2017 et a amorcé en 2018 un début de tassement. Le ralentissement en 2019 concernerait notamment les États-Unis (1,9 % en 2019 après 2,9 % en 2018) en raison des limites de ses capacités de

production, d’une appréciation du dollar et d’une hausse des tarifs douaniers. La croissance de la zone euro connaît actuellement un tassement après un rebond en 2017 (2,4 %) et début 2018, qui avait suscité des tensions sous la forme notamment de difficultés de recrutement en Allemagne et dans une moindre mesure en France. L’économie de la zone euro retrouvera un rythme de croissance plus faible en 2019 et plus proche de son potentiel : 1,6 % en 2019 après 2,0 % en 2018.

Source : Rexecode, centre de recherche pour l’expansion de l’économie et le développement des entreprises.

actualité

sance devrait

Pierre-Olivier Beffy, économiste.

où structurellement on essaie plutôt de minimiser l'endettement, parce qu'il est déjà trop élevé au niveau mondial, et de réaliser des efforts budgétaires en permanence, on ne crée pas les conditions pour que la demande explose. Pour absorber cette nouvelle vague d'innovation, c'est donc un peu plus compliqué.

Le dernier élément à prendre en compte, c'est que cette vague d'innovation au moment où elle commence à se diffuser dans l'économie, elle induit "la mort" de l'ancienne économie. Cette

dernière, si elle décline, ce sont aussi des emplois qui sont possiblement détruits. Cette réorganisation entraîne un moment de flottement qui empêche cette vague d'innovation d'apparaître aujourd'hui.

Dans les années 1930 par exemple, on observait une productivité assez faible alors que c'était en fait une période charnière d'innovation fantastique, car toutes les innovations qui ont été trouvées dans les années 1930 ont ensuite nourri les 30 glorieuses, le cycle de l'après-guerre et celui qui s'est étendu quasiment jusqu'à la dernière décennie.

Vous datez l'inflexion telle qu'elle pourrait se manifester vraiment, telle qu'elle serait absorbée, au milieu des années 2020. Comment arrivez-vous à cette date ?

On observe que comme il y a un comportement générationnel dans la dette et dans l'innovation, la durée d'un cycle d'innovation est assez liée à la durée de vie d'une génération. Par exemple, vous pouvez remarquer que ce qui sépare les cycles de vie d'innovations comme l'énergie hydraulique, la machine à vapeur, l'électricité, l'énergie pétrolière, à aujourd'hui l'informatisation de l'économie, est assez corrélé à l'espérance de vie.

Selon mes analyses, la dernière rupture a commencé en 2002. On le voit très bien sur les marchés financiers, la corrélation entre les taux longs et les marchés actions est devenue positive alors qu'elle était négative dans les années 1980-90. Parce que dans ces années, on était à la fin de l'ancien cycle de génération et on craignait l'inflation puisque l'on n'avait plus assez de pro-

ductivité due à ces innovations. Et donc quand l'inflation augmentait, les taux longs montaient, mais c'était mauvais pour les marchés actions. Aujourd'hui on craint la déflation parce que l'on est dans une période où l'économie est en train de changer de modèle, donc il y a des coûts de frottement très longs. En revanche, quand il y a un peu d'inflation, cela fait monter les taux longs et c'est bon pour les marchés actions.

Donc en 2002, on a beaucoup d'éléments, y compris générationnels, pour justifier que nous sommes à un point de transition majeur. S'il faut 25 ans pour faire une génération, cela veut dire que l'on est à peu près dans le milieu des années 2020.

(1) La revue audiovisuelle de l'économie, la stratégie et du management. www.xerficanal.com

maine éco février 2019 13

entreprise

ENTREPRISES DU PAYSAGE

Un secteur d’avenir Le secteur se porte bien et devrait rester sur une bonne dynamique.

Mais il doit faire face à un problème de recrutement.

© Unep-Les Entreprises du Paysage

point, les villes ont intégré que la biodiversité devient un patrimoine à préserver et à valoriser. Plan biodiversité, installation de ruches… les initiatives sont nombreuses et variées.

Quatrième enseignement, le vert en ville est un argument d’attractivité pour les collectivités. Le vert devient un argument important pour attirer de nouveaux habitants et des touristes.

Enfin, dernier point, zéro phyto, paillage, éco-pastoralisme… les villes ont la main verte.

L

es entreprises du paysage ont tout lieu de voir l’avenir en rose.

Tous les signaux semblent passer au vert pour ce secteur en croissance auquel on découvre constamment des vertus nouvelles. Et s’il y a tout de même des disparités selon les régions, la situation en Pays de la Loire est bonne.

Pour mieux comprendre les enjeux de ce secteur, il convient déjà d’en tracer les contours, de voir quels sont les métiers et les savoir-faire qu’il englobe. Le plus connu de ces métiers est très certainement la création, l'aménagement et l'entretien des parcs et jardins, terrains de sport ou milieux aquatiques.

Mais cela va bien au-delà avec les travaux de génie végétal et de génie écologique, l'installation des systèmes d’arrosage intégrés et d’éclairage, le paysagisme d’intérieur, la végéta14 maine éco février 2019

lisation des terrasses et des toitures, l'élagage, le fauchage, le reboisement forestier... Ce métier est en pleine évolution et la prise en compte qui se généralise de la question environnementale, va demander l’intervention de spécialistes et lui offre de belles perspectives.

Les Français veulent des villes plus vertes "On a minéralisé à outrance et on va maintenant végétaliser nos villes à nouveau, explique Yann Le Bris, directeur des Jardins du Perquoi et président pour la Sarthe de l’Union nationale des entreprises du paysage (Unep). Il faut que l’on réapprenne à vivre avec le végétal et il y a donc de gros enjeux à venir pour nos métiers."

L’Unep et Hortis, organisations ras-

semblant les responsables d’espaces nature en ville, se sont associées pour créer l’Observatoire des villes vertes.

Cet observatoire réalise régulièrement des études qui ont permis d’apporter cinq grands enseignements qui vont dans le sens de ce qu’exprime Yann Le Bris, de l’importance accrue du végétal dans le milieu urbain. Premier enseignement : l’investissement en matière d’espaces verts reste faible au regard de ce qu’attendent les Français. Les grandes villes consacrent en moyenne 1,3 % de leur budget en création d’espaces verts, mais les Français attendent plus.

Deuxième enseignement, le végétal fait reculer les zones grises et favorise le lien social. La végétalisation continue de gagner du terrain sous forme de façades et toits végétalisés, mais aussi de jardins partagés. Troisième

Les particuliers premiers clients Ces grandes tendances observées dans les villes ont des conséquences qui vont bien au-delà de la seule commande publique, elles sont le reflet de l’envie des Français. "De 2008 à 2017, la situation a été difficile, mais le particulier a de nouveau envie de se faire plaisir et les clients veulent avoir un aménagement paysagé de qualité", souligne Yann Le Bris. Un constat important au vu de la segmentation du marché des entreprises du paysage dans notre région. En effet, dans les Pays de la Loire, les particuliers représentent 55 % du marché, contre 23 % pour les entreprises privées et 22 % pour les commandes publiques.

Des pourcentages différents de ceux constatés au niveau national avec respectivement 44 %, 27,5 % et 27,5 %.

Mais cette segmentation dépend en fait de la taille des entreprises. Le secteur compte une majorité de TPE qui réalisent un faible chiffre d’affaires : au niveau national seulement 11 % des entreprises ont six salariés et plus, mais elles réalisent 72 % du chiffre d’affaires de la profession. Alors que les entités sans salarié, qui repré-

entreprise

Yann Le Bris, directeur des Jardins du Perquoi et président pour la Sarthe de l’Union nationale des entreprises du paysage (Unep).

sentent 64 % des entreprises du secteur, ne pèsent que 11 % en termes de chiffre d’affaires. Si le fait de travailler seul peut-être un choix, pour les entreprises plus grandes recruter devient difficile.

Un problème de recrutement

© Unep-Les Entreprises du Paysage

Alors que 48 % des entreprises des Pays de la Loire anticipent une augmentation de chiffre d’affaires et que 29 % ont des perspectives d’embauche, 40 % d’entre elles disent avoir

connu des problèmes d’embauche.

"De façon générale, on peine à trouver du personnel qualifié. Et cela bloque le développement de certaines entreprises, déclarait récemment Pierre Halopé, président régional de l’UNEP. On a surtout du mal à trouver des collaborateurs disposant d’une bonne expérience pour conduire les chantiers, lesquels nécessitent une réelle polyvalence." Un métier qui a des arguments pour attirer jeunes et moins jeunes en reconversion : ce métier physique de plein air pour une bonne partie des tâches bénéficie d’une amélioration technique permanente du matériel moins bruyant, plus léger et plus sûr.

D’un point de vue économique, le secteur progresse et les tâches ne sont pas délocalisables, des arguments permettant d’imaginer y faire carrière.

En croissance et sur une bonne dynamique, le secteur doit aussi agir sur quelques points qui peuvent nuire à sa réputation ou à son chiffre d’affaires.

Il mène régulièrement des campagnes afin de lutter contre le travail illégal en mettant l’accent sur l’information des clients. Ce phénomène concerne essentiellement l’entretien des jardins.

"L’arrivée des entreprises de services à la personne sur ce marché permettant une réduction ou un crédit d’impôt

Les chiffres clés 2017 Quelques données chiffrées sur les entreprises du paysage en Pays de la Loire • 1 760 entreprises soit 6 % du total national (29 100) (1 740 en 2014) • 365 millions d’euros de CA soit 7 % du CA national (5,14 milliards d’euros) (360 M€ en 2014) • 69 % de l’activité concerne la création de jardins et d’espaces verts • 31 % de l’activité concerne l’entretien • 34 % des entreprises du paysage sont des entreprises de service à la personne • 55 % des clients sont des particuliers • 23 % des clients sont des entreprises privées et 22 % des marchés publics • 6 600 actifs soit 7 % du total national (91 800) (6 450 en 2014) • 88 % d’hommes et 12 % de femmes • 5 050 salariés soit 7,5 % du total national • 83 % de CDI dont 90 % à temps plein • 2,9 salariés par entreprise et six ans d’ancienneté en moyenne

a permis d’apporter une réponse à la clientèle. Il y a une demande et cela peut diminuer le recours au travail illégal, mais il faut bien informer la clientèle car ces entreprises ne peuvent pas tout faire, précise Yann Le Bris dont l’entreprise travaille beaucoup avec des particuliers. Les micro entrepreneurs ne peuvent pas réaliser la taille et l’élagage par exemple. Mais c’est difficile pour le client de savoir ce qu’il peut leur confier ou non."

Des problèmes à régler, certes, mais pas suffisants pour entamer l’enthousiasme qui règne dans la profession.

Les Français veulent du vert autour d’eux et que la végétalisation s’intègre dans une vraie démarche environnementale. Et cette tendance sera durable. ◗◗Pierre-Jacques Provost

Le secteur peine à trouver des salariés qualifiés.

maine éco février 2019 15

entreprise

TOURISME D’AFFAIRES EN SARTHE

L’union fait la force Assurant plus sept milliards d’euros de retombées économiques directes par an et près de 120 000 emplois, le tourisme d’affaires demeure une activité florissante, dont la Sarthe peut bénéficier en s’appuyant sur sa situation géographique. C’est pourquoi, plusieurs prestataires du département ont fait le choix de se regrouper au sein du collectif Businessland pour mettre en valeur leurs atouts et développer ainsi leur clientèle sur le marché des MICE (séminaires, conventions-congrès, incentive et événements).

Le Pôle européen du cheval à Yvré-l'Évêque peut accueillir tout type de séminaire.

U

n touriste d’affaires génère 2,5 fois plus de chiffre d’affaires qu’un touriste traditionnel, rappelle Mark Watkins, directeur associé et fondateur de Coach Omnium, une société de stratégie et d’études marketing pour le tourisme, l’hôtellerie, la restauration, les séminaires, conventions… Et si le marché reste fluctuant d’une année sur l’autre, la tendance est clairement favorable."

Plus court, plus près, plus concentré D’après ce professionnel, le secteur des MICE, en particulier, a beaucoup 16 maine éco février 2019

évolué au cours de ces vingt dernières années. "Il y a un avant et un après RTT, poursuit Marc Watkins. Depuis l’instauration des 35 heures hebdomadaires, il n’est plus question de mélanger vie privée et vie professionnelle. Les entreprises ont renoncé à organiser des séminaires le week-end pour concentrer ces événements sur la semaine et, plus spécifiquement, entre le mardi et le jeudi. En conséquence, la durée moyenne des MICE est passée de trois à deux jours en dix ans." Dans cette même logique, les organisateurs recherchent désormais des espaces d’accueil situés à moins d’une heure du siège de l’entreprise, où dans les

villes les mieux desservies lorsque les locaux de la société sont multiples.

"Je constate également que de plus en plus de sociétés font le choix d’aménager dans leurs propres locaux des salles de séminaires parfaitement équipées qui permettent de gagner du temps… sans offrir pour autant le dépaysement", ajoute Marc Watkins.

La crise économique de 2008 a également eu des répercussions sur le secteur d’activités. Tant pour des raisons financières que de communication interne, les entreprises ont pour la plupart (à l’exception notable du secteur bancaire) renoncé aux lieux luxueux,

voire "bling-bling", pour privilégier des sites fonctionnels et souvent atypiques (haras, habitats troglodytiques, parcs de loisirs, hôtels moyen et haut de gamme…). La priorité des entrepreneurs est de permettre à leurs personnels de se sentir bien, pour travailler efficacement dans un environnement surprenant, mais qui ne soit pas déstabilisant. Dans cet esprit, la part du programme consacrée aux animations ludiques, culturelles et sportives a considérablement diminué, voire disparu.

"Aujourd’hui, les séminaires concentrent les objectifs - former, stimuler, assurer la cohésion d’équipe - tout en conservant leurs deux vocations principales : faire passer les messages et valoriser les participants, résume Mark Watkins. De même, les entrepreneurs privilégient les activités périphériques

Mark Watkins, directeur associé et fondateur de Coach Omnium.

favorisant l’enrichissement personnel et s’inspirant des émissions de télévision : cours d’œnologie, de cuisine…"

La Sarthe et la métropole mancelle idéalement situées Dans ce cadre, la Sarthe, et plus particulièrement la métropole mancelle, dispose de deux atouts majeurs : sa situation géographique et ses dessertes en transport. À seulement une heure de Paris en TGV et ralliant en ligne directe les plus grandes villes françaises (Nantes, Lyon, Strasbourg, Lille, Bordeaux et Tours, Marseille, Brest et Rennes…), au cœur d’un nœud autoroutier menant vers les quatre points cardinaux de l’Hexagone, Le Mans et sa région répondent parfaitement aux contraintes nouvelles des entreprises, garantissant la proximité tout en offrant le dépaysement et une réelle diversité de prestations. C’est ce qu’ont très bien compris plusieurs prestataires sarthois, gestionnaires de sites d’exception, qui ont fait le choix de se regrouper au sein du collectif Businessland.

Une dynamique Businessland "Nous avons mis en place ce collectif il y a deux ans", explique Karine Lemoine, responsable coordination séminaires du Pôle européen du cheval (1), situé à Yvré-l’Évêque. Celui-ci rassemble les responsables du circuit des 24 Heures, du MMArena, d’Antarès, du Centre des expositions du Mans, du Palais des congrès, de l'abbaye royale de l'Épau et du zoo de La Flèche, de même que le Club hôtelier de la Sarthe. "Tous nos lieux sont uniques et prestigieux. Le zoo et le circuit, en particulier, sont des locomotives, qui font rêver."

Accompagnés par Sarthe développement et par la Chambre de commer-

ce et d’industrie, les membres de Businessland ont déjà mis en place un site Internet ainsi que plusieurs actions communes. "Nous nous sommes notamment rendus ensemble sur plusieurs salons touristiques de haut niveau", détaille Karine Lemoine. De plus, Sarthe développement s’apprête à recruter un stagiaire qui sera spécifiquement missionné pour travailler au développement du collectif et de sa communication. "Après une phase de mise en place qui nous a permis d’apprendre à nous connaître, le collectif est aujourd’hui pleinement opérationnel. Ainsi, le site présente l’ensemble de nos offres et surtout permet au client potentiel d’avoir un interlocuteur unique qui, en l’espace de 48 heures, répond à sa demande en s’adaptant à ses besoins, résume Karine Lemoine.

Nous allions, ainsi, réactivité et efficacité."

Incontestablement, une véritable dynamique locale a vu le jour et prend de l’ampleur grâce à la création de ce Businessland. "Entre membres du collectif, nous nous considérons désormais comme des homologues et non comme des concurrents, souligne Karine Lemoine. Ensemble, nous avons pu constater que nous partagions la même passion pour la Sarthe et Le Mans. C’est pourquoi, en nous rassemblant, nous trouvons plus facilement les arguments pour mettre en valeur notre territoire qui se distingue par la qualité de ses équipements sportifs et, plus globalement, par une véritable culture locale du sport. Nous mettons à profit notre travail collectif et nos complémentarités pour construire une stratégie qui se traduit par le déploiement d’offres multi-sites correspondant à l’évolution de la demande."

Dès à présent, les prestataires de Businessland commencent à ressentir les effets positifs de leurs initiatives.

"Notre présence sur les salons a été

Le collectif Businessland rassemble des prestataires locaux et crée une vraie dynamique locale.

très bien ressentie. Elle a suscité un véritable intérêt et a débouché sur de nouveaux contrats. Le collectif nous a déjà permis d’élargir notre clientèle vers la région parisienne et le grand Ouest", poursuit la responsable coordination séminaires du Pôle européen du cheval.

"Depuis plusieurs années, nous avons observé plusieurs initiatives menées par les collectivités pour s’implanter sur le marché des MICE. Nombre d’entre elles élaborent des chartes de qualité qui rassemblent les prestataires locaux et, souvent, mettent en place un bureau dédié. Ces expériences sont plutôt positives, à la condition que la collectivité ne se substitue pas aux professionnels. Nous constatons aussi que la mise en commun des fichiers clients reste souvent un obstacle à la mutualisation des prestations", affirme Mark Watkins.

une activité de séminaires en bonne santé et en évolution permanente où les initiatives originales sont les bienvenues.

◗◗ Emmanuel Chevreul

(1) Le Pôle européen du Cheval, à Yvré-l’Évêque, n’a pas son pareil en France. Créé par Philippe Rossi, le site propose des épreuves équestres d’envergure nationale et internationale tout au long de l’année (saut d’obstacles, dressage…), ainsi que des stages. Au cœur d’un décor rural et forestier grandiose de 40 hectares, disposant d’infrastructures fonctionnelles et originales (salle de conférences, restaurant, cottages, gîte, chambres…), il peut accueillir tout type de séminaire.

Plus d'information : www.business-land.fr www.sarthe-developpement.com/ seminaire-congres-entrepriseevenement-affaire-sarthe

Jusqu’à présent, il apparaît que l’équipe de Businessland a su échapper aux pièges décrits par le directeur de Coach Omnium. La Sarthe joue la carte de la solidarité, de la convivialité et des compétences internes pour développer maine éco février 2019 17

entreprise

RÈGLEMENT AMIABLE DE LITIGES

La conciliation au service des entreprises En 2019, la CCI va accueillir chaque premier lundi du mois une permanence des conciliateurs de justice. Qui sont-ils et que viennent-ils faire dans le monde de l’entreprise ? n’est pas là pour dire le droit et n’a pas de pouvoir de contrainte, il cherche à amener les parties vers une solution amiable."

La Sarthe innove

Joseph Garnier, conciliateur de justice en Sarthe et président de l’association des conciliateurs de justice de la cour d’appel d’Angers.

L

a conciliation de justice vous connaissez ? Certains lecteurs probablement, mais pas tous car, bien que le recours à la conciliation augmente, elle est encore méconnue. Le site des conciliateurs en donne la définition suivante : "La conciliation est un mode de règlement amiable de certains litiges. Elle peut intervenir en dehors de tout procès, ou devant un juge ou être déléguée à un conciliateur de justice. C’est une procédure simple, rapide et entièrement gratuite. Si elle aboutit, elle donne lieu à un constat d’accord total ou partiel qui peut être homologué par le juge pour lui donner force exécutoire."

Depuis sa création en 1978, la conciliation s’est imposée jusqu’à devenir en 2016 le premier mode de règlement dans les litiges concernant les

18 maine éco février 2019

relations entre bailleurs et locataires, la consommation, les problèmes de copropriété, les litiges entre les personnes ou problème de voisinage. On notera que cela ne concerne pas les affaires pénales, les conflits du travail, les affaires familiales et les conflits entre administrés et administrations.

Conciliateur de justice en Sarthe et président de l’association des conciliateurs de justice de la cour d’appel d’Angers dont dépendent les tribunaux d’instance de la Sarthe, de la Mayenne et du Maine-et-Loire, Joseph Garnier croît beaucoup dans cette justice de proximité. "Les conflits naissent souvent d’un manque de communication entre les parties, indique-t-il. Faire intervenir un tiers permet souvent d’apaiser les tensions et favorise les règlements amiables. Le conciliateur de justice

Les très bons résultats de la conciliation de justice ont amené ses acteurs à élargir ses champs d’actions et la Sarthe a été en la matière un territoire d’innovation en introduisant la conciliation dans les conflits entre entreprises.

"Les conciliateurs intervenaient déjà dans les conflits entre particuliers et commerçants, précise encore Joseph Garnier, initiateur de cette démarche.

Cela concernait par exemple les achats sur Internet, les travaux mal exécutés, des livraisons non conformes à la commande… Nous nous sommes dit que cela pourrait être utile dans le cas de conflits simples entre entreprises, des conflits qui relèvent du tribunal de commerce." Pour la troisième an-

née, il y a en Sarthe six conciliateurs dédiés aux affaires commerciales et, les résultats aidant, en 2018 les tribunaux de commerce de Mayenne et du Maine-et-Loire ont aussi donné leur accord pour homologuer les constats d’accord relevant de leur compétence.

"Au départ, nous avons fait des constats d’accord dans nos permanences puis le tribunal a proposé des conciliations en accord avec les parties. Il n’y a pas de risque, si la conciliation échoue, l’affaire revient au tribunal. Mais nous sommes souvent plus rapides et une solution amiable permet de poursuivre des relations commerciales. Avant d’aller au procès, il y a souvent des choses à sauver." De l’argent, du temps et beaucoup d’énergie notamment. ◗◗Pierre-Jacques Provost Permanence des conciliateurs de justice à la CCI : les 1er lundis après-midis de chaque mois. www.conciliateurs.fr

Cinq bonnes raisons de tenter la conciliation 1- C’est moins long : la surcharge des juridictions rallonge les délais des procédures quand la conciliation réduit les délais de résolution des litiges.

2- Le résultat, négocié, est moins incertain.

3- C’est gratuit : les conciliateurs sont bénévoles.

4- La conciliation n’enlève aucun droit, on peut toujours s’en remettre au tribunal en cas d’échec.

5- C’est officiel. Le constat d’accord peut être homologué par le tribunal et a alors valeur de jugement.

PUBLI-NFORMATION

Les télécoms d’entreprise en pleine révolution CONTY, nouvel acteur pour les télécoms d’entreprise en Sarthe

Implantation : Sarthe - Orne - Mayenne Domaines d’activité : informatique, téléphonie, impression, logiciels de gestion.

Un service complet : conseil, vente, installation, maintenance, formation, hotline.

Dirigeant : Dany EDON Effectif : 42 salariés www.conty-informatique.com

Avec le développement de la téléphonie sur IP, qui passe via le réseau internet, c’est l’ensemble des télécoms d’entreprise qui connaît de profonds bouleversements, tant au niveau des réseaux que des usages. es opérateurs annoncent l’arrêt de la maintenance du réseau historique en cuivre pour 2024, afin de concentrer leurs efforts sur le développement de la téléphonie sur IP et du réseau fibre optique.

Une baisse des coûts Bonne nouvelle pour les entreprises, la téléphonie IP amène souvent une baisse des coûts d’abonnement et des communications.

Le large choix de liens (ADSL, SDSL, VDSL, fibre mutualisée ou dédiée) permet de bien s’adapter aux besoins. Néanmoins, dans beaucoup d’entreprises, des abonnements à différents liens ont été pris au fil du temps. L’installation globale est devenue à la fois complexe et coûteuse.

Une remise à plat de l’ensemble des abonnements est donc souvent bénéfique.

La communication unifiée

Un service complet

La téléphonie sur IP, amène de nouvelles possibilités. Un appel peut s’effectuer depuis un ordinateur, une tablette, un téléphone fixe ou mobile, et ce sur le site de l’entreprise ou hors site. Les messageries du fixe et du mobile, peuvent être regroupées. Les communications peuvent passer en mode visio-conférence ce qui permet de s’affranchir des distances… De vrais plus à l’heure de la mobilité des salariés, du travail collaboratif et du télétravail.

CONTY vous accompagne sur tous les aspects de vos télécoms:

 Choix des liens les plus adaptés,  Vente de liens pour la téléphonie fixe, pour internet, et vente d’abonnements téléphonie mobile.

 Vente de standards, téléphones fixes et casques.

 Installation des routeurs, du standard, des téléphones.

 Formation des utilisateurs aux nouveaux usages.

Avec CONTY, halte à la complexité « Beaucoup de clients sont un peu perdus avec toutes ces évolutions des télécoms. Par manque d’information, ils bénéficient peu des nouvelles possibilités qu’elles offrent.

Certains rencontrent des problèmes de fonctionnement de leurs installations sans avoir d’interlocuteur local pour les résoudre » déclare Dany EDON, dirigeant de Conty. « C’est pour répondre à ces besoins que CONTY a décidé de lancer une activité télécoms qui amène un service complet au client et lui simplifie la vie. » Ce haut niveau de service fait le succès de CONTY depuis 40 ans dans le domaine de l’informatique, des copieurs et imprimantes, du wifi, et des logiciels de gestion.

 Hotline et maintenance réactives.  Suivi dans la durée pour faire évoluer votre installation, ajouter un poste, configurer des groupes, paramétrer des renvois d’appels, ...

Un interlocuteurs unique, qui vous permet de tirer le meilleur parti des évolutions techniques.

Plus d’infos ?

CONTY organise un

Petit déjeuner d’information sur les télécoms d’entreprise Mardi 05 mars, de 8h30 à 10 h00.

6, rue de Provence - ST PAVACE Participation gratuite, Inscriptions au 02 43 82 06 63

www.conty-informatique.com

industrie

UNE AMBITION POLITIQUE

Quatre intercommunalités présentant une forte identité et un savoir-faire industriel ont été identifiées comme Territoires d'industrie en Sarthe : la communauté urbaine Le Mans métropole, la communauté de communes de Sablésur-Sarthe, du Pays fléchois et du Pays de l'Huisne sarthoise.

Ils bénéficieront d'un accompagnement spécifique, notamment financier, pour leur développement industriel.

© industrieblick - Fotolia

Accélérer le développement des territoires industriels

P

arce que l’industrie est source d’innovation, d’emploi, de souveraineté et de cohésion de nos territoires, nous avons engagé, depuis un an, une stratégie déterminée de reconquête industrielle autour du Conseil national de l’industrie et de ses 18 filières industrielles," soulignait Édouard Philippe, Premier ministre, lors de son allocution au CNI du 22 novembre 2018. À cette occasion, le gouvernement a présenté la carte des 124 Territoires d’industrie retenus pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé. L’initiative fait l’objet d’un pilotage décentralisé, par les conseils régionaux et les intercommunalités avec les industriels. 1 360 millions d’euros seront prioritairement fléchés vers les projets des Territoires d’industrie.

Dix territoires ligériens La Région des Pays de la Loire assumera le pilotage régional de cette démarche, proposée par l’État, forte des initiatives déjà prises en la matière et des résultats à l’appui depuis le lancement du plan pour l’industrie du futur en mars 2017, avec une enveloppe de 253 millions d'euros sur cinq ans. Le 20 maine éco février 2019

dispositif phare de ce plan est constitué par un Appel à manifestation d’intérêts (AMI), permettant d’appuyer le parcours de modernisation des PME : automatisation d’outils de production (robotique, cobotique), numérisation et digitalisation (réalité virtuelle et augmentée...), fabrication additive, technologie d’usinage et d’assemblage, formation des opérateurs du futur...

"L’industrie est l’un des moteurs de notre économie plaçant notre région au 2 e rang des régions en termes d’emplois industriels avec 8 % des effectifs nationaux du secteur, commente Christelle Morançais, présidente de la Région des Pays de la Loire. Depuis le lancement de notre plan régional pour l’industrie du futur, nous avons accompagné 430 petites et moyennes entreprises. Dans cette dynamique, nous nous réjouissons de pouvoir accroître nos efforts auprès des dix territoires élus sur les Pays de la Loire".

Recruter, innover, attirer et simplifier Les actions menées devront répondre à quatre enjeux majeurs recensés sur

les territoires : recruter des salariés, innover, mettre en œuvre une stratégie d'attractivité, simplifier l’administratif.

Concernant le premier enjeu, "nous mobiliserons en priorité les moyens du Plan d’investissement dans les compétences sur ces territoires, a indiqué le Premier ministre. Avec l’aide de Bpifrance, nous voulons également y développer le "volontariat territorial en entreprise". Son principe : orienter de façon privilégiée les étudiants en écoles d’ingénieurs ou de commerce vers des PME, qui ont souvent grand besoin de leurs compétences." Pour renforcer l'attractivité de ces territoires, la Banque des territoires sera sollicitée pour financer en priorité les projets (notamment fonciers) de ces intercommunalités. Le gouvernement veut également mettre les bouchées doubles en matière de couverture numérique (accès à Internet très haut débit et accélération de la couverture mobile). Business France effectuera des diagnostics d’attractivité et nommera un conseiller export pour chaque Territoire d'industrie.

La prochaine étape porte sur la préparation et la contractualisation de la feuille de route de chacun de ces Territoires d’industrie. ◗◗ Maryse Gauthier

Chiffres clés Les 124 Territoires d'industrie identifiés représentent : • 30 % du territoire français • 48 % des emplois industriels • 15,4 % taux d'emploi industriel de ces territoires

La qualité, les services en plus !

Tous les jours, nos camions sont près de chez vous.

Appelez-nous, on s’occupe du reste !

Qualité

Traitement EN NF ISO 1461 Traitements spéciaux

02 43 39 11 11

Délai de traitement 48H à 72H en moyenne 12H sur RDV

61

28

Appui technique

53

Aide à la conception Validation de vos études

72 41

49

Certification

37

Certificat de conformité

Service Logistique

3 navettes de transport 2 à 3 passages par semaine sur tous les départements

GALVA 72 - ZA La Cour du Bois - 72550 Coulans Sur Gée - contact@galva-72.fr 201809186 - encart Presse CCI.indd 1

15/01/2019 16:11:52

Le futur s’ouvre à vous dès maintenant.

IONIQ hybrid

IONIQ hybrid

À partir de

199 €

/mois (1)

LLD 49 mois. 40 000 km.

Sous condition de reprise

SANS APPORT (2)

NEXO hydrogène

KONA electric

Pendant les journées test & love, découvrez notre gamme “BlueDrive” de véhicules hybride, hybride rechargeable, électrique et hydrogène.

DISTRIBUTEUR

HYUNDAI

26, bd Pierre Lefaucheux 72100 LE MANS - 02 43 39 15 39

www.saussereau.com

Consommation cycle mixte de la gamme NEXO (kg d’hydrogène/100 km) : 0,95 / Émissions CO 2 (g/km) : 0.

Consommation cycle mixte de la gamme IONIQ hybrid (l/100 km) : 3,4 - 4,2 / Émissions CO 2 (g/km) : 79.

Consommation cycle mixte de la gamme KONA electric (kWh/100 km) : 15,0 - 15,4 / Émissions CO 2 (g/km) : 0.

(1) Location Longue Durée sur 49 mois / 40 000 km pour une Hyundai IONIQ hybrid Intuitive, sous condition de reprise (3). (2) SANS APPORT : 1er loyer majoré de 1 000 € couvert si éligible à prime à la conversion (3) et Éco-Avantage de 2 000 € accordé par Hyundai en cas d’éligibilité à la prime à la conversion puis 48 loyers de 199 €. Modèle présenté : Hyundai IONIQ hybrid Executive : LLD 49 mois / 40 000 km sous condition de reprise (3). (2) SANS APPORT : 1er loyer majoré de 1 000 € couvert si éligible à prime à la conversion (3) et Éco-Avantage de 2 000 € accordé par Hyundai en cas d’éligibilité à la prime à la conversion puis 48 loyers de 263 €. Offre réservée aux particuliers, valable du 01/01/2019 au 31/01/2019 dans le réseau participant, dans la limite des stocks disponibles, si acceptation par Cetelem Renting, RCS Paris 414 707 141. Hyundai Leasing est la marque sous laquelle Hyundai distribue les produits de Cetelem Renting. Détails : hyundai.fr. (3) Pour l’acquisition ou la location (durée ≥ 24 mois) d’un véhicule neuf Crit’air 1 (essence), émettant jusqu’à 122g/km de CO2 et la destruction d’un véhicule particulier Diesel immatriculé pour la première fois avant 2001 (2006 pour les ménages non imposables) ou essence immatriculé avant 1997 sous réserve d’éligibilité et selon les conditions définies par les articles D251-1 et suivants du Code de l‘Energie.*La garantie 5 ans kilométrage illimité de Hyundai s’applique uniquement aux véhicules Hyundai vendus initialement par un Distributeur Agréé officiel Hyundai à un client final, conformément aux termes et conditions du carnet de Garantie Entretien & Assistance du véhicule. ** Les batteries haute-tension de nos véhicules hybrides, hybrides rechargeables et électriques sont couvertes par une garantie de 8 ans ou 200 000 km. Test & love by Hyundai : l’essayer, c’est l’aimer. Par Hyundai.

maine éco février 2019 21

juridique

TRANSMISSION D’ENTREPRISE

Enjeux et bonnes pratiques en Le droit de l’environnement embrasse un vaste champ d’activités et mérite attention dans de nombreux domaines du droit des affaires. Les opérations de transmissions d’entreprises, notamment industrielles, sont particulièrement concernées. La sécurité de ces transactions, tant pour les cédants que les repreneurs, passe par la compréhension des risques environnementaux et la maîtrise des outils de gestion de ces risques.

L’anticipation des risques environnementaux est l’une des clés d’une opération bien préparée.

© Fotolia

Quelles sont les outils de gestion des risques ?

L

a transmission d’entreprise peut revêtir deux formes, la cession du fonds de commerce c’est-àdire la cession d’actifs et la cession de contrôle, c’est-à-dire de titres. Dans les deux cas, vendeurs et acquéreurs ne peuvent plus faire l’économie de ne pas se préoccuper des questions environnementales. Certaines dispositions de la future loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) concernent le droit de l’environnement avec notamment une modification du Code civil portant sur les enjeux environnementaux. Une raison de plus pour intégrer ces éléments à la réflexion lors d’une transmission.

22 maine éco février 2019

Quels risques et enjeux environnementaux ?

La réglementation environnementale est vaste (Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), produits chimiques, pollutions des sols, déchets, eau, bruit, nuisances, biodiversité, etc.), mouvante et contraignante, dans un contexte de tensions et de transitions environnementales et énergétiques.

Elle soulève plusieurs types d’enjeux.

Des enjeux opérationnels : l’entreprise exerce-t-elle une activité régulière ou régularisable ? Le contexte juridique favorise-t-il sa capacité de croissance ? Des enjeux techniques et

financiers : la mise en conformité ou la régularisation de l’activité est-elle faisable, à un coût économiquement acceptable ? Des enjeux juridiques : quelles responsabilités sont engagées, pour la société comme pour ses dirigeants, lors de la cession ou l’acquisition ?

Une mauvaise appréhension de ces enjeux peut mettre en risque la faisabilité, l’équilibre, la fluidité d’une opération : réduction du nombre et de la qualité des repreneurs intéressés, prix de vente inadapté, mauvaise répartition des obligations des parties, responsabilités mal comprises (risque administratif et pénal, civil) et donc garanties mal paramétrées.

Ne pas faire l’autruche : La question environnementale mérite d’être posée en amont d’une opération, ou a minima avec une anticipation suffisante. Ainsi, repreneur comme cédant peuvent définir une stratégie en connaissance des risques éventuels. En cession d’actifs, le repreneur doit être conscient qu’en qualité de nouvel exploitant, il se substitue intégralement à l’ancien dans la mise en œuvre de la législation relative aux installations classées vis-à-vis du préfet. Il assume intégralement la charge du passif environnemental lié aux activités qui lui sont transmises.

En cession de titres, l’exploitant reste le même ; les risques sont supportés in fine par les nouveaux actionnaires.

Cela signifie notamment que le repreneur devra gérer la pollution historique générée par la société ou l’activité reprise, même si cette pollution n’est pas directement de son fait.

Identifier l’anguille sous roche : C’est le temps, fort, de l’audit, classique dans toute opération de transmission mais souvent limité aux sujets fiscaux, comptables et sociaux.

Pourtant, particulièrement pour les entreprises industrielles, un audit environnemental s’avère essentiel car

juridique

matière environnementale il permet de déterminer la conformité de l’exploitation, l’existence de litiges, l’état des sites (pollutions des sols et des eaux), etc., autant de sources de risques, financiers et juridiques, parfois majeurs. Notamment, s’il est identifié que l’activité n’a pas été déclarée ou autorisée conformément à la réglementation, il conviendra d’anticiper le calendrier, les coûts et la faisabilité d’une régularisation (déposer une déclaration, ou un dossier de demande d’enregistrement ou d’autorisation), nécessaire pour préserver la responsabilité administrative et pénale de l’exploitant, ainsi que pour éviter tout risque de perturbation, suspension voire fermeture de l’installation. L’audit permettra également au repreneur d’identifier les éventuelles mises aux normes de ses équipements à réaliser (par exemple liées à de nouvelles prescriptions Installations classées).

Ne pas être muet comme une carpe : Depuis la réforme du droit

des contrats d’octobre 2016, le devoir d’information est renforcé, imposant au vendeur d’être transparent sur les données environnementales. Le repreneur ne peut quant à lui se reposer sur le silence de son contractant et doit faire preuve de diligence.

Se battre comme un lion : Si l’audit identifie des risques et coûts associés, responsabilités et démarches éventuelles à mener par les parties, il permet d’ajuster le prix de vente et/ou de calibrer la garantie d’actif et de passif.

En matière environnementale, une telle garantie est souvent recommandée, car les risques identifiés ne peuvent pas toujours être gérés avant l’opération (tout particulièrement les pollutions de sols, qui seront le plus souvent gérées à la fin de l’exploitation).

Prendre le taureau par les cornes : Une transmission d’entreprise peut imposer certaines démarches actives telles qu’une mise en conformité, une

régularisation administrative ou un changement d’exploitant (en cession d’actifs). Le respect de ces procédures permet de sécuriser l’activité et d’éviter les risques de sanctions administratives et pénales. L’opération peut également concerner l’immobilier : transmission foncière, cession de parts de SCI, ou occupation. De la même manière, les enjeux environnementaux, principalement liés à l’éventuelle pollution du site, devront être intégrés dans la stratégie contractuelle.

Le contrat, traduction fidèle et solide des accords Le contrat est un outil performant de gestion du risque environnemental, pour autant que ce risque ait été correctement identifié et quantifié. À la lumière de la jurisprudence, l’efficacité du contrat dépendra également de la loyauté des parties, de la rigueur et de la clarté de sa rédaction. Il convient

d’être particulièrement attentif et précis dans la rédaction de clauses destinées à la gestion du risque environnemental.

Le contrat devra être lisible sur l’information délivrée, adopter une terminologie pertinente (attention aux mots pièges tel que "site dépollué") et se méfier des modèles génériques.

Comme d’autres matières du droit devenues très techniques, le droit de l’environnement suppose une connaissance fine et une expérience à la fois opérationnelle et rédactionnelle. ◗◗ Julie Ducange, avocate en droit des sociétés ◗◗ Camille Jarry, avocate en droit de l’environnement Contact : Fidal, 72 avenue Olivier Messiaen, Le Mans au 02 43 20 55 55

La solution simple et fLexible pour la gestion de vos déchets de bureau

i chez vous !

Vous faites le tr u bureau ?

Pourquoi pas a Agence le Mans ZA de la Bodinière 72210 Roëzé sur Sarthe

02 43 27 02 25

Une large gamme de solutions pour le tri et la collecte de vos déchets Collecte des déchets de bureau sur abonnement (conformité décret 5 Flux) Destruction de documents confidentiels ...

lemans@mesdechetsdebureau.com

maine éco février 2019 23

Dossier

SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL

Les enjeux de la prévent Risques d’incendie, de piratage informatique, TMS, accidents sur site ou sur la route…

Dans toute entreprise, il n’existe ni croissance ni création de valeur sans prise de risque.

Conscients de ces enjeux, des acteurs sarthois ont fait de la gestion des risques une véritable politique, pour la sécurité et le bien de leurs salariés… comme de leur entreprise !

T

out dirigeant doit évaluer ses risques professionnels (EVRP) et transcrire le résultat dans le Document unique (DU) obligatoire qui est à l’image de chaque entreprise", rappelle Christophe Boudy, contrôleur de sécurité à la Carsat des Pays de la Loire qui intervient comme ses homologues pour accompagner les entreprises de la région à agir pour la prévention des risques. Car s’il est indispensable de veiller à la protection de ses données, de ses outils comme de son site, il est crucial de veiller à la sécurité comme 24 maine éco février 2019

au bien-être de ses salariés, ressource clé de toute société. Or, selon la dernière étude Sésame (1) "partout en Europe, la sinistralité dans les TPE-PME est importante par rapport aux grandes entreprises", regrette Sandrine Caroly, enseignante-chercheuse en ergonomie à l’Université de Grenoble, qui a contribué à cette étude. "Quand il est réalisé, le DU d’évaluation des risques (DUER) est souvent perçu comme une obligation plutôt qu’un outil utile à la prévention," se confie-t-elle au magazine Travail & Sécurité. Pour autant, de plus en plus d’entreprises sarthoises,

© stock.adobe.com

tion des risques

de toutes tailles et secteurs, ont su associer les compétences disponibles - Carsat, CHSCT (2), médecin du travail, CCI, santé au Travail 72 - à la rédaction de ce document qui, au-delà de la transcription des résultats de l’évaluation des risques, a été imaginé comme une véritable boîte à outils, comme le rappelle l’INRS.

Le document unique pour le bien de tous "Rédiger ce DU paraît fastidieux lorsqu’on dirige une TPE, surtout lors des

phases de croissance et la CCI m’a aidé.

Car la sécurité est pourtant au cœur de toutes nos préoccupations, une bataille quotidienne avec mes équipes : je préfère qu’elles passent deux heures à aménager le chantier avant de débuter, et j'investis dans du matériel adapté.

Ce n’est rien par rapport à la vie d’un homme !", témoigne Jean-Jacques Goudier, qui dirige les ateliers éponymes à Sargé-lès-Le Mans. Il a travaillé avec la CCI et l’OPPBTP (3) afin de recenser les risques inhérents à leurs métiers, spécialisés dans la pose et l’installation de portails et menuiseries haut de gamme. "Les produits en alu, bois (...) sont de plus en plus lourds, de 180 à 500 kg, ce qui nécessite, en manutention, de la rigueur et des outils adaptés", ajoute le dirigeant, qui a recruté huit salariés depuis 2013, dont la moyenne d’âge est jeune. "Le travail mené sur l’évaluation des risques a renforcé notre vigilance sur les accès aux chantiers et j’impose l’utilisation du nouveau robot de pose, qui permet de lever jusqu’à 350 kg et de réaliser 95 % de nos interventions !", ajoute le dirigeant, satisfait de l’analyse menée avec l’OPPBTP, qui lui a permis de recenser des risques qu’il avait chaque jour sous les yeux. "Je n’avais pas pensé par exemple à équiper la personne à l’accueil d’un fauteuil ergonomique et d’un double écran, cela évite les problèmes de dos à moyen terme, tout en diminuant sa fatigue". De même, une rampe a été installée, 20 000 euros ont été investis pour le robot de levage pour les interventions en hauteur. "C’est un travail de longue haleine car les jeunes, ultra motivés, ne pensent pas à long terme. J’ai déjà dû licencier à cause des risques qu’un salarié prenait et

Chiffres clés 56 % des entreprises européennes évaluent régulièrement leurs risques.

Enquête de l'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-osha) 1er risque : la confrontation avec des clients pour 58 % des sociétés à l’échelle européenne (70 % des entreprises françaises), juste avant les troubles musculosquelettiques (56 % des entreprises européennes) et les autres risques : accidents, charges lourdes, pression du temps, température, niveaux sonores, horaires longs ou irréguliers, insécurité de l'emploi...

Enquête de l'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail 1 % investi par l’entreprise dans l’activité physique et sportive équivaut à deux à trois fois plus de gain de productivité. (Étude Santé Canada, 2003)

2/3 des accidents de travail mortels surviennent sur la route.

30 à 40 % : c’est le recul de l’absentéisme dans les organisations ayant mis en place un programme de politiques globales de santé des salariés en Grande-Bretagne.

(PricewaterhouseCoopers, 2008) 2 à 3 milliards d’euros : c'est l'évaluation du coût social du stress en France a minima.

(L’INRS en collaboration avec Arts et Métiers Paris Tech).

Les actions de prévention ont un impact sur l’ambiance de travail pour 82 % des dirigeants et 70 % des salariés, sur la productivité pour 76 % des dirigeants et 71 % des salariés.

(Observatoire "Entreprise et Santé" pour Harmonie Mutuelle en partenariat avec ViaVoice et Le Figaro)

L’éco-conduite permet de réduire en moyenne la consommation de 10 à 15 %, la sinistralité de 12 % et les coûts d’entretien de 10 %.

maine éco février 2019 25

Dossier faisait prendre à tous, sans protection, pour aller plus vite. Or le coût d’un arrêt, en marge journalière, c’est une catastrophe !" L’humain est en effet dans l’entreprise un capital à préserver et le coût de l’absentéisme mesurable.

La Carsat rappelle qu’avec 600 accidents et maladies professionnels par heure travaillée, les risques professionnels ont un coût direct de 13 milliards

d’euros pour les entreprises via leurs cotisations AT/MP, soit 58 millions de journées perdues (233 000 emplois à temps plein) tous secteurs confondus.

"Sans compter les coûts indirects, de deux à trois fois le coût direct qui s’ajoutent : perte de productivité, réorganisation des équipes, dépenses liées à l’absentéisme...", ajoute Christophe Boudy, contrôleur à la Carsat.

Un coût du risque estimé à 13 milliards d’euros Afin d’accompagner les TPE-PME, parfois désarmées devant la complexité de la réglementation et moins outillées que les grands groupes, la Carsat multiplie les actions par des programmes de prévention axés sur les risques prioritaires, des actions vers les plus

sinistrés, des outils d’information, des aides financières et bien sûr intervient sur le terrain. "Face aux risques prioritaires, notamment liés aux TMS, cancers professionnels, chutes de hauteur ou fumées de soudage, nos interventions ciblent environ 4 % des entreprises et couvrent 30 % de la sinistralité", explique le contrôleur.

Face au "mal du siècle", plus exac-

[ INTERVIEW ]

Jean-Sébastien Monné, Auberge de Bagatelle

Coup de feu maîtrisé en cuisine Jean-Sébastien Monné et sa conjointe Élodie ont transformé l’Auberge de Bagatelle avenue Bollée au Mans en restaurant gastronomique de 50 couverts, en intégrant les risques potentiels dès la rénovation. Depuis l’ouverture en 2017, l’établissement a doublé son équipe qui, forte de 16 salariés, a décroché cette année une étoile au Guide Michelin, ce qui n’est pas une bagatelle ! vaisselle sale", explique-t-il. Les chaussures de sécurité déjà obligatoires en cuisine le sont désormais pour tout le personnel.

"Nous faisons un briefing quotidien sur les règles de sécurité et des réunions dominicales pour remédier aux problèmes : les chaussures limitent la casse, nous avons revu le rangement de la porcelaine et placé balayettes et pelles dans la salle pour éviter les coupures". Le choix du carrelage de la cuisine en R11 est une garantie antidérapante supplémentaire. "Nous avons travaillé avec Ecolab sur l’utilisation des produits d’entretien bio, optimisé leur stockage et sensibilisé toute l’équipe au tri : nos épluchures vont au compost, que notre maraîcher Nicolas Jardin récupère", ajoute le gérant, en accord avec son objectif de restaurant proche naturel.

Vue plongeante en cuisine Jean-Sébastien Monné et son équipe de 16 salariés.

"Si un membre de mon personnel venait à se blesser, cela déséquilibrerait toute l’équipe, nous contraignant à refuser des clients ! Notre objectif est que tout le monde soit à l’aise sur son lieu de travail et qu’il n’y ait aucun accident", rappelle Jean-Sébastien Monné. Dès la reprise, il a analysé tous les risques avec l’aide de Santé au Travail 72, d’Environ’Mans et de l’outil informatique MAVImplant d'aide à la conception 3D des lieux de travail de l'INRS, pour adapter les lieux comme les tenues du personnel. "Un des risques majeurs est le croisement des salariés, qui peut occasionner glissades, chutes et casse de verrerie. Nous avons installé trois portes respectant notre "marche en avant" propre au métier : une dont les plats chauds sortent, une pour les plats froids et une dernière où rentre la

26 maine éco février 2019

Autant de détails qui n’en sont pas, surtout lorsque c’est le "coup de feu" en cuisine, sur laquelle les clients ont une vue plongeante grâce aux vitres autour. "A fortiori depuis que nous avons notre étoile, nous nous devons d’être irréprochables, par la qualité de nos produits comme de notre savoir-faire", reconnaît JeanSébastien Monné, qui a volontairement placé les plans de travail à un mètre de haut et un îlot central fonctionnel. "Ainsi, les salariés ne se penchent pas lorsqu’ils dressent les assiettes et le passechaud est à 1,30 m. J’ai repris le meilleur de chaque maison où j’ai travaillé", sourit le chef qui a travaillé aux côtés d’Alain Ducasse, Bernard Pacaud, ou encore au château Les Crayères, à Reims. "La ventilation comme la lumière, plus forte en cuisine le matin que le soir... nous ajustons tout pour le meilleur confort de travail dans le respect des règles du CHSCT", souligne le gérant qui poursuit le travail afin d’intégrer ces évolutions au règlement.

tement la problématique des troubles musculo-squelettiques (TMS), un programme prioritaire TMS Pros a été engagé depuis 2014 par l’Assurance maladie-Risques professionnels, afin d’accompagner 8 000 entreprises sur le territoire national. "Les TMS constituent la première cause de maladies professionnelles reconnues, 85 % des maladies professionnelles indemnisées et ont entraîné la perte de plus de huit millions de journées de travail", précise Christophe Boudy. Le second programme TMS Pros, qui débute, intègre également les lombalgies, qui représentent 20 % des accidents du travail.

Adapté à tous secteurs, ce programme national guide les entreprises dans la mise en œuvre d’une démarche de prévention primaire pérenne, depuis la prise de conscience du risque jusqu’à l’évaluation des actions spécifiques mises en œuvre. "Cette pathologie d’hyper-sollicitation a plusieurs facteurs de risque : d'ordre biomécanique (efforts, répétitivité, amplitude articulaire), physique (bruit, vibrations, froid...), mais aussi psychosocial. C’est pourquoi il est complexe d’intervenir et que l’on ne peut se limiter à un seul facteur. Ainsi, préconiser uniquement des échauffements a une efficacité limitée", explique Stéphanie Poussin, ergonome à la Carsat. Identifiée parmi les entreprises à forts risques, Arjowiggins s’est engagée dans ce programme : "Nous avons identifié les postes prioritaires, au vu du tableau des maladies professionnelles, avec l’aide de notre infirmière. Puis, nous avons étudié la partie biomécanique pour relever toutes les actions et opérations à risque", explique Amandine Balthazard, responsable sécurité envi-

Christophe Boudy, contrôleur de sécurité à la Carsat, accompagne les entreprises du territoire.

ronnement. Depuis, l’usine agit pour réorganiser le travail avec l’implication des opérateurs.

Afin d’éviter les postures fatigantes et les TMS, des solutions innovantes sont déployées, à l’instar de l’exosquelette testé chez GKN Driveline (cf encadré).

Ces modèles s’enfilent comme un harnais et permettent à l’utilisateur, grâce à un système de vérins, câbles ou ressorts, de supporter une position fatigante ou de porter une charge lourde. "On note le déploiement de robots collaboratifs comme le cobot, qui assiste l’opérateur en restant dépendant de son intention, de son geste ou de son comportement. Il faut donc son acceptation côté salarié, reconnaît Christophe Boudy. Et attention à ce que ces aides innovantes ne génèrent pas de nouveaux risques !"

Avec l’avènement de technologies comme la réalité virtuelle, des outils sont proposés par l’IAM, Clarté, HRV et Laval Virtual. "Si l’entreprise est dans une démarche globale d’évaluation, ces outils comme la projection en 3D ont déjà permis de limiter des risques en amont sur l’aménagement de postes", reconnaît Christophe Boudy, pour qui toutes ces aides ne seront déployées... qu'après une analyse d'activité. "Nous recommandons en priorité de supprimer le risque ou l’exposition au danger, d'adapter le travail à l'homme et de prendre des mesures collectives, en priorité aux protections individuelles !"

Impliquer et faire monter en compétence les salariés Si de plus en plus d’entreprises sont engagées dans une démarche globale de sécurité, toutes témoignent à l’unisson sur la clé de la réussite : l’adhésion et l’implication de leurs salariés. "C’est auprès de mes salariés que la prise de conscience est très compliquée", reconnaît Jean-Jacques Goudier, "Une démarche de prévention des risques se construit en impliquant tous les acteurs concernés et en tenant compte des spécificités de l’entreprise", confirme l’ergonome de la Carsat.

L’entreprise Salesky Transports a ainsi organisé fin 2018 une journée de sensibilisation à la sécurité routière et nommé huit "conducteurs référents".

Chez GKN Driveline, chaque salarié

Jean-Jacques Goudier, dirigeant des Ateliers Goudier, a investi dans du matériel pour faciliter les interventions de ses salariés.

est responsabilisé via le programme Near Miss, afin de détecter tout risque potentiel (cf encadré). Le dirigeant des Ateliers Goudier a équipé ses véhicules d’options pour sécuriser ses salariés. "Le risque routier est le premier, juste avant les chutes. Je vais former au Caces tous les salariés pour qu’ils soient habilités à utiliser tous les outils, échafaudage, chariot... L’idée est que la compétence sur la sécurité ne soit pas qu’individuelle, mais dans toute l’entreprise !"

La route, première cause de mortalité au travail Les accidents de la circulation représentant la première cause de mortalité au travail, la prévention routière constitue un enjeu majeur. Arjowiggins à Bessé-sur-Braye compte parmi les 1 600 entreprises pionnières engagées dans la charte Route Plus Sûre, lancée par le ministère de l'Intérieur et la Sécurité routière. Leurs actions menées dans le cadre de cette charte ont déjà permis de réduire de 9,4 % les infractions commises au volant de véhicules professionnels. Ce premier bilan atteste de la mobilisation des chefs d’entreprise contre ce fléau.

Et 83 % ont respecté la loi appliquée depuis le 1er janvier 2017, qui oblige à révéler l’identité d’un salarié ayant commis certaines infractions au volant d’un véhicule professionnel. "Nous avons toujours organisé le concours de la sécurité routière et des opérations de sensibilisation sur les trajets domicile-travail, l’alcool au volant, la vitesse... d’autant que ces règles s’appliquent aussi au sein de l’usine !"

explique Amandine Balthazard. "Le covoiturage est également très développé et favorisé par notre entreprise".

"La montée en compétences est un levier dont doit se saisir chaque entreprise, insiste l'ergonome de la Carsat.

Les salariés ont des idées pertinentes et adaptées pour améliorer leurs conditions de travail. C'est en les mobilisant et en les formant qu'ils pourront participer à la maîtrise du risque et être acteurs de leur propre prévention !"

Comme en témoignent ces acteurs, toute prévention est bénéfique pour l’entreprise, aussi bien en termes de qualité de vie au travail que d’image pour l’entreprise et de performance économique ! Pour preuve, en GrandeBretagne, les organisations vertueuses en matière de bien-être ont vu leur absentéisme reculer de 30 à 40 %.

◗◗ Élise Pierre

(1) L’étude Sésame a été conduite par un consortium rassemblant des chercheurs de neuf pays européens : Danemark, Suède, Estonie, Roumanie, Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Belgique, France) : https://osha.europa.eu (2) Comité d’hygiène, de sécurité et de santé au travail.

(3) Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics.

En savoir plus : www.inrs.fr www.conditionsdetravail.fr www.st72.org www.antai.fr www.carsat-pl.fr www.ffse.fr

maine éco février 2019 27

Dossier témoignage

Chez GKN Driveline

Penser à la relation aide-contrainte avant d’installer un exosquelette !

Avec la sécurité pour politique interne prioritaire, l’usine GKN Driveline du Mans réalise actuellement des essais d’exosquelettes afin de faciliter le confort de ses opérateurs tout en suivant la cadence des constructeurs automobiles.

La sécurité est une priorité chez GKN Driveline : un partage des chemins a été concrétisé par des barrières physiques.

Dès l’entrée de l’usine, impossible d’oublier la sécurité : tout visiteur doit, comme tous les salariés, s’équiper des indispensables EPI (1) (chaussures, casque, gilet et lunettes) et suivre les consignes délivrées sur la vidéo par le directeur de l’usine lui-même. "La sécurité est notre priorité, c’est d’ailleurs par-là que débute systématiquement chaque point ou réunion, et tous les salariés, en production comme au bureau, ne prennent leur poste qu’après s’être échauffés !", souligne la responsable communication, Aurélie Reychler. Des collaborateurs bénévoles ont été coachés et formés afin de veiller au respect de ces routines de santé.

28 maine éco février 2019

Échauffements avant la prise de poste

Un exosquelette ultra-light mieux accepté ?

"Tous les moyens sont déployés afin que les salariés soient acteurs de notre démarche sécurité globale : ils indiquent chaque jour les situations à risque qui apparaissent via notre programme Near Miss", confirme François Seichais, responsable santé, sécurité et environnement. Via une fiche cartonnée, dès qu’un risque potentiel se présente, que ce soit une glissade, chute évitée (...) tout salarié signale ce "presque accident", qui a déjà permis de repérer 800 situations en un an et d’y remédier. "De plus, comme un pilote, avant tout lancement, une fois l’échauffement fait, le responsable vérifie sur la cellule que toute l’équipe porte les EPI, que les flux d’énergie sont séparés, les armoires électriques fermées..." Afin de limiter les premiers risques liés aux engins de manutention, un partage des chemins a été concrétisé par des barrières physiques, les engins équipés de gyrophares, lumière bleue et de sons et un système de radiofréquence est en test pour 2019. "Cela permettra de détecter les piétons sur leur parcours". Face au deuxième risque lié aux coupures et petits chocs en manutention, le port de gants a été rendu obligatoire en atelier. "Afin de faire accepter les EPI, nous avons impliqué les salariés qui ont testé une quinzaine de gants". L’usine a équipé tous les salariés de lunettes de protection adaptées à leur vue et propose des ateliers réguliers sur le sommeil, le sport, la nutrition... "Nos aires de repos ont été refaites pour améliorer convivialité et proposer des collations équilibrées."

"C’est dans cette optique que nous travaillons sur la mise au point d’un exosquelette pour apporter l’assistance nécessaire à l’opérateur en misant sur les nouvelles technologies", explique Anthony Renouard, responsable méthodes et vie série. Face aux risques de TMS et aux contraintes de cadence et de poids imposées par la construction automobile, l’entreprise avec le CHSCT travaillent depuis plus d’un an avec la PME Gobio basée à La Roche-sur-Yon. "Sur un de nos projets Fiat, une transmission pesait 14 kg, contre 7/8 en moyenne, avec des cadences très élevées : après des années d’amélioration des process et des centaines de robots et outils, il reste toujours des manipulations où l’intervention de l’homme, indispensable, est contraignante", souligne François Seichais. Les deux premiers essais ont montré leurs limites : "le matériel était trop volumineux et l’acceptation par les salariés compliquée, en termes d’image de soi". Le nouveau prototype, plus léger - "on est passé de 12 à 7, puis 3,5 kg" -, à l’aspect d’un sac à dos, devrait s’adapter aux problématiques de charges lourdes et gestes répétitifs sans donner l’allure d’un "Robocop". "Il faut faire des essais, échanger sur leurs ressentis, pour que ce matériel reste une aide et non une nouvelle contrainte !" conclut-il.

(1) EPI : équipement de protection individuelle.

ARIANE RÉSOUDRE ENSEMBLE Facilitateur des relations sociales de l’entreprise www.resoudreensemble.fr

ORGANISATEUR DE RÉCEPTION

→ Aménagement de permanences physiques et/ou téléphoniques. → Travail de veille sociale avec les services internes des entreprises.

• Séminaires entreprises • Cocktails - buffets

→ Participation aux réunions thématiques sur les démarches RSE, la qualité de vie au travail, le logement, la commission entraide, etc. → Élaboration de statistiques et rédaction d’un bilan social pour les entreprises clientes.

• Plateaux repas • Bocaux « Maison » 27, avenue Georges Auric • 72700 ROUILLON ( 02 43 28 01 07

DES SOLUTIONS EFFICIENTES ET PRAGMATIQUES

UN PARTENAIRE EXPERT ET DE CONFIANCE

UNE ORGANISATION RÉACTIVE ET SUR MESURE

UN ACCOMPAGNEMENT CONFIDENTIEL, NEUTRE ET EMPATHIQUE

Réalisation :

Port. 06 48 38 47 13 • 06 25 74 50 16 contact@lg-traiteur.fr - www.lg-traiteur.fr

Qualité de vie au travail | Paroles d’experts Le maintien dans l’emploi, le service social : une plus-value dans votre entreprise Aux termes de l’article L6321-1 du code du travail, « l’employeur assure non seulement l’adaptation des salariés à leur poste de travail mais il doit aussi veiller au maintien de leur capacité à occuper l’emploi au regard notamment de l’évolution des emplois, des technologies et des organisations ».

Autrement dit, l’employeur n’est pas tenu de maintenir la capacité des salariés à occuper un emploi mais de veiller au maintien de leur capacité à occuper un emploi.

Au cours d’une carrière, tout salarié peut être confronté à une situation d’inaptitude ou de risque d’inaptitude susceptible de menacer son emploi. Le vieillissement des effectifs, conjugué à l’allongement de la durée de vie au travail se traduira, dans les années à venir, par une recrudescence des cas d’inaptitude.

Il n’est pas toujours aisé de combiner les obligations légales, les objectifs de performance économique et la santé des salariés.

Aussi, pourquoi ne pas mettre en place une Cellule de Maintien dans l’emploi ?

Avec qui ?

Tous les acteurs de l’entreprise concernés par cette question : RH, managers, médecin

du travail, infirmière, assistante sociale du travail, service de prévention… et le salarié comme moteur de la dynamique de son maintien dans l’emploi.

Comment ?

Les déficiences n’engendrent pas systématiquement de difficultés à réaliser son travail.

Il est donc plus intéressant d’analyser les conséquences de la déficience dans une situation de travail donnée que la déficience elle-même, et les compétences et le potentiel du salarié plutôt que ses incapacités.

Le partage des regards permet d’avoir une approche globale sur les objectifs de performance de l’entreprise, ses possibilités d’aménagement et sur l’évaluation des capacités du salarié.

La synergie des actions des uns et des autres contribuera à un maintien dans l’emploi réussi.

Dans quel but ?

• Maitrise de l’absentéisme, • Amélioration de la performance économique et sociale de l’entreprise, • Maintien des compétences au sein de l’entreprise, • Amélioration du climat social.

L’intervention du service social du travail sur ces questions de maintien dans l’emploi se situe alors sur deux niveaux, un accompagnement individualisé du salarié et de l’employeur dans la recherche de solutions et une expertise légitimée par une approche globale des situations.

FOCSIE LE MANS 42-48 rue Wagram - 72000 LE MANS - Tél. 02 43 50 08 58 - Mail : secretariat.lemans@focsie.fr

maine éco février 2019 29

international

TEAM FRANCE EXPORT PAYS DE LA LOIRE

Booster le développement international des entreprises Pour favoriser l'export des entreprises régionales, la Team France Export est en cours de déploiement. Objectif : amener de nouvelles entreprises à exporter et renforcer l'activité à l'international de celles qui exportent en simplifiant leurs démarches et en alliant structurellement les principaux dispositifs de conseil export de notre région. core exportatrices et à accompagner les exportateurs existants dans leur développement international.

L’objectif est de simplifier les démarches des entreprises ligériennes afin d’augmenter leurs parts de marché à l’export, en proposant un interlocuteur unique à toutes les étapes de leur développement à l’international.

© Fotolia

Une équipe unique

4,2

% des entreprises ligériennes exportent. C'est trop peu," regrette Christelle Morançais, présidente de la Région des Pays de la Loire, considérant que l'international est avec l'innovation, le deuxième vecteur de croissance majeur pour les entreprises. "L'enjeu est réel pour notre région !" Alors que les Pays de la Loire pèsent 5,1 % de la richesse nationale, notamment grâce au poids important de leur industrie et de leur agriculture, ils restent en effet trop en retrait en matière d’exportations. Le nombre d’entreprises ligériennes exportatrices et les volumes d’exportation ont du mal à décoller.

30 maine éco février 2019

Pour renforcer les efforts et les investissements publics consentis depuis plusieurs années ainsi que les partenariats entre les différents acteurs économiques, une Team France Export Pays de la Loire est constituée regroupant, autour de la Région, l’État et ses opérateurs publics, Business France et CCI Pays de la Loire. Le protocole d’accord a été signé le 19 septembre dernier par Christelle Morançais, Jean-François Gendron, président de la CCI Pays de la Loire et Christophe Lecourtier, directeur général de Business France, sous l’égide de Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères.

"Nous avons un potentiel certain et devons convaincre toutes les entreprises susceptibles d’aller à l’international d’y aller, mais pas dans n’importe quelles conditions. Les Pays de la Loire veulent donc prendre toute leur part dans l’objectif national qui est de faire passer, en cinq ans, le nombre d’entreprises exportatrices de 125 000 à 200 000.

Notre ambition est de conforter nos 5 400 entreprises exportatrices, mais aussi, permettre chaque année à une centaine d’entreprises supplémentaires de devenir exportatrices," a alors déclaré la présidente de la Région.

L’enjeu principal du partenariat consiste à détecter les entreprises non en-

La nouvelle offre commune Team France Export Pays de la Loire, associée à l'offre de l'ensemble des acteurs contribuant à l’accompagnement export des entreprises permettra de proposer à l’entreprise un "parcours export" structuré. Les entreprises seront suivies dans la durée par un conseiller export dédié et seront orientées à chaque moment, en fonction de leurs besoins, vers l’offre et le partenaire pertinent.

Le dispositif est en cours de construction et sera opérationnel à l'été 2019.

Tous les acteurs économiques pourront, s'ils le souhaitent, être partenaires de la Team France Export. L'idée : construire un écosystème avec le plus de maillage possible sur le territoire. Fabrice Lelouvier, ex Business France, a rejoint la CCI Pays de la Loire en novembre dernier pour diriger la Team France Export Pays de la Loire. Trois autres collaborateurs Business France vont rejoindre en ce début d'année l'équipe internationale de la CCI, constituée

international

d'une dizaine de conseillers export. Un même outil de relation clients (CRM et plateforme de solutions) sera utilisé par tous. Ils travailleront également de concert avec tous les acteurs du développement économique, dont les équipes de la direction des affaires internationales de la Région.

Une plateforme digitale, dite "plateforme de solutions", est en cours de développement. Elle permettra aux entreprises d’évaluer leur maturité export, de se former en ligne, de trouver l’ensemble de l’offre de services proposée par les acteurs publics et les partenaires régionaux, d’avoir accès à de la veille sectorielle et marchés, à une hotline/centre d’appels, et de promouvoir le parcours Pays de la Loire Export. Opérationnelle en 2020, elle sera accessible via le site entreprisespaysdelaloire.fr.

Les différents dispositifs d'accompa-

gnement mis en place par la Région, les services de l'État, Business France et les CCI (missions à l'étranger, VIE, rendez-vous experts, journées pays, International Week, prim export, aide au recrutement, etc.) sont bien sûr intégrés au dispositif. Ils pourront évoluer pour répondre au mieux aux besoins des entreprises.

Pour Jean-François Gendron : "TFE en Pays de la Loire, c’est une formidable organisation au service du développement international des entreprises." ◗◗ Karine Méteyer Contact CCI 72 : Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

Activité 2018 En 2018, malgré une légère baisse temporaire du nombre de conseillers, l’activité internationale s'est maintenue et les résultats ont été améliorés sur trois axes importants : • Le nombre de missions VIE portées par la Région a progressé de 47 à 61 de 2017 à 2018, • Le 3e club Stratexio (1) a été ouvert, • Le cap des 1 000 rendez-vous experts marchés internationaux a été franchi, notamment grâce au succès de la nouvelle formule International Week, dont la prochaine édition aura lieu en octobre prochain dans les cinq CCI de la région.

(1) Initiative dédiée aux chefs d’entreprises exportateurs qui se regroupent par affinité pour améliorer durablement leurs performances à l’international.

Prospection à l'étranger : découvrez le programme des missions régionales 2019 : www.lemans.sarthe.cci.fr/sites/default/files/missions_2019.pdf

maine éco février 2019 31

^

ETRE LE

PARTENAIRE DES DIRIGEANTS

Photographie iStock

INNOVANTS

Le Crédit Agricole crée partout en France les Villages by CA, des lieux d’échange innovants, où start-up et grands groupes se nourrissent mutuellement.

Document non contractuel à caractère publicitaire.

Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de l’Anjou et du Maine, société coopérative à capital variable agréée en tant qu’établissement de crédit, 414 993 998 RCS LE MANS, société de courtage d’assurances immatriculée au Registre maine éco février des32 Intermédiaires en Assurance sous le2019 n° 07 023 736, N° TVA intracommunautaire FR 04 414 993 998, 77 avenue Olivier Messiaen 72083 Le Mans Cedex 9 - 10/2018

management

GÉNÉRATIONS Y, Z, ALPHA

Le management spécifique "jeunes", une absurdité !

Générations X, Y, Z… ranger les individus dans des cases selon leur année de naissance ne fonctionne pas pour améliorer le management. C'est le point de vue de Benjamin Chaminade, entrepreneur et expert international franco-australien en culture de l’innovation, management, tendances et ressources humaines.

Benjamin Chaminade a animé la conférence proposée en novembre dernier par l'association Sarthe International à la CCI.

M

illennials, génération Y, génération Z… ces appellations sont utilisées en marketing, management et RH avec des clichés qui fusent de toute part : connectées, mobiles, exigeantes, arrivistes, etc. Chercher des comportements communs selon la date de naissance du sujet est stupide et n’est absolument pas utilisable en management intergénérationnel ! La notion de jeune ne veut rien dire. Deux jeunes de 25 ans vont avoir des approches différentes de l'entreprise. Et être vieux, c'est devenu relatif, tout dépend de ce que l'on fait ! Essayer de déterminer comment se comporte une génération par rapport à une autre ne fonctionne pas. Il n’y a pas de management spécifique "jeunes". Qu’ils appartiennent à la

génération Z, alpha ou millénniale, il ne s’agit pas d’adapter son management à une certaine population mais de mettre son management à jour.

pied dans les entreprises. On délègue de vraies tâches dans une relation de confiance. Cela s'accompagne d'une culture de l'autonomie.

Réflexion sur les valeurs de l'entreprise

Des salariés à la recherche de sens

Six systèmes coexistent en entreprise.

Le premier modèle, qui existe toujours un peu, c'est la "tradition" avec un management paternaliste (exemplarité, proximité du dirigeant, pas de dirigeante bien sûr, etc.). Celui-ci a été complété par un système de valeur fondé sur le "pouvoir". Les familles ont fait appel à des ingénieurs qui se sont retrouvés à encadrer des gens comme ils géraient les machines avec l'idée qu'il suffit de taper dessus pour que ça reparte…

Puis l'"ordre" est arrivé avec le chef qui commande, contrôle que tout se passe bien. Ici, le chef est parfois issu du rang.

Ce type de manager considère que ce n'est jamais assez bien. Le quatrième modèle, c'est le "succès" dans les années 80. C'est l'arrivée des écoles de commerce et de la formation tout au long de la vie pour rester compétent.

Pas mal de pays sont dans ce système, motivés par l'argent. Cela peut aller très loin. Le cinquième système, l'"équilibre" correspond à la recherche actuelle de l'entreprise : s'assurer du droit à la déconnexion, du bien-être des salariés… Et enfin le sixième modèle, la "liberté" qui commence à prendre

Pour s’engager et se sentir bien au travail, les jeunes comme le reste de leurs collègues veulent du sens, de l’autonomie, de l’écoute, de la cohérence… et des managers qui n'agissent pas selon leur humeur du jour ! Le problème c'est le décalage qui existe entre des entreprises avec des valeurs plutôt fondées sur le pouvoir, l'ordre et le succès et des salariés plus orientés vers l'équilibre et la liberté.

Savoir quelles sont les valeurs de votre entreprise En fait, toutes ces valeurs sont composées des mêmes constituants : le rapport à l'autorité (obéissance ou indépendance), le rapport au temps (le salarié est là pour faire carrière ou alors pour un projet, une expérience), le rapport à l'émotion (retenue ou partagée).

En fait, les curseurs varient mais pas en fonction de l'âge. Ce n'est jamais aussi simple… Il est aussi question de l'engagement (compétences et appétences prises en compte) et non de la motivation (comment je pousse quelqu'un à

faire son travail sans me préoccuper de son bien-être). En fait, l'engagement repose sur le sens, le dépassement de soi, le relationnel (avec ses collègues, ses clients) et l'autonomie.

Un management vers l'équilibre et la liberté On ne manage pas selon l'humeur mais selon des principes de management qui ne mettent pas les personnes en stress.

Pour recruter, on ne mise pas sur compétence/expérience/réussite mais sur valeurs/envie de faire/échecs. On parle engagement et responsabilisation et non "bâton/carotte". Et les discours des dirigeants doivent correspondre à la réalité. Sinon, ça ne marche pas ! Il est indéniable que tous ces changements ont un impact sur les entreprises.

Traditionnellement tournées vers le client, elles sont maintenant orientées vers leurs salariés. Quand les salariés vont bien, l'entreprise va mieux. ◗◗ Karine Méteyer En savoir plus : www.generationy20.com

maine éco février 2019 33

34 maine éco février 2019

[focus]

[UN DIAGNOSTIC FINANCÉ PAR L'AGEFICE ]

Pour développer les performances de l'entreprise

Le tout nouveau diagnostic des performances entrepreneuriales proposé par l'Agefice (Association de gestion du financement de la formation des chefs d'entreprise) s'adresse aux dirigeants non-salariés d'entreprises industrielles, commerciales et de

services. Ce diagnostic établit un état des lieux de leur situation entrepreneuriale et vise à identifier des compétences à développer ou à renforcer. Les CCI sont désignées réseaux d'accompagnement par l'Agefice pour conduire cette action. La CCI du Mans et de la Sarthe vous propose un diagnostic complet de votre performance entrepreneuriale par l'identification des problématiques ou des projets à mener, la formalisation des axes prioritaires et la proposition d'un plan d'accompagnement adapté.

Le diagnostic des performances entrepreneuriales (DPE) permet au dirigeant - ainsi qu'à son conjoint collaborateur - d'identifier les freins au développement de l'entreprise pour établir un plan d'actions et de faire avancer les projets par le renforcement des compétences. Le diagnostic est réalisé par le conseiller CCI de manière individuelle et personnalisée sur sept heures.

Contact CCI : Laurent Mariot au 02 43 21 00 23

AIDES ET FINANCEMENTS DES ENTREPRISES

Un site dédié

Initiative conjointe des Chambres de commerce et d’industrie Pays de la Loire et de la Région, le site entreprisespaysdelaloire.fr est depuis 2015 le site de référence des entrepreneurs ligériens.

Répondant à une exigence d’efficacité, le portail a été repensé pour accéder en un clic à l’ensemble des aides et dispositifs d’accompagnement dédiés aux entreprises. Il s’est enrichi de nouveaux contenus et d'une ergonomie simplifiée (100 % mobile pour un usage facilité sur smartphone, nouveau design, parcours utilisateurs repensés, recherche rapide…). Un dixième parcours sur l’industrie du futur vient enrichir l’offre existante pour accompagner la transformation numérique des industriels ligériens. Il complète les neufs parcours thématiques déjà existants : création, reprise, innovation, international, ressources humaines, développement, fonds propres, difficultés, développement durable-RSE. Autre nouveauté majeure du site : la création de rubriques éditoriales, regroupant informations

pratiques, actualités, conseils, témoignages, événements pour les dirigeants d’entreprise : comment réussir ma création ? Développer mon activité ? M’engager en RSE ? Me transformer avec l’industrie du futur ?...

Entreprisespaysdelaloire.fr est également présent sur la marketplace d’e-services pour les entrepreneurs www.ccistore.fr.

[ALERTE VIGILANCE]

Des pratiques abusives pour la mise en conformité RGPD Le règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD) est entré en application le 25 mai 2018.

Ce texte a pour objectif de mieux protéger les particuliers concernant le traitement de leurs données personnelles et de responsabiliser les professionnels. Des sociétés profitent de l’entrée en vigueur de ce règlement pour opérer du démarchage auprès des professionnels (entreprises, administrations, associations), parfois de manière agressive, afin de vendre un service d’assistance à la mise en conformité au RGPD. Au regard de pratiques commerciales trompeuses, la DGCCRF et la Cnil formulent plusieurs recommandations : d'une part, vérifier l’identité des entreprises démarcheuses qui ne sont en aucun cas, contrairement à ce que certaines prétendent, mandatées par les pouvoirs publics pour proposer à titre onéreux des prestations de mise en conformité au RGPD. Et d'autre part, vérifier la nature des services proposés : la mise en conformité au RGPD nécessite plus qu’un simple échange ou l’envoi d’une documentation. Elle suppose un vrai accompagnement, par un professionnel qualifié en protection des données personnelles, pour identifier les actions à mettre en place et assurer leur suivi dans le temps.

Dans certains cas, il peut aussi s’agir de manœuvres pour collecter des informations sur une société en vue d’une escroquerie ou d’une attaque informatique. maine éco février 2019 35

[focus] [TOURISME DE DÉCOUVERTE ÉCONOMIQUE]

Rejoignez l'association Visitez nos entreprises en Pays de la Loire

Avec près de 13 millions de visiteurs chaque année au sein de plus de 5 000 entreprises françaises, le tourisme de découverte économique connaît un succès grandissant en France. En ouvrant leurs portes au public, les entreprises ont l'opportunité de mettre en avant leurs savoir-faire et aussi de susciter des vocations auprès des nouvelles générations. Dans la région des Pays de la Loire, ce sont plus d'une cinquantaine de petites, moyennes et grandes entreprises, de tous secteurs

d'activités (industrielles, artisanales, agricoles...), qui ouvrent leurs portes au grand public tous les ans. Un succès régional propulsé par l'association Visitez nos entreprises en Pays de la Loire (VNE), un réseau coopératif dynamique dédié au tourisme de découverte économique créé en 2001. L'association est soutenue par la Région et la CCI des Pays de la Loire et accompagne ses membres dans la professionnalisation et le développement de leur activité de visite d'entreprise (structuration de la visite, édition de supports de communication, médiatisation…).

L'association VNE accueille toutes les entreprises, seuls prérequis pour pouvoir rejoindre le réseau : être implanté dans la région Pays de la Loire et faire le choix d'organiser des visites, que le circuit soit déjà établi ou en projet.

Contact : Anne-Marie Vallée, animatrice régionale de l'association Visitez nos entreprises en Pays de la Loire au 02 40 44 63 49 anne-marie.vallee@visiteznosentreprises.com Plus d'information : www.visiteznosentreprises.com

RENCONTRES TOURAINE ENTREPRISES

Pour faire le plein d’opportunités d’affaires et booster son réseau !

Rassemblant plus de 200 entreprises et partenaires le temps d’une demi-journée, cet événement qui aura lieu le mercredi 3 avril à l’espace Malraux de Joué-les-Tours à partir de 13 h, est devenu le rendez-vous économique majeur de Touraine pour développer ses affaires. Cette convention d’affaires se veut multisectorielle, elle facilite les échanges entre les entreprises des secteurs du commerce, de l’industrie et des services. Un planning de dix rendez-vous professionnels qualifiés est remis à chaque entreprise, sur la base des choix qu’elles ont émis dans le catalogue des participants et des sollicitations qu’elles ont obtenues. Les rendez-vous durent une vingtaine de minutes. Plus de 2 000 rencontres seront opérées en un après-midi !

Cette année encore cette convention d’affaires s’ouvre également aux entreprises des autres départements : entreprises de la Sarthe, du Maine-et-Loire et du Loir-et-Cher. Cela illustre bien l’ampleur que prend cet événement.

36 maine éco février 2019

De grands donneurs d'ordre locaux sont déjà inscrits comme : Suez RV Osis Ouest, Michelin UJO, Wabtec (anciennement Faiveley Transport), Keolis (exploitant du réseau de transport Fil Bleu), Domitys, Hervé Thermique, Henri Schein France, CHRU de Tours, Mecachrome… et pour la première fois : Veolia Eau, le groupe Open et les ciments Calcia.

Informations et inscription : http://rte.touraine.cci.fr

PRIME EXCEPTIONNELLE DE POUVOIR D'ACHAT

Versement avant le 31 mars 2019

Dans le but de soutenir le pouvoir d’achat des ménages, le gouvernement a décidé d’ouvrir aux employeurs la possibilité de verser, à leurs salariés dont la rémunération est inférieure à trois fois le Smic, une prime exonérée d’impôt sur le revenu, de cotisations sociales patronales et salariales et de prélèvements sociaux (CSG/CRDS) dans la limite de 1 000 euros. Elle peut être versée par toutes les entreprises à leurs salariés.

L’employeur peut par ailleurs verser, nonobstant toute stipulation conventionnelle contraire, la prime à une partie seulement des salariés dont la rémunération est inférieure à un plafond. Le montant de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat peut être modulé selon les différents bénéficiaires en fonction de critères tels que la rémunération, le niveau de classification, la durée de présence effective pendant l’année 2018. Cette prime doit faire l’objet d’un accord du comité social et économique, du comité d’entreprise, des délégués du personnel ou de la délégation unique du personnel s’ils existent (elle pouvait être décidée de manière unilatérale par le chef d'entreprise sans accord avant le 31 janvier). Dans un objectif de rapidité, elle doit être versée avant le 31 mars 2019. La prime ne se substitue pas aux augmentations et primes prévues par lesdits accords de branche ou d'entreprise ou les usages de l'employeur.

Plus d'information : www.economie.gouv.fr/ prime-exceptionnelle-pouvoir-achat

Cet opérateur d’infrastructures IT indépendant vient d’être certifié ISO 27001 par l’AFNOR, une reconnaissance officielle de la qualité de ses équipements et de son approche en matière d’hébergement et de sécurisation des données.

Créé à Reims, HEXANET a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires supérieur à 15 millions d’euros, compte 80 salariés répartis sur 5 sites en France, et projette d’ouvrir 1 nouvelle agence en 2019. Pour la direction générale Lionel Marchaud, “ce dynamisme confirme la pertinence de notre stratégie : être un interlocuteur unique, répondant à tous les besoins des entreprises en matière d’infrastructures télécoms et réseaux, depuis le poste de travail jusqu’à l’hébergement des données dans l’un de nos 4 Data Centers dernière génération”.

L’agence du Mans a été créée en 1994 et compte aujourd’hui 22 collaborateurs.

Pour HEXANET, l’obtention de la certification ISO 27001 est un élément essentiel au regard de la législation actuelle sur la protection des données : “Cette norme garantit le respect d’un cahier des charges très précis, vérifié par des auditeurs indépendants, notamment autour de l’intégrité des données et de leur sécurisation.

Les clients HEXANET sont ainsi assurés que les procédures de sécurité des données sont clairement définies, et que les processus sont mis en place et respectés pour les solutions d’hébergement en Data Centers”.

En parallèle de ces démarches, HEXANET a mis en place plusieurs outils favorisant le bien-être de ses équipes, composées d’experts métiers : création d’une salle de pause dans un esprit “start up”, développement du télé travail et organisation d’événements internes festifs.

7 rue des Frênes - ZAC de la Pointe 72190 SARGÉ-LES-LE MANS - Tél : 02 43 50 26 50

kia.fr

Nouveau Kia Sportage

�tonnement garanti.

257 297

TTC/mois � TTC/mois

KIA MOTORS FRANCE - 383915295 RCS Nanterre

� partir de

(1)

LLD sur sur 49 49 mois mois et et 60 60000 000km km major� de 3 000 � 1er loyer apport sans

�quipements de s�rie du Nouveau Kia Sportage Active

Syst�me de navigation avec services connect�s TomTom LIVE(3) � Android AutoTM, Apple CarPlayTM et cam�ra de recul � Climatisation automatique bi-zone Capteur de pluie � Alerte de franchissement involontaire de ligne et aide au maintien de voie Consommations mixtes et �missions de CO2 du Nouveau Kia Sportage : de 4,7 � 6,9 L/100 km - de 123 � 159 g/km. *Garantie *Garantie 77 ans ou 150 000 km (1 (1erer des desdeux deuxtermes termes�chu) �chu)valable valablepour pourtous tousles lesmod�les mod�lesKia Kiaen enFrance Francem�tropolitaine m�tropolitaineetetCorse Corse(hors (horsDOM-TOM) DOM-TOM)etetdans danstous tousleslesEtats Etatsmembres membresdedel�UE l�UEainsi ainsi qu�en qu�en Norv�ge, Norv�ge, Suisse, Suisse, Islande Islande etet Gibraltar Gibraltar sous sous r�serve r�serve dudu respect respect dudu plan plan d�entretien d�entretien d�fini d�fini parpar le constructeur le constructeur etet mars2013 2013chez chezles lesdistributeurs distributeurs participants. participants.

L�offre L�offre comprend comprend la la mise mise � jour � jour annuelle annuelle desdes cartes cartes du du terminal terminal du du v�hicule, v�hicule, dans dans la limite la limite de 6 pr�sent� dans dans le manuel manuel utilisateur. utilisateur. **Offre **Offrelimit�e limit�e��l�achat l�achatd�un d�unv�hicule v�hiculeKia Kianeuf neuf�quip� �quip�d�un d�unterminal terminalNavigation NavigationLGLGououMOBIS MOBISmont� mont�enenusine usinepar parKia Kia� �compter compter dudu1er1ermars mises de 6 mises � jour, � jour, soussous r�serve r�serve d�une d�une installation installation parpar un un R�parateur R�parateur Agr�� Agr�� KiaKia et et dede la ladisponibilit� disponibilit�dedeladite laditemise mise��jour. jour. Mentions l�gales KIA FINANCE (1) (1)Exemple Exemplede delocation locationLongue LongueDur�e Dur�e(LLD) (LLD) sur sur 4949 mois mois et et 60 60 000000 kmkm pour pour le financement le financement d�und�un Nouveau Nouveau Kia Sportage Kia Sportage Active Active 1,6L 1,6L CRDi CRDi DieselDiesel 115 ch115 ISGch major� de 3 000 suivi� de 48sans loyers mensuels de 257 sans apport.

Exemple hors assurances et prestations pr�sent� GT Line Premium 1,6L4x2 CRDi Diesel 136 ch ISG BVM6d�aide 4x2 (avec � la conduite syst�mes etavanc�s peintured�aide m�tallis�e). � la conduite ISG BVM6 BVM6 4x2 4x2 (hors (hors options). options).

1er loyer 49 loyers mensuels de�297 TTC apport.

Exemple hors� TTC assurances et prestations facultatives.

Mod�le pr�sent� :facultatives.

Nouveau KiaMod�le Sportage GT Line: Nouveau Premium Kia 1,6LSportage CRDi Diesel 136 ch ISG BVM6 (avec syst�mes avanc�s major� de 3hors 000assurances � suivi de 48 mensuels de 367 �Offre TTC. r�serv� Exempleaux hors assurances et prestations facultatives.

Offre r�serv� aux particuliers, valable 01/11/2018 au conditions 31/12/2018dechez tous distributeurs Kiar�serve participant (voir conditions de l�offre concession).

Sous et 49 peinture loyers mensuels m�tallis�e). de 377 1er loyer � TTC. Exemple etloyers prestations facultatives. particuliers, valable du 01/11/2018 au 31/03/2019 chez tous les distributeurs Kiadu participant (voir l�offre enles concession).

Sous d�acceptation du dossier par Kiaen Finance, d�partement r�serve d�acceptation du dossier par Kia Finance, d�partement CGL,de Compagnie G�n�rale Location d��quipements, SA au capital de 58 606 156 � 303 - 69,236 av. de 59708 Marcq-en-Baroeul Cedex - SIREN 236 186internet RCS Lilledepuis M�tropole. sur kia.fr. (3)� Via internet depuis votre de CGL, Compagnie G�n�rale de Location d��quipements, SA au de capital 58 606 156 � - 69,deav. de Flandre 59708 Marcq-en-Baroeul Cedex - SIREN 186Flandre RCS Lille M�tropole.

Conditions sur kia.fr.

(3) Via303 connexion votre Conditions t�l�phone compatible horsconnexion frais de connexion.

Les marques t�l�phone compatible� �leurs horspropri�taires frais de connexion.

Les marques cit�es appartiennent � leurs propri�taires respectifs. cit�es appartiennent respectifs.

10 Bis rue des Frères Renault (angle Bd Demorieux) LE MANS 02 43 75 66 55 REPIQUAGE

maine éco février 2019 37

d'une communauté de communes…

LOUÉ-BRÛLON-NOYEN (LBN)

Une dynamique industrielle au cœur du monde rural La Communauté de communes de Loué-Brûlon-Noyen (LBN) est née en 2014 de la fusion des intercommunalités de Vègre et Champagne (secteur de Brûlon) et du Pays de Loué, complétée par l’intégration de la commune de Noyen (jusqu’alors membre du Pays malicornais). Ce territoire rural rassemble 29 communes et compte environ 19 000 habitants. Bien que bordé par les deux principaux bassins d’emplois du département (la métropole mancelle et la région de Sablé-surSarthe), LBN a su affirmer sa propre identité et se donner les moyens de développer un bassin d’emploi dynamique.

© Cemjika

Brûlon, portée par la locomotive FPEE, a une vocation industrielle, tandis que l’agroalimentaire domine le territoire de Loué avec le Centre d’abattage de volailles de Loué (Cavol) pour fer de lance", rappelle Gilbert Vannier.

N

ous nous sommes réunis autour d’une même priorité : créer de la richesse", affirme Gilbert Vannier, président de la Communauté de communes LBN et premier adjoint au maire de Brûlon, rappelant que les élus de Loué-BrûlonNoyen n’ont pas attendu la loi Notre (Nouvelle organisation territoriale de 38 maine éco février 2019

la République) pour se regrouper, conscients qu’il fallait s’associer pour maîtriser le développement territorial.

"Ainsi, notre première décision a été d’aménager une zone artisanale à Loué. Celle-ci est aujourd’hui occupée par cinq entreprises (garage automobile, menuisier-poseur, électricité, plomberie…)."

L’industrie à Brûlon, l’agroalimentaire à Loué Plus globalement, Gilbert Vannier a la volonté que chaque zone intercommunale ait sa spécificité et, réciproquement, que tous les principaux secteurs d’activités aient un site dédié.

"Historiquement, la zone d’activités de

Ainsi, la zone industrielle de Brûlon, compte 16 entreprises, dont le fabricant de fenêtres et d’ouvertures FPEE Industries (voir article encadré) est le principal employeur avec 420 salariés (voire plus de 500 salariés en comptant ceux de sa filiale Multilaque). "Les 25 hectares de la zone accueillent aussi des sociétés de transport, de motoculture, de métrologie, matériel électrique (Epsilon), de textiles (Femilux…) qui se portent bien", complète Gilbert Vannier, annonçant un projet d’implantation d’une boulonnerie actuellement installée au centre de Brûlon.

Dans le même temps, l’activité agroalimentaire de Loué poursuit sa croissance. Cavol, notamment, s’est lancée, en 2018, dans la restructuration complète de ses équipements. "C’est un projet qui doit s’étendre sur trois ans et représente plusieurs dizaines de millions d’euros d’investissements",

à l'autre

et agricole révèle le président de la Communauté de communes.

18 zones d’activités, dont une commerciale

commerces dans nos villages, celui-ci initié par l’ancienne Communauté de communes du Pays de Loué, a permis de créer un véritable centre commercial dynamique."

Mais, l’activité n’est pas concentrée que sur ces deux communes. D’autres pôles d’activités remarquables émaillent le territoire, comme ceux de Noyen-sur-Sarthe et de Coulans-surGée où sont installées deux entreprises particulièrement importantes : d’une part Cosnet Industries, fabricant de matériel agricole et d’élevage, d’autre part la Coopérative agricole des fermiers de Loué (Cafel), c’est-à-dire le siège administratif des Poulets de Loué.

De même, la commune de Maigné est le siège d’une société de belle envergure : la maroquinerie Noras.

Au total, la Communauté de communes LBN gère 18 zones d’activités (1), dont 8 sont encore en capacité d’accueillir des porteurs de projets. "Dans le cadre de la loi Notre, la Communauté de communes a repris à sa charge plusieurs zones artisanales d’origine communale, précise Gilbert Vannier, indiquant que plus de 80 entreprises sont implantées sur l’ensemble de ces sites économiques. Dès que l’une d’entre elles a un projet, la Communauté de communes a la volonté d’être là pour l’accompagner, en mettant à son service sa mission économique."

"Nous avons aussi pour spécificité de compter un site entièrement dédié au commerce à Mareil-en-Champagne, à la périphérie de Loué, poursuit Gilbert Vannier. À l’heure où il devient de plus en plus difficile de maintenir des

Des villes moyennes complémentaires et un beau réseau de transports

Gilbert Vannier, président de la Communauté de communes LBN et premier adjoint au maire de Brûlon.

Cette multiplicité de sites économiques met en évidence la cohérence d’un territoire dynamique et atypique. Elle tient notamment au fait que Loué-BrûlonNoyen, comme son nom l’indique, n’est pas dominé par une ville-centre mais est constitué de diverses villes moyennes qui ont su mettre à profit leurs complémentarités et leurs histoires respectives pour constituer une communauté de communes attractive et diverse, où les opportunités d’emploi sont également réparties.

"Nous avons aussi l’avantage de bénéficier d’une sortie d’autoroute, située à moins de 10 minutes de Brûlon et de

Zone commerciale à Mareil-en-Champagne.

Loué. Celle-ci nous met à moins de 2 h 30 de Paris et à 1 h 30 de Rennes.

De plus, nous sommes traversés par la ligne de chemin de fer Le Mans/Sablé, qui s’arrête à Noyen-sur-Sarthe. Enfin, nous restons à environ 30 minutes du Mans et de Laval", affirme le président de la Communauté de communes. À l’évidence, ces dessertes et cette situation géographique constituent un bel atout pour cette région et pour ses entreprises.

Développer les services pour une population rajeunie Pour maintenir et même renforcer cette attractivité, la Communauté de communes a fait le choix de multiplier les services à la population et aux entreprises. "Depuis quelques années, les postes proposés sur le territoire évoluent. Avec les progrès de la technologie, les entrepreneurs recherchent des salariés plus qualifiés. Pour attirer

ces derniers sur nos communes et contribuer ainsi à satisfaire les besoins des employeurs locaux, nous avons l’obligation de répondre aux attentes de cette population plus citadine, explique Gilbert Vannier. C’est pourquoi nous mettons l’accent sur les services à la jeunesse, car ces nouveaux habitants sont, fréquemment, des jeunes couples avec enfant(s). Dans ce même esprit, nous nous attachons à investir dans la création et la rénovation d’équipements sportifs, avec notamment des projets sur Brûlon, Coulans-sur-Gée ou encore à Loué (réhabilitation de la piscine, création d’un gymnase…). De même, nous soutenons fortement la création artistique pour offrir de beaux spectacles dans nos communes. Nous avons aussi été parmi les premières communautés de communes à déployer la fibre optique sur l’ensemble du territoire."

Mais aujourd’hui, la première priorité des élus de LBN est de garantir à chaque habitant une offre de soins maine éco février 2019 39

d'une communauté de communes…

répondant à sa demande. "Dans cette perspective, nous allons travailler, tout au long de 2019, à l’élaboration du projet de santé qui déterminera la stratégie et les moyens à mettre en place pour attirer de nouveaux médecins sur nos communes", souligne le président de la Communauté de communes.

Enfin, les élus n’oublient pas le tourisme, qui peut être un axe de déve-

loppement local même si, jusqu’à présent, "ce secteur d’activités est resté le parent pauvre de notre collectivité, reconnaît Gilbert Vannier. C’est pourquoi nous avons participé à la création d’un Office de tourisme de la Vallée de la Sarthe qui étend ses compétences de Sablé-sur-Sarthe aux portes du Mans. Celui-ci va nous permettre de mutualiser nos moyens pour dynamiser le tourisme local, en soutenant notam-

ment les hébergeurs du territoire et en valorisant nos nombreux chemins de randonnée. Pour réussir, nous comptons sur la bonne volonté de chacun et, en particulier, de l’ensemble des prestataires."

sur-Gée (deux zones), Chantenay-Villedieu (une zone), Saint-Denis-d’Orques (une zone), Noyen-sur-Sarthe (trois zones, dont une industrielle), Mareil-en-Champagne (deux zones) et Poillé-sur-Vègre (une zone).

◗◗ Emmanuel Chevreul (1) Sur les communes de Brûlon (trois zones), Loué (deux zones), Longnes (une zone), Joué-en-Charnie (deux zones), Coulans-

FPEE

Un nouvel horizon pour le fabricant de fenêtres Fondée en 1982 par Marc Ettienne, entouré alors de cinq salariés, FPEE est, depuis plusieurs décennies déjà, le navire amiral de l’industrie sur le territoire de Loué-Brûlon-Noyen. une volonté affichée bien avant d’autres concurrents, de travailler sur le respect de l’environnement et d’être au plus près de sa clientèle.

"Nous sommes très à l’écoute des opinions qui sont exprimées autour de nous, par les usagers et les salariés, souligne Jean-Baptiste Vallet, responsable marketing produit FPEE. Nous travaillons sur toute la chaîne de valeurs, développant une véritable éthique." C’est dans ce même esprit, que le groupe est très attaché à son ancrage local et soutient plusieurs initiatives associatives sur le territoire de LBN.

© Waap!

Un rapprochement avec le groupe angevin Bouvet

PFEE a bâti sa réputation sur la qualité de ses produits et affiche le label Origine France garantie.

Implantée depuis sa création sur la zone intercommunale d’activités de Brûlon, ce fabricant de fenêtres - en PVC, aluminium et mixte aluminium/bois - emploie 750 personnes, dont 420 sur son site d’origine, où il occupe désormais plusieurs hectares.

Au fil des ans, le groupe FPEE a également développé plusieurs filiales - dont Multilaque installée aussi à Brûlon -, racheté diverses entreprises de son secteur d’activités - dont les sociétés Ouverture et Mixal - et a diversifié sa production en incluant les portes, portails et volets dans son offre. En outre, l’entreprise innove et propose régulièrement de nouveaux produits, telles les portes d’entrée monoblocs, ayant fait de l’innovation une vraie marque de fabrique.

S’appuyant sur deux réseaux commerciaux implantés sur toute la France, Art et Fenêtres (210 points de vente) et Ouvertures (près d’une centaine de magasins), FPEE a bâti sa réputation sur la qualité de ses produits, sur le label Origine France garantie, ainsi que sur

40 maine éco février 2019

Aujourd’hui, le groupe FPEE, présidé par Cécile Sanz depuis 2012, s’apprête à franchir une nouvelle étape majeure de son histoire en se rapprochant d’un autre fabricant de fenêtres et ouvertures, le groupe Bouvet installé à la périphérie d’Angers. Tout en conservant leurs indépendances managériale et commerciale respectives, les deux sociétés ont la volonté de créer un nouvel ensemble industriel qui leur permettra de développer des synergies nouvelles pour s’imposer comme le deuxième groupe français sur le marché des fabricants de fenêtres. "C’est une magnifique aventure industrielle et humaine qui offrira à nos clients et à nos collaborateurs de belles perspectives", affirme Cécile Sanz. Ces "fiançailles" originales ont tout pour séduire, dans un secteur d’activités où les regroupements industriels restent encore rares (mais pour combien de temps ?). En effet, les groupes FPEE et Bouvet, de tailles similaires, se révèlent avant tout complémentaires, le premier travaillant principalement sur le marché de la rénovation, alors que le second s’est d’abord développé sur le secteur de la construction. De surcroît, ces sociétés, qui maîtrisent des compétences distinctives, assurent partager les mêmes valeurs économiques et humaines. Le projet, qui entre dans sa phase de concrétisation en 2019, pourrait faire bien des jaloux.

Annonce Galva métal A5 mai 2018.pdf

1

27/06/2018

12:30

UNE PROTECTION À L’épreuve du temps GALVANISATION à CHAUD

COLISAGE DES PIèCES

Villaines la-juhel

C

CERTIFICAT DE CONFORMITé & GARANTIE

EMPOTAGE MARITIME

NOYANT

ANGERS

M

LOUDUN

J

CM

Conseil & Traçabilité

LAQUAGE & THERMOLAQUAGE

MJ

LA ROCHELLE

CJ

CMJ

Durable & recyclable

LOGISTIQUE & TRANSPORTS

N

ZI d’Écouflant Boulevard de l’Industrie 49000 Angers

ZI de Chef de Baie Rue du Québec 17000 La Rochelle

ZI Nord 4 rue des Forges 86200 Loudun

BP 10 Route de la Boorie 53700 Villaines-la-Juhel

15 rue du Moulin de Grolleau 49490 Noyant

02 41 31 14 14 contact@galvametal.fr

05 46 42 64 61 contact@galva-atlantique.com

05 49 22 30 94 contact@gts-galvanisation.fr

02 43 30 46 66 contact@galvamaine.fr

02 41 82 68 44 contact@galva-anjou-touraine.fr

Dimensions utiles L 15,4 x l 1,6 x P 3,2 m

Dimensions utiles L 14 x l 2,7 x P 2,9 m

Dimensions utiles L 8,4 x l 1,55 x P 3 m

Dimensions utiles L 6,4 x l 1,3 x P 3 m

Dimensions utiles L 3,4 x l 0,9 x P 2,4 m

www.lagalvanisation.com

NISSAN MICRA LA TECHNOLOGIE AU SERVICE DE VOTRE ENTREPRISE

Jusqu’au 31/03/2019 Nissan Micra IG-T 100 Business Edition A PARTIR DE

179€ TTC/mois(1)

Sans apport/sans condition en LLD sur 24/mois/30 000 km Innovation that excites : Innover autrement.

(1) Exemple de Location Longue Durée Maintenance Diac Location sur 24 mois et 30 000 km pour une Nissan MICRA IG-T 100 Business Edition, gamme 2018, neuve (prix au 01/01/2019), 24 loyers de 179 € comprenant l’entretien (hors pneumatiques), l’assistance au véhicule et aux personnes et le véhicule de remplacement option référence (prestation optionnelle), selon barème et conditions contractuelles à disposition dans le réseau.

Modèle présenté : Nissan MICRA IG-T 100 Tekna gamme 2018 avec options peinture spéciale et feux de route LED, 24 loyers de 225 €. Restitution du véhicule en fin de contrat avec paiement des frais de remise en état standard et des kilomètres supplémentaires. Sous réserve d’acceptation par Diac Location, intermédiaire en assurances, 14 avenue du Pavé Neuf – 93168 Noisy le Grand cedex - N° ORIAS : 07 004 967 (www.orias.fr).

Assistance et véhicule de remplacement souscrits par Diac Location auprès d’Axa Assistance France Assurances, régie par le Code des assurances, RCS Nanterre 451 392 724 - 6, rue André Gide, 92321 Chatillon Cedex dont les opérations sont soumises à l’ACPR – 4 place de Budapest, 75 436 Paris Cedex 9. Offre non cumulable avec d’autres offres, réservée aux artisans, commerçants, professions libérales, sociétés (hors loueurs, administrations, clients sous protocoles), valable jusqu’au 31/03/2019, dans les points de vente participants, intermédiaires non exclusifs. Consommations gamme cycle mixte (l/100km) : 4,1 - 5,3. Émissions CO2 (g/km) : 103 - 121 NISSAN WEST EUROPE: nissan.fr

AMS NISSAN

8 Bd Pierre Lefaucheux - 72 100 Le Mans 02.43.39.93.40 - www.nissan-lemans.fr maine éco février 2019 41

BtoC Bromures Horizontaux

XXX €

Bromures Verticaux

TTC/mois

(1)

À partir de

avec apport - sous condition de reprise

avec apport - sous condition de reprise

CIgr g ŠKODA

KAROQ XXX €

TTC/mois(1)

À partir de

XXX €

TTC/mois(1)

À partir de

avec apport - sans condition de reprise

XXX €

XXX €

TTC/mois(1)

À partir de

avec apport - sans condition de reprise

XXX €

< -[[ ~ <ɓIW -C -W À partir de sans < IC gWW C apport - sous condition de reprise sans apport - sous condition de reprise TTC/mois

(1)

À partir de

XXX €

XXX €

TTC/mois(1)

À partir de

TTC/mois(1)

TTC/mois(1)

À partir de

sans apport - sans condition de reprise

sans apport - sans condition de reprise

BtoB Bromures Horizontaux OFFRE MAINTENANCE

Bromures Verticaux

(2)

PRO

VÉHICULE DE REMPLACEMENT(3) PERTE FINANCIÈRE INCLUSE(4)

XXX €

XXX €

TTC/mois(1)

À partir de

avec appor t ŠKODA KAROQ

ǞǞǤ

TTC/mois(1)

À partir de

avec appor t

XXX €

* MODULARITÉ [ûÝä à r Ù«ËĔ ú À partir de TECHNOLOGIE ]:I ËÄÄ ä*ɕ * t sans appor POLYVALENCE bÙ ÄÝëÝÝ«ËÄ ǟúǟ

TTC/mois(1)

BË ½ ÖÙ Ý Ää ȭ CËéô é ]:I : WIV [äû½ ǝȳǛ b - ǜǠǛ ¨ ǟúǟ rBǡ ô ËÖä«ËÄÝ ȭ ǝǠ ½Ëû ÙÝ ǟǞǞ ɚȳ ɂǜɃ I¢¢Ù ½Ë ä«ËÄ ½ËÄ£é éÙ ÝéÙ ǝǠ ÃË«Ý ä ǟǛǛǛǛ ºÃ ô B «Ää Ä Ä Ȯ r ¨« é½ Ù ÃÖ½ à Ää ä T Ùä ēÄ Ä « Ù «Ä ½éÝ é ǛǝȹǛǜȹǝǛǜǤ é ǞǛȹǛǡȹǝǛǜǤ ÖËéÙ éÄ : WIV g[-C [[ ǜȳǡ b - ǜǜǡ * rBǡ ô Ö «ÄäéÙ Ã ä ½½«Ý Ȯ ǝǠ ½Ëû ÙÝ ǞǞǤɚ ¨ËÙÝ ÝÝéÙ Ä Ý ¢ é½ä ä«ô Ýȳ I¢¢Ù Ù Ý Ùô ½ ½« Ää ½ ÖÙË¢ ÝÝ«ËÄÄ ½½ ɂ¨ËÙÝ <Ëé éÙÝ ä $½Ëää ÝɃȮ ¨ Ā äËéÝ ½ Ý «ÝäÙ« éä éÙÝ ]:I ÖÙ Ý Ää Ää ēÄ Ä Ã Ää ÝËéÝ Ù Ý Ùô ȷ Öä ä«ËÄ é ËÝÝ« Ù Ö Ù r˽ºÝõ £ Ä Äº %à * ɇ [ W< ÙË«ä ½½ Ã Ä ɇ Ö«ä ½ ÝË « ½ ȭ Ǟǜǣ ǝǢǤ ǝǛǛɚ ɇ [é éÙÝ ½ $Ù Ä ȭ ä«Ã Ää ½½«ÖÝ Ȯ ǜǠ ô Äé ½ ëɈ½éÄ Ɉ ǤǠǢǛǛ WË«ÝÝûɈ ÄɈ$Ù Ä Ɉ W [ TËÄäË«Ý ǟǠǜ ǡǜǣ ǤǛǟ ɇ B Ä ä «Ù Ý ɓ ÝÝéÙ Ä ä ɓ«Ää Ùà « «Ù ɓ ÝÝéÙ Ä Äʬ IW- [ Ǜǣ ǛǟǛ ǝǡǢ ɂõõõȳËÙ« Ýȳ¢ÙɃȳ ɂǝɃ ËÄäÙ ä B «Ää Ä Ä Ë ½«£ äË«Ù «Ä ½éÝ ÄÝ ½ Ý ½Ëû ÙÝ ÝËéÝ Ù«ä éÖÙ Ý r˽ºÝõ £ Ä Äº %à *ȳ ɂǞɃ r ¨« é½ Ù ÃÖ½ à Ää Ë ½«£ äË«Ù «Ä ½éÝ ÄÝ ½ Ý ½Ëû ÙÝ ÝËéÝ Ù«ä éÖÙ Ý ɓ éÙËÖ ÝÝ«Ýä Ä $Ù Ä ȳ < ÖÙ Ýä ä«ËÄ Ýä ¢ËéÙÄ« Ö Ù gWIT [[-[b C $Ù Ä Ɉ ǜ ÖÙËÃ Ä ½ ËÄÄ ää Ȯ ǤǝǝǞǛ % ÄÄ ô«½½« ÙÝȮ ÄäÙ ÖÙ«Ý Ù £« Ö Ù ½ Ë Ý ÝÝéÙ Ä ÝȮ [ȳ ȳ é Ö«ä ½ ǝǞ ǡǛǜ ǣǠǢɚȳ W [ C Ää ÙÙ ǟǠǜ Ǟǡǡ ǟǛǠȳ ɂǟɃ T Ùä $«Ä Ä « Ù Ë ½«£ äË«Ù «Ä ½éÝ ÄÝ ½ Ý ½Ëû ÙÝ ÝËéÝ Ù«ä éÖÙ Ý BB - W ÝÝéÙ Ä Ý Béäé ½½ Ý Ɉ [Ë « ä ɓ ÝÝéÙ Ä Ãéäé ½½ Ëä«Ý ä«ËÄÝ ēú Ý Ɉ W [ < B ÄÝ ǢǢǠ ǡǠǝ ǜǝǡ ä BB - W Ɉ [Ë « ä ÄËÄûà é Ö«ä ½ ǠǞǢ ǛǠǝ Ǟǡǣɚ Ɉ W [ < B ÄÝ ǟǟǛ Ǜǟǣ ǣǣǝ Ɉ [« £ Ý ÝË « éú ȭ ǜǟ B Ù« ä ½ ú Ä Ù IûËÄ Ɉ ǢǝǛǞǛ < B ÄÝ ú Ǥȳ ÄäÙ ÖÙ«Ý Ý Ù £« Ý Ö Ù ½ Ë Ý ÝÝéÙ Ä Ýȳ ȩ Ý Ù« Ȯ Ä ËÖä«ËÄ Ëé «Ä «ÝÖËÄ« ½ Ý ½ËÄ ½ Ý ô ÙÝ«ËÄÝȳ Té ½« «ä «¢¢éÝ Ö Ù ½ ËÄ ÝÝ«ËÄÄ «Ù Ä Øé ½«ä ɓ«Ää Ùà « «Ù Ù «äȮ ä«äÙ ÄËÄ ú ½éÝ«¢Ȯ r˽ºÝõ £ Ä Äºȳ r˽ºÝõ £ Ä %ÙËéÖ $Ù Ä ɇ «ô«Ý«ËÄ ]:I Ɉ ǛǝǡǛǛ r«½½ ÙÝɈ Ëää Ù äÝ ɇ W [ [Ë«ÝÝËÄÝ ǣǞǝ ǝǢǢ ǞǢǛȳ ]:I Ù ËÃÃ Ä ÝäÙ˽ % TÙË¢ ÝÝ«ËÄ ½ȳ ËÄÝËÃà ä«ËÄÝ Ã«úä Ý ½ £ Ãà : WIV ɂ½ȹǜǛǛ ºÃɃ ȭ ǟȮǟ ǠȮǡȳ ëÝÝ«ËÄÝ Iǝ ɂ£ȹºÃɃ ȭ ǜǜǢ ǜǞǣȳ r ½ éÙÝ é ǛǡȹǛǡȹǝǛǜǣ ÝéÝ Öä« ½ Ý ɓ ô˽éä«ËÄ ½ ¨ éÝÝ ȳ

gbIW <<- SKODA AUTORELLI LE MANS ǣ Ëé½ ô Ù T« ÙÙ < ¢ é ¨ éú Ɉ ǢǝǜǛǛ < B C[

8 Boulevard Pierreb ½ȳ ȭ Ǜǝ ǟǞ ǣǠ ǜǝ ǢǢ Lefaucheux - 72 100 Le Mans 02.43.85.12.77 - www.seat-skoda-lemans.fr 729535@@@ZQC0EU_PA-GVF-15129_BROMURE_BtoB_KAROQ_A4_H 1

04/12/2017 14:40

• Expertise Comptable • Fiscalité • Social • Gestion • Juridique • Stratégie & Développement

PME - PMI, Artisans, Commerçants et Professions libérales, bénéficiez de compétences multiples au service de votre performance.

Perspectives, au-delà de la comptabilité, le conseil

LE MANS • 5, rue de Constantine • 72015 Le Mans Cedex 2 • Tél. 02 43 39 51 51 administration@agcperspectives.fr • www.agc-perspectives.fr 42 maine éco février 2019

conjoncture

Enquêtes mensuelles Industrie du bâtiment

Industrie manufacturière

En décembre 2018, le climat des affaires est stable

En décembre 2018, le climat des affaires se replie légèrement

Selon les chefs d'entreprise du bâtiment interrogés en décembre 2018, le climat des affaires est stable.

L'indicateur qui le synthétise se maintient à 109, bien au-dessus de sa moyenne de longue période (100). L'indicateur de retournement se situe dans la zone indiquant un climat conjoncturel favorable.

Les entrepreneurs sont plus nombreux qu'en novembre à signaler une augmentation de leur activité au cours des trois derniers mois. Le solde correspondant rebondit modérément et excède davantage sa moyenne de longue période. Par ailleurs, l'optimisme des chefs d'entreprise pour l'activité des prochains mois se maintient : le solde d'opinion sur l'activité prévue est quasi stable et se situe bien au-dessus de son niveau moyen.

Les entrepreneurs sont bien moins nombreux qu'en novembre à indiquer avoir accru leurs effectifs au cours des trois derniers mois. Le solde correspondant se replie nettement après avoir atteint en novembre son plus haut niveau depuis août 2008. Il retrouve son niveau d'octobre, restant ainsi bien au-dessus de sa moyenne de longue période. Le solde d'opinion sur les effectifs prévus est quant à lui stable, nettement au-dessus de sa moyenne. Les entrepreneurs sont plus nombreux qu'en novembre à juger que leurs carnets de commandes sont bien garnis pour la période. Le solde correspondant augmente de nouveau et se situe au-dessus de sa moyenne de longue période.

Compte tenu de leurs effectifs, les entrepreneurs estiment que les commandes assurent 7,5 mois de travail, soit une durée presque aussi élevée que le mois précédent et largement supérieure à sa moyenne sur longue période (5,6 mois).

Selon les chefs d'entreprise interrogés en décembre 2018, le climat conjoncturel dans l'industrie se dégrade légèrement par rapport au mois précédent.

Il perd un point et revient à son niveau d'octobre, après un léger rebond en novembre. À 104, il reste toutefois au-dessus de sa moyenne de longue période (100). L'indicateur de retournement reste dans la zone indiquant un climat conjoncturel favorable. Les chefs d'entreprise sont nettement moins optimistes quant aux perspectives générales d'activité du secteur. Le solde associé chute en décembre et passe au-dessous de sa moyenne.

Il est à son plus bas niveau depuis janvier 2015. Le solde d'opinion des industriels sur leur activité passée repart à la baisse. Celui sur leurs perspectives personnelles de production se replie également, après s'être progressivement redressé les deux mois précédents. Ces deux soldes restent toutefois au-dessus de leur moyenne de longue période. Les industriels signalent des carnets de commande globaux et étrangers quasi stables.

Les deux soldes se maintiennent au-dessus de leur moyenne. Quasiment autant d'industriels qu'en novembre jugent leurs stocks de produits finis supérieurs à la normale. Le solde d'opinion correspondant reste inférieur à sa moyenne de longue période. Concernant l'emploi, le solde d'opinion sur l'évolution passée des effectifs baisse encore un peu, celui sur l'évolution prévue rebondit. Les deux soldes restent bien au-dessus de leur moyenne de longue période.

Commerce de détail/commerce et réparation automobiles

En décembre 2018, le climat des affaires se dégrade fortement Selon les chefs d'entreprise du commerce de détail et du commerce et de la réparation automobiles, le climat des affaires chute en décembre 2018.

L'indicateur qui le synthétise perd sept points et revient à sa moyenne de longue période (100), soit son plus bas niveau depuis février 2015. Les chefs d'entreprise sont largement plus pessimistes qu'en novembre concernant les perspectives générales d'activité du secteur : le solde associé chute et passe au-dessous de sa moyenne de longue période, à son plus bas niveau depuis janvier 2015, certainement en lien avec le mouvement social des gilets jaunes.

Ils sont également bien plus nombreux qu'en novembre à anticiper une baisse de leurs ventes au

cours des trois prochains mois. Le solde d'opinion correspondant se replie franchement et passe audessous de sa moyenne de longue période, au plus bas depuis novembre 2016. Celui sur les intentions de commandes se replie mais demeure au-dessus de sa moyenne. Le solde sur les ventes passées est quasi stable, légèrement au-dessous de sa moyenne.

Le solde sur les prix prévus augmente nettement : il n'a pas été aussi haut depuis février 2012. Les chefs d'entreprise sont plus nombreux qu'en novembre à prévoir de réduire leurs effectifs : le solde associé se replie dans le commerce de détail comme dans le commerce et la réparation automobiles.

Indicateurs économiques + 1,6 % : Sur un an, les prix à la consommation ralentiraient pour le deuxième mois consécutif : + 1,6 % en décembre 2018 après + 1,9 % en novembre et + 2,2 % en octobre, selon l’estimation provisoire réalisée début janvier 2019.

La baisse de l'inflation résulterait d’un ralentissement des prix de l’énergie, des services et du tabac et d’un recul plus prononcé de ceux des produits manufacturés.

En revanche, les prix de l’alimentation accéléreraient.

1 733 : L'indice du coût de la construction (ICC) s'établit à 1 733 au troisième trimestre 2018, après 1 699 au deuxième trimestre 2018.

Sur un an, l'ICC augmente de 3,8 % (après + 2,1 % au trimestre précédent).

113,45 : Au troisième trimestre 2018, l'indice des loyers commerciaux s'établit à 113,45. Sur un an, il augmente de 2,4 % (comme au trimestre précédent).

10,03 € : Smic horaire brut (depuis le 1er janvier 2019) soit un brut mensuel de 1 521,22 € sur la base de la durée légale de 35 h hebdomadaires (151,67 h de travail).

0,86 % : Le taux d'intérêt légal est fixé à 0,86 % pour le premier semestre 2019 quand le créancier est un professionnel (3,40 % si c'est un particulier). Les taux de l'intérêt légal applicables au premier semestre 2019 sont à la baisse par rapport à ceux qui étaient en vigueur au deuxième semestre 2018.

(Source Insee) maine éco février 2019 43

Lu pour vous

Ship from store, la seconde vie des magasins Points de Vente - N° 1239 19 novembre 2018

On les croyait terrassés par le web, les magasins physiques reviennent au centre du jeu, plus forts que jamais. Leur nouvelle arme ? Le ship from store qui les relie directement au site e-commerce et réinvente leur fonction. Dans ces mini-entrepôts, les vendeurs deviennent logisticiens et le retail classique revêt une identité polymorphe, entre commerce d'expérience et services digitalisés, en accord avec la diversité des usages des consommateurs, toujours plus pointus et connectés.

La mondialisation version chinoise L'Usine Nouvelle - N° 3587 29 novembre 2018

Depuis 2013, la Chine étend sa stratégie des nouvelles routes de la soie. Avec, en ligne de mire, une extension de sa zone d'influence qui inquiète l'Europe. Les infrastructures et les réseaux que la Chine entend construire couvrent désormais presque le monde entier.

Effervescence autour de la fiscalité du commerce LSA - N° 2530 15 novembre 2018

Un projet de taxe sur les livraisons e-commerce à domicile, censée financer un allègement des taxes foncières des petits magasins physiques, conduit les représentants du secteur à imaginer une fiscalité plus juste et plus efficace.

des enseignes. Booster les ventes en diminuant la pression commerciale : une proposition de valeur si stratégique que les gros distributeurs pourraient vouloir l'internaliser…

Prévention des TMS : le tirer-pousser se mesure à sa juste valeur Travail et Sécurité - N° 799 Novembre 2018

La manutention manuelle des équipements sur roues requiert des actions permanentes de tirer-pousser. Les efforts réalisés lors de ces déplacements peuvent être importants et exposer les salariés au risque de troubles musculosquelettiques. L'INRS a récemment développé un kit permettant de mesurer les forces déployées par les opérateurs.

Du CHSCT au CSE : les règles applicables pendant la période transitoire Travail et Sécurité - N° 799 Novembre 2018

Chaque entreprise d'au moins 11 salariés doit mettre en place un CSE d'ici au 1er janvier 2020. Dans ce contexte d'évolution du dialogue social où les entreprises vont pour la première fois installer ce comité, il paraît pertinent de rappeler la vigilance qui doit être accordée à la négociation des accords d'entreprise pour la prise en compte de la santé et de la sécurité au travail, ainsi que les règles applicables pendant cette période de transition vers la nouvelle instance.

Qui sont les as du marketing productif ?

Les distributeurs ont une responsabilité historique

LSA - N° 2530 15 novembre 2018

LSA - N° 2531 22 novembre 2018

Dopés au machine learning, les algorithmes prédictifs des pépites françaises du marketing digital leur permettent aujourd'hui de personnaliser finement les campagnes marketing et les sites

Cinq mois après avoir quitté la présidence de Système U, Serge Papin se passionne toujours pour l'avenir de la distribution. La juste rétribution des agriculteurs lui paraît plus que jamais un point clé.

44 maine éco février 2019

Les franchisés moteurs de la croissance

2018, année morose pour la restauration

LSA - N° 2531 22 novembre 2018

Les Échos - 10 décembre 2018

Le modèle de la franchise et des indépendants en réseaux continue de performer. D'autant plus que les réseaux, y compris ceux qui ont un fonctionnement plutôt intégré, ont bien assimilé tout l'intérêt de mieux impliquer leurs franchisés.

Comptage et analyse de flux Points de Vente - N° 1240 3 décembre 2018

Le comptage et l'analyse de flux sont devenus des outils de pilotage et de performance commerciale indispensables aux enseignes. Dans ce contexte, la technologie basée sur les caméras 3D et l'intelligence artificielle ouvre un large champ des possibles en exploitation de données.

L'information environnementale, clé de la consommation responsable Ademe & Vous N° 120 - Novembre 2018

Labels valorisés, étiquette énergie repensée, indice de réparabilité expérimenté, affichage environnemental envisagé… En France, 2018 s'affirme comme une année charnière pour les dispositifs d'information environnementale.

L'enjeu est double puisqu'il s'agit d'une part, de guider les consommateurs vers des choix plus durables mais, d'autre part, d'inciter les professionnels à adopter des pratiques plus vertueuses.

La livraison, un service plus qu'un coût LSA - N° 2532 - 29 novembre 2018

Comment gérer le dernier kilomètre ?

C'est l'une des principales questions du moment, et la réponse s'avère complexe. L'enjeu ne porte plus sur la seule gestion des coûts mais sur la valorisation d'un service pour fidéliser la clientèle.

Le mouvement des "gilets jaunes" s'ajoute à divers facteurs qui ont affecté la restauration à table cette année : intempéries de début d'année, grèves dans les transports, Coupe du monde de football. La restauration rapide fait, elle, preuve de vitalité, affichant une croissance de 1,6 %.

L'essor du e-commerce révolutionne aussi le domaine de la logistique Les Échos - 5 décembre 2018

Plus de produits, livrés de plus en plus rapidement et un peu partout… l'e-commerce fait augmenter les flux tout comme les besoins en stockage et pousse les acteurs de la logistique à se réinventer.

Les poubelles débordent et les recycleurs évoquent une situation de crise Les Échos - 3 décembre 2018

Le dernier salon Pollutec en novembre dernier a servi de tribune aux recycleurs pour exprimer leur ras-le-bol. Ils dénoncent une politique publique menant au blocage et réclament une période de transition.

La bataille du paiement par téléphone portable s'intensifie en France Les Échos - 12 décembre 2018

Google Pay débarque dans l'Hexagone, sur un marché des portefeuilles électroniques déjà très encombré. Le géant de l'Internet se heurte à la stratégie des banques traditionnelles.

Crise sociale : de la responsabilité des élites Les Échos - 14 décembre 2018

Le recul d'Emmanuel Macron face aux "gilets jaunes" inquiète les dirigeants. Ils ont pourtant leur

part de responsabilité. Dans une démocratie, un système économique qui rend malheureux la moitié de sa population dont les revenus stagnent depuis vingt ans n'en a pas pour longtemps.

Une nouvelle marketplace nommée…

Google LSA - N° 2537 - 3 janvier 2019

Mi-décembre, Google a discrètement commencé à déployer en France une place de marché qui pourrait bousculer tous les acteurs de l'e-commerce tricolore. La firme veut ainsi valoriser son colossal trafic et gagner la guerre de la recherche de produits contre Amazon.

L'étonnante révolution des autoentrepreneurs Les Échos - 3 janvier 2019

Dix ans après sa création, le régime a transformé l'entrepreneuriat. En 2017, 40 % des entreprises créées sont le fait d'autoentrepreneurs. Au total, 1,3 million de personnes sont recensées sous ce statut. Ce succès rend les autoentrepreneurs plus visibles et pose la question de leurs droits sociaux qui sont bien inférieurs à ceux des salariés du fait de la faiblesse des cotisations versées.

Franchise : ces concepts qui cassent les codes Franchise Magazine - HS N° 21 Janvier 2019

Bars dédiés à l'univers du jeu vidéo, escape games, restauration vegan, travail partagé… voici quelquesunes des nouvelles activités à suivre pour devenir franchiseur (ou franchisé !) en 2019.

Ce qui attend l'industrie française en 2019 Les Échos - 4 janvier 2019

La guerre commerciale et le Brexit vont créer un environnement plus imprévisible en 2019. L'automobile devra prendre le virage de l'électrique et l'agroalimentaire celui du bio.

Bilan 2018 : l'industrie continue d'ouvrir des usines L'Usine Nouvelle - N° 3591 20 décembre 2018

Selon le bilan exclusif de L'Usine Nouvelle, 122 entreprises industrielles ont inauguré cette année de nouvelles capacités de production, dont 60 nouvelles usines. De quoi confirmer le sursaut déjà enregistré en 2017. Ces sites s'étendent sur tout le territoire.

VENTES NEUF ET OCCASION

Comment le digital muscle la veille concurrentielle LSA - N° 2536 20 décembre 2018

Les solutions de veille tarifaire en ligne pour les distributeurs et les marques ne datent pas d'hier. Mais une nouvelle génération d'outils, dopés à la data, se montre encore bien plus performante, grâce à cinq évolutions majeures.

Les systèmes de sécurité deviennent plus précis LSA - N° 2536 20 décembre 2018

Les outils de vidéosurveillance et de sécurité gagnent désormais en précision, que cela soit pour détecter un vol ou qualifier le problème rencontré. Une nécessité car la démarque inconnue reste toujours importante, avec un regain sur les produits alimentaires.

Développement international : un must !

Cetim Infos - N° 244 Décembre 2018

Gouvernement, institutionnels, industriels déjà implantés à l'étranger, tous les acteurs sont

sur le pont pour pousser les PME et ETI françaises à se développer à l'international. Une démarche risquée, de longue haleine, mais payante, à condition de faire preuve de flexibilité, d'humilité et de persévérance.

Des magasins sans prospectus, c'est possible LSA - N° 2536 20 décembre 2018

Ils sont plusieurs à se passer de la diffusion de catalogues papier pour communiquer sur leurs promotions, profitant d'outils digitaux plus précis.

Avec ces nouvelles solutions, la grande distribution pourrait-elle se passer de ces imprimés publicitaires ? Pas sûr.

Patrons de PME et réseaux sociaux, un business à explorer Les Échos - 12 décembre 2018

D'après une étude de Bpifrance publiée le 12 décembre, 70 % des dirigeants de PME-ETI sont présents sur les réseaux sociaux. Mais seuls un quart d'entre eux sont actifs.

Or, le potentiel est à développer en termes de prospection, gestion de la relation client, veille ou recrutement.

LOCATION MATÉRIEL BÂTIMENT - TP - INDUSTRIE

www.ccmb53.fr Z.A LES BOZEES 5300 LAVAL Tél: 02 43 59 78 78

www.ccmblocation.fr Z.A La Rouvelière 72700 SPAY Tél: 02 43 21 37 00 Z.A Les Ajeux 72400 LA FERTÉ BERNARD Tél: 02 43 60 01 11 Z.A Le Pont 72300 SABLÉ / SARTHE Tél: 02 43 62 16 30

maine éco février 2019 45

découvertes

LES CHARPENTES DE LA COUARDE À LA CHAPELLE-HUON

Une entreprise familiale L’entreprise, spécialisée dans le domaine du bois, est installée à La Chapelle-Huon, petite commune du sud de la Sarthe d’un peu plus de 500 habitants, au lieu-dit La Couarde. Ce site, selon Philippe Lambron, son manager, serait une dépression naturelle locale du bocage.

Quant aux activités liées au bâtiment, elles sont désormais exercées à Bessé-sur-Braye.

depuis 2008 et, plus récemment, RGE (Reconnu garant de l’environnement).

Il y a fort longtemps que les pièces de bois ne sont plus dressées à l’herminette, mais l’outil est toujours de mise pour la restauration de bâtiments sous protection des monuments historiques, quand il est nécessaire de relever ses manches et retrouver les gestes ancestraux. Pas besoin non plus du Crémona (définition graphique de géométrie dans l’espace pour calculer la vraie grandeur d’un arêtier ou d’une noue).

La manière empirique est toujours usitée par les vieux briscards de la profession… et les éléments tombent

S

i le site historique de La Chapelle-Huon reste consacré à la scierie, avec la création de la SARL en 1997, les activités relatives aux bâtiments, charpentes de maisons traditionnelles, rénovations, isolations, ont été transférées en 2014, au 37 rue du Val-de-Braye à Bessé-sur-Braye.

Scierie, débits et transformations du bois sont toujours à La Couarde.

L’entreprise compte une vingtaine de personnes, dont seize à Bessé-surBraye, avec les apprentis. La localisation géographique sur cette ville au riche patrimoine, notamment le châ46 maine éco février 2019

teau de Courtanvaux, permet d’élargir son marché sur le Val-de-Loir et le Perche sarthois mais aussi de déborder sur les départements voisins. Cette proximité a permis de réaliser en 2017, la Chapelle-Saint-Martin à Tours dans l’Indre-et-Loire, ainsi que le château de Chalay à Montoire. L’entreprise intervient également dans de nombreuses demeures privées.

La scierie Cette entreprise familiale existe depuis plus d’une centaine d’années et

Philippe Lambron dont la sève du bois coule dans les veines, représente la quatrième génération à veiller à son destin.

La scierie de La Couarde conserve son potentiel avec six personnes et un responsable. Elle négocie les achats de bois dans un rayon de 100 kilomètres, essentiellement du chêne, du pin douglas et du châtaignier. Chacune de ces espèces possède des qualités pour une destination particulière comme pour les toitures en bardeaux de bois réalisées en châtaignier. Les Charpentes de La Couarde sont labellisées Éco Artisan

© Agence Duthilleul Paris

Vue aérienne du site de La Couarde.

La Chapelle-Saint-Martin, éco-quartier Monconseil à Tours.

découvertes

centenaire allant de la grosse tuile économique, aux petites tuiles plates, recouvrant les toitures des fermes de nos campagnes.

Les matériaux modernes tels que le zinc ou le bac acier trouvent leur emploi dans des bâtiments plus spécialisés ou industriels, mais aussi pour les habitations.

Au sein de l’entreprise, l’apprentissage est une règle absolue. Régulièrement trois ou quatre novices y font leurs armes en alternance, en vue de l’obtention du CAP ou du BP, que ce soit en charpente ou en couverture. Des formations au sein de l’entreprise sont organisées dans le style "Bâtir depuis les pyramides".

Charpente et couverture

Depuis de nombreuses années, elle participe à des salons ou des animations, tel Café-Architecture, sur des thèmes : comment allier les matériaux nouveaux, la couverture en bardeaux bois de châtaignier ou le vitrage chauffant dans le cadre de Mans’Art. Fidèle à son engagement au service du public pour donner des explications ou des conseils, Philippe Lambron y reviendra en avril 2019.

L’entreprise est aussi partie prenante d’une coopérative d’achat du nom de Cobât 72, qui lui permet d’effectuer

Si le bois est l’élément essentiel à l’origine de l’entreprise, le métier de couvreur est aussi une activité importante.

Les matériaux employés sont classiques, comme l’ardoise ou les tuiles.

Notre région a énormément utilisé l’ardoise angevine et même sarthoise. Les ressources se sont épuisées et il faut maintenant faire appel au bassin espagnol. Dans le Perche, la tuile conserve toute son importance, là où beaucoup de tuileries avaient vu le jour comme dans la région de Bonnétable. Ces fabriques d’éléments de toiture en terre cuite ont élaboré quantité de formats,

Épreuve d’un candidat, exposé dans le grand hall de l’entreprise.

Maquette d’un exemple de charpente.

juste et s’incrustent par tenons et mortaises puis sont rivés par des chevilles en bois. Si les techniques ont bien évidement évolué, il faut toujours des personnes compétentes pour restaurer de vieilles charpentes et même de les recomposer. Il y a bien nécessité de former des jeunes à ces techniques anciennes.

Définitions L’herminette est un outil spécifique, sorte de hache, dont la partie tranchante est retournée à l’équerre. Cette position permet au charpentier, à cheval sur la pièce de bois, de débillarder, c'est-à-dire tailler en long dans un tronc, par exemple, un élément de charpente carré ou rectangulaire.

L’arêtier est la partie sortante, formant la cassure de deux plans de toiture. La noue est à son opposé, la partie rentrante des deux plans de toiture.

Le tenon et la mortaise permettent l’assemblage, par exemple, du bout d’un bois que l’on a décolleté, de façon à amoindrir son extrémité, et afin de le faire pénétrer dans une mortaise, sorte de trou carré ou rectangulaire, réalisé au ciseau à bois, dans une autre pièce de bois.

La solidité de cet assemblage est ensuite obtenue par une cheville en bois enfoncée à force à travers les deux éléments.

des achats groupés, pour des prix plus ajustés. Elle est aussi mandataire de Cap-Éco Logis à Saint-Calais, une coopérative d’artisans, regroupant 19 entreprises de tous corps d’état, lui permettant de mener à bien un chantier complet. Elles sont présentes au salon de l’habitat du Mans et de Vendôme.

Des compétences, Philippe Lambron, n’en manque pas ! Et pour parfaire cette présentation, il adhère à la CAPEB entendez par là la Confédération de l’artisanat des petites entreprises du bâtiment, structure en lien avec des instances départementales et nationales. Il en est également le secrétaire, président de la section charpente/couverture et responsable du groupe patrimoine Sarthe. En 2016, il a également obtenu le diplôme universitaire DU Bâtir à l’université de Rennes. ◗◗ Pierre Mordret Source : La Vie Mancelle & Sarthoise maine éco février 2019 47

Changement de propriétaire

FFC Courtage en prêts immobiliers, prêt consommation et accessoires, conseil en financement.

La Ferté-Bernard 47 000 € HAPPY DEKO SERVICES Tôlerie, peinture auto-moto, tous supports décoration et agencement intérieur et extérieur.

Le Mans 35 000 € CAVE À PART Vente de vins et spiritueux, objets divers, animation auprès de particuliers et professionnels.

Le Mans 45 000 € ADS AMBULANCES Ambulances, transports publics de voyageurs, taxis.

Saint-Rémy-de-Sillé 70 000 €

OPTIC 2000 Exploitation d'un fonds de commerce d'optique et acoustique.

Saint-Calais 270 000 €

LES GOURMANDISES DE NINI Boulangerie-pâtisserie.

Saint-Aubin-des-Coudrais 145 000 €

SARL CHASSAIS Boucherie, charcuterie, traiteur.

Vivoin 80 000 €

DISTRIDÉLICES Commerce de gros, détail fournitures et d'équipements professionnels et vente fours à pizzas et accessoires y afférents.

Voivres-lès-Le-Mans 86 000 €

SIGESS CLD Exploitation d'un fonds de commerce de distribution de produits pétroliers et assimilés et de fourniture de produits et services à la clientèle. Restauration rapide sans vente de boissons alcoolisées.

Le Mans 40 000 €

ALLO COUSCOUS Vente à emporter, en livraison à domicile et sur place de restauration rapide (plats cuisinés marocains).

Le Mans 10 000 € DAVID TRANSPORT FRIGORIFIQUE Transport messagerie express frigorifique avec véhicule de moins de 3,5 t de PMA. Spay 50 000 €

PHARMACIE DES MAILLETS Exercice de la profession de pharmacien d'officine.

Le Mans 3 200 000 € SOCIÉTÉ TRANSPORTS SARTHOIS Transport public routier de marchandises.

Noyen-sur-Sarthe 240 000 € KIANG II Restauration traditionnelle, bar, brasserie.

Le Mans 488 888 €

LA LUCIOLE Bar, tabac, restaurant, jeux, dépôt de pain.

Villaines-sous-Lucé 52 000 €

LE GUILLOUX Cindy Bar, snack. Écommoy 145 000 € LA BOÎTE À JEUX Vente de jeux, jouets, cadeaux, bimbeloterie, librairie, papeterie, articles divers.

Le Mans 200 000 €

Ces annonces de ventes et cessions commerciales sont extraites du Bodacc.fr

TAXI ARNAUD DEMOTIER Taxi (jusqu'à 9 places) (stationnement réservé Le Mans 25), transports de personnes et personnes à mobilité réduite (TPMR), transport public routier de voyageurs.

Le Mans 120 000 €

OUTILLAGE DE SAINT-ÉTIENNE Achat vente de tous outillages, fournitures pour l'industrie et le bricolage, achat vente de lots de tous articles neufs ou d'occasion soit en magasin soit sur les places et marchés, achat vente de mobilier et mobilier de jardin, électro-ménager, armes en vente libre non soumises à l'article R 313-1 et R.313-8 du Code de la sécurité intérieure, vêtements, chaussures, bijoux fantaisies et en général vente de tous articles pour la maison, les loisirs, le jardin ainsi que la vente par correspondance.

La Chapelle Saint-Aubin 38 163 €

ELV Marchand de viandes, expéditeur de viandes, abattage, négociant.

Vibraye 45 000 €

TYL TRANSPORTS Transport public routier de marchandises.

Noyen-sur-Sarthe 150 000 €

MAXI SUPER Vente au détail de tous produits alimentaires ou non, presse.

Le Grand-Lucé 110 000 €

TAXI TELOCHÉ Éléments d'exploitation d'un fonds d'activité d'exploitant de taxi.

Moncé-en-Belin 65 000 € LE RELAIS SAINT-GEORGE Restaurant, bar, tabac, jeux, presse, vente à emporter.

Dangeul 45 000 €

À partir de

· Pack ·

sécurité Touiller

· Pack sécurité X10 · 175€ HT par mois, protégez *

 Votre réseau avec un firewall

Postes & Réseau Données Emails serveurs Personnalisez votre pack sécurité, contactez-nous !

Stormshield  10 adresses mail avec antivirus & antispams  1 To de données avec la solution de sauvegarde Wooxo

Rue Georges Auric 72700 Rouillon Prestataire référencé 02 43 43 00 13  touiller@touiller.fr  touiller.fr 48 maine éco février 2019

:

* Voir conditions auprès de la Société Touiller organisation

En 2019, assurez la sécurité de vos systèmes informatiques !

ACTIVITÉS

BUREAUX

ENTREPÔTS ACTIVITÉS

EXPERT BUREAUX IMMOBILIER

LE MANS 15, Place Aristide Briand - 72100 Le Mans Tél : 02 43 520 676

GESTION ENTREPÔTS

EXPERT LOCAUX IMMOBILIER COMMERCIAUX

GESTION

ANGERS 18, place de la République 49100 ANGERS Tél : 02 41 882 555

www.art-im.com

LOCAUX COMMERCIAUX

FABRICANT - ÉDITEUR

WWW.TRISS.FR

De retour du salon Maison&Objet, vitrine internationale de la créativité et de l'excellence, TRISS ouvre au public les portes de son showroom, habituellement réservé aux prescripteurs professionnels, architectes et décorateurs d'intérieur.

Avec une remise de 50%* sur les modèles d’exposition, prototypes et fin de collection, les amoureux du beau mobilier bénéficient d'un mois pour se faire plaisir à conditions privilégiées.

6 RUE JOSEPH CAILLAUX - ZA DES GRUES ROUGES

VENTE DIRECTE

OUVERTURE EXCEPTIONNELLE AU PUBLIC

04 MARS AU 30 MARS PENDANT 1 MOIS 09H - 12H / 14H - 18H

*applicable au prix public conseillé chez les distributeurs de la marque -

PHOTOS : STUDIO WAAP / DESIGN : GROSS STUDIO

72650 SAINT-SATURNIN