Maine eco pages 170

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COMMERCE Le magasin n’est pas mort !… p4

Robot Start PME Pour intégrer votre premier robot... p23

ÉcoProDduire 72 L’opération éco-conception reconduite... p24

Taxe d’apprentissage Ayez le réflexe CCI pour effectuer votre déclaration... p43

maine éco LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE SARTHE MAYENNE

Véhicules d’entreprise

Optimiser la gestion de sa flotte N°170 JANVIER 2014


Sarthe Telecom - 22, rue du 33

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édito

N° 170 - JANVIER 2014 MAGAZINE BIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE 1, bd René Levasseur, BP 22385 72002 Le Mans cedex 1 Tél. 02 43 21 00 00 Fax 02 43 21 00 50 www.maineeco.fr

Directeur de la publication : Noël Peyramayou Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer Ont collaboré à ce numéro : Jean-Joseph Batardière Bernard Christin Johann Foucault Elise Pierre Julien Proult Pierre-Jacques Provost Photos : CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Couverture : Ad'Hoc photo Maquette - Mise en page - Gravure : Okaparka Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel Tél. 02 43 24 23 42 ou 06 08 16 69 79 maine.editions@wanadoo.fr Impression : Auffret Plessix Tirage : 24 000 exemplaires ISSN : 1269-6633

Noël Peyramayou, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe president@lemans.cci.fr

Patrice Deniau, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Mayenne president@mayenne.cci.fr

En 2014, un magazine Sarthe-Mayenne Maine économie fête son 40 e anniversaire cette année. Votre magazine d’information économique Maine éco est publié par la CCI du Mans et de la Sarthe avec le concours de nombreuses entreprises, pour parvenir à chacune des 16 500 entreprises et collectivités territoriales du département. Il s’ouvre désormais à la faveur d’un partenariat plus large à la CCI de la Mayenne et à ses 8 000 ressortissants. Ce numéro inaugure ce partenariat. Les CCI ont tant de choses qui leurs sont communes à communiquer ! Des singularités aussi, dans le respect des caractéristiques de leurs territoires, interface entre l’Ile de France et la Bretagne, et la diversité de leurs tissus économiques respectifs. Appartenant à la même région des Pays de La Loire, vos deux CCI combinent simplement leur proximité historique et géographique et leurs atouts et savoir-faire respectifs pour mieux servir les entreprises des deux territoires. Voilà ainsi un outil commun pour mieux dire vos succès, vos savoir-faire. Et aussi mieux répondre à cette question tant de fois renouvelée : à quoi ça sert, une CCI ? La réponse est multiple et il faudra y revenir bien des fois au fil des numéros de Maine éco. Pour l’heure, ensemble, nous disons simplement : À ceux qui se battent pour que 2014 soit meilleure que 2013. Nous vous souhaitons une excellente année ! Noël PEYRAMAYOU

Patrice DENIAU

Président CCI LE MANS SARTHE

Président CCI MAYENNE

! maine éco janvier 2014 1


sommaire 4 Actualité

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Entretien avec Catherine Barba Le magasin n’est pas mort !

6 La vie des entreprises 12 Actualité

Le magasin n’est pas mort !

Responsabilité sociétale des entreprises Un enjeu pour l’avenir

14 Focus 20 Industrie

22

23

Enquête sur les métiers d'avenir dans l'industrie De nouvelles compétences pour de nouveaux enjeux Crédit impôt innovation Un dispositif complémentaire au CIR Robot Start PME Pour intégrer votre premier robot

24 Environnement

23

Une aide pour intégrer votre premier robot

ÉcoproDDuire 72 L'opération éco-conception reconduite

26 DOSSIER

Véhicules d’entreprise Optimiser la gestion de sa flotte

32 Juridique

Au 1er janvier 2016 Généralisation de la complémentaire santé

34 International

32 Généralisation de la complémentaire santé

Turquie Un marché dynamique aux portes de l'Europe

37 Conjoncture

Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie Consommation des ménages en GMS

38 D’une communauté de communes… à l’autre

40

Communauté de communes du Pays de Sillé Un territoire vert et connecté Communauté de communes de l'Ernée "Anticiper au maximum les besoins des entreprises"

43 Formation

Taxe d'apprentissage Ayez le réflexe CCI pour effectuer votre déclaration

44 Lu pour vous

34

Turquie, un marché dynamique aux portes de l'Europe

2 maine éco janvier 2014

46 Maine Découvertes

Éric Bordelet, sydriculteur d'exception Du sydre au cidre

48 Opportunités d’affaires

Annonces commerciales Annonces industrielles/Annonces repreneurs


agenda DOSSIER

28 janvier

14 h - 17 h : Réunion du Club Mayenne durable sur "l'écoconception : une démarche rentable pour l'entreprise" École de commerce Antaxia, parc universitaire, Laval Contact : Samuel Fairier au 02 43 49 50 09

30 janvier

17 h - 20 h : Les "7 parcours technologiques" organisés par le Prim's IUT, université du Maine, Le Mans Contact : Prim's - Angélique Barré au 02 43 21 00 31

30 janvier-1er février

Véhicules d’entreprise

Optimiser la gestion de sa flotte

Formasarthe Salon des formations et des métiers Centre des expositions Le Mans

31 janvier

9 h - 11 h : Petit déjeuner de la Maison de la création d'entreprise sur le thème "M'associer pour le meilleur sans le pire" CCI 72 Contact : CCI - Nathalie Di Vincenzo au 02 43 21 00 10

Du véhicule utilitaire d’un artisan à la flotte automobile d’une équipe commerciale, les besoins de chaque entreprise sont très variés. Loin d’être un acte de gestion anodin, l’acquisition d’un véhicule peut même permettre de réaliser des économies. Achat au comptant, à crédit ou location longue durée, location avec option d’achat… Divers modes de financement permettent de s’adapter au cahier des charges du professionnel. Sur quelle solution miser pour constituer sa flotte ? Quels critères prendre en compte dans son choix de véhicule ?

4 février

9 h - 17 h 30 : Formation "Faire des affaires avec l’Asie du Sud-Est" CCI 72 Contact : Maison de l’international au 02 43 21 00 12

6 février

18 h - 22 h : Nuit de l’orientation Parc des expositions Laval

17 février

14 h 30 - 17 h 30 : Atelier de la Maison de la création d'entreprise sur le statut d'agent commercial CCI 72 Contact : CCI - Nathalie Di Vincenzo au 02 43 21 00 10

18 février

21 février

9 h - 11 h : Petit déjeuner de la Maison de la création d'entreprise sur le thème de "La protection juridique" CCI 72 Contact : CCI - Nathalie Di Vincenzo au 02 43 21 00 10

25 février

9 h - 17 h 30 : Formation "Logistique et transport international" CCI 72 Contact : Maison de l’international au 02 43 21 00 12

26 février

18 h 15 - 20 h 15 : Conférence "Les petits trucs du voyageur international" CCI 72 Contact : Sarthe international au 02 43 21 00 24

28 février

9 h - 11 h 30 : Atelier juridique sur "Les échanges d’informations sensibles entre concurrents" CCI 72 Contact : Maison de l’international au 02 43 21 00 12

20 mars

8 h 30 - 11 h : Matinale RH sur la réforme du temps partiel École de commerce Antaxia, parc universitaire, Laval Contact : Flavie Dubel au 02 43 49 50 21

20 mars

9 h - 11 h 30 : Atelier technique sur l'origine des produits et mondialisation CCI 72 Contact : Maison de l’international au 02 43 21 00 12

24 et 31 mars

9 h - 17 h 30 : Formation sur les procédures douanières et fiscales dans les échanges UE et pays tiers CCI 72 Contact : Maison de l’international au 02 43 21 00 12

31 mars 2014

9 h - 12 h : Réunion d'information "Exploiter la créativité pour construire votre offre de demain" CCI 53

14 h - 17 h : Réunion du Club Mayenne durable sur les actualités réglementaires environnementales École de commerce Anataxia, parc universitaire, Laval

Contact CCI : Guillaume Heurtebize au 02 43 49 50 36

Contact : Samuel Fairier au 02 43 49 50 09

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actualité Entretien avec Catherine Barba

Le magasin n’est pas mort ! ait de l’attention pour moi et ça, l’ecommerce ne peut pas le faire. Mais accueillir un client, c’est aussi mieux le connaître, et ce client a changé.

L’affirmation peut paraître un rien provocatrice, surtout quand elle vient d’une spécialiste du e-commerce. Pourtant ce petit livre est revigorant et devrait aider ceux qui hésitent encore à devenir des commerçants connectés. L’e-commerce va sauver le commerce traditionnel, Catherine Barba nous explique pourquoi.

ME : En quoi est-il différent ?

© François Tancré / Eventpixr

CB : Les clients sont connectés du matin au soir, tout le temps. C’est maintenant un réflexe et pas seulement pour les jeunes. Le client a le choix d’acheter, chez lui ou en magasin, d’être livré ou non. Internet a apporté cela et il n’y aura pas de retour en arrière. Les questions qu’il faut se poser sont : qu’est-ce qui a changé et qu’est-ce que moi je dois changer ? C’est une question d’état d’esprit : estce une menace ou une opportunité ? Il faut que ce soit la 2e solution.

Maine éco : Pourquoi avoir écrit ce livre ? Catherine Barba : Ça fait des années que je suis au contact des commerçants de proximité et j’ai pu mesurer à quel point il y avait de la peur face à la menace du e-commerce. Une peur exprimée toujours de la même façon, à savoir que le commerce en ligne tuait le commerce en boutiques. Comme je suis convaincue du contraire, j’ai écrit ce livre pour les rassurer et leur donner des armes.

4 maine éco janvier 2014

ME : N’est-ce pas un peu provocateur car la menace existe ? CB : L’innovation ne tue que les commerçants qui n’innovent pas ou ne s’adaptent pas. Internet nous oblige à repenser le commerce de proximité. Si vous continuez d’être fermé entre midi et 14 heures, si vous accueillez le client en faisant la grimace comme c’est souvent le cas à Paris, oui, vous n’allez pas résister au commerce en ligne. Comme cliente, j’ai envie que l’on m’accueille avec chaleur, qu’on

ME : Mais les commerçants, même avec de la bonne volonté, n’auront pas les moyens dont disposent les géants du e-commerce. La lutte n’estelle pas inégale ? CB : J’ai une certitude : seul ça va être compliqué. Il faut se regrouper pour être efficace comme les commerçants du Puy-en-Velay dont je parle dans le livre, qui ont créé un site d’ecommerce regroupant tous les commerçants de la ville. Et puis, il y a des tas d’outils très simples maintenant pour créer des sites en ligne. Ce n’est pas un investissement si important. En revanche, c’est certain, il faut y passer du temps. ME : Comment franchir le pas ? N’est-ce pas aussi un problème de génération ? CB : C’est au dirigeant d’être le porteur de ce changement. C’est lui le capitaine du navire. Les commerçants


actualité

ont beaucoup de fantasmes, ils s’en font des montagnes. Mais il suffit de s’y mettre et c’est au dirigeant de dire : Allez, on y va ! ME : Qu’est-ce que la vente en ligne va apporter au commerçant ? CB : Les clients maintenant font très souvent déjà un premier choix sur Internet et ils n’arrivent pas dans un magasin par hasard. Donc déjà la vente en ligne, c’est une vitrine qui peut amener des gens vers votre magasin. Et puis si le client a consulté avant, il peut consulter après. Et s’il est passé en boutique, vous avez eu l’occasion d’avoir son adresse e-mail donc vous allez pouvoir rester en contact avec lui pour l’informer sur les soldes, sur les promotions… La vente en ligne permet aussi de vendre au-delà des horaires d’ouverture, de vendre au-delà de la zone de chalandise habituelle. ME : Les commerçants français réagissent-ils moins bien face au e-commerce que les autres pays européens ?

CB : Dans tous les pays, Amazon est vécu comme une menace. En France comme ailleurs. Mais partout la réponse tient dans la différenciation, il faut apporter d’autres arguments. Ce sera par exemple difficile d’être moins cher que sur le site des pure players. Mais ce n’est pas en étant le moins cher que l’on fait des marges. La question est donc : qu’est-ce que j’apporte de plus pour faire de meilleures marges ? Il faut être meilleur qu’Internet. ME : L’e-commerce ne serait donc pas concurrent de la boutique ? CB : Si le commerçant ne change rien, c’est un concurrent mortel. Mais les commerçants ont un avantage que l’e-commerce n’a pas, c’est le sourire, le lien social. La réponse est dans l’accueil du client. Sauf qu’avec Internet l’accueil du client ne se fait pas que dans le magasin. Je peux lui proposer, s’il achète en ligne, de venir chercher son produit en magasin, lui réserver un accueil particulier pour vérifier que le produit correspond bien à sa demande, et en profiter pour lui proposer d’autres

produits, d’autres offres. Internet est pour les commerçants l’occasion de se remettre en question. ME : Le commerce en ligne existe déjà depuis plus de dix ans, n’est-ce pas trop tard pour les commerçants qui n’ont pas franchi le pas ? CB : Il n’est jamais trop tard. Il faut juste être convaincu de son choix car faire les choses à contrecœur, ça ne marche généralement pas. Mais, encore une fois, il faut se mettre ensemble, partager les expériences surtout qu’il y a des choses qui vont encore évoluer. Il ne faut pas jeter l’éponge mais se dire que ça peut être ludique de se mettre en lien avec ses clients. On a l’impression de mieux connaître son client et lui son commerçant. Une fois la barrière technique franchie, on devient bon parce que la relation avec le client, le commerçant il connaît. ◗◗ propos recueillis par Pierre-Jacques Provost

Le livre Le lecteur s’en souviendra peut-être un jour comme l’élément déclencheur, le livre dont la lecture lui permit de franchir le pas et de ne pas manquer le train du e-commerce. Le magasin n’est pas mort ! est un petit livre (50 pages) résolument optimiste qui parviendra certainement à convaincre, même les commerçants les plus réticents, que l’avenir de leur boutique passe aussi par Internet. Le ton est direct, la mise en page claire, les exemples parlent à tous. Quant aux conseils, ils sont assez précis et évitent intelligemment le "jargonnage" de geek qui donnerait aux derniers récalcitrants une bonne raison de refuser à nouveau l’obstacle.

Peut-être serez-vous un petit peu piqué dans votre amour-propre de vous sentir à ce point en retard, mais c’est pour votre bien. Gardez en tête que cette aventure peut devenir passionnante et commercialement très rentable. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire : que diriez-vous de vous mesurer à Amazon ? Le magasin n’est pas mort ! est disponible en téléchargement gratuit sur le site de la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) ainsi que sur le site de la Banque Populaire. On y accède aisément en tapant "Le magasin n’est pas mort !" dans les moteurs de recherche.

[Biographie] À 39 ans, Catherine Barba est une pionnière du web en France. Diplômée en 1996 d’ESCP Europe, elle conseille aujourd’hui marques et enseignes du retail sur leur stratégie e-commerce et leur relation client cross-canal au travers de sa structure Catherine Barba Group. En 2011, elle a publié 2020, la fin du e-commerce ? le rapport prospectif sur l’avenir du e-commerce commandé par la Fevad et le ministère de l’Économie et des finances. Elle est l’auteur du guide Shopping en ligne, même pas peur et a créé en 2010 le Lab e-commerce, un laboratoire de veille active pour tester les start-up et solutions e-commerce innovantes. Administrateur/investisseur dans plusieurs start-up innovantes, dont Leetchi.com, Sojeans.com, meilleurmobile.com et le média de référence de l’écosystème digital FrenchWeb.fr, elle est aussi chroniqueuse dans l’émission de Philippe Bloch, L’entreprise BFM depuis 2009. Elle a été élue Femme en Or d’Entreprise en 2011 et Alumni ESCP Europe of the year en 2012.

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la vie des entreprises

Charles Christ partenaire du chef étoilé Marc Veyrat

Les cinémas Gaumont-Pathé

Ouverture du multiplexe Pathé Le Mans

I

nstallé au sein de l'espace culturel construit par la Ville du Mans, le multiplexe cinématographique Pathé Le Mans ouvre fin février prochain. Dirigeant une cinquantaine de multiplexes en France, Les cinémas GaumontPathé proposent aux spectateurs un outil de diffusion du 7e art ultra-moderne et confortable. Locataire, l'exploitant paiera au moins 600 000 euros par an, plus une part variable selon le nombre d'entrées au-delà de 550 000. Avec onze salles, dont trois à l'étage supérieur accessibles par escalator, et 1 791 fauteuils, Pathé Le Mans espère accueillir à terme 600 000 spectateurs par an. La capacité des salles varie de 111 à 367 sièges. Elles sont toutes construites sur le même schéma, avec des écrans de 11 à 18 mètres de base, des rangées de fauteuils espacées de 1,2 m, des projecteurs numériques Sony 4K et un son Dolby 7.1. Ces installations seront aussi ouvertes aux professionnels pour accueillir conférences, colloques, conférences de presse ou encore fêtes de fin d'année. Facilement accessible grâce au tramway et aux près de 1 350 places de parking à proximité (tarifs avantageux pour les parkings souterrains), cet équipement a tout pour séduire. Une vingtaine d'embauches sont annoncées.

Idi Pharma

De nouveaux locaux à Roëzé-sur-Sarthe Implantée précédemment à Arnage, Idi Pharma a déménagé en décembre dernier pour des locaux tout neufs dans la zone industrielle de la Bodinière à Roëzé-sur-Sarthe. Concepteur et fabricant de machines spéciales dédiées au conditionnement/déconditionnement pour les industries pharmaceutique et cosmétique, la société manquait de place. Elle occupe désormais 800 m² (contre 395 m² précédemment). Un bâtiment plus grand donc, plus fonctionnel mais aussi proche de l'entreprise de mécanique de précision AMP, l'autre société du groupe Idi Technologie, installée dans la même zone d'activité. 500 000 euros ont été investis. Pour Thierry Bochet, directeur général, la PME dispose désormais d'un outil performant à l'image des produits qu'elle commercialise. Trieurs de comprimés, convoyeurs, retourneurs/souffleurs de contenants, impression laser, machines spéciales d'assemblage à forte cadence... elle propose à ses clients des solutions standard ou sur-mesure. Pour se développer, l'entreprise mise fortement sur l'innovation (cinq brevets déposés) ainsi que sur l'export (20 % du chiffre d'affaires). Déjà exportatrice vers le Maroc, l'Algérie, la Pologne et la Roumanie, elle va accentuer ses efforts à l'étranger cette année. Avec 13 salariés, Idi Pharma réalise un chiffre d'affaires de 1,6 million d'euros.

6 maine éco janvier 2014

Rachetée par le groupe Reitzel en 2012, qui collabore depuis plus de dix ans avec Marc Veyrat, la société Charles Christ bénéficie aussi dorénavant de l'appui du célèbre chef. Celui-ci devient le parrain des marques Charles Christ et Gillet en travaillant avec les équipes R&D du groupe Reitzel. Ensemble, ils s’associent pour trouver le meilleur rapport qualité-prix. De plus, des formations de chefs sur l’utilisation optimale des produits sont prévues. La société sarthoise dispose, notamment dans la restauration française, d’une notoriété certaine grâce à sa choucroute.

Un nouveau bâtiment pour Freix Spécialisée dans les matériaux de friction pour freins et embrayages, l'entreprise de Bonnétable va construire un nouveau bâtiment en 2014 pour répondre aux futures commandes. Elle investit trois millions d'euros. Son dirigeant, Daniel Valissant a aussi investi 500 000 euros dans un banc dynamométrique pour pouvoir notamment fabriquer plusieurs millions de plaquettes de frein pour le marché canadien. Un équipement qui lui permet de décrocher d'autres contrats importants. Ses gros clients sont la SNCF, la RATP et les compagnies aériennes. Avec 14 salariés, la PMI a réalisé un chiffre d'affaires de 1,2 million d'euros en 2012. Le recrutement de 9 personnes est envisagé.

Une aide régionale de 20 000 euros pour Tact Factory Fournisseur d'applications mobiles innovantes pour smartphones et tablettes, l'entreprise mancelle Tact Factory a reçu une aide de 20 000 euros du Conseil régional des Pays de la Loire au titre du Fonds Pays de la Loire territoires d'innovation. Avec quatre salariés (plus stagiaires, apprentis, collaborateurs en freelance selon les besoins), la jeune entreprise innovante créée en 2011 a développé un outil pour réduire les temps de production pour ses clients : agences de production web, start-up de services Internet et professionnels (pour des applications à vocation interne). L'outil de base est en open source. Les outils d'extension sont libres ou payants.

Un nouveau studio pour Waap ! au Mans Après trois ans de développement au sein de la pépinière mancelle Créapolis, Simon Lagoarde, photographe de l'entreprise Waap !, s'installe dans un nouveau studio de 180 m² au Mans, rue du Pavé. Ce studio photo comprend notamment un cyclo blanc de 4,5 m de côté et 5 m de haut qui offre de nouvelles possibilités créatives dans les domaines de la mode et de la photographie de produits grand format.


la vie des entreprises

AppliDev’

Ouest Néon

Un logiciel pour les coiffeurs et instituts de beauté

L'entreprise mancelle a illuminé le Printemps Haussmann à Paris pour Noël

C

réée en septembre 2010, l'entreprise arnageoise Applidev’ développe des logiciels sur-mesure pour les PME. Elle s'adresse à tous types de clients, en France ou à l'étranger, souhaitant informatiser leur gestion et déployer des solutions à la demande. L'entreprise de deux personnes commercialise depuis fin 2013 un logiciel de caisse pour les coiffeurs et instituts de beauté, mis au point avec la société mancelle ADG Software Engineering (trois personnes). Celui-ci intègre gestion des clients, rappels de rendez-vous, gestion des articles et des stocks, intégration des cartes de fidélité, statistiques de ventes, gestion de caisse, etc. Pour le développement de ce produit, Applidev’ a reçu 9 719 euros par le Conseil régional des Pays de la Loire, dans le cadre du dispositif "500 projets pour le développement du territoire".

Tremblaye

Une nouvelle activité avec Okbox : la location de boxes

S

pécialistes en déménagement, transport et logistique, Gilles et Hervé Tremblaye lancent une nouvelle activité : la location de boxes de stockage. L'entreprise, baptisée Okbox, a ouvert le 1er septembre dernier et est située à SaintSaturnin dans un bâtiment tout neuf, près des autoroutes A 28 et A 11. Accessibles à tout moment avec un code d'accès, de tailles différentes (de 1 à 10 m²) et surveillés 24 heures sur 24, les boxes permettent aux particuliers et aux professionnels d'entreposer des meubles, des marchandises, du matériel, des outils, des archives ou toutes sortes d'effets personnels. 230 boxes sont disponibles pour l'instant mais l'entreprise compte en proposer 900 à terme sur 6 900 m². Deux emplois ont été créés pour assurer l'accueil et la vente de cartons et matériel d’emballages six jours par semaine, du lundi au samedi, de 9 h à 19 h. D'autres sites de ce type devraient voir le jour en région parisienne et dans l'Ouest. À Chartres, un site a également été ouvert en septembre. Créée en 1960 par les parents des actuels dirigeants, Tremblaye emploie aujourd'hui plus de 400 personnes dans ses diverses activités et son chiffre d'affaires atteint 50 millions d'euros.

C

oncepteur, fabricant et installateur d’enseignes et de signalétique zone sud au Mans depuis 1964, Ouest Néon a réalisé des décors de fin d’année pour le grand magasin parisien Printemps Haussmann. La commande concernait la partie luxe intérieure ainsi que les vitrines luxe et enfant sur le boulevard Haussmann. En concurrence avec une société chinoise, l'entreprise sarthoise a remporté le marché grâce à sa capacité technique, sa souplesse d’adaptation et sa proximité. Elle a réalisé plus de cent-vingt textes lumineux en français et en anglais, a habillé deux sapins géants de vingt mètres de haut et a conçu des textes lumineux mobiles pour les vitrines animées. Ouest Néon a également fourni l’ensemble des vitrines des magasins Printemps à travers la France. La technologie traditionnelle du néon a été utilisée mais aussi la Led luminescente. La société compte une quarantaine de salariés et ses principaux clients sont les magasins de franchise et la grande distribution. Son chiffre d'affaires s'élève à 4,3 millions d'euros en 2013. À l'occasion de ses 50 ans cette année, l'entreprise change de nom pour devenir Nomemark.

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la vie des entreprises

Delta Composants

Acquisition de 3D Gravures Spécialiste du micro-perçage pour les secteurs de l'aéronautique, de l'automobile, du luxe, du marketing ou encore du packaging, l'entreprise fertoise Delta Composants a acquis en octobre dernier la société parisienne 3D Gravures. La petite PME de trois personnes (200 K€ de chiffre d'affaires) est spécialisée depuis plus de vingt ans dans la réalisation d'outillage et de services destinés aux opérations de gravure et de marquage en relief. Ses trois associés, Laurent Dufils, Serge Moulin et José Rueda, souhaitaient se rapprocher d'une structure industrielle française plus importante, à taille humaine, innovante et ayant accès aux marchés du luxe et de l'automobile. Pour Jacky Taffin, dirigeant de Delta Composants (110 salariés, 11,5 M€ de chiffre d'affaires), la complémentarité en matière de savoir-faire et d'équipements entre les deux entreprises ouvre de nouveaux champs d'innovation. Des impressions en 3D ont déjà débuté. Après le lancement de l'activité sacherie fin 2012, c'est un nouveau pari pour compenser le recul des marchés industriels français. L'équipe et les moyens techniques de 3D Gravures ont rejoint le site sarthois.

Telecopolis

Au cœur des technologies de la parole

S

pécialisée dans l'ingénierie télécom, la société Telecopolis a déménagé de la région parisienne pour s'installer à Novaxis au Mans en 2012. De trois salariés, l'effectif est rapidement passé à six. L'entreprise conçoit des plateformes de services télécom pour des clients de différents secteurs : télésurveillance, banques, assurances, services de l'État, collectivités locales, etc. en France et à l'étranger (Arabie Saoudite, Israël). Son domaine de compétences couvre les technologies du langage (reconnaissance, compréhension et synthèse de la parole), les technologies de télécommunication et les technologies embarquées. Ahmed Gabal, le dirigeant, mise sur l'innovation. Une nouvelle gamme de services basée entièrement sur les technologies de la reconnaissance vocale a été lancée en octobre dernier. Les infrastructures télécom ont été mises sur T-cloud, un cloud telecom, et plusieurs services ont été déployés : sondage/enquête d'opinion entièrement automatisé (avec un opérateur virtuel capable de répondre au téléphone, de comprendre le nom ou le service demandé, de transférer ou de prendre un message), agent virtuel de call-center (alimenté par un descriptif des typologies d'appels des besoins des clients, capable de poser des questions en synthèse vocale et de répondre par reconnaissance vocale, pour finalement qualifier l'appel et le traiter). Ces produits sont fondés sur des technologies qui progressent rapidement. Telecopolis travaille en étroite collaboration avec la Ruche numérique de la CCI du Mans et de la sarthe et le Lium (Laboratoire informatique de l'université du Maine). Leur volonté : faire du Mans un pôle d'excellence dans le domaine de la reconnaissance vocale.

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MVE assemble une moto électrique à Solesmes L’entrepreneur monégasque Gildo Pallanca Pastor a présenté une moto électrique au salon de la moto de Paris en décembre dernier. Baptisée Wattman, cette moto haut de gamme sera assemblée dans l'usine de MVE (Manufacture de Véhicules Électriques) à Solesmes. Ce projet marque le renouveau de la marque française Voxan, rachetée en 2010 par le dirigeant de Venturi qui souhaite utiliser des technologies au service de la mobilité durable. Les premières livraisons sont prévues pour mi-2015.

Bon semestre pour LDC Le chiffre d'affaires du premier semestre 2013 du groupe volailler sarthois a progressé de 7,2 % : 1 460,9 M € contre 1 362,7 M € sur la même période de l’exercice précédent. L‘activité dédiée à la volaille augmente de 9,5 %. Bonne progression également à l’international, avec une activité en hausse de 3,4 %. Seul le pôle traiteur subit une légère baisse de 0,5 %, pénalisé par le manque de revalorisation tarifaire, l'augmentation des coûts des matières premières et les répercussions du scandale de la viande de cheval.

PMB Services prend de l'ampleur L’entreprise spécialisée dans le développement d’un logiciel libre de gestion documentaire poursuit son développement à Château-du-Loir. PMB va s’étendre de 200 m² à l'occasion de ses dix ans d'activité, ce qui portera sa surface à 550 m². Pour ce faire, elle investit 300 000 euros, plus 370 000 euros pour acquérir ses bureaux actuels. Un agrandissement nécessaire pour l'entreprise qui compte porter ses effectifs de 25 à 35 d'ici à cinq ans. Son chiffre d'affaires s'élève à 1,7 M €.

Claas distinguée pour sa politique d'innovation Claas a été distinguée en tant que finaliste du Prix franco-allemand de l’économie 2013, décerné par la Chambre de commerce et d’industrie franco-allemande, pour son engagement résolu dans l’innovation et les nouvelles technologies. Ce prix honore annuellement des entreprises françaises et allemandes ayant conduit de fructueuses coopérations. Pour son projet "ICTImplements Control Tractor", les équipes de R&D de cinq sites en Allemagne et en France ont en effet travaillé en totale coopération pour cette innovation qui rend intelligente la communication entre le tracteur agricole et les machines de récolte qui lui sont attelées. Ces outils (presses ou remorques par exemple) ne seront désormais plus gérés par le tracteur et son chauffeur, mais ce sont eux qui piloteront le tracteur, dans le but d’optimiser la qualité des récoltes tout en en réduisant les coûts.


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la vie des entreprises

BABIN JAMES Menuiserie & Agencement

Extension de 300 m² à Saint-Berthevin La surface de production de Babin James s’étend depuis fin 2013 sur 1 100 m². Une extension de 300 m² de l’atelier a permis de repenser entièrement l’organisation de la production, en séparant l’assemblage de la fabrication. Côté fabrication, l’ensemble des machines est repositionné de manière à fluidifier la circulation et à limiter la manutention. L’assemblage, jusquelà réalisé dans le même atelier, bénéficie d’un espace dédié, isolé des bruits et des poussières occasionnés par la fabrication. Ces changements augmentent la rentabilité de la production et améliore les conditions de travail de ses salariés. Une nouvelle cabine de vernissage, plus moderne, a également été installée pour réaliser les finitions vernies et laquées. Dans la continuité de cette extension, l’entreprise, pour répondre à une hausse continue de son activité, a recruté trois nouveaux menuisiers en CDI, faisant passer l’équipe de production de 26 à 29 personnes. Dix salariés assurent l’encadrement au sein de l’entreprise, qui emploie ainsi 39 personnes à Saint-Berthevin pour un chiffre d’affaires en 2012 de 4,43 millions d’euros.

Imprimerie Jouve

4 millions d’euros investis à Mayenne

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remier imprimeur façonnier français en nombre de titres (160 000), le groupe Jouve a engagé un plan d’investissement industriel de 4 millions d’euros pour moderniser l’ensemble de son parc technologique. Ces investissements permettent au groupe d’apporter plus de valeur ajoutée aux documentations de ses clients et d’augmenter sa capacité de production. Pionnier de l’impression à la demande et des services web dédiés, l’entreprise a également développé un savoir-faire unique pour produire et gérer les notices de bord : manuels d’utilisation du véhicule, systèmes de navigation, carnets de garantie... Jouve traduit ces supports dans les 27 langues de l'Union européenne, les compose, les imprime et les livre dans le monde entier. La production en flux tendu est réalisée à Mayenne et se destine à la fois à la première monte et au réseau de garages agréés et de distribution de pièces détachées via un portail web B2B. L’entreprise emploie 520 personnes en Mayenne et le Groupe Jouve conçoit, enrichit, valorise et diffuse les contenus de ses clients sur tous les médias. En 2012, le chiffre d’affaires s’élève à 110 millions d’euros.

DIRICKX

Récompensé aux trophées Innovation Pays de la Loire

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epuis 1921, Dirickx est à l’avantgarde sur le marché de la clôture et de la protection périmétrique. Basée à Congrier, l’entreprise emploie 300 personnes en Mayenne et a réalisé un chiffre d’affaires en 2012 de 140 millions d’euros. Avec Lookx, elle a créé une nouvelle manière de concevoir une clôture, apportant une plus-value esthétique à ce produit souvent considéré comme utilitaire. Fruit du travail de ses équipes marketing et développement, accompagnées par un cabinet de design, Lookx se présente comme une avancée majeure dans l’univers de la clôture, avec pour objectif de répondre aux attentes des consommateurs en termes de personnalisation et de modularité tout en intégrant les tendances actuelles de l’aménagement extérieur. Avec des gammes baptisées "trendy" ou "cottage", Dirickx touche ainsi un nouveau public d’architectes et d’amateurs de design. Deux brevets et 21 modèles ont été déposés pour protéger cette nouvelle gamme, récompensée par un trophée Innovation Pays de la Loire, catégorie "Design architecture et économie créative".

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actualité Responsabilité sociétale des entreprises

Un enjeu pour l’avenir En intégrant des préoccupations environnementales, sociales et économiques, la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est venue bousculer les modèles en place. Soutenue par le gouvernement, les collectivités territoriales et même les entrepreneurs, la RSE est aujourd’hui un enjeu de développement économique. Présentation.

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enser le développement durable comme une démarche rentable pour l'entreprise. C'est le sens de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), une démarche volontaire et équilibrée qui s’articule autour d’un prisme économique, écologique et social. Aujourd'hui, la RSE est devenue un véritable levier de performance. " C'est le début de l’économie durable de demain", estime Magali Alix-Toupé, consultante en stratégie d'innovation, éco-conception et RSE. Pour cette spécialiste, "nous sommes arrivés à la fin d'un modèle économique et pour en sortir, il faut apporter de nouvelles solutions. Mutualiser les expériences et les compétences, remettre l'humain au cœur des process de fabrication et promouvoir le travail collaboratif sont des axes de performance globale. Le développement durable aujourd'hui, ce n’est plus qu’une préoccupation d’écologistes mais bien la base d’un nouveau business model innovant et durable."

Le Club d'affaires de la CCI de la Mayenne a organisé une soirée "Entreprise durable et rentable : performer autrement" devant plus de 250 chefs d'entreprise.

À chaque entreprise ses motivations

présente Guillaume Monsallier, directeur de l'entreprise mayennaise. On a aussi minimisé les déchets, réduit notre consommation en eau et en électricité et travaillé sur l'ergonomie des postes de travail, afin de réduire leur pénibilité. Si on veut conserver nos salariés le plus longtemps possible, il faut penser à leur bien-être".

En novembre dernier, le Club d'affaires de la CCI de la Mayenne organisait une soirée "Entreprise durable et rentable : performer autrement". Plus de 250 chefs d'entreprise étaient venus s'informer sur cette RSE qui continue d'interroger. Aussi, pour lever le voile, qui de mieux placés que des professionnels engagés dans la démarche ? C'est le cas de Lyreco, distributeur de fournitures de bureau aux professionnels. Sur le site de Villaines-la-Juhel, qui compte 310 salariés, la RSE est bien présente. "C'est déjà une proposition commerciale, puisque notre catalogue contient de nombreux produits verts,

Pour Pascal Fouquet, fabricant de rideaux brise-vent pour les fermetures de bâtiments agricoles à Saint-Pierre-sur-Orthe, l'enjeu était tout autre. "Nous avions un besoin technique très spécifique. Après un travail de quatre ans et un investissement assez lourd, on a pu réaliser un système de logiciel qui correspondait à nos attentes. Nos commerciaux peuvent maintenant faire leur travail à distance. Ça nous a permis de réduire les déplacements et donc notre empreinte carbone mais aussi de gagner du temps, de l'argent et du confort, sans perdre en qualité de prestation".

Se servir de ce qui existe Point commun entre ces deux exemples ? La RSE est large et à la portée de tous, même des entreprises les plus modestes. "Tout le monde fait de la RSE à son échelle, parfois sans le savoir", assure Pascal Laise, président du club d'entrepreneurs de Château-Gontier, qui regroupe une centaine d'entreprises, tous secteurs confondus. C'est en tout cas un constat que le club a dressé au fur et à mesure de sa réflexion menée conjointement avec la CCI de la Mayenne. "Il faut juste regarder ce qu'on fait déjà, l'optimiser et le mettre en avant auprès des clients", rajoute le président. Attention toutefois à ne pas tout miser sur l'image. "C'est un bon moyen de se différencier, qu'il faut absolument mettre en avant, souligne Magali AlixToupé, mais il faut que la démarche soit sincère et que ce soit un réel engagement de la part du chef d'entreprise".


actualité

Une structuration nécessaire Aujourd'hui, la RSE n'est pas une obligation légale, mais bien une démarche volontaire. Et chacun a tendance à travailler dans son coin. "Je crois qu'il y a une prise de conscience globale, juge Magali Alix-Toupé, même si le concept continue de faire peur, car il implique du changement. Il faut accompagner au maximum les entreprises, ne serait-ce que pour vulgariser les concepts et les collectivités doivent être moteur. Pour cela, il faut

que les entreprises se fédèrent, car la mutualisation des connaissances est en enjeu essentiel". C'est dans cette logique que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a lancé le 17 juin 2013 une plateforme pour la RSE, qui rassemble des acteurs prêts à sensibiliser leurs pairs sur l'intérêt de la démarche. Et la Région Pays de la Loire est la première en France à se doter d'un référentiel régional partagé (lire ci-dessous), afin d'accompagner au mieux les entreprises. "L'objectif est qu'elles s'approprient ce référentiel et que la RSE devienne un levier

de développement économique", souhaite Fabienne Renaud, conseillère régionale qui pilote la démarche RSE en région. Encore faut-il être prêt à y consacrer un budget, le principal frein au développement de la RSE selon un récent sondage réalisé par Generali et CSA auprès de 400 dirigeants de PME. Une limite que relativise Magali Alix-Toupé : "Il faut accepter que ces changements aient un coût. C'est un investissement financier et humain nécessaire, car les retours en termes de réseau, d'image et de notoriété sont considérables."

Et comme le disait l'experte européenne de la RSE, Élisabeth Laville, pendant la soirée du Club d'affaires de la CCI de la Mayenne, en s'inspirant d'une citation de Winston Churchill : "Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu'il ne vous prenne par la gorge..." Et c’est peut-être le meilleur argument. ◗◗Johann Foucault

[Un référentiel régional partagé unique en France] Les Pays de la Loire sont la première région en France à avoir élaboré un référentiel régional partagé. Construit sur cinq domaines et 15 principes d'actions prioritaires, il permet aux entreprises de mieux situer les axes sur lesquels œuvrer en faveur de la RSE, à savoir :

Social

• F avoriser le bien-être et la qualité de vie au travail •D évelopper les compétences de tous les salariés •P romouvoir la diversité et l'égalité des chances

Environnemental

•M aîtriser les consommations d'énergie, d'eau et de matières premières •R éduire les émissions dans l'air, les sols et l'eau

• Favoriser la réduction et la valorisation des déchets

Économique

• Garantir la performance économique et la pérennité de l'entreprise • Respecter les intérêts des clients et des consommateurs • Établir des relations durables avec les sous-traitants et les fournisseurs et respecter leurs intérêts.

Territorial

• Contribuer au développement économique et social des territoires des Pays de la Loire (extra-activité) • Privilégier les achats auprès de fournisseurs locaux • Agir sur les freins à l'insertion et favoriser l'emploi

Gouvernance

• S'inscrire dans une démarche d'amélioration continue et d'innovation pour la RSE • Rendre compte de manière transparente sur les objectifs, pratiques et résultats en matière de RSE • Développer un dialogue social avec les salariés et leurs représentants sur la mise en œuvre d'une démarche RSE La Région des Pays de la Loire travaille actuellement à la mise en cohérence de sa politique d’achats publics et de ses dispositifs de soutien aux entreprises avec le référentiel régional partagé pour la RSE. Les entreprises signeront des contrats de progrès adossés à ce référentiel. Plus d'informations : www.paysdelaloire-rse.fr

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[focus]

["La Sarthe pour exister vraiment"]

Lancement de la stratégie d'attractivité du département Le Conseil général de la Sarthe lance sa stratégie d'attractivité économique à destination des entrepreneurs franciliens. Dans un contexte où le départ des Parisiens vers la province est chiffré en cinq ans à un million de personnes et 3 000 entreprises par an, la Sarthe a une carte à jouer pour attirer des nouvelles entreprises et salariés de la région parisienne sur son territoire. Cette stratégie de communication s'appuie sur les outils numériques et les témoignages de 14 Sarthois(es) qui ont fait le choix de la Sarthe pour entreprendre mais aussi pour y trouver une vraie qualité de vie. La signature "La Sarthe pour exister vraiment" va s'exprimer sur des visuels et des vidéos qui mettent en avant la réussite professionnelle et l'épanouissement personnel des témoins. La plate-forme web www.sarthe-me-up.com sera le cœur de l'opération. Les visiteurs du site auront accès à toutes

les informations sur la création, la reprise, le développement des entreprises, mais aussi sur le logement, les loisirs et la culture. La campagne est lancée dans la sphère digitale (webmarketing, réseaux sociaux) et sera présente dans la presse nationale spécialisée écrite et audiovisuelle (Le Figaro éco, BFM radio, L'express).

Centre de formalité des entreprises

Un service payant Dans un souci d’harmonisation nationale, le Centre de formalité des entreprises (CFE) de la CCI sarthoise propose depuis le 1er janvier 2014 aux entreprises et aux mandataires une prestation supplémentaire facultative payante "Service +". Cette dernière d'un montant de 60 € comprend : un diagnostic sur-mesure de la situation, une aide à la constitution du dossier, un accompagnement personnalisé avec examen de la conformité des pièces, le contrôle de la cohérence des informations déclarées, le traitement du dossier en face à face (sans imprimé à compléter), la remise immédiate du récépissé, ou encore un suivi du dossier par le CFE en cas de difficulté liée à la formalité. Si vous souhaitez bénéficier de ce service personnalisé, vous pouvez le préciser lors du dépôt de dossier au CFE ou indiquez-le dans votre courrier accompagnant le dossier. Contact CCI 72 : CFE au 02 43 21 00 02.

[Sensibilisation au risque routier]

Finale du concours sécurité routière en entreprise

Le 5 décembre dernier, l'Association sécurité routière en entreprises de la Sarthe (ASRE 72) organisait la finale

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départementale du concours de sécurité routière à la CCI. 38 entreprises s'étaient inscrites à ce concours avec près de 10 000 salariés participants soit autant de livres de Code de la route distribués. C'est un salarié de l'entreprise Brose Automotive à la Suze-sur-Sarthe qui s'est distingué à cette édition 2013, suivie par Calberson au Mans et MK Automotive à Sablé. Rappelons que l'association a pour objectif de faire prendre conscience que la sécurité routière des travailleurs doit être considérée comme un élément clé de la politique de

sécurité des entreprises. Pour cela, elle propose des formations pour les personnes référentes "sécurité routière" au sein des entreprises, met à disposition de nombreux outils pédagogiques pour des animations, conseille les entreprises et développe une politique d'information soutenue. L'ASRE compte 87 entreprises sarthoises adhérentes représentant plus de 30 000 salariés. Contact : asre72@medef-sarthe.fr


[Bee numérique]

2e forum des usages numériques

Organisé par la Ruche numérique de la CCI, le 2e forum Bee numérique s'est déroulé le 12 décembre au MMArena et a accueilli près de 300 visiteurs. Son objectif : rendre accessible les multiples usages et outils d’Internet. Destinée aux entreprises pour acquérir et/ou développer leurs pratiques et usages digitaux, la journée était ainsi ponctuée de nombreuses conférences (sur le design émotionnel, l'e-commerce, la propriété intellectuelle et les nouvelles technologies…), des ateliers (la déclaration sociale nominative

par l'Urssaf, "comment lever les bons leviers de financement dans les projets du numérique ?", les nouveaux métiers du web…) et des workshops thématiques (Google pour les pros, l'entreprise à l'heure du web social…). Ce forum, grâce à la présence de nombreux experts, a permis aux entreprises sarthoises de mieux comprendre l’écosystème numérique, ainsi que ses nouveaux outils et usages, et de mieux identifier les enjeux. Rendez-vous donc en novembre 2014 pour la 3e édition du forum…

[Logistique en Sarthe]

Une étude pour cerner les critères d'implantation La Direction départementale des territoires de la Sarthe (DDT) lance une étude pour améliorer la connaissance prospective de la logistique en Sarthe. L'agglomération mancelle et le département bénéficient d'une desserte routière et ferroviaire de qualité. Malgré une situation favorable en termes d'infrastructures, la filière logistique dans le département peine à s'imposer. La DDT souhaite mieux en comprendre les raisons et les mécanismes pour proposer des mesures adaptées. Pour cela, elle a retenu le cabinet de conseil en logistique sarthois Clear Management pour mener une étude. Il a pour objectif de recueillir la vision et les avis de nombreux acteurs et décideurs de la logistique pour repérer les éléments de

compréhension de la situation actuelle et pour faire des propositions concrètes. Au-delà des entreprises dites de logistique, les décisions d’implantation et d’investissement sont souvent prises par les industriels et distributeurs. Cette étude veut aussi donner la parole à ces derniers pour comprendre les critères de décision d’implantation et d’investissement sur un territoire. La multi-modalité est également un axe de réflexion important, qui doit représenter de véritables opportunités économiques pour les investisseurs. Plus d'information : www.clear-management.fr

Circuit international de karting au Mans

Un complexe sans équivalent en Europe

"Un circuit rapide qui verra de nombreuses belles courses", pronostique Alain Prost, présent à l'inauguration du nouveau Circuit international de karting du Mans, en compagnie notamment de Jean Todt, président de la Fédération internationale de l'automobile. Lui qui a commencé par le karting avant d'accéder au plus haut niveau apprécie particulièrement ce complexe ultra moderne, complémentaire aux structures du Circuit du Mans, construit en neuf mois pour un budget de six millions d'euros. C'est le projet le plus ambitieux de l'ACO depuis la construction du circuit Bugatti dans les années 60. Avec une piste de 1 384 mètres, une tour de contrôle, 40 garages, deux paddocks (vitesse, endurance), deux espaces réceptifs pour 300 personnes, un centre médical sportif ainsi qu'un centre de simulation de pilotage, ce bel outil a les arguments pour développer la pratique du karting, de compétition comme de loisir, nationalement et internationalement. Dominique Foussier, président de l'ASK-ACO, espère l'organisation d'une manche de championnat d'Europe ou du monde en 2015. maine éco janvier 2014 15


[focus] [Concours Talents gourmands Anjou Maine]

Beaucoup de talents au rendez-vous

"Du champ à l'assiette", tel est le concept du concours lancé par le Crédit Agricole Anjou Maine, en partenariat avec le Bottin gourmand pour valoriser ceux et celles qui contribuent à l'excellence du patrimoine culinaire français. Au niveau national, 1 300 candidats agriculteurs, artisans des métiers de bouche et restaurateurs - ont participé. Pour le territoire du Crédit Agricole Anjou Maine, sur 52 candidats au départ, neuf ont été sélectionnés pour la finale de décembre dernier. Le jury, présidé par Thierry Souffront de l'Auberge des Matfeux à Arnage, a désigné les trois gagnants. Un choix pas facile, tellement la qualité et la maîtrise de leur métier étaient au rendezvous. Le chocolatier manceau Vianney Bellanger est le lauréat

des artisans des métiers de bouche devant la pâtissière de Viré-enChampagne, Louise Fourmont. Éric Bordelet (cidriculteur à Charchigné en Mayenne), a été distingué dans la catégorie agriculteurs (voir article pp. 46-47). Côté restaurateurs, David Guitton (Table de la Bergerie, Maine-et-Loire) s'est imposé, le Mayennais Nicolas Nobis (L'Éveil des Sens à Mayenne) finit troisième. Les gagnants ont chacun reçu un chèque de 5 000 euros. Ils ont maintenant rendez-vous avec les lauréats des autres terroirs participants pour une célébration nationale pendant le Salon international de l'agriculture en février. Plus d'information : www.talents-gourmands.fr

Les Chênes du Grand Ouest

Le trophée des entreprises familiales

La 3e édition des Chênes du Grand Ouest, trophées de l'entreprise familiale, est lancée. Organisée par la Société Générale et le magazine Nouvel Ouest, ces trophées récompensent les entreprises familiales qui ont réussi à assurer une croissance durable, dans le cadre d'une stratégie cohérente. Ils valorisent notamment le savoir-faire familial transmis d'une génération à une autre. Peuvent concourir les entreprises familiales des Pays de la Loire, Bretagne, Basse Normandie et Centre dont le capital est détenu à plus de 50 % par une même famille depuis au moins deux générations quels que soient le secteur d'activité et la dimension de l'entreprise. Six prix seront décernés : les trophées de l’entreprise familiale, du développement à l’international, du développement managérial, de l’innovation, du développement durable et des internautes. La cérémonie de remise des prix se déroulera à Rennes, le 5 juin 2014. Inscriptions avant le 15 février 2014 sur www.leschenesdugrandouest.fr.

[Fichiers d'entreprises]

Pour développer votre marketing direct Les CCI de la Sarthe et de la Mayenne mettent à votre disposition des annuaires sur les entreprises locales. Ces publications recensent les établissements industriels, commerciaux et prestataires de services inscrits au registre du commerce et des sociétés (RCS), employant au moins 10 salariés (1 658 établissements) ou plus de 50 salariés (355 établissements) en Sarthe, et employant au moins 10 salariés (982 établissements) en Mayenne. Toutes les données sur les entreprises inscrites au RCS sont également disponibles en fonction de vos besoins et fournies sur tous supports : par mail, en téléchargement, sous format Excel, étiquettes… Vous pouvez aussi effectuer une commande de fichiers d'entreprises sur le plan régional ou national. Contacts : CCI 72, Corinne Mouche au 02 43 21 00 03 - CCI 53, Nathalie Désille au 02 43 49 50 21.

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[focus] Aides au financement des PME

[Charte Alliance export]

@ Ouest France

Accélérer le développement export des PME

Consciente des difficultés de plusieurs entreprises locales à franchir le pas de l’international, véritable levier de croissance pour les PME du département, la CCI Mayenne s’engage dans le programme de mise en réseau Alliance Export. Favoriser et renforcer les synergies inter-entreprises, initier et animer une dynamique collective et partager les expertises sont les objectifs de ce dispositif régional lancé par CCI International Pays de la Loire. Le concept : une grande entreprise bien implantée à l’international s’engage, à travers une charte, à accompagner sa filleule par une mise à disposition de ses bureaux dans une ville étrangère, un accueil sur un

salon, ou en fournissant un accès à ses contacts clés. Le dispositif est ouvert aux entreprises de tous secteurs économiques confondus. Les entreprises rompues à l'international aident ainsi bénévolement des dirigeants débutants à l'export ou démarrant sur un nouveau marché. Les projets d’entreprises qui peuvent bénéficier d'un tel accompagnement sont validés par un conseiller International de la CCI Mayenne qui assure la mise en relation avec les membres signataires de la charte Alliance Export. Contact CCI 53 : Karine Lochin-Visse au 02 43 49 50 26

Soutenir les entreprises qui investissent La Région des Pays de la Loire et la Banque publique d’investissement - BPI France innovent en matière d’ingénierie financière avec le concours des banques et du réseau consulaire. Véritable boîte à outils à destination de toutes les entreprises, des nouveaux dispositifs sont d’ores et déjà prêts. Un fonds régional de garantie, financé à plus de 15 millions d’euros par la Région, aide les entreprises face aux difficultés de leur trésorerie. Un prêt participatif de développement innovation permet de financer les programmes d’innovation non technologique d’une PME en création ou en développement. Ces nouveaux outils apportent des réponses aux besoins de financement des PME confrontées à des difficultés d’accès au financement bancaire de court et moyen termes et aux interventions en haut de bilan. La Chambre de commerce et d’industrie de la Mayenne organise une réunion d’information le 4 février de 8 h 30 à 10 h, 12 rue de Verdun à Laval en partenariat avec la Région et BPI France. Contact CCI 53 : Viviane Poirier au 02 43 40 50 04

[Laval Virtual 2014]

Carrefour international de l'innovation et de la réalité virtuelle Mayenne technopôle pour proposer des visites guidées et gratuites aux chefs d’entreprise du territoire. Découvrez et testez des outils et des solutions interactives (solutions de réalité virtuelle et de réalité augmentée, systèmes de projection, nouvelles interfaces interactives et tactiles...) pour concevoir et promouvoir des produits ou services quel que soit le secteur d'activité (industrie, urbanisme, communication et marketing...). Contact CCI 53 : Guillaume Heurtebize au 02 43 49 50 36

@JC Druai

Pendant cinq jours, du 9 au 13 avril, Laval devient la capitale mondiale de la réalité virtuelle ou augmentée. Laval Virtual est le salon numéro 1 en Europe pour ses usages et ses technologies les plus récents en matière d’interactions homme-machine et de technologies numériques convergentes. Depuis 1999, le salon est le rendez-vous international de tous les concepteurs de systèmes interactifs et de réalité virtuelle, alliant innovation, science et applications technologiques à vocation industrielle. Pour la 3e année consécutive, la CCI Mayenne s’associe à Laval Virtual, en partenariat avec Clarté et Laval

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industrie Enquête sur les métiers d'avenir dans l'industrie

De nouvelles compétences pour de nouveaux enjeux Une stratégie défensive

Dans le cadre de l'opération "2013 année de l'industrie", CCI France a lancé une enquête nationale auprès des entreprises industrielles afin d'identifier les nouvelles compétences dont elles ont besoin et les métiers d'avenir dans l'industrie. Retour sur les résultats.

© ehrenberg-bilder – Fotolia

Des métiers bien souvent déjà présents dans l'industrie. Quelle que soit la taille de l'entreprise, on retrouve les mêmes métiers en tête, à savoir responsable QHSE, responsable de la veille réglementaire, lean manager, chef de projet RSE. Une majorité de profils qui révèle la stratégie défensive des industriels et leurs difficultés à se projeter dans l'avenir.

L

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es 404 industriels interrogés par Opinionway en novembre 2013 à la demande de CCI France sont tout d'abord inquiets quant aux perspectives de l'économie française en 2014. Ils doutent toutefois beaucoup plus pour leur environnement que pour l'avenir de leur propre entreprise.

compétences. Logiquement, elles sont liées aux enjeux stratégiques des entreprises. Les compétences liées à la gestion des risques et au respect des normes sont en tête avec 93 %, suivies par les compétences liées à la force commerciale (85 %) et les compétences techniques liées à l'ingénierie et à la production (84 %).

Dans ce contexte morose, des enjeux stratégiques émergent. Le respect des normes et de la qualité est l'enjeu prioritaire pour 60 % des industriels. Suivent l'amélioration des produits et des services pour 53 % puis la recherche de nouveaux clients en France et à l'étranger (39 %). Ces trois points prennent de plus en plus d'importance. Par contre, le développement du numérique et des nouvelles technologies comme le développement durable sont en retrait. Pour faire face à l'avenir, 55 % des industriels ont besoin de nouvelles

Concernant les principaux nouveaux métiers, 27 % des industriels citent spontanément ceux liés à la robotique ou l’ingénierie (ingénieur robotique, spécialiste automatisation, lean manager et ingénieur biotechnologie), 22 % citent le respect des normes et de la qualité (responsable QHSE, responsable veille réglementaire et juridique, risk manager). Concernant la fonction commerciale et marketing, ils ne sont que 14 % à citer de nouveaux métiers (responsable e-commerce, ingénieur export, acheteur B2B ou encore ingénieur commercial).

Autre point révélateur du contexte, 69 % des industriels privilégient la formation interne des salariés, 20 % seulement envisagent un recrutement externe. Manque de confiance en l'avenir donc, mais pas uniquement. En effet, seuls 20 % d'entre eux estiment qu'il est facile de trouver une personne compétente et qualifiée, notamment sur des profils techniques ou sur des postes commerciaux et de développement à l’international. Comment jugentils le système éducatif ? Inefficace pour former les profils recherchés selon 57 % des industriels interrogés. Des progrès à faire donc car les industriels ont besoin des jeunes dans leurs entreprises avec deux préoccupations majeures : la transmission des savoirs et la formation aux nouveaux métiers pour élever la qualité de leurs produits. Des cadres mais aussi des opérateurs de plus en plus qualifiés. Organismes d'État, organisations patronales, fédérations, industriels, Éducation nationale, centres de formation… il semble urgent que tous les intervenants se rapprochent et travaillent ensemble. Ce que font certains (voir encadré) et avec succès… ◗◗ Karine Méteyer Découvrez l'enquête sur www.maineeco.fr - Rubrique "conjoncture"


industrie

Attirer les jeunes vers l'industrie, c'est possible ! Les métiers de l'industrie ne sont pas rejetés, ils ne sont pas connus. Pour attirer les jeunes, il faut rapprocher le monde de l'éducation de l'entreprise. Les parents, les collégiens, les lycéens, les professeurs, les conseillers d'orientation et le monde de l'industrie doivent se rencontrer. Exemples de deux initiatives qui marchent.

les sections concernées voient leurs effectifs progresser," se félicite Jérôme Akmouche, directeur du syndicat national du décolletage. Les jeunes visiteurs entrent dans la vie d'une entreprise industrielle reconstituée en suivant pas à pas la conception et la production d'une lampe de poche au cours de douze espaces métiers.

Faire découvrir et vivre l'expérience de l'entreprise aux collégiens et lycéens, tel est l'objectif du salon Smile (Salon des métiers industriels et de l'entreprise) à La Roche-sur-Foron en Haute-Savoie. Il fait découvrir les métiers ainsi que le fonctionnement d'une entreprise industrielle. "Les entreprises de décolletage, nombreuses dans la région, voulaient séduire les jeunes et expliquer leurs métiers et savoir-faire. Et c'est un succès ! Dans les établissements scolaires,

Chaque étape permet d'apprendre en interrogeant des professionnels et en expérimentant des animations (vidéo en ligne sur www.smile-lesalon.com). La 6e édition a lieu du 25 au 28 février 2014. Autre exemple avec la construction navale. Dans le Grand Ouest, des discussions au sein de la filière sont menées pour identifier les besoins des grandes entreprises et des PME. "Depuis deux ans, tous les

mois, les DRH ou autres dirigeants se réunissent avec également l'UIMM, les Pôles mer… pendant 1 h 30 par visioconférence, explique Pierre Monfort, directeur de la formation du groupe naval DCNS. Face à nous, des diplômes qui ne correspondent pas vraiment à nos besoins. Il nous a paru nécessaire de fédérer les structures qui interviennent dans la filière navale. Lycées, IUT, universités, grandes écoles et autres établissements se sont engagés. Tous les mois, nous avons ainsi une réunion, sur le même principe que celle des DRH pour expliquer nos besoins et travailler ensemble. En peu de temps, une licence pro unique en France a été créée." Belle preuve que l'animation de réseau n'est pas un leurre ! "Il s'agit de mettre tout le monde autour de la table, sans a priori, car ce qui compte en fait, c'est l'emploi".

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industrie

Crédit impôt innovation

Un dispositif complémentaire au CIR Dans le cadre du plan gouvernemental en faveur de l'innovation, un nouveau crédit d'impôt a vu le jour en 2013 : le crédit impôt innovation (CII). C'est une extension du crédit impôt recherche (CIR), plébiscité par les chefs d'entreprise. Par contre, il est réservé aux PME et les dépenses éligibles ne sont pas les mêmes. Il concerne les projets d'innovation et non de R&D. Explications.

nomiques opérant dans le même environnement concurrentiel". L'entreprise doit donc identifier ses concurrents et les caractéristiques de leurs produits. La progression des performances doit alors être mesurée par rapport à la référence constituée par l'offre de produits existants sur le marché considéré à la date de début des travaux d'innovation.

Franck Maudoux, responsable régional d'ABF Décisions, conseille les entreprises en matière de financements publics.

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epuis le 1er janvier 2013, le crédit impôt innovation (CII) est entré en vigueur. Il a pour objectif d'étendre le crédit impôt recherche (CIR) aux dépenses liées à l'innovation produit. Il est réservé aux PME (moins de 250 salariés, moins de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires ou bilan inférieur à 43 millions d'euros). Le remboursement est égal à 20 % des sommes engagées (30 % pour le CIR) dans la limite de 80 000 euros par an par entreprise.

Le dispositif concerne uniquement les innovations de biens corporels ou incorporels (logiciels par exemple) et non les innovations de services. Il soutient les opérations de conception de prototypes ou d'installations pilotes de produits nouveaux. Les dépenses éligibles regroupent les dotations aux amortissements (à compter du 1er janvier 2013), les frais de personnel (personnes directement affectées au projet quelles que soient leurs qualifications), les frais de fonctionnement (forfait qui correspond

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à 50 % des frais de personnel et 75 % des dotations aux amortissements), les dépenses de sous-traitance publique (seuls les CTI(1) sont éligibles) ou privé (agrément obligatoire par la DGCIS(2)) ainsi que les dépenses relatives à la propriété intellectuelle.

Dissocier R&D et innovation Élément essentiel pour l'éligibilité : bien distinguer les projets d'innovation et les projets de R&D. "Alors que le CIR s'intéresse aux projets de R&D qui vont apporter de nouvelles connaissances, le CII concerne les projets d'innovation produit qui se distinguent par des performances sensiblement supérieurs au marché sur le plan technique, de l'écoconception, ergonomique ou fonctionnel", explique Franck Maudoux, responsable régional d'ABF Décisions, conseil en financements publics. Le marché se définit comme l'entreprise et ses concurrentes. C'est-à-dire l'ensemble "des autres agents éco-

Par ailleurs, l'entreprise doit pouvoir argumenter les performances supérieures de ses nouveaux produits. "Il faut écrire et conserver son argumentaire pour un éventuel futur contrôle. Pour cela, on peut utiliser ses propres documents (comme les études de marché), des documents publics (catalogues datés, brevets utilisés, spécifications techniques des produits, etc.) mais aussi des documents sectoriels (publiés par des syndicats professionnels notamment) ou d'autres entreprises (descriptifs techniques)," ajoute Franck Maudoux. Dans la pratique, pas facile de distinguer les dépenses liées à la R&D de celles liées à l'innovation produit. "En cas de doute, mieux vaut se faire entourer, conseille Franck Maudoux. Cela peut aussi permettre à l'entreprise de savoir si elle peut bénéficier d'autres aides publiques".

◗◗ Karine Méteyer (1) Centres techniques industriels. (2) Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services.

Contact CCI 72 : Angélique Barré au 02 43 21 00 31


industrie

Robot Start PME

Pour intégrer votre premier robot

© svedoliver - Fotolia

Robot Start PME est un programme de soutien aux PME primo-accédantes à la robotisation. Il finance 10 % de l’investissement de la première cellule robotique des PME et leur apporte un accompagnement expert (diagnostic, définition du projet, choix de l’intégrateur, suivi).

T

outes les grandes nations industrielles font de la robotique un ressort de croissance et d'innovation, qu'il s'agisse de robotiser les industries et de construire l'usine du futur, ou de prendre place dans la grande révolution de la robotique de service", peut-on lire dans le plan national pour la robotique France Robots Initiatives du ministère du Redressement productif. La robotique constitue sans doute une révolution industrielle, avec un marché estimé pour la seule robotique de service, à 100 milliards d'euros en 2020 par la Commission européenne, un marché multiplié par 30 en 10 ans ! En termes de marchés, le pays le plus avancé est le Japon, suivi par l'Europe (Allemagne et Italie en tête, la France étant à la traîne). "Après l'outil, après la machine, bienvenue dans l'ère du robot", soulignait dans Le nouvel économiste Bruno Bonnell, un entrepreneur spé-

cialiste du numérique et de robotique, convaincu que les robots rendront la société plus compétitive et plus sécurisée.

Robotiser pour ne pas délocaliser La robotique transforme l'industrie et la robotisation de l'appareil productif est un enjeu majeur de compétitivité, comme l'indique le rapport Gallois. Elle permet de sauvegarder de la production industrielle, des emplois, de prévenir les délocalisations et est même un levier central dans les processus de relocalisation. Une course de vitesse est désormais engagée avec les pays émergents qui, face à la croissance des salaires, ont engagé un mouvement important de robotisation pour conserver leurs avantages compétitifs. Désormais la Chine robotise son appareil productif plus rapidement que le nôtre !

Face à ces enjeux, le programme Robot Start PME issu du plan France Robots Initiatives, vise à mettre en place un accompagnement de 250 PME-PMI dans l'intégration de leur premier robot industriel. Il comprend trois étapes : une phase de diagnostic et de conseil des entreprises, une aide financière de 10 % du coût du financement de l'installation et un bilan en termes de gains de productivité, compétitivité et d'emploi. Pour Jean-Camille Uring, président du Symop(1), "ce plan marque un tournant décisif dans la prise en compte des pouvoirs publics de l'impératif de remettre à niveau l'outil de production des PME françaises par la robotisation, l'automatisation et l'ensemble des technologies de production." ◗◗ Maryse Gauthier (1) Syndicat des machines et technologies de production, membre de la Fédération des industries mécaniques (FIM).

Plus d'information : www.robotstartpme.fr, rubrique "intégrer un premier robot" Contacts : CCI 72, Richard Otjacques au 02 43 21 00 34 CCI 53, Guillaume Heurtebize au 02 43 49 50 36

[ Un accompagnement en trois étapes ] 1 - Le diagnostic personnalisé aux besoins de votre entreprise : après une visite au sein de votre site de production, un expert établira les modalités du projet à vos côtés. Il prendra en compte les aspects financiers (retour sur investissement) et techniques (choix du robot, évolutions organisationnelles) liés à l'opération. Il suivra votre projet jusqu'à sa mise en œuvre. 2 - L'étude de la cellule robotisée : l'expert vous accompagnera dans la rédaction du cahier des charges de votre cellule robotisée. Les besoins spécifiques de compétences et de communications internes et externes seront étudiés. 3 - Le financement de la cellule robotique : l'expert vous aidera à identifier les meilleurs fournisseurs pour structurer votre étude de rentabilité et votre processus de réception. 10 % du coût de la cellule sera pris en charge par le programme Robot Start PME.

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environnement

ÉcoProDduire 72

L'opération éco-conception reconduite Dix entreprises sarthoises ont suivi le programme ÉcoproDDuire 72, lancé par la CCI du Mans et de la Sarthe en janvier 2013. Pendant un an, elles ont été accompagnées dans leur démarche d'éco-conception. Face au succès rencontré, cette opération est reconduite en 2014. Pour découvrir ÉcoproDDuire 72, venez assister à la réunion le 4 février prochain au Mans. Spécialiste du génie électrique et génie mécanique, Clemessy décline une politique de responsabilité sociale et environnementale, cohérente et réaliste. "Soucieux des impacts environnementaux liés à notre activité et afin de compléter notre démarche de certification iso 14001, nous avons souhaité nous positionner sur l'écoconception, explique Pascal Bodineau, animateur qualité environnement au sein de l'agence Clemessy du Mans. L'éco-conception doit nous permettre d'accompagner et de répondre à nos clients eux-mêmes engagés sur cette voie." Clemessy a saisi l'opportunité de suivre le programme ÉcoproDDuire 72. "Cela a indéniablement accéléré notre démarche".

Clemessy au Mans est engagée dans le programme ÉcoproDDuire 72.

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dine, CGMP, Charpente Cénomane, Clemessy, Groupe Leblanc, Les Menuiseries Bourneuf, Nature et Logis, Posson Packaging, Rousseau Agencement et Seenrgy sont les dix entreprises sarthoises qui ont suivi l'opération ÉcoproDDuire 72, un programme conçu pour les accompagner sur la voie des produits éco-conçus. Soutenu financièrement par l'Ademe et le Conseil général de la Sarthe, ÉcoproDDuire 72 a été lancé par la CCI du Mans et de la Sarthe et confié au bureau d'études Labelia Conseil Environnement pour assister techniquement les entreprises.

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Un engagement intéressant pour une entreprise de services alors que l'éco-conception renvoie généralement à des produits. "Nos échanges au départ avec la CCI et Labelia ont permis d'imaginer d'adapter l'écoconception à nos métiers de services. Aujourd'hui, notre projet est en cours, mais nous pouvons d’ores et déjà dire que notre productivité sera optimisée et que nos impacts sur l'environnement seront maîtrisés". L'étude a porté sur le management de projet. "Nous avons un axe technique (proposition de solutions techniques à nos clients, pour réduire leur consommation d'énergie par exemple) et un axe management (choisir des sous-traitants ayant un engagement environnemental, utilisation de la visio-conférence, limitation

des déplacements, etc.) dans le but de réduire l'impact carbone."

Un programme en quatre étapes Pour toutes les entreprises participantes, ÉcoproDDuire 72 comprend quatre étapes. D'abord, un diagnostic individuel permet aux entreprises de choisir le produit (ou la famille de produits) sur lequel portera la démarche d'éco-conception. Puis, un pilote interne est initié à la démarche et formé aux outils pendant deux jours par des professionnels de l'éco-conception. Ensuite, six jours d’accompagnement permettent la mise en place puis la réalisation d'une véritable étude d'éco-conception sur le produit ciblé, et sur les moyens de communiquer pour valoriser cette démarche. Et enfin, le suivi du projet optimise et consolide dans le temps l'ancrage des méthodes et outils acquis précédemment. Un programme très attractif donc, y compris pour son coût : 1 500 euros maximum pour l'entreprise.

◗◗ Karine Méteyer ontact CCI 72 : Cyrille Naoarine C au 02 43 21 00 32

[ Éval'Énergie ] Améliorez votre efficacité énergétique ! Eau, gaz, électricité, fioul… l'énergie coûte de plus en plus cher. Il est heureusement possible de réduire ce poste budgétaire. La CCI de la Mayenne et le Conseil général de la Mayenne ont lancé la chasse au gaspi avec Éval'Énergie fin 2012. Subventionné par l'Ademe, ce dispositif se poursuit en 2014 afin qu'un maximum d'entreprises puissent en bénéficier. Rapide et gratuit, ce pré-diagnostic individualisé, réalisé par un chargé de mission énergie, peut en effet diminuer votre facture énergétique de façon conséquente. Entre le choix du fournisseur d'énergies, du contrat ou encore la mise en place d'outils de suivi et l'adoption de solutions concrètes, sans oublier la sensibilisation des utilisateurs, les leviers d'action sont nombreux. Contact CCI 53 : Thierry Mongazon au 02 43 49 50 03


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Dossier

Véhicules d’entreprise

Optimiser la gestion de sa Du véhicule utilitaire d’un artisan à la flotte automobile d’une équipe commerciale, les besoins de chaque entreprise sont très variés. Loin d’être un acte de gestion anodin, l’acquisition d’un véhicule peut même permettre de réaliser des économies. Achat au comptant, à crédit ou location longue durée, location avec option d’achat… Divers modes de financement permettent de s’adapter au cahier des charges du professionnel. Sur quelle solution miser pour constituer sa flotte ? Quels critères prendre en compte dans son choix de véhicule ?

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u véhicule utilitaire utilisé pour la livraison de matériaux à la flotte d’une cinquantaine de véhicules commerciaux d’une PME, les entreprises ont des besoins très variés en matière de mobilité. C’est pourquoi les constructeurs rivalisent d’ingéniosité pour s’adapter au cahier des charges de chacun. "Le client doit raisonner avant tout selon ses besoins, s’il doit charger des marchandises ou emmener des clients, quelle est la fréquence des arrêts, le nombre de kilomètres parcourus... La réponse diffèrera s’il s’agit d’équiper des techniciens ou des commerciaux !", souligne Christophe Schilfarth, responsable des ventes aux entreprises chez PeugeotClara Automobiles. En effet, le dirigeant qui s’apprête à choisir parmi un large panel de véhicules utilitaires (VU) et de véhicules particuliers devra d’abord se poser certaines questions : quels sont les outils et matériaux nécessaires à l’exercice du métier et quel volume représentent-ils ? Quels sont leur conditionnement et leur utilisation ? Quels se-

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ront les travaux à réaliser dans le véhicule ou autour ? Où circule le véhicule ? Le véhicule est-il destiné à des petits ou grands trajets ? "Un des principaux paramètres sera le profil de roulage, soit le nombre de kilomètres à parcourir", complète Christophe Schilfarth, qui insiste sur l’intérêt de vérifier le TCO (Total Cost of Ownership), soit le coût total d’utilisation. Le TCO varie selon le véhicule, selon son prix d'achat, sa cote, ses coûts d'entretien et d'assurance, sa consommation et la fiscalité qui le

frappe. Le TCO est un bon moyen de comparer des marques, des modèles et des usages. "Acquérir ou changer de véhicule n’est pas un acte de gestion anodin. Vous pouvez très facilement optimiser son mode d’acquisition et de financement pour réaliser des économies", souligne Jean-Philippe Le Goff, directeur général d’AGC Perspectives. En effet, avant d’acquérir un véhicule, il convient de tenir compte du coût total que représenteront sur plusieurs années : le carburant, l’entretien, l’assu-


flotte [focus] "Une prévention intelligente et bien appliquée peut réduire la sinistralité de 40 % en trois ans" Jean-Louis Clouard est ingénieur expert préventionniste chez Covéa Fleet, mais également président de l'ASRE 72 (Association de sécurité routière en entreprise). Basé au Mans, il intervient dans la France entière. Sa mission : diminuer la sinistralité des flottes d’entreprises et des collectivités par l’élaboration et l’application de programmes de prévention.

rance, mais aussi les taxes (carte-grise, bonus-malus, TVS), le coût fiscal et social des avantages en nature, l’imposition de l’amortissement non-déductible ainsi que les intérêts d’emprunt ou les loyers.

Achat ou location ? "Pour des flottes importantes, nous avons souvent recours à la location longue durée (LLD), qui permet de raisonner uniquement en coût de

L’enjeu est de taille pour les entreprises puisqu’une prévention intelligente et bien appliquée peut réduire la sinistralité de 40 % en trois ans ! Pour cela, les cinq étapes du programme de prévention doivent être respectées : diagnostic initial, initialisation du programme (formation et sensibilisation des chauffeurs), analyse périodique, adaptation des plans d’action et évaluation du système. Homme orchestre, le préventeur

doit coordonner toutes ces étapes. Pour Jean-Louis Clouard, "une prévention efficace passe d’abord par un partenariat très étroit avec la direction de l’entreprise cliente". Ce "risk manager bis" de l’entreprise, comme il se définit lui-même, doit donc au préalable gagner et conserver la confiance de son client. "De cette manière, notre intervention apparaît comme une démarche qualité et non comme une contrainte." JeanLouis Clouard a initié des formations axées sur l’aspect humain. Le conducteur reçoit en conduisant une information à la seconde, soit 3 600 informations par heure, alors qu’il est prouvé que le cerveau ne peut traiter que 2 500 infos à l’heure. "L’humain n’est pas fait pour conduire mais pour marcher entre 3 et 5 km/h. Pour bien conduire le conducteur doit adopter des stratégies et être à 100 % à sa conduite. Nous allons donc lui apprendre à voir, c’est-à-dire à aller chercher l’information",

insiste Jean-Louis Clouard. Citant la théorie du psychosociologue américain Heinrich, sur 300 sinistres, 285 sont des petits accidents matériels puis 15 des accidents corporels dont un mort. Le préventeur explique que grâce à un programme efficace, l’entreprise aura évité les plus graves mais surtout l’accident mortel. "Il faut travailler la perception, puis l’analyse, le pronostic et enfin agir sur le phénomène de conduite." Le bon enseignement doit éviter au conducteur de se mettre en position d’accident. La prévention, ça s’apprend !

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Dossier détention, sans assumer la revente ou reprise du véhicule, en ayant un budget mensuel fixe qui intègre les assurances financières, les assurances tous risques, les extensions de garantie, les contrats d’entretien, voire les outils de gestion de parc si le client le souhaite", résume Christophe Schilfarth. La LLD comme le crédit-bail offrent en effet nombre d’avantages, axés sur la souplesse de gestion tout en préservant la capacité d’emprunt de l’entreprise. "La

loi de roulage et le volume du parc déterminent ou non le besoin : plus la flotte est importante et plus on roule, plus on aura tendance à miser sur la location", complète Philippe Guilmeau, directeur de Laval Automobiles SAS. "In fine le coût de location est légèrement supérieur au coût d’achat", relativise Jean-Philippe Le Goff. Cependant la LLD rencontre un franc succès, a fortiori dans un contexte économique qui nécessite de conserver sa trésorerie. "Le client devra tenir

compte de son profil de roulage et se demander si en fin de contrat, il souhaite devenir propriétaire, complète Christophe Schilfarth. Ensuite, il y a des variables dans les impacts fiscaux…"

Des règles fiscales avantageuses pour les utilitaires "Il faut prendre en compte les règles fiscales sur l’amortissement, la TVA et

la TVS, résume Jean-Philippe Le Goff. L’amortissement est une dotation qui mesure la dépréciation d’un bien en vue de son renouvellement". Le véhicule étant assimilé à un actif pour l’entreprise, il est donc possible de déduire ces amortissements. Mais attention : les conditions diffèrent selon la nature du véhicule. "Avec un véhicule utilitaire (VU), on pourra déduire 100 % des amortissements. Pour un véhicule de tourisme (ou véhicule particulier), on

[TÉMOIGNAGE] Christophe Schilfarth, Responsable des ventes aux entreprises au Mans chez Clara Automobiles Peugeot Christophe Schilfarth est responsable des ventes aux entreprises au Mans chez Clara Automobiles Peugeot - groupe Dubreuil. Avec son équipe, ils sont les interlocuteurs uniques des professionnels, les accompagnent dans le choix du véhicule et des équipements jusqu’au financement sans oublier tous les services après-vente. Sur quelle énergie miser pour ses déplacements ? Il peut être intéressant de miser sur un véhicule hybride, ou sur l’électrique notamment en termes de fiscalité, mais aussi pour l’aspect vertueux de la démarche. Sur les véhicules hybrides, nous avons une demande soutenue des cadres et décideurs, car ce sont des véhicules valorisants, avec une ingénierie embarquée de haut niveau. De plus le bonus écologique sur un hybride est de 8,25 % du prix facturé. Sur la gamme 3008, les versions hybrides représentent 10 % des volumes. Attention : toutefois sur les versions 100 % électriques en cas de kilométrage important, ce véhicule atteint ses limites car il manque parfois des bornes de recharge rapides. C’est pourquoi actuellement, la majorité des clients "gros rouleurs" se tourne vers le diesel qui reste en coût total l’énergie la plus intéressante. Cependant, l’arrivée de nouvelles générations de moteurs essence (économiques avec des émissions faibles de CO2) pourra entraîner à l’avenir un rééquilibrage entre essence et diesel. Nous avons aussi des évolutions de nos moteurs

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diesel qui font descendre les taux de CO2 et limitent les émissions d'oxydes d'azote. Quelles questions doit préparer un chef d’entreprise pour bien choisir son véhicule ? Chaque client est unique : selon son cahier des charges nous apportons une réponse personnalisée. De manière générale, il faut regarder le TCO, le coût total de détention afin qu’il soit le plus optimisé. Car ce n’est pas parce qu’un véhicule bénéficie d’une remise plus importante qu’il coûtera moins cher sur le long terme ! On détermine le coût d’un véhicule selon divers critères. Il faut regarder l’impact économique, fiscal, le taux de CO2 , les consommations et les équipements car d’un constructeur à l'autre cela varie beaucoup. Chez Peugeot nous avons des gammes optimisées en termes de consommation et d'émissions de CO2. Nous couvrons 90 % des offres du marché via nos produits et pouvons réaliser tout type d’aménagement pour transformer un véhicule particulier en utilitaire. L’aspect sécurité est aussi à prendre en compte. Quels équipements sont à vérifier avec attention ? Aujourd’hui toute notre gamme est équipée d’ABS, de répartiteur électronique de freinage, d’AFU (Aide au freinage d’urgence), de l’ESP (Electronic stability control), des airbags frontaux latéraux et rideaux pour être au maximum de la

sécurité active et passive. Sur certaines versions, nous avons aussi le "Peugeot Connect SOS" un équipement qui sauve des vies, dispositif d’urgence qui s’active via la carte Sim intégrée du véhicule. Nous savons que la sécurité au travail est un sujet important pour les entreprises. S’il faut regarder ces critères, il reste aussi la valorisation car même si la clientèle est professionnelle, on a le droit de se faire plaisir ! Même sur les utilitaires on assiste à une montée en gamme en termes d’équipements, de finition et d’agréments : Bluetooth, GPS, caméra de recul, prises USB, etc. Aujourd’hui nos clients passent parfois la journée dans leur véhicule, c’est d’autant plus important pour eux d’avoir des équipements de sécurité et de confort !


Jean-Philippe Le Goff, directeur général d'AGC Perspectives.

pourra déduire les amortissements à hauteur d’un prix d’acquisition plafonné à 18 300 € TTC et à 9 900 € TTC si le véhicule émet plus de 200 g de CO2 /km." Seules exceptions à cette règle du plafonnement : les véhicules nécessaires à l’exercice de l’activité en raison même de leur objet comme les taxis, auto-écoles, ambulanciers. "Ces règles sur la déductibilité des amortissements ne changent pas, qu’il s’agisse d’une acquisition ou d’une location longue durée (LLD)", ajoute Jean-Philippe Le Goff.

Autre taxe qui pèse lourd dans le choix, la TVA. "Dans le cadre de l’acquisition d’un VU on récupère intégralement la TVA, ce qui est impossible s’il s’agit d’un véhicule particulier". Ensuite, l’énergie utilisée par le véhicule impacte également les coûts. "Qu’il s’agisse d’un VU ou d’un VP, la TVA sur l’essence ne peut être récupérée. Par contre sur le gasoil, vous récupérez la totalité de la TVA pour un VU, et 80 % pour un véhicule particulier". Les contraintes fiscales avantagent encore une fois les utilitaires, qui restent exonérés de la taxe sur les véhicules de société (TVS) alors que toute entreprise doit déclarer ses voitures particulières et s’acquitter d’une taxe annuelle correspondante. La loi de finances de 2006 a même étendu cette TVS aux véhicules pris en location par les salariés pour lesquels la société procède à un remboursement de frais kilométriques (IK). Les seules exceptions concernent les véhicules nécessaires à l’exécution d’un service de transport à la disposition du public et ceux destinés à la vente et à la location. Et depuis 2011, les véhicules fonctionnant exclusivement ou non au moyen de l’énergie électrique (hybrides)

et dont le taux d’émission de C02 est inférieur à 110 g/km peuvent prétendre à l’exonération de TVS pendant huit trimestres.

Économiser en agissant sur le conducteur "Nous avons développé des gammes business optimisées en termes d’équipements mais aussi d’émission de CO2 réduites, ce qui impacte directement le client sur la TVS", complète Christophe Schilfarth. Désormais, les règles en matière de pollution et de consommation sont à prendre plus qu’au sérieux, puisqu’elles affectent directement les coûts de gestion d’une flotte. Si le choix d’un véhicule hybride ou électrique permet à l’entreprise d’économiser tout en s’inscrivant dans un cercle vertueux, de plus en plus de dirigeants décident également d’agir sur le conducteur. Les programmes de prévention et d’éco-conduite ont fait leurs preuves. "On obtient une baisse de 20 % de la consommation mais aussi de 20 % de sinistralité", témoigne Christophe Mulochaud directeur opérationnel de M&A prévention au Mans. En effet, une

autre notion appelée le "TCO conducteur" prend en compte tous les frais reliés à la conduite du conducteur. "Plus le parc est grand et plus cela aura un impact sur le coût de revient et de détention de la flotte : grâce à l’écoconduite on économise sur les carburants, pneumatiques…" confirme Christophe Schilfarth. Ce dernier ajoute que des formations sont assurées lors de la livraison des véhicules hybrides : "des habitudes de conduite doivent être adaptées afin d’optimiser le système hybride. Sur le même parcours la consommation peut varier d’1,5 à 2 litres/100 !". Quel que soit votre choix final, assurez-vous que votre interlocuteur sache répondre à vos questions, du produit au financement en passant par les aspects fiscaux, et soit encore là pour vous suivre sur l’après-vente et jusqu’à la reprise afin que votre outil de travail soit toujours optimisé ! ◗◗ Elise Pierre

[focus] Éco-conduite : quand l’anticipation crée l’économie Christophe Mulochaud, directeur opérationnel de M&A prévention au Mans, propose des formations en prévention et en éco-conduite. "Nous associons souvent l’éco-conduite à une formation en prévention. Car l’éco-conduite, qui est une conduite anticipée et apaisée, permet de réduire la consommation du véhicule, les rejets de CO2 et les frais d’entretien, mais aussi la sinistralité. Une conduite apaisée génère moins d’accident

matériel et corporel. En accompagnant une entreprise, on obtient une baisse de 20 % de la consommation mais aussi dès la première année une réduction de 20 % de sinistralité, soit une baisse de 20 % d’accident matériel et des risques d’arrêt de travail. Le retour sur investissement est double pour le chef d’entreprise, et ce quelle que soit la taille de sa flotte. À l’inverse d’une conduite saccadée et précipitée, une éco-conduite est une

conduite anticipée où l’on évite au maximum de freiner et ré-accélérer ce qui nécessite anticipation et concentration. 50 % de la consommation se fait quasiment en première. Le gain en carburant est d’environ 20 %, on émet moins de C02 mais surtout on économise énormément la voiture : moteur, freins et pneumatiques vont nécessiter moins d’entretien. Dès lors qu’un pneu perd 0,3 de pression, sa consommation augmente de 3 % tout comme une mauvaise

utilisation de la boîte de vitesse génère une surconsommation. En associant conduite économique, écologique et sécurité, en respectant les limitations de vitesse, on réduit les coûts de manière pérenne. C'est l’anticipation qui crée l’économie !"

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Dossier

point de vue

La LDD, la maîtrise des coûts prévoit qu’à l’horizon 2016, 60 bornes soient installées en Mayenne.

Quelles questions doit-il se poser pour choisir entre l’achat ou la location ?

Philippe Guilmeau est directeur de Laval Automobiles SAS et François Foubert, conseiller commercial et financier à Renault Pro qui a ouvert ses portes en 2011 à Laval sur la ZI des Touches.

Quels sont les résultats des ventes et les attentes de votre clientèle professionnelle ? Alors que le nombre d’immatriculations sur le secteur de Laval est en baisse de 3 % par rapport à l’an dernier, Renault Laval en 2013 pèse 26,9 % du marché toutes marques (MTM). Le marché flottes et entreprises est en progression de 5,5 % à fin novembre par rapport à l’an dernier sur Laval et son agglomération avec 1 287 voitures (MTM) contre 1 219 l’an passé. Et nous sommes passés de 44,7 % de part de marché à 53,6 % (545 immatriculations en 2012 contre 690 cette année). Cela conforte notre implantation et l’offre de services que nous proposons avec des horaires élargis, pour l’entretien Renault minute ainsi qu’un parc de véhicules de remplacement important. Car ces services sont l’argument fort pour les

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professionnels pour qui le véhicule est un outil de travail. Nous avons mis en place divers services afin d’assurer en toutes circonstances leur mobilité. Nous proposons une gamme élargie du véhicule particulier au véhicule utilitaire, avec une gamme business adaptée aux besoins de la clientèle, de l’artisan à la flotte importante…

Dans quel cas un professionnel se tourne-t-il vers l’électrique ? Même si les véhicules électriques ne représentent pas de gros volumes, le produit Zoé modèle phare de la gamme ZE, a rencontré son public. Nous proposons aussi des Kangoo électriques dont quelques professionnels se sont équipés. Ce choix correspond souvent à des sociétés qui sont tournées vers les évolutions technologiques et qui jouent sur l’effet d’image de l’entreprise qui roule pour la planète. Ces véhicules correspondent à des usagers dont le profil de roulage est plutôt citadin, avec de faibles kilométrages, pour aller chercher des clients, faire une course en ville... Un programme

La loi de roulage et le volume du parc déterminent ou non le besoin de la location longue durée (LLD) sur 36, 48 et jusqu’à 60 mois. Par exemple un professionnel qui roule moins de 35 000 km par an préfèrera acquérir son véhicule ou passer par le crédit bail. En schématisant, plus la flotte est importante et plus on roule, plus on aura tendance à miser sur la location. La LLD rencontre de plus en plus de succès - 25 % de nos contrats - pour ceux qui considèrent l’usage d’une voiture comme une charge et ne veulent pas se soucier de la revente ni de la reprise. C’est le "zéro surprise" : en échange d’un loyer mensuel, vous disposez d’une voiture entretenue et avec l’extension de garantie, pouvez être dépannés instantanément. De plus en cette période, les professionnels préfèrent garder de la trésorerie. Le maître-mot pour passer à la location, c’est la maîtrise des couts. Le crédit bail correspond plutôt à un professionnel qui souhaite conserver sa voiture. C’est un mode de financement privilégié pour l’acquisition. Avec ou sans apport vous partez avec la voiture et un crédit bail calculé pour 36 ou 48 mois et une option d’achat final entre 1 et 10 % du prix. C’est identique à la location avec option d’achat (LOA). Un chef d’entreprise a souvent recours à un financement qui correspond à sa période d’amortissement. Mieux vaut garder de la trésorerie pour investir sur d’autres postes !


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juridique

Au 1er janvier 2016

Généralisation de la complé La loi n° 2013- 504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l’emploi, conformément à l’Accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013, généralise la couverture complémentaire santé à tous les salariés à compter du 1er janvier 2016. L’employeur doit en financer au minimum la moitié du coût, quelle que soit la taille de l’entreprise.

L

a loi privilégie la conclusion d’accords de branche en ayant créé, pour les branches professionnelles, une obligation d’ouvrir des négociations à ce titre avant le 1er juin 2013. À défaut d’accord de branche signé avant le 1er juillet 2014, les entreprises dotées d’un délégué syndical auront l’obligation d’entamer des négociations à ce titre passée la date du 1er juillet 2014. À la date du 1er janvier 2016, toute entreprise devra faire bénéficier ses salariés d’une couverture complémentaire santé minimale.

Un calendrier en trois étapes Ouverture de négociations de branche avant le 1er juin 2013 Les branches professionnelles avaient obligation d’avoir engagé, avant le 1er juin 2013, des négociations en vue de permettre aux salariés, qui ne bénéficient pas d’une couverture collective à adhésion obligatoire en matière de remboursements complémentaires de frais de santé, au moins aussi favorables que la couverture minimale prévue par la loi, d’y accéder avant le 1er janvier 2016. Les branches professionnelles (une soixantaine à ce jour) d’ores et déjà couvertes par un accord de branche "frais de santé" avaient également obligation d’engager des négociations avant la date du 1er juin 2013 dès lors que les garanties prévues par ellesmêmes sont moins favorables que la couverture minimale. Salariés concernés : pour permettre la généralisation de la couverture complémentaire santé, la loi du 14 juin 2013

32 maine éco janvier 2014

prévoit que les garanties santé seront mises en place à titre "obligatoire" et à titre "collectif" pour l’ensemble des salariés de l’entreprise. Garanties concernées : la loi du 14 juin 2013 vise les frais occasionnés par une maladie, une maternité et un accident. Les remboursements de frais occasionnés par ces risques viennent en complément des prestations offertes par les régimes de base de la Sécurité sociale en cas de survenance de ces risques. Calendrier de la négociation de branche : en cas de signature d’un accord de branche d’ici la date du 30 juin 2014, les entreprises concernées disposeront d’un délai de 18 mois au plus, soit jusqu’à la date du 1er janvier 2016, pour se conformer aux nouvelles obligations conventionnelles résultant de l’accord de branche les concernant.

À défaut d’accord de branche, négociation d’un accord d’entreprise entre le 1er juillet 2014 et le 1er janvier 2016 Seront visées par cette obligation de négocier les entreprises, où est désigné un délégué syndical, qui ne sont pas couvertes par un accord de branche instituant une couverture complémentaire obligatoire et collective ou qui sont déjà couvertes par un tel accord mais dont les garanties sont moins favorables que la couverture minimale prévue par la loi. Modalités de mise en place de la couverture complémentaire d’entreprise : la négociation d’entreprise sur la mise en place d’une couverture complémentaire "frais de santé" devra se dérouler dans le cadre des négociations annuelles obligatoires dans le respect des conditions prévues aux articles L2242-1 à L2242-4 du Code du travail. Calendrier de la négociation d’entreprise : ces entreprises disposeront d’un


juridique

mentaire santé délai de 18 mois courant du 1er juillet 2014 au 31 décembre 2015 pour négocier la mise en œuvre d’une couverture complémentaire santé. Mise en place unilatérale au 1er janvier 2016 À compter du 1 janvier 2016, dans l’hypothèse où les négociations de branche puis d’entreprise n’auront pas abouti à la conclusion d’un accord visant à la mise en place d’une couverture complémentaire santé, la loi du 14 juin 2013 prévoit qu’une couverture collective "frais de santé" minimale devra être mise en place par décision unilatérale de l’employeur. er

Entreprises non concernées : seront exclues du champ de la mise en place de la couverture complémentaire santé, les entreprises dont les contrats préexistants garantiront les mêmes risques que le socle minimal à un niveau au moins équivalent ou à un niveau supérieur. Salariés exclus : la décision unilatérale

de l’employeur ne peut concerner que les contrats de travail conclus postérieurement à la décision de mise en œuvre d’une couverture complémentaire santé. Les salariés employés antérieurement à la décision unilatérale de l’employeur de mettre en place un régime "frais de santé" ne pourront pas être contraints de cotiser contre leur gré.

Couverture minimale Le contenu de la couverture minimale que doit assurer toute complémentaire santé collective et obligatoire est fixé par la loi du 13 juin 2014. Un décret à paraître a vocation à fixer le niveau de cette couverture. Encadrement du niveau des garanties La couverture complémentaire minimale "frais de santé" comprend la prise en charge totale ou partielle des dépenses ci-après : - la participation de l’assuré aux tarifs servant de base au calcul des presta-

tions en nature de l’assurance maladie (ticket modérateur), - le forfait journalier hospitalier prévu par l’article L174-4 du Code de la Sécurité sociale, - les frais exposés par les soins dentaires prothétiques ou d’orthopédie dento-faciale et pour certains dispositifs médicaux à usage individuel admis au remboursement. Le décret fixera le niveau de la prise en charge (totale ou partielle) ainsi que la liste des dispositifs médicaux pris en charge. Le décret devrait s’inspirer des dispositions arrêtées par les partenaires sociaux qui, dans l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013, ont défini le contenu du panier de soins. Il devrait prendre en charge au minimum : - 100 % de la base de remboursement des consultations, actes techniques et pharmacie en ville et à l’hôpital, - le forfait journalier hospitalier (actuellement de 18 €),

- 125 % de la base de remboursement des prothèses dentaires, - un forfait optique de 100 € par an. Financement patronal d’au minimum 50 % La participation de l’employeur au financement de la couverture complémentaire "frais de santé" sera d’au moins 50 % étant considéré que le financement peut être entièrement patronal. À noter que la question du financement du dispositif se posera concernant les salariés à employeurs multiples ou à temps très partiel. À cet égard, il est prévu qu’un décret prévoie les modalités spécifiques de financement de la complémentaire santé pour ces catégories particulières de salariés. ◗◗ Gildas Bonraisin Avocat au Barreau du Mans

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international

Turquie

Un marché dynamique aux Croissance continue, modernisation rapide, population jeune, plateforme d'échanges économiques entre l'Europe et l'Asie… la Turquie est l'un des marchés proches les plus importants pour les sociétés françaises. Son développement considérable n'est pas prêt de s'arrêter. Les investissements directs étrangers sont d'ailleurs fortement favorisés en Turquie. Ils ont ainsi atteint 12,4 milliards de dollars en 2012, contre 1 à 2 milliards au début des années 2000.

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Plus de 400 entreprises françaises sur place

L

e marché turc s’est considérablement développé depuis 2002 et constitue une réelle opportunité pour les entreprises françaises dans de nombreux domaines", explique Raphaël Esposito, directeur de la CCI française en Turquie (CCIFT). 16e puissance économique mondiale, 6e d'Europe, la Turquie s'est rapidement modernisée et a remarquablement résisté à la crise grâce à la mise en place d'importantes réformes structurelles. Elle dispose de secteurs industriels diversifiés dont les principaux sont l’automobile, le textile/habillement (6e exportateur mondial), l’agroalimentaire (1er producteur mondial de noisettes 34 maine éco janvier 2014

et fruits secs), la chimie/plasturgie et les équipements électriques et électroniques qui relèvent quasiment tous du secteur privé. Ce poids industriel, où le besoin en équipements et l'investissement sont élevés, l’évolution du niveau de vie et des habitudes de consommation de sa jeune population (44 % a moins de 25 ans), sa convergence avec l’Union européenne (union douanière, cadre juridique proche des standards européens), ses grands projets (autoroutes, aéroports, voies ferrées, ports, hôpitaux), le dynamisme de ses entrepreneurs et sa situation géographique privilégiée (plateforme de réexportation vers les marchés périphériques) sont autant d'atouts qui attirent les entrepreneurs étrangers.

La France fait partie des six premiers investisseurs en Turquie avec une présence économique qui a doublé au cours des années 2000. Elle est passée d’une quinzaine de sociétés au milieu des années 1980 à 200 en 2000, et plus de 400 aujourd’hui, avec des parts de marché visibles dans des secteurs variés. 70 % d’entre elles sont installées à Istanbul, chiffre qui monte à 95 % en incluant Bursa, Izmir et Ankara. Les trois-quarts du CAC 40 sont implantés en Turquie, aux côtés d’un nombre croissant de PME. "L’investissement français en Turquie est à la fois considérable et concerne tous les secteurs. Il joue un rôle important dans l’économie turque", se félicite Raphaël Esposito. Les échanges commerciaux entre la Turquie et la France s'élèvent à près de 13 milliards d'euros en 2012. Les exportations françaises vers ce marché ont progressé mais la part de marché de la France recule. "Cette baisse tendancielle de notre part de marché trouve pour partie son origine dans l’évolution de la nature des achats à l’étranger de la Turquie : hausse des achats de produits énergétiques et de métaux précieux que nous ne fournissons pas." La Turquie devient ainsi en 2012 le 10e excédent de la France (14e en 2011) et son 12e client dans le monde.

De réelles opportunités se présentent dans de nombreux domaines. Pour réussir, comme pour toute démarche à l'export, mieux vaut bien se renseigner. "Les entreprises cherchant à s’implanter en Turquie devront travailler sur plusieurs axes pour adapter leur offre aux conditions et spécificités locales, définir précisément leur cible, identifier le canal de distribution le plus adapté à leur stratégie et au potentiel de développement, conseille le directeur de la CCIFT. Les entreprises françaises, leurs produits et leurs savoir-faire sont globalement bien perçus et bien accueillis surtout dans les secteurs du luxe, du design (décoration, arts de la table, etc.), de la haute-technologie, de la santé, mais pâtissent d’une image de produits chers. Dans l’industrie, nos entreprises souffrent également de la concurrence des pays asiatiques, de l’Allemagne, de l’Italie et des ÉtatsUnis. Il peut être reproché aux entrepreneurs français une certaine lenteur dans la prise de décision et un manque de flexibilité."

Construire des liens de confiance Dans la Sarthe et la Mayenne, plusieurs entreprises travaillent avec la Turquie. LTR Industries à Spay dans la Sarthe, société spécialisée dans les tabacs reconstitués, réalise un chiffre d'affaires de 4 millions d'euros par an sur ce marché. Sans démarche commerciale directe puisque les produits sont livrés à des multinationales du tabac implantées sur place. Pour Gys, fabricant de postes à souder, de chargeurs de batterie et de produits de carrosserie, à SaintBerthevin en Mayenne, ce sont les


international

portes de l'Europe clients turcs qui se sont rapprochés d'eux en 2003. "Nous avons adapté nos produits à leurs besoins et notre marque est aujourd'hui connue, explique Bruno Bouygues, directeur général. Après avoir souvent changé d'importateurs pendant onze ans, nous travaillons maintenant avec les bons. Important en Turquie… rencontrer les bonnes familles et construire des liens de confiance, d'où l'intérêt de s'appuyer sur des relais locaux comme la CCIFT. La plupart du temps, on rencontre des interlocuteurs très qualifiés, généreux et tournés vers l'avenir." Selon lui, situé à l'intersection de l'Europe et de l'Asie, ce marché est un baromètre merveilleux pour évaluer toute proposition commerciale. "Vous êtes performant ou pas… vous le saurez en Turquie !" La PME résolument tournée vers l'export (50 % de son chiffre d'affaires actuellement) a des projets : "Si nous arrivons à nous développer comme nous le souhaitons sur ce marché, nous aurons une usine sur place pour rayonner sur les pays voisins".

[CHIFFRES CLÉS 2012] Population : 75,6 millions (44 % a moins de 25 ans) PIB : 786 Mds USD PIB/habitant : 10 504 USD Croissance : + 2,2 % (+ 8,5 % en 2011, + 4 % prév. 2013) Inflation : 6,2 % Chômage : 9 % IDE : 12,4 Mds USD Importations : 236,5 Mds USD La PME mayennaise Gys envisage d'ouvrir une usine en Turquie pour rayonner sur les pays voisins.

"Le marché turc fonctionne par réseaux, confirme Raphaël Esposito. Travailler seul sur ce marché, sans intermédiaire local ou personnel turc, est généralement difficile. Les relations sont le pouvoir en Turquie et non le savoir. La dimension affective est par ailleurs très importante dans les relations d’affaires. Le contact personnel et individuel et la relation de confiance sont une base indispensable. La Turquie est méditerranéenne pour les relations

humaines et anglo-saxonne pour la conception de la réussite." Pour en savoir plus, venez rencontrer Raphaël Esposito à la CCI du Mans et de la Sarthe, le 10 avril prochain.

◗◗ Karine Méteyer Contacts : CCI 72, Holger Menkhaus au 02 43 21 00 12 CCI 53, Martine Gasdeblay au 02 43 49 50 26

Exportations : 152,5 Mds USD Principaux fournisseurs : Russie (11,3 %), Allemagne (9 %), Chine (9 %), France 7e (3,6 %) Principaux clients : Allemagne (8,6 %), Irak (7,1 %), Iran (6,5 %), France 8e (4,1 %) Exportations vers la France : 5,7 Mds € Importations en provenance de France : 7,03 Mds € Source : CCIFT

[Journée pays Turquie à la CCI] Découvrez les atouts de ce pays Une journée pays Turquie (atelier et rendez-vous B2B) est proposée à la Chambre de commerce et d'industrie du Mans et de la Sarthe, le 10 avril de 9 h à 17 h 30. Raphaël Esposito, directeur de la CCI française en Turquie (CCIFT), recevra les entreprises qui le souhaitent en rendez-vous individuel. Avec près de 450 sociétés adhérentes, la CCIFT contribue depuis 128 ans au développement des relations économiques et commerciales franco-turques. Grâce à sa connaissance du marché et à ses contacts privilégiés avec les principaux acteurs économiques du pays, la CCIFT a développé une

gamme de services liée à l’appui aux entreprises dans leur approche des marchés turcs et français, plus spécialement tournée vers les PME. Son équipe biculturelle les accompagne dans leurs missions de prospection (recherche de partenaires commerciaux, de fournisseurs, réalisation d’actions de promotion, etc.) et apporte une aide pratique pour régler les questions administratives et logistiques (demandes de visas, mise à disposition de bureaux de passage, location de véhicules, réservation de chambres, etc.).  Contact : CCI 72, Zélia Aveline au 02 43 21 00 12

maine éco janvier 2014 35


36 maine ĂŠco janvier 2014


conjoncture TENDANCES

Indicateurs économiques 1 612 : L’indice du coût de la construction (ICC) s’établit à 1 612 au troisième trimestre 2013 après 1 637 au trimestre précédent. En glissement annuel, l’ICC diminue (- 2,18 %), après une baisse de 1,74 % au deuxième trimestre 2013. 9,53 € : Smic horaire brut (depuis le 1er janvier 2014) soit un brut mensuel de 1 445,38 € sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires (151,67 h de travail). 108,47 : Au troisième trimestre 2013, l’indice des loyers commerciaux s’établit à 108,47. Sur un an, il est en hausse de 0,28 %.

Sur un an, le taux de croissance de l’IPC s’établit à 0,7 % en novembre 2013 en légère hausse en comparaison de celui enregistré en octobre 2013 (+ 0,6 %). Hors tabac, l’IPC est également stable en novembre 2013 et croît de 0,6 % sur un an. Cette stabilité des prix à la consommation en novembre résulte d’évolutions contrastées selon les postes de consommation : les prix des produits alimentaires et ceux de produits manufacturés ont légèrement augmenté, les prix des services de transport et de communications ont nettement baissé tandis que ceux de l’énergie, en particulier des produits pétroliers, se sont de nouveau repliés en novembre 2013.

127,21 : L’indice des prix à la consommation (IPC) est stable en novembre 2013 après s’être replié de 0,1 % en octobre 2013. Corrigé des variations saisonnières, l’IPC ne connaît pas non plus d’évolution notable en novembre 2013.

Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie (décembre 2013) Selon les chefs d'entreprise interrogés en décembre 2013, le climat conjoncturel dans l’industrie s’améliore. L’indicateur synthétique progresse de deux points et retrouve sa moyenne de longue période, ce qui n’était plus le cas depuis septembre 2011. L’indicateur de retournement progresse par rapport à novembre et se situe dans la zone signalant une dynamique conjoncturelle favorable. Le solde sur l’activité passée progresse de nouveau et se situe nettement au-dessus de sa moyenne de longue période. Le solde correspondant aux perspectives personnelles s’améliore également et se situe désormais au niveau de sa moyenne de long terme. Les carnets de commandes globaux et étrangers sont quasi stables par rapport au mois précédent et sont toujours jugés peu étoffés par les industriels. Le solde sur les perspectives générales, qui représente l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, s’améliore à nouveau et atteint un niveau proche de sa moyenne de long terme. Enfin, les stocks de produits finis diminuent et leur niveau est désormais jugé inférieur à la normale. (Source Insee)

Consommation des ménages en GMS L'analyse de novembre

421€ 349€

350€ 348€ 304€

332€

315€ 320€

312€

3% -3 %

361€

360€

341€

312€

-4 %

-3 %

nov.-12 déc.-12 janv.-13 févr.-13 mars.-13 avr.-13 mai.-13 juin.-13 juil.-13 août.-13 sept.-13 oct.-13 nov.-13 2012

2013

Méthodologie du baromètre MarketingScan : Calculé mensuellement, pour les 9 000 foyers panélistes, cet indicateur mesure l’ensemble des sommes dépensées en moyenne par un panéliste MarketingScan, dans 23 GMS d’Angers et du Mans (12 hypermarchés et 11 supermarchés). Cet indice est la combinaison de deux indicateurs : - le panier moyen du panéliste par passage aux caisses (ceci représente le "ticket de caisse du consommateur" qui couvre l’ensemble de ses achats en GMS : alimentation, entretien, hygiène-beauté, textile, bazar, petitélectroménager, disques…) ; - le nombre mensuel de visites. Budget moyen = panier moyen par passage x nombre de visites mensuelles.

Distorsion calendaire oblige, avec un samedi en plus par rapport à 2012, en novembre, la consommation des ménages en grandes et moyennes surfaces affiche une nette progression (+ 4 %). Tout comme pour le mois précédent, cette tendance - à relativiser donc - est essentiellement associée à l’augmentation du nombre de passages en caisses (+ 3,7 %). Le ticket moyen reste, quant à lui, quasiment inchangé par rapport à novembre 2012, avec un fléchissement des volumes entièrement corrigé par la hausse du prix moyen par article. Une bonne orientation de ce dernier trimestre qui reste cependant à confirmer avec le mois de décembre : cette année encore, pour leurs dépenses de Noël, les ménages ont dû statuer entre le caractère sacré des fêtes et l’inquiétude liée à la situation économique. maine éco janvier 2014 37


d'une communauté de communes…

Communauté de communes du Pays de Sillé

Un territoire vert et connecté Largement pourvue en forêt, la communauté de communes du Pays de Sillé, territoire de 7 600 habitants à la frontière de la Mayenne, a logiquement choisi de miser sur cette composante naturelle pour mettre en place une filière bois. Une stratégie de développement durable complétée par la création d’un espace dédié aux nouvelles technologies à Sillé-le-Guillaume, commune située à seulement une vingtaine de minutes du Mans en train.

L

Du bois déchiqueté pour chauffer

[En bref] Les communes de la communauté de communes du Pays de Sillé : Crissé, Le Grez, Mont-Saint-Jean, Neuvillette-en-Charnie, Parennes, Pezé-le-Robert, Rouessé-Vassé, Rouez-en-Champagne, SaintRémy-de-Sillé, Sillé-le-Guillaume. 38 maine éco janvier 2014

Au milieu d’une terre couverte de forêt et de bocages, la collectivité a fait le choix de produire du bois de chauffage déchiqueté. Pour y parvenir, une plateforme de stockage et de séchage de bois local a été construite en 2012, le tout étant recouvert de 600 m² de panneaux photovoltaïques. L’endroit est géré par une Société coopérative d’intérêt collectif regroupant aussi bien des agriculteurs que des forestiers, des collectivités ou des particuliers.

© Pays de Sillé

e développement durable et les nouvelles technologies : partout présenté comme le choix de l’avenir pour les territoires, ce diptyque n’a peut-être jamais été aussi évident que dans le Pays de Sillé. Avec ses 3 400 hectares de forêt et sa proximité ferroviaire avec Le Mans (environ 20 minutes en TER), la communauté de communes était idéalement placée pour se positionner sur ces deux leviers de développement économique. Par le biais de la création d’une filière bois-énergie et d’un télé-centre à Sillé-le-Guillaume. "Notre stratégie consiste d’abord à développer une filière bois de chauffage. En parallèle, nous avons ouvert un télé-centre à Sillé-le-Guillaume destiné à accueillir des activités de co-working, centre d’appels ou télétravail", résume Michel Quillet, viceprésident de la communauté de communes en charge du développement économique.

Basée dans l’Orne, cette société revend le bois à ses membres. La communauté de communes du Pays de Sillé a déjà installé des chaufferies fonctionnant au bois déchiqueté dans ses propres locaux ainsi que dans les bâtiments communaux de Rouessé-Vassé et au site Emmaüs de La Milesse. Avec une idée sur le long terme : remplacer d’anciens modes de chauffage polluants et plus coûteux (gaz, fioul) par le bois déchiqueté produit localement. Dans le même temps, la commu-

nauté de communes travaille avec diverses associations et la Chambre d’agriculture de la Sarthe pour veiller à ce que soient correctement replantées les haies et que soient respectées les bonnes pratiques de gestion d’une forêt en grande partie par la directive Natura 2000 de l’Union européenne. "La philosophie est de mettre en place une filière locale mais aussi durable. Il y a une logique économique mais aussi de développement responsable. Notre ambition est d’être exemplaire


à l'autre

dans la gestion de l’environnement", souligne Isabelle Cochet, chargée de mission pour le développement économique au sein de la communauté de communes. "À terme, l’idée est aussi d’accueillir autour de notre plateforme des entreprises gravitant dans la filière bois". Un enjeu qui se retrouve également au niveau scolaire. Raison pour laquelle la collectivité s’engage pour le maintien et le développement de la cité scolaire Paul-Scarron de Sillé-le-Guillaume, qui draine une population venant de cinq cantons. "Il y a là une carte à jouer pour la création de formations liées à la filière bois", estime Michel Quillet.

Un télé-centre de 800 m² Deuxième pilier du développement du Pays de Sillé : les nouvelles techno-

logies et le tertiaire. La communauté de communes a ainsi signé le schéma directeur du Syndicat mixte d’aménagement numérique de la Sarthe pour l’installation à terme de la fibre optique. Avec, en ligne de mire, la montée en puissance du télétravail et des espaces de "co-working" où se réunissent des travailleurs indépendants ou isolés. C’est tout l’enjeu du Télé-centre de l’Imprimerie, installé sur 800 m², dont 500 m² de bureaux dans les locaux de l’ancienne imprimerie Deslandes, en plein cœur de Sillé-le-Guillaume. Réhabilité par la communauté de communes, le bâtiment, qui allie verreries modernes et structures de l’ancienne imprimerie, a vocation à accueillir des entreprises. "Le télé-centre compte aujourd’hui sept occupants… Il reste un espace

de 120 m² disponible, plutôt destiné au télétravail", souligne Michel Quillet. Le télé-centre jouit en outre d’un emplacement idéal, à cinq minutes à pied de la gare de Silléle-Guillaume. ◗◗Julien Proult

Deux zones d’activités La communauté de communes du Pays de Sillé compte deux zones d’activités, installées à Sillé-le-Guillaume sur une trentaine d’hectares : celle du Bois-des-Cours et celle d’Esse. Un projet d’extension d’une dizaine d’hectares de la première est en attente de la révision du Plan local d’urbanisme, prévue d’ici à quelques mois. Outre Legrand, moteur de l’économie locale, le territoire compte plusieurs autres entreprises dynamiques, parmi lesquelles Caréa (produits sanitaires d’équipement) qui emploie une soixantaine de personnes à Sillé, ou encore la société de transports Montaville et sa cinquantaine de salariés.

Une entreprise, un territoire : Legrand

Le spécialiste mondial des infrastructures électriques et numériques du bâtiment (groupe de 35 000 employés dans 70 pays, siège social à Limoges) pèse en effet lourd à Sillé-le-Guillaume et autour : 38 000 m² de locaux couverts répartis sur 12 hectares et deux zones d’activités (Bois-des-Cours et Esse) et 470 personnes salariés environ. "L’entreprise s’est installée ici en 1958. Aujourd’hui, la moitié de ses employés vit sur le territoire de la communauté de communes. Legrand a donc une identité locale très forte", indique Patrice Quilbé.

À Sillé-le-Guillaume, l’activité de Legrand repose sur deux familles de produits : le cheminement de câbles à base de PVC (moulures et goulottes) et l’appareillage électrique (fiches et blocs de prise, commandes de volets roulants, connectique diverse). L’usine sarthoise a ainsi une capacité de production annuelle de 40 000 km de moulures et goulottes et prépare ses propres matières plastiques, soit plusieurs milliers de tonnes de PVC chaque année. "Tous nos produits sont vendus en France et dans le monde entier. Nous exportons notamment vers l’Amérique latine, l’Europe de l’Est et la Russie", souligne Patrice Quilbé.

l’opération a permis "d’intégrer la dimension humaine dans le travail mais aussi de simplifier les lignes de production", souligne le directeur. "L’objectif est, bien sûr, également d’aller chercher de la performance dans l’activité, rappelle-t-il. Renforcer la performance signifie confirmer les emplois dans le territoire et maintenir l’empreinte locale de l’entreprise".

Réorganisation de la production Initiée en 2012, la réorganisation du secteur de production a été poursuivie et achevée en 2013. En optimisant les conditions de travail,

© Legrand

"Nous sommes une grosse usine sur une commune rurale. On peut donc dire que nous avons un certain poids sur le territoire". Patrice Quilbé, directeur du site de Sillé-le-Guillaume, résume ainsi l’importance de l’entreprise Legrand dans le Pays de Sillé.

maine éco janvier 2014 39


d'une communauté de communes… Communauté de communes de l'Ernée

"Anticiper au maximum les besoins des entreprises" Albert Leblanc est président depuis 1995 de la communauté de communes de l’Ernée, territoire mayennais de 15 communes pour un peu moins de 21 000 habitants. Il nous explique la politique volontariste menée depuis des années par la collectivité pour maintenir l’emploi suite à la disparition des secteurs de la chaussure et de la confection, qui constituaient le socle industriel de la région.

© Ernée

ME : Quels choix ont été faits ?

Longchamp et sa centaine de salariés reste la seule industrie de maroquinerie-confection de la communauté de communes de l'Ernée.

Maine éco : Comment définiriez-vous la communauté de communes de l’Ernée ? Albert Leblanc : C’est un territoire qui reste rural, à proximité des agglomérations d'influences que sont Fougères, Vitré, Laval et Mayenne. Notre position dans ce carrefour fait que nous ne sommes pas véritablement intégrés à un foyer de population, mais nous aide en revanche d’un point de vue économique.

[En bref] Les communes de la communauté de communes de l’Ernée : Andouillé, La Baconnière, La Bigottière, Chailland, La Croixille, Ernée, Juvigné, Larchamp, Montenay, La Pellerine, Saint-Denis-de-Gastines, Saint-Germain-le-Guillaume, Saint-Hilaire-du-Maine, SaintPierre-des-Landes, Vautorte. 40 maine éco janvier 2014

ME : Sur quoi repose l’économie locale ? AL : Il y a 25 ans, le tissu industriel était basé sur la chaussure et la confection. Nous avions huit grosses usines dans ces deux secteurs, qui employaient environ 1 200 personnes. Mais tout cela a presque entièrement disparu, il ne reste aujourd’hui que la maroquinerie Longchamp et sa centaine de salariés. Avec la perte de ces emplois, il a fallu se bouger pour reconvertir cette main-d’œuvre qualifiée.

AL : Nous avons mené une politique de construction d’ateliers-relais pour lesquels nous prenons tout en charge : de l’appel d’offres à la livraison clés en main. Au fil des années, nous en avons construits environ 25, que nous commençons à céder, et nous avons aujourd’hui une activité économique assez diversifiée (métallurgie, agroalimentaire, bâtiment…). Ces ateliers ont été construits sur l'ensemble du territoire même si nous avons un développement privilégié sur cinq zones d’activités. Ces zones étant pleines, une sixième est en construction, à quelques minutes de la sortie de l’autoroute sur la commune de La Baconnière. Sa superficie est d’une dizaine d’hectares, ce qui porte notre capacité totale à une quarantaine d’hectares. Nous avons également choisi de mettre l’accent sur la qualité de l’aménagement et des bâtiments de ces zones.

ME : Une politique de valorisation qui fait écho à vos constructions d’ateliersrelais… AL : Tout cela participe d’une politique volontariste. Il ne faut surtout pas taper sur les chefs d’entreprise. Bien au contraire, car c’est eux qui créent les emplois. Il faut les écouter, anticiper au maximum leurs besoins et les décharger de tous les problèmes qui ne sont pas leur corps de métier. Mais, pour pouvoir faire cela, il faut avoir une véritable culture de l’entreprise et ne pas

seulement l’afficher. Cette culture, la communauté de communes de l’Ernée l’a acquise au cours des années. Aujourd’hui, les chefs d’entreprise savent que nous sommes là pour les aider. ◗◗ Julien Proult

Monbana Le chocolat sous toutes ses formes Créée en 1934 par Louis Guattari, la chocolaterie Monbana emploie aujourd’hui environ 200 personnes sur son site d’Ernée, dédié à la confiserie. Aujourd’hui dirigée par Yves Guattari, petit-fils du fondateur, la société est l’un des fleurons industriels du territoire. Leader de l’accompagnement du café, Monbana fabrique du chocolat sous toutes ses formes (à boire, à croquer, à offrir, à s’offrir, à cuisiner, à déguster) distribué selon différents canaux : le CHR (café hôtel restaurant, réseau historique), "le gourmet" (épicerie fine et chaîne), et le réseau "boutique/franchise". Ce dernier compte aujourd’hui 32 points de vente, avec un objectif à 50 fixé pour janvier 2015. Installée aujourd’hui sur trois sites (Ernée, Landivy, et Colmar depuis cette année), Monbana mettra bientôt un pied en Bretagne. L’entreprise va quitter Landivy pour s’implanter à Fougères, en Ille-et-Vilaine. Déménagement prévu en janvier 2015.


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02 43 49 50 00 CCI Mayenne

12 rue de Verdun CS 60239 - 53002 Laval cedex

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Faites votre déclaration en ligne sur le site internet : www.lemans.sarthe.cci.fr - www.mayenne.cci.fr 42 maine éco janvier 2014

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28 février 2014


formation Taxe d'apprentissage

Ayez le réflexe CCI pour effectuer votre déclaration Avant le 1er mars 2014, tous les employeurs, quel que soit leur statut (entreprise commerciale, industrielle ou artisanale, entrepreneur individuel, coopérative, GIE), doivent s'acquitter de la taxe d'apprentissage.

L

e montant de la taxe représente 0,5 % de la masse salariale 2013. Un quota obligatoire est versé au CFA d'accueil des apprentis (quand l'entreprise en a accueilli) et au compte d'affectation spéciale pour le financement national de développement et de modernisation de l'apprentissage (CAS-FNDMA). Même si les établissements d'enseignement communiquent beaucoup en cette période pour orienter les souhaits d'affectation, ils ne peuvent toutefois rien collecter. Les entreprises assujetties à la taxe d'apprentissage doivent obligatoirement passer par un organisme collecteur (Octa) pour s'acquitter de cet impôt et des autres contributions

CDA(1) et CSA(2). Les Chambres de commerce et d'industrie sont habilitées, en qualité d'Octa, à percevoir la totalité de la taxe d'apprentissage et à en assurer la répartition. Elles apportent aux entreprises un accompagnement personnalisé et une expertise avérée. Ainsi, elles peuvent : - vous conseiller et vous aider à établir votre déclaration, - vérifier votre déclaration au regard de la réglementation en vigueur, - respecter vos souhaits pour les affectations aux établissements scolaires en ayant pris soin de vérifier leurs habilitations et si besoin, en appliquant la règle du cumul, - établir le reçu libératoire, qui est le seul

document attestant de l'exécution de votre obligation en cas de contrôle de l'administration fiscale, Avec 12 200 entreprises ligériennes qui leurs ont fait confiance en 2013, les CCI des Pays de la Loire se positionnent comme le premier collecteur régional. Les entreprises de la Sarthe et de la Mayenne ont représenté 17 % de cette collecte régionale, soit 8,85 millions d'euros collectés. ◗◗ Maryse Gauthier (1) Contribution au développement de l'apprentissage. (2) Contribution supplémentaire à l'apprentissage pour les entreprises de plus de 250 salariés.

[ vrai/faux  ] À Rachid Hanifi, directeur adjoint Formation et compétences à CCI France Maine éco : La taxe d'apprentissage ne sert pas le financement de l'apprentissage. Rachid Hanifi : Faux. La vocation initiale de la taxe d'apprentissage est de financer l'ensemble des formations technologiques et professionnelles initiales, et notamment celles dispensées par la voie de l'apprentissage. ME : La gestion de la taxe d'apprentissage est coûteuse et manque de transparence. RH : Faux. En matière de collecte de taxe d'apprentissage, les CCI sont reconnues pour la qualité de leur service, apprécié des

entreprises et leur faible coût de collecte (en moyenne 1,5 % des sommes collectées). Les CCI rendent régulièrement compte aux Régions et aux services de l'État des montants collectés et des reversements effectués. ME : La taxe d'apprentissage permet aux entreprises de nouer des relations privilégiées avec les établissements d'enseignement. RH : Vrai. L'offre française de formation professionnelle est riche et variée parce que les attentes des entreprises sont aussi complexes et diversifiées. Le mécanisme particulier de la taxe d'apprentissage a permis de développer de vraies réussites en offrant la possibilité aux entreprises d'accompagner par le versement de la taxe d'apprentissage les formations indispensables à leur développement.

ME : La taxe d'apprentissage est l'unique ressource pour le financement des centres d'apprentis (CFA). RH : Faux. La taxe d'apprentissage représente en moyenne près de 35 à 40 % du budget des CFA. Le solde est constitué par des ressources provenant en priorité des Régions, de la branche professionnelle ou de l'organisme gestionnaire du centre. maine éco janvier 2014 43


Lu pour vous dans la presse Mettez-vous à l'heure suisse ! Chef d’entreprise magazine - N° 83 Novembre 2013

Secteurs porteurs variés, pouvoir d'achat élevé des consommateurs, passerelles avec le monde universitaire, environnement fiscal attractif, tremplin à l'export... le marché suisse présente de nombreuses opportunités de développement pour les sociétés françaises. Mais, avant d'exporter ou d'ouvrir une filiale de l'autre côté de la frontière, encore faut-il bien se préparer en amont sous peine de nombreuses déconvenues.

Numérique dans les TPE ? Des entreprises branchées mais... traditionnelles Les Échos - 4 décembre 2013

Internet et réseaux sociaux font partie de la panoplie incontournable pour communiquer, vendre, se faire connaître. Mais quelle est la réalité de leurs usages dans les petites entreprises ? L’agence de communication spécialisée sur le web, Linkeo, a publié une étude sur l'usage du numérique des TPEPME. Tour d’horizon des pratiques plébiscitées par les patrons de petites entreprises.

PME, vous pouvez sécuriser vos exportations L’Usine Nouvelle - N° 3352 7 novembre 2013

Avant de se lancer à l’international, l’entreprise doit trouver des solutions de garanties pour protéger son export et établir une analyse des risques : pratiques commerciales du pays, risque de corruption, possibilité d’une dévaluation de la monnaie, contrôle des changes… L’entreprise doit respecter certaines règles : prospecter le marché en limitant les pertes, se prémunir des impayés, penser à étendre son assurance sur ses activités étrangères. 44 maine éco janvier 2014

La France dans dix ans Problèmes économiques - N° 3075 Octobre 2013

Le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) dresse le portrait de l'Hexagone dans dix ans. La France en 2025 comptera 67 millions d’habitants. Elle sera plus vieille, plus petite et moins riche. Ce n’est pas une mauvaise nouvelle, car elle sera aussi mieux formée, très bien équipée et potentiellement attractive. Les Français seront plus divers et plus autonomes.

Europe des paiements : les banques se mettent en ordre de marche Les Échos - 2 décembre 2013

À partir du 1er février 2014, l'espace unique des paiements en euros entrera en vigueur. Le basculement vers un standard unique de virements et de prélèvements, le Sepa (Single Euro Payments Area), pourra-t-il se faire sans problème ? À fin novembre, moins de 5 % des prélèvements étaient effectués au format Sepa dans l'Hexagone. Les moins préparées restent les PME : 50 % d'entre elles n'ont engagé aucune démarche, selon la Fédération bancaire française (FBF).

Les fabricants de MDD résistent à la pression LSA - N° 2298 21 novembre 2013

Malgré des relations tendues avec les enseignes, les industriels de MDD (marque de distributeur) se disent plutôt optimistes sur l'avenir de leur activité. Avec une part de marché de presque 30 % dans les PGC (produits de grande consommation), les MDD se révèlent être un marché incontournable. Les industriels en sont assurément convaincus.

Près d'un salarié sur cinq travaille à temps partiel Les Échos - 26 novembre 2013

Un rapport du Conseil économique, social et environnemental pointe l'essor du travail à temps partiel.

Après une nette accélération dans les années 1980 et surtout 1990, ce sont désormais 18,6 % des salariés (4,2 millions de personnes) qui travaillent à temps partiel, trois fois plus qu'au début des années 1970. 80 % des emplois concernés sont occupés par des femmes.

ligne, qu'il s'agisse de rendre votre site plus vendeur, d'augmenter le panier moyen de vos visiteurs ou encore de fidéliser vos clients.

Quelles récompenses pour vos collaborateurs ?

Les Échos - 20 novembre 2013

Chef d’entreprise magazine - N° 83 Novembre 2013

Pierre angulaire de toute politique RH, la motivation des collaborateurs passe par des actes de reconnaissance, mais aussi par des récompenses. Du chèque-cadeau au séjour au soleil, en passant par des opérations de team building, sélection de solutions en fonction de votre budget.

Emploi des personnes handicapées Liaisons sociales - N° 146 Novembre 2013

Pour s’approcher des obligations légales, les entreprises doivent faciliter l’insertion des personnes handicapées, en aménageant les postes de travail, mais aussi les emplois du temps au cas par cas. De nombreuses entreprises font reposer leur politique handicap sur les Établissements et services d’aide par le travail (Esat). Coincés entre l’érosion des subventions et la crise, les Esat commencent à avoir des exigences de productivité.

Les délais de paiement se dégradent encore pour les PME Les fournisseurs ont toujours autant de mal à se faire payer en temps et en heure par leurs clients professionnels. Selon un baromètre, un tiers des 501 entreprises interrogées ont même constaté "une détérioration" des délais de paiement. Une des mesures pour aider la trésorerie des PME, mise à mal par les retards de paiement, consiste à autoriser les entreprises à se faire préfinancer le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (Cice).

Bien vendre son commerce : avancer avec méthode L’Argus des commerces - N° 397 Octobre/novembre/décembre 2013

La cession d’un commerce ne s’improvise pas, cette opération va nécessiter une bonne préparation. Il s’agit de mettre en évidence ses points forts et remédier à ses points faibles. Et d’être à jour au plan comptable et juridique. Ensuite, il faudra procéder à l’évaluation de l’affaire ; mais le prix de vente sera le résultat d’une négociation entre les parties. Reste à trouver le repreneur, qui présente le meilleur profil.

Quarante conseils pour doper vos ventes en ligne

Centres commerciaux : la folie des grandeurs

Chef d’entreprise magazine - N° 83 Novembre 2013

Alternatives économiques - N° 329 Novembre 2013

Aujourd'hui, lancer un site Internet est à la portée de toute entreprise. Mais nombreux sont ceux qui pensent qu'une fois la boutique mise en ligne, le plus dur est fait. Or, à ce stade, le travail ne fait que commencer ! Heureusement, quelques astuces simples à mettre en place peuvent vous aider à booster vos ventes en

Pour capter des clients plus exigeants mais aussi moins dépensiers, les nouveaux centres commerciaux cherchent à "ré-enchanter" la consommation. On continue donc à créer des surfaces commerciales à tour de bras. Au détriment des terres agricoles et du tissu commercial existant. Enseignes, investisseurs,


collectivités locales ont leurs raisons pour foncer tête baissée dans une extension effrénée des espaces commerciaux.

rebond qui est toutefois à relativiser, dans la mesure où les ventes de voitures en France ont chuté de 20 % ces dernières années.

Le drive encore promis à un bel essor

Désindustrialisation, jusqu'où ?

LSA - N° 2296 7 novembre 2013

L'Usine Nouvelle - N° 3354 21 novembre 2013

Les distributeurs, qui étaient surtout concentrés jusqu'ici sur le développement accéléré de leurs parcs de drives, vont devoir s'atteler également à l'amélioration de l'expérience d'achats et de l'offre de ces nouveaux outils, promis à une croissance très forte, selon les cabinets Yuseo et Kurt Salmon.

En quelques semaines, les annonces de suppressions de postes se sont enchaînées dans l'industrie. Mais plus qu'à une nouvelle vague de désindustrialisation, on assiste plutôt à la transformation de la vieille industrie. Une opportunité à saisir pour les entreprises qui sauront prendre le train en marche. À condition d’investir et de savoir prendre les virages technologiques à temps.

Sous-traitance : la reprise c’est pour quand ? L’Usine Nouvelle - N° 3353 14 novembre 2013

En 2012, le marché de la soustraitance avait connu un net recul en France. Il se stabilise fin 2013, mais il faudra attendre 2014 pour observer une véritable reprise de l’activité. Les tendances secteur par secteur : la baisse des volumes sur le marché automobile a fait plonger de nombreux secteurs, parmi lesquels l’emboutissage, la fonderie ou les élastomères. Les sous-traitants les plus prévoyants ont su profiter du dynamisme de marchés comme l’aéronautique ou le médical.

Vers une hausse du marché automobile français en 2014

Rachat d'entreprise : les salariés s'y mettent L'Expansion - N° 790 Décembre 2013 - janvier 2014

La reprise par les salariés peut être une des solutions pour la pérennité des entreprises. Reste à en maîtriser le mode d'emploi. Acquisition par l'emprunt via un LMBO ou statut coopératif : deux solutions de reprise pour sauver outil de travail et emplois. Dans tous les cas, c'est toujours plus facile quand l'entreprise est en bonne santé.

Formation professionnelle : l’heure de la réforme a-t-elle vraiment sonné ? Alternatives économiques - N° 330 Décembre 2013

Les Échos - 3 décembre 2013

Après cinq années de crise, le marché automobile français voit enfin le bout du tunnel. Les statistiques du mois de novembre confirment une légère amélioration amorcée au cours de l'été et qui devrait se poursuivre en 2014. Pour l'année prochaine, les cabinets de prévisions tablent sur une hausse des ventes de 2 % dans l'Hexagone, du jamais-vu depuis 2009. Un petit

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Le partage, la clé d’un repas convivial et économique

d'occasion reste l'apanage de l'économie sociale.

Néorestauration - N° 513 Novembre 2013

Lettonie : la marche vers l'euro à reculons

Du bistrot à la chaîne thématique, des internats jusqu’aux tables des chefs étoilés, les plats à partager sont dans l’air du temps. Un mouvement qui répond entre autres à un besoin de rencontres humaines, face à la multiplication des échanges virtuels sur les réseaux sociaux.

L'Expansion - N° 790 Décembre 2013 - janvier 2014

La filière textile veut recycler un vêtement sur deux en France Les Échos - 15 novembre 2013

"Inefficace, inéquitable et coûteux", c'était ce qu'écrivait la Cour des comptes à propos du système de formation professionnelle continue en 2008. Malgré deux réformes en 2003 et 2009, ces critiques n'ont guère perdu de leur pertinence aujourd'hui. Une nouvelle loi est en préparation pour améliorer le système. Mais l'imbrication de son financement avec celui des partenaires sociaux (syndicats et patronat) rend la réforme délicate.

Les Français recyclent quatre fois moins leurs vêtements qu'en Allemagne. Les industriels veulent sécuriser à terme cette matière première. À lire aussi : "Les Français séduits par le marché de l'occasion". Une consommatrice sur deux déclare avoir déjà acheté un article de seconde main. Les hommes s'y mettent aussi. En dehors de quelques enseignes, la vente de vêtements

Au 1er janvier 2014, la Lettonie devient officiellement le dix-huitième membre de la zone euro. Mais jamais un État n'a adopté la monnaie unique avec une population aussi hostile. L'été dernier, 53 % des Lettons se déclaraient contre l'adoption de l'euro.

Que veulent les consommateurs ? Points de Vente - N° 1145 4 novembre 2013

L’institut Viavoice a sondé les Français sur leur vision du commerce d’aujourd’hui et de demain. Une étude qui confirme que si le prix reste la préoccupation majeure des consommateurs, ceux-ci aspirent aussi à plus de services et d’interactivité en magasin. maine éco janvier 2014 45


maine découvertes

Éric Bordelet, sydriculteur d’exception

Du sidre au cidre O

n cherche encore aujourd’hui l’origine du cidre mais les spécialistes s’accordent sur le fait que les marins normands en ont importé l’idée depuis la Biscaye, une partie du Pays basque. Dès 1189 apparaît le premier règlement écrit sur les pommeraies, suivi par d’autres documents, ordonnances et décrets royaux de Navarre (principale province basque) sur les pommiers et le cidre. Au XIIIe siècle, l’invention du pressoir favorisa l’essor de la production cidrière normande. Au XVIe siècle, c’est un médecin normand, Julien Le Paulmier, qui écrit le premier Traité du vin et du sidre (c’est l’orthographe du XVIe siècle).

Ce médecin protestant vouait un véritable culte au cidre. On raconte qu’il "avait été guéri par l’usage du cidre de palpitations du cœur qui lui étaient restées à la suite des journées de la Saint-Barthélemy où il avait vu périr plusieurs de ses amis et où il avait couru lui-même de grands dangers (1)." Il écrivit un traité sur le cidre pour préconiser cette boisson, que, selon lui, on devait préférer au vin. Et curieusement, c’est un peu ce chemin qu’a suivi Éric Bordelet. Il s’est installé en Mayenne dans le terroir AOC du Calvados, là où le sous-sol est breton (les schistes du Massif armoricain) et le climat normand.

Du vin au cidre Hauteville est la propriété de la famille Bordelet. Il était présomptueux, en 1992, de parler de domaine. C’est à l’époque une ferme de polyculture qui, comme beaucoup d’autres, possède des vergers de pommiers et de poiriers. Sa particularité : être installée dans les dépendances d’un château ruiné par un incendie (voir encadré). Sur deux hectares, on retrouve 46 maine éco janvier 2014

© Gilles Kervella

La controverse est aussi ancienne que celle du Mont SaintMichel : le cidre est-il normand ou breton ? À moins qu’il ne soit du Maine… Rencontre avec des produits d’exception élaborés en Mayenne par Éric Bordelet.

Éric Bordelet dans son chais.

des arbres de haute tige plus que centenaires qui produisent des fruits destinés à l’élaboration d’un cidre et d’un poiré familial. Éric Bordelet va y apporter sa science du vin - il a été, entre autres, sommelier à L’Arpège d’Alain Passard - et travailler le cidre comme on le fait pour un champagne. Il assemble le jus de différentes variétés de pommes ou de poires pour arriver à un produit qui tend à la perfection. Kermerien ou Fréquin Rouge, Damelot ou Marie Ménard, Sang de Bœuf, Tête de Brebis, Gros Cul voisinent avec les Groseille, les Moulin à Vent ou les Bedan pour les pommes. Le verger en produit une trentaine de variétés différentes, douces, amères ou acidulées. Même poésie pour la quinzaine de poiriers cultivés : Béziers, De Cloche ou Belle Verge, voire Connerie. Soit au total 19 hectares plantés de pommiers et de poiriers, de haute tige, palissés ou en vigne dont seulement 4,5 hectares sont en produc-

tion. "Il faut quarante à cinquante ans pour qu’un arbre produise ses meilleurs fruits."

Un ramassage à la main Dans les vergers du domaine de Hauteville, le ramassage des fruits s’étale de septembre à décembre. La première condition pour faire du bon cidre est d’avoir des pommes à complète maturité, parce que l’amidon se transforme alors en sucre, et le sucre en alcool par la fermentation. L’idéal c’est de laisser les pommes mûrir sur l’herbe puis de les ramasser à la main car le ramassage mécanique blesse les fruits. C’est ce que fait l’équipe de ramassage pendant l’automne et plusieurs passages sont nécessaires. Les fruits sont ensuite pressés et les jus conservés avant assemblage, maturation et soutirage. Tout le domaine est cultivé en biodynamie. "L’agriculture biodynamique est une agriculture assurant la santé


maine découvertes

Laissons la conclusion au grand chambellan de la Confrérie des épicuriens paladins : "Le sydre d’Éric Bordelet, une telle perfection que les pommes rêvent toutes de finir comme ça !"

© Gilles Kervella

◗◗ Bernard Christin (1) E. Haag, La France protestante, Genève, Slatkine reprints, 2004.

[ Pratique ] Éric Bordelet Château de Hauteville 53250 Charchigné Tél : 02 43 03 95 72 Fax : 02 43 00 09 36 Mail : eric@ericbordelet.com www.ericbordelet.com

Pressage des pommes.

C’est sur les bancs d’argelette (nom donné par les anciens aux cailloux de schiste) que poussent les pommiers haut-de-gamme. Et c’est aussi le nom de la cuvée spéciale du domaine de Hauteville, le Sydre Argelette. Une cuvée composée du maximum de variétés issues de vieux arbres pour donner un cidre vineux de garde grâce à son équilibre entre matière, acidité, rondeur, ampleur et minéralité. Du côté des poirés, l’Authentique est un poiré de soif demi-sec acidulé. Mais c’est sans doute le Granit qui est hors du commun : issu de poiriers centenaires, dont les racines plongent dans les failles du granit, il a une minéralité et une rondeur rares.

Des cidres et des poirés d’exception

De la Mayenne au Japon

C’est au terme de toutes ces opérations et grâce à toutes ces conditions particulières que le cidre d’Éric Bordelet est élaboré. La cuvée de base se partage entre sidre brut, brut tendre ou tendre. "Le brut, explique le sydriculteur, est sec, vif, acidulé et rafraîchissant. Le brut tendre est un demi-sec équilibré, alors que le tendre est doux, fruité, acidulé aux arômes de pommes sauvages de l’automne."

Depuis Charchigné, où, contre toute attente, se trouve aussi la plus grosse usine européenne de fabrication d’emmental, les cidres et poirés du domaine du Château d’Hauteville ont conquis le monde. On les trouve sur les plus grandes tables de France et d’ailleurs. "Nul n’est prophète en son pays", dit l’adage, cela se vérifie aussi à Charchigné : cidre et poiré sont exportés en Europe et au Japon mais singulièrement peu vendus en Mayenne.

[ Le château de Hauteville ]

© Gilles Kervella

du sol et des plantes pour procurer une alimentation saine aux animaux et aux hommes. Elle se base sur une profonde compréhension des lois du vivant acquise par une vision qualitative et globale de la nature", explique Jean-Michel Florin, coordinateur du Mouvement pour une agriculture biodynamique. Le sous-sol est aussi important que le sol. L’exploitation est située sur des schistes, roches sédimentaires de trois milliards d’années. Granit et schistes donnant naissance à des terrains limoneux sur lesquels croissent difficilement les arbres, qui ont alors tendance à donner des fruits concentrés en saveurs.

Lorsque l’on arrive au domaine d’Éric Bordelet, il faut emprunter une allée qui mène au château. Ici ou là, quelques arbres remarquables, vestiges d’un parc à la française dû à André Le Nôtre, le créateur des jardins de Versailles et de Vaux-le-Vicomte. La façade du bâtiment principal se profile au bout de ces 800 mètres de chemin. C’est aujourd’hui l’un des seuls vestiges de cette magnifique construction de l’architecte Pierre Pomeyrol, à qui l’on doit aussi le château de Craon. Construit au XVIIIe siècle par Charles Alexis du Hardas, le château ne comprenait pas moins de 99 chambres. En 1922, il subit un terrible incendie et ne se relèvera jamais de ses ruines. Il sera vendu par morceaux et la partie principale est aujourd’hui la propriété de la famille Bordelet depuis 1960. Des travaux récents l’ont sorti de la gangue végétale dans laquelle il était enserré. La façade principale sera conservée et Éric Bordelet envisage de doubler cette façade par un bâtiment qui abritera les cuves. Les caves du château sont aujourd’hui utilisées pour le vieillissement du Calvados.

maine éco janvier 2014 47


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