filière automobile Un soutien pour les entreprises ligériennes… p4
Innovation de rupture Une démarche réfléchie et organisée... p12
ISO 9001 et ISO 14001 Quelles sont les principales évolutions ?... p25
Franchise Le point sur les clauses du contrat... p32
maine éco LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE SARTHE MAYENNE
Entreprises et robotique
Quand robotiser rime avec compétitivité N°173 SEPTEMBRE 2014
édito Noël Peyramayou, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe president@lemans.cci.fr
Patrice Deniau, président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Mayenne president@mayenne.cci.fr N° 173 - SEPTEMBRE 2014 MAGAZINE BIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE 1, bd René Levasseur, BP 22385 72002 Le Mans cedex 1 Tél. 02 43 21 00 00 Fax 02 43 21 00 50 www.maineeco.fr
Directeur de la publication : Noël Peyramayou Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer Ont collaboré à ce numéro : Jean-Joseph Batardière Emmanuel Chevreul Francis Landier Élise Pierre Julien Proult Pierre-Jacques Provost Gowthamy Vivenanthan Photos : Édito : Noël Peyramayou © Jacques Hirn CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Couverture : Fotolia - Rainer Plendl Maquette - Mise en page - Gravure : Okaparka Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel Tél. 02 43 24 23 42 ou 06 08 16 69 79 maine.editions@wanadoo.fr Impression : Auffret Plessix Tirage : 24 000 exemplaires ISSN : 1269-6633
L'asphyxie de vos CCI Les entreprises contribuent au budget de leur CCI pour financer ses missions de service public dont la facturation est interdite ou partiellement impossible comme dans la formation initiale ou l’appui à la création et au développement des entreprises pour ne citer que celles-là. L’impôt consulaire n’intervient pas dans d’autres métiers consulaires comme la formation continue ou la gestion d’aérodrome : il y a belle lurette que la loi interdit aux CCI d’y employer leur ressource fiscale ; ces services-là doivent trouver leur équilibre avec leurs propres produits. Mais l’État a besoin d’argent, beaucoup, et son ministère des Finances étoffe la panoplie fiscale. Dernière invention : la non restitution à l’entreprise d’un prétendu allégement fiscal : c’est l’appropriation par l’État d’une part léonine de la taxe acquittée par les entreprises à destination de leur CCI. Les CCI ne rechignent pas à l’effort. Leur ressource fiscale a baissé entre 2012 et 2014 de l'ordre de 15 % et le ministère des Finances veut encore la baisser de 36 % au cours des trois prochaines années. En outre, il opère cette année sur les fonds de roulement un important prélèvement exceptionnel qu’il se propose de renouveler au triple en 2015. Quelles conséquences ? Les CCI auraient évidemment à s’adapter. C’est entendu, c’est leur problème. Comptant peu sur les effets bénéfiques de la mutualisation régionale, jusqu’alors démentis, elles travailleront à l’amélioration de leurs produits, la diminution de leurs charges. C’est le lot de toute entreprise. Les mesures prises plairont rarement : subventions supprimées, retrait de structures de coopération, restitution de personnel, baisse de frais de fonctionnement (c'est-à-dire de chiffres d’affaires chez ses fournisseurs), augmentation tarifaire, suppression de gratuité, d’offres de services… Le monde change… Mais les problèmes ont une fâcheuse tendance à demeurer. Par exemple, la nécessité de redonner de la compétitivité aux entreprises. En quoi se trouverait-elle améliorée si l’État s’accaparait un bon tiers de la contribution consulaire ? Et s’il y ajoutait l’épuisement des fonds de roulement des CCI, les contingentant à un mois de fonctionnement et les acculant à sacrifier leurs investissements ? Curieux discours que prétendre alléger l’impôt sans restituer au contribuable ! Celui-ci, pas plus que les CCI, ne peut pas se satisfaire d’une mesure confiscatoire. Mais au vrai, sur qui pèse la menace ? Un seul exemple : la CCI du Mans et de la Sarthe réinjecte la moitié de sa ressource fiscale dans ses établissements de formation. Chaque année, plus de 2 000 jeunes s’y préparent à plus d’une cinquantaine de métiers. Cette mission, la CCI la mène avec le précieux et fidèle concours de plus de 1 500 entreprises, partenaires dans l’apprentissage, l’alternance, les stages étudiants, l’emploi. 2 000 jeunes diplômés du CAP au bac + 6, conduits durablement jusqu’à l’emploi pérenne, voilà un enjeu qui mérite qu’on s’y attarde.
Noël PEYRAMAYOU
Patrice DENIAU
Président CCI LE MANS SARTHE
Président CCI MAYENNE
! maine éco septembre 2014 1
sommaire 4 Actualité
4 Deux recrues pour accompagner la filière automobile
Soutien à la filière automobile Les acteurs économiques régionaux se mobilisent
6 La vie des entreprises 12 Actualité
Innovation de rupture Ne pas s'en remettre au hasard !
14 Focus 20 Commerce
Commerçants, artisans, TPE Les nouvelles règles de la loi Pinel
23 Numérique
BeeLab Un FabLab au Mans à la Ruche numérique
25 Entreprise
12
Iso 9001 et Iso 14001 Quelles sont les principales évolutions ?
26 Dossier
L'innovation de rupture pour créer de la valeur
Entreprises et robotique Quand robotiser rime avec compétitivité
32 Juridique
La franchise Le point sur les clauses du contrat et les obligations
34 International
32 Le point sur les clauses du contrat de franchise
Accompagnement des entreprises à l'étranger Misez sur CCI International Pays de la Loire !
37 Conjoncture
Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie Consommation des ménages en GMS
38 D’une communauté de communes… à l’autre
Communauté de communes Loué-Brûlon-Noyen À l’écoute des entreprises 40 Pays de Meslay-Grez "L’artisanat, poumon économique de demain"
43 Formation
34 Misez sur CCI International Pays de la Loire ! 2 maine éco septembre 2014
Réforme de la formation professionnelle Quels sont les changements pour l'entreprise ?
44 Lu pour vous 46 La vie mancelle et sarthoise
Pavy L’entreprise qui fait chanter les pierres
48 Opportunités d’affaires
Annonces commerciales Annonces industrielles/Annonces repreneurs
agenda DOSSIER
9 septembre
7 octobre
Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
Contact : CCI - Guillaume Heurtebize au 02 43 49 50 36
Formation "Faire des affaires en Asie" CCI 72
18 septembre
8 h 30 - 11 h : Matinale RH "Les enjeux de la VAE pour votre entreprise" École de Commerce Antaxia, Laval Contact : Flavie Dubel au 02 43 49 50 11
20-21 septembre
24 Heures moto Circuit Bugatti, Le Mans
22 septembre
Formation "Clauses clés des contrats internationaux" CCI 72 Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
25 septembre
Entreprises et robotique
Quand robotiser rime avec compétitivité
18 h 15 - 21 h 30 : Conférence Sarthe International/CCI 72 "Littérature américaine : une lecture interculturelle" CCI 72
10 octobre
8 h 30 - 10 h : Réunion d'information Dinamic Silver CCI 72 Contact : CCI - Christelle Bodet au 02 43 21 00 35
11 octobre
Journée nationale du commerce de proximité Animations dans les villes de Bierné, Cuillé, Ernée, Laval et Port Brillet Contact : CCI - Ludovic Plessis au 02 43 49 50 22
21 octobre
Formation "Négocier ses prestations de transport national et international" CCI 72 Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
21 octobre
Contact : Sarthe International Zélia Aveline au 02 43 21 00 24
8 h 30 - 12 h 30 : Matinale Innovation "Booster votre CA grâce au numérique" CCI 53
29 septembre
Contact : CCI - Guillaume Heurtebize au 02 43 49 50 36
14 h - 16 h : Atelier Mayenne Durable "Actualités santé sécurité" CCI 53
23 octobre
30 septembre
8 h 30 - 16 h 30 : Forum "Interface" pour les assistants à l'international CCI 72
Contact : IDC - Corisande Richard au 02 43 40 60 53
27 octobre
Contact : CCI - Samuel Fairier au 02 43 49 50 09
À la fois source de fascination et de crainte, les robots, de plus en plus performants, refaçonnent le monde de l’entreprise et nos métiers. Présents partout, ils sont devenus un facteur déterminant de compétitivité. Si la France accuse du retard en matière de robotisation, des PME-PMI en Sarthe et en Mayenne ont su faire appel à divers programmes dédiés pour rester dans la course… et gagner de nouveaux marchés.
Inov’dia, journée régionale de l’Innovation Échologia, Louverné
12 h 30 : Réunion d’information sur le bilan de compétences IDC
30 septembre
18 h - 20 h : Atelier " Mutualisation entre entreprises" animé par la CCI 72 Club d’entreprises Agoora, Parigné-L’Évêque
Contact : Sarthe International - Zélia Aveline au 02 43 21 00 24
18 h - 20 h : Réunion "Panorama et perspectives d’évolution des marchés et des prix des matières premières" proposée par Mayenne International et Groupe Achats CCI 53
Contact : CCI - Lydie Javelle au 02 43 21 00 28
Contact : CCI - Martine Gasdeblay au 02 43 49 50 34
3 octobre
3 novembre
Contact : CCI - Angélique barré au 02 43 21 00 31
Contact : CCI - Samuel Fairier au 02 43 49 50 09
7 octobre
18 novembre
Contact : CCI - Marie-Pierre Cabioc’h au 02 43 49 50 06
Contact : CCI - Angélique Barré au 02 43 21 00 31
9 h - 12 h : Atelier Prim’s/CCI "Innovation managériale ou comment mobiliser les équipes au service du projet de l’entreprise " CCI 72
18 h 30 : Conférence Club d’affaires "De la recherche à l'innovation, un potentiel considérable de développement économique" Échologia, Louverné
14 h - 16 h : Réunion "Stratégie, achat et énergie" proposée par Mayenne Durable et Groupe Achats CCI 53
14 h : 4e Rencontres de l’innovation en Sarthe "Créez votre marché par l’innovation de rupture" Remise des Trophées territoires innovation Sarthe MMArena
maine éco septembre 2014 3
actualité Soutien à la filière automobile
Les acteurs économiques régionaux se mobilisent Un plan d’actions en faveur de l’industrie automobile vient d’être lancé à l’échelle des Pays de la Loire. Financé par le Conseil régional, rassemblant les principaux partenaires professionnels, institutionnels et financiers de la filière, il est co-piloté par la Chambre de commerce et d’industrie de région (CCIR) et l’Institut de l’automobile du Mans (IAM). Ce programme s’est traduit par l’embauche de deux chargés de mission qui vont à la rencontre de tous les entrepreneurs ligériens travaillant pour l’automobile pour définir les besoins.
A Christophe Buchet, président de l’UIMS (Union des industries et des métiers de la métallurgie de la Sarthe) et dirigeant de la société Sarr, leader français du balisage.
vec les annonces des fermetures des sites Brose à La Suze-sur-Sarthe et Harman à Château-du-Loir, l’actualité met une nouvelle fois à jour la face la plus sombre de la filière automobile. Mais, derrière ces tristes exemples, de nombreux chefs d’entreprises dans notre région se battent au quotidien avec leurs salariés pour faire vivre l’outil de production. C’est pour eux que la Région et ses partenaires lancent le plan Automobile 2014." "Depuis 2008, la situation de la filière automobile reste difficile et il ne reste, aujourd’hui, quasiment que les entreprises dont l’assise était la plus solide avant la crise. Celles-ci conservent la volonté d’évoluer. Elles ont des projets, mais ont déjà utilisé la plupart des leviers dont elles avaient connaissance. Elles ont, par conséquent, plus que jamais besoin d’être accompagnées et soutenues", ajoute Christophe Buchet, président de l’UIMS (Union des industries et des métiers de la métallurgie de la Sarthe) et dirigeant de la société Sarr, leader français du balisage (équipements de systèmes de signalisation ou de sécurité pour véhicules spécifiques).
Écouter, collecter, accompagner C’est pourquoi le Conseil régional, la CCIR et les cinq CCI départementales 4 maine éco septembre 2014
des Pays de la Loire, l’IAM, l’Union régionale des industries et métiers de la métallurgie, BPI France, ainsi que la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte), ont choisi de s’associer pour venir en aide à cette filière automobile qui compte 450 entreprises en Pays de la Loire, dont 160 en Sarthe (lesquelles emploient 16 300 personnes soit près de la moitié des emplois du secteur sur la région). Dans ce cadre, deux chargés de mission, Emilie Guernevé et Sébastien Charré, ont été recrutés au printemps, pour deux ans. Après avoir recensé l’ensemble des entreprises ligériennes de la filière, en s’appuyant principalement sur les informations fournies par chaque CCI départementale, ceux-ci vont, dès à présent, à la rencontre des chefs d’entreprises pour les écouter, connaître leurs projets et collecter leurs besoins. Ces informations sont ensuite transmises à un comité de pilotage départemental constitué de professionnels représentant, en particulier, tous les partenaires de l’opération. Cette instance se réunit une fois par mois afin de préconiser des solutions adéquates, au cas par cas, et d’accompagner, avec les chargés de mission, l’entrepreneur dans son projet. "Nous visitons en priorité les dirigeants de PME qui n’ont ni le temps, ni les
ressources humaines en interne, pour rechercher les informations utiles à leur développement. Pour des raisons pratiques, nous avons démarré, à la fin du printemps, par le département de la Sarthe, où nous sommes basés. Jusqu’à présent, nous avons reçu un très bon accueil de la part des entrepreneurs qui comprennent tout l’intérêt de cette démarche de terrain. Nous établissons rapidement des relations de confiance", expliquent Emilie Guernevé et Sébastien Charré, tous deux issus du milieu industriel.
Permettre aux acteurs de mieux se connaître pour encourager les synergies "Le service rendu par les deux chargés de mission est, en quelque sorte, le guichet unique dont rêve chaque entrepreneur : des professionnels viennent à votre rencontre, analysent vos objectifs et les difficultés rencontrées, mettent en action et à votre disposition, sans attendre, les réseaux des professionnels, des institutionnels et des financiers pour proposer des solutions personnalisées, tout en assurant un suivi de la démarche. Cette initiative démontre à chaque entrepreneur qu’il n’est pas tout seul et que des structures peuvent l’accompagner pour s’y retrouver dans le labyrinthe des organismes et des aides diverses", résume Christophe Buchet, qui participe au comité de pilotage sarthois.
actualité
Emilie Guernevé et Sébastien Charré ont été recrutés pour accompagner les entreprises de la filière automobile.
De plus, le plan Automobile a l’ambition de générer des synergies nouvelles entre les acteurs de la filière, notamment en rapprochant les entrepreneurs travaillant sur un même périmètre. "Trop souvent, nous constatons que les entrepreneurs ne savent pas qu’il existe des expertises complémentaires aux leurs à quelques kilomètres
de leurs locaux. Il nous appartient de faciliter la transmission de l’information", poursuit le président de l’UIMS.
La problématique du recrutement Dès à présent, plus de 20 dossiers ont été étudiés par le comité de pilo-
tage sarthois, sur la base des entretiens réalisés par Emilie Guernevé et Sébastien Charré. "De ces premières rencontres, il ressort que la grande majorité des chefs d’entreprises se heurtent à une même problématique : la difficulté de recruter du personnel. Nombre d’entreprises ont retrouvé un niveau d’activité correct, mais risquent de ne pas pouvoir concrétiser les projets indispensables à la poursuite de leur développement faute de candidatures à des postes opérationnels", s’inquiètent Emilie et Sébastien. "C’est pourquoi, nous nous attachons à développer des formations et à travailler sur l’image des métiers manuels pour donner envie aux jeunes de rejoindre nos entreprises industrielles", affirme Christophe Buchet, constatant que la mobilité fait également partie des problématiques évoquées régulièrement. En ce sens, des actions ont déjà été lancées entre l’UIMS, le Pôle formation des industries technologiques et Pôle emploi pour former des techniciens.
LES MEILLEURES PROTECTIONS SONT CELLES QUI DONNENT ENVIE D’ÊTRE PORTÉES
"Nous constatons que les lignes commencent à bouger et les mentalités à évoluer. Les jeunes se rendent compte que nous sommes au cœur de secteurs qui offrent du travail." "Le plan Automobile 2014 s’inscrit dans cette volonté de valoriser les expertises françaises, de donner corps à la filière automobile et d’y encourager les mutualisations et les projets communs en permettant à tous les acteurs de mieux se connaître. C’est un investissement important, qui portera très certainement ses fruits", conclut Christophe Buchet. ◗◗ Emmanuel Chevreul Contacts CCI : Émilie Guernevé au 06 88 84 19 75 Sébastien Charré au 06 30 52 11 61
LE MANS-SUD Route d’Angers 384, av. Félix Geneslay
02 43 16 14 41 LE MANS-NORD Route d’Alençon C. Cial Intermarché
02 43 23 31 85 Distributeur officiel
R e t ro u v e z - n o u s s u r w w w. o p t i k e o . c o m maine éco septembre 2014 5
Kanopi rachetée par Le Béret français
la vie des entreprises Groupe Bigot Fleurs
Son développement à l'international récompensé
L
e Trophée du développement à l'international 2014 des Chênes du Grand Ouest a été attribué au Groupe Bigot Fleurs, entreprise familiale basée à Allonnes. Spécialisé dans la production, le conditionnement et la commercialisation de roses, de tulipes et de muguets, Bigot Fleurs a été créé en 1958 par Jean Bigot. Le groupe est actuellement dirigé par son fils JeanPhilippe Bigot. Bigot Flowers Kenya LTD située à Naivasha au Kenya représente l'unité de production de roses du groupe. Elle s'étend sur plus de 53 hectares, dont 40 hectares de serres. SAS Bigot Fleurs situé à Allonnes (Sarthe) est le site de production du muguet. Il regroupe aussi les ateliers de conditionnement et gère la commercialisation des roses pour le marché français. Organisés par la Société Générale, les Trophées des Chênes du Grand Ouest récompensent et valorisent la culture d'entreprise, les valeurs et savoir-faire propres aux entreprises familiales. Créé en 2009, ce concours s’adresse aux entreprises de Bretagne, Pays de la Loire, Basse-Normandie et Centre, dont le capital est détenu à plus de 50 % par une même famille depuis au moins deux générations et qui sont parvenues à assurer une croissance durable tout en adaptant leur projet d’origine au fil des ans. 245 entreprises familiales du Grand Ouest concourraient pour cette troisième édition, dont 72 situées dans les Pays de la Loire. Au total, sept prix ont été décernés.
Novasep
Quatre millions investis dans ses ateliers de fabrication de toxines
S
pécialisée dans la purification de substances actives pour la fabrication de médicaments anti-cancéreux, la société Novasep a achevé son programme d'investissements de 4 millions d'euros sur son site Seripharm situé sur la technopole de l'université au Mans. Son procédé de fabrication mis au point lui permet de produire des toxines hautement actives utilisées pour le traitement de certains cancers du sein. Pour ce sous-traitant de l'industrie pharmaceutique, cet investissement a porté ses fruits. Une bonne partie du chiffre d'affaires est aujourd'hui réalisé avec cette nouvelle toxine. Aussi, après avoir connu une période difficile de 2009 à 2011, l’unité mancelle a pu embaucher une quinzaine de personnes pour atteindre un effectif de 74 salariés. Son équipe va bien entendu continuer à travailler sur les principes actifs utilisés dans les traitements anti-cancéreux pour développer les médicaments du futur.
6 maine éco septembre 2014
Liquidée en janvier dernier, la chapellerie Kanopi, installée à Flée, a été reprise par Le Béret français, jeune entreprise créée en 2012, adepte de la fabrication 100 % française. Ce spécialiste du béret (siège à Paris et fabrication à Laàs, dans les Pyrénées-Atlantiques) exporte ses produits dans de nombreux pays, notamment au Japon. Deux salariés sur huit reprennent pour l'instant le travail pour poursuivre la production de qualité de la petite entreprise sarthoise, créée en 1903. C'est désormais Nathalie de Mauduit, responsable commerciale et marketing du Béret français, qui dirige Kanopi.
Le centre d'affaires Regus a ouvert gare nord au Mans Inauguré en juillet dernier, le centre d'affaires situé près de la gare du Mans, entrée nord, accueille toute personne à la recherche d'un espace pour travailler, organiser une réunion ou une visioconférence, etc. Il a été ouvert par le groupe Regus, qui a remporté l'appel d'offres de la SNCF pour implanter des centres d'affaires. Carrefour ferroviaire à 55 mn de Paris en TGV, Le Mans a séduit le groupe qui souhaite s'étendre sur les villes de taille moyenne. Il compte à ce jour 60 centres en France. Regus, créé par un Britannique (siège social au Luxembourg) est présent dans 105 pays avec 10 000 salariés, pour un chiffre d'affaires de plus d'un milliard de livres sterling.
Handisportauto développe un concept de voiture éducative pour enfant Passionné de sport auto, le Manceau Frédéric Pau a créé en 2009 Handisportauto pour permettre à des personnes à mobilité réduite de pratiquer le sport automobile sur circuit. Cette activité, unique en France, est proposée sur le circuit du Mans sur une Porsche 996 adaptée à différents handicaps physiques. Par ailleurs, en partenariat avec l’ACO, Handisportauto a souhaité développer un concept de voiture éducative pour enfant, handicapé ou valide. Le prototype, 100 % électrique, a été conçu et dessiné par CvO Design, avec l’aide de plusieurs entreprises locales, dont GKN Driveline au Mans. Aujourd'hui, la petite société recherche d’autres partenaires techniques et/ou financiers (si possible situés dans le Grand Ouest) pour améliorer ce prototype et commercialiser un modèle.
Isabelle Leturmy obtient le titre Maître-restaurateur Chef et patronne du restaurant Au Garde Manger à Bazouges-sur-le-Loir depuis deux ans, Isabelle Leturmy a reçu le titre de Maîtrerestaurateur, délivré par la préfecture. Une belle récompense pour cette amoureuse du terroir et son équipe. Cette reconnaissance officielle du professionnalisme de la restauratrice garantit notamment l'utilisation d'une majorité de produits frais. Le frais et le fait maison, c'est justement le crédo de la chef qui privilégie les matières premières locales ou régionales, notamment issues de la production familiale.
la vie des entreprises Buki
Le créateur de jouets s'installe au Mans Société conceptrice de jeux pour enfants, Buki a quitté Gentilly dans le Val-de-Marne pour s'installer en centre-ville du Mans, dans les anciens locaux de la Chambre de métiers. Elle y occupe 200 m² de bureaux, soit le double de surface par rapport à son adresse précédente, tout en restant proche de Paris. Créée en 1992, l'entreprise a pris un virage depuis 2009 en passant d'une activité d'importateur de jeux à celle de concepteur, essentiellement sur le créneau scientifique. Désormais, tous les jeux sont développés au Mans, avec une fabrication sous-traitée en Chine. Leur conformité aux normes européennes est validée par un laboratoire indépendant. Il faut environ six mois pour réaliser un jeu qui sera ensuite distribué via les centrales d'achat dans les grandes surfaces et magasins de jouets. Aujourd'hui leader des jeux scientifiques sur le marché français, Buki réalise un chiffre d'affaires de 13 millions d’euros dont 2 millions à l’export. Avec déjà des ventes en Europe, au Maroc, en Tunisie, en Russie et au Canada, elle souhaite accentuer son développement à l'international. Son équipe compte huit personnes, dont trois Sarthois qui viennent d'être recrutés.
Sneg Propreté
Rachat de Tomaris à Beaucouzé
À
Spay, Sneg Propreté est spécialisée dans le nettoyage industriel depuis sa création en 1992 par Christophe Lopez. En juin dernier, elle a racheté l'entreprise de nettoyage Tomaris, située à Beaucouzé dans le Maine-et-Loire. La société ajoute ainsi l'agroalimentaire, un secteur d'activités où elle n'intervenait pas, à ses domaines d'intervention qui étaient déjà très vastes. Du nettoyage de lignes de production ou de machines-outils, du tri des déchets au décapage de sols, en passant par la gestion de parcs à Caddies, à l'entretien de bâtiments communaux ou encore à la désinfection de milieux sensibles (blocs opératoires, salles blanches, etc.)… ses 400 salariés - dont 30 de Tomaris - répondent aux besoins de la clientèle diversifiée : GMS, industries, tertiaire, copropriétés, collectivités, secteur médical. Certifiée Iso 9001 et Iso 14001, Sneg Propreté mise aussi sur la formation de ses salariés avec notamment des équipes formées et habilitées pour les interventions ponctuelles et exceptionnelles. L'objectif d'intégrer le secteur agroalimentaire pour se développer commercialement s'est confirmé en suivant le programme Dinamic avec la CCI. Résultat : l'intégration d'une personne avec des compétences en agroalimentaire, Mathieu Poussin, dorénavant associé, et la mise en place d'un programme de développement sur un axe Nantes - sud de Paris. Après Tomaris, qui prend le nom de Sneg Angers, l'objectif pour 2015 est de s'implanter à Cholet avec la création d'une agence. Le chiffre d'affaires est en progression de 20 % cette année pour atteindre 7 millions d'euros.
Trouillet Cuisines
Son sous-évier médaille d'argent au concours Lépine
I
l a des idées plein la tête. Dirigeant de Trouillet Cuisines à Lamnay depuis 38 ans, Patrick Trouillet a créé et lancé de nombreuses inventions. Le concours Lépine, il connaît. Après avoir reçu la distinction du Livre mondial des inventions en 2002 pour le "Tout utile pour la cuisine", il a décroché cette année la médaille d'argent du prestigieux concours. Un événement toujours très prisé qui a rassemblé 550 inventeurs, de 13 nations différentes. Sa dernière création, un sous-évier indestructible a donc séduit les 25 juges. Il s'agit d'un sous-ensemble en métal acrylate, une matière parfaite au niveau hygiène et entretien. Comme il est imputrescible, si une fuite ou une micro-fuite se produit et passe inaperçue, le sous-évier n’est pas endommagé (comme le serait un caisson en mélaminé) par l’eau stagnante. Ce matériau ne craint pas non plus les produits d’entretien. La performance de Patrick Trouillet et de ses 14 salariés est d'avoir réussi à travailler cette matière, difficile à assembler et souder. L'idée, le dirigeant l'avait depuis longtemps, mais faute de temps, elle n'avait pu être concrétisée. La commercialisation est en marche depuis le concours Lépine. Le produit a également séduit le marché chinois, très demandeur de produits innovants.
maine éco septembre 2014 7
Microtec Informatique lance une nouvelle version de son logiciel de gestion funéraire
la vie des entreprises
Merdrignac
Le groupe investit pour l'avenir
A
près avoir investi environ 2 millions d'euros en 2013, Merdrignac poursuit son programme d'investissement avec, cette année, l'acquisition de nouveaux matériels pour un montant de 2,8 millions. Prestataire de services, cette entreprise familiale créée au Mans en 1947 est aujourd'hui dirigée par Philippe Merdrignac. Avec des sites également à Laval, Rennes et SaintBrieuc, elle est organisée par métiers depuis 2008 avec Merdrignac Levage, son cœur de métier (grues et nacelles grandes hauteurs), Merdrignac Transport (transports spéciaux, avec bras de grues, ou transport exceptionnel avec remorques surbaissées, allongeables), Merdrignac Garage (dépannage poids lourds) et Merdrignac Nacelles (location de matériels, en particulier nacelles élévatrices). Malgré une conjoncture peu lisible, l'entreprise a donc fait le choix d'avancer pour proposer des solutions d'avenir et de productivité à ses clients : entreprises du bâtiment, des travaux publics et industriels. Après avoir acquis une grue mobile à tour (déploiement en 6 mn, 8 t de levage, 1,9 t à 44 m de portée et 30 m de haut), l'entreprise a intégré une grue mobile Grove de 300 t de levage (91 t de contrepoids, déploiement de la flèche de 80 m en 12 mn, 117 m avec ses éléments manuels). Puissante, elle soulève 19,2 t à 32 m de portée et 1,5 t à 75 m. Ces deux grues sont uniques dans la région. Autres investissements, une nacelle grande hauteur (jusqu'à 54 m de haut et 41 m de portée), une grue petite et compacte de 45 t de levage dédiée à l'industrie pour travailler dans les bâtiments (2,5 m de large, 2,90 m de haut), ainsi que des semi-remorques 4 essieux pour transporter, entre autres, les contrepoids de la grue Grove. Du matériel très performant pour proposer des solutions techniques aux clients. Avec 55 salariés, Merdrignac a réalisé un chiffre d'affaires de 10,5 millions d'euros en 2013.
DEC Industrie
Cap sur la Silver économie
C
réée en 1996 et installée Zac du Monné à Allonnes, DEC Industrie a trois activités : la conception et la fabrication de tableaux électriques (pour les secteurs industriel et tertiaire), de systèmes automatisés (gestion technique du bâtiment, domotique) et de matériels pédagogiques dans le domaine de l'électricité, de l'automatisme et de la maintenance industrielle. Cette dernière activité, sur laquelle l'entreprise est très impliquée et reconnue, représente 70 % de son chiffre d'affaires. Son équipe est actuellement composée de 16 personnes, dont 6 au bureau d'études et 5 à l'atelier, qui accompagnent les professionnels sur leurs projets. Depuis début 2013, la société propose à des électriciens ses services de programmation et de paramétrage d'équipements domotiques aussi bien pour le résidentiel que le tertiaire. Pour la Silver économie, tout a commencé par la proposition de solutions de domotique à un électricien qui avait un projet concernant une personne à mobilité réduite. Ainsi, DEC Industrie a trouvé et mis en œuvre des solutions pour répondre aux problématiques des personnes âgées dans le cadre de leur maintien à domicile. La domotique facilite la vie : éclairage, ouverture des volets, pilotage de prises de courant pour activer l'électroménager, système de détection de comportements inhabituels, etc. Aujourd'hui, l'entreprise travaille en amont des électriciens pour leur apporter des solutions techniques pour leurs clients. La Silver économie fait partie des perspectives de développement de DEC Industrie qui réalise un chiffre d'affaires de 2,1 à 2,5 millions d'euros en moyenne.
8 maine éco septembre 2014
Installée à Marçon depuis 20 ans, l'entreprise Microtec Informatique (17 salariés) conçoit et développe des logiciels adaptés aux métiers des entreprises. En 2003, elle a édité Neptune, un logiciel de gestion pour les entreprises de pompes funèbres, mais celui-ci n'a pas rencontré le succès attendu. Cette année, une nouvelle version voit le jour avec de nouvelles fonctionnalités d'ergonomie, intégrant la mobilité, la comptabilité, le planning des ressources, la gestion des concessions, les statistiques, les commandes et la gestion de multiples dossiers. Le logiciel sera présenté au salon du funéraire à Lyon en novembre prochain.
Suco VSE France déménage au Mans Spécialisée dans le conseil et le négoce de solutions pour la mesure et la régulation des fluides dans l'industrie, Suco VSE France a quitté Créteil pour s'installer au Mans. L'entreprise a fait construire 140 m² de bureau et 100 m² d'entrepôt sur un terrain de 1 800 m², situé Zac de l'Oseraie. Créée en 1999, cette filiale de deux entreprises industrielles allemandes (Suco Robert Scheuffele GmbH & Co KG et VSE Volumentechnik GmbH) distribue les produits de ses maisons mères mais également des pompes Beinlich, des entraînements magnétiques DST, etc. Elle emploie cinq salariés.
La fondation Alcoa soutient l'insertion de 50 jeunes du Nord Sarthe La fondation Alcoa (New York) avait lancé un appel à projets pour favoriser l'emploi et la formation de jeunes. Au final, dix ont été retenus au niveau mondial dont celui de la Mission locale Sarthe Nord, le seul en France. "Tremplin pour l'emploi de 50 jeunes dans l'industrie" a donc reçu 125 000 dollars (92 000 euros) pour être réalisé. Ça démarre bien avec six jeunes embauchés, trois en formation et d'autres en contrat de professionnalisation. Le projet est soutenu par de nombreux partenaires, dont l'entreprise Alcoa de Saint-Cosme-en-Vairais, Pôle emploi, le club des entreprises du Nord Sarthe, l'UIMS, Socopa, Thiriet, Macosa, JDC, Trigano, Sarrel, Souriau, etc.
Maine Bâches s'installe à La Bazoge À l'étroit dans ses locaux manceaux, Maine Bâches va déménager à La Bazoge où elle fait construire 3 500 m² de bâtiments, sur un terrain de 15 000 m². Spécialisée dans la confection de bâches depuis sa création en 1984, la société a rapidement évolué de la bâche industrielle et de camion vers l'activité événementielle. Elle est aujourd'hui leader national de l'entoilage de chapiteaux ou de tentes aluminium. Avec 40 salariés, elle produit environ 800 000 m² par an pour un chiffre d'affaires de 7 millions d'euros. Son objectif : passer à 10 millions d'ici à cinq ans. Le déménagement est prévu début 2015.
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Bridor une nouvelle usine de 10 000 m² à Louverné Le spécialiste des pains et viennoiseries surgelés a inauguré fin juin sa nouvelle usine de 10 000 m² de pain précuit dans la zone autoroutière de Louverné. La filiale du groupe rennais Le Duff (La Brioche dorée) emploie quarante personnes. Bridor, qui pèse 300 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel, est en pleine croissance. L'entreprise emploie 450 salariés dans son usine de Servon-surVilaine (Ille-et-Vilaine) et fournit plus de 90 pays. À Louverné, Bridor souhaite d'ores et déjà s'agrandir en construisant un nouveau bâtiment. "À partir de septembre si nous obtenons l'autorisation du préfet et du maire", a lancé Louis Le Duff.
Saint-Pierre-des-Nids : Olivier Guyon devient Maître restaurateur Depuis le mois de mai, Olivier Guyon, propriétaire de l’hôtel restaurant le Dauphin est devenu Maître restaurateur, après 25 ans d’expérience, dont 6 ans à Saint Pierre des Nids. Le titre de Maitre restaurateur est attribué à la condition de n’utiliser que des produits frais après une évaluation complète : accueil, service, communication, mise en table et développement durable. Propriétaire avec sa femme Sonia, Olivier Guyon travaille uniquement avec des produits locaux, valorisant les productions et le terroir de proximité.
Gys ouvre un nouveau centre de recherche L’entreprise mise sur l’innovation pour exporter davantage. À Saint-Berthevin, elle fabrique des chargeurs de batterie, des postes de soudage et des outils pour réparer les carrosseries. Une quarantaine de personnes travaillent dans les cinq laboratoires de ce bâtiment de trois étages, soit 1 500 m². Aujourd’hui, 540 personnes travaillent pour Gys, au siège de Saint-Berthevin (qui s’étendra sur 40 000 m² l’an prochain) ou dans l’une des quatre filiales basées en Allemagne, en Angleterre, en Chine et en Inde.
L'Écho de la baie, un magazine professionnel conçu à Laval Le plus grand magazine professionnel français traitant des questions de baies (fenêtres, volets roulants, pergolas, vérandas, huisseries en tout genre, etc.) a son siège au cœur de Laval. Ce magazine professionnel, bitrimestriel, qui parle de tous les produits liés à l'ouverture/fermeture du bâtiment, est principalement conçu à Laval par Stéphanie Dreux-Laisné. L'Écho de la baie, tire chaque numéro à 20 000 exemplaires et affiche un chiffre d'affaires annuel de 850 000 $, dont 25 000 $ issus des abonnements papier et web avec une croissance annuelle de 8 à 10 %. Sa fabrication, mise en page, impression et routage est 100 % mayennaise.
la vie des entreprises J’aime ma robe
Conserver intactes les robes de mariées
E
n exclusivité en France, J’aime ma robe commercialise des coffrets de préservation pour textiles précieux. C'est la première méthode de conservation simple, inédite et garantie à vie pour les robes de mariées, fourrures, uniformes et autres textiles que les particuliers souhaitent garder pendant des générations. Créée en 1992 par Laëtitia Boissinot-Guillemot, qui a travaillé dix ans pour des maisons de luxe, l'entreprise s’inspire des techniques éprouvées depuis plus de trente ans par de célèbres musées : musée Galliera, musée de l’Armée, musée du Quai Branly, etc. Passionnée de linge ancien, de mode et de brocante, cette diplômée de l’Institut français de la mode entend mettre les outils et techniques des musées à la portée des particuliers. Scrupuleusement sélectionnés en France et en Europe, les matériaux des boîtes et des housses permettent à J’aime ma robe de garantir ses produits et d’offrir une parfaite tenue aux robes et autres textiles ainsi conservés. Disponible sur Internet et livrée clés en main, partout en France et à l’étranger, la méthode séduit. Pour réussir, Laëtitia Boissinot-Guillemot a suivi toutes les étapes incontournables de la création d’une entreprise avec le soutien de son entourage et de l’Incubateur UP’ de Laval Mayenne technopole.
Wilo Salmson France
Une nouvelle plateforme logistique et services à Louverné
À
la fois site de stockage et plateforme de distribution en France et à l'international, ce nouveau centre de logistique et de services vise à soutenir la croissance des marques Wilo et Salmson, qui figurent parmi les leaders dans le domaine du pompage et accompagne la montée en puissance industrielle du site de production basé à Laval. En réunissant les activités de logistique et de services des deux marques au sein d'un unique site, le groupe franchit une étape clé de sa stratégie de développement. Avec une superficie de près de 12 000 m², il permet de répondre à de nouvelles exigences : extension de surface pour soutenir le développement du site de production, mise en place d'équipements conformes aux dernières réglementations et normes Apsad et adaptation aux nouvelles perspectives de développement de ses activités. Le site regroupe en effet tous les services logistiques et SAV, du transport au conseil client, en passant par la réparation, l'activité des pièces de rechange, la cellule technico-commerciale, le centre de contacts... L'atelier services de 650 m² dispose des compétences et des moyens techniques couvrant l'ensemble des matériels vendus. De plus, un laboratoire dédié à l'électronique et à l'informatique industrielle a été mis en place pour accompagner le développement des gammes de produits à variation électronique de vitesse. L’entreprise, qui dispose de trois sites en France, emploie 755 salariés dont plus de 70 à Louverné et a réalisé un chiffre d'affaires de 251 millions d'euros en 2013. maine éco septembre 2014 11
actualité Innovation de rupture
Ne pas s'en remettre au du vieillissement présente des opportunités de croissance et de création d'emplois si une filière industrielle performante parvenait à se développer en France. C'est pour favoriser ce développement qu'a été créée Silver Valley dont le siège est à Ivry-sur-Seine. À sa direction, Benjamin Zimmer, a entre autres missions de favoriser l'innovation : "Notre organisation compte 200 structures qui vont de la PME à des entreprises du CAC 40. Il faut parvenir à fédérer tous ces acteurs afin de faire naître des projets qui vont amener de nouveaux usages, de nouveaux services, de nouvelles applications. Il est important que chaque entreprise mette en place une politique d'innovation, afin d'être en veille permanente et à l'écoute des autres acteurs."
Thème retenu pour les prochaines Rencontres de l’innovation en Sarthe, le 18 novembre prochain, l’innovation de rupture relève d’une démarche réfléchie et organisée. Développer le produit qui va tout changer ne doit rien au hasard, ça se prépare même méthodiquement.
Deux formes d’innovation complémentaires
Chez Alma-Sotapharm à la Ferté-Bernard, la recherche de nouveaux process de fabrication ou de nouveaux produits est permanente.
Q
uelle est la place de l'innovation dans mon entreprise ? L'innovation est-elle indispensable à son avenir ? Quelle est la dernière innovation mise en place et comment est-elle apparue ? Les chefs d'entreprise sont nombreux à s'être un jour posé ces questions. Un questionnement utile qui permet de comprendre finalement qu'être une entreprise innovante ne se décrète pas, cela s'organise. C'est encore plus vrai si l'entreprise ambitionne de changer la donne sur son marché, d'en modifier durablement les règles, de lancer un produit qui va modifier les usages… En un mot : de créer une rupture dans son secteur. On trouvera toujours l’exemple d'un immense succès commercial décou-
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vert par hasard. Mais en matière d'innovation, le plus efficace est de la planifier, de l'intégrer quotidiennement à la vie de l'entreprise. "Le laboratoire Pfizer ne travaillait pas du tout sur ce sujet quand il a mis en évidence les effets du Viagra, raconte Benjamin Zimmer, directeur de Silver Valley, le pôle de compétences sur l'économie des seniors basé en Île-de-France, qui sera l’un des intervenants lors des Rencontres de l’innovation. C'est un effet secondaire mis en évidence qui a réorienté les recherches. Mais les innovations de rupture sont rarement le fruit du hasard." Dans la Silver économie qui s’intéresse aux besoins des seniors et de leur entourage, nombre de biens ou services restent à découvrir, à imaginer. Ce volet économique
L'innovation dans l'entreprise peut être de deux types : on distingue l'innovation incrémentale et l'innovation de rupture. La première présente dans toutes les entreprises ou presque, consiste en l'amélioration de l'existant. On ajoute une fonctionnalité à un produit, on améliore un process de fabrication, on réorganise la logistique d'une plate-forme… On parlera d'innovation de rupture lorsqu'un nouveau produit ou service apporte un changement tel qu'il finit par remplacer celui qui dominait le marché ou à le rendre obsolète. Les exemples sont nombreux et pour n'en donner que de récents : le disque vinyle remplacé par le CD, lui-même remplacé par le format mp3 ; la place prise hier par Internet dans notre quotidien et, aujourd'hui, par les smartphones ; le développement du e-commerce, de la vidéo à la demande, de la presse en ligne… "C'est un enjeu considérable pour un pays de favoriser cette innovation de
actualité
hasard ! Pour Benjamin Zimmer, directeur de Silver Valley à Ivry-sur-seine, l'innovation de rupture permet de créer de la valeur et de garder de l'emploi sur un territoire.
rupture car elle permet de créer de la valeur et de garder de l'emploi sur un territoire, précise Benjamin Zimmer. Il faut créer un climat propice à ce développement car ce ne sont généralement pas les grandes entreprises qui innovent mais les PME, plus souples et plus réactives. Les petites innovent pour les grosses ou sont rachetées par elles." Le cas du Flackpull illustre parfaitement ce rapport entre petites et grandes entreprises. Alma-Sotapharm est une PME sarthoise de La FertéBernard spécialisée dans la fabrique d'ampoules pharmaceutiques. Elle a
développé une ampoule vraiment innovante qui remplace progressivement celle en verre dont on doit casser un bout puis l'autre, par un flacon en tube beaucoup plus facile à utiliser. "La demande est venue d'un client, les Laboratoires Pasquier, qui voulait remplacer l'ampoule classique, explique Daniel Lauger, directeur technique d'Alma-Sotapharm. Notre premier métier consiste à transformer du verre et pour développer le Flackpull, nous avons dû chercher des compétences ailleurs, trouver des produits qui pourraient convenir… C'est un produit très technique et nous continuons à le développer en travaillant sur de nouveaux usages ou de nouvelles capacités. Nous avons par exemple une demande pour une capacité d'un millilitre sur laquelle nous travaillons." L'exemple d'Alma-Sotapharm montre que l'innovation de rupture et l'innovation incrémentale sont complémentaires. "Il y a une harmonie à trouver entre les deux niveaux d'innovation, souligne Benjamin Zimmer. On n'est jamais certain de trouver un produit en rupture avec le marché, mais il y a tout de même des méthodes pour favoriser ce processus d'innovation de rupture.
C'est une culture d'entreprise, un travail sur le long terme." Un point confirmé par Daniel Lauger : "la recherche de nouveaux process de fabrication ou de nouveaux produits est permanente chez Alma-Sotapharm. Nos concurrents sont des multinationales et nous, société 100 % françaises de 80 salariés, notre force c'est notre réactivité, notre capacité à répondre à des demandes sur-mesure." ◗◗ Pierre-Jacques Provost 4e Rencontres de l'innovation en Sarthe, le 18 novembre à partir de 14 h, au MMArena au Mans. Contact CCI 72 : Angélique Barré au 02 43 21 00 31
À Laval aussi avec Inov’dia Autre rendez-vous important de l’innovation dans le Maine : Inov’dia. Cette rencontre aura lieu le 7 octobre prochain à Louverné au parc Échologia, situé à quelques kilomètres de Laval. La 5e édition de cette journée organisée conjointement par Laval Mayenne Technopole, Oryon et Atlanpole a notamment pour objectifs de sensibiliser les entreprises aux enjeux de l’innovation, de mettre en réseau les PME entre elles et avec les acteurs régionaux de l’innovation, transmettre des méthodes et des solutions pour innover. Inov’dia entend favoriser les échanges en combinant conférences plénières, forum, concours, rencontres B2B, speed business meetings et ateliers interactifs. Inov’dia, le 7 octobre à partir de 9 h 30, Échologia à Louverné. Renseignements et inscriptions : www.inovdia.fr Contact CCI 53 : Guillaume Heurtebize au 02 43 49 50 36
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[focus] "Vise plus haut" [24 Heures du Mans]
Le Prix Escra pour les techniciens Aston Martin
Porsche, Toyota, Aston Martin étaient là… mais au final c’est encore Audi qui gagne les 24 Heures du Mans … pour la 13e fois et devant 263 300 spectateurs ! Entre les orages qui ont entraîné des sorties de route en chaîne, les pannes électriques, de turbo, les casses moteur, aucun des prétendants à la victoire n’aura été épargné. Mais au bout, l’expérience a parlé et la marque aux anneaux remporte cette 82e édition grâce au trio Tréluyer, Fässler
et Lotterer. Moins médiatisé mais toujours très apprécié, le Prix Escra a pour objectif de récompenser les "hommes de l’ombre", c'est-à-dire les techniciens qui oeuvrent dans les stands. 18 jeunes du groupe Escra-Iscam se sont relayés, 24 heures durant, pour évaluer tous les teams et attribuer cette distinction qui récompense, entre autres, l’agencement du stand, la méthode de travail, la qualité des interventions mécaniques durant la course et l’efficacité dans les interventions d’entretien. Et cette année, le Prix a été attribué aux techniciens de l’Aston martin n° 97 : Alex Diggins, Darrel Harris, Rhys Jenkins et Neil Price. Une récompense méritée pour la marque qui, après avoir bataillée pendant près de 18 heures en tête de sa catégorie (LMGTE Pro), a dû se contenter de gérer sa fin de course suite à des problèmes de direction assistée… Rendez-vous pour les prochaines 24 Heures du Mans, les 13 et 14 juin 2015.
[Forum Interface]
Pour l'assistant commercial à l'international Les associations Sarthe international et Mayenne international organisent le 2e forum Interface, le 23 octobre prochain à la CCI du Mans (de 8 h 30 à 16 h 30), dédié aux assistants commerciaux et aux entreprises tournés vers l'international. Tout au long de cette journée, les participants pourront mettre à jour leurs connaissances, se tenir informés des évolutions et des enjeux du commerce international. Ainsi, des ateliers se tiendront sur "les moyens
de paiement à l'international", "la douane et le transitaire" ou encore "le certificat d'origine et autres documents exports". Des temps de speed dating et de rencontres sont prévus entre les inscrits pour échanger sur les exigences du métier d'assistant(e) commercial(e) à l'international. Contact CCI 72 : Zélia Aveline au 02 43 21 00 24
[Formation de moniteurs auto-école]
Onze nouveaux diplômés
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La vocation de l'Epmeca, école de la CCI, est de former les futurs enseignants de la conduite en les préparant au BEPECASER (Brevet pour l'exercice de la profession d'enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière). En Sarthe, ce diplôme est uniquement dispensé par l’Epmeca. Les 11 diplômés du BEPECASER de la promotion 2013/2014, ont suivi pendant huit mois (dont quatre semaines de stage en entreprise), une formation en deux étapes : la préparation aux épreuves d'admissibilité (axées sur
La finale du concours de culture générale La Chambre de commerce et d'industrie a reconduit pour la 11e année le concours de culture générale appelé "Vise plus haut" auprès des jeunes en apprentissage (CAP, BP, Bac Pro). L'objectif est d'enrichir leurs connaissances générales de façon ludique et conviviale. Pour l'édition 2013/2014, quatre centres de formation d’apprentis de la Sarthe (CFA-CCI, Pôle formation des industries technologiques, CCCA BTP, CFPPA La Germinière), soit neuf équipes de jeunes volontaires ont participé. Concrètement, les équipes étaient encadrées par un "coach" bénévole issu du monde professionnel ou par un professeur. Au rythme d'une dizaine de séances dans l'année scolaire et de quiz intermédiaires leur permettant d'acquérir des points, les apprentis ont découvert différents sujets de culture générale et d'actualité. Lors de la finale en fin d'année scolaire, sous la forme d'un grand quiz général, le CFA du BTP et celui de l'agriculture se sont distingués. Toutes les équipes ont ensuite été récompensées en fonction de leur classement grâce aux partenaires de l'opération que sont le Rotary club du Mans, Doucet, l'UIMS, le Crédit Agricole, le Conseil général et la région des Pays de la Loire. l’actualisation des connaissances en français) et la préparation aux épreuves d'admission (enseignement pratique). Créée en 1977, cette école du Groupe Escra-Iscam a formé plus de 650 stagiaires avec un taux moyen de réussite de 80 % et une insertion professionnelle à l’issue de la formation proche de 100 %. La prochaine rentrée est prévue le 12 octobre et la fin des inscriptions fixée au 26 septembre. Contact Epmeca : Viviane Brunel au 02 43 84 01 32
[Concours "Créateur d'entreprise" du Rotary club]
[Formation des maîtres d'apprentissage/tuteurs]
Une cinquantaine de nouveaux diplômés le motiver, évaluer ses acquis et le préparer à l’examen. Elle se fait sous forme de regroupements interentreprises pour permettre aux participants d’échanger entre professionnels d’un même secteur d’activité sur leurs expériences en tant qu’encadrants. Au programme également des échanges avec les formateurs du CFA afin de garantir une complémentarité entre le CFA et l’entreprise dans une logique de co-formation. Les diplômés peuvent en plus bénéficier d’une prime régionale de 300 euros. Une cinquantaine de maîtres d’apprentissage/tuteurs ont reçu fin juin leurs attestations de formation. Le CFA a déjà formé et certifié plus de 780 maîtres d'apprentissage ou tuteurs. De nouvelles sessions de formation commenceront dès septembre 2014.
Pour une transmission de savoirs efficace et un accompagnement réussi, le Centre de formation d’apprentis (CFA) de la CCI sarthoise propose aux maîtres d’apprentissage et tuteurs un dispositif de formation et de certification de 21 heures minimum. La formation a pour objectif de donner les clés pour accueillir et intégrer le jeune dans l’entreprise, identifier les apprentissages à mettre en place, organiser ses tâches, l’accompagner,
"500 projets pour les territoires"
© Conseil régional
Sigire et Océanet bénéficiaires du dispositif
Sigire, fournisseur de solutions informatiques et télécom pour les entreprises, et Océanet, agence web également dans le domaine des télécom et de l’informatique et réseaux, ont choisi de mutualiser leur investissement dans du matériel technique et des logiciels. Ce co-investissement va permettre aux deux entreprises d’élargir leurs offres respectives de services, de relocaliser et d'internaliser certains services sous traités
jusque-là, et de créer une offre commune sur certains services en partageant sur une même plateforme des compétences technologiques complémentaires. Cette nouvelle infrastructure sera hébergée dans un datacenter situé au Mans. La Région des Pays de la Loire soutient ce projet à hauteur de 24 889 € dans le cadre du dispositif "500 projets de développement économique pour les territoires". Pour le montage du dossier, Sigire et océanet ont été accompagnés par la Ruche numérique de la CCI. Rappelons que l'aide "500 projets pour les territoires" est destinée à toutes les entreprises du territoire régional, il a vocation à soutenir des projets collectifs du secteur de l’artisanat, du commerce, de l’économie sociale et solidaire, de l’agriculture ou du tourisme avec une aide financière correspondant à 50 % maximum du coût du projet et plafonnée à 25 000 €.
F2M et Data Mold lauréats Le Rotary club Le Mans Bérengère organisait fin juin la remise des prix de son premier concours "Créateur d'entreprise". En partenariat avec le service Entreprendre de la Chambre de commerce et d'industrie du Mans et de la Sarthe, le Rotary club a ainsi récompensé deux projets industriels innovants d'entreprises sarthoises. L'entreprise F2M, basée à Roëzé-sur-Sarthe et dirigée par Serge Moreau, remporte ainsi le 1er prix de 3 000 €, pour son innovation dans la fabrication de moyens de manutention, notamment le développement d'une machine inédite en France dédiée au nettoyage des fossés, en toute sécurité et sans dégradation de leur structure. Hervé Perrigault et Samuel Liégeois, co-gérants de l'entreprise Data Mold, remportent quant à eux le 2e prix de 2 000 €, pour leur innovation portant sur la création du premier outil de traçabilité des moules de l'injection plastique, de leur conception à la production. Par cette action, le Rotary club Le Mans Bérengère entend montrer sa vocation à soutenir les acteurs du développement économique local.
[Contrat de génération]
Modification des conditions pour l'obtention de l'aide Le contrat de génération permet aux chefs d’entreprise d’assurer la transmission des compétences et des savoir-faire grâce à l’embauche de jeunes en CDI et au maintien dans l’emploi ou le recrutement de seniors. La loi du 5 mars 2014 modifie les dispositions relatives au contrat de génération : d'une part, s'agissant de l'aide contrat de génération, dans le cadre de la transmission d'entreprises de moins de 50
salariés, la limite d'âge maximale pour le jeune, fixée jusqu'alors à 26 ans, est relevée à 30 ans. D'autre part, pour les entreprises de 50 à 299 salariés, ou appartenant à un groupe de 50 à 299 salariés, les conditions d’accès direct à l'aide sont désormais identiques à celles des moins de 50 salariés : une aide individuelle de 4 000 € versée pour l'embauche d'un jeune en CDI et le maintien en emploi d'un senior.
Les nouvelles modalités de l'aide contrat de génération dans les entreprises de 50 à 299 salariés sont applicables pour toute embauche d'un jeune en CDI réalisée à compter du 10 février 2014, date de la première lecture à l’Assemblée nationale de loi relative à la formation professionnelle. Plus d'information : www.contrat-generation.gouv.fr
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[focus] ["La mallette du dirigeant"]
Une formation spécifique pour le dirigeant module e-learning pour s'entraîner et mémoriser la formation à l'aide de jeux et quizz. Après la formation, le participant sera suivi par un conseiller CCI qui proposera de réaliser un audit plus large de son entreprise et de ses perspectives de développement.
© contrastwerkstatt - Fotolia
Une formation entièrement prise en charge
Le service Formation continue de la CCI propose dès la rentrée une nouvelle formation de trois jours "La mallette du dirigeant" destinée à tous les dirigeants et conjoints collaborateurs ressortissants de l'Agefice (Association de gestion du financement de la formation des chefs d'entreprise). Des financements exceptionnels sont mis à disposition jusqu'à fin 2014. La formation propose aux chefs d’entreprise les moyens d’effectuer une analyse financière de leur activité : à partir du bilan et du compte de résultat de leur société, ils pourront identifier les leviers de rentabilité et estimer leur capacité d'investissement. Ensuite chacun identifiera les indicateurs indispensables au suivi de ses activités et repartira avec des outils concrets de gestion (tableau de bord, indicateurs de performance…). Le participant dispose tout au long de la formation d'un
La formation réalisée en présentiel (21 heures de stage) s'élève à 1 200 € HT, éventuellement bonifiée de 300 € HT en cas de e-learning. À titre exceptionnel, et dans le cadre de cette action uniquement, les chefs d'entreprise qui participeront aux actions proposées au travers de cette "Mallette du dirigeant" n'auront pas à faire l'avance de fonds puisqu'ils bénéficient d'un financement total de cette formation par l'Agefice, sans entamer leurs droits de formation 2014. Dans le cadre de cette opération tout comme dans le cadre habituel des demandes de financement d'actions de formation, les points d'accueil Agefice sont les seuls habilités à la constitution des dites demandes (Nathalie Ferrand, CCI 72 au 02 43 21 00 20 et Sylvie Pirelli, CCI 53 au 02 43 91 47 47). Les formations sont organisées par les services formation continue des CCI sarthoises et mayennaises. N'hésitez pas à contacter votre CCI pour vous renseigner sur les dates et la formation la plus proche de chez vous. Contact : CCI 72, Sylvie Boittin au 02 43 50 29 46
[École des managers de Laval]
Félicitations à la 31e promotion EDM Ils sont de Laval, de Château-du-Loir, d’Azé,
ce titre de niveau II, équivalent à un bac + 3.
de Solesmes... exercent une activité dans
L’École des Managers de Laval fait appel à
le tourisme, la mécanique, l’horticulture ou
des experts qui obligent les participants à
l’informatique... Issus d’horizons divers,
se poser les bonnes questions, de bénéficier
les 12 entrepreneurs ont acquis au cours
de recommandations de professionnels, en
de l’année savoir-faire et compétences qui
termes de projet d’entreprise, de business
leur permettent de relever les défis qu’ils se
plan et de développement commercial. Ces
sont fixé. Après un parcours de formation
plans de développement et les prévisions
pratique à la gestion et un accompagnement
d’activités de ces managers constituent un
à la reprise d’entreprise, les stagiaires de
réel vivier d’activités économiques pour le
la 31e promotion ont reçu en juin le diplôme
territoire. Proposer des solutions concrètes
de Chef d’entreprise développeur de PME.
aux développeurs d’entreprises et pérenniser
Depuis 2009, l’École des Managers est en effet
leur activité sont pour la CCI une priorité.
agréée auprès de la Commission nationale
Marie-Christine Chaumont, présidente de
de certification professionnelle pour remettre
l’École des Managers de Laval, souligne "la
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progression constante des effectifs de l’école qui caractérise le dynamisme des PME sur les territoires mayennais et ligériens". Contact CCI 53 : Yann Durel au 02 43 91 47 49
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[focus]
17 000 euros remis aux unions commerciales
22 unions commerciales ont été récompensées pour avoir fait preuve d’initiatives et de dynamisme en 2013 dans leurs animations de centre-ville. Elles se sont vu remettre des chèques pour un montant global de 17 000 euros des mains de Patrice Deniau, président de la CCI Mayenne qui a souligné le lien entre implication individuelle et prix collectif : "Pourrait-on réussir des animations commerciales sans des commerçants performants ? Et à l’inverse pourrait-on imaginer des commerçants performants qui ne participeraient pas aux animations commerciales… L’un ne va pas sans l’autre ! Il faut donc des commerçants performants, une union commerciale dynamique et une CCI qui vous soutienne… C’est le tiercé gagnant !". En présence de nombreux élus, la soirée a permis aux commerçants d’échanger et de partager leurs pratiques en termes de communication, de fidélisation de leur clientèle et d’initiatives exemplaires : carte de fidélité à puce, site Internet, chèque cadeau, événementiels… Nouveauté cette année, la remise de Trophées du commerce rural, en partenariat avec le Crédit Mutuel, à six entrepreneurs récompensés pour leur dynamisme et les actions menées pour pérenniser et développer leur commerce en milieu rural dans des communes de moins de 3 000 habitants. Le premier prix a récompensé Jane Skews qui a créé un pub anglais à Couptrain The Famous Knight. Elle a reçu un chèque d’une valeur de 800 euros et bénéficie de la prise en charge d’une formation. Contact CCI 53 : Christiane Mendes au 02 43 49 50 08
[CONFÉRENCE CLUB D’AFFAIRES]
De la recherche à l’innovation ! Jacques Lewiner est l’invité de la prochaine soirée Club d’affaires, mardi 7 octobre, organisée dans le cadre de la journée régionale de l’innovation Inov’dia à Échologia, Louverné. À 67 ans, il revendique quatre vies : chercheur, inventeur, professeur-directeur scientifique et créateur d'entreprise. Sa thèse de doctorat de troisième cycle porte sur les propriétés électroniques des métaux et sa thèse d'État sur les propriétés paramétriques des solides. En 1973, il est nommé professeur à la chaire d'électricité générale de l'ESPCI de Paris, qu'il codirigera plus tard avec Georges Charpak. À partir de 1974, il dépose ses premiers brevets à son nom, le premier sur les systèmes de commutation pour les centraux téléphoniques avec deux autres chercheurs. Aujourd'hui, 18 maine éco septembre 2014
il en a déposé plus de 1 000, dans 160 familles de produits, de par le monde. Il a créé une dizaine de sociétés, avec des associés aussi visionnaires que lui : Roowin (chimie fine), Cynove (électronique embarquée), Cytoo (systèmes d'analyse cellulaire), Inventel (qui fabrique la Livebox pour France Télécom), Sculpteo (impression 3D), Cy-play (plate-forme innovante de communications mobiles) et enfin Finsécur en 2001... Jacques Lewiner, l’homme aux 1 000 brevets, partagera, le mardi 7 octobre à 18 h 30 lors du Club d’affaires, son riche parcours et démontrera qu’il est possible d’innover et de créer de l’activité économique. Contact CCI 53 : Marie-Pierre Cabioc’h au 02 43 49 50 06
[INSTITUT D’INFORMATIQUE APPLIQUÉE]
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Eon Reality, société californienne, leader mondial de la réalité virtuelle et augmentée, implantée à Göteborg, Manchester, Moscou et Singapour, a choisi Laval pour développer son centre de référence européen sur l’edutainment (ludoéducatif). Pour accompagner Eon Reality dans son développement, un partenariat a été conclu avec l’IIA Laval pour l’ouverture d’une formation à la réalité virtuelle en octobre. Cette promotion Eon Reality s’appuiera sur une formation de neuf mois, avec comme principaux enseignements les méthodes et technologies de réalité virtuelle et augmentée, la modélisation 2D et 3D, les applications mobiles... Une formation en majorité en anglais. "Nous recherchons des talents, des personnalités créatives, que ce soit dans le domaine du développement, du design web ou du graphisme. Avec six mois de stage dans l’entreprise, nous souhaitons faire monter en compétences des jeunes entrepreneurs et créatifs de manière pérenne, et les inscrire durablement dans le projet d’Eon Reality, à Laval et aussi à l’international", souligne Yann Froger, DG Eon Reality France. Pour la CCI Mayenne, comme le rappelle Benoît Grandemange, président de l’IIA "cette opportunité concrétise l’orientation prise par l’école dès sa création : l’accompagnement des entreprises locales. Être partenaire d’Eon Reality, c’est un formidable atout pour notre école, nos élèves vont bénéficier d’une vision à 360° des métiers de la réalité virtuelle, ils participeront à des projets pour de grandes entreprises hi-tech". Contact CCI 53 : Alexia Lavelle au 02 43 91 47 52
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commerce
Commerçants, artisans, TPE
Les nouvelles règles de la loi
© ad'hoc
La loi relative à l'artisanat, au commerce et aux TPE (dite loi Pinel) a été définitivement adoptée au Sénat en juin dernier. Ce texte, qui a mis près de deux ans à voir le jour, introduit de nombreuses modifications. Tour d'horizon des principaux points.
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millions de salariés, plus de 3 millions d'entreprises, 2 000 milliards d'euros de chiffre d'affaires, soit un quart du PIB… tels sont les chiffresclés de l'artisanat, du commerce et des TPE selon le ministère de l'Économie. La nouvelle loi doit les aider au quotidien. Objectifs ? "Dynamiser les commerces de proximité, favoriser la diversité des commerces dans les territoires, promouvoir la qualité et les savoir-faire des artisans, simplifier et harmoniser les régimes de l'entreprise individuelle," explique le ministère.
Le régime des baux commerciaux rénové Pour maîtriser la hausse des loyers commerciaux, l'indice des loyers commerciaux (ILC) devient l'indice de référence, et non plus l'indice du coût de la construction (ICC). L'ILC, qui prend en compte le niveau des prix et l'activité commerciale, est jugé mieux adapté à la réalité économique des entreprises par le gouvernement. 20 maine éco septembre 2014
Autre mesure : les hausses de loyers commerciaux seront limitées à 10 % par an afin d'éviter l'éviction de certains commerçants à cause d'augmentations trop fortes, en centre-ville notamment. D'autre part, la loi vise à mieux équilibrer les relations entre les commerçants locataires et les bailleurs. Aussi un état des lieux devient-il obligatoire lors de la prise d'un local, ainsi qu'un inventaire précis des charges locatives (avec répartition claire entre le bailleur et le locataire). Comme pour les baux d'habitation, la loi instaure également un droit de préférence au locataire en cas de vente et interdit la rétroactivité des demandes de révision des loyers. Par ailleurs, pour faciliter l'implantation de nouveaux commerces, le bail dérogatoire passe de deux à trois ans. Cela permet au commerçant de s'assurer de la viabilité de son projet avant de passer à un bail classique (3, 6 ou 9 ans).
Enfin, le dernier point de la loi Pinel concernant les commerçants entend lever les freins aux reprises d'activités en autorisant la déspécialisation partielle du bail par le tribunal, en cas de procédure collective. Un soutien aux entreprises en difficultés qui pourront être reprises plus facilement.
La notion "d'artisan qualifié" supprimé Pour les artisans, la loi supprime la notion "d'artisan qualifié", jugée ambiguë, pour rendre plus lisible la notion d'artisan comme gage de qualité et de savoir-faire auprès des consommateurs. Seuls sont détenteurs du titre d'artisan ceux qui ont une qualification professionnelle pour le métier qu'ils exercent. Par ailleurs, le texte renforce les contrôles des qualifications (vérifiées lors de l'inscription à la chambre de métiers) et des assurances obligatoires (tous les corps de l'État sont habilités au contrôle, présentation d'une attestation d'assurance
commerce
Pinel de responsabilité décennale obligatoire à l'ouverture du chantier). Tous les entrepreneurs individuels sont concernés, y compris les auto-entrepreneurs. De même, le stage préalable à l'installation qui devient désormais obligatoire pour tous les indépendants les inclut également.
des règles différentes (régimes simplifié et réel).
Réforme des soldes en 2015
L'EIRL plus accessible
Enfin, le calendrier des soldes est modifié à partir du 1er janvier 2015. Vivement critiqués à la fois par les commerçants et les consommateurs, les soldes flottants sont supprimés. Ces deux semaines, jusqu'alors fixées librement par les commerçants, sont intégrées aux deux périodes traditionnelles (été, hiver), qui passent ainsi chacune de 5 à 6 semaines. Globalement, c'est une mesure qui devrait satisfaire tout le monde.
Création d'un régime unique de micro-entreprise
Concernant les statuts, l'accès à l'EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée) est facilité. En effet, le passage d'une entreprise individuelle au régime de l'EIRL est simplifié en permettant à l'entrepreneur de reprendre le contenu de son bilan de clôture pour déclarer le patrimoine de son entreprise pendant trois mois après cette clôture. La nécessité d'effectuer plusieurs opérations successives de clôture de comptes disparaît.
Les débats houleux relatifs à cette loi se sont concentrés sur le statut de l'auto-entrepreneur. Alors qu'il semblait en péril à un certain moment, l'autoentreprenariat est au final préservé. Le principal changement réside dans la fusion des régimes du micro-social et du micro-fiscal en un seul régime simplifié de la micro-entreprise. Il s'agit de mettre un terme aux problèmes d'équité qui se posent parfois pour des entreprises qui exercent la même activité mais sont soumises à
En outre, le changement de domiciliation est facilité (la déclaration d'affectation est désormais transférée par l'organisme chargé de la tenue du registre et ce changement devient une formalité gratuite) et les obligations de publication des comptes annuels sont allégées (seul le bilan devra être publié et non l'ensemble des comptes annuels). Le droit d'enregistrement acquitté au titre de la déclaration d'affectation du patrimoine est supprimé.
Enfin, pour la première fois, cette loi donne une définition légale à l'artisanat d'art. Une liste des métiers d'art sera arrêtée par les ministres chargés de l'Artisanat et de la culture.
Cette loi est entrée en vigueur le 20 juin 2014 pour la plupart de ses dispositions. ◗◗ Karine Méteyer
[En chiffres] 7 millions de salariés, près de 3,4 millions d'entreprises, CA : 2 000 Mds €, 25 % du PIB • Commerce : 730 000 entreprises, 3,1 millions de salariés, CA : près de 1 400 Mds € • Artisanat : 1 million d'entreprises, 2,1 millions de salariés, CA : 280 Mds € • Très petites entreprises (TPE) : 3,3 millions de TPE, 3,5 millions de salariés, CA : 1 060 Mds € Source : ministère de l'Économie
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numérique BeeLab
Un FabLab au Mans à la Ruche numérique Ça y est, Le Mans a son FabLab ! Opérationnel depuis début 2014, cet atelier de fabrication est installé au sein de la Ruche numérique de la CCI, boulevard Alexandre Oyon au Mans. Baptisé BeeLab, il accueille entrepreneurs, porteurs de projets, étudiants pour la réalisation de projets à vocation informatique et électronique.
se félicite-t-il. L'intérêt est de pouvoir accueillir un maximum de projets, pour partager ses connaissances, ses expériences, ses savoir-faire. Cette mise en commun doit permettre d'avancer plus vite et/ou d'aboutir sur des projets éloignés de l'idée de départ. On se situe aux antipodes de la personne qui travaille seule dans son coin…". Actuellement, l'espace accueille en moyenne quatre à cinq personnes par jour.
La communauté du BeeLab est ouverte à tout type de projets.
I
mprimante 3D, matériel électronique, kits (Arduino) de cartes électroniques pour travailler sur de petits systèmes embarqués… et bientôt fraiseuse numérique, découpeuse laser… BeeLab, le FabLab - ou atelier de fabrication - de la Ruche numérique de la CCI sarthoise se développe peu à peu depuis sa création en début d'année. Installé dans les locaux de la Ruche numérique boulevard Alexandre Oyon au Mans, son déménagement est prévu dans un proche avenir. Ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, il accueille son public (porteurs de projets, entrepreneurs, étudiants, designers, associations, particuliers, etc.) qui dispose sur place du matériel mis à disposition pour la conception et la réalisation d'objets dans le cadre de projets précis. Le but : regrouper des professionnels aux profils différents pour constituer un espace de rencontre et de travail collaboratif afin de faire évoluer tout projet : de l'idée au prototype ou démonstrateur, puis à la mise au point avant la fabrication.
Ensemble pour réussir "Pour un porteur de projet, il ne s'agit pas de s'appuyer uniquement sur la communauté mais également d'appren dre à faire par lui-même. De ces projets individuels et/ou collectifs doivent pouvoir émerger des produits innovants plus rapidement. Cela doit aussi permettre à des porteurs de projet ou des petits collectifs d'accéder à des moyens d'innovation plus facilement", explique Frédéric Renault, chargé de projets à la CCI. Le FabLab fédère actuellement les réseaux Haum (hackerspace du Mans maintenant basé à la Ruche numérique), Linux Maine (association de promotion du logiciel libre) ainsi que des utilisateurs de l'espace de coworking de la Ruche numérique. Mathieu Gaborit, président du Haum et responsable de BeeLab est présent sur place depuis mi-juin pendant les heures d'ouverture. "Une petite communauté s'est créée au Mans mais le manque de lieu ouvert était handicapant pour se développer. Maintenant, notre activité va pouvoir prendre de l'ampleur,
L'ensemble du matériel est disponible pour tous avec des formations assurées par les membres entre eux, pour une utilisation correcte. La communauté du BeeLab est ouverte à tout type de projets. "Une chatière automatique est actuellement en cours de mise au point, précise Mathieu Gaborit, et une impression en 3D d'un bec de clarinette aux dimensions non standards a aussi été réalisée pour un étudiant de l'Itemm." Des contacts ont également été pris avec des entreprises locales intéressées. Toujours dans l'esprit "réseau et partage", la communauté de FabLab en France travaille beaucoup ensemble. "Nous sommes en relation avec Rennes, Lannion, Brest, Nantes, etc. Dans certaines villes, ces espaces sont déjà bien développés. À Rennes par exemple, le FabLab d'origine compte 16 antennes dans les quartiers de la ville…" Ici, BeeLab a aussi vocation à grossir via un partenariat, ou plusieurs, avec de beaux projets d'entreprises à la clé. ◗◗ Karine Méteyer Contact CCI 72 : Frédéric Renault au 02 43 21 00 01 maine éco septembre 2014 23
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entreprise
ISO 9001 et ISO 14001
Quelles sont les principales évolutions ? Les nouvelles versions de l'Iso 9001 et de l'Iso 14001 seront publiées en septembre 2015. Révisées régulièrement, ces normes internationales ont pour double objectif d'aider les entreprises à mieux anticiper les besoins de leur marché et de leur permettre de gagner en performance. Dans leurs versions 2015, elles seront encore mieux adaptées à tout type d'entreprise : de la multinationale à la TPE. l'entreprise ainsi qu'à mieux prendre en compte la gestion des risques et des opportunités (terme qui remplacerait les actions préventives actuellement mises en place). Autres ajouts, l'introduction de la notion de gestion des performances ainsi que le renforcement de la relation avec les parties prenantes (fournisseurs, clients, etc. pour se préoccuper de leurs intérêts). "Reste une question à creuser : l'ajout de la notion de gestion des connaissances à celle de gestion des compétences," précise Annabelle Saillant.
…de l'Iso 14001 Pour Annabelle Saillant, ASa Conseil, il sera plus facile pour les entreprises de se faire certifier pour les deux normes en même temps grâce à la structure commune.
O
utils utilisés dans le monde entier, les normes Iso 9001 et Iso 14001 sont révisées en fonction de l'évolution des pratiques de management des entreprises, du contexte économique et concurrentiel toujours plus complexe et des attentes croissantes des citoyens en matière d’environnement. À ce jour, les projets Iso 9001 et Iso 14001 sont quasiment aboutis. Les deux nouvelles versions paraîtront à la même date : septembre 2015. Les révisions, considérées comme bien plus significatives que les précédentes, contiennent une modification majeure : l'introduction d'une structure commune (appelée HLS pour High
Level Standard) qui sera désormais appliquée à toutes les normes Iso de système de management. "Cette base commune va permettre aux entreprises de mieux s'y retrouver. L'intégration des normes dans les systèmes de management sera ainsi facilitée," explique Annabelle Saillant, ASa Conseil au Mans (formation, conseil, audit en qualité et environnement), auditrice certifiée ICA et intervenante pour l'Afnor.
Principales nouveautés de l'Iso 9001… L'Iso 9001 version 2015 incite notamment à adapter la démarche qualité pour mieux servir la stratégie de
Selon l'Afnor, si les études réalisées depuis dix ans démontrent la pertinence de cette norme, il est souvent reproché un "manque d'ambition" aux objectifs que se donnent les organismes qui adoptent l'Iso 14001. La future norme engagera donc l'entreprise à identifier ses enjeux en matière d’environnement, à considérer l’ensemble du cycle de vie du produit, et à évaluer sa performance environnementale. Comme pour l'Iso 9001, la prise en compte des parties prenantes va être accrue et l'identification des risques et opportunités exigée.
pour les autres normes, notamment la future Iso 45001, la nouvelle norme de santé et sécurité au travail, souligne l'experte. Si les évolutions peuvent paraître importantes, les nouvelles versions seront aussi plus pertinentes que les précédentes. L'entreprise va définir ce qu'elle veut faire en fonction des risques. Les procédures obligatoires disparaissent, chaque entreprise rédige les documents dont elle a besoin. Cette tendance, présente depuis la version 2000, prend de l'ampleur avec ces versions 2015. Ainsi, ces normes s'adaptent plus facilement aux petites et très petites entreprises." Tous les acteurs accompagnateurs des entreprises travaillent déjà bien sûr sur ces nouvelles versions et pourront les conseiller dès le début de l'année 2015. ◗◗ Karine Méteyer ontact CCI 72 : Cyrille Naoarine C au 02 43 21 00 32 CCI 53 : Samuel Fairier au 02 43 49 50 09
"Pour les entreprises - commerces, industries, services - il sera plus simple de se faire certifier pour les deux normes en même temps grâce à la structure commune. Ce sera aussi la même base maine éco septembre 2014 25
Dossier
Entreprises et robotique
Quand robotiser rime avec À la fois source de fascination et de crainte, les robots, de plus en plus performants, refaçonnent le monde de l’entreprise et nos métiers. Présents partout, ils sont devenus un facteur déterminant de compétitivité. Si la France accuse du retard en matière de robotisation, des PME-PMI en Sarthe et en Mayenne ont su faire appel à divers programmes dédiés pour rester dans la course… et gagner de nouveaux marchés.
L
es premières machines et automatismes sont apparus très tôt, de l’ouverture mécanisée des portes du temple de Diane à Éphèse en passant par les machines de Léonard de Vinci et la création vers 1642 de la "Pascaline" par le jeune Blaise Pascal. "Toutes les machines que nous connaissons étaient déjà inventées avant le XIXe siècle", s’amuse Philippe Coiffet, directeur de recherche CNRS au Laboratoire de robotique de Versailles. Peu à peu, le concept d’exécution automatique pour soulager l’homme dans des tâches physiques est apparu, le développement technologique de robot étant fortement accéléré avec la guerre 39-45, que ce soit pour la protection contre les radiations ou pour l’automatisation de la production. "Les robots sont avant tout nés de ces besoins et non du désir de créer de tels systèmes", rappelle le chercheur. Jusqu’en 1990, le développement des robots a suivi trois axes parallèles : "Le téléopérateur pour la manipulation des produits radioactifs ; le robot industriel à poste fixe pour le transfert de pièces notamment dans le secteur automobile, et enfin le robot mobile intelligent", détaille-t-il. "Robotiser, 26 maine éco septembre 2014
c’est installer des mécanismes qui réalisent des tâches dangereuses, pénibles, répétitives ou des tâches plus simples mais avec plus d’efficacité qu’un être humain", complète Jean-Guy Cocaign, directeur général de l’usine sabolienne de fabrication de cabines Buisard, qui se félicite d’avoir robotisé une ligne dédiée à Claas, gagnant ainsi en compétitivité (voir encadré page 29).
Depuis les années 2000, les robots industriels sont de plus en plus nombreux, des robots de peinture aux robots mobiles en passant par les robots volants (drones) avec les nombreuses applications pour la défense. "L’homme a commencé par l’imitation des animaux, du drone insecte au robot chien de garde ou robot mule pour porter les sacs des armées. Aujourd’hui
compétitivité Haption à Soulgé-sur-Ouette
Un bras intelligent pour un retour sur investissement
© Rainer Plendl - Fotolia
Spécialisée dans la conception de systèmes à retour d’effort pour de multiples applications industrielles, la société lavalloise Haption vise les marchés de la formation et de la santé, pour qui ces bras intelligents se révèlent des investissements d’avenir.
sont conçus les robots humanoïdes, androïdes", relate Philippe Coiffet. Pourquoi de telles similitudes avec l’homme ? "Car on souhaite un robot capable de réaliser des tâches variées et complexes que l'homme fait dans sa vie quotidienne. Une certaine imitation de l’homme est nécessaire pour reproduire les mêmes gestes… et pour une meilleure interaction homme-machine".
Basée à Soulgé-sur-Ouette, la société Haption est issue des travaux menés par le CEA (Commissariat à l’énergie atomique) sur la téléopération à retour d’effort en milieu nucléaire. "L’idée était d’utiliser cette technologie pour remplacer le robot esclave présent dans la cellule en gardant le toucher, ce qui permet d’interagir à distance via la simulation", explique son dirigeant François Louveau. Créée par ce dernier en 2001 en association avec Jérôme Perret, Haption s’est spécialisée dans la conception et la vente de ces systèmes à retour d’effort, pour de multiples applications industrielles. "Dans le cadre du projet de plateforme PerfRV, il est vite apparu que pour utiliser la réalité virtuelle dans ce bureau d’études, il y avait des besoins d’interactivité avec la maquette numérique, qui n’étaient possibles qu’avec un bras à retour d’effort !", ajoute-t-il. La société Haption qui compte aujourd’hui dix salariés et réalise un CA de 1,7 M€ dont 50 % à l’export, travaille pour les laboratoires de recherche, ainsi que pour des industriels des secteurs automobile, aérospatial et aéronautique. "Nos bras sont de plus en plus petits et permettent de réaliser
François Louveau, dirigeant de Haption.
des tests virtuels sur des postes de travail, des outillages, par exemple vérifier la procédure de démontage d’un démarreur…", explique François Louveau, qui espère la démocratisation de ces outils auprès de tous les professionnels. "Pour les secteurs de la formation et de la santé, c’est très porteur ! Nous avons démontré la faisabilité d’un projet permettant au chirurgien d’opérer sur la colonne vertébrale tout en interdisant la zone de la moelle épinière. Mais attention, c’est une aide, ce bras ne remplace pas le chirurgien qui reste au-dessus de son patient !", ajoute François Louveau, pour qui la téléopération est également un moyen d’économiser les efforts de l’homme sur des tâches répétitives, en limitant les risques de TMS. "Mais l’homme doit rester dans la boucle, c’est le seul à savoir s’adapter dans un environnement versatile !", conclut-il.
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Dossier interview Claire Dumas, responsable de la plateforme régionale d’innovation Proxinnov
La plateforme régionale d’innovation (PRI) Proxinnov, implantée à La Roche-sur-Yon depuis fin 2013, propose aux entreprises ses services d’accompagnement et de soutien aux projets de robotisation. Interview de Claire Dumas, sa responsable. Que proposez-vous aux entreprises ligériennes ? Notre ambition est de promouvoir les compétences et de développer la compétitivité des acteurs du territoire. Cette PRI doit devenir le lieu fédérateur régional de la robotique. Nous œuvrons pour la promotion et la sensibilisation des PME à la robotique par l’organisation de manifestations. Ces soirées techniques permettent d’aborder une problématique précise, avec l’intervention de sociétés régionales qui présentent leurs savoir-faire. Ensuite, nous proposons l’accompagnement de projets par des diagnostics gratuits, l’élaboration de cahiers des charges, des études d’avantprojet … Proxinnov peut mettre à disposition des robots pour des essais de faisabilité, des développements d’équipement, etc. Nous avons déjà accompagné une dizaine d’entreprises, dont beaucoup pour des simulations en 3D. Nous pouvons réaliser ces tests grandeur nature sur notre plateforme de 600 m² ou faire appel au réseau de robots 28 28 maine maineéco écoseptembre septembre2014 2014
disponibles en région. Nous mettons en avant notre réseau car nous sommes avant tout au service des entreprises. Proxinnov est portée par Parinnov, association d’industriels de la filière mécanique-matériaux en Vendée. Quels secteurs sont les plus demandeurs ? Si le secteur automobile est déjà très avancé en matière de robotisation, le secteur agroalimentaire est demandeur et nous avons un robot dédié à ces tâches dans une cellule réfrigérée. Un autre secteur - que nous n’avions pas pressenti - est celui de la menuiserie et du bois, puis le secteur de la métallurgie et enfin celui de la plasturgie et composites. Ces quatre domaines se sont tournés vers Proxinnov, mais le territoire est riche et ce n’est que le début. Or la robotisation rime avec compétitivité et aide à maintenir des emplois ! Contact : Claire Dumas au 02 51 24 12 40, claire.dumas@parinnov.com www.proxinnov.com
Il est en effet plus facile de développer de l’empathie avec un robot qui ressemble à un animal familier ou à son voisin. "Dans le cadre de tests ergonomiques sur des postes, seuls les bras à retour d’effort permettaient une forte interactivité entre l’homme et la maquette numérique", confirme François Louveau, dirigeant de la société lavalloise Haption (voir encadré page 27). Un tel bras robotisé pourra bientôt venir habilement seconder un chirurgien qui opère sur la colonne vertébrale en rendant impossible le toucher de la moelle épinière. Le champ d’application est immense, car si le secteur automobile a été précurseur, suivi de près par la chimie-pharmacie, les domaines de l’agroalimentaire, de la métallurgie, de la plasturgie comme de la menuiserie s’équipent peu à peu… Pour Philippe Coiffet, nous allons vers une révolution plus ou moins silencieuse. "La robotique constitue une nouvelle frontière et peut-être la prochaine grande révolution industrielle, avance le chercheur, qui rappelle l’importance économique grandissante de ces robots. La robotique est devenue pour le monde de l’entreprise un facteur déterminant de compétitivité et de perspective de croissance".
Le robot, meilleur ami du salarié Alors que les robots sont partout, dans les usines et les campagnes, au fond des mers et dans l’espace, dans les jardins et les salons… la France accuse cependant un sérieux retard en matière de robotisation, comparée à d’autres pays. Elle compte 34 500 robots industriels, deux fois moins que l’Italie (62 000) et quatre fois moins que l’Allemagne (150 000). Selon le ministère de l’Industrie, au moins 1,15 million de robots industriels étaient en service dans le monde en 2011. Ils seraient 1,58 million en 2015, sur l’hypothèse d’une durée de fonctionnement moyenne de 12 ans. "Pour un robot en France, il en existe trois en Italie, cinq en Allemagne, et plus de dix au Japon ! Il faut oser la robotique ! Il faut redire aux entreprises que robotisation rime avec emploi", appuie Claire Dumas, responsable de la nouvelle plateforme régionale d’innovation (PRI)
Proxinnov, créée pour accompagner et soutenir les entreprises ligériennes dans leur robotisation (voir encadré ci-contre). "On a longtemps pensé que le robot était synonyme de perte d’emplois. Or, lorsque trois robots industriels sont vendus, un emploi est créé. Ces emplois sont différents et souvent plus qualifiés. Car en robotisant, on supprime à 80 % la partie pénible et répétitive des tâches, ce qui permet de conserver 20 % de valeur ajoutée sur des problématiques fortes", ajoute-telle. Réticents, les chefs d’entreprise français y voient un coût important, des changements de méthode et surtout, de manière récurrente, une menace pour l’emploi. Pourtant, loin des idées reçues, le robot se révèle le meilleur "ami" du salarié, permettant même de sauver des emplois. "Sans la robotisation, nous aurions perdu des marchés au profit de nos concurrents en Europe de l’Est", confirme Jean-Guy Cocaign, qui a pérennisé les emplois… et créé de nouveaux. "L’Histoire nous prouve que la robotisation crée de nouveaux emplois", confirme Philippe Coiffet qui cite l’exemple des constructeurs automobiles comme Toyota qui prévoit de mettre des humanoïdes sur les chaînes en 2015. "Si ses ouvriers seront réorientés, la fabrication des voitures sera accélérée et de meilleure qualité, permettant de gagner de nouveaux marchés et d’embaucher à nouveau !". Ce cercle vertueux a cependant une condition : "il faut impliquer les hommes et les accompagner dans la montée en compétences", souligne Nicolas Foussier, DG de la société sabolienne Posson Packaging. Cette PMI a bénéficié du programme Robot Start PME, afin
Philippe Coiffet, directeur de recherche CNRS au Laboratoire de robotique de Versailles.
d’intégrer sa première cellule robotique. "Nous cherchions une solution pour réduire la pénibilité sur les postes de palettisation. Accompagnée par l’expert, une équipe dédiée de trois salariés intègrera une cellule capable de traiter divers formats de caisses ou paquets cartonnés. C’est très intéressant d’être accompagné par un expert indépendant des fabricants de robots. Nous sommes dans une logique de transfert de compétences", reconnaît le dirigeant. Issu du plan France robots initiatives - qui consacre 33 M€ à la robotisation des PME - ce programme vise à accompagner 250 PME-PMI dans l’intégration de leur premier robot. Déployé par le Symop avec le
Cetim et le CEA-List, il comprend trois étapes : une phase de diagnostic et de conseil des entreprises, une aide financière de 10 % du coût de financement de l’installation et un bilan en termes de gain de productivité, compétitivité et emploi. Pour Posson, le retour sur investissement ne saurait tarder, à plus d’un niveau : "En supprimant les tâches pénibles, l’homme retrouvera une place humaine au sein de l’entreprise, où l’on fera vraiment appel à son intelligence", estime son dirigeant (voir encadré page 30). Pour Jean-Camille Urig, président du Symop, "Robot Start PME marque un tournant décisif dans la prise en compte des pouvoirs publics de l’impératif de remettre à niveau l’ou-
til de production des PME françaises par la robotisation, l’automatisation et l’ensemble des technologies de production". Le marché pour la robotique de service est estimé à 100 Mds€ en 2020 par la Commission européenne, un marché multiplié par 30 en 10 ans ! Pour Philippe Coiffet, "La robotique classique est derrière nous, le robot "homme au travail" est dans sa phase finale (exemple Toyota) tandis que le robot de service et le robotcompagnon envahiront notre société à l’égal des voitures aujourd’hui". Les robots font déjà le ménage, tiennent compagnie à nos aînés, assurent notre sécurité… La prochaine révolution industrielle est en marche. À nos PME-
PMI de savoir jouer la carte robotique, de faire appel aux divers programmes et PRI disponibles pour rester dans la course à la compétitivité ! ◗◗ Élise Pierre
Pour en savoir plus : www.symop.com www.industrie-competitivite.com www.robotcaliser.com www.robotstartpme.fr rubrique "intégrer un premier robot" Contact : CCI 72 : Richard Otjacques au 02 43 21 00 34 CCI 53 : Guillaume Heurtebize au 02 43 49 50 36
BUISARD "Robotiser crée de nouveaux métiers" Buisard, l’usine de fabrication de cabines d’engins de chantier à Sablé-sur-Sarthe, a misé sur les robots pour faire face à la concurrence des pays de l’Est. Chaque jour, 100 cabines d’engins de chantier sortent de l’usine sabolienne Buisard. "Or, le coût de la main-d’œuvre représente 45 % du prix de revient d’une cabine", explique Jean-Guy Cocaign, directeur général, qui peste contre le coût du taux horaire chargé français (34 $), permettant difficilement de rivaliser avec les pays de l’Est comme la Hongrie (7,5 $). "Pour continuer à exister, et faire face à la pénurie de main-d’œuvre de soudeurs et peintres, nous avons misé sur la robotisation". Après 1994, date d’installation des premiers robots, il a fallu attendre 2007 pour que des robots nouvelle génération, de grande envergure apparaissent dans l’usine. "Ces robots très spéciaux sont capables de souder des sous-ensembles, puis la carcasse entière de la cabine", détaille-t-il. En 2011, 3 MM ont été investis afin d’équiper une chaîne de soudure d’une douzaine
Jean-Guy Cocaign, directeur général de Buisard.
de bras automatisés, dédiée au fabricant de tracteurs Claas, dont 20 cabines sortent par jour. "Cela nous permet de réduire les coûts de production de 10 à 15 % et d’améliorer la qualité par la répétitivité, en diminuant les risques de défaut. Il faut compter 650 cordons de soudure par cabine ! explique Jean-Guy Cocaign. Sans la stratégie robotisée nous n’aurions pas gagné ce contrat. Malgré la crise nous avons pu rester compétitifs, pérenniser notre activité et maintenir nos emplois, nous sommes 400 et notre CA de 52 M$ est en croissance", ajoute le dirigeant, pour qui cette robotisation permet également de combattre la pénibilité au travail et les risques de TMS. Après cette ligne soudure spéciale Claas, Buisard a lancé cet été une ligne automatisée de peinture (16 robots, 1 M$ investi) et prévoit en 2015 l’installation d’une ligne flexible de soudure (1,5 M$).
"La difficulté était cette fois de robotiser une ligne capable de fabriquer quatre familles de cabines, pour les clients Manitou et Kramer", souligne le dirigeant qui se réjouit de toucher désormais le marché des gros volumes (10 000 cabines/an). Face à la suppression de postes peu qualifiés, Jean-Guy Cocaign botte en touche : "Il y a une réelle pénurie de main-d’œuvre sur ces postes tandis que la robotisation crée de nouveaux métiers comme automaticien, expert robotique…". Buisard a d’ailleurs recruté un expert robot, un ingénieur chef de projet industrialisation et réalise la partie ingénierie en interne. "Nous allons travailler avec le club d’entreprises sabolien afin de mutualiser nos compétences et adapter les formations pour rester dans la course !", conclut-il.
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Dossier
[Témoignage]
Posson Packaging "La robotisation est un levier sur l’emploi et la croissance des entreprises" Des robots au service de l’être humain
Sylvaine Duret, directrice technique chargée du projet de robotisation Isaac, et Nicolas Foussier, DG de Posson Packaging, dans le cadre du programme Robot Start PME.
À Sablé-sur-Sarthe, la société Posson Packaging (115 salariés, 20 M€ de CA), spécialisée dans l’impression d’emballages cartonnés, a fait appel au programme Robot Start PME. Accompagnée par un expert, la PMI intègrera sa première cellule robotique dédiée à la palettisation d’ici à fin 2014. "Engagés dans une démarche RSE, nous luttons contre la pénibilité notamment en approvisionnement et palettisation. Nous cherchions depuis longtemps une solution sur ces postes !", explique Nicolas Foussier, directeur général. En contact avec la CCI, le dirigeant a appris le lancement de Robot Start PME et n’ayant encore implanté aucun robot, a déposé sa candidature pour le programme court offrant trois jours d’accompagnement par un expert. "Nous avons vite réalisé que d’autres
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sujets de robotisation pouvaient être intéressants… et basculé sur le programme long", explique le dirigeant, qui se réjouit d’avoir terminé la rédaction du cahier des charges, permettant de lancer l’appel d’offres auprès des roboticiens. La tâche est ardue, Posson produisant près de 6 000 références de produits, soit divers flux de palettisation de caisses comme de paquets. "Imaginer une cellule capable de prendre en charge tous ces formats était complexe. Nous retiendrons une offre, à partir de laquelle seront calculés le budget et la subvention. L’installation de cette cellule de palettisation sera réalisée avec l’expert, d’ici à la fin de l’année", se réjouit Nicolas Foussier, qui révèle qu’à peine le premier robot installé, quatre autres projets de robotisation sont dans les cartons… Pour chacun, Posson investira entre 150 et 250 000 euros.
"Nous croyons en la robotisation qui joue un effet de levier sur l’emploi et sur la croissance… à condition d’accompagner les hommes sur les postes concernés", souligne Nicolas Foussier, qui a impliqué ses salariés en dédiant une équipe à ce projet. "Bien gérer la montée en compétences est un facteur clé d’intégration des robots", fait écho Sylvaine Duret, directrice technique à la tête de cette équipe. Pour preuve, à ses côtés, Jérôme Dekens, au poste de conducteur colleuse, est détenteur d’un master en informatique, ce qui lui permettra d’évoluer vers une double compétence. "Nous avons travaillé sur les éléments techniques et l’ingénierie des compétences avec toute l’équipe. C’est primordial afin de valider la pertinence de nos choix sur la future cellule", ajoute-t-elle. Sur ce futur poste, où le salarié menait auparavant de front la palettisation comme l’identification des palettes, le retour sur investissement devrait être rapide. "En diminuant la pénibilité, le salarié aura plus de temps à consacrer à l’identification, pour aller vers le zéro défaut", souligne Nicolas Foussier qui espère ainsi conquérir de nouveaux marchés. Pour autant, pas question de tout robotiser sur ce projet baptisé Isaac, en référence à Isaac Asimov : "Selon ses lois de la robotique, les robots sont au service de l’être humain, et non le contraire !", conclut-il.
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juridique
La franchise
Le point sur les clauses du contrat et les obligations La franchise est un procédé qui repose sur la réitération et l’amplification du succès commercial du franchiseur. Tout en exerçant son activité de manière indépendante, le franchisé bénéficie d’avantages, dont un savoir-faire. Cependant, il peut aussi rencontrer des inconvénients, comme celui de se soumettre au contrat de franchise imposé par le franchiseur sans aucun pouvoir de négociation.
L
e contenu du contrat de franchise est fixé librement par les parties. Mais, en pratique, le franchiseur pourra en déterminer unilatéralement le contenu. Il s’agit plus alors d’un contrat d’adhésion qu’un contrat négocié par les deux parties. Il est donc primordial pour le franchisé d’être attentif aux clauses portées dans ce contrat et d’en comprendre le sens. Ainsi, on peut retrouver des clauses déséquilibrées en défaveur du franchisé (exemples : un franchiseur pourrait exiger de contrôler tout le processus de vente des produits de son franchisé en les lui fournissant. Il pourrait imposer également les conditions d’aménagement, les plans et projets d’installation du local ainsi que les conditions de vente). L’une des principales conséquences de ce comportement abusif serait d’obtenir une requalification du contrat de franchise en contrat de travail par le juge. Cette solution supposerait de démontrer l’existence d’un lien de subordination caractéristique du contrat de travail. Un intérêt particulier doit être porté aux clauses d'agrément, de préemption et de non-concurrence.
Clause d'agrément et de préemption Il faut rappeler que dans la plupart des cas, le franchisé est et reste le propriétaire de son fonds de commerce. Aussi, il faut s’intéresser à la clause d’agrément portant sur son fonds de commerce. Par cette clause, le franchiseur peut écarter de la vente du fonds de commerce du franchisé toute 32 maine éco septembre 2014
personne dont la présence serait indésirable. Quant à la clause de préemption, elle permet au franchiseur de se porter acquéreur du fonds de commerce en priorité.
Les clauses de nonconcurrence
L'exercice du droit de préemption, conjugué au droit d’agréer l'acquéreur potentiel, peut placer le franchiseur dans une position de force.
Les clauses de non-concurrence sont nécessaires afin de protéger le savoirfaire transmis par le franchiseur à son franchisé. Néanmoins, il est nécessaire de préciser que ces clauses ne doivent pas avoir pour effet de réduire l'esprit d'initiative du franchisé.
Si ce dernier n’agrée pas le repreneur potentiel, le franchisé serait contraint, soit de vendre son fonds sans le contrat de franchise malgré sa valeur essentielle, soit de le vendre aux conditions de prix que le franchiseur proposerait pour une acquisition personnelle ou pour le candidat qu'il aurait lui-même agréé.
Il convient donc de veiller à un équilibre entre l'intérêt légitime du franchiseur de ne pas voir transférer son savoir-faire au profit d'un concurrent, et la volonté du franchisé de continuer une activité après l'expiration de son contrat de franchise. La clause doit donc remplir plusieurs critères :
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- concerner des biens ou des services qui sont en concurrence avec l'objet du contrat de franchise ; - être limitée aux locaux et aux terrains à partir desquels le franchisé a opéré pendant la durée du contrat ; - être indispensable à la protection d’un savoir-faire transféré par le franchiseur ; - être limitée à un an à compter de l’expiration du contrat. En cas de non-respect de ces critères, la clause, et uniquement la clause, sera annulée par le juge. Elle sera réputée n’avoir jamais existé mais le contrat restera valide.
Obligation d’information du franchiseur à l’égard du franchisé C’est pour éviter un trop fort déséquilibre des obligations des parties que le contrat de franchise est encadré par la loi Doubin du 31 décembre 1989 qui
exige que le franchiseur remette un document d’information précontractuelle au franchisé avant la signature du contrat. Il s'agit d'une information préalable et obligatoire lorsque le franchiseur met à la disposition du franchisé un nom commercial, une marque ou une enseigne en exigeant de lui un engagement d'exclusivité ou de quasiexclusivité pour l’exercice de son activité. Rédigé dans l’intérêt commun des deux parties, ce document permet de fournir à l’autre partie des informations sincères pour s’engager en toute connaissance de cause. Il s’agit de : - l’identité du franchiseur (adresse, dirigeants, capital, domiciliation bancaire, date de création), droits sur la marque, comptes annuels des deux derniers exercices et évolution aux cours des cinq années passées ; - la présentation détaillée du réseau d’exploitants et son évolution depuis cinq ans ;
- la présentation générale du marché des produits ou services visés et ses perspectives d’évolution ; - la durée du contrat proposé, conditions de renouvellement, de résiliation et de cession ainsi que le champ des exclusivités consenties ; - la nature et montant des dépenses que le franchisé doit engager avant le début de l’exploitation. Remarque : quand le versement d’une somme est exigée préalablement à la signature du contrat, notamment pour obtenir la réservation d'une zone, les prestations assurées en contrepartie de cette somme sont précisées par écrit, ainsi que les obligations réciproques des parties en cas de dédit.
franchisé le projet de contrat et le document d’information précontractuelle. Attention : la Cour de cassation dans un arrêt du 18 juin 1997 a considéré que la violation de la loi Doubin n'entraîne la nullité du contrat uniquement si la tromperie du franchiseur est prouvée. Ainsi, le franchisé aura une vue d'ensemble globale pour mieux déterminer la portée de son engagement. ◗◗ Gowthamy Vivenanthan Source Inforeg, service juridique de la CCI Paris Ile-de-France
Le franchiseur a 20 jours au moins avant la signature du contrat de franchise ou du versement de la somme précitée pour remettre au candidat
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international Accompagnement des entreprises à l'étranger
Misez sur CCI International Pour réussir son développement à l'étranger, se faire accompagner par les services spécialisés est vivement recommandé, surtout pour pérenniser et structurer la démarche. Dans la région, les entreprises peuvent compter sur CCI International, le service d'accompagnement à l'international des CCI des Pays de la Loire. recherchent surtout des renseignements techniques (réglementation, formalités, etc.) ou des informations spécifiques sur certains marchés.
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utualisés depuis 2001, les services export des CCI des Pays de la Loire accompagnent les entreprises de la région dans leur développement à l'export. Avec une vingtaine de personnes dédiées à l'international, réparties sur les cinq départements, ce réseau travaille en étroite collaboration avec ses partenaires en France et à l'étranger : Conseil régional des Pays de la Loire, Ubifrance, Coface, BPI France, Chambres de commerce et d'industrie françaises à l'étranger, Conseillers du commerce extérieur, banques, experts, cabinets privés, associations d'entreprises, etc. Les actions de CCI International Pays de la Loire sont orientées vers les TPE et les PME. Pour elles, l'équipe a mis en place un accompagnement surmesure et des produits spécifiques qui correspondent à chaque étape de leur développement international. Les grandes entreprises ne sont pas oubliées pour autant. Leurs demandes sont toutefois différentes. Elles
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Plus de 1 500 entreprises - exportatrices débutantes ou confirmées - ont été suivies de façon significative ces deux dernières années. C'est le cas de l'entreprise sarthoise Sofame à Sargé-lès-Le Mans, fabricant de mobilier industriel. "Nous avons décidé de travailler avec la CCI en 2011 pour développer nos ventes à l'export et structurer notre démarche, explique Florence Bouchenoire, PDG de l'entreprise. L'export ne représentait alors quasiment rien, seulement quelques ventes par opportunité." L'entreprise a bénéficié d'un accompagnement personnalisé avec un conseiller qui l'a suivie pendant un an à raison d'une demi-journée par mois environ. Au départ, il s'agit d'établir un diagnostic export (que fait l'entreprise ? Est-elle prête pour l'export ? Que s'estelle déjà faire en la matière ? De quels moyens financiers et humains disposet-elle pour se lancer ?…). Ensuite, des marchés cibles sont sélectionnés, définis et validés selon différents critères à pondérer (concurrence, conjoncture, normes, droits de douanes, logistique, langues, risques de change, etc.). Puis, un plan d'actions est fixé en fonction de chaque marché cible. Les différentes aides financières possibles sont analysées (dispositif de la Région Pays de la Loire, assurance prospection, crédit d'impôt, garanties, prêts, etc.)
ainsi que les besoins en ressources humaines (formation, recrutement, etc.). Ensuite, l'accompagnement se poursuit par la recherche de partenaires (clients, agents, distributeurs, donneurs d'ordre, etc.) et l'élaboration d'actions commerciales à l'étranger.
Du sur-mesure Pour Sofame, l'accompagnement s'est traduit par le choix de deux marchés cibles (Belgique et Suisse) et la naissance d'un véritable service export avec le recrutement de Xavier Bertrand en tant que directeur commercial export : "La direction de Sofame a réalisé que l'export était devenu incontournable pour une entreprise de cette taille (50 salariés, 7 à 8 millions d'euros de chiffre d'affaires). Pour accroître son chiffre d'affaires bien sûr, trouver de nouvelles cibles clients et travailler différemment. L'export impose de la rigueur, au niveau de la logistique notamment, et de nouvelles compétences pour adapter les produits aux clients étrangers. Le diagnostic de la CCI a conduit à une nouvelle organisation du service commercial avec mon arrivée et le partage de l'activité d'une salariée entre la France et l'export." Aujourd'hui, le service export de Sofame est structuré et l'entreprise va s'intéresser à deux autres pays l'année prochaine. "L'export est un risque pour l'entreprise avec un retour sur investissement très long, souligne le directeur commercial export. L'accompagnement de la CCI nous a permis de faire nos premiers pas correctement à l'étranger. Du diagnostic, au plan d'actions défini, puis aux
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Pays de la Loire ! trouvent des réponses. "On a besoin de la CCI où l'on reçoit un appui technique concret." Pas de doute, avec les différents outils déployés et les compétences à leur disposition, les entreprises peuvent compter sur l'équipe CCI International Pays de la Loire pour réussir à l'export. ◗◗ Karine Méteyer
Le fabricant de mobilier industriel sarthois, Sofame, a bénéficié pendant un an d'un accompagnement personnalisé avec un conseiller CCI International.
aides possibles (mise en relation avec les partenaires à l'export, ressources financières possibles) jusqu'au débriefing du conseiller… la CCI est un facilitateur. Maintenant, il s'agit d'un accompagnement. C'est à nous d'agir : la définition de produits, le suivi des clients, la gestion du tableau de bord clients, tableau indispensable pour
permettre une analyse des actions, pouvoir prendre les bonnes décisions et affiner la stratégie export de l'entreprise, etc." Outre le conseil, CCI International apporte des compétences techniques aux entreprises. Douanes, Incoterms, recherche de VIE… toutes les questions pointues
Contacts CCI 72 : Eric Mital au 02 43 21 00 12 CCI 53 : Holger Menkhaus au 02 43 49 50 02
[Chiffres-clés 2013] CCI International Pays de la Loire - Une équipe de 23 personnes dont 10 conseillers - Un réseau à l'export : CCEF, CCIFE, Coface, BPI France, Région des Pays de la Loire, Ubifrance, associations, clubs, filières/pôles, consultants spécialisés, banques, etc. - 1 250 rendez-vous en entreprises - 113 conventions d’accompagnement signées - 175 pré-diagnostics (déclic export, reformulation, suivi projet export) - 73 ateliers, journées pays, missions, etc. - 795 participants aux opérations organisées sur l’ensemble des Pays de la Loire
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conjoncture TENDANCES
Indicateurs économiques 1 648 : L’indice du coût de la construction (ICC) s’établit à 1 648 au premier trimestre 2014 après 1 615 au trimestre précédent. En glissement annuel, l’ICC croît (+ 0,1 %), après une baisse de 1,5 % au quatrième trimestre 2013. 108,50 : Au premier trimestre 2014, l’indice des loyers commerciaux s’établit à 108,50. Sur un an, il est quasi stable. 128,14 : En juin 2014, l’indice des prix à la consommation (IPC) est quasiment inchangé pour le 3e mois consécutif. Son taux de croissance annuelle se réduit pour s’établir à + 0,5 % en juin 2014 après + 0,7 % en mai et avril 2014. Cette diminution du taux de croissance annuelle résulte, en partie (pour moins de 0,1 point), d’un décalage de la collecte des prix qui intègre cette année, en juin, un nombre plus élevé de jours de soldes que l’an dernier. Ce décalage touche en particulier les prix de l’habillement-chaussures.
Globalement, en juin 2014, la baisse mensuelle des prix des produits manufacturés compense la hausse, saisonnière à l’approche des vacances d’été, des prix des services. Par ailleurs, les prix de l’alimentation et ceux de l’énergie se sont légèrement repliés en juin 2014. 9,53 € : Smic horaire brut (depuis le 1er janvier 2014) soit un brut mensuel de 1 445,38 € sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires (151,67 h de travail). 0,04 % : Le taux d’intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l’année 2014, comme en 2013. Ce taux est utilisé dans plusieurs domaines pour calculer les pénalités en cas de retard de paiement d’une somme d’argent.
Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie (juillet 2014) Selon les chefs d'entreprise interrogés en juillet 2014, le climat conjoncturel dans l’industrie est inchangé par rapport au mois précédent. L’indicateur qui le synthétise est stable (97) et se situe en dessous de sa moyenne de longue période. L’indicateur de retournement, en légère progression par rapport à juin, quitte la zone défavorable pour entrer dans celle indiquant une incertitude conjoncturelle. Le solde sur l’activité passée se replie mais se situe à un niveau très proche de sa moyenne de longue période. Quant au solde correspondant aux perspectives personnelles, il baisse légèrement et se situe à un niveau inférieur à sa moyenne de long terme. Tandis que les carnets de commandes globaux sont en légère hausse, les carnets étrangers sont stables. Néanmoins une majorité d’industriels continue à les considérer tous deux inférieurs à la normale. Le solde sur les perspectives générales, qui représente l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, est quasi stable, à un niveau inférieur à sa moyenne de long terme. Enfin, les stocks de produits finis sont stables à un niveau très proche de la normale. (Source Insee)
Consommation des ménages en GMS L'analyse de juin
411€ 360€ 320€
315€
312€
361€
347€
4%
3% -2 %
-2 %
-4%
juin.-13 juil.-13 août.-13 sept.-13 oct.-13 nov.-13 déc.-13 Janv.-14 févr.-14 mars.-14 avr.-14 mai.-14 2013
314€
299€
4%
3% -3 %
336€
358€
312€
344€
-2 %
juin.-14
2014
Méthodologie du baromètre MarketingScan : Calculé mensuellement, pour les 9 000 foyers panélistes, cet indicateur mesure l’ensemble des sommes dépensées en moyenne par un panéliste MarketingScan, dans 23 GMS d’Angers et du Mans (12 hypermarchés et 11 supermarchés). Cet indice est la combinaison de deux indicateurs : - le panier moyen du panéliste par passage aux caisses (ceci représente le "ticket de caisse du consommateur" qui couvre l’ensemble de ses achats en GMS : alimentation, entretien, hygiène-beauté, textile, bazar, petitélectroménager, disques…) ; - le nombre mensuel de visites. Budget moyen = panier moyen par passage x nombre de visites mensuelles.
En juin, le budget moyen des foyers en grandes et moyennes surfaces (314 €) recule de 2 %. Principal moteur de croissance sur les mois précédents, la fréquence de visites (5,54) stagne, alors que le ticket moyen (56,8 €), toujours fortement impacté par une baisse des volumes, continue de régresser (- 1,6 %). Le prix moyen par article, quant à lui, n’évolue quasiment pas versus la période de référence. Cependant, malgré ce mois de juin en recul, la consommation des ménages reste stable sur les six premiers mois de l’année.
maine maine éco éco septembre septembre2014 2014 37
d'une communauté de communes…
Communauté de communes Loué-Brûlon-Noyen
Au sud-ouest du département, Noyensur-Sarthe et Tassé ont rejoint les territoires de Loué et Brûlon depuis le 1er janvier 2014 pour créer la communauté de communes LBN (LouéBrûlon-Noyen). Fort de ses 29 communes et 18 300 habitants, ce territoire résolument rural est, bien sûr, connu pour la filière du Poulet de Loué, mais mise aussi sur ses nombreuses zones d’activités pour séduire les entreprises intéressées par son positionnement entre Le Mans, Sablé-surSarthe et Laval.
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© Laurent Boulay
À l’écoute des entreprises
Alifel est l'usine spécialisée dans la production d'alimentation animale destinée aux Poulets de Loué (22 salariés).
U
n repère"… voilà le terme employé par Jean-Louis Morice, vice-président de la communauté de communes et maire de Noyen-sur-Sarthe, en charge de l’économie, pour évoquer l’importance de la filière du Poulet de Loué dans l’économie du territoire "LBN". Avec ses centaines d’emplois - de l’élevage jusqu’au conditionnement en passant par l’abattage - et sa réputation qui dépasse les frontières françaises, le label volailles de Loué est assurément un bel ambassadeur pour l’économie locale. Un gage de réussite indispensable, mais pas non plus suffisant en ces temps de conjoncture délicate. "Pour un certain nombre de Français, et aussi à l’étranger, le Loué est un repère évident. Au niveau de l’industrie locale, c’est important, notamment en termes de sous-traitants et de maind’œuvre. Pour la Sarthe, cela compte beaucoup", explique Jean-Louis Morice. Mais aujourd’hui, précise-t-il, "la situation est différente de ce qu’elle était il y a 20 ans, quand il y avait beaucoup de demande. Désormais, la demande est beaucoup plus restreinte, donc il faut diversifier les activités".
Des parcelles disponibles Pour développer son économie, la collectivité a donc fait le choix d’être "à l’écoute des entreprises" en leur offrant plusieurs solutions d’implantation sur ses zones d’activités. Dans un territoire à forte identité agricole, qui compte de grandes exploitations et de nombreux vendeurs de matériel (entreprises Martin, Romet, Douillet, Maine-agri, Ets Salin, Ets Pioger, Galva 72, Ets Bruneau), diversifier ne veut toutefois pas dire effacer l’historique. "Il y a bien sûr des zones uniquement destinées à l’industrie. Mais les autres sont totalement ouvertes, souligne Jean-Louis Morice. Nous avons de la disponibilité en fonction de la demande des entreprises". Aux zones déjà existantes à Noyen-surSarthe, Joué-en-Charnie, ChantenayVilledieu, Brûlon, Mareil-en-Champagne, Coulans-sur-Gée, Loué et Poillé-surVègre, la communauté de communes va prochainement ajouter de nouveaux emplacements, notamment à destination d’entreprises artisanales. "Nous allons créer une nouvelle zone d’activités à Loué pour des artisans
déjà dans l’agglomération et qui ont des projets d’extension. Nous avons eu plusieurs demandes, donc nous avons fait l’acquisition de terres agricoles pour créer cette zone sur une parcelle de 2,5 hectares. La viabilisation va être lancée", indique le viceprésident. Dans les prochains mois, la collectivité sera également en mesure de proposer des parcelles viabilisées à Poillésur-Vègre. "Quand les travaux de la future ligne à grande vitesse (LGV) ont débuté, il y a 18 mois, la communauté de communes de Brûlon, à l’époque, avait acquis environ quatre hectares de terrain pour installer les bureaux et services administratifs d’Eiffage dans cette zone. Ces emplacements seront à nouveau disponibles quand les travaux seront achevés. Nous avons déjà quelques acquéreurs ", se félicite l'élu. À plus long terme, il y a enfin les terrains de La Rétière, à Joué-enCharnie. Soit une réserve d’une vingtaine d’hectares de terres agricoles destinées à accueillir une zone industrielle. "Pour l’instant, c’est encore exploité par l’agriculture. Il
à l'autre
Vingt-neuf communes depuis le 1er janvier
faut les viabiliser, mais ces terrains sont disponibles pour accueillir des industries. On lancera l’aménagement quand on aura un industriel".
"Rural mais pas isolé" Pour convaincre les entreprises, LBN mise également sur son positionnement géographique s’étirant des bords de la couronne mancelle jusqu’au bassin industriel de Sablésur-Sarthe et à la frontière avec la Mayenne. Dans l’attente d’une sortie sur l’autoroute A11 depuis longtemps promise par les pouvoirs publics à hauteur de Noyen-sur-Sarthe, la collectivité s’appuie sur la proximité avec l’A81 à Joué-en-Charnie et les axes Le MansLaval passant par Loué et Le MansSablé, classé voie à grande circulation, via Noyen. De quoi casser l’image d’un territoire inaccessible
Galva 72, usine de galvanisation à Coulans-sur-Gée, filiale du groupe Cosnet industries, est dotée de l'un des plus grands bains de zinc de l'Ouest.
aux confins de la Sarthe et de la Mayenne. "Nous sommes un territoire rural, certes, mais pas isolé. Et nous sommes à l’écoute des entreprises : celles qui veulent se maintenir sur place, et celles qui veulent venir s’implanter, souligne Jean-Louis Morice.
C’est un vrai choix. Car quand vous faites venir des entreprises, vous faites fonctionner vos écoles, vos restaurants scolaires, vos garderies…". De quoi se fabriquer d’autres repères.
Née le 1er janvier 2014 de la fusion des communautés de communes de Brûlon et de Loué, la communauté de communes LBN compte aujourd’hui 29 communes, avec l’intégration de Noyen-surSarthe et de Tassé, anciennement rattachées au Pays malicornais. Elle est présidée par Gilbert Vannier, adjoint au maire de Brûlon.
◗◗Julien Proult
Avec FPEE, une histoire de plus de 30 ans Un territoire, c’est aussi une entreprise emblématique. Pour Brûlon et ses alentours, cette entreprise, c’est FPEE, fabricant de menuiseries industrielles. Entre les deux, l’histoire dure depuis plus de 30 ans. "FPEE Industries entretient un lien affectif très fort avec Brûlon, explique Cécile Sanz, présidente du groupe FPEE Industries. En 1981, lorsque le fondateur Marc Ettienne était à la recherche d’une commune pour accueillir son activité, le maire de Brûlon de l’époque lui a fait une proposition très intéressante. Quand l’activité a démarré, il y avait quatre salariés". FPEE Industries emploie aujourd’hui autour de 500 personnes à Brûlon, au sein de l’entreprise FPEE elle-même et de la société Multilaque, propriété du groupe. Concentrée à 86 % sur la fabrication de menuiseries industrielles (fenêtres, portes, portails, volets-battants en PVC, aluminium et mixte bois-aluminium),
l’activité est complétée par le cintrage et le laquage. Le tout pour un chiffre d’affaires annuel d’environ 150 millions d’euros, réalisé uniquement sur le marché français. "On réfléchit à une éventuelle activité d’exportation, à destination des pays limitrophes (Belgique, Suisse, Angleterre, Italie), indique Cécile Sanz. Jusqu’à 20102011, la France était un marché porteur qui suffisait à remplir les capacités de production. La situation économique rend les choses un petit peu compliquées aujourd’hui". Autre élément de stratégie du groupe : travailler sur l’innovation et développer des produits haut de gamme, à forte valeur ajoutée, afin de maintenir l’industrie en France, et notamment à Brûlon. C’est tout le sens du nouveau matériau composite développé par FPEE avec son fournisseur de profilés, lancé en mai. "Le Raufipro® (RFP)
Cécile Sanz, présidente du goupe FPEE Industries, emploie 500 personnes à Brûlon.
est une matière aussi isolante que le PVC mais avec plus d’inertie, ce qui permet de faire des menuiseries dans de très grandes hauteurs sans avoir à renforcer les profilés et donc d’être encore plus isolant, explique la présidente du groupe. La conviction de l’équipe dirigeante, c’est de se battre pour maintenir l’emploi. Ça passe par ce type de projets".
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d'une communauté de communes… Pays de Meslay-Grez
"L’artisanat, poumon économique de demain" Territoire limitrophe de la Sarthe, composé de 23 communes et 14 000 habitants, la communauté de communes du Pays de Meslay-Grez, en Mayenne, entend revivifier son artisanat pour développer son économie. Un choix que nous explique Jacky Chauveau, vice-président en charge de l’économie. ME : La crise étant passée par là, vous avez gardé l’idée d’ateliers-relais, mais réduit la voilure…
La zone d'activités de Ballée.
Maine Éco : Face à la conjoncture délicate, le Pays de Meslay-Grez mise sur le développement des petites entreprises, notamment artisanales. À quand remonte ce choix ? Jacky Chauveau : C’est une politique mise en œuvre depuis le dernier mandat, auparavant nous misions plutôt sur des structures plus importantes.
Jacky Chauveau, vice-président de la communauté de communes en charge de l'économie.
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JC : Oui, nous cherchons à favoriser l’installation d’entreprises artisanales par la construction de petits ateliersrelais, de 150 à 200 m², qui permettent de revivifier le tissu artisanal. Nous avons une douzaine de ces ateliers. La communauté de communes est propriétaire, soit par convention précaire soit par bail commercial. Le but est de les recéder au preneur à terme afin de pouvoir réinvestir ailleurs à la revente. Cette politique est l’une de nos priorités pour la nouvelle mandature qui débute. Il va sans dire que nous sommes aussi à l’écoute des projets de développement des entreprises présentes sur le territoire, car aujourd’hui, le développement exogène est un peu délicat. Nous misons donc sur l’endogène : on s’est dit que l’on était sur un territoire rural et que si l’on voulait que celui-ci vive, l’artisanat était le poumon économique de demain, car les artisans peuvent avoir quatre, cinq, dix employés. C’est une solution qui permet un maintien de l’emploi dans les communes rurales et un développement économique qui peut être assez important. Sans doute aujourd’hui plus que dans les grosses entreprises qu’il est difficile de faire venir. D’autant que notre territoire n’est pas irrigué par l’autoroute, même si celle-ci n’est pas très loin, à environ 20 km.
ME : Où sont installés ces ateliers ? JC : Ils sont un peu partout, il y en a sur plusieurs communes. Des zones d’ac-
tivités ont été créées sur des pôles secondaires qui ont été préalablement définis par la collectivité, le pôle principal étant Meslay-du-Maine, la communecentre avec 2 700 habitants. Au total, nous comptons une dizaine de zones d’activités.
ME : Vous parliez de l’absence d’autoroute. Le Pays de Meslay-Grez est un territoire rural… JC : Oui, nous sommes situés dans le sud-est de la Mayenne, entre plusieurs bassins de vie, partagés entre Sablésur-Sarthe, Château-Gontier, Laval et Évron. Nous sommes limitrophes de la Sarthe. Nous bénéficions toutefois de la proximité des gares TGV de Laval et de Sablé-sur-Sarthe, ainsi que de celle des autoroutes A81 et A11.
ME : Parlez-nous du tissu économique local… JC : Notre territoire compte environ 400 entreprises qui composent un tissu économique relativement varié (artisanat, agroalimentaire, industrie…). Sotira est la plus grosse entreprise de la communauté de communes du Pays de Meslay-Grez. Cette société fabrique des pièces en matériau composite, notamment pour le secteur agricole, après avoir longtemps travaillé pour l’industrie automobile. Elle fabrique par exemple des capots de tracteur pour les entreprises Claas, John Deere. Mais, de manière générale, nos entreprises sont majoritairement des PME, qui sont au cœur de notre politique économique. ◗◗ Propos recueillis par Julien Proult
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formation Réforme de la formation professionnelle
Quels sont les changements pour l'entreprise ? La loi du 5 mars 2014 sur la formation professionnelle, l'emploi et la démocratie sociale, devrait modifier les relations entre entreprises et salariés sur la question de la formation. Réforme du financement de la formation, création d'un compte personnel de formation, nouvel entretien professionnel obligatoire… le point sur les principales mesures applicables pour l'essentiel au 1er janvier 2015. Compte personnel de formation
Élisabeth Rollin, avocat au cabinet Sofiges.
C
ette loi sur la formation professionnelle est annoncée comme la deuxième grande réforme du quinquennat en droit du travail après la loi sur la sécurisation de l'emploi, souligne Elisabeth Rollin, avocat au cabinet Sofiges. Nous attendons maintenant les décrets d'application et les circulaires pour préciser certaines dispositions de cette loi, nuance-telle. Cette loi est importante pour deux raisons : d'une part, elle modifie la logique de financement de la formation professionnelle et abandonne la notion de dépenses imputables ; et d'autre part, elle met en place un compte personnel de formation (CPF), nouveau droit portable pour le salarié". La loi prévoit donc la fin de la contribution légale et fiscale qui représentait, en fonction de la taille des
entreprises, de 0,55 % à 1,6 % de la masse salariale brute. Les employeurs auront à verser une contribution unique à un seul OPCA. Elle sera de 0,55 % pour les entreprises de moins de 10 salariés et de 1 % pour celles d'au moins 10 salariés. La notion de dépenses de formation imputables et son cortège de contraintes (déclaration fiscale 2483, contrôle de l'administration...) devrait également disparaître. Les entreprises de plus de 300 salariés voient leur obligation de dépense de 0,9 % au titre du plan de formation supprimée. Une contribution plus faible est prévue pour les 10 à 300 salariés, qui sera versée à leur OPCA, selon des modalités définies par les branches professionnelles. Mais en aucun cas le plan de formation disparaît.
La mesure phare de cette loi reste la création du compte personnel de formation "attaché" à la personne dès son entrée sur le marché du travail, de 16 ans et jusqu'à la retraite. L'objectif du CPF est de donner à chacun les moyens d'évoluer professionnellement et de sécuriser son parcours professionnel. Ce nouveau droit remplace le droit individuel à la formation (DIF) et les heures acquises au titre du DIF sont portées au crédit du CPF. "Les salariés qui changent d'emploi ou qui alternent périodes d'emploi et de chômage sont assurés de conserver leurs droits à la formation", précise l'avocat au Barreau du Mans. Le compte est crédité chaque année à hauteur de 150 heures maximum sur sept ans et destiné à financer des formations obligatoirement qualifiantes. Il ne peut être débité sans l'accord exprès de son bénéficiaire et le refus de son titulaire de le mobiliser ne constitue pas une faute. Pour les formations hors temps de travail, le salarié pourra utiliser son CPF sans faire de demande à l'employeur. Et pour les formations sur le temps de travail, un accord de l'entreprise sera nécessaire (la rémunération du salarié sera maintenue). La loi sur la formation professionnelle introduit également l'entretien professionnel dans le parcours de
formation du salarié dans l'entreprise. Tous les entretiens existants dans l'entreprise (hors entretien d'évaluation) sont remplacés par un entretien professionnel tous les deux ans pour tous les salariés, quelle que soit la taille de l'entreprise. "Il a pour but d'étudier les perspectives d'évolution professionnelle, notamment en termes de qualification et d'emploi, souligne Élisabeth Rollin. Cet entretien professionnel donnera lieu à une formalisation écrite qu'il sera prudent de réaliser, car la moindre faille de l'employeur en la matière risque d'être mise à profit dans le cadre des contentieux prud'homaux." Car rappelons que cette loi renforce davantage le principe que l'employeur doit assurer l'adaptation de ses salariés à leur poste de travail et veiller au maintien de leurs capacités à occuper un emploi. ◗◗Maryse Gauthier
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Lu pour vous dans la presse Apprentis dans les Pays de la Loire : du premier pas dans l'autonomie à l'insertion professionnelle Insee Pays de la Loire : Étude - Juin 2014
Avec environ 29 000 apprentis en 2012, les Pays de la Loire constituent une des places fortes de l'apprentissage en France. L'apprentissage attire principalement des hommes préparant des diplômes de niveaux CAP ou baccalauréat professionnel. Le profil évolue toutefois : augmentation des diplômes du supérieur, nouvelle attractivité des spécialités de la production pour les filles. Bâtiment, restauration et commerce restent les domaines qui rassemblent le plus d'effectifs. Dans la région, sept apprentis sur dix sont en emploi dans les sept mois qui suivent leur formation.
Pauvreté et inégalité augmentent depuis la crise Les Échos - 2 juillet 2014
La France connaît, comme la plupart de ses voisins, une hausse des inégalités de niveau de vie. Si le niveau de vie médian n’a pas bougé entre 2010 et 2011, l’écart entre le niveau de vie des 10 % des ménages les plus riches et celui des 10 % des plus pauvres n’a cessé de s’accroître depuis 2008. En 2011, les 10 % les plus aisés ont vu leur niveau de vie grimper de 2,1 % tandis que les 10 % les plus pauvres ont vu le leur baisser de 0,8 %.
nucléaire installée et une montée en charge des énergies renouvelables. Des allégements fiscaux favoriseront l’isolation thermique des bâtiments et la voiture électrique.
Les sacs plastiques bannis des rayons alimentaires en 2016 Les Échos - 27 juin 2014
La ministre de l'Écologie propose, qu'à compter du 1er janvier 2016, les sacs plastiques à usage unique soient prohibés dans la distribution alimentaire. Les députés ont inscrit ce texte dans le projet de loi sur la biodiversité, dont l’examen devrait se tenir à l’automne. Seuls les sacs "biosourcés et compostables" resteraient en circulation. La Fédération du commerce met en garde contre la hausse des prix des fruits et légumes.
Les faillites d'entreprises repartent enfin à la baisse Les Échos - 8 juillet 2014
Après un mauvais début d'année, le nombre de défaillances d'entreprises a reculé de 4,1 % au deuxième trimestre par rapport à la même période de 2013. L'amélioration est très nette pour les PME de plus de 50 salariés (- 30 %). Le nombre d'emplois menacés par les procédures judiciaires diminue aussi fortement. Pour les TPE en revanche, l'heure de la reprise n'a pas encore sonné. Les faillites bondissent de 19 % pour celles de 1 ou de 2 salariés.
Transition énergétique : mode d’emploi
Pénibilité, l’usine à gaz
L’Usine Nouvelle - N° 3383 - 26 juin 2014
3 juillet 2014
Attendu depuis deux ans, le projet de loi sur la transition énergétique a été présenté le 18 juin par Ségolène Royal, la ministre de l’Écologie, du développement durable et de l’énergie. La ministre promet la création de 100 000 emplois, sans préciser sur quelle période. Le projet de loi, qui devrait être débattu au Parlement à la fin de l’année, prévoit une limitation de la puissance
Les entreprises vont se heurter à de nombreuses difficultés pour mettre en place le compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P). Initialement prévue au 1er janvier 2015, l'instauration du C3P a finalement été en partie repoussée par Manuel Valls à 2016. La plupart des employeurs critiquent plus la mise en place du C3P, et son suivi, que le coût des cotisations pénibilité à venir.
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L’Usine Nouvelle - N° 3384
Transmission : passez le relais en toute sérénité Chef d’entreprise Magazine N° 90 - Juillet/août 2014
Préparation psychologique, évaluation patrimoniale, optimisation fiscale, choix du repreneur, négociation, montage financier, annonce au personnel… le processus de transmission d’une entreprise est une véritable course de fond, semé d’embûches à ne pas sous-estimer.
Réforme des temps partiels : les embauches et les contrats de moins de 24 heures resteront possibles Les Échos - 30 juin 2014
La réforme est entrée en vigueur le 1er juillet. Tous les nouveaux contrats signés devront être d'une durée minimale de 24 heures hebdomadaires. Le texte ne concernera pas les étudiants, les employés de particuliers, les intérimaires et les salariés atteignant 24 heures via plusieurs emplois. Les accords à faible intensité restent possibles avec l’accord du salarié.
Conditions de travail : reprise de l’intensification du travail chez les salariés Dares Analyses - N° 49 - Juillet 2014
Entre 2005 et 2013, selon l’enquête Conditions de travail, les contraintes sur le rythme de travail se sont accrues chez les salariés français. Les tensions sont plus fréquentes avec les collègues ou les clients et usagers. En revanche, si les salariés semblent avoir moins de latitude dans l’organisation quotidienne de leur travail, ils sont un peu plus nombreux à dire que leur travail leur permet d’apprendre des choses nouvelles.
Encadrement des stages en entreprises Journal officiel - 11 juillet 2014
La loi du 10 juillet 2014 (n° 2014788) renforçant l'encadrement des
stages a été publiée au Journal officiel le 11 juillet. Elle apporte des modifications sur les modalités d'organisation des stages et sur les droits des stagiaires. La loi limite ainsi le nombre de stagiaires à un pourcentage de l'effectif (fixé par décret) et relève à compter du 1er janvier 2015 le montant minimal de la gratification due lorsque le stage est d'une durée supérieure à deux mois.
L’emploi des cadres ne parvient pas à redécoller Les Échos - 4 juillet 2014
La faiblesse de la reprise pèse sur les recrutements. L'Apec prévoit, en effet, que les recrutements de cadres seront stables par rapport à 2014. Ce n'est qu'en 2015 et 2016 qu'ils augmenteraient grâce, en partie, aux départs à la retraite, plus nombreux. En attendant cette reprise, les seniors et les jeunes diplômés souffrent particulièrement de la faiblesse de l'activité. Seuls 37 000 jeunes cadres seront embauchés cette année. C’est 10 000 de moins qu’en 2007.
Les pistes pour améliorer les relations entre banques et TPE Les Échos - 25 juin 2014
Comment améliorer concrètement les relations entre les dirigeants de très petites entreprises (TPE) et leurs conseillers bancaires ? Dans un rapport consacré au financement des TPE, l'Observatoire du financement des entreprises avance ses propositions. Présidée par JeanneMarie Prost, médiatrice nationale du crédit, l'entité se veut pragmatique, privilégiant la généralisation de bonnes pratiques identifiées au sein des réseaux bancaires.
Auto : le nouveau rapport de force entre constructeurs et fournisseurs Les Échos - 1er juillet 2014
Les équipementiers automobiles, discrets et moins médiatiques, génèrent de meilleures marges que
les constructeurs selon une étude publiée par le cabinet AlixPartners. Les équipementiers deviennent de plus en plus gros. Une montée en puissance qui se double d’une rentabilité de plus en plus élevée. Un mouvement qui devrait s’accélérer dans les années à venir grâce aux innovations.
20 000 emplois menacés dans les travaux publics Les Échos - 8 juillet 2014
Ce secteur des TP est en récession dure. Les appels d’offres ont chuté de 18 à 28 % selon les régions, en nombre de lots, soit une baisse moyenne nationale de 23 %, d'après le président de la FNTP, Bruno Cavagné. Le recul du chiffre d'affaires en 2014 devrait être de 8 %, avec à la clé 20 000 destructions d’emplois. Les professionnels fustigent l’absence de visibilité sur une politique d’infrastructures cohérente.
Leap, moteur de la filière aéronautique L’Usine Nouvelle - N° 3384 3 juillet 2014
Le nouveau moteur Leap est destiné à équiper la future génération d’avions civils Boeing et Airbus. Ce moteur de nouvelle génération provoque un appel d’air dans toute la filière aéronautique française. Safran et General Electric, qui coproduisent le Leap, croulent sous les commandes. Sa production repose sur une organisation impressionnante. Les aubes de turbines en aluminure de
titane seront usinées par le français Mecachrome à Sablé-sur-Sarthe.
E-commerce : le défi de la rentabilité Points de Vente - N° 1160-61 7 juillet 2014
Alors que le marché français pèse plus de 13 milliards d’euros au 1er trimestre 2013, le e-commerce ne fait plus recette. Hyper-concurrentiels, les sites français peinent à rehausser leur taux de rentabilité face aux lourds investissements liés aux coûts marketing et logistiques. 15 ans après la naissance du commerce électronique, quels sont les nouveaux leviers de profitabilité ? Et quel est le rôle de la distribution traditionnelle sur un secteur bientôt saturé ?
Le bricolage résiste à la crise Les Échos - 24 juin 2014
Stable en 2013, le marché du bricolage est reparti à la hausse début 2014, en grande partie grâce à la création de magasins. À fin mai, les ventes ont ainsi progressé de 2,5 % selon la Banque de France. Cette hausse se double d'une accélération de la concentration des réseaux : les grandes surfaces de bricolage captent 76 % des ventes, contre 17 % pour les négociants en matériaux.
Le commerce en 2013 Insee Première - N° 1504 - Juin 2014
L'activité dans le commerce reste freinée par la diminution de l’investissement des entreprises et
par la faiblesse de la demande des ménages. Le commerce automobile reste le secteur le plus en difficulté : les ventes baissent de 3,3 % en volume, après un recul de 6,6 % en 2012. Dans le commerce de détail, elles se replient de 0,7 %, alors que l'activité remonte faiblement dans le commerce de gros.
Champions du made in France L’Usine Nouvelle - N° 3385-3386 10 juillet 2014
Le classement exclusif des 100 premiers sites industriels français établi par L’Usine Nouvelle fait ressortir la montée en puissance de l’aéronautique, la stabilité de l’automobile et la poursuite des restructurations dans l’agroalimentaire. Dans le palmarès 2014, LDC est en 63e position et Renault-ACI 69e.
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Les services marchands en 2013 : la croissance se réduit de nouveau
Transports en Pays de la Loire : le redressement de l’activité se fait encore attendre
Insee Première - N° 1507 - Juillet 2014
Dreal Pays de la Loire - "Observations
En 2013, la valeur ajoutée de la plupart des services marchands se stabilise ou n’augmente que très peu. L'emploi baisse très légèrement (- 0,2 %), soit une perte de 30 000 postes en équivalent temps plein. La croissance de la consommation des ménages en services se maintient (+ 0,7 % en volume), mais la demande des entreprises et des administrations ralentit. Les télécommunications restent l'activité la plus dynamique.
et statistiques" - N° 247 - Juin 2014
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Au cours des premiers mois de 2014, on constate une nouvelle dégradation de l’activité du secteur des transports dans les Pays de la Loire. Le dynamisme des créations d’entreprises de transport au 1er trimestre 2014 (+ 5,2 % par rapport au 1er trimestre 2013) est stimulé par le statut d’autoentrepreneur. Néanmoins, le nombre de défaillances d’entreprises a atteint en fin d’année 2013 un niveau jamais observé par le passé.
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Pavy
L’entreprise qui fait chanter Entreprise familiale créée en 1890, Pavy est devenue en quatre générations une entreprise reconnue dans le domaine de la restauration. Fortement ancrée sur son territoire, elle est dirigée depuis 2008 par le groupe orléanais Villemain, également spécialiste de la restauration des monuments historiques. Pour ses équipes, les pierres n'ont pas de secret…
F
ondée au Mans en 1890, l’entreprise a connu quatre générations de la famille Pavy à ses commandes. Figure emblématique des années 1980, Michel Pavy en a fait une entreprise reconnue et incontournable, en Sarthe, dans le domaine de la restauration. Son fils, Vincent, a repris la direction en 1996. En 2008, les établissements Pavy sont rachetés par le Groupe Villemain basé à Orléans et spécialisé dans la réhabilitation des monuments historiques, la maçonnerie, la taille de pierre et les travaux spécifiques sur cordes pour accéder aux lieux difficiles... Fort d’une vingtaine d’agences en France, implantées principalement dans le Nord-Ouest, le groupe propose des compétences variées dans tous les corps d’état pour des travaux sur le bâti ancien ou contemporain. Toutes, tant sur le plan de la conception que de la réalisation, sont mutualisées au profit de chaque agence qui bénéficie ainsi d’un centre de ressources exceptionnel en maçonnerie et taille de pierres, sculpture, charpente, couverture, vitrail, etc. Pavy travaille principalement pour les collectivités, mais aussi pour les particuliers qui ont un patrimoine ancien, éventuellement classé, voire pour des chantiers de réhabilitation ou de ravalement de façades, la rénovation de "mancelles" ou de la maison de "monsieur tout le monde". Publique ou privée, la clientèle est exigeante tant sur les prix que sur les délais de réalisation. Sur le plan géographique, l’entreprise couvre principalement la Sarthe, la Mayenne et l’Orne. La proximité permet d’acquérir une compétence
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Pontvallain, restauration d’une façade.
pointue sur certains matériaux : la pierre de roussard, le tuffeau et les autres calcaires comme la pierre de Richemont, celle de Bernay, etc. Les constructions étaient réalisées suivant les ressources locales, sauf à avoir les moyens de payer le transport de matériaux plus nobles nécessitant un long charroi. Mais Pavy travaille aussi sur des ouvrages en briques ou d’autres matériaux. Au Mans, les chantiers prestigieux sont nombreux. Citons la tour Magdeleine de la muraille gallo-romaine, la maison du Pilier rouge et celle située GrandeRue dans la Cité Plantagenêt, face à l’ancienne école Sainte-Scholastique,
la façade de l’Hôtel de Ville, les murs de clôture du parc de Tessé ou la cathédrale Saint-Julien. L’église de la Visitation, place de la République, actuellement en cours de restauration, mérite une attention particulière. Cette ancienne chapelle du couvent éponyme, élégant édifice du début du XVIIIe siècle, conserve un décor baroque unique au Mans. Citons enfin le ravalement de la façade et du pignon de la Maison d’Élise, place du Jet-d’eau, près de la cathédrale et de l’escalier de la Fontaine, et, au même endroit, la mise en place d’un pavage aux motifs rappelant ceux de l’enceinte galloromaine, comme un fil rouge entre notre passé et l’époque contemporaine.
sarthoise
les pierres Très complexes, ces travaux nécessitent de respecter l’histoire du monument, mais aussi d’envisager la bonne tenue de la restauration dans la durée, tout en intégrant les contraintes liées à sa nouvelle destinée. L’absence de certaines précisions dans le dossier technique, peut entraîner des problèmes ultérieurs. Il y a deux ans, la société Pavy a également remporté un appel d’offres public, lancé par la Ville du Mans pour l’entretien de son patrimoine, et il lui arrive ainsi d’intervenir en urgence pour la mise en sécurité de certains ouvrages. Dans un autre domaine, la proximité de Paris amène des investisseurs à s’intéresser à notre ville et à proposer de vastes projets d’aménagement ou de réhabilitation. Dans cet esprit, rappelons celui qui concerne tout le quartier situé entre la rue du Vert-Galant, la place de la République, la rue du Port et la rue Barbier.
Jérôme Hardouin dans l’atelier de préparation des blocs de pierre, sur le site du Mans.
L’homme et son métier Né au Mans, la trentaine dynamique, Jérôme Hardouin dirige aujourd’hui l’entreprise. Ce n’est pas un hasard, mais le fruit d’une forte motivation, d’une solide formation confortée par une bonne expérience. "La valeur n’attend pas le nombre des années" dit l’adage : dès l’enfance, il s’intéresse à une inscription dans une vieille grange. Elle éveille sa curiosité et lui donne l’envie de devenir tailleur de pierres. Notre homme suit le cursus de l’apprentissage, CAP puis brevet professionnel, avant de se perfectionner pendant une année auprès des Compagnons du Devoir. Un voyage en Angleterre lui permet de découvrir un patrimoine remarquable malgré la pénurie de tailleurs que connaît ce pays. De retour en France, Jérôme revient dans sa ville natale pour saisir l’opportunité d’un emploi disponible chez Pavy, où il fut en apprentissage de 1998 à 2002. Il est "aide appareilleur" pendant quatre ans, avant de devenir métreur, un poste clé pour l’évaluation des chantiers, et directeur en 2013. Passionné par le XVe siècle, époque épique qui voit la fin du Moyen Âge et le début de la Renaissance, bien représentée en Sarthe et Mayenne, l’ancien apprenti reprend parfois ses outils pour faire chanter la pierre. Histoire de ne pas perdre la main, n’est-il pas, avant tout, un homme-orchestre ? D’ailleurs, il s’intéresse aussi à la musique: "Pendant une dizaine d’années, j’ai participé à l’organisation du festival de Souligné-sous-Ballon." Quand il parle de son métier, Jérôme se montre enthousiaste. Les qualités requises sont multiples : la passion du patrimoine, le sens de l’organisation,
Enceinte gallo-romaine de la Cité Plantagenêt au Mans.
une approche technique et financière du métier, l’envie de rendre service. "Apprendre pendant trois ou quatre ans, sans autonomie, exige beaucoup de rigueur et de patience."
Des hommes, des pierres et des médailles Chez Pavy, le directeur attache une grande importance à la formation. La main-d’œuvre, certes vieillissante, est très compétente. Pour assurer la transmission du savoir-faire, il recrute, tous les ans, deux ou trois apprentis auprès des Compagnons du Devoir, ou du CFA du Mans pour les jeunes maçons. Certains ouvriers, les "anciens", hautement qualifiés, ont à cœur de transmettre leur savoir, fruit de leur longue expérience qui dépasse parfois vingt ou trente ans dans l’entreprise. Nombreux sont les médaillés du travail, or ou vermeil. L’effectif du Groupe Villemain s’élève à 700 personnes, celui de l’établissement du Mans compte une trentaine d’ouvriers sur les chantiers, et cinq administratifs, mais l’entreprise génère aussi des emplois indirects en ayant recours à des sous-traitants pour cer-
taines tâches : nacelles élévatrices, échafaudages, travaux connexes…
D’autres chantiers en Sarthe, en Mayenne et ailleurs Parmi les références, comment ne pas citer la cathédrale Notre-Dame de Chartres où l’entreprise a restauré les feuillures des grandes verrières du transept et des chapelles. Et, dans le désordre, les façades de plusieurs hôtels de ville, des gares, la Bibliothèque Nationale de France à Sablé-sur-Sarthe, le château de Gacé dans l’Orne… En Mayenne, le spécialiste du patrimoine est intervenu sur plusieurs chantiers : lycée Ambroise Paré et église Saint-Vénérand à Laval, manoir de Vivoin à Sainte-Gemmes, lycée Victor Hugo à Château-Gontier, tour Saint-Michel à Bellebranche, près de Saint-Brice, chapelle Saint-Léonard à Mayenne… ◗◗ Francis Landier Pour en savoir plus : www.groupe-villemain.eu
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Opportunités d’affaires Annonces commerciales SARTHE 722H1552 RESTAURANT Vds restaurant traditionnel et repas famille pour professionnel. Salles 160 + 60 + 30 + 20 couverts. Cuisine aux normes. Fermé lundi et tous les soirs du mardi au jeudi inclus. CA 357 370 €. Disposer 80 000 €. Chatellier Cabinet de commerces Tél. 02 43 52 04 04 724H1548 RESTAURANT Vds restaurant traditionnel bien tenu et propre dans centre commune. Clientèle fidèle. Grand parking. Logement. Possibilité achat murs. Prix fonds 132 000 €. Chatellier Cabinet de commerces Tél. 02 43 52 04 04 722C1990 QUINCAILLERIE Vds affaire surface 61 m2 + atelier 200 m2 + réserve. Prix fonds 60 000 €. Prix murs 200 000 €. Me Maleval Jean-Christophe Tél. 02 43 44 00 28 722H1621 BAR-RESTAURANT Vds fonds situé sur RN. Type repas ouvriers et routiers en forfait. État refait en 2012. Affaire idéale pour couple. CA 149 752 €. Possibilité achat des murs au prix de 115 000 €. Prix fonds 89 500 €.
tenue par un couple d’exploitants. 110 couverts environ. Clientèle du midi. Établissement fermé le samedi, le dimanche, 3 semaines par an en été et 2 semaines en hiver. Vaste logement sur place. Prix fonds 143 000 €. Chatellier Cabinet de commerces Tél. 02 43 52 04 04
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Clientèle de notoriété. Tous produits. Investissements 2013/14 avantgardistes. Objectif : évolution importante du CA. Prix cession SARL : 400 K€ Prix de cession immobilier : 2 100 K€. C44889 Dans le cadre d'un départ en retraite, activité d'imprimerie à céder dans la Sarthe. CA 2013 : 223 K€. Effectif : 2 personnes. Accompagnement possible. C60786 Maine-et-Loire, à céder imprimerie spécialisée dans carterie et produits photos. CA 700 K€ via plusieurs sites Internet et catalogues papier. Résultat environ 10 %. Marché France et Belgique 85 % B to C et 15 % B to B, dirigeant + conjoint, pas d'autres salariés. À céder 250 K€. Industrie : C55727 Loire-Atlantique, vends société de serrurerie-métallerie. CA 2012 : 767 K€. Effectif : 5 salariés dont 2 poseurs et 2 à l'atelier de fabrication. Flotte de 3 camions, atelier dont 1 équipé miroitier. Matériels de l'atelier en bon état. Clientèle principalement composée de promoteurs. L'entreprise a une bonne notoriété avec qualification Qualibat. plastique et packaging), de logistique et/ou services aux entreprises. Type de cibles : effectif < 10 salariés. CA autour de 1 000 K€. Fiche de cadrage détaillée disponible sur demande. Réf. SJ Responsable de production, expériences industrielles dans la mécanique générale et de précision, souhaite reprendre TPE. Secteur d’activité : mécanique générale/ précision, métallurgie, chaudronnerie, ferronnerie, etc. Type de cible entre 3 et 6 salariés. Fiche de cadrage détaillée disponible sur demande.
Mayenne Réf. ALBA53 Recherche sur départements 50, 14, 61, 53, 72, 37, 49, 44, 35, 22, 56, 85 entreprise riche d’un savoirfaire industriel ou artisanal, secteur agroalimentaire. Pérennisation ou développement d’activité, idéalement clientèle B to B. Effectif : 2 à 30 salariés. Apport personnel : 300 K€.
BTP : C67786 Sarthe, activité de métallerie (fabrication/ pose d'escaliers, portes sectionnelles, rideaux métalliques,...). Clientèle B to B majoritaire (cabinets d'architectes). CA : 1 MK€ (bilan au 31/01/13). Effectif : 9 personnes dont le cédant. Même équipe depuis 15 ans. Certification Qualibat. Prix de cession des parts : 450 K€. C67096 Maine-et-Loire, entreprise de peinture et décoration. Motif cession : recentrage d'activité. Depuis sa création en 1998, cette entreprise artisanale s'est fait une réputation dans le domaine de la décoration et des travaux d'intérieur. Son personnel qualifié assure un travail de qualité auprès d'une clientèle de particuliers. Parc de matériel récent. Cette entreprise à redynamiser représente une opportunité pour l'homme de l'art ou une PME en recherche de croissance externe. Profil : professionnel du secteur avec goût du commerce et du conseil. Carnet de commandes : 2 mois de CA. CA HT dernier exercice clos 650 K€. Coût direction et personnel administratif 86 K€. Coût attachée commerciale 20 K€. Résultat net 6 K€. Prix demandé : 120 K€.
Pour consulter toutes les annonces ou si vous êtes intéressé par une annonce connectez-vous sur le site www.trans-reprise.com C18943 Entreprise de coordination de travaux de sécurité, protection et santé, spécialisée dans les bâtiments et les ouvrages d’art. Clientèle composée de donneurs d’ordres publics et collectivités, en appels d’offres, sur une zone géographique départementale. Effectif : 2 personnes + le dirigeant, tous de niveau I. Locaux à louer ou à vendre. Bilans sains. CA des trois dernières années toujours > à 150 K€. Résultats positifs. Profil repreneur : 10 ans d’expérience en bâtiment ou génie civil (impératif règlementaire), soit entreprise du même secteur ou souhaitant acquérir de nouvelles compétences. Prix de cession : 145 K€. C34422 Maine-et-Loire et Sarthe, à céder entreprise de maîtrise d'œuvre, construction de maisons individuelles, rénovations, agrandissements, plans, permis de construire. CA 2013 : 201 K€. Dirigeant + 3,5 salariés. Entreprise rentable, carnet de commandes 2014 en hausse. Prix demandé : 100 K€
Réf. NIGU53 Recherche sur le 53 et limitrophe, entreprise possédant un savoirfaire industriel dans le secteur agroalimentaire. Effectif : 2 à 5 salariés. Prix de cession entre 50 K€ à 200 K€. Apport personnel : 100 K€.
Réf. PHQU53 Recherche sur départements 53 et limitrophes, entreprise possédant un savoir-faire dans les secteurs agricole ou agroalimentaire. Chiffre d’affaires jusqu’à 3 M€. Effectif : 5 à 15 salariés. Prix de cession jusqu’à 1 M€.
Réf. PHQU53 Recherche sur départements 53 et limitrophes, entreprise possédant dans le secteur agroalimentaire savoir-faire : transformation de matière agroalimentaire tout domaine, commerce de gros/inter-entreprises, fabricants de biens d'équipements. Effectif : 2 à 10 salariés. Prix de cession de 200 à 500 K€.
Réf. SAGU53 Recherche sur départements 53, 49, 74, 73, 38, entreprise possédant un savoirfaire dans les secteurs de l’importexport, de la prestation de services ou du conseil. Produits : formation, mode, cosmétique. Effectif : 10 à 30 salariés. Apport personnel : 500 K€.
Réf. THMA53 Recherche sur départements 53, entreprise spécialisée dans le second œuvre du bâtiment, préférence pour un savoir-faire en électricité. Effectif : 5 à 15 salariés. Apport personnel à définir selon profil d’entreprise.
Si vous souhaitez prendre contact avec l’un de ces repreneurs, vous pouvez joindre François Billois, pour les annonces sarthoises au 02 43 21 00 10 (fbillois@lemans.cci.fr) ou Thierry Derenne pour les annonces mayennaises au 02 43 49 50 17.
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