maine éco LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE
N°148/SEPTEMBRE 2009
Sécurité et santé au travail
Encore un effort !
PRODUITS BIO
FORMATION DES DIRIGEANTS
Un marché à fort potentiel
Augmentation des remboursements
maine éco ::: SEPTEMBRE 2009
ÉDITO - 1 Bernard Warain, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe president@lemans.cci.fr
N° 148 - SEPTEMBRE 2009
Un bel exemple de guichet unique face à la crise…
MAGAZINE BIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE 1, bd René Levasseur, BP 22385 72002 Le Mans cedex 1 Tél. 02 43 21 00 00 Fax 02 43 21 00 50 www.lemans.cci.fr onidji - Fotolia
Directeur de la publication : Bernard Warain
Edito à lire en commençant par le bas : vert-orange-rouge
Trop tard… Mais gardons l’espoir, il y a peut-être des solutions… Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer
Des baisses de chiffres d’affaires, des marges en berne, une trésorerie faible voire négative, des effectifs trop importants… des perspectives de bilan dans le rouge et oui, vous êtes la tête dans le guidon, vous êtes seul face à vous-même. N’hésitez pas à prendre la main que nous vous tendons, nous sommes là pour vous aider, nous ne ferons pas de miracle, mais des conseils vous seront apportés par le conseiller mis en place par la plateforme anti-crise Pieet (voir article page 4), et si nous pouvons vous éviter de passer au rouge, ce sera notre plus grand bonheur.
Ont collaboré à ce numéro : Gérard Bollée - Luc Chanteloup Emmanuel Chevreul - William Lambert - Karine Pauleau
Photos : Ad'Hoc Photographie CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Couverture : Vinci Energies Maquette : Belouga Communication Mise en page : Atmosphère Communication
Aujourd’hui, cela va pour vous, le chiffre d’affaires se maintient, voire augmente, vous investissez même pendant cette période de crise, nous pouvons vous accompagner dans vos projets, mais pas besoin de nous pour cette crise.
Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel - Tél. 02 43 24 23 42 Fax 02 43 87 00 91
Impression : Auffret Plessix Tirage : 15 500 exemplaires ISSN : 1269-6633
Une note d’optimisme dans ce monde difficile : Bon anniversaire aux 19 Bonnes Tables Sarthoises. 40 Ans… Il y a quarante ans, quelques restaurateurs sarthois veulent faire connaître et reconnaître la bonne cuisine sarthoise, la qualité, le goût du bon, du savoir être gourmand et gourmet. Faire découvrir les produits de la Sarthe, la Marmite Sarthoise… les Rillettes, le Jasnières, les Sablés, les Poulets de Loué, les Liqueurs de Rose… Longue vie à nos amis restaurateurs et aux 19 Bonnes Tables. Là encore, une bonne idée d’union. Bien amicalement,
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2 - SOMMAIRE 8 - Tendances de consommation Le bio représente 1,7 % de part de marché, mais dispose d’un fort potentiel de développement.
4-6
Focus
8-9
Actualité Produits bio Un marché en plein essor
10-12 La vie des entreprises
17 - Faire financer sa formation L’Agefice rembourse pour un montant maximum de 1 5OO € le coût de la formation des dirigeants non salariés.
22 - Gestion d’entreprise La frontière entre les notions de décision de gestion dans lesquelles l’administration ne saurait s’immiscer et l’acte anormal de gestion est délicate à définir.
15
Actualité Restauration Baisse du taux de TVA à 5,5 %
17
Commerce Formation des dirigeants L'Agefice augmente ses remboursements
19
Industrie Petites et moyennes industries Trouvez des partenaires pour vos projets technologiques
21
Entreprise Internet Réseaulia : pour tous les clubs d’entreprises sarthois
22-23 Juridique Acte de gestion Comment apprécier son caractère normal ou anormal ? 24-28 Dossier Sécurité et santé au travail Encore un effort ! 30-31 International Turquie Un marché à fort potentiel 33
34 - Malicorne La communauté de communes a réalisé d’importants investissements qui favorisent le développement économique, commercial et surtout, touristique de ce territoire rural.
Conjoncture Indicateurs économiques Consommation en GMS
34-36 D’une communauté de communes… à l’autre Le Pays Malicornais De terre et d'eau… 39
Formation Concours Vise plus haut Apprentis et champions de culture générale
40-41 Lu pour vous
42 - Invention Bollée En 1884, Amédée Bollée élabore un projet de dirigeable mû par une hélice entraînée par un moteur original à pétrole.
42-43 Maine Découvertes Amédée Bollée fils Pionnier du moteur rotatif 44-48 Opportunités d’affaires Annonces commerciales Annonces industrielles
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AGENDA - 3 10 septembre
29 septembre
Journée Turquie avec la CCI française en Turquie et l’Agence Invest in Turkey CCI Contact : CCI - Francis Landier au 02 43 21 00 12
17 h - 19 h : Soirée-débat "Envisager l’après crise ? Intelligence économique… Prospective et perspectives" CCI Contact : Christelle Bodet
10-14 septembre
1er octobre
Foire du Mans Centre des expositions du Mans
International Connecting Day : rendez-vous d'experts pays et techniques, ateliers et conférences export, parcours "nouveaux exportateurs", forum VIE… Nantes Contact : CCI - Francis Landier au 02 43 21 00 12
12 septembre Braderie du Mans
16-19-22 et 25 septembre
DOSSIER Sécurité et santé en entreprise
Encore un effort !
La sécurité et la santé des salariés n’ont, sans doute, jamais été aussi bien prises en compte par la grande majorité des entrepreneurs, commerçants et artisans. Ceux-ci ont, en effet, pris conscience que le développement de leur activité dépendait en bonne partie du respect des règles, de plus en plus strictes, en ce domaine. De gros progrès ont ainsi été réalisés sur l’ensemble du matériel et, désormais, les acteurs économiques travaillent sur les comportements et, plus globalement, sur les facteurs humains. Néanmoins, d’importantes améliorations peuvent encore être apportées à tout niveau. Le pari n’est pas encore gagné, d’autant que toutes les entreprises ne disposent pas des mêmes armes.
Portes ouvertes de l'IDFC-CEL, Institut de formation continue et apprentissage des langues de la CCI IDFC-CEL, Le Mans Contact : 02 43 50 29 51
17 septembre 17 h : Conférence sur le thème "Valeur et prix de marché d'une PME ?" dans le cadre du Tour de France de l'évaluation d'entreprise organisé par le magazine Reprendre et Transmettre CCI Contact : CCI - Jacques Guibert au 02 43 21 00 10
22 septembre 19 h : Conférence "Lean management ou comment développer la performance de votre entreprise par l’amélioration continue" organisée par l’IDFC-CEL, Institut de formation continue et apprentissage des langues de la CCI Le Mans http://idfc-cel.cciformation.net
26 septembre - 4 octobre Fashion Week, la mode au cœur de la ville Le Mans www.lemanscotecoeur.com
28 septembre Soirée Sarthe International sur "l’interculturalité, levier du comportement à l’international ; la perception de l’exportateur français" Le Mans Contact : CCI - Francis Landier au 02 43 21 00 12
6 octobre 18 h 30 : Conférence ressources humaines "Manager dans le changement" CCI Contact : IDC - Marie Duchaine au 02 43 40 60 53
10-11 octobre 25e Heure du livre "Les steppes - la Mongolie" Quai Louis Blanc, Le Mans
20 octobre Journée de formation sur les paiements internationaux CCI Contact : CCI - Francis Landier au 02 43 21 00 12
20 octobre 8 h 15 - 12 h : 3e Matinales de l’environnement "Réduire et prévenir la production de déchets, un outil : l’éco-conception" CCI Contact : CCI - Cyrille Naoarine au 02 43 21 00 32
13-15 novembre Salon de l'immobilier, de l'épargne et du patrimoine de la Sarthe Palais des congrès du Mans www.salon-immobilier.org
18-19 novembre Salon des entrepreneurs du Grand Ouest Nantes, Cité des Congrès www.salondesentrepreneurs.com
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4 - FOCUS PLATEFORME ANTI-CRISE PIEET
FAVORISER L'EMBAUCHE
Aider les entreprises en difficulté
DE JEUNES
"Ne pas attendre que les difficultés s'accumulent pour demander du soutien" tel est le message lancé par tous les partenaires rassemblés dans le dispositif Pieet (Plateforme d'information en faveur de l'emploi et des entreprises du territoire) : CCI, Chambre de métiers, services de l'État, Medef, UIMS, FFB, CGPME et UPA. Les conséquences de la crise économique en Sarthe, c'est une hausse de 46 % du nombre de chômeurs sur un an (soit 22 000 demandeurs d'emploi) et 500 000 heures de chômage partiel accordées par mois. La crise s'est installée et risque de durer. Déjà, depuis octobre 2008, la CCI en coordination avec la préfecture, s'est mobilisée pour répondre aux chefs d'entreprise : seuls 80 d'entre eux ont contacté la CCI et 37 le trésorier-payeur général pour demander un étalement de leurs dettes. Bien souvent, le dirigeant hésite à appeler, espérant que les
Des aides financières pour l'employeur
lendemains seront meilleurs et ne sachant pas toujours à qui s'adresser. Sur proposition de la Chambre de commerce et d'industrie et du Medef, les forces vives économiques du département se sont donc regroupées et engagées via la signature d'une convention pour améliorer le dispositif anti-crise et faciliter les démarches du chef d'entreprise. La plateforme sera pleinement opérationnelle à la rentrée pour une durée de six mois. Un coordinateur est présent à la CCI depuis fin août. Les 15 000 entreprises du département de moins de 100 salariés vont recevoir une lettre personnalisée pour les informer sur les services offerts par la plateforme et 1 500 environ seront contactées par téléphone. Selon son souhait, le dirigeant pourra recevoir la visite d'un conseiller pour poser un diagnostic et trouver des solutions pour sauvegarder les entreprises et l'emploi.
Le Contrat initiative emploi (CIE) est destiné à favoriser l'embauche de jeunes de 16 à 25 ans, sans emploi, sortis du système scolaire jusqu'à bac + 3, mais aussi les demandeurs d'emploi de plus de 50 ans. Le CIE est un contrat à durée indéterminée ou un contrat à durée déterminée d'au moins 6 mois dont la durée du travail hebdomadaire peut être à temps plein ou à temps partiel d'au moins 20 heures. L'aide de 40 ou 47 % du Smic horaire brut selon les personnes concernées, est versée pendant six mois pour les recrutements en CDD, pendant 12 mois pour les recrutements sous CDI. Pour bénéficier de l'aide, l'entreprise ne doit pas avoir procédé à un licenciement économique dans les six derniers mois précédant l'embauche ou licencié un salarié en CDI sur le même poste. La demande doit être effectuée préalablement à l'embauche auprès de Pôle emploi. Les contrats initiative emploi peuvent être conclus jusqu'au 31 décembre 2009. Le CIE sera ensuite remplacé par le nouveau contrat unique d'insertion. Plus d'informations sur www.nosemplois.gouv.fr
RESSOURCES HUMAINES
Une conférence sur le thème "Manager dans le changement" L'IDC (Institut pour le développement des compétences) de la CCI accompagne les TPE/PME dans leur gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Sur ce thème, l'institut organise à destination des entreprises des cycles de conférences "Ressources humaines" sur des thèmes variés comme les entretiens professionnels, la loi Tepa, la conduite de projet, le développement des compétences de
l'entreprise dans un contexte de crise… De septembre 2008 à juin 2009, les cinq soirées ont accueilli près d'une centaine d'entreprises venues chercher de l'information et échanger sur leurs bonnes pratiques. La prochaine soirée "RH" est organisée le 6 octobre à la CCI sur le thème "Manager dans le changement". Plus d'informations : IDC, Marie Duchaine au 02 43 40 60 53.
FORMATION DE MONITEURS AUTO-ÉCOLE
L'Epmeca, l'école préparatoire au monitorat d'enseignement de la conduite automobile de la CCI, a formé, en 2009, 26 stagiaires pendant huit mois au brevet
pour l'exercice de la conduite automobile et de la sécurité routière (diplôme de Bepecaser indispensable pour exercer le métier de moniteur auto-école). Créée en 1977, l'Epmeca a formé près de 600 stagiaires avec un taux moyen de réussite de 80 % et une insertion moyenne à l'issue de la formation proche de 100 %. La dernière promotion n'échappe pas à la règle car la plupart des stagiaires ont d'ores et déjà une offre d'embauche en tant que moniteur auto-école.
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80 % de réussite
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FOCUS - 5 POUR TRANSMETTRE SON MÉTIER
CONFÉRENCE
Une formation pour maître d'apprentissage
"Combien vaut mon entreprise ?"
Groupe CCI Formation, le centre de formation pour apprentis de la CCI, propose une formation de maîtres d'apprentissage depuis 1993. La formation, d'une vingtaine d'heures minimum, consiste à donner à l'entreprise d'accueil des clés pour recruter, accueillir et intégrer les jeunes dans l'entreprise, d'organiser leurs tâches, d'évaluer les acquis, de les accompagner et de les motiver. À ce jour, plus de 600 maîtres d'apprentissage ont été formés. En juin dernier, 54 maîtres d’apprentissage ont reçu leur attestation validant leur
formation pédagogique, deux autres le titre consulaire de maître d’apprentissage et un autre celui de maître d’apprentissage expérimenté. N’hésitez pas à vous renseigner auprès du Groupe CCI Formation au 02 43 40 60 60.
GRIPPE A
Se préparer à une éventuelle pandémie À quel point une éventuelle pandémie peut-elle affecter l'entreprise ? Tout dépend bien sûr de l'ampleur du phénomène, mais le taux d'absentéisme pourrait atteindre 40 %... sans oublier les ruptures d'approvisionnement et la possible désorganisation d'un ou plusieurs sous-traitants. Le gouvernement incite donc les entreprises à se préparer au mieux dans leur intérêt, celui de leurs salariés et de l'économie nationale toute entière. Il s'agit de prévoir les mesures
adéquates de sécurité vis-à-vis des salariés et d'établir un plan de continuité de l'activité. Certaines grandes entreprises, mieux informées que les PME, ont déjà commencé. Si le stade d'alerte devait passer au niveau 5b (phase d'accélération de la transmission de la maladie), il serait alors conseillé de porter des masques. Toutes les recommandations et autres informations sur la grippe A sont en ligne sur www.travailler-mieux.gouv.fr, www.pandemie-grippale.gouv.fr.
24 HEURES DU MANS
Le Prix Escra décerné à la Porsche n° 5
234 800 spectateurs ont assisté à la victoire historique de Peugeot qui s'est imposé devant Audi, maître des 24 Heures du Mans depuis près de dix ans. Les prototypes diesel du constructeur français ont réalisé le doublé avec Marc Gené,
David Brabham, Alexander Wurz sur la Peugeot 908 n° 9 et Sébastien Bourdais, Frank Montagny, Stéphane Sarrazin sur la Peugeot 908 n° 8. Côté stands, le Prix Escra a été attribué aux mécaniciens de la Porsche RS Spyder n° 5 du Navi Team Goh : Masaru Okazawa, Tomohiro Wada, Akito Kamegasawa et Ryo Hirano qui ont été récompensés pour la meilleure assistance technique, celle-ci étant évaluée depuis le départ jusqu’au dimanche à 12 h. Une belle reconnaissance pour cette équipe basée à Tokyo et managée par Torsten Robbens. Hélas, la joie aura été de courte durée pour l’équipe japonaise : à 13 h 45, la Porsche s'est disloquée en percutant le rail, elle ne repartira pas.
Le Tour de France de l'évaluation d'entreprise fait sa 27e étape au Mans, à la Chambre de commerce et d'industrie, le 17 septembre à 17 h, pour une conférence sur le thème "Valeur et prix de marché d'une PME ?". Co-organisée par le magazine Reprendre et Transmettre et la CCI, cette conférence-débat se déroule sous la forme d'un jeu de rôles. À partir du cas réel d'une entreprise reprise récemment, les différents experts impliqués dans la procédure d'évaluation (le conseil du vendeur et celui de l'acheteur, l'investisseur en capital et le juriste) expliquent et défendent leur évaluation. En fin de réunion, les écarts de valorisation donnent lieu à un débat passionnant et contradictoire. Ce Tour de France de l'évaluation d'entreprise est une manifestation itinérante destinée à familiariser chefs d'entreprise et repreneurs individuels avec les principales méthodes d'évaluation d'une entreprise. Pour toute information complémentaire et pour vous inscrire, vous pouvez contacter à la CCI, Jacques Guibert au 02 43 21 00 10 ou par e-mail jguibert@lemans.cci.fr.
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6 - FOCUS ANIMATION COMMERCIALE
FASHION WEEK
Bilan positif pour "24 Heures plus"
Une semaine de la mode et du bien-être au Mans
Du 2 au 13 juin dernier, la 8e édition de l’opération "24 Heures +" s'est déroulée chez 160 commerçants du Mans, d’Allonnes, d'Arnage, de Bonnétable, du Grand-Lucé, de Beaumont-sur-Sarthe, de Mulsanne et de Ruaudin. Proposée par la CCI, cette animation vise à dynamiser le commerce autour de l'événement sportif des 24 Heures automobile. Chaque commerçant participant a pu faire gagner de nombreux cadeaux à ses clients grâce à un jeu avec tickets grattage (des survols du circuit en hélicoptère, des maquettes de voitures de course…). Parallèlement, les commerçants pouvaient participer au concours des plus belles vitrines décorées sur le thème des 24 Heures. Ainsi, Bernard Warain, président de la Chambre de commerce et d'industrie, a eu le plaisir
de remettre des bouteilles de Champagne aux dix commerçants vainqueurs du concours de vitrines, ainsi qu'une reproduction de la Porche 917 victorieuse aux 24 Heures du Mans en 1971 réalisée par François Bruère et un abonnement gratuit au magazine Le Mans Racing à dix heureux clients gagnants du tirage au sort du jeu organisé pour l'occasion.
SIGNATURE ÉLECTRONIQUE
Les clients satisfaits des CCI Plus de 96 % des utilisateurs de certificats électroniques ChamberSign sont satisfaits, selon une enquête de satisfaction clients. Association créée en 2000, ChamberSign France est l'autorité de certification des Chambres de commerce et d'industrie. Avec plus de 27 000 clients à ce jour, ChamberSign est la première autorité de certification de proximité en France métropolitaine. Sa mission est de délivrer des certificats électroniques aux entreprises et collectivités qui souhaitent échanger sur
Internet en toute sécurité. Le certificat est un véritable passeport électronique contenant différentes séries d'informations répondant à un triple objectif : authentifier une personne ou une organisation, garantir l'intégrité des données et apporter une valeur juridique aux échanges en ligne. Relevons la belle progression du nombre de clients à la CCI du Mans pour atteindre 228 certificats en cours de validité gérés par le centre de formalités des entreprises. www.chambersign.fr
SALON DU STAGE
L’événement recrutement de la rentrée La Société générale organise le jeudi 19 novembre prochain, le 4e salon du stage sur le campus universitaire du Maine (nouveau gymnase) en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie, l’université du Maine et le Medef Sarthe. Le but de cette manifestation, entièrement gratuite, est de permettre aux étudiants et aux entreprises de se rencontrer tout au long de la journée (10 h - 18 h) et d’établir un premier contact pour
une éventuelle collaboration. Tous les étudiants, de toutes filières et de tous niveaux (du bac pro au bac + 5) sont attendus. Le salon du stage est donc ouvert à toutes les entreprises désireuses de trouver des stagiaires. Si vous souhaitez avoir votre stand gratuit pour participer au salon du stage n’hésitez pas à contacter Antonin Audouit au 02 43 21 57 28 (antonin.audouit@socgen.com).
Les enseignes du centre-ville du Mans liées à la mode et à la beauté seront mises à l'honneur du 26 septembre au 4 octobre. L'association Le Mans coté cœur est à l'origine de ce projet de Fashion Week réalisé en partenariat avec la ville du Mans, le Conseil général, la CCI, la Chambre de métiers et de l'artisanat et la Fcam. Cette semaine sera consacrée aux domaines de la mode, de la beauté, du bien-être et de la fête. Les clients et passants pourront assister à des défilés de mode, des séances de conseils en image, des relookings, des journées découvertes "beauté et bien-être", des présentations et ateliers de customisation de tee-shirts et bénéficier d'offres promotionnelles dans une vingtaine d’enseignes. Tout au long de la semaine un jeu sera mis en ligne sur le site www.lemanscotecoeur.com avec à la clé, une journée shopping de rêve d'une valeur de 600 euros et des bons d'achats. La Fashion Week vise ainsi à dynamiser le centreville et à valoriser l'originalité et la diversité des enseignes. 85 boutiques seront ainsi mobilisées tout au long de cette première édition.
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8 - ACTUALITÉ
PRODUITS BIO
Un marché en plein essor Avec 2,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires (1), l'alimentation biologique est encore une niche, mais avec un fort potentiel de développement. Pas étonnant dès lors que les industriels et la grande distribution se précipitent sur le créneau.
"Vingt ans que j'attends ça, se félicite Daniel Moreau, directeur du Fenouil Biocoop (trois magasins dans l'agglomération du Mans). Le bio connaît une croissance annuelle de 15 % en valeur et peut toucher 30 % des consommateurs, cela passe forcément par un développement dans les grandes surfaces. Aujourd'hui, le bio, c'est 1,7 % de part de marché, nous sommes encore loin de l'Allemagne ou l'Autriche où ce chiffre monte à 9 %."
Bahier a lancé une offre de rillettes bio, vendue en GMS.
La reconversion des agriculteurs français au bio s'accélère mais reste insuffisante pour répondre à la demande des consommateurs et aux objectifs fixés par le Grenelle de l'environnement pour 2012 (triplement des surfaces). Avec plus de 12 000 paysans bio (2,2 % de la surface agricole totale), l'offre est à la traîne en France. "Comme la reconversion d'un agriculteur demande deux ans, un décalage se crée entre la demande et l'offre", précise Daniel Moreau. 30 % des produits sont donc importés, notamment d'Italie qui a fait du bio une véritable arme à l'export. Mais le CO2 produit (transport, emballage) marque une certaine incohérence avec la logique du bio qui vise à préserver l'environnement. "Nous, nous favorisons le local (60 fournisseurs dans la région). Nous anticipons la progression de nos commandes avec eux."
Plus de consommateurs, plus de références Le consommateur bio a plusieurs profils : l'adepte qui n'achète que du bio, garanti sans engrais et sans pesticides, estampillé AB (2), et celui qui goûte quelques produits. "Le Grenelle a créé des déclics chez les particuliers et pour l'approvisionnement des cantines", note Daniel Moreau. Si les prix restent globalement plus élevés, les clients sont incités à consommer différemment. "On propose notam ment de gros conditionnements ou des produits en vrac, ce qui permet une baisse de prix de 30 %", explique Stephen Graham, chargé de communication du Fenouil. Dans ce contexte de forte croissance des ventes, la grande distribution multiplie les références bio, les place souvent en tête de gondole et organise des animations
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ACTUALITÉ - 9
dans ses magasins. Outre les marques nationales, les MDD (marques de distributeurs) font bonne figure. Les discounters ne sont pas en reste en proposant aussi leurs gammes. Et le bio ne se limite plus à l'alimentation. Cosmétiques, produits d'entretien et textile suivent, avec une multitude d'articles dans tous les circuits de distribution.
Un label européen en 2010 Côté labels, ça bouge aussi. Dans le cadre de l'harmonisation européenne, un nouvel identifiant a vu le jour pour remplacer les labels bio nationaux. Trop semblable à un logo déjà existant, "la pastille verte et bleue ornée d’étoiles et d’un épi de maïs" doit être revue. Ce label européen sera obligatoire à partir de juillet 2010, les autres seront facultatifs. Plus exigeant que l'AB français sur certains points, comme l'obligation de nourrir les bêtes avec une alimentation 100 % bio, il est par contre beaucoup moins sévère, notamment sur l'alimentation par ensilage, la limitation des traitements vétérinaires et allopathiques. Et surtout, il autorise une contamination des produits bio
par des OGM jusqu'à hauteur de 0,9 %. Une problématique pour bien des acteurs du bio français qui réfléchissent actuellement à la mise en place d'un autre label pour apporter une garantie supplémentaire. Le département de la Sarthe n'est pas en pointe dans le domaine. Fruits et légumes manquent. Certaines entreprises sarthoises se démarquent tout de même, notamment Les Fermiers de Loué avec 11 % de poulets et 15 % d'œufs vendus avec le label AB. Certifiée bio depuis 1986 par Écocert (3) en tant que producteur et transformateur, La Ferme de la Métairie n'a pas attendu l'engouement actuel pour promouvoir l'agriculture biologique. Productrice de sorbets, de confitures et de cornets à glace, elle utilise des ingrédients 100 % bio. Également importatrice de fruits exotiques africains pour fournir tous les grossistes bio de Rungis (sauf un !), l'entreprise familiale reprise cette année par les deux filles du créateur - exige de ses fournisseurs la certification Écocert. "Pas d'achat sans contrôle, précise Amélie Corvasier, la dirigeante. Un certificat est délivré avec la facture." Pour permettre
son développement, l'entreprise a quitté l'exploitation agricole de Chenu pour s'installer ZI sud au Mans. "Nous sommes connus en région parisienne, sur les marchés bio et dans certains sites touristiques. Dorénavant nous souhaitons fournir les magasins bio dans toute la France et élargir notre gamme de produits, à commencer par les glaces." Industriel de la charcuterie, Bahier s'est aussi lancé dans le bio. "Les premières rillettes bio ont été fabriquées en 1998, mais le marché n'était pas au rendezvous, explique Ioana Tazi, responsable management qualité chez le salaisonnier sarthois. On a quand même continué à vendre ce produit sous MDD, pour laquelle on travaille toujours. Vu la tendance, nous avons décidé de relancer la rillette à marque Bahier en bio pour 2009. Cette offre est distribuée en GMS." Pour ses matières carnées bio, Bahier se fournit chez un producteur bio situé dans la région. Autres ingrédients : poivre bio et sel de Guérande (le sel n'est pas un ingrédient bio). Certifiée par Qualité France (3), l'entreprise est contrôlée au moins une fois par an. "Les outils de production et la comptabilité matières sont examinés." Par rapport
La Ferme de la Métairie : entreprise familiale sarthoise certifiée bio pour la production de sorbets, confitures et cornets à glace depuis 1986…
au nouveau label européen, Bahier entend être plus exigeant. "Les OGM sont exclus de toutes nos productions et notre cahier des charges est déjà plus sévère que le label AB." Bahier affiche ainsi une volonté ferme de sécuriser tous ses entrants. Une précaution nécessaire car dans certains pays les contrôles indépendants n'existent pas… :::::: Karine Méteyer
(1) Enquête 2008 d'AND-I pour l'Agence Bio (groupement d'intérêt public en charge du développement et de la promotion de l'agriculture bio). (2) Label officiel français qui garantit que le produit contient au moins 95 % d'ingrédients agricoles bio. (3) Laboratoire indépendant agréé par les pouvoirs publics français décernant le label AB.
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10 - VIE DES ENTREPRISES FLORALPINA
Une société agroalimentaire s’installe à Brûlon
Dans le réseau "Visitez nos entreprises en Pays de la Loire"
Une nouvelle entreprise de plats cuisinés (sandwichs, gâteaux, salades…) pour enfants âgés de 3 à 9 ans démarre son activité à Brûlon. La société Gourmet Food Services créée par Olivier Pichot s’est installée dans les anciens locaux de 600 m² fraîchement rénovés d’Amérine, entreprise de transformation de produits de la mer. Un investissement
de 500 000 euros a été nécessaire pour lancer l’activité. C’est Raphaël Crozier, associé d’Olivier Pichot, qui pilote l’entreprise et ses 10 salariés. Une équipe de professionnels de la nutrition et de l’industrie agroalimentaire a élaboré 16 produits originaux, ludiques et nutritionnels que les jeunes gourmands français, belges et anglais pourront déguster. Les plats mijotés à Brûlon sont distribués aux rayons frais et surgelés des enseignes de proximité, dans les aéroports, les gares et sur les aires d’autoroutes sous la marque "les crocozores". Rappelons qu’Olivier Pichot est également fondateur et gérant du groupe manceau Gourmet Home Made International (Pro Club, Gourmet Consultants et Gourmet Institutes) et co-gérant avec Johann Hertault du restaurant l’Ô à la bouche récemment ouvert au Mans.
BARBÉ-DEVAUX SAS
L’entreprise déménage à Changé La société Barbé-Devaux a quitté Le Mans pour s’installer dans un bâtiment flambant neuf à Changé, dans la zone d’activités de la Chenardière. Les nouveaux locaux (280 m² de bureaux et 210 m² d’entrepôt) ont été investis fin mars par les 24 employés du groupe.
Barbé-Devaux SAS a pour activité historique le dépannage TV, Hi-Fi et vidéo et souhaite désormais élargir son offre sécurité (vidéo surveillance, contrôle d’accès, interphone…), déjà développée auprès des entreprises, chez les particuliers.
PPOUEST CFAO
Son site de Louailles s’agrandit Cette entreprise de stockage et de transport frigorifiques compte accroître son activité en augmentant ses capacités de stockage et en se diversifiant. Actuellement en construction sur le site de Louailles, le nouveau bâtiment de 2 500 m² devrait être prêt pour fin septembre. Il permettra à l’entreprise d’accroître de 3 000 palettes son activité grand froid (de - 28° C à - 30° C) et de se diversifier en créant une activité froid (+ 2° C) avec 1 100 palettes. Grâce à cet élargissement et à cette diversification, l’entreprise trentenaire dirigée par Jean-Paul Perrin et Marie-Noëlle Pichon, dont le siège et la majeure partie de l’activité se
trouvent à l’Etrat en Rhône-Alpes avec 80 employés (site de Transports Perrin Pichon), pourra répondre à une plus large demande dans le secteur Grand Ouest. Elle créera 15 emplois, portant les effectifs à 40 personnes.
Tiana R. - Fotolia
GOURMET FOOD SERVICES
L’entreprise Floralpina, basée à la Flèche et dirigée par Christophe Tertrais depuis 2007, a rejoint l’association "Visitez nos entreprises en Pays de la Loire". La société est spécialisée en phytothérapie et compléments alimentaires pour hommes et animaux. Elle référence plus de 2 500 produits couvrant les domaines du bien-être, de la beauté, du bio et de la minceur. Elle vend ses produits, personnalisables à la marque des clients, aux professionnels de la santé dans l’Hexagone, en Guadeloupe mais aussi les exporte vers le Benelux, l’Allemagne, l’Italie et le Portugal. En avril, elle a intégré le réseau de 75 entreprises "Visitez nos entreprises en Pays de Loire". Cette association est une initiative de la Chambre régionale de commerce et d’industrie, des Chambres de commerce et d’industrie locales, du Comité régional du tourisme des Pays de la Loire et bénéficie du soutien financier de l’État et de la Région. Elle vise à développer le tourisme industriel régional. Les portes de Floralpina sont donc ouvertes à tous les visiteurs curieux professionnels et particuliers - de découvrir ses secrets de fabrication et ses gammes de produits.
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VIE DES ENTREPRISES - 11
CLARA AUTOMOBILES
ÉNERGIE EUROPE SERVICE
Un contrat avec la société Groupama Centre Manche
Un projet de centrale photovoltaïque à AubignéRacan
Clara Automobiles a signé un nouveau contrat avec la société Groupama Centre Manche, une cliente de longue date. Soixante-seize voitures Peugeot 206 + ont ainsi été mises à la disposition des collaborateurs commerciaux de Groupama Centre Manche. Clara Automobiles, vente et réparation de véhicules neufs et d'occasions, est concessionnaire Peugeot depuis 2004 et également filiale mancelle du groupe vendéen Dubreuil. Au Mans, le concessionnaire est installé sur deux sites,
zone sud et avenue du docteur Jean Mac. Il emploie 78 personnes et dégage un chiffre d'affaires de 45 millions d'euros.
PAULLET SAS
Nouvelle usine à Bessé-sur-Braye En septembre, l'entreprise de conditionnement Paullet (emballage plastique, injection plastique, conditionnement à façon, maroquinerie et calage thermoforme) transfert son activité de fabrication de barquettes plastiques pour l'agroalimentaire dans une nouvelle usine de 5 000 m² à Bessé-sur-Braye. Ses autres activités restent, quant à elles, dans l'usine actuelle qui couvre 2 500 m². Ce nouvel aménagement lui permettra d'accroître son chiffre
d'affaires, actuellement de 7,2 millions d'euros hors taxes, grâce à la prospection de nouveaux clients. La construction de la nouvelle usine a nécessité un investissement de 3,5 millions d'euros à la commune de Bessé-sur-Braye, qui louera ses locaux à la société Paullet. L'entreprise, créée à Paris en 1932, installée à Bessé-sur-Braye depuis 1978 et dirigée par Jean-Pierre Paullet depuis 1999, emploie 54 personnes et devrait accroître ses effectifs après l'installation.
POSSON PACKAGING
L’entreprise réalise son bilan carbone
Posson Packaging, entreprise de cartonnage dirigée par Sylvie Casenave-Péré, vient juste de réaliser son bilan carbone, une clé future pour atteindre l’objectif du Grenelle de l’environnement : diminuer de 20 % les émissions de carbone dans les années à venir. Ce bilan, encouragé par le club de développement du Pays Sabolien, consiste à calculer l’impact de l’activité des entreprises sur l’environnement grâce à des évaluations détaillées telles que l’émission de carbone, les émissions dues à la combustion de gaz, au fret
ou encore à l’élimination des déchets. Le bilan a coûté 6 000 euros et a été subventionnée à hauteur de 50 % par l’Ademe des Pays de la Loire. Posson Packaging a déjà prévu de réduire de 20 % sa consommation d’énergie en interne et d’optimiser les déplacements de ses salariés. Après réception du bilan complet, de nouveaux objectifs seront posés afin de réduire les émissions par poste. L’entreprise génère un chiffre d’affaires de 12,9 millions d’euros et compte 90 salariés.
La société parisienne Énergie Europe Service, spécialiste de la production décentralisée d’énergies renouvelables, a porté sa candidature pour la construction d’une centrale photovoltaïque de 37 hectares à Aubigné. Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’appel d’offre Borloo portant sur la construction d’ici à 2011 d’au moins une centrale solaire par région et du projet commun au Syndicat de développement économique du Sud Sarthe (Sdess) et à Sarthe expansion de transformer l’ancien site militaire d’Aubigné-Racan en un parc d’activités de 200 hectares. Si le projet abouti, l’entreprise devrait installer 60 000 panneaux solaires inclinés à 30° en 2011 pour une puissance totale de 10 mégawatts. Une promesse de bail a été signée en juin entre Énergie Europe Service et le Sdess, mais le projet reste soumis au choix du ministère qui recevra les dossiers en décembre.
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12 - VIE DES ENTREPRISES LES 19 BONNES TABLES SARTHOISES
LDC
40 anniversaire
Rachat de Marie pour 60 millions d’euros
e
La plus ancienne association culinaire de France fête, cette année, son quarantième anniversaire par un double événement. Un repas à 35 euros sera proposé chez les restaurateurs de l'association au moment de la semaine du goût avec pour ingrédients principaux du poulet de Loué et du porc
Cénomans cuisinés à la sauce de chaque chef. Puis, le 24 décembre, les 19 bonnes tables sarthoises cuisineront pour les plus défavorisés dans la salle Pierre Guédou - lycée Yourcenar au Mans. Cet événement sera organisé en collaboration avec la ville du Mans, les poulets de Loué, les porcs Cénomans, Métro, Promocash et bien d'autres, afin de permettre à tous de passer un réveillon autour d'une bonne table dans une ambiance conviviale et festive, à l'image de l'association. Présidée par James Perrault, elle compte actuellement 17 membres, pouvant aller jusqu'à 19, rassemblés dans le but de faire rimer produits du terroir avec convivialité, chacun gardant sa spécificité ! L’association est présente lors de manifestations telles que la semaine du goût ou encore les Quatre Jours du Mans.
GALVA 72 SAS
Première usine de galvanisation en Sarthe
Le groupe Cosnet Industries a lancé la construction de sa troisième usine à Coulans-sur-Gée. Galva 72 devrait démarrer son activité de galvanisation en février 2010. La holding Cosnet Industries, dirigée par Gilbert Cosnet, a investi 10 millions d'euros pour son nouveau bâtiment de 8 000 m², un tiers de ce montant étant destiné à la sécurité et à l'impact sur l'environnement. En effet, il sera équipé, entre autres, de systèmes novateurs servant à capter les vapeurs acides ou encore la fumée blanche émise par choc thermique lors de la galvanisation, ce qui permet de régénérer le zinc. Ces procédés font de Galva 72 la 3e usine la plus écologique de l'Union européenne. Le groupe Cosnet compte déjà deux sociétés sarthoises de
fabrication de matériel d'élevage équin et bovin : Cosnet, spécialiste de la métallurgie et Polymoule, spécialiste de la plasturgie. La galvanisation des produits de ces sociétés devrait représenter 50 % de l'activité de Galva 72, le reste devant être assuré par les professionnels de la métallurgie, pour une estimation totale de seize mille tonnes de produits galvanisés par an. Pour le lancement de Galva 72, le groupe au 20 millions d’euros de chiffre d'affaires prévoit d'embaucher une trentaine de personnes dans un premier temps, dont des bénéficiaires du RSA, selon une convention signée avec le Conseil général. Il portera ses effectifs à environ 45 personnes lorsque l’usine fonctionnera en trois huit.
C’est sur une table de négociation exclusive que s’est conclue fin juin l’accord entre les sociétés LDC et Marie. Le groupe rachètera 100 % du capital de Marie pour un montant de 72 millions d’euros, dette incluse (60 millions d’euros hors dette). Giampaolo Schriratti, PDG de Marie SAS, assurera la transition jusqu’à la fin de l’année. C’est la quatrième acquisition du groupe cette année après Entracte (numéro 4 français du sandwich), la société polonaise Tarczynsky (volaille et porc) et Arrivé (numéro 4 français de la volaille). Déjà leader du marché de la volaille en France avec 28 % des parts de marché, LDC espère conquérir les rayons surgelés et accroître son activité traiteur. Le groupe Marie (ancienne filiale du Britannique Uniq) au chiffre d’affaires de 265 millions d’euros, commercialise les marques Marie, Luang et Weight Watchers. Il emploie 1 423 personnes réparties sur six sites de production (Briec, Airvault, Chacé, Mirebeau, Viriat et Sablé) et le siège social basé à Rungis en Val-de-Marne.
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ACTUALITÉ - 15
RESTAURATION
Baisse du taux de TVA à 5,5 % La baisse de la TVA à 5,5 % dans le secteur des hôtels, cafés et restaurants, est effective depuis le 1er juillet en contrepartie d'engagements forts de la profession sur la baisse des prix, la création d'emplois, l'amélioration de la situation des salariés et la modernisation du secteur.
"Je vous engage à appliquer la baisse des prix, car les premiers juges sont les clients, et j'invite même le consommateur à aller voir ailleurs si le professionnel ne joue pas le jeu", lance JeanFrançois Girault, président national de la Confédération des professionnels indépendants de l'hôtellerie (CPIH) lors d'une réunion d'information devant des professionnels sarthois. "Car la baisse des prix de 11,8 % (1) sur sept produits ne diminue pas vos marges, ni votre chiffre d'affaires puisque le prix de vente hors taxes reste identique", martèle-t-il. Neuf organisations professionnelles représentatives du secteur ont ainsi signé avec l'État le "Contrat d'avenir de la restauration" en échange de la baisse de la TVA à 5,5 % (hors boissons alcoolisées). Reste maintenant aux professionnels à respecter leurs engagements, sachant "qu'il n'y aura ni sanction, ni contrôle de l'administration sur l'application de la baisse de la TVA", indique François Kirshen, directeur départemental de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes. En revanche, il faut savoir que si le restaurateur communique sur "la TVA baisse, les prix aussi !" mais qu'il ne pratique pas la baisse dans les faits, il pourra être sanctionné par la DGCCRF pour publicité mensongère.
Les engagements des restaurateurs Concrètement, le contrat d'avenir, signé pour trois ans, prévoit que les restaurateurs répercutent intégralement la baisse de la TVA, soit une baisse de prix de 11,8 %, sur au moins sept des dix produits suivants : une entrée, un plat chaud, un plat du jour, un dessert,
un menu entrée-plat, un menu plat-dessert, un menu enfant, un jus de fruit ou soda, une eau minérale, le café/thé ou infusion. Dans le cas d'une carte limitée, cette baisse concerne un tiers des produits de la carte (hors boissons alcoolisées). Pour que la baisse des prix soit visible par les consommateurs, les restaurateurs doivent informer de façon lisible, à l'extérieur et à l'intérieur de leur établissement les produits ayant bénéficié de la baisse intégrale de la TVA. Cela se matérialise par une vitrophanie à l'extérieur de l'établissement indiquant que le restaurant participe aux engagements sur la baisse des prix, et par un astérisque ou des prix barrés sur la carte extérieure et intérieure. Par ailleurs, le Contrat d'avenir engage la profession sur la création de 40 000 emplois supplémentaires (9 500 postes ont été créés en 2008 malgré la crise) dont 20 000 contrats en alternance pour la formation des jeunes sur trois ans. Des négociations sociales vont également être entamées sur la rémunération des salariés (réévaluation des minima conventionnels, refonte des classifications…), sur la formation, sur la protection sociale (amélioration
des garanties prévoyance pour les salariés et la mise en place d'une mutuelle frais de santé) et enfin sur les conditions de travail avec la signature d'une convention de lutte contre le travail illégal et une autre relative à la santé et la sécurité au travail. "Nous nous sommes engagés à porter le nombre de maîtres restaurateurs à 3 000 dans les trois ans, explique Jean-François Girault. Ce titre, qui est le seul reconnu par l'État, permet de bénéficier d'un crédit d'impôt pour les dépenses de modernisation de 15 000 € sur trois ans. Ce qui n'est pas négligeable", ajoute-t-il. L'État s'assurera avec le concours des organisations professionnelles représentatives du secteur, du respect des engagements prévu dans le Contrat d'avenir via la mise en place de nombreux indicateurs de suivi. :::::: Maryse Gauthier Plus d'informations : www.baisse-tva-restauration.fr
Contact : CPIH 72 au 02 43 47 00 00 (1) Le passage de la TVA de 19,6 % à 5,5 % (soit une baisse apparente de 14,1 %) correspond en réalité à une baisse de 11,8 % par rapport au prix TTC initial.
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COMMERCE - 17 FORMATION DES DIRIGEANTS
L'Agefice augmente ses remboursements L'Association de gestion du financement de la formation des chefs d'entreprise (Agefice) prend en charge pour un montant maximum de 1 500 € le coût de la formation des dirigeants non salariés des secteurs du commerce, de l'industrie et des services.
Les chefs d'entreprise non salariés du commerce, de l'industrie et des services bénéficient d'un droit à la formation professionnelle continue. De 800 €, le montant des remboursements de formation passe à 1 500 € par an et par cotisant, sans dépasser 1 000 € par formation (quelle que soit sa durée). Ce plafond de 1 500 € ne peut donc être utilisé que si deux formations au moins sont effectuées. Et ce barème est identique pour les conjoints-collaborateurs non salariés, à condition qu'ils soient déclarés sur le Kbis et en possession d'une attestation Urssaf/ RSI relative à la formation professionnelle continue. Pour les formations débouchant sur une qualification officiellement reconnue (licence, master, BP, CAP, permis de conduire…), le plafond de remboursement est porté à 1 600 maximum pour l'action de formation, par entreprise (et non par cotisant), sachant que la formation doit être demandée dans sa totalité et non module par module. Cette disposition est valable jusqu'à fin 2009. Il faut savoir que seuls les coûts pédagogiques sont pris en charge, les frais annexes (hébergement, transport…) ne sont pas remboursés, ni les formations de développement personnel (gestion du stress, coaching...). Sachez également que la formation doit durer six heures au minimum.
L’Agefice a remboursé la journée de formation au matériel d’encaissement et de gestion de Katia Favery du bar-tabac Le Bener.
Échange d'expériences et de savoir-faire "J'ai suivi une formation au matériel d'encaissement et de gestion d'une journée en janvier dernier, explique Katia Favery, conjointe collaboratrice du bar-tabac Le Bener à Yvré-l'Évêque. Il faut s'équiper d'outils de travail performants pour suivre les évolutions, nous n'avons pas le choix, surtout sur le tabac où il n'y a pas le droit à l'erreur, poursuit-elle. Mais j'aime bien me former, l'année dernière, j'avais déjà suivi une formation proposée par les messageries mancelles de presse. Ces journées de formation me permettent de rencontrer d'autres professionnels avec qui j'échange des expériences et des savoirfaire, c'est toujours enrichissant". Pour bénéficier du remboursement de ses frais de formation par l'Agefice, Katia Favery est passée par la Chambre de commerce et d'industrie qui est le point d'accueil local de l'Agefice. Sa mission est d'informer le chef d'entreprise sur les démarches, de traiter son dossier de prise en charge notamment en vérifiant l'éligibilité du dossier et en simplifiant les formalités administratives. Et enfin, la CCI s'assure du remboursement de la formation. "Je ne me suis même pas déplacée, précise la buraliste, j'ai envoyé les documents demandés et le service de la CCI est toujours là pour me relancer s'il y a un souci sur le dossier. Franchement, je n'ai pas beaucoup de temps, mais le dossier de prise en charge n'est pas compliqué à constituer et j'ai toujours été bien renseignée", conclut-elle. :::::: Maryse Gauthier Contact CCI : Nathalie Éveillard au 02 43 21 00 20
PRATIQUE Les documents à fournir Pour constituer le dossier de demande de prise en charge, il est nécessaire de fournir les documents suivants : Pour la demande de financement préalable - Imprimé (fourni par la CCI, point d'accueil de l'Agefice). - Attestation Urssaf ou RSI de l'année au cours de laquelle se déroule l'action (contribution formation professionnelle ou fonds d'assurance formation). - Programme et devis de la formation. Pour la demande de remboursement - Attestation de présence mentionnant le nom et le prénom du stagiaire indiquant le titre du stage, ses dates précises ainsi que le nombre d'heures prévues et effectuées, signée et tamponnée par l'organisme de formation. - Facture acquittée précisant le titre du stage, ses dates, le(s) numéro(s) de chèque(s) avec les montants correspondants, nom de la banque, date du paiement, signature et tampon de l'organisme de formation. - Un relevé bancaire du prélèvement ou une attestation de la banque (pour les formations informatiques). Source Agefice
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INDUSTRIE - 19 PETITES ET MOYENNES INDUSTRIES
Trouvez des partenaires pour vos projets technologiques Le partenariat, rien de tel pour faire aboutir les projets technologiques des PMI. Le Prim's (Pôle de recherche et d'innovation du Mans et de la Sarthe) en est convaincu et propose depuis de nombreuses années de mettre en relation les entreprises et les établissements de recherche/formation. Nouveauté : son site Internet propose une rubrique dédiée.
"Recherchez des partenaires pour vos projets technologiques", telle est la nouvelle rubrique du site Internet du Prim's qui doit faciliter la mise en relation des PMI et des établissements de recherche/ formation du département. Cet outil pratique permet à l'entreprise de déposer en toute confidentialité un projet directement sur le site. Selon les compétences recherchées et en fonction des mots-clés cochés par l'entreprise (matériaux, informatique, mesure industrielle, électronique, etc.), celui-ci est directement envoyé aux établissements concernés : Ismans, Ensim, CTTM, laboratoires de l'université du Maine, IUT, lycées techniques. Le référent de chaque établissement contacte alors l'entreprise pour un éventuel partenariat. En signant une charte (1), tous les référents se sont engagés à étudier de façon confidentielle les projets d'entreprises ainsi transmis. Dans ce cadre, les projets reçus ne sortiront en aucun cas de l'établissement, sauf en cas d'accord préalable de l'entreprise. Bien sûr, si nécessaire, le référent pourra être amené à discuter du projet avec des collègues concernés, mais ces échanges se feront de façon tout à fait confidentielle.
"Cette année, les BTS Électrotechnique de Touchard ont travaillé sur la modernisation d'un tunnel de rétraction", indique Jean-Pierre Aubin, responsable technique chez Adine à Mayet.
Des projets de une à plusieurs années Si le partenariat est possible, les étudiants vont alors travailler sur le projet technologique avec leur professeur. Le travail correspond à l'année scolaire, avec un projet donné en septembre/octobre pour être réalisé en mai/juin, voire sur plusieurs années s'il est d'une certaine ampleur. Pas question donc de traiter des projets qui ont une urgence économique pour l'entreprise.
Chaque année, les groupes se succèdent pour travailler sur ce thème." Pour l'entreprise, c'est l'occasion de confier des tâches pour lesquelles elle n'a pas de temps à consacrer ou manque de compétences internes pour les réaliser. Pour les jeunes et leurs professeurs, c'est l'occasion d'être confrontés aux contraintes de l'entreprise. "C'est un échange, une approche pédagogique intéressante", conclut Jean-Pierre Aubin. :::::: Karine Méteyer
Pour les centres de recherche (CTTM, laboratoires de l'université, etc.), le projet sera développé par des ingénieurs et/ou des chercheurs selon une durée variable : de quelques semaines à plusieurs mois. Depuis une dizaine d'années, la société Adine, spécialisée dans la fabrication de boîtes montées et recouvertes à Mayet (90 salariés), a établi un partenariat avec le lycée Touchard du Mans. Les étudiants en BTS Électrotechnique travaillent en groupe à partir de février, selon des thèmes définis au préalable dès septembre. Ils ont ensuite cinq mois pour réaliser leur mission. "La plupart du temps, les projets concernent la remise aux normes, l'amélioration des postes de travail, explique Jean-Pierre Aubin, responsable technique. Cette année, ils ont travaillé sur un tunnel de rétraction, un équipement qui avait besoin d'être modernisé. Leur réalisation est aujourd'hui opérationnelle dans l'usine. Nous avons aussi un projet à long terme, démarré depuis sept ans : la supervision d'atelier pour une meilleure gestion de la production et des économies d'énergie.
(1) Cette charte de partenariat et de confidentialité est à la disposition des entreprises. Contact CCI : Angélique Barré, service Industrie
WWW.PRIM.ASSO.FR
Le nouveau site Internet du Prim's Le Pôle de recherche et d'innovation du Mans et de la Sarthe a lancé son nouveau site Internet en avril dernier. Pour cette association, soutenue par la CCI et l'université du Maine, cet outil doit favoriser la promotion de l'innovation industrielle en favorisant les partenariats entre les entreprises, la formation supérieure et la recherche en Sarthe. Il propose aux entreprises sarthoises deux e-services pratiques : la recherche de partenaires pour développer des projets technologiques (voir article) et la recherche de stagiaires (pour avoir accès directement au contenu des stages proposés par les établissements de formation, à partir de bac + 1, et contacter directement le responsable).
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ENTREPRISE - 21
INTERNET
Réseaulia : pour tous les clubs d’entreprises sarthois La Chambre de commerce et d’industrie a mis en ligne un nouveau portail destiné aux réseaux et aux clubs d’entrepreneurs sarthois. Un outil innovant pour dynamiser l’animation, faciliter la gestion et jeter de nouveaux ponts.
Lorsque la Chambre de commerce et d’industrie s’appelait encore Bourse du commerce, l’une de ses fonctions premières était de favoriser les affaires propices. C’est pourquoi le hall de l’immeuble du boulevard Levasseur est si vaste : on avait coutume de s’y rencontrer, en particulier les jours de marché. Les réseaux sociaux Internet donnent l’occasion à la CCI de renouer avec cette vocation, en mettant en place des espaces qui facilitent les contacts et les échanges.
Eric Bouquet et Frédéric Bernon, du Club Business Sarthe, ont choisi Réseaulia comme outil de gestion et d’animation de leur club.
Après avoir lancé la Communauté Le Mans et Sarthe en partenariat avec Viadéo, leader français des réseaux sociaux professionnels, la CCI ouvre ainsi un nouveau portail Internet avec le soutien du Conseil régional des Pays de la Loire. Baptisé Réseaulia, celui-ci est exclusivement destiné aux quelque 120 clubs d’entrepreneurs sarthois. La CCI offre gratuitement, à chacun d’eux, la possibilité de disposer d’un réseau privatif pour communiquer avec ses membres et d’une vitrine pour présenter ses activités.
Des échanges virtuels pour nourrir des relations bien réelles Le concept a tout de suite séduit le Club Business Sarthe, groupement informel qui s’est constitué sur Viadéo. "S’il est né grâce à Internet, notre réseau est bien réel et s’appuie sur environ 70 membres actifs qui participent régulièrement aux rencontres que nous organisons", souligne Éric Bouquet, consultant et animateur de Business Sarthe. "Réseaulia nous permet non seulement d’échanger des informations, mais donne accès à des outils de gestion et d’animation que l’on ne trouve pas sur les autres réseaux sociaux, comme l’édition de listes ou la réalisation des sondages en ligne", précise Frédéric Bernon, conseiller indépendant en économie d’impôt, et membre de Business Sarthe. Carrefour d’échanges, Réseaulia dispose en outre d’un espace dédié aux animateurs de clubs et sur lequel ils peuvent communiquer entre eux. La CCI espère ainsi jouer un rôle fédérateur en les incitant à entreprendre des actions communes, d'autant plus que la connexion au portail devrait bientôt être possible depuis un téléphone mobile. Gageons que les entrepreneurs sarthois ne pourront bientôt plus se passer de ce précieux sésame ! :::::: William Lambert
Plus d’informations : http://reseaulia.com Contact CCI : Frédéric Renault, service TIC
UNE PANOPLIE D’OUTILS SIMPLES ET EFFICACES Il n’y a aucune excuse pour ne pas ouvrir un espace sur Réseaulia. Les finances ? C’est gratuit ! La confidentialité ? Chaque espace club n’est accessible qu’à ses membres. La méconnaissance des réseaux sociaux ? Une heure suffit pour former les responsables des clubs aux grands principes de Réseaulia et définir avec eux les éléments nécessaires à la mise en ligne de leur club. Puis, en deux heures, un conseiller en systèmes d'information de la CCI les familiarise avec les outils d’animation de leur espace. Une fois en ligne, les clubs, qui peuvent toujours faire appel au support technique de la CCI, disposent s’ils le veulent d’une page publique pour se présenter et diffuser des informations aux visiteurs de Réseaulia. Ils bénéficient également d’un espace réservé à leurs membres et ont accès à de nombreuses applications : publication de tous types de fichiers (texte, photo, audio ou vidéo), gestion des e-mailings, gestion des listes de membres avec possibilité pour l'administrateur du club de les importer sur un ordinateur, réalisation de sondages en ligne, inscription en ligne pour la participation à un événement ou encore organisation de vidéoconférences. Autant de bonnes raisons d’être présent sur Réseaulia !
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22 - JURIDIQUE ACTE DE GESTION
Comment apprécier son caractère normal ou anormal ? Le principe selon lequel le chef d’entreprise a une liberté de gestion est affirmé depuis longtemps. Il est en effet le capitaine du navire et ses décisions sont difficilement contestables. Toutefois, il est une théorie qui vient atténuer ce principe : celle de l’acte anormal de gestion par le biais de laquelle l'administration est susceptible de remettre en cause l'opportunité de ses décisions de gestion.
Une entreprise, surtout quand elle est constituée sous forme de société, a pour objet la réalisation et le partage des bénéfices. Malgré tout, l’entrepreneur ou le dirigeant n’est jamais obligé de tirer le maximum de profit de la gestion de son exploitation. Il est, en revanche, tenu d'accomplir des actes relevant d’une gestion normale. D’une manière générale, est qualifié d'anormal l’acte mettant une dépense ou une perte à la
charge de l’entreprise ou la privant d’une recette sans qu'il soit justifié par les intérêts de l’exploitation commerciale.
L’intérêt personnel de l’exploitant Pour qu’une dépense relève de la gestion normale de l’entreprise, celle-ci doit être engagée dans son intérêt propre. Par conséquent, l’acte de gestion est quali-
fié d’anormal lorsqu’il est accompli dans un intérêt qui n’est pas le sien. Ainsi, sont considérées comme étrangères à la gestion commerciale normale de l’exploitation les dépenses prises dans l’intérêt personnel de l’exploitant. Tel est le cas, par exemple, des frais de main-d’œuvre engagés par une société pour la construction de la maison personnelle de l’épouse du PDG, employée de cette société,
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JURIDIQUE - 23
dès lors qu’aucun élément tiré du travail de celle-ci ou de l’activité de la société n’est de nature à justifier un tel avantage (1). Par ailleurs, si la dépense présente un caractère mixte, c’est-à-dire qu’elle couvre à la fois une charge d’exploitation et des frais personnels de l’exploitant, seule la fraction de ces charges directement supportée pour les besoins de l’exploitation constitue un acte normal de gestion. Il en est ainsi des frais d’entretien et de circulation d’un véhicule acheté pour l’exercice de l’activité professionnelle mais partiellement utilisé à des fins privées (2).
L’intérêt d’une entreprise tierce Les charges ou pertes supportées par une entreprise alors qu'elles incombent normalement à une entreprise tierce relèvent d'une gestion anormale. Tel est le cas, par exemple, de la prise en charge par une entreprise des salaires afférents à du personnel qui a travaillé pour d'autres entreprises, en l'absence de toute facturation des services rendus (3). Il en est de même lorsque des entreprises appartiennent à un groupe économique : l'intérêt de la dépense doit être apprécié au regard de leur seul intérêt propre. La jurisprudence a donc toujours refusé de prendre en considération l'intérêt du groupe. Néanmoins, ce refus a été tempéré. Elle a en effet admis qu'une entreprise effectue des opérations au profit de sociétés sœurs dans la mesure où son appartenance au groupe est une condition de sa propre pérennité (4). De même, les juges ont considéré que les avantages résultant pour une entreprise de son appartenance à un réseau, justifient les versements réalisés pour le financement d'actions générales au sein de ce
réseau, même s'ils ne découlent pas d'engagements contractuels formels et n'ont pas de contrepartie directe (5). Par ailleurs, une opération ne peut pas être considérée comme anormale au seul motif qu'elle comporte un avantage pour un tiers. En effet, l'acte anormal de gestion est également celui qui n'apporte à l'entreprise qu'un intérêt minime hors de proportion avec l'avantage que le tiers peut en retirer. La contrepartie à l'acte doit donc être réelle et suffisante.
L’existence d’une contrepartie réelle et suffisante L'octroi d'aides à des tiers ou à des entreprises liées, sous la forme, notamment, d'abandons de créances, de renonciations à des recettes ou de la réalisation de transactions moyennant un prix qui ne correspond pas aux prix du marché est compatible avec une gestion normale. Pour ce faire, l'entreprise doit retirer une contrepartie de l'opération en cause, en rapport avec le montant de l'avantage qu'elle a consenti. Les juges ont ainsi reconnu qu'une entreprise pouvait avoir un intérêt à soutenir l'un de ses partenaires en difficulté, client ou fournisseur important, afin de préserver ses débouchés ou ses approvisionnements. Par exemple, relève d'une gestion normale, la pratique de prix préférentiels au profit de clients représentant une part importante des débouchés de l'entreprise (6). Dans le même sens, l'octroi d'avances sans intérêt au profit d'un partenaire dont l'entreprise entend se rapprocher pour mener des actions commerciales communes ne peut être remis en cause (7). En revanche, l'octroi d'avances au profit d'une société avec laquelle l'entreprise n'entretient aucune
relation commerciale et d'un montant hors de proportion avec la solvabilité du bénéficiaire est un acte anormal de gestion (8). Tel est le cas également de la vente à prix coûtant à l'unique client de l'entreprise, dès lors que les difficultés rencontrées par ce client présentent un caractère purement conjoncturel et qu'il n'est pas établi que cet avantage est nécessaire à la poursuite de ses activités (9). Ainsi, basée sur des principes clairs, la notion d'acte anormal de gestion n'en est pas moins difficile à apprécier.
Conséquences et difficultés d'appréciation Tout acte accompli par l'entreprise, est présumé effectué dans son intérêt propre. Les dépenses engagées pour son fonctionnement constituent donc normalement des charges déductibles pour la détermination de son résultat imposable. Or, il résulte de la notion d'acte anormal de gestion que l'administration fiscale peut valablement écarter la déduction de certaines dépenses engagées non pas dans l'intérêt propre de l'entreprise, mais dans l'intérêt exclusif d'un tiers. Il conviendra donc de procéder à une réintégration des dépenses dans le bénéfice. Toutefois, dans certaines circonstances, la détermination de la frontière entre les notions de décision de gestion dans lesquelles l'administration ne saurait s'immiscer et d'acte anormal de gestion - dont les conséquences fiscales peuvent être remises en cause - est délicate à définir. En effet, la seule circonstance qu'une décision s'avère malencontreuse et génératrice de charges ou de pertes pour l'entreprise n'est pas suffisante pour écarter leur déduction. Dans le même sens, le
fisc ne peut remettre en cause la déduction de frais sous prétexte que l'entreprise aurait pu parvenir au résultat souhaité en engageant des charges moins importantes. À l'inverse, la jurisprudence a reconnu l'existence d'un acte anormal de gestion dans une situation où l'avantage consenti par une entreprise, par le biais de l'octroi de garanties (remboursements des pertes en capital résultant de la gestion des fonds confiés par ses clients, prise en charge des intérêts des emprunts contractés dans le but de financer ces remboursements et des primes d’assurance souscrites en vue de garantir la bonne fin de ces emprunts), lui faisait courir des risques manifestement exagérés par rapport à ceux que le chef d'entreprise peut être normalement amené à prendre pour améliorer son exploitation (10). L'appréciation du caractère normal ou anormal d'un acte de gestion est donc loin d'être aisée. Dès lors, dans certaines situations délicates, le chef d'entreprise et son conseil devront effectuer une analyse très minutieuse des faits. :::::: Karine Pauleau Source : Service Inforeg de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris. www.inforeg.ccip.fr
(1) Arrêt du Conseil d’État du 13 juillet 1968, 7e et 8e sous-sections, n° 73207 (2) Réponse ministérielle Audinot du 31 mars 1979, Assemblée nationale, question n° 3294, page 2037 (3) Arrêt du Conseil d'État du 18 novembre 1985, 7e et 8e sous-sections, n° 51321 et 51322 (4) Arrêt du Conseil d’État du 21 juin 1995, n° 132531 (5) Arrêt du Conseil d'État du 6 mars 2006, n° 281034 (6) Arrêt du Conseil d'État du 25 mars 1983, n° 34182 (7) Arrêt du Conseil d'État du 3 décembre 1975, n° 89412 (8) Arrêt du Conseil d'État du 14 mai 1980, n° 9259 (9) Arrêt de la cour administrative d'appel de Nancy du 27 juin 1996, n° 94-1086 (10) Arrêt du Conseil d'État du 17 octobre 1990, n° 83310
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24 - DOSSIER SÉCURITÉ ET SANTÉ EN ENTREPRISE
Encore un effort ! La sécurité et la santé des salariés n’ont, sans doute, jamais été aussi bien prises en compte par la grande majorité des entrepreneurs, commerçants et artisans. Ceux-ci ont, en effet, pris conscience que le développement de leur activité dépendait en bonne partie du respect des règles, de plus en plus strictes, en ce domaine. De gros progrès ont ainsi été réalisés sur l’ensemble du matériel et, désormais, les acteurs économiques travaillent sur les comportements et, plus globalement, sur les facteurs humains. Néanmoins, d’importantes améliorations peuvent encore être apportées à tout niveau. Le pari n’est pas encore gagné, d’autant que toutes les entreprises ne disposent pas des mêmes armes.
LE STRESS, MALADIE PROFESSIONNELLE DU SIÈCLE ? Près de 20 % des salariés européens déclarent souffrir, dans le cadre professionnel, d’un stress qui provoque des troubles de la concentration et du sommeil, des dépressions, voire le suicide. Ce phénomène croissant doit, par conséquent, être prévenu et circonscrit à la source par la mise en place d’actions collectives agissant sur les dysfonctionnements de l’entreprise. Ainsi, selon l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité), il est
recommandé de travailler sur les facteurs de stress liés à la tâche (charge de travail trop importante, répétitive…), à l’organisation et aux relations dans l’entreprise, ainsi qu’à l’environnement physique et technique. Conscient de ce problème crucial (qui coûte 20 milliards d’euros par an à l’échelle européenne), le gouvernement a mis la lutte contre le stress et le harcèlement moral au travail au rang de ses priorités.
C’est une évidence que certains oublient encore et qu’il est donc bon de rappeler en préambule : le premier objectif des mesures de sécurité et de santé instaurées dans une entreprise doit être de garantir l’intégrité physique et le bien-être des salariés. En effet, sur le territoire français, 537 personnes sont encore décédées à la suite d’un accident du travail en 2006, soit une hausse de 13,3 % par rapport à 2005 (hors accidents de la route). On déplorait aussi, sur la même période, 467 décès liés à une maladie professionnelle. De plus, près de 70 000 accidents ou maladies survenus dans
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Vinci Energies
EMPLOYEURS
le cadre professionnel se sont traduits par une incapacité de travail permanente pour la victime.
Des conséquences économiques lourdes Mais, les règles mises en place ont aussi des visées économiques et sociales, car l’absence de politique de prévention et d’hygiène au sein de l’entreprise peut coûter très cher à ses responsables… au-delà même des amendes pour non-respect des règlements. Ainsi, le coût des arrêts de travail de moins de trois jours à la
N’oubliez pas le document unique d’évaluation des risques professionnels ! Depuis le début de la décennie, les entreprises employant au moins un salarié ont l’obligation d’évaluer et de consigner l’ensemble des risques professionnels (techniques, biologiques, psychologiques…), pour chaque poste de travail, au sein d’un document unique qui doit être réactualisé au minimum une fois par an. Cette démarche doit conduire les entrepreneurs à tout mettre en œuvre pour prévenir puis éliminer les risques repérés et améliorer ainsi la sécurité de tous les salariés. De surcroît, le non-respect de cette réglementation est passible d’une amende pouvant aller de 450 à 9 000 €. Afin d’aider les entrepreneurs à réaliser cette évaluation, à remplir correctement le document et à mettre en place les mesures qui s’imposent, la CCI du Mans et de la Sarthe propose des ateliers de formation et de méthodologie pour le chef d’entreprise ou un collaborateur. Nicolas Prieur, responsable de la SARL Père Louis, qui compte trois boucheries (1) et emploie 11 salariés, a suivi ce stage en 2008. "Cela m’a permis de remplir plus facilement le dossier et, par conséquent, d’être parfaitement au point en prévision des visites de contrôle que nous recevons régulièrement. Si l’on veut progresser, il faut avoir l’outil de travail le plus compétitif possible et la sécurité fait partie des principaux critères de performance. Je suis donc extrêmement
charge des entreprises était de 3,8 milliards d’euros en 2006 et l’on a atteint le chiffre de 35 millions de journées de travail perdues pour incapacité temporaire ! De surcroît, la France conserve le triste record du plus fort taux d’absentéisme en Europe (7 % selon l’Agence nationale des conditions de travail) ! Tout accident du travail, même sans gravité, a sur le chiffre d’affaires une incidence qui croît de manière inversement proportionnelle à la taille de l’entreprise. "Pour une société comme la mienne, qui compte 11 salariés, une absence équivaut à une perte de 10 % de productivité",
Pour Nicolas Prieur, responsable de la SARL Père Louis, la sécurité fait partie des principaux critères de performance.
vigilant, notamment sur le port des gants par exemple depuis ma formation à la CCI", poursuit le boucher. (1) À Précigné, La Chapelle d’Aligné et Les Rairies (Maine-et-Loire), auxquelles il faut ajouter un point de vente à la ferme sur Précigné le samedi.
constate Nicolas Prieur, responsable de la SARL Père Louis, qui comprend trois boucheries et un point de vente de viande à la ferme (dans le Sud-Sarthe et en Maine-et-Loire).
Toujours penser "sécurité et santé" Pour toutes ces raisons morales et économiques, mais aussi pour préserver la sérénité du climat social, le développement d’actions de prévention et de coercition des risques professionnels dans toute entreprise est impératif.
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GARCZYNSKI TRAPLOIR RÉSEAUX SARTHE
Travailler sur les comportements Entreprise de réseaux, emblématique du département, Garczynski Traploir (GT) Réseaux Sarthe appartient au groupe Vinci Energies dont l’objectif premier, en matière de sécurité, est le zéro accident. "Le Groupe s’est structuré pour mener à bien cette politique en créant un poste de responsable Prévention Sécurité sur chaque pôle (1) et en nommant un correspondant Sécurité dans chaque entreprise", précise Philippe Le Bourdais, chef d’entreprise de GT Réseaux Sarthe. En s’appuyant sur ces collaborateurs, Vinci Energies développe des initiatives déclinées à l’échelle du groupe, comme les audits obligatoires de chantier ou le plan Vigiroute qui vise à prévenir et à circonscrire le risque routier par une analyse précise de chaque accident et l’organisation de réunions de sensibilisation. De plus, chaque année, un plan d’actions sécurité spécifique est mis en place au sein de chaque entreprise. "Pour notre part, après avoir obtenu des résultats très encourageants pendant plusieurs années, nous avons dû faire face, en 2008, à plusieurs accidents de travail successifs qui se sont révélés être, pour l’essentiel, la conséquence de comportements imprudents, explique Philippe Le Bourdais. Nous avons décidé d’enrayer immédiatement ce phénomène en faisant appel à un consultant en sécurité. Celui-ci a mis en place trois ateliers d’une journée et demie rassemblant,
à chaque fois, 15 salariés occupant des postes différents dans l’entreprise. L’objectif était de provoquer des discussions et de faire réagir les participants sur leurs attitudes respectives pour leur faire bien prendre conscience des dangers qu’ils encourent. Il s’agit là d’une approche innovante, plus personnalisée, qui permet de mieux comprendre, à l’aide d’un regard extérieur, la complexité et la multiplicité des paramètres qui provoquent l’accident." À l’évidence, cet investissement a porté ses fruits, puisque GT Réseaux Sarthe n’a pas connu le moindre accident depuis le début de l’année. "Nous allons donc renouveler prochainement cette démarche à l’intention des collaborateurs (2) qui n’ont pas bénéficié des premières sessions. De plus, l’expérience pourrait être élargie à l’ensemble des entreprises de notre pôle régional. Bien entendu, nous restons très vigilants, car nous savons que nous ne sommes, hélas, jamais à l’abri d’un accident même si tout est fait pour l’éviter", conclut le chef d’entreprise de GT Réseaux Sarthe. (1) Vinci Energies est divisé en 18 pôles regroupant les entreprises par région ou par secteur d’activité. (2) L’entreprise compte une centaine de salariés.
Dans le cadre de la prévention des risques professionnels dans l’entreprise, le sauveteur secouriste du travail, membre du personnel, reçoit une formation aux premiers secours appliquée au monde du travail.
Selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), les principes généraux de prévention sont les suivants : - éviter les risques ; - évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ; - combattre les risques à la source ; - adapter le travail à l’homme ; - tenir compte de l’évolution de la technique ; - remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas ou par ce qui l’est moins ; - planifier la prévention ; - donner la priorité aux mesures de protection collective ; - former et informer les salariés sur les risques et leur prévention. Plus globalement, on peut affirmer que les facteurs "sécurité" et "santé" doivent être prioritairement intégrés à tous les secteurs d’activités et dans toutes les décisions prises au sein de l’entreprise, que celles-ci soient financières, sociales, environnementales ou, bien évidemment, techniques et technologiques. En outre, cette politique doit être le fruit d’une réflexion commune et transparente, à l’image du plan développé chez Tepor (voir interview de Sébastien Dupont). "Nous considérons que pour progresser dans ce domaine, les employeurs et le personnel doivent travailler ensemble", souligne Elisabeth Tayar, chargée de mission à l’Aract (Action régionale pour l’amélioration des conditions de travail) des Pays de la Loire.
Les chiffres stagnent
Philippe Le Bourdais, chef d’entreprise de GT Réseaux Sarthe, a fait appel à un consultant sécurité pour diminuer les risques d’accidents du travail.
Aujourd’hui, les statistiques, confirmées par les témoignages des professionnels, démontrent que les préceptes énoncés ci-dessus sont mieux respectés (le renforcement de la
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réglementation joue dans cette évolution un rôle indéniable), mais que l’on peut faire beaucoup mieux encore et qu’il ne faut jamais relâcher la vigilance. Ainsi, le taux de fréquence des accidents du travail, c’est-à-dire le nombre d’accidents avec arrêt de travail supérieur à un jour survenus au cours d'une période de 12 mois par million d'heures de travail, a significativement baissé dans les années 90 (de 29,5 en 1991 à moins de 25 en 1999) pour se stabiliser depuis (25,7 en 2006). De même, le nombre d’accidents avec incapacité permanente diminue régulièrement, mais celui des maladies se traduisant par cette même impossibilité de retravailler est en hausse.
Le facteur humain "Même si l’évolution des technologies nous impose de nous adapter en permanence et de demeurer très prudents, beaucoup d’efforts ont été faits pour sécuriser les outils de travail, dans tous les secteurs d’activités, explique Philippe Le Bourdais, chef d’entreprise de Garczynski Traploir Réseaux Sarthe. Désormais, nous constatons qu’il faut travailler aussi sur les comportements des salariés qui sont souvent à l’origine des accidents." "Il est nécessaire de prendre mieux en compte le facteur humain, ajoute Elisabeth Tayar. En ce sens, il est recommandé de favoriser le dialogue et d’être à l’écoute des autres pour prévenir toute dégradation de l’ambiance au sein de l’entreprise ou pour éviter que
Les chefs d’entreprise portent de plus en plus attention aux troubles musculo-squelettiques qui sont à l’origine d’un nombre croissant d’arrêts de travail, notamment en améliorant le matériel et en réfléchissant à l’ergonomie des postes.
des salariés ne développent un mal-être qui se traduit fréquemment par une recrudescence d’absentéisme." "C’est le rôle du dirigeant, surtout dans les petites structures, d’être proche des salariés et de veiller à préserver un climat serein, affirme Nicolas Prieur. Dans cet esprit, j’encourage par exemple le tutoiement, facteur de convivialité." "Le stress favorise le mal-être et peut mettre les personnes en situation difficile, poursuit Elisabeth Tayar.
Mais, face à ce problème, le chef d’entreprise se trouve souvent démuni car il n’est pas facile de distinguer la complexité des causes professionnelles." Autre phénomène sur lequel les chefs d’entreprise doivent plus que jamais porter leur attention : les troubles musculo-squelettiques (TMS), qui sont à l’origine d’un nombre croissant d’arrêts de travail, voire d’incapacités permanentes. "Depuis deux ou trois ans,
UN CONCOURS POUR SENSIBILISER AUX RISQUES ROUTIERS Aujourd’hui encore, en France, les accidents de la route représentent la moitié des causes de décès survenant dans le cadre du travail (1). C’est pourquoi les actions de sensibilisation et de prévention aux risques routiers, menées par des associations comme l’Asre 72 (Association sécurité routière en entreprises), sont plus que jamais essentielles. Dans cet esprit, Asre 72 organise régulièrement, depuis 10 ans, sur l’ensemble du département, des réunions d’informations et d’échanges avec les décideurs économiques locaux. L’association travaille en partenariat avec la CCI, le Medef, la Caisse régionale d’assurance maladie, la préfecture et les collectivités. Elle compte une centaine
d’entreprises adhérentes, initie ou participe également à des opérations d’envergure régionale ou nationale, dont un concours qui s’adresse à tous les salariés. "Cette année, nous avons choisi le thème des substances provoquant l’addiction : l’alcool, qui reste le principal facteur d’accidents, les drogues, désormais détectables lors des contrôles, et les médicaments, dont le public perçoit mal les risques, explique Olivier Cresson, président de l’Asre 72. Les participants devront répondre à des questions dont ils trouveront les réponses dans un ouvrage édité pour l’occasion. L’objectif est que ce document d’information et de prévention soit lu."
"Chaque année, une cinquantaine d’entreprises sarthoises s’inscrit au concours et nous touchons 15 à 20 000 salariés. Le vainqueur de la finale départementale remportera un voyage de 1 500 € et les cinq premiers seront sélectionnés pour la finale régionale qui aura lieu en Sarthe le 10 décembre avec, à la clé, 3 000 € en bons d’achats", poursuit Olivier Cresson. Inscriptions possibles jusqu’à fin septembre à Asre 72, passage du commerce, immeuble B, 72000 Le Mans. Tel : 02 43 23 20 80 (1) 384 décès en 2006. Durant cette même année, le nombre d’accidents du trajet s’est établi à 83 022 (en hausse légère par rapport à 2005), entraînant 5 millions de journées de travail perdues pour incapacité temporaire.
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nous observons que les employeurs abordent de plus en plus fréquemment le sujet, même si, là encore, il leur est difficile d’appréhender l’ensemble des causes techniques et organisationnelles, précise Elisabeth Tayar. Les responsables prennent conscience de la nécessité d’améliorer les conditions de travail de chacun, d’investir dans du matériel adapté, de limiter les gestes répétitifs, de bien penser l’organisation du travail… Dans tous les cas, nous préconisons un travail sur le long terme."
Pas à la même enseigne Si la plupart des employeurs, tous secteurs d’activités confondus, sont bien conscients du rôle majeur qu’il faut désormais accorder aux notions de sécurité et d’hygiène pour développer leur outil de travail, un obstacle se dresse encore parfois devant eux : l’argent. "Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Les commerçants et les patrons de PME n’ont pas toujours les moyens d’investir comme ils le souhaiteraient", affirme en ce sens Nicolas Prieur.
"Et la crise économique risque fort de ne pas favoriser la situation", ajoute Elisabeth Tayar. Tout est alors affaire de prise de responsabilité. Une responsabilité qui, ultime évolution, est désormais, dans les grandes sociétés, mieux répartie entre les différents intervenants qui, par conséquent, redoublent tous d’attention. :::::: Emmanuel Chevreul
Contact CCI : Cyrille Naoarine, service Qualité, sécurité et environnement
INTERVIEW DE SÉBASTIEN DUPONT
Directeur de Tepor Fondée dans les années 70 et installée à Montmirail, dans le nord du département, l’entreprise Tepor produit, suivant la technique du thermoformage, des pièces de packaging en moyennes séries. Employant une trentaine de salariés, elle a intégré le groupe international Cosfibel en 2003 et est dirigée, depuis 2005, par Sébastien Dupont. Parmi ses clients, elle compte de prestigieuses sociétés de cosmétique et de produits alimentaires de luxe.
Comment avez-vous procédé ? J’ai mis en place un groupe de travail composé d’un représentant de chaque service. Celui-ci a étudié l’ensemble des postes, chacun apportant son regard extérieur et critique sur ce qu’il avait pu observer jusqu’alors. Nous nous sommes aussi appuyés sur l’expertise d’organismes spécialisés comme la médecine du travail. Puis les différentes propositions ont été examinées et les décisions ont été prises par l’ensemble du personnel. Qu’avez-vous fait évoluer dans l’entreprise ? Nous nous sommes notamment attachés à lutter contre les troubles musculo-squelettiques en installant des outils ergonomiques et confortables comme des tablettes inclinables, des tapis
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Pourquoi avez-vous choisi de mettre en place un plan "Propreté, rangement, sécurité" dès votre arrivée à la direction de l’entreprise ? Mon but était d’améliorer les conditions de travail et la productivité de l’entreprise. Pour cela, il fallait réaménager le site pour que celui-ci soit à la fois mieux sécurisé et visitable par nos clients. Je dois préciser qu’avant d’en devenir le dirigeant, je travaillais déjà chez Tepor depuis 8 ans et possédais, par conséquent, une bonne connaissance du métier et du mode de fonctionnement de chacun.
anti-fatigue, des chargeurs pour ne plus avoir à soulever des bobines pesant plus de 100 kg… Nous avons également investi dans des oreillettes individuelles, qui sont très appréciées, un système de ventilation, des corbeilles ou encore une sono pour travailler en musique. Nous avons voulu que chacun puisse exercer son métier dans un environnement agréable, propre, clair et, bien évidemment, sécurisé. Le plus souvent, les solutions adoptées tenaient du bon sens et se sont révélées peu coûteuses.
Quels ont été les effets du plan ? D’une part, nous n’avons plus connu d’accidents du travail depuis trois ans, alors que nous en comptions six à sept chaque année. D’autre part, ces investissements nous ont apporté d’indéniables gains de productivité et ont été rapidement rentabilisés. Aujourd’hui, chacun s’autodiscipline, respecte toutes les règles de sécurité, fait en sorte que chaque outil soit à sa place…
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TURQUIE
Un marché à fort potentiel
CHIFFRES-CLÉS 2008 Population : 71,5 millions (âge moyen 29 ans) PIB : 741,8 Mds USD PIB/habitant : > à 10 000 $ PPA (parité pouvoir d'achat) Taux de croissance : 1,1 % Taux d'inflation : 10,1 % Taux de chômage : 13,6 % Importations : 201,8 Mds € (37 % en provenance de l'UE) Exportations : 132 Mds € (48 % vers UE) IDE : 17,7 Mds USD (France : 2e investisseur étranger) Principaux fournisseurs : Russie (15,5 %), Allemagne (9,3 %), Chine (7,8 %) Principaux clients : Allemagne (9,8 %), Royaume-Uni (6,2 %), Émirats Arabes Unis (6 %) Sources : Turkstat, Ubifrance, Chambre de commerce française en Turquie
Saison de la Turquie en France de juillet 2009 à mars 2010, Istanbul capitale européenne de la culture en 2010, ce pays est à l'honneur aussi au Mans début septembre dans le cadre des Quatre Jours du Mans. Au carrefour de l'Orient et de l'Occident, la Turquie est depuis longtemps tournée vers l'Europe. Première nation à signer un accord d'association avec l'Europe en 1963, et unie à elle par une union douanière depuis 1996, elle ne cesse de souhaiter intégrer pleinement l'UE. En attendant, les raisons de s'intéresser à la Turquie sont nombreuses. 17e puissance économique mondiale, ce pays a une population jeune - les 2/3 de ses 72 millions d'habitants ont moins de 35 ans et a connu une croissance économique annuelle de 7 % pendant six ans avant la crise économique mondiale. L'industrie est dynamique (automobile, textile/ habillement, agroalimentaire, chimie/ plasturgie et équipements électriques et électroniques), enrichie d'un réseau dense et diversifié de PME, notamment dans le secteur manufacturier et les services. Une classe moyenne consommatrice se développe et le cadre des affaires est largement inspiré du modèle européen. Même si les pouvoirs publics doivent poursuivre leurs efforts (réforme structurelle, infrastructures, économie souterraine, contrefaçon, lourdeur de certaines procédures administratives...), la Turquie est sur la bonne voie. Comme ailleurs, la crise mondiale a des effets avec recul de l'activité et
CCFT
Pont entre l'Asie et l'Europe, la Turquie a multiplié ses échanges commerciaux avec l'Union européenne depuis 1996. Son marché se développe considérablement et offre de réelles opportunités aux entreprises françaises.
hausse du chômage (16,1 % au premier trimestre 2009). Mais les Turcs ont l'habitude de rebondir face à un environnement difficile.
Les investisseurs étrangers très présents Depuis plusieurs années, le pays attire les investisseurs étrangers. Les IDE ont atteint 17,7 milliards en 2008, contre à peine 1 à 2 milliards au début de la décennie.
La France est le deuxième investisseur étranger du pays avec 300 implantations françaises (soit 70 000 emplois) contre moins de 15 en 1985 (80 % sont situées à Istanbul et dans sa région proche). Renault, Peugeot, Sephora, Areva, Carrefour, Danone, Fromageries Bel, Sanofi-Aventis… elles ont des parts significatives dans de nombreux secteurs. L'Union européenne est le principal partenaire commercial de la
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INTERNATIONAL - 31
Turquie (48 % de ses exportations, 37 % de ses importations). La France est son 5e client et son 6e fournisseur. "Les échanges bilatéraux ont continué de progresser en 2008 à un rythme plus soutenu qu’en 2007 (+ 9,5 % contre + 6,4 %), ce qui leur a permis de dépasser le seuil des 11 milliards d’euros, un record", se félicite Raphaël Esposito, directeur général de la Chambre de commerce française en Tur-quie (CCFT). Les exportations françaises ont progressé de 9 % grâce notamment à la vente de produits de l’industrie automobile, de combustibles, de carburants, de produits pharmaceutiques, de parfumerie et d’entretien.
S'appuyer sur les réseaux locaux Comme le marché turc fonctionne en réseaux, il est difficile de travailler seul sur ce marché, sans intermédiaire local ou personnel turc. Forte de plus de 450 adhérents et représentative des milieux d'affaires franco-turcs, la CCFT conseille, assiste et appuie les entreprises françaises dans leur développement sur ce marché. Depuis plusieurs années, la CCI du Mans et de la Sarthe et la CCFT travaillent en étroite collaboration au profit des entreprises de la région. Le Groupe LCX, fabricant et distributeur d'illuminations festives (140 employés au Mans) s'est appuyé sur la CCFT, via la CCI du Mans et de la Sarthe. Stéphane Aubry, son responsable export a participé à une mission de CCFT
De nombreuses opportunités s'offrent aux entreprises françaises dans bien des domaines. "Les entreprises cherchant à s’implanter en Turquie devront travailler sur plusieurs axes pour adapter leur offre aux conditions et spécificités locales, définir précisément leur cible, identifier le canal de distribution le plus adapté à leur stratégie et au potentiel de développement, conseille Raphaël Esposito. La Turquie présente une économie à la fois moderne
et traditionnelle. La pratique des affaires peut paraître moderne et occidentale en surface, mais une véritable complexité culturelle existe. Il est donc fortement conseillé de se tenir informé des us et coutumes dans les pratiques commerciales."
Areva à Gebze (transformateurs électriques) : une des 300 implantations françaises en Turquie.
Étienne Chesnel, responsable commercial Europe de Sogameca, est très satisfait de la mission organisée sur place par la Chambre de commerce française en Turquie.
prospection commerciale sur place : "J'ai apprécié l'accueil reçu et l'organisation de la CCFT. Les entrepreneurs turcs sont très intéressés par la visite de professionnels de notre pays. On ressent une grande fierté aussi de montrer l'essor des entreprises locales et les possibilités en terme de sous-traitance de production. Je conseille vivement de contacter les conseillers de la CCFT afin de mettre en place des missions." Même retour positif pour Sogameca (85 salariés à Arnage). Le concepteur/fabricant de machines spéciales et d'outils de découpe a notamment participé à une mission dernièrement. "Faire appel à la CCFT est indispensable, souligne Étienne Chesnel, responsable commercial Europe. Pour nous, ce marché est intéressant car très ouvert sur les pays du Proche et Moyen-Orient vers lesquels on ne pourrait pas accéder en direct. Pour notre activité remise en état d'outils de découpe, c'est un marché prometteur. Les conseillers ont organisé notre mission individuelle de quatre jours : prise de rendezvous, logistique, interprète, etc. Nous sommes plus que satisfaits au niveau professionnel et relationnel. Nous avons obtenu plus de rendez-vous que prévu au départ et le suivi est enclenché.
Le bilan est donc très positif. En s'appuyant sur les compétences locales, on gagne du temps et de l'argent." Un bon conseil à suivre… :::::: Karine Méteyer Contact CCI : Francis Landier, service Appui à l'international
TURQUIE Journée d'information à la CCI La Turquie est le pays invité d'honneur des Quatre Jours du Mans du 10 au 14 septembre. Dans ce cadre, la CCI du Mans et de la Sarthe propose aux entreprises une journée d'information le jeudi 10 septembre dans ses locaux (consultations, réunion d’information générale). Celle-ci sera animée par Raphaël Esposito, directeur de la Chambre de commerce française en Turquie et François Bernard, directeur pour la France de l'Agence nationale Invest in Turkey. Une bonne occasion de découvrir et de s'informer sur ce marché.
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CONJONCTURE - 33
TENDANCES
Indicateurs économiques 1 503 : L’indice du coût de la construction (ICC) s’établit à 1 503 au premier trimestre de 2009 après 1 523 au trimestre précédent. L’ICC augmente en glissement annuel de 0,40 % après 3,32 % au quatrième trimestre 2008. 102,73 : Au premier trimestre 2009, l’indice des loyers commerciaux s’établit à 102,73. Sur un an, sa hausse est de 2,73 %. Pour mémoire, lorsque les parties choisissent d'appliquer l'ILC, celui-ci sert de référence pour déterminer le nouveau loyer en cas de révision ou de renouvellement du bail commercial. 3,79 % : Taux d'intérêt légal pour 2009. Ce taux sert de référence dans le calcul des pénalités de retard. Pour les contrats conclus à partir du 1er janvier 2009, l'article 21 de la loi de modernisation de l'économie (LME) du 4 août 2008 prévoit que le taux minimal d'intérêt pour les pénalités de retard fixé par les parties est égal à trois fois le taux de l'intérêt légal. 8,82 € : Smic horaire brut (depuis le 1er juillet 2009) soit un brut mensuel de 1 337,70 € pour 35 heures hebdomadaires (151,67 h de travail), 1 050,63 € net.
Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie (juillet 2009) Selon les chefs d'entreprise interrogés en juillet, la conjoncture industrielle s’améliore légèrement : l'indicateur synthétique du climat des affaires continue de se redresser et s’éloigne progressivement de son point bas d’avril. L’indicateur de retournement reste dans la zone signalant une orientation favorable de la conjoncture. Les entrepreneurs de l’industrie manufacturière estiment que la baisse de leur activité passée s’est quelque peu atténuée. Les stocks de produits finis se dégarnissent toujours et sont désormais jugés inférieurs à leur niveau moyen de longue période. Mais les carnets de commandes, globaux comme étrangers, demeurent considérés comme très peu étoffés. Au vu des perspectives personnelles de production, la baisse de l’activité se poursuivrait au cours des prochains mois, mais à un rythme plus modéré. Les perspectives générales, qui représentent l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, demeurent orientées à la baisse. (source Insee)
CONSOMMATION DES MÉNAGES EN GMS
L'analyse de juin
ÉVOLUTION DES DÉPENSES MENSUELLES EN GMS 431€ 374€
Comparé à juin 2008 qui était en fort recul (311 € dépensés soient - 7 %), juin 2009 clôture le semestre en croissance (avec 327 € dépensés en moyenne par foyer soit + 5 %). Un jour ouvré en plus (un mardi) n’explique que partiellement cette bonne performance (fréquentation à + 2 %). L’explication principale provient du
panier moyen qui progresse de + 3 % via les volumes moyens (+ 4 %) alors que les prix restent maîtrisés. Les indicateurs correspondent donc plutôt à une croissance saine et consolident favorablement la reprise du 1er semestre (+ 2 %) avec trois mois haussiers (janvier, avril et juin) sur six.
358€ 311€
309€
301€
318€
344€ 344€
308€
321€
327€ 334€
9%
-4 %
2008
2009
Méthodologie du baromètre MarketingScan Calculé mensuellement, pour les 9 000 foyers panélistes, cet indicateur mesure l’ensemble des sommes dépensées en moyenne par un panéliste MarketingScan, dans 22 GMS d’Angers et du Mans (12 hypermarchés et 8 supermarchés). Cet indice est la combinaison de deux indicateurs : - le panier moyen du panéliste par
passage aux caisses (ceci représente le "ticket de caisse du consommateur" qui couvre l’ensemble de ses achats en GMS : alimentation, entretien, hygiène-beauté, textile, bazar, petit-électroménager, disques…) ; - le nombre mensuel de visites. Budget moyen = panier moyen par passage x nombre de visites mensuelles.
Institut d’études de marché, MarketingScan a développé en France les deux plus grands marchés-test d’Europe, Angers et Le Mans, comprenant un panel distributeurs et un panel consommateurs. MarketingScan est une filiale de Médiamétrie, leader de la mesure d'audience en France, et de GfK AG, 2 e groupe européen d'études de marché.
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34 - D’UNE COMMUNAUTÉ DE COMMUNES…
LE PAYS MALICORNAIS
La communauté de communes du Pays Malicornais a réalisé, depuis sa création en 1994, d’importants investissements qui favorisent le développement économique, commercial et surtout touristique de ce territoire rural situé au cœur de la vallée de la Sarthe. L’Espace faïence de Malicorne-sur-Sarthe, qui attire près de 25 000 visiteurs par an, est le symbole de cette politique qui valorise, avec succès, la tradition artisanale et les attraits naturels locaux, tout en encourageant la création d’emplois et l’implantation de nouvelles entreprises.
Chantal Albagli, présidente de la communauté de communes du Pays Malicornais.
Bernard Larvol - CG72
De terre et d’eau…
Le Pays Malicornais est constitué de sept communes (1) et regroupe 7 500 habitants. "Dès l’origine, nous avons veillé à assurer un développement harmonieux du territoire. C’est pourquoi nous avons réparti nos investissements sur nos trois principales communes en tenant compte des atouts respectifs de chacune, explique Chantal Albagli, présidente de la communauté de communes du Pays Malicornais, vice-présidente du Conseil général et maire de Dureil. À Malicorne, célèbre pour ses faïenceries, nous nous sommes concentrés sur le tourisme ; à Mézeray, qui compte plus de 50 km de chemins de randonnées, nous avons aménagé le centre de loisirs des Mésangères ; enfin à Noyen, où est installé le premier employeur du territoire, nous avons investi dans le domaine économique et nous nous sommes fixés pour objectif de renforcer le tissu industriel. Cette
dernière mission n’est pas facile à remplir, dans la mesure où le Pays Malicornais est proche (de 15 à 30 km) des trois principaux pôles d’attractivité économique sarthois : Le Mans, La Flèche et Sablé-sur-Sarthe."
Des zones d’activités en expansion Dans cette optique, dès sa mise en place, la communauté de communes a créé une zone d’activités sur Noyen, au lieu-dit Les Halandières, pour répondre à la demande de la plus importante entreprise locale, Bultex, qui recherchait de nouveaux terrains pour assurer sa croissance. "Cet aménagement nous a permis de construire un site de production de 21 000 m2 couverts sur une surface totale de 100 000 m2, souligne Frédéric Moreau, directeur du site Bultex de Noyen. Parfaitement adaptée à nos besoins,
cette usine, opérationnelle depuis 1999, est considérée comme la vitrine du groupe Cofel, auquel appartient Bultex. Dans ces bâtiments, que nous avons la possibilité d’agrandir si le marché l’exige, 160 salariés produisent 200 000 matelas et 50 000 sommiers par an, dont la gamme Bultex Plus qui fait appel aux technologies les plus récentes. Nos produits, que nous renouvelons régulièrement, bénéficient d’une bonne image et nos ventes restent soutenues. Nous nous sentons tout à fait à l’aise sur ce territoire dynamique, même si nous aimerions que les sorties de l’autoroute A11 soient plus proches de Noyen pour faciliter le transport des 100 000 m3 de marchandises que nous expédions chaque année." "Nous venons également d’aménager un parking pour les poids lourds sur cette zone des Halandières où nous pouvons mettre à
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À L’AUTRE - 35
disposition 5 000 m2 de terrains", ajoute Chantal Albagli, précisant que le site accueille aussi l’entreprise de matériel agricole, Douillet. Désormais, les élus communautaires travaillent sur un projet d’extension de l’autre zone d’activités de Noyen-sur-Sarthe, Le Tertre, dont les deux premières tranches, à vocation artisanale, ont été réalisées par la commune. "Nous comptons notamment sur la réalisation, d’ici quelques années, de la déviation de Noyen pour favoriser l’implantation d’activités nouvelles", poursuit la conseillère générale. À Malicorne, la communauté de communes a également repris le site des Sablons, dont plus de la moitié des 6 500 m2 est occupée par la SARL Lépine (électricité, chauffage, énergies renouvelables, climatisation, plomberie) et par un aménageur d’espaces verts. Enfin, la collectivité intercommunale a également investi sur la création du parc d’activités d’intérêt départemental OuestPark, à la sortie de l’autoroute, sur la commune du Bailleul (sur le canton de Malicorne, à défaut d’être sur le territoire communautaire). "Nous avons choisi de participer à cette opération, au
Bultex, à Noyen, emploie 160 salariés qui produisent 200 000 matelas et 50 000 sommiers par an.
côté du Conseil général et des communautés de communes de Sablé-sur-Sarthe et du Pays Fléchois, car nous sommes convaincus que ce parc de très grande am-pleur, sur lequel se construit une imposante plateforme logistique, apportera du travail aux entreprises de notre territoire et favorisera l’arrivée de nouveaux habitants", explique Chantal Albagli.
Un commerce florissant Déjà, depuis plusieurs années, le Pays Malicornais connaît une belle croissance démographique. Il séduit, en particulier, des jeunes ménages qui souhaitent profiter de la vie à la campagne tout en continuant à travailler sur les bassins d’emplois urbains alentour. "Ces nouveaux habitants favorisent le commerce local qui est florissant à Malicorne, comme à Noyen et à Mézeray", constate la présidente de la communauté de communes, soulignant que l’intercommunalité a compétence pour garantir le maintien des derniers commerces dans les villages. Malicorne a ainsi vu renaître sa maison de la presse et a récemment connu plusieurs ouvertures comme celui du restaurant L’Ardoise, où Raymond et Mauricette Legeay, dans un décor très chaleureux, proposent une cuisine traditionnelle de qualité. "Nous sommes ravis de nous être lancés dans cette nouvelle aventure", raconte Raymond Legeay, qui avait pourtant pris sa retraite à Dureil après avoir tenu de nombreux établissements avec son épouse. "Malicorne est une petite ville très dynamique où l’on trouve tous les services et les commerces essentiels : boucheries, boulan-
Raymond et Mauricette Legeay, restaurant L’Ardoise, proposent une cuisine traditionnelle de qualité.
geries, supérette… L’ambiance y est excellente, notamment au sein de l’association des commerçants. Pour notre part, nous travaillons beaucoup avec les habitants de la commune et des alentours, ainsi
qu’avec les personnes travaillant dans les entreprises du territoire, comme Bultex. La clientèle de passage est aussi assez importante car nous sommes sur un axe Le Mans/Sablé qui est très
FAÏENCERIES D’ART DE MALICORNE
Au-delà des frontières Fondées en 1923 par Emile Tessier, les Faïenceries d’art de Malicorne ont été rachetées en 1984 par Victor Deschang qui, lui-même, a laissé sa place à son fils Stéphane, il y a trois ans. Aujourd’hui, l’établissement emploie sept personnes, possède 5 200 références et réalise 90 % de son chiffre d’affaires - avec les clients professionnels - à l’export. "Au fil des ans, les réseaux de vente traditionnels sur le territoire français ont presque tous disparu, explique Stéphane Deschang. À l’inverse, la faïence reste très prisée à l’étranger, notamment aux États-Unis, au Japon et au Moyen-Orient, où elle bénéficie
d’une image de prestige. C’est pourquoi, depuis 1999, j’ai fait le choix d’aller régulièrement représenter la faïencerie sur les salons à travers le monde pour conquérir de nouveaux marchés". Tout en préservant la tradition séculaire des faïenciers malicornais, Stéphane et Victor Deschang ont su faire évoluer leur métier pour créer des pièces toujours plus originales qui rencontrent un beau succès auprès de la clientèle. "Toutes nos productions sont réalisées entièrement à la main, avec la terre de Malicorne", rappelle Stéphane Deschang. Chacun peut le vérifier en visitant les ateliers des Faïenceries. Une belle découverte !
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36 - D’UNE COMMUNAUTÉ DE COMMUNES…
Restaurant, auberge, séminaires, randonnées équestres : c’est ce que propose le domaine des Mésangères à Mézeray, une ancienne ferme du XVIe siècle restaurée.
fréquenté. Enfin, nous recevons de nombreux touristes qui parcourent la Sarthe en bateau ou (et) viennent visiter l’Espace faïence."
L’Espace faïence, moteur de l’économie locale Investissement majeur de la communauté de communes et du Conseil général, cet Espace, qui va prochainement devenir le Musée de la faïence et de la céramique, s’est imposé, dès son ouverture en 2001, comme un haut lieu touristique du département et comme l’un des moteurs
1000 PLACES POUR L’ESPACE FAÏENCE Les trois restaurants de Malicorne (La Boule d’or, L’Ardoise et La Petite auberge) offrent, jusqu’à la fin de l’année, un millier d’entrées gratuites pour l’Espace faïence. Une manière originale d’appliquer la baisse de la TVA !
de l’économie locale. Interactif et pédagogique, doté d’une exceptionnelle collection présentant la faïence à travers les âges, proposant régulièrement des expositions temporaires de haut niveau, ce site accueille près de 25 000 visiteurs chaque année. "Sans doute, allons nous, d’ailleurs, devoir agrandir la partie réservée aux ateliers, car nous devons faire face à une demande croissante des établissements scolaires", souligne Chantal Albagli. "Cet Espace est une réalisation de très grande qualité et la reconnaissance méritée du travail accompli depuis plus de deux siècles par les producteurs de
faïence malicornais", affirme Stéphane Deschang, qui dirige les Faïenceries d’art de Malicorne (voir encadré). C’est aussi un appui solide à notre activité. Grâce à ce musée, Malicorne reste l’un des principaux pôles d’attractivité du Sud-Sarthe, même s’il faudrait, à mon sens, que le site soit mieux signalé sur les axes routiers." À l’évidence, l’Espace faïence a donné un nouveau souffle à l’économie du territoire et notamment de Malicorne, désormais labellisée "Ville et métiers d’art". Pour preuve : deux nouveaux artisans d’art (un verrier et une peintre) se sont installés, les
faïences d’art du Bourg-Joly ont récemment été relancées et les gîtes ou chambres d’hôtes fleurissent sur tout le territoire. Le Pays Malicornais a également l’avantage d’être traversé par la Sarthe pour le plus grand plaisir des amateurs de tourisme fluvial, qui découvrent le charme de la vallée en bénéficiant d’infrastructures en constante amélioration. Le port de Malicorne-sur-Sarthe notamment, qui a conservé toute son authenticité, accueille les bateaux au pied de l’impressionnant moulin dont une partie va être restaurée pour devenir le siège du Pays de la Vallée de la Sarthe. De leur côté, les marcheurs se retrouvent à Mézeray où a été spécialement aménagé, par la communauté de communes, le gîte des Mésangères, une ancienne ferme remarquablement préservée. "Mézeray est le poumon vert du territoire", souligne Chantal Albagli, rappelant que le Pays Malicornais demeure une terre rurale où l’agriculture a conservé un poids économique important. "N’oublions pas que nous sommes très proches d’un pôle agroalimentaire de premier plan". Dans les années à venir, la communauté de communes, tout en s’associant probablement avec une ou plusieurs intercommunalités voisines - "nous sommes très courtisés", confie la présidente va poursuivre ses investissements économiques et touristiques, mais se doit aussi de répondre aux nouveaux besoins en matière de services. "C’est un défi que nous devons relever si nous voulons pérenniser notre croissance", conclut Chantal Albagli dont les principaux projets sont l’aménagement d’une maison médicale et la réalisation d’une déchetterie communautaire dans la lignée du Grenelle de l’environnement. :::::: Emmanuel Chevreul (1) Courcelles-la-Forêt, Dureil, Ligron, Malicornesur-Sarthe, Mézeray, Noyen-sur-Sarthe et Tassé.
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FORMATION - 39 CONCOURS VISE PLUS HAUT
Apprentis et champions de culture générale Tout au long de l’année scolaire 2008/2009, 80 jeunes apprentis se sont préparés à la finale du championnat de culture générale Vise plus haut, qui a eu lieu le 19 mai dernier. Du travail, des émotions et une fenêtre grande ouverte sur le monde.
"Nous avons créé ce championnat en partant du constat que le niveau de culture générale des apprentis était souvent faible. Nous avons voulu développer leur curiosité et enrichir leurs connaissances", explique Eric Emery, attaché de direction à la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe (CCI). Au départ, limitées aux seuls jeunes des centres de formation de la CCI, les épreuves se sont ouvertes aux autres centres de la Sarthe, puis à ceux du Maine-et-Loire, et ont vocation à s’élargir peu à peu à tous ceux de la région Pays de la Loire. En septembre 2008, 115 apprentis appartenant à six centres de formation se sont portés volontaires pour la sixième édition de Vise plus haut, soit 23 équipes de cinq jeunes, encadrées chacune par un professeur et un coach bénévole issu du monde professionnel. Le championnat de culture générale, organisé par la CCI, requiert un effort régulier et soutenu de la part des participants. "C’est une
L’équipe d’apprentis Bac pro restaurant du Groupe CCI Formation, coachée par Gérard Le Moal, a terminé première de sa catégorie au concours Vise plus haut.
charge de travail supplémentaire sur des sujets qu’ils n’abordent pas en cours. L’investissement personnel est important", souligne Gérard Le Moal, directeur administratif et financier, qui a coaché une équipe d’apprentis en Bac pro restaurant. "J’ai été surpris par la motivation de ces jeunes", confie-t-il.
Des échanges libres autour des thèmes étudiés Pendant huit mois, chaque équipe se réunit tous les 15 jours et dispose comme support de La Grande Encyclopédie multimédia éditée par Micro Applications, partenaire de l’opération. Le détail du programme étudié varie chaque année mais couvre de nombreux domaines (arts, littérature, histoire, géographie, économie, droit). Cette année figuraient par exemple des artistes comme Botticelli ou Picasso, des événements comme la Seconde Guerre Mondiale, des auteurs comme Cervantès ou Balzac et des problématiques comme celle de l’énergie. "Les séances de travail n’ont rien à voir avec des cours, il s’agit avant tout d’échanges libres autour des thèmes étudiés", souligne Gérard Le Moal, qui se souvient de la passionnante discussion avec les jeunes au sujet du largage de la bombe A sur Hiroshima et Nagasaki. Au cours de l’année, chaque équipe passe deux épreuves intermédiaires, sous forme de quizz, qui leur permettent de glaner des points. Puis vient la finale, qui réunit à la CCI tous les participants
pour un dernier quizz. Les équipes gagnent également des points grâce à deux écrits conçus collectivement : l’analyse d’une sortie culturelle faite ensemble et la réponse à un sujet de réflexion, le même chaque année : "Qu’estce que réussir sa vie ?" La réponse à cette dernière question compte non seulement pour le championnat, mais fait l’objet d’une récompense spécifique décernée par le Rotary Club. Une épreuve doublement importante, donc, pour laquelle les jeunes les plus attentifs auront certainement tiré parti des propos tenu à leur intention en début d’année scolaire par Dominique Verdeilhan, chroniqueur judiciaire sur France 2, et parrain de la sixième édition de Vise plus haut. "La culture générale c’est ce qui vous rendra crédible, compétitif auprès de vos supérieurs mais aussi de vos collègues, expliquait le journaliste. C’est le grand plus dans votre vie d’homme, de femme. La vie ne se conçoit que comme un échange. Echange d’amitiés, d’affection, d’amour, mais aussi d’idées, d’informations, de connaissances…" Notons que tous les participants gagnent des bons d’achat Fnac et Doucet de 30 € à 100 € selon le classement et les premiers (dans les 3 catégories CAP/BEP, Bac pro/BP et BTS) gagnent au choix un appareil photo avec imprimante ou 150 € de bons d’achat. La 7e édition du concours redémarre à l’automne, la CCI recherche tous les ans des coachs pour encadrer les apprentis, si vous désirez participer, n’hésitez pas à contacter Eric Emery. :::::: William Lambert
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40 - LU POUR VOUS DANS LA PRESSE
Le hard-discount en perte de vitesse
Le CTP, trois lettres contre le chômage
LSA - N° 2099 9 Juillet 2009
L'Usine Nouvelle - N° 3154 2 juillet 2009
Les enseignes de hard-discount, a priori taillées pour la crise, perdent des parts de marché. Selon des chiffres TNS Worldpanel, les hard-discounters ont perdu 0,8 point, à 13,7 %, du 18 mai au 14 juin. Leur parc de magasins (4 305 au 1er janvier 2009) se développe mais les clients les boudent. Cette baisse est en partie due à la diminution du panier moyen. Arbitrage de consommation oblige, les clients se tournent vers les enseignes traditionnelles qui sont plus réactives face à leurs attentes. Selon Nielsen, en mai 2009, par rapport à mai 2008, les prix dans le circuit hard-discount ont augmenté de 1,42 % contre des hausses de 0,89 % dans les hypers et de 0,98 % dans les supermarchés. Toutes ces enseignes commercialisent également leur marque discount.
Le chef de l'État a suscité le débat en proposant d'étendre encore le contrat de transition professionnelle (CTP). Jugée extrêmement coûteuse et pas toujours adaptée par le patronat, la généralisation de la mesure est vivement soutenue par les syndicats. Expérimentée en avril 2006, elle permet aux victimes d'un licenciement économique, dans les entreprises de moins de 1 000 salariés ou en liquidation judiciaire, de recevoir une formation pendant un an, tout en conservant 80 % de leur salaire brut moyen.
Travailler avec un agent commercial L'Entreprise - N° 280 Juillet/août 2009 Faire appel à un agent commercial qui négociera des contrats pour le compte de votre entreprise peut offrir de nombreux avantages. À condition de connaître et de respecter les règles propres à ce statut, réglementé par le Code de commerce.
INFOSCOPE
La logistique occupe une place croissante dans l’économie des Pays de la Loire Insee Pays de la Loire - Études N° 76 Juin 2009 Les emplois de la logistique ont davantage progressé en Pays de la Loire qu’en France pour atteindre 50 000 emplois en 2005. L’industrie et le commerce restent les principaux secteurs employeurs. L’externalisation vers les entreprises de transports et de services aux entreprises est plus faible en Pays de la Loire. Ces emplois sont pourvus majoritairement par des ouvriers qualifiés. Les salariés de la logistique sont plus jeunes et moins souvent des femmes que l’ensemble des salariés de la région.
Un outil précieux pour suivre l'actualité sans perdre de temps Deux fois par mois... • Informez-vous sur la vie des entreprises sarthoises. • Accédez à l'essentiel de la presse économique et professionnelle avec les synthèses extraites de plus de 50 titres. • Découvrez les études et ouvrages reçus au Centre d’information économique. Consultation gratuite. Abonnement annuel : 60 € TTC Intégralité des articles sur demande Centre d’information économique CCI du Mans et de la Sarthe - Tél. 02 43 21 00 00
Le nombre de défaillances de PME a fortement augmenté au deuxième trimestre Les Échos - 7 juillet 2009 Selon l'institut Altares, le nombre de défaillance d'entreprises a grimpé de 15 % au deuxième trimestre par rapport à la même période l'an dernier, avec près de 14 000 cas, indique Altares. Avec 58 cas, le nombre de défaillances d'entreprises de plus de 100 salariés continue à croître fortement.
L'éolien, une filière encore embryonnaire en France L’Usine Nouvelle - N° 3152 18 juin 2009 En retard dans le développement de la production d'énergie éolienne, sans champion national pour l'assemblage, la France a bien du mal à mettre en place une filière industrielle (où 60 000 emplois sont espérés d'ici à 2020). Pourtant, elle abrite un réseau de sous-traitants reconnus (maintenance, bureaux d'études, PME de la métallurgie, de la chaudronnerie, de la mécanique…) et les constructeurs d'éoliennes font ainsi confiance à plusieurs industriels français pour alimenter leur production européenne, voire mondiale.
Le centre-ville se réveille Points de Vente - N° 1049 2 juin 2009 La réforme de l'urbanisme commercial portée par le député Charié est lancée. Principal objectif : redynamiser le commerce de proximité pour "mieux vivre ensemble". Le rapport contient dix-huit programmes d'actions locales. Sa priorité : le développement des centres-villes avant celui des périphéries. Pour les nombreuses enseignes qui veulent réinvestir les centres-villes, la réforme allège les démarches d’installation.
Automobile : la révolution reste à venir Problèmes économiques - N° 2973 10 juin 2009 La crise que le monde traverse pourrait provoquer des restructurations jusque-là repoussées mais qui étaient devenues incontournables. Parmi les secteurs concernés, l’automobile figure sans doute en tête de la liste. En raison des évolutions techniques, commerciales et écologiques que vont connaître les marchés de l’automobile, une profonde reconversion de cette industrie centenaire devrait s’opérer dans les années à venir. Les constructeurs et les équipementiers sont à l’aube d’une véritable révolution, à laquelle tous ne survivront pas.
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LU POUR VOUS DANS LA PRESSE - 41
La commission Hirsch veut doubler les contrats en alternance d'ici à 2015
Bataille rangée autour du bébé
La Tribune - 7 juillet 2009
Porté par une natalité dynamique, le marché de la puériculture occasionne une concurrence de plus en plus vive. Course vers la périphérie, surfaces de plus en plus grandes, positionnement, prix : le commerce indépendant organisé doit réagir pour conserver et conquérir des parts de marché. Les enseignes adaptent leur modèle économique pour rivaliser avec les succursalistes et la grande distribution.
Une des mesures phares de la dernière version du livre vert de la commission Hirsch consiste à doubler les contrats en alternance chez les moins de 25 ans d'ici à 2015. Cette proposition, qui suppose au préalable de réformer la taxe d'apprentissage, va plus loin que le plan d'urgence en faveur de l'emploi des jeunes, dont l'un des objectifs est de passer de 285 000 contrats d'apprentissage en 2008 à 320 000 jusqu'en juin 2010.
Réduire le coût des notes de frais L'Usine Nouvelle - N° 3153 25 juin 2009 Les achats et les remboursements de frais représentent en moyenne entre 2 et 5 % du chiffre d'affaires annuel des entreprises françaises. Pour faire des économies et éviter les abus, les entreprises peuvent mettre en place une politique de dépenses. Elle consiste dans un premier temps à s'interroger sur la nécessité de chaque déplacement puis, dans un deuxième temps, à définir les frais pris en charge. Cette politique établie, deux types d'outils permettent d'optimiser la gestion des notes de frais : les cartes business ou les logiciels dédiés.
Franchise Magazine - N° 212 Juin/juillet 2009
L'État veut son "Mittelstand" à la française L'Usine Nouvelle - N° 3153 25 juin 2009 Le gouvernement veut suivre l'exemple allemand et faire des sociétés de plus de 250 salariés l'un des moteurs de la reprise. Aiguillonné par le lobbying de l'Asmep (association des moyennes entreprises patrimoniales), il étudie une série de mesures destinées à favoriser le développement des moyennes entreprises. En France, on compte 4 600 entreprises de taille intermédiaire (de 250 à 5 000 salariés), elles sont deux fois moins nombreuses qu'en Allemagne.
L'emballage demeure stable dans ses prévisions d'emploi Rebondir - N° 165 9 juin 2009 Porté par des perspectives stables, l'emploi dans le secteur de l'emballage bénéficie des bonnes performances du marché. De plus, il devrait être favorisé par les engagements de la profession en termes de recyclage et ce, dans la continuité du Grenelle de l'environnement.
Courtiser les bons candidats sur Internet Chef d'entreprise magazine - N° 40 Juillet/août 2009 Les réseaux sociaux sur le Web revendiquent des millions de membres et peuvent devenir un outil efficace pour mener à bien les recrutements. Viadeo, une plateforme de mise en relation professionnelle, compte 7 millions de membres dans le monde (dont 2,2 millions en France), et plus de 10 000 nouveaux inscrits par jour. Inkedin, l'un de ses concurrents revendique 38 millions de membres (dont 800 000 en France). Quant à Facebook, dont l'utilisation est plus souvent d'ordre privé, il dénombre près de 200 millions d'utilisateurs actifs (dont 9 millions en France). Grâce à la richesse des profils qu'ils réunissent, les réseaux sociaux font donc jeu égal avec les CVthèques des sites de recrutement les plus connus.
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42 - MAINE DÉCOUVERTES
AMÉDÉE BOLLÉE FILS
Collection Bollée
En 1884, Amédée Bollée élabore un projet de dirigeable mû par une hélice entraînée par un moteur original à pétrole. Pour répondre aux exigences de sécurité et de légèreté, il propose un moteur révolutionnaire qui tourne avec l’hélice. Dans la conception de ce moteur, l’art et la science coexistent comme deux éléments inséparables de la connaissance et préfigurent le design industriel.
Amédée Bollée (1867-1926).
Collection Bollée
Pionnier du moteur rotatif
Projet de dirigeable d’Amédée Bollée, 1884. Dessin d’Amédée Bollée.
Le Mans, octobre 1884. Amédée Bollée fils repose le journal La Nature (1) et termine son café confortablement installé dans son fauteuil. Il semble perdu dans ses pensées. Il repose sa tasse près du journal et fixe l’article où est décrite l’expérience aéronautique de Renard et Krebs. "Quel chemin parcouru depuis les frères Montgolfier, murmure-t-il. Cela semble si évident qu’un sac en papier rempli d’air chaud monte au plafond. Encore faut-il garder cet air chaud bien emprisonné. Le mieux est de remplacer cet air par de l’hydrogène, cela évite de constamment chauffer l’air. Et puis, si on décolle, l’homme sera toujours tributaire des caprices de la direction des vents. Les ballons vont seulement là où le vent les porte…" Amédée Bollée constate que "la solution est de diriger son ballon avec une hélice. Mais il faut beaucoup de force pour contrer le vent. L’idée d’Henri Giffard de mettre une machine à vapeur pour fournir de l’énergie nécessaire est bonne. Mais les moteurs à vapeur de L’Obéissante et de La Mancelle sont bien trop lourds." Amédée Bollée reprend son journal concernant les essais du ballon La France et où il est fait état qu’après Tissandier, le colonel Renard et Krebs ont remplacé le moteur à vapeur trop lourd par un moteur électrique qui actionne une hélice de trois mètres de diamètre… C’est le premier ballon vraiment dirigeable… Amédée Bollée réfléchit : "Le poids des batteries va devenir un facteur limitant. L’électricité représente un risque avec l’hydrogène très inflammable et donc explosif. Le mieux serait
un moteur à essence. On le voit bien pour l’automobile, l’avenir est au pétrole, meilleur rendement, inflammable certes, mais pas explosif ! Seulement, il faudrait un moteur léger capable de dépasser la force du vent pour pouvoir aller là où on le désire et sur une longue distance. Voyons comment calculer cette force du vent."
Le "Général-Cambronne" tombe dans la Sarthe Amédée Bollée fixe son regard puis se lève précipitamment, se dirige vers la bibliothèque : "Oui, c’est cela ! Au cours du siège de Paris en 1870, en quatre mois, pas moins de 66 ballons ont quitté la capitale en emportant au total 168 personnes et plus de 2 millions de lettres. Et l’on sait où ils sont tombés ! D’ailleurs, le dernier, baptisé "GénéralCambronne", est tombé dans la Sarthe à Sougé-le-Ganelon le 28 janvier 1871 après avoir parcouru 253 km en 7 h 15. Tous ces vols représentent une excellente base de travail pour connaître la direction et la force des vents." Amédée Bollée feuillette les ouvrages, cherche et trouve les précieuses informations. Il élabore un tableau des départs et arrivées des ballons et les temps de trajet. Il reporte les distances, calcule la force du vent et fait des moyennes statistiques. "Voilà, cela donne en moyenne douze mètres par seconde ! D’ailleurs, les vents mesurés en haut de la Tour Eiffel entre juin et octobre dépassent rarement les 12 mètres par seconde (2). C’est le point d’équilibre que je cherchais. Mon moteur devra donc être capable de dépasser
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MAINE DÉCOUVERTES - 43
assemblé, tant l’impatience d’Amédée est grande. Pour plus de sécurité, le moteur sera essayé sans pales d’hélice.
Un essai détonant Le moment attendu arrive enfin. Dans le jardin du n° 99, aujourd’hui avenue Bollée, l’appareil est disposé sur un ancien beffroi servant de support. L’agitation autour de l’engin ne manque pas d’attirer les élèves et les professeurs aux fenêtres du collège voisin de Sainte-Croix. Pendant les préparatifs, le moteur a été prélubrifié à la graisse et démarré en marche arrière après l’injection de carbure de pétrole comprimé. Amédée Bollée cherche un point mort et met le moteur en marche. Le système se met en branle. Il se produit alors dans le mécanisme d’échappement une première explosion. Un nuage de suie sort des pistons. Les chemises des cylindres sont en feu. Des flammes s’échappent par manque d’étanchéité des pistons. On entend alors une série d’explosions et le bruit infernal se répercute sur les façades des maisons de la rue de Paris. Amédée et ses employés se protègent. Le moteur fait plusieurs rotations au milieu d’un épais nuage de suie et de poussière pour finalement s’arrêter dans un silence étonnant. Des curieux se pressent pour voir d’où provient le bruit diabolique. Amédée réalise immédiatement que les assourdissantes détonations
produites par son moteur ne seront jamais acceptées. Il abandonne l’essai. Il y reviendra quarante ans plus tard, lorsqu’il se lancera dans la fabrication de pièces d’étanchéité afin que les moteurs à pétrole soient "plus sages" et plus particulièrement sur les segments de têtes appelés "coupe-feu"… Pour son dirigeable, il faudra attendre plus de vingt années, avec Wilbur Wright (18671912) invité par son frère Léon Bollée (18701913) pour que le soir du 8 août 1908 l’avion démontre ses qualités et amorce la fin des dirigeables. Le Mans marque ici une étape importante de l’histoire des sciences et des techniques. Avant Le Mans c’est le dirigeable, après Le Mans ce sera la conquête de l’espace… Aujourd’hui, il nous reste ces magnifiques dessins d’Amédée Bollée. La représentation de ce moteur rotatif donne un charme ambigu à la mécanique. Ici, l’art et la science coexistent comme deux aspects inséparables de la connaissance. L’objet ne doit pas être seulement utile, il doit être beau. Un besoin de merveille y apparaît comme mobile profond du design industriel Bollée. :::::: Luc Chanteloup et Gérard Bollée Institut d’histoire des sciences et techniques du Mans
(1) La Nature du 30 août 1884, pages 193-195 et du 20 septembre 1884, pages 241-243. (2) Vitesse du vent au sommet de la Tour Eiffel, n° 104, La Science Illustrée. (3) À l’époque on ne disait pas essence mais carbure de pétrole.
Moteur rotatif d’Amédée Bollée, 1884. Dessin d’Amédée Bollée.
Collection Bollée
les 43 km/h pour propulser un ballon parfaitement dirigeable la plupart du temps." Amédée Bollée songe à la propulsion de son ballon."Maintenant voyons le moteur !" Il poursuit : "Il y a 15 ans que l’ingénieur belge Étienne Lenoir a mis au point la première ébauche d’un moteur à explosion. Ce moteur inédit est, dans un premier temps, alimenté au gaz d’éclairage. Mais pour éviter des problèmes de pression d’alimentation, je lui préfère le carbure de pétrole (3). Ce moteur à l’essence de pétrole avec un carburateur à mèche, un refroidissement à eau, convient aux automobiles, mais il est illusoire de mettre cette sorte de moteur pour faire tourner l’hélice. C’est encore trop lourd ! Voilà, il faudrait alléger le système, mais comment ? Pourquoi ne pas faire tourner le moteur et l’hélice ensemble ? Il suffit d’une bonne disposition afin d’actionner des pistons coulissant dans un cylindre grâce à l’explosion d’un mélange d’air et d’essence de pétrole. On peut ainsi obtenir un mouvement rotatif avec un minimum de mécanique." Amédée Bollée se penche sur sa table de travail et dessine maintenant un dirigeable similaire à La France. Il réserve un poste de pilotage situé devant le système de propulsion et s’interroge : "Combien de pales à l’hélice ?" Après réflexion : "Pour avoir une hélice efficace, son diamètre devra être aussi important que possible et la vitesse de rotation de l’arbre devra être lente. Pour le nombre de pales, en général, pour une vitesse donnée, moins l’hélice a de pales et mieux cela vaut. Cependant, on en déduit que, avec moins de pales, chacune subit une plus forte charge. Cela peut entraîner de nombreuses vibrations, en particulier avec une hélice à deux pales. Comme le diamètre de l’hélice est limité par l’espace disponible sous le ballon, il vaut mieux conserver une vitesse lente de l’arbre et absorber la puissance en utilisant trois pales qui équilibreront bien le système. Pour le moteur, le plus simple serait d’associer un piston par pale, donc en toute logique, je dois mettre trois pistons disposés en triangle." De son dessin réalisé à la manière de la broderie au point d’ombre, naît un moteur bien conçu à sa beauté propre. Amédée s’exclame : "Ce moteur triangulaire équilatéral est d’un parfait équilibre !" Amédée écrit les consignes de fabrication et donne les cotes pour chaque pièce à réaliser par l’atelier. Le moteur est rapidement
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44 - OPPORTUNITÉS D’AFFAIRES ANNONCES COMMERCIALES 721C1895 PAS-DE-PORTE Vds pas-de-porte emplacement n° 1 en centre-ville. Bail restauration rapide sandwicherie. Logement. Faire vite. Part'ner Commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33
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722H1374 BAR-TABAC-MULTI SERVICES Affaire multiservices dans commune touristique Vallée du Loir. Petite restauration (à définir) idéal 1 personne ou couple. Logement. Contact : Mairie Tél. 02 43 44 45 32
722H1397 BAR-TABAC-RAPIDO-PMU Vds affaire très saine. Commissions 50 K€. EBE 67 K€. Grand logement. Prix 240 000 €. Part'ner Commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33
723C1889 PRÊT-À-PORTER FEMININ Vds affaire dans ville touristique emplacement n° 1. Locaux état neuf. Logement F4 parfait état. Loyer 10 944 €/an. Prix 79 000 €. Cession immédiate. Possibilité vente en pas-de-porte ou droit au bail. Agence Luc Sury SA Tél. 02 43 53 53 55 722C1913 TABAC-PRESSE-LOTO Vds cse retraite affaire sur emplacement n° 1. Fermé dimanches + fériés. CA 264 000 €. Service 178 000 €. Bénéfice 115 000 €. Prix 480 000 €. Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04
722H1389 BAR-RESTAURANT-TRAITEUR Vds affaire saine à 15 mn du Mans, cuisine traditionnelle et gastronomique. Bel emplacement. Beau logement au-dessus. Prix murs et fonds 300 000 €. Me Lecomte Franck Tél. 02 43 54 01 54 722C1918 CARROSSERIE Carrosserie proche du Mans avec local 250 m2 sur terrain 1 500 m2 clos. CA 109 000 €. Loyer 750 €/mois. Prix 30 580 € FAI. Century 21 Harmony Tél. 02 43 24 67 06
722C1916 PRESSE Superbe presse dans secteur touristique, emplacement n° 1, proche tous commerces. Stationnement facile. Surface vente 110 m² + réserve. État neuf. Loyer 8 160 €/an. Prix 130 000 €. Agence Luc Sury SA Tél. 02 43 53 53 55 722H1401 BAR-RESTAURANT-BRASSERIE Superbe affaire dans secteur touristique emplacement n° 1 et stationnement facile. Proche tous commerces. Locaux 110 m² + réserve. Matériel récent. Logement F4. Loyer 16 140 €. Prix 250 000 €. Agence Luc Sury SA Tél. 02 43 53 53 55 722C1907 ARMURERIE-COUTELLERIE Cause retraite vds fonds en centre-ville de 5 000 habitants. Parking gratuit. Surface 120 m². Vitrine 12 ml. Système alarme. Très bel appartement F5 au-dessus. Prix fonds 150 000 €. Me Dalmont Christophe Tél. 02 43 44 00 10
CITYA LE SYNDIC - IMMOBILIER D’ENTREPRISE - Tél. : 02 43 210 243 B u re a u x - L o c a u x c o m m e rc i a u x - B â t i m e n t s d ’ a c t iv i t é s - Te r ra i n s LE MANS - ATLANTIDES
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Bureau d’environ 26 m². Loyer : 280 € HT / mois. Réf. 8072
LE MANS - CENTRE VILLE Ensemble de bureaux à rénover d’environ 125 m² + 3 parkings. Prix : 149 000 € FAI. Réf. 1142
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LE MANS - GARE SUD Ensemble de bureaux d’environ 80 m² sur 2 niveaux + 3 parkings. Loyer : 820 € HT / mois. Réf. 1129 LE MANS - CENTRE VILLE Ensemble de bureaux d’environ 60 m². Divisible à partir de 11 m². Loyer : nous consulter. Réf. 1030
LE MANS - PALAIS DES CONGRES Ensemble de bureaux d’environ 220 m² sur 2 étages avec sous-sol + parkings. 237 500 € FAI. Réf. 1002 LE MANS - REPUBLIQUE Ensemble de bureaux d’environ 200 m² + 2 parkings + 2 caves. Prix : 260 000 € FAI. Réf. 925
Local commercial d’environ 282 m² composé d’un showroom avec vitrine et bureaux. Loyer : 3 440 € HT / mois. Réf. 1094
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LE MANS - ETOILE Local professionnel d’environ 110 m². Loyer : 1 430 € HT / mois. Réf. 1098 LE MANS - REPUBLIQUE
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OPPORTUNITÉS D’AFFAIRES - 45
724C1909 SUPÉRETTE Vds cause retraite magasin 230 m² dans zone touristique. Habitation 210 m². Prix fonds 90 000 €. Prix murs 230 000 €. Me Termeau Frédéric Tél. 02 43 97 23 24 724H1393 HÔTEL-RESTAURANT Très bel établissement sur axe principal. Décor chaleureux et feutré. Superbes volumes et cuisine spacieuse. 14 n°. Grand parking. Possibilité de développement. Prix 130 000 €. Agence Luc Sury SA Tél. 02 43 53 53 55 722C1914 LIBRAIRIE-PAPETERIE-CADEAUX-JEUX Idéalement située en cœur de village sur place principale. Affaire au CA bien équilibré. Agencement en bon état et informatisation pour meilleure rentabilité. Logement. Prix 90 000 €. Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04 723H1398 BAR-RESTAURANT Dans cadre agréable et champêtre salle bistrot
en locaux commerciaux
LOCAUX COMMERCIAUX • LE MANS - REPUBLIQUE Dernière minute - Rue piétonne , Local d'environ 90 m² avec réserve de 50 m² - Jolie vitrine. Ref. 0903063ME • URGENT QUARTIER ST NICOLAS (Le Mans) : Spécial Enseignes ! Local en plein n°1. 60 m2 avec réserve, rue piétonne Faible Loyer 1O80 €. Ref. 0902780ME • Zone nord (Auchan) derniére minute : rés beau local commercial avec parking clientéle sur belle zone de chalandise (urgent) DAB à céder. Ref. 0903289ME • LE MANS : la Perle Belle boutique avec vitrine et réserve en plein secteur n°1 Loyer 800 €. Faible DAB (urgent) Idéal pour débuter !. Ref. 0801683ME • LE MANS Quartier BOLTON 90 M² Spécial enseigne nationale! Boutique au coeur du n°1 avec vitrine d'environ 10 ML Etat irréprochable A SAISIR!! Ref. 0902882ME
25 personnes + restaurant 45 personnes. Groupes possibles. Terrasse et parking. Cuisine bien agencée. Grand logement. Prix fonds 165 000 €. Prix murs 160 000 €. Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04 722C1908 ALIMENTATION-BOUCHERIE Très beau commerce refait en 2005. Marché tous les dimanches devant la boutique. Idéal exploitation en couple. Prix 70 000 €. Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04
723H1392 BAR-SNACK Vds affaire 30 places + belle terrasse dans commune en développement. Fort potentiel en restauration. Logement. Prix 80 000 €. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33 723H1391 BAR-RESTAURANT-CRÊPERIE Vds affaire service du midi de 30 couverts en moyenne. Terrasse. CA 90 K€. Logement possible. Prix 90 000 €. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33
723H1402 BAR-BRASSERIE Affaire bar et petite brasserie sur emplacement n° 1. Places 50 + terrasse. Fermé 20 h. Logement 3 chambres. Prix fonds 175 000 €. Achat murs possible. Part'ner Commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33
723H1395 BAR-RESTAURANT Affaire à développer par jeune entrepreneur dans ville touristique. Parking et équipement cuisine neuf. 40 places. Logement F4. Prix 70 000 €. Loyer 750 €/mois. Possibilité achat murs 100 000 €. Cabinet ABD Tél. 02 40 12 43 44
723H1400 BAR-RESTAURANT-ÉPICERIE-PRESSE-PAIN Vds sur axe très fréquenté superbe bar, parking aisé. Surface vente 95 m² parfait état. Logement F3. Loyer 4 500 €/an. Prix 70 000 €. Cession rapide. Agence Luc Sury SA. Tél. 02 43 53 53 55
724C1906 COIFFURE-BIJOUX-ARTICLES MODE Vds affaire en centre-ville emplacement n° 1. Surface 80 m² + réserve 23 m². Vitrine 7 ml. Loyer 600 €. Prix fonds 110 000 €. Prix murs 80 000 € ou location. Me Bernard Régis Tél. 02 43 97 60 71
• LE MANS - quartier st nicolas : Jolie boutique entièrement rénovée de 60 m2. A 2 pas des grandes enseignes Petit loyer - URGENT ! Ref. 0801903ME • Nouveau : LE MANS - QUARTIER ST JACQUES / ST NICOLAS Emplacement n°1 Joli local d'environ 50 m² avec vitrine et réserve sur rue piétonne DAB à céder (faible loyer). Ref. 0801684ME • COUTHARDY / REPUBLIQUE : Superbe boutique, agencement récent, clim, 65/70 m2 environ avec réserve, Faible loyer DAB à céder A SAISIR ! Ref. 0801685ME • DERNIERE MINUTE ! Local en Centre ville du Mans en très bon état 160 m² environ avec superbe vitrine URGENT !! Ref. 0801706ME MURS COMMERCIAUX • A deux pas de la République Murs commerciaux d'environ 70 m² libre de toute occupation Très beau visuel - RARE!!! Ref. 0903605ME BAR BRASSERIE • Sud LE MANS - BAR BRASSERIE Emplacement n°1 Fermé Lundi et Dimanche Devpt possible - Fonds et murs de bonne qualité. Ref. 0801743ME
en Café-Hôtel-Restaurant
BAR TABAC PRESSE FDJ • A SAISIR ! NORD SARTHE, BAR TABAC PRESSE Affaire avec situation attractive, Bonne rentabilité. Vendu fonds et murs. Ref. 0903167ME • BAR TABAC PRESSE dans le 72 Affaire de qualité pour couple Logement et emplacement de premier choix avec terrasse Vente fonds et murs. Ref. 0902905ME • BAR TABAC PRESSE FDJ Sud sarthe - Idéal 1ère installation en Tabac - Pour couple - 4 semaines de congés + fermé le mercredi Logement confortable. Ref. 0801445ME HOTEL RESTAURANT • HOTEL RESTAURANT LOGIS DE FRANCE - dans le 72 Dans demeure de charme - 16 numéros TO annuel 61 % Très belle affaire pour couple de professionnels CA 367 102 € HT A VOIR ABSOLUMENT. Ref. 0801545ME
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46 - OPPORTUNITÉS D’AFFAIRES
721C1901 DROIT AU BAIL Urgent cause mutation vds droit au bail tous commerces. Belle boutique rénovée de 60 m² avec réserve. Emplacement plein cœur de ville. Loyer modéré. Prix 69 000 €. Agence Maïté Marteau Tél. 02 43 24 64 02
721C1910 ÉLECTROMÉNAGER-TV-HIFI-VIDÉO Vds cause retraite fonds avec surface vente 270 m² + atelier/réserve + parking. CA 649 000 €. Loyer 993 €. Prix 160 000 € + stock. Me Larcher Marie-Christine Tél. 0243815142
721C1920 BOULANGERIE-PÂTISSERIE Vds affaire idéale 1ère installation. Bon équipement et four visible du magasin. CA en hausse depuis 3 ans. Logement 4 chambres. Prix fonds 120 000 €. CABINET ABD Tél. 02 40 12 43 44 721C1915 COIFFURE Urgent vds salon centre-ville angle de rue. Surface 50 m² + réserve. 3 bacs et 6 bancs de coiffage. CA 70 760 €. Prix 60 000 €. Achat murs possible. Century 21 Harmony Tél. 02 43 24 67 06 721C1912 PAS-DE-PORTE Pas-de-porte centre-ville. Agencement de qualité. Surface 50 m². Bail tous commerces sauf nuisances. Loyer 1 100 €. Prix 60 000 €. À voir. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33
721C1911 PAS-DE-PORTE Vds pas-de-porte plein centre-ville dans rue commerçante. Surface 60 m². Bail neuf. Loyer 1 100 €/mois. Prix 100 000 €. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33 721C1904 LOCAL COMMERCIAL Local centre-ville surface 35 m² + réserve 14 m². Loyer 400 €/mois. Pas de droit d'entrée. Libre de suite. Me Barbe Gérard Tél. 02 43 20 50 09 721C1919 COIFFURE Salon avec institut beauté et agencement neuf. Surface 110 m². Parking pour clientèle. CA à développer. Loyer 1 438 €/mois. Prix fonds 142 430 € FAI. Century 21 Harmony Tél. 02 43 24 67 06
723H1390 BAR-HÔTEL-RESTAURANT-LOTO Vds hôtel avec 7 chambres. Licence IV. Logement 4 chambres. Prix 75 000 €. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33 723H1396 BAR-SNACK-JEUX-GRATTAGE Très belle affaire avec terrasse à faire évoluer vers restauration du midi. Possibilité 35 couverts. Logement F2. Prix 45 000 €. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33 722H1399 BAR-HÔTEL-SNACK-PMU-PRESSE Affaire centrale pour couple. Grande salle bar + 2 salles restaurant. Hôtel 10 n°. CA 109 799 €. Service 37 297 €. Prix 270 000 €. Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04 723C1905 LOCAL COMMERCIAL À louer dans zone commerciale local de vente + bureau. Route passagère. Loyer 1 072 €/mois. Me Poujade Françoise Tél. 02 43 95 00 09
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OPPORTUNITÉS D’AFFAIRES - 47
Prix 87 654 € FAI. Century 21 Harmony Tél. 02 43 24 67 06
723C1902 PIZZA À EMPORTER-RÔTISSERIE Vds affaire à développer sur belle ville pour couple. Forte rentabilité. Vente murs et fonds 90 000 €. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33
723H1386 BAR-BRASSERIE Vds affaire à développer. Ambiance Pub avec brasserie le midi. Fermé samedi + dimanche. Logement F3. Prix 50 000 €. Part'ner Commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33
722C1903 ÉLECTROMÉNAGER-HIFI-VIDÉO-SAV Vds affaire électroménager et installation à domicile. Magasin 280 m². CA 630 000 €. Zone de chalandise de 20 km. Potentiel de développement. Prix 170 000 €. Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33
722H1379 BAR-RESTAURANT Affaire restaurant ouvrier le midi et famille le soir et week-end. Licence IV. Matériel et agencement récents. Réel confort de travail avec beaucoup d'implication. Prix 112 000 €. Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04
724C1917 GARAGE Garage avec bâtiment 525 m², atelier 400 m², hall expo, 2 bureaux. CA mécanique à développer. Bonne notoriété locale. Loyer 1 313 €/mois.
Chartres
BUREAUX Le Mans - Centre ville :
Nantes
breuses surfaces de bureaux de 37 à 1050 m², possibilité de parking - (disponible de suite). A louer bureaux de 154 à 413 m² situés en RDC et 1er étage d’un immeuble neuf avec parkings (disponible de suite).
vous recevrez gratuitement 3 numéros du bimensuel Transcommerce annonces, vous indiquant plusieurs centaines d’offres. Vous serez également inscrit gratuitement sur le fichier confidentiel des repreneurs.
LOCAUX D’ACTIVITÉS Le Mans - Secteur sud : A louer local d’activités d’environ 256 m² avec bx et pkgs. Idéal vente et expo, proche grands axes (dispo. de suite).
La Chapelle Saint Aubin : A louer local d’activités d’environ 370 m² dont 220 m² d’activité, bureaux cloisonnés, parking avec cour fermée (disponible de suite).
Le Mans - Université : A louer bureaux de 151 et 193 m² dans un immeuble neuf avec ascenseur et parkings à l’arrière du bâtiment proche tramway (disponible de suite).
Saint-Nazaire Tours
• Si vous cherchez un commerce,
A louer bureaux de 88 m² en RDC d’un petit immeuble indépendant situé en face d’une station de Tramway, parking (disponible de suite).
Le Mans - Novaxis :
Le Mans
gratuitement sur les 38 départements adhérant au réseau et auprès des Chambres de commerce et d’industrie, des notaires, des agents immobiliers, des banques, etc., du réseau. Elle paraîtra également gratuitement sur Internet : www.transcommerce.com
Le Mans - Université :
A vendre - A louer ; plateaux de bureaux sur 6 niveaux de 179 à 458 m² dans un immeuble réhabilité, parkings à proximité (disponible de suite).
Le Mans - Novaxis : A vendre - A louer : nom-
Laval
Contactez la Chambre de commerce et d’industrie au 02 43 21 00 00.
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Angers
Pour vendre ou acheter un commerce
Le Mans - Novaxis : A louer surface de 290 m² comprenant 11 bureaux situé au 5 avec ascenseur (disponible de suite).
ème
étage
Le Mans - ZI Sud : A louer Local d’activités de 740 m² environ comprenant show room, parking, bureaux cloisonnés, vitrine sur 15 m (disponible au 1er septembre 2009). Le Mans - ZI Sud : A louer local d’activités de 620 m² dont 555 m² d’activités environ comprenant porte sectionnelle, pkg extérieur (disponible de suite).
Coulaines : A vendre sur un foncier d’environ 11.000 m², bâtiment de 4283 m² dont 705 m² de bureaux et show room disposant d’une vitrine (disponible de suite).
Ruaudin : A vendre ensemble de bonne qualité de 1999 sur un foncier d’environ 4975 m². 1600 m² de bâtiment dont 400 m² de bureaux, pont roulant, (disponibilité 3 à 4 mois).
SURFACES COMMERCIALES Le Mans - Secteur sud : surface commerciale d’environ 135 m² (parking à l’avant du bâtiment) arrêt de bus en face, sur un axe passager proche de la rocade (disponible de suite).
Le Mans : ensemble industriel qui va être réhabilité (pouvant servir de surface commerciale ou de local d’activités) 3304 m² divisible à partir de 900 m² - excellent visuel, accès rocade et gare à 2 pas (disponibilité : nous consulter).
IEL - 1, rue Charles Fabry 72013 Le Mans cedex 2 - Tél. : 02 43 24 40 60 - www.iel.fr Vos contacts : Isabelle PHILIPPE - Patrick BLANCHARD - Philippe CHARLOT
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48 - OPPORTUNITÉS D’AFFAIRES ANNONCES INDUSTRIELLES C90314 Sarthe, dans le cadre d'une politique de développement centrée sur cœur de métier, groupe cherche à vendre dans domaine d'activité métallurgique, fonds de commerce, secteur aéronautique. CA : 2 000 K€. Rentabilité récurrente, clients de premier ordre. Effectif : 25 personnes. C23758 Sarthe, à vendre, fonds de commerce de chaudronnerie serrurerie. CA : 4 000 K€. Bonne notoriété. Clientèle grands comptes. Effectif : 30 personnes. C40675 Sarthe, à céder, société de tôlerie, chaudronnerie, mécano-soudure (grosses capacités) et étude/réalisation de lignes automatiques d’emballage (banderolage). Bâtiment de 8 000 m² sur terrain de 22 500 m². Clientèle : industrie, IAA, manutention et BTP. Entreprise en plan de continuation. CA : 2 800 K€. Effectif : 35 personnes. C48210 Entreprise de maçonnerie à céder sud Sarthe cause retraite. CA : 871 K€. Effectif : 13 personnes dont 1 métreur. Matériel et locaux très bon état. Cession fonds et murs 450 000 €. C26290 Sarthe, à céder, entreprise électricité (courants forts et courants faibles) intervenant dans le bâtiment (tertiaire et logement). CA : 1 810 K€. Effectif : 16 personnes. C76016 Sarthe, à céder, entreprise de mécanique générale, spécialisée dans l'étude et la réalisation d'outillages. CA : 900 K€. Effectif : 11 personnes. C12392 Sarthe, à céder cause retraite, société spécialisée dans la réalisation et le façonnage de sérigraphies grand format (banderoles, kakemonos sur toile enduite ou intissée) sur tous matériaux, plans, trait, quadri. Effectif : 4 personnes. CA : 500 K€. Rentabilité régulière. Accompagnement du dirigeant envisageable. Possibilité de cession concomitante d'un bâtiment de 900 m² au sol sur 4 000 m² de terrain. Bonne situation. C4080 Sarthe, à céder, entreprise de chaudronnerie et construction métallique. CA : 1 600 K€. Effectif : 21 personnes.
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C48104 Sud-Sarthe, à céder cause retraite, imprimerie. CA : 430 000 €. Effectif : 6 personnes. Locaux fonctionnels, parc matériel récent. C30910 Sarthe, à céder suite mutation conjoint Dom Tom, entreprise d'électricité courants forts, courants faibles et VMC. Bâtiment tertiaire et industriel. CA : 250 K€. Effectif : 2 personnes. C60178 Maine-et-Loire, à céder urgent cause retraite, bureau d'étude paysagiste, environnement. Effectif : dirigeant + 2 personnes. CA honoraires : 180 K€. Clientèle : 95 % collectivités, 5 % particuliers, sur 13 départements du grand ouest. Très bonne notoriété et savoir-faire reconnu. État du carnet de commande : 150 K€ sur 2e semestre 2009. C4569 Maine-et-Loire, à céder entreprise de peinture en bâtiment. CA : 369 K€ en 2008. 3 salariés. Le cédant souhaite partir à l'étranger. C73403 Maine-et-Loire, à céder entreprise artisanale de transport spécialisée dans le transport des végétaux. 5 personnes. 3 camions. CA 2008 : 520 K€. En difficulté actuellement cherche repreneur personne physique ayant capacité transporteur ou entreprise. Localisation entre Angers et Saumur sur un terrain clos de 3 760 m² avec 1 entrepôt de 400 m², 4 quais et 60 m² de bureaux, 1 cuve enterrée de 36 m3 et une pompe de distribution, 1 station de lavage. C45043 À céder, entreprise de fabrication, vente et pose de cuisines et de salles de bain aménagées. Située entre Angers et Nantes, créée en 1976. CA : 2 703 K€. C67547 Maine-et-Loire, agglomération d'Angers, bureau d'étude mécanique + atelier d'usinage et montage spécialisé dans la fabrication de postes d'assemblage et contrôles semi automatiques, en difficulté du fait de la conjoncture, cherche associé ou repreneur pouvant apporter synergie commerciale. CA 2008 : 1 500 K€. 15 personnes aujourd'hui. C48418 Maine-et-Loire, à céder entreprise de négoce de matériel de motoculture. CA : 825 K€. Effectif : 4 personnes.
C63555 Mayenne, à céder cause retraite SARL activité de négoce de rayonnage et mobilier de bureau. Cession de 100 % des parts sociales. CA : 1 500 K€. Effectif : 5 personnes. C66993 Vendée, à céder, société en héliciculture bio (escargots) certification Ecocert. Avec élevage, transformation, vente particulier, restaurateur, grossiste, accueil, visite de groupes. Bâtiment de reproduction, élevage 3 500 m², laboratoire de transformation, bâtiment d'accueil et de vente. Production : 8 tonnes/an. Clientèle régionale. C33029 Maine-et-Loire, à céder, entreprise de mécanique générale et de précision, clientèle variée. CA : 1 624 K€. Résultat : 46 K€. Effectif : 18 personnes + dirigeant. Le repreneur doit être un bon technicien. Accompagnement possible. C3680 Maine-et-Loire proche Loire-Atlantique, à céder cause retraite, entreprise de peinture décoration, revêtements murs et sols, ravalement de façades. CA : 400 K€. Clientèle : 50 % de particuliers, 50 % marchés publics. Effectif : 8 (couple dirigeants + 3 salariés + 3 apprentis). Bonne rentabilité. C37808 Maine-et-Loire, à céder bureau d'étude à dominante mécanique, conception de machines spéciales (soudage, sertissage, assemblage) et d'outillages de fabrication, clientèle variée. CA : 1,9 M€. Bons résultats. Équipe de 16 personnes dont 5 dessinateurs BE (autocad, cadkey, solidworks) possédant son propre atelier mécanique bien équipé. C84948 Mayenne, à céder entreprise dans le secteur de l'aménagement de l'habitat. CA : 2 700 K€. Effectif : 18 salariés. Image commerciale de qualité, bonne rentabilité.
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