ECHO 1228 DU 5 NOVEMBRE

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[ social ] Par la Rédaction avec l’AFP

La réforme des retraites Les principaux points Le Parlement a entériné définitivement, mercredi 27 octobre, le texte controversé. La veille, le Sénat avait validé par 177 voix contre 151 le texte mis au point par une Commission Mixte Paritaire réunissant sept députés et sept sénateurs. L’Assemblée nationale a fait de même mercredi dernier par 336 voix contre 233. Voici, d’après des dépêches de l’Agence France Presse publiées sur le site de l’Assemblée Nationale, les principales mesures de cette réforme. [ Âge légal ] Le recul à 62 ans, à l’horizon 2018, de l’âge légal de départ à la retraite est la mesure phare. L’âge légal de départ augmentera progressivement de quatre mois par an, à compter du 1er juillet 2011. La première génération concernée par ce relèvement progressif est celle née après le 1er juillet 1951. L’âge du taux plein (âge auquel est annulée la décote même si la durée de cotisation nécessaire n’est pas atteinte) sera relevé progressivement de 65 à 67 ans de 2016 à 2023. [ Durée de cotisation ] Pour bénéficier d’une retraite de base à taux plein, il faut disposer d’un certain nombre d’années cotisées ou assimilées. Cette durée de 40,5 ans en 2010 et aura atteint 41 ans en 2012. La durée de cotisation passera à 41 ans et trois mois en 2013. Un assuré ne disposant pas de toutes ses annuités voit sa pension réduite de manière proportionnelle. Une pénalité supplémentaire accentue ce premier effet, appelée décote. Cette pénalité se traduit par un « coefficient de minoration » qui s’applique au taux plein. Ce coefficient sera de 5 % par année manquante en 2013. [ 67 ans, la retraite sans décote ] L’âge d’annulation de la décote, appelé aussi âge du taux plein, est celui auquel un assuré ne peut plus se voir appliquer de

Après plusieurs mois de débats et plusieurs semaines de mobilisation dans la rue, la réforme des retraites a bel et bien été adoptée.

décote. Il est actuellement fixé à 65 ans, et passera progressivement à 67 ans de 2016 à 2023. Cela signifie qu’à 67 ans, un assuré n’ayant pas la durée d’assurance requise bénéficiera tout de même du taux plein. Mais cela ne l’empêchera pas de voir sa pension diminuée proportionnellement au nombre d’années manquantes. [ Pénibilité ] Les salariés qui, du fait d’une situation d’usure professionnelle constatée, ont un taux d’incapacité physique supérieur ou égal à 20 % pourront continuer à partir à la retraite à 60 ans. Dans certains cas, un taux d’incapacité de 10 % sera toléré. L’assuré devra prouver son exposition à des facteurs de risques professionnels et recevoir l’aval d’une commission. Les salariés occupant des postes de travail pénibles pourront bénéficier d’allègement de charge du travail ou de compensation de la charge dans le cadre d’accords collectifs de branche. [ Mesures en faveur des parents et des handicapés ] Les parents d’enfants lourdement handicapés soignés à domicile pourront continuer à partir à 65 ans sans décote ainsi que les mères de trois enfants, nées entre 1951 et 1955, ayant arrêté de travailler pour les

élever. Même chose pour les aidants familiaux et les travailleurs handicapés. [ Carrières longues ] Le dispositif, créé en 2003, permettant un départ anticipé à la retraite avant l’âge légal sous réserve d’avoir une durée de cotisation de deux ans supérieure à celle requise pour le taux plein est reconduit. Il est élargi à ceux qui ont commencé à travailler à 17 ans. L’âge minimal de départ autorisé passe de 56 à 58 ans pour ceux qui ont commencé à travailler à 14 ans mais la transition vers ces nouvelles règles a été atténuée pendant l’examen de la réforme. [ Fonction Publique ] Un alignement du taux de cotisation retraite des fonctionnaires sur celui du privé (passage de 7,85 à 10,55 %), étalé sur 10 ans, est prévu. La réforme prévoit la fin en 2012 du dispositif qui permet aux fonctionnaires parents de trois enfants avec 15 ans d’activité de partir à la retraite à l’âge de leur choix. [ Retraites à points ] Après un amendement au Sénat, le texte prévoit que soit lancée, dès 2013, une étude pour une réforme systématique évoluant vers la retraite « à points ». •

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[ prévention ] Par Jean-Louis Mahé

Incendies Mieux prévenir les risques Plus de 10 000 blessés et 800 morts sont recensés chaque année en France, des chiffres qui ont doublé en vingt ans. Et l’Archipel a déjà payé un lourd tribut dans ce domaine aussi dans le passé. [ Détecteur de fumée OBLIGATOIRE ] Pour éviter ces drames et pour faire diminuer le nombre de victimes, le Parlement a voté en mars dernier une proposition de loi rendant obligatoire d’ici 2015 l’installation d’au moins un détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF) dans chaque logement privé. La responsabilité de l’installation et de la maintenance du détecteur incombe à l’occupant du logement, qu’il soit ou non propriétaire, sauf pour les locations saisonnières, les foyers, les logements de fonction et les locations meublées. Dans ce cas, l’installation et l’entretien du détecteur revient au propriétaire. L’occupant du logement sera tenu de fournir une déclaration d’installation à son assureur. Selon nos informations, le groupe Allianz pourrait communiquer prochainement sur le sujet, en Métropole et en outre-mer. Il s’agirait d’une campagne de sensibilisation pour inciter les clients d’Allianz à installer dans les meilleurs délais des détecteurs dans leurs logements. Il est avéré, et le Secrétaire d’État Benoist Apparu l’a précisé, que « les détecteurs avertisseurs autonomes de fumée permettent une réduction drastique des risques d’incendie et que tous les pays avec un taux d’équipement supérieur à 80 % ont diminué le nombre de leurs morts par deux ». [ Comment les choisir ] Un détecteur avertisseur autonome de fumée est un petit appareil qui fonctionne sur pile. Dès les premières fumées, il émet une alarme puissante d’environ 85 dB, soit le bruit que ferait un TGV qui passe dans un couloir. Il faut en installer à chaque niveau d’habitation, de préférence près des chambres.

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Le Secrétaire d’État au Logement et à l’Urbanisme, Benoist Apparu, a lancé récemment une campagne d’information pour sensibiliser les Français aux risques d’incendies domestiques.

Il est impératif de les choisir certifiés, de préférence portant la norme européenne EN 14604 ou la mention NF. Certains fabricants vendent des appareils qui répondent à des critères précis comme les dimensions du détecteur, son niveau sonore et l’impossibilité de le fixer s’il n’est pas muni de piles. Localement, chez les quincailliers, on trouve des DAAF certifiés aux normes canadiennes. Ils ne représentent pas un gros investissement : il faut compter entre 13 euros et 32 euros selon le modèle choisi. [ Chiffres clés ] • En France, 250 000 incendies d’habitations sont déclarés chaque année aux assurances, soit 1 incendie toutes les 2 minutes, faisant près de 10 000 blessés dont 3 000 avec invalidité lourde, et jusqu’à 800 décès. • Bien que 70 % des incendies se déclenchent le jour, 70 % des incendies mortels se produisent la nuit, faute d’avertissement.

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• Si rien ne change, un Français sur trois sera victime d’un incendie au cours de sa vie. [ Conseils ] • Un incendie sur quatre est dû à une installation électrique défectueuse. Par précaution, faites donc vérifier par des professionnels vos installations électriques, de gaz et de chauffage. • Faites ramoner par des spécialistes les conduits et les cheminées une fois par an. • En cas d’incendie à votre domicile, appelez immédiatement les pompiers (le 18). • Bon à savoir : dans la première minute, il faut un verre d’eau pour éteindre un incendie. À la 2e minute, un seau d’eau peut encore arrêter le feu. Mais au bout de la 3e minute, une citerne est nécessaire. En observant quelques règles simples de prudence, la majorité des sinistres peut être évitée ! Pour en savoir plus : consulter le site Internet : prevention-incendie.gouv.fr •


[ surveillance ] Par Jean-Louis Mahé

Des garde-côtes à la française Dirigés par Raymond Gauvain Afin de rendre plus efficace l’action de l’État en mer, le Gouvernement a décidé de

créer le Centre Opérationnel de la Fonction Garde-Côtes (COFGC). Objectif : « observer tout ce qui se passe sur les mers du monde et analyser tout ce qui peut paraître suspect, repérer les trafics en tout genre et les risques ». Placé sous la responsabilité du Secrétaire Général de la Mer, M. JeanFrançois Tallec, le COFGC est dirigé par le Capitaine de Frégate Raymond Gauvain. [ Mission ] Cette décision de mettre en place un Centre Opérationnel de la Fonction GardeCôtes découle du Grenelle de la Mer qui avait mis en évidence « la nécessité de mieux coordonner les moyens de l’État en mer, répartis entre quatre ministères (Développement durable, Finances, Intérieur et Défense) et six administrations, pour une surveillance plus efficace des côtes françaises (plus de 4 000 Km) et de notre espace maritime (11 millions de Km2), le deuxième au monde derrière les ÉtatsUnis ». Regroupant des représentants des principales administrations impliquées au sein de la Fonction Garde-Côtes, le Centre assurera trois grandes missions : • « Assurer en permanence l’information du Gouvernement sur la situation maritime afin d’éclairer les décisions en particulier en situation de crise où le COFGC alimentera les centres de gestion de crise gouvernementaux. »

L’idée est simple : il s’agit de mieux coordonner les administrations qui agissent en mer. Elles vont mutualiser leurs informations et leurs moyens.

• « Procéder à des analyses et à des synthèses fondées sur l’observation continue des activités maritimes en profitant du croisement des expertises des différents agents. Ces travaux permettront notamment d’évaluer et d’adapter la pertinence des dispositifs. » • « Offrir un point d’entrée naturel pour notre coopération internationale dans les domaines de la surveillance des espaces et des activités maritimes, domaines, qui ne peuvent, par essence, s’envisager sans cette coopération. » Concrètement, les Douanes, les Affaires maritimes, la Gendarmerie nationale, la Sécurité civile, la Police, la Marine, la Gendarmerie maritime détachent des personnels qui « vont travailler ensemble pour une action de l’État en mer plus efficace », explique le Secrétaire Général de la Mer, « derrière leurs écrans, douaniers, marins, gendarmes vont avoir l’oeil ensemble ». « Chacun conserve son savoir-faire, mais la réponse est unitaire », a souligné JeanFrançois Tallec.

[ Sentinelles des océans ] Le COFGC est hébergé dans les locaux de l’État-Major de la Marine, Rue Royale à Paris. Le Centre a été inauguré par le Ministre Jean-Louis Borloo. Le Ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer a précisé à cette occasion que « le COFGC n’a pas vocation à se substituer à ce qui existe déjà : les Centre Régionaux Opérationnels de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) sont toujours au coeur du dispositif de l’action de l’État en mer et les préfets maritimes, en outre-mer, plus que jamais chargés de mettre les moyens en oeuvre en cas de pépins ». « Observer tout, toujours, tout le temps sur la terre entière ! » : Jean-Louis Borloo s’est dit « emballé » par ceux qu’il appelle « les garde-côtes à la française », ceux qui sont, selon lui, « les sentinelles mondiales des océans ». Le Ministre parle d’« une mutation profondément historique » car, selon lui, « la mer, c’est l’enjeu du XXIe siècle » et, a-t-il ajouté, « l’un des eldorados de notre pays ». •

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[ formation ] Propos recueillis par Didier Gil

L’AFC Une activité permanente Si l’on connaît les activités menées par cet organisme en direction du grand public, on oublie souvent aussi parfois qu’il intervient sur des champs très différents : c’est du moins ce que nous avons retenu d’un entretien avec son directeur, Jean Hugonnard. Écho : M. Hugonnard, en cette période de fin d’année, l’AFC doit être en train de préparer les actions prévues en 2011… pouvez-vous-nous en dire un mot ? J. Hugonnard : L’AFC est toujours en train de préparer des actions ! La moindre des actions de formation se prépare longtemps à l’avance. C’est d‘autant plus vrai pour un organisme comme le nôtre, qui doit intervenir sur des champs professionnels très divers et pour des actions le plus souvent très ponctuelles. L’AFC n’est pas un organisme de formation comme un autre : nous ne pouvons pas « industrialiser » nos processus de fabrication, ce qui est le cas des autres organismes qui se créent un « domaine d’excellence » privilégié. Nous avons, pour notre part, à répondre au cas par cas à l’ensemble des demandes qui émergent localement, et à « ciseler » des offres adaptées en mobilisant, toujours au cas par cas, les moyens et les spécialistes adéquats… Notre « domaine d’excellence » à nous sera celui de l’ingénierie de formation. Certaines actions commencent à se préparer deux ou trois ans à l’avance ! Mais une action aura beau avoir été bien préparée, elle ne se réalisera pas pour autant si elle n’est pas vendue ou prise en charge par un financeur ! Ce que le grand public ne sait souvent pas c’est que, bien que l’AFC soit gérée par les partenaires sociaux, c’est un organisme privé qui ne vit que de ses « ventes de prestations ». Pour répondre ainsi à votre question sur le programme 2011, nous sommes aujourd’hui encore dans l’incapacité de vous dire les actions qui seront retenues. Il est probable que quand ce journal sortira, nous serons informés du programme que financera le Comité pour la Formation Professionnelle (CFP) pour 2011, mais ça reste encore prématuré aujourd’hui.

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L’année 2010 s’achève tandis que 2011 se profile à l’horizon… Pour l’Association pour la Formation Continue (AFC), il n’y aura pas d’interruption ! Écho : Sur l’Archipel, ce qui intéresse surtout les gens ce sont ces dernières formations : les demandeurs d’emploi et les salariés du privé peuvent s’y inscrire sans frais… J. H. : Bien sûr, mais il n’y a pas que les formations du CFP ! Nous avons d’ici à décembre une bonne dizaine de formations « privées », commandées directement par les entreprises pour leurs salariés ou par des administrations pour leurs agents. Sans doute la face cachée de l’AFC, pour le grand public ! Mais pour ne parler que des formations prises en charge par un financeur, nous organisons en cette fin d’année, sur commande de l’État et de Pôle Emploi, une action d’orientation professionnelle et deux actions d’aide au retour à l’emploi. Il faut aussi et surtout rappeler la permanence de l’Atelier de pédagogie personnalisée (APP), qui accueille chaque personne à son propre rythme, sur son propre projet professionnel, tous les jours de la semaine. Écho : Sans doute beaucoup de projets différents, alors ? J. H. : Oui, sur l’APP, les demandeurs d’emploi ou salariés du secteur privé qui le souhaitent viennent épauler leur projet professionnel individuel avec leur propre plan de formation personnel. Et cela se traduit par des parcours très diversifiés : ils peuvent ainsi se faire accompagner sur une formation distante, se préparer à un métier précis, à un concours, se perfectionner en bureautique, envisager le montage d’un dossier de VAE (Validation des Acquis de l’Expérience), ou encore affiner leur démarche et leurs outils de recherche d’emploi… En cette fin d’année, nous voulons aussi accueillir les personnes d’origine étrangère qui souhaiteraient apprendre ou se perfectionner en Français lors d’échanges de groupe (« pause café »). Rappelons aussi

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qu’on peut de la même manière y apprendre l’Anglais, en toute convivialité, lors d’ateliers de niveaux différents. Écho : Justement, il semblerait qu’il y ait beaucoup de formations en anglais à l’AFC ? J. H. : La connaissance de l’Anglais est indispensable sur l’Archipel et c’est normal que nous y attachions une grande importance : si nous le faisons en APP, il faut savoir que le CFP dont nous parlions tout à l’heure finance aussi deux actions de ce type en cette fin d’année pour les salariés du privé et les demandeurs d’emploi. J’invite toutes personnes intéressées à joindre au plus vite l’AFC ! Écho : Le CFP intervient donc encore en cette fin d’année 2010 ? J. H. : Oui ! Il intervient aussi pour financer une tout autre action qui a été demandée depuis très longtemps par les entreprises du BTP, mais qui n’avait pourtant pu être mise en place jusqu’ici : l’action « Montage et utilisation d’échafaudages ». C’est une action très courte (2 journées) qui permet à la fois de répondre aux obligations réglementaires des entreprises mais aussi à garantir la sécurité des salariés. Écho : Donc du pain sur la planche pour l’AFC… et sans attendre 2011 ? J. H. : Oui, beaucoup d’actions… Mais ça ne nous empêchera pas de continuer à préparer 2011 et les années suivantes, en fonction des besoins et des souhaits qui nous seront exprimés. N’oublions pas que la formation c’est « le nerf de la guerre » pour chacun, mais aussi pour le devenir de l’Archipel ! Nous compterons d’ailleurs sur vous pour annoncer nos programmes 2012… • AFC Tél. 41 02 10 • afcsmp@cheznoo.net


[ programme ] D’après les informations fournies par l’AFC

AFC/SPM La fin d’année 2010 [ Actions financées FFP ] Anglais des affaires Durée : 25 h réparties sur 2 semaines. Dates : du 15 au 19 novembre et du 22 au 26 novembre de 17 h 30 à 20 h. Objet : Perfectionnement professionnel : acquisition et maîtrise d’utilisation de la langue anglaise pour le commerce et les affaires. Bénéficiaires : Tous acteurs de la filière commerce à des niveaux divers, responsables, commerciaux, secrétaires, ou toute personne susceptible d’être en situation de relations professionnelles en anglais. Accueil en langue anglaise Durée : 20 h réparties sur 2 semaines. Dates : les 2, 3, 4, 5, 8, 9, 10 novembre de 8 h 30 à 11 h 15. Objet : Perfectionnement professionnel. Il s’agit de permettre aux personnes en situation d’accueil de présenter à des anglophones les divers produits et services dans leur langue. Bénéficiaires : Tous personnels des hôtels, commerces et services ou toutes personnes demandeuse d’emploi susceptibles de tenir cette fonction. Échafaudage Durée : 14 h par session (2 jours). Dates : Deux sessions. Session 1 les 29 et 30 novembre et session 2 les 1er et 2 décembre, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h. Objet : Mise en adéquation des entreprises avec le cadre réglementaire. Savoir se mettre en sécurité et déceler toutes anomalies lors du montage et de l’utilisation de l’échafaudage. Recommandation CNAM R 408. Bénéficiaires : Salariés d’entreprise et encadrement ayant à utiliser des échafaudages. [ Actions financées APP ] Everyday English Niveau 1 Durée : 2 h. Dates : Hors vacances scolaires. Niveau 1 les mardis de 13 h 30 à 15 h 30 et les mercredis de 9 h à 11 h. Objet : Vous êtes débutant et vous avez envie d’apprendre l’Anglais dans une atmosphère détendue. Nous vous proposons des activités collectives et interactives de compréhension et expression, orale et écrite, sur des thèmes de tous les jours. Nos groupes de travail sont restreints pour une meilleure attention et encadrés par une formatrice anglophone certifiée. Bénéficiaires : Toute personne débutante,

Pour tout savoir sur les actions à venir sur cette fin d’année 2010, accessibles directement aux demandeurs d’emploi et salariés du secteur privé. fausse débutante ou « pré-intermédiaire » en Anglais qui a envie d’améliorer son niveau. Everyday English Niveau 2 Durée : 2 h. Dates : Hors vacances scolaires. Niveau 2 les jeudis de 13 h 30 à 15 h 30. Objet : Pouvoir exprimer votre pensée avec clarté et précision, maîtriser les tournures idiomatiques, éviter les erreurs les plus fréquentes, réviser systématiquement les structures. Conversations et travaux de groupe. Bénéficiaires : Toute personne ayant des bases intermédiaires ou confirmées en Anglais, mais ayant besoin de réactualisation et approfondissement. Pause Café Durée : 1 h 30. Dates : Les mercredis de 10 h à 11 h 30 (sauf le mercredi 17 novembre 2010). Objet : Échanger à l’oral sur des thèmes divers, autour d’un café et de biscuits, et ainsi favoriser l’apprentissage à l’oral du Français pour les non francophones. Bénéficiaires : Toutes personnes non francophones d’origine, et de tous niveaux en Français Langue Étrangère. Préparation au TFI Durée : 4 h. Dates : Les mardis et jeudis du 2 novembre au 3 décembre de 14 h à 16 h 30. Objet : Mini-test corrigés. La préparation au test n’est en aucun cas un préalable obligatoire. Nous la conseillons à tous ceux qui souhaitent valoriser leurs scores par une meilleure anticipation du déroulement de l’épreuve. Bénéficiaires : Personnes non francophones. Tous niveaux. Test TFI Durée : 2 h. Dates : Le samedi 4 décembre de 9 h à 11 h 30. Objet : Le test de Français International évalue et certifie les compétences en français des stagiaires non francophones dans un environnement professionnel. Bénéficiaires : Personnes non francophones. Tous niveaux. Se préparer à l’entretien Durée : 6 h. Dates : Le 5 novembre de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30. Objet : Apprendre à se préparer à un entretien d’embauche, à préparer une trame écrite, savoir se tenir, s’exprimer, afin d’optimiser ses chances d’être sélectionné. Bénéficiaires : Toute personne ayant besoin de se prépa-

rer pour un entretien d’embauche, ou nécessitant des conseils en la matière. Tous niveaux. Être à l’aise avec l’orthographe Durée : 6 h. Dates : Les 16 et 17 décembre de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30. Objet : Maîtriser les règles de base de l’orthographe et de la grammaire française, par le biais d’exercices pratiques, facilitant ainsi le travail écrit dans le cadre de son emploi ou dans la vie quotidienne (courrier). Bénéficiaires : Toute personne souhaitant développer ou renforcer ses acquis en orthographe et en grammaire, voire en syntaxe. Tous niveaux. Préparation au TOEIC - TOEIC simulator Durée : 8 h. Dates : Du 29 novembre au 2 décembre de 20 h 30 à 22 h 30 (inscription jusqu’au 29 novembre). Objet : Abord pratique par le passage de mini-tests. Travaux semi collectifs de correction selon les difficultés. La préparation au test n’est en aucun cas un préalable nécessaire. Nous la conseillons à tous ceux qui souhaitent valoriser leurs scores par une meilleure anticipation du déroulement de l’épreuve. Bénéficiaires : Personne ayant des bases intermédiaires ou confirmées en Anglais, mais ayant besoin de réactualisation et approfondissement. Test TOEIC Durée : 2 h. Dates : Le samedi 11 décembre 2010 de 8 h 30 à 11 h. Objet : Évaluation de niveau des non anglophones amenés à utiliser l’Anglais dans les situations de communication professionnelles et internationales. Bénéficiaires : Le TOEIC mesure les compétences acquises des stagiaires de tous niveaux (faux débutant à avancé). [ Action STE/Pôle Emploi ] Bilan de compétence Durée : 17 h. Dates : du 15 au 29 novembre 2010. Objet : Permettre aux salariés du secteur privé, aux demandeurs d’emploi de bénéficier d’un positionnement par rapport à leurs compétences et projets. Faire une évaluation des besoins en fonction des bilans de compétences réalisés. Bénéficiaires : Demandeurs d’emploi et salariés du secteur privé. •

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[ culture ] Par Jean-Louis Mahé

Roselle et Steve à Miquelon Un joli cadeau !

[ Complicité intelligente ] Voix modulée et puissante, la chanteuse a donné la chair de poule à son public séduit d’entrée de jeu dès les premières notes de « La goualante du Pauvre Jean ». Roselle, la chanteuse, est aussi Roselle, la communicante. Elle a une façon unique de partager avec le public. Sur scène, Roselle ouvre son cœur, ce qui permet aux spectateurs de se sentir en communion avec elle. En retour, le public lui offre une écoute d’une qualité exceptionnelle. Roselle était accompagnée à l’accordéon par Steve Normandin, un musicien hors pair ! Ce Québécois jovial, connaisseur pointu de l’histoire de la chanson française et francophone, est génial, au sens premier du terme, la précision est de mise tant le mot semble galvaudé de nos jours. Roselle et Steve savent développer sur scène une complicité intelligente, une complémentarité subtile. L’ovation debout qui salua la fin du spectacle aura été le plus bel hommage adressé aux deux artistes par un public ravi d’avoir vécu cette soirée mémorable. Il a tenu à le faire savoir spontanément à la vedette lors d’échanges souvent teintés d’émotions. Compte tenu de mon amitié de quelque vingt-cinq années avec Roselle, certains lecteurs pourraient être tentés de pointer un manque d’impartialité dans mon propos. Aussi, ai-je demandé à Miquelon à un spectateur de nous livrer ses commentaires sur cette soirée cabaret. Michel Detcheverry a relevé le défi bien volontiers. De même que le musicien et complice de Roselle, Steve Normandin. Vous constaterez que leurs appréciations ne sont pas éloignées des miennes. • Michel Detcheverry : « Salle comble… et comblée. Vingt-neuvième jour du mois d’octobre de l’an deux mille dix, il est vingt

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© Patrick Boez

Roselle la Miquelonnaise, la fille à Carpentier, chantait sur ses terres vendredi soir dernier à la Salle des Fêtes municipale à l’invitation de Miquelon Culture Patrimoine. Ce fut un joli cadeau de Noël avant l’heure !

« J’ai pu découvrir chez Roselle une réelle volonté de se surpasser dans l’art d’interpréter une chanson. Sans tricherie. »

et une heures à la salle des Fêtes de Miquelon où un spectacle va commencer. En découvrant leur public, gageons que Steve Normandin et Roselle Bily ont à l’esprit cet adage : “Nul n’est prophète en son pays“. Plus encore Roselle sans doute, car, ce soir la môme est Miquelonnaise et chante chez elle. Que va faire la foule ? L’emporter, la rejeter ? Rien de tout cela. Se laisser séduire, simplement. Ça sert aussi à ça l’amour. Comment d’ailleurs ne pas aimer ! Une voix époustouflante et l’accordéon d’un Steve en parfaite symbiose, ça vous chavire une salle ça madame !

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Dès la première minute, le courant passe. Au menu, Édith Piaf, naturellement, mais aussi quelques belles découvertes (en ce qui me concerne en tout cas). Un frisson parcourt la salle quand Roselle interprète “Du gris“ qu’elle dédie à son père, trop tôt disparu. On se prend à rire quand elle brocarde les hommes dans “Tel qu’il est, il me plaît“. On reste bouche bée devant la classe d‘un “Milord“ ou la maestria de “l’Accordéoniste“. Alors Roselle : pas d’âme, pas d’âme ? Elle aura beau le chanter à tue tête, on ne la croira pas. »


brève d’actualité

Le Bleuet de France Symbole de mémoire

© Patrick Boez

© Patrick Boez

• Steve Normandin : « Lorsque la vie fait de vous un musicien, il est formidable de croiser sur sa route des gens hors du commun. C’est ce que je constate et que je vis depuis quinze ans, l’accordéon en bandoulière. Ma collaboration avec Roselle fait partie de ces heureuses rencontres. J’avais croisé souvent Roselle comme femme de télé ou de radio, jamais comme interprète de la chanson. Dès les premières minutes où nous avons discuté, où nous nous sommes

amusés à interpréter les airs que nous aimions, il s’est passé entre nous une chimie, une belle complicité et une amitié qui va grandissant. C’est une passion commune pour la chanson française des années 1930 et le répertoire des chansons d’Édith Piaf qui a été l’amorce de notre première rencontre. Au courant de cette particularité, Oswen Lafitte nous a mis en contact, afin que nous participions au Café de la Route durant la course Route Halifax-Saint-Pierre. En travaillant auprès d’elle, j’ai pu découvrir chez Roselle une réelle volonté de se surpasser dans l’art d’interpréter une chanson. Sans tricherie. Elle avait déjà chanté en public à plusieurs reprises, mais je crois qu’elle souhaitait “raffiner“ ses interprétations. Les chansons qu’elle a choisies sont difficiles à défendre, tant pour leur charge émotionnelle que pour la qualité d’écriture qui exige une grande rigueur dans l’interprétation. Elle me communiquait une sincérité qui donnait l’envie de la suivre dans cette voie ; ce fut alors une quête réciproque. Observer chez elle cette volonté de convaincre, d’atteindre petit à petit les chemins qui mènent à la beauté et la vérité des mots et des gestes, me donnait le goût à mon tour de peaufiner mes accompagnements. Nous nous aidions à nous accomplir mutuellement. Le premier récital qu’elle a donné à Miquelon vendredi dernier a été le premier pas dans cette direction. Je me considère privilégié de m’être trouvé à la fois témoin et collaborateur de cette étape cruciale pour Roselle ». Dont acte ! •

Le Bleuet de France est le symbole de la mémoire et de la solidarité en France, envers le monde combattant. Son origine remonte à 1916, durant la première guerre mondiale. Petit historique grâce aux informations fournies par les services de la Préfecture : « deux femmes, Charlotte Malleterre et Suzanne Leenhardt, infirmières, ont souhaité venir en aides aux mutilés en créant dès 1925 un atelier pour les pensionnaires de l’institution des Invalides où ils confectionnaient des fleurs de Bleuet en tissu pour les aider à reprendre goût à la vie et subvenir en partie à leurs besoins avec la vente de ces fleurs. D’un atelier artisanal de confection de fleurs est née une œuvre caritative dont l’objectif est de soutenir les anciens combattants et les autres victimes de la guerre ». Aujourd’hui encore, la vocation du Bleuet de France perdure et l’œuvre nationale agit sur de nouveaux fronts en favorisant, aux côtés des actions sociales traditionnelles, « la transmission de la mémoire comme véritable vecteur de solidarité entre les générations ». [ Dans l’Archipel ] Le Bleuet de France va refleurir la cérémonie patriotique de l’Armistice de 1918, le 11 novembre prochain à Saint-Pierre et Miquelon. Des opérations de collectes de dons sont d’ores et déjà programmées les 5 et 6 novembre 2010 à la galerie Albert Briand et au centre commercial Marcel Dagort. Des troncs seront également à la disposition de la population dans les boulangeries de Saint-Pierre, à la délégation de la Préfecture à Miquelon. • D. Gil écho des caps n° 1228 • vendredi 5 novembre 2010

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[ témoignages ] Avec l’aimable autorisation des auteurs cités

Carnets de bal… Avec nos Aînés Réunis dans les locaux de l’AFC autour de photos, de textes ou de récits sélectionnés pour l’occasion, ils ont d’abord échanger

Le 21 octobre dernier, dans le cadre de la Semaine Bleue 2010 organisée à Saint-Pierre, quelques Aînés ont bien volontiers participé à un atelier d’écriture sur le thème du « bal ».

« Lorsque l’on est déguisé, on fait bien des choses que l’on oserait jamais faire. »

entre eux sur ce thème du « bal aux Îles Saint-Pierre et Miquelon », avant de coucher sur papier quelques uns de leurs souvenirs qui témoignent d’un temps que « les moins de vingt ans »… vous connaissez la chanson ! Ce sont ces témoignages que nous avons recueillis pour vous. « Anecdotes » Par Thérèse Arozaména Pendant le mardi-gras, beau temps ou mauvais, nous allions… Un soir, papa nous

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a vu nous préparer, maman et moi, pour se déguiser. Il n’était pas très content : « Vous allez vous casser une jambe !! », nous a-til dit. Maman lui a répondu qu’il ne devait pas s’en faire, même si les routes étaient verglacées. Maman a pris une paire de chaussettes de travail en laine pour elle et moi, et nous voilà parties pour le Café du Nord, chaussettes remontées jusqu’aux genoux ! N’ayant pas l’habitude d’aller dans cet établissement, nous ne voulions pas être re-

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connues. Le déguisement était donc utile ! Ensuite, nous sommes allées à la Salle des Fêtes. Nous avons retiré nos chaussettes et allions chercher des gens que nous connaissions très bien. Même des membres de notre famille avaient du mal à nous reconnaître, ce qui nous permettait d’aller chercher des gens que nous ne connaissions même pas. Que nous avons pris des bosses de rire ! Lorsque l’on est déguisé, on fait bien des choses que l’on n’oserait jamais faire. On finit par avoir des moments


de malice dans ces temps-là ! À l’époque, tout le monde était à la porte à 8 h 30 pour avoir une bonne place au bal. J’adorais le bal à robes longues qui était organisé pour le timbre antituberculeux, celui des Lions, et la Chambre de Commerce… Je me rappelle avoir fait ma robe en taffetas jaune, toute fière de la porter avec quelques bijoux, boucles d’oreilles, et me préparer avec des bigoudis, puis des peignes ornés de brillants que l’on mettait dans nos cheveux, des souliers à talons assortis à la robe quand c’était possible. Oh ! Que c’était une grande fête ! Et l’on retrouvait du monde qu’il y a longtemps que nous n’avions pas vu. Quelques fois, nous avions oublié les personnes sur les bancs de l’école et nous étions heureux de pouvoir partager un moment avec eux… Il y avait aussi le Savoy, où il ne faisait pas toujours très beau. De la brume à couper au cou-

teau, à sortir de la voiture pour voir où l’on se trouvait ! Mais enfin, c’était le bon temps ! • « Le bal » Par Georgette Chaignon En ce jour de Semaine Bleue (qui est très agréable car on se retrouve entre amis et on s’évade de ses soucis quotidiens), le thème tourne autour du bal. Évidemment, il y en aurait des choses à raconter, mais vu mon âge avancé, il y a quantité de choses qui s’absentent de ma mémoire. Le bal c’était de bons moments de détente, le plaisir des rencontres, surtout lorsqu’il y avait des bals organisés tels que Lions, timbre antituberculeux, etc., où il fallait revêtir la robe longue. C’était merveilleux de voir évoluer ces danseurs sur la piste. On devait se mettre sur notre 31 ! Lorsque l’on allait « Chez Alfred » au « Club des Sans

Soucis » au bout de Savoyard, c’était spécialement pour les fiançailles et les mariages. C’était très chouette aussi. On n’oubliera pas non plus le « Sélect » : des bals musettes formidables ! À une époque, la plus fréquentée des salles de danse, c’était « L’Étoile ». À la fermeture de l’établissement, il arrivait d’avoir « un maudit poudrin de choquette ». Et, malgré tout, on apercevait des amoureux se bécoter contre les piquets… • « Souvenir de ma plus jeune enfance » Par Marguerite Arantzabé Depuis ma plus jeune enfance, j’ai toujours aimé danser. J’avais été voir un couple avec leur fille qui était venu donner un spectacle à la Salle des Fêtes. En arrivant à la maison, je me suis mise à imiter ce que la jeune fille nous avait montré sur scène. J’avais huit ans, et ce qui « Le bal c’était de bons moments de détente, le plaisir des rencontres […] où il fallait revêtir la robe longue. »

« À la maison, je me suis mise à imiter ce que la jeune fille nous avait montré […]. J’avais huit ans, et ce qui m’avait surtout éblouie, c’était qu’elle dansait sur la pointe des pieds. »

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m’avait surtout éblouie, c’était qu’elle dansait sur la pointe des pieds. Ce jour-là, maman recevait une amie à prendre le thé, et quand elle m’a regardé danser sur la pointe des pieds et imiter plusieurs danses, elle a dit à ma mère qu’un jour elle me perdrait, que j’irai danser sur les planches. Ma grand-mère et mes quatre sœurs qui étaient présentes riaient de bon cœur. J’avais amusé tout le monde et leur avais offert un bal à bon marché, à ma façon. J’ai toujours adoré la danse, je n’ai jamais laissé une occasion passer. Me voici arrivée à quatre-vingt-treize ans et demi, j’aime toujours danser. Je vais au Club de l’Amitié où nous passons des après-midi merveilleuses à chanter, dan-

ser, jouer aux cartes. Nous avons une présidente très jeune de caractère qui anime à la perfection ce club. • « Les bals d’autrefois » Par Evelyne Artano Les bals d’autrefois étaient bien différents de ceux de maintenant : le tango, la valse, et toutes ces belles danses qui ont fait vibrer le plancher de la Salle des Fêtes, salle mythique avec ses loges et son décor particulier. Celle d’aujourd’hui semble avoir perdu son âme. Les loges : que de regards curieux qui décortiquaient tout ce qui se passait sur la piste. Les mamans venaient surveiller leurs filles, les curieux venaient alimenter leurs cancans. On avait coutume de les ap-

« Le tango, la valse, et toutes ces belles danses qui ont fait vibrer le plancher de la Salle des Fêtes, salle mythique avec ses loges et son décor particulier. »

« Moi, je travaillais tellement que […] je ne pouvais pas aller au bal. Je savais ce que c’était, un peu de frotte… » (Photos collection Studio Briand et Fils)

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peler « les radars », et les réflexions allaient bon train : « Regarde celle-là, c’est sûr, elle va filer avec lui ! Et celui-là, regarde, il va l’emmener dans la couline du Gouvernement ! Et celle-là, dans quel état elle est habillée ! ». Mais ce qui m’a le plus marquée, c’est le Carnaval avec ses bals du jeudi, où on se déguisait avec de vieux vêtements et un masque sur le visage. Le but du jeu consistait à na pas être reconnu. Et les bals du samedi, où l’on retrouvait de superbes costumes ! Je me souviens d’un de mes oncles avec M. Durity, déguisés en bagnards avec le boulet au pied. Quelle bosse de rire, ce soir-là ! On aurait tout affronté pour aller tricoter des gambettes : la neige, le vent, le poudrin de choquettes, et l’on arrivait avec les bottes aux pieds, le cache-col, le bonnet et les souliers à talons hauts dans le sac. Hélas, c’est une époque révolue. Les jeans ont remplacé les belles robes, les nouvelles danses n’impliquent pas toujours un cavalier. On ne peut que ressentir un peu de nostalgie de cette époque… • « Privé de bal » Par Jean Clochet J’ai travaillé à l’âge de 13 ans avec ma famille, à traire les vaches et à élever les cochons. Il y avait beaucoup de clients et nous devions travailler de bonne heure pour distribuer à « dos de meule », les viandes. Il y avait aussi des sacs de pommes de terre. Heureusement, il y avait également des voitures à chien pour transporter la marchandise. À l’époque, il y avait trois ou quatre commerces : Paturel, Dagort, Clochet… Ma famille et moi, nous gérions une boucherie. J’étais le deuxième de cinq enfants, j’avais deux frères et deux sœurs. Malgré mon jeune âge, j’allais faire les « containers ». Les fonctionnaires étaient beaucoup contre les commerçants : ils nous mettaient des bâtons dans les roues. Nous avons donc eu beaucoup de difficultés avec eux. Nous ne les aimions pas beaucoup. La Chambre de Commerce était la chambre aux potins, la chambre de cancanages. Et moi, je travaillais tellement que je ne savais plus où faire tête, c’est pour ça que je ne pouvais pas aller au bal. Je savais ce que c’était, un peu de frotte, mais à part les noces où j’allais et où on prenait un « fret », je ne faisais pas la fête. C’était le travail, rien que ça. Tout le monde n’a pas connu les bals. •


brèves d’actualité

Dessin de la semaine

Heure d’hiver

Les chiffres de septembre

Ce dimanche 7 novembre

© V.S-P/J.-C. L’E.

Emploi

141 demandeurs d’emploi en « catégorie 1 » fin septembre 2010, ce qui a porté l’indicateur de chômage à 4,41 %. Pour Pôle Emploi, « il s’agit du chiffre le plus bas constaté pour un mois de septembre depuis au moins 6 ans. Le pourcentage de diminution annuel est de 14 % ». La baisse est générale, « une même proportion d’hommes et de femmes sont sortis de la liste des demandeurs d’emploi », même si « les femmes représentent encore 59 % de la demande d’emploi de fin de mois » (- 1 point par rapport à août). Pour leur part (31,2 % au lieu de 37,2 % en août), les jeunes ont aussi profité de la conjoncture favorable • D. Gil

Ce dimanche 7 novembre, l’Archipel passera à l’heure d’hiver, en même temps que l’ensemble de l’Amérique du Nord, soit une semaine après la Métropole. Il vous faudra retarder vos montres d’une heure (à 3 heures il sera 2 heures). Du coup, le décalage horaire avec l’Hexagone sera de nouveau de quatre heures. Rappelons qu’il en est ainsi depuis 2007, lorsque les autorités nord-américaines ont décidé de modifier leurs dates de changement d’heures d’été et d’hiver : deuxième dimanche de mars pour le passage à l’horaire d’été, et premier dimanche de novembre donc pour le passage à l’horaire d’hiver. • D. Gil écho des caps n° 1228 • vendredi 5 novembre 2010

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vie locale

L’Halloween 2010

© V.S-P/J.-L. D.

© V.S-P/J.-L. D.

© V.S-P/J.-L. D.

Avec Adiacal

De l’ambiance dans les rues de Saint-Pierre, en fin de semaine dernière pour l’Halloween 2010, grâce aux membres d’Adiacal, l’association de « défense des intérêts et d’animation du commerce et de l’artisanat local ». Dès vendredi soir, une bonne vingtaine de boutiques ont ouvert en nocturne. Les festivités se sont poursuivies le lendemain samedi avec, notamment en fin d’après-midi, une distribution de bonbons à bord du « petit train fantôme » de M. Didier Dérouet qui a sillonné la ville avec des étudiants du Francoforum maquillés et déguisés pour l’occasion. Pour sa part, l’équipe de SPM 3A, l’association d’aide aux animaux, a tenu, fraîcheur oblige, un stand de boissons chaudes. Présidente en exercice d’Adiacal depuis quelques mois, Mme Françoise Claireaux a veillé de près à l’organisation de cette animation du centre-ville, une dimension de l’action de son groupement à laquelle elle tient beaucoup, comme l’ensemble de ses partenaires d’ailleurs. Et chacun de réfléchir désormais aux fêtes de fin d’année, une période incontournable pour les commerçants et les artisans. • D. Gil

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Ville de Saint-Pierre Avis d’appel public à la concurrence

La Préfecture Communiqué

* Une nouvelle consultation est lancée par la Ville de Saint-Pierre pour l’aménagement d’une placette à l’angle des rues Bruslé et Ange Gautier. Les entreprises intéressées pourront retirer le dossier de consultation à l’Hôtel de Ville de Saint-Pierre, tous les jours ouvrables, pendant les heures d’ouverture des bureaux. Les offres devront être déposées à l’Hôtel de Ville de Saint-Pierre, le mercredi 8 décembre 2010 à 11 h 45 au plus tard. Date d’envoi de l’avis : le 3 novembre 2010.

* Passage à l’heure d’hiver : le dimanche 7 novembre 2010. La Collectivité Territoriale de Saint-Pierre et Miquelon passera à l’heure d’hiver le dimanche 7 novembre, comme ses voisins nord-américains, soit une semaine après la Métropole. Il faudra donc retarder les montres d’une heure (à 3 h, il sera 2 h).

Direction de l’Équipement Concours * La Préfecture de Saint-Pierre et Miquelon communique : Un concours interne pour le recrutement de techniciens supérieurs de l’Équipement est organisé au titre de l’année 2011 au niveau national. Ce concours est ouvert aux candidats et candidates remplissant les conditions générales exigées pour l’accès aux emplois de la fonction publique et les conditions particulières exigées pour ce concours. - La date limite d’inscription est fixée au lundi 6 décembre 2010. - La date des épreuves écrites est fixée aux jeudi 3 et vendredi 4 mars 2011. Les dossiers d’inscription et tout renseignement complémentaire peuvent être obtenus auprès de l’accueil à la Direction de l’Équipement, Boulevard Constant Colmay à SaintPierre et à la Subdivision de l’Équipement à Miquelon.

La Préfecture Enquête publique Préfecture de Saint-Pierre et Miquelon • Avis de report de clôture d’enquête publique * Par arrêté n° 527 du 26 octobre 2010, la date de clôture de l’enquête publique relative à la demande d’autorisation d’exploiter une centrale thermique diesel de production d’électricité, située sur le territoire de la commune de Saint-Pierre initialement fixée au 16 novembre 2010 est reportée au mercredi 24 novembre 2010 à 17 heures. Les permanences du commissaire enquêteur pour recevoir les observations du public à la Mairie de Saint-Pierre, prévues le samedi 6 novembre et le mercredi 10 novembre sont reportées au : samedi 13 novembre 2010 de 9 h à 12 h, mercredi 24 novembre 2010 de 14 h à 17 h. Saint-Pierre le 26 octobre 2010, Le Préfet.

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Kinésithérapie Communiqué * Renaud Goineau, Masseur-Kinésithérapeute, a repris du service, à domicile provisoirement. Possibilité de prise en charge des patients en attente d’une place au Centre de Santé (même si soins non prescrits à domicile). Tél. 55 48 92 ou mél : goineau@cheznoo.net

SNSM Remerciements * La Station de Sauvetage en Mer remercie toutes les personnes qui ont contribué à l’organisation et participé à la réussite de la cérémonie organisée le samedi 9 octobre, à l’occasion de la bénédiction de la nouvelle vedette « Jaro 2 ».

Trésorerie Générale Vente aux enchères Le Trésor Public procédera le mercredi 17 novembre 2010 à 14 h, à l’entrepôt des douanes de St-Pierre, à l’adjudication sur enchères verbales ou soumissions cachetées, des divers matériels, mobiliers et véhicules remis par les Services de l’État. La liste des lots proposés à la vente avec leur mise à prix, ainsi que le cahier des charges générales des ventes domaniales sont à la disposition du public à la Trésorerie Générale et à la délégation de la Préfecture à Miquelon. Les lots seront visibles à l’entrepôt des douanes le mercredi 17 novembre de 9 heures à 12 heures. Les personnes intéressées par l’acquisition du navire baliseur dénommé le « Paul Veillon » ont la possibilité de le visiter le 9 novembre ou le 17 novembre au matin en appelant Patrick Drake au 41 09 60 ou Gilles Olaïzola au 55 12 11. Il est précisé que l’ensemble des enchères sera recueilli à Saint-Pierre. Les soumissions cachetées devront être déposées à la Trésorerie Générale, au plus tard le matin de la vente à midi. Elles ne seront prises en compte qu’à condition que le numéro de lot sollicité soit mentionné sur l’enveloppe. Elles seront adressées à l’attention de Monsieur Gallego. Les soumissionnaires ou enchérisseurs sont informés que le règlement financier est exigible dès l’adjudication et que les matériels, mobiliers et véhicules vendus le seront dans l’état où ils se trouvent. Les adjudicataires feront leur affaire de l’enlèvement des lots et ce dès achèvement de la vente jusqu’au jeudi 18 novembre à 12 h au plus tard.


Pharmacie de garde

Agenda des marées

du lundi 1er nov. 9 h au lundi 8 nov. 9 h

Les jours décroissent de 1 heure 7 min

Pharmacie CHFD

41 47 47 du lundi 8 nov. 9 h au lundi 15 nov. 9 h Pharmacie SPM

55 28 02

Numéros d’appels d’urgence

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urgence médicale

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gendarmerie

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sapeurs-pompiers

novembre 2010 BASSES MERS

Cinéma

voir la vie en grand présente

PLEINES MERS

Samedi 6 - Ste Bertille – N. Lune – Marée : 84 03:21

16:01

09:49

22:12

Dimanche 7- Ste Carine – St Ernest – Heure d’hiver SPM 03:00 15:43 09:33 & 21:55 Lundi 8- St Geoffroy 03:39 16:24 10:17 22:36 Mardi 9 - D. Latran – St Théodore 04:17 17:04 11:00 23:18 Mercredi 10 - St Léon le Grand 04:56 17:44 11:45 Jeudi 11 - St Martin – ARMISTICE 1918 05:37 18:27 00:03 12:31 Vendredi 12 - St Christian – St Émilien 06:23 19:16 00:50 13:20 Samedi 13 - St Brice – St Bryan 07:18 20:14 01:43 14:14 Dimanche 14 - St Sidoine – Ste Sidonie 08:27 21:20 02:42 15:12

sudoku

Le jeudi 11 novembre à 20 heures 30 D’Alexandre Arcady, avec Patrick Bruel, Vincent Elbaz et Pascal Elbé.

Problème n° 1228• niveau : difficile

Scénario

« Ils sont cinq frères semblables et pourtant diffé-

rents, élevés par une mère devenue veuve trop tôt. L’un d’eux s’était éloigné de la famille, lorsqu’il réapparaît, poursuivi par un gang de trafiquants, il se réfugie parmi les siens en leur révélant un secret. Les cinq, ensemble, vont trouver l’énergie de se défendre et le moyen de venger la mémoire de leur père assassiné… »

La presse en parle

Pour Excessif : « L’intrigue de

“Comme les 5 doigts de la main” tient en haleine jusqu’au dénouement final sans jamais verser dans le pathétique ou la violence gratuite. »

Voir la vie en grand…

Alexandre Arcady fait partie de

cette catégorie de réalisateurs dont on peut reconnaître le style. Dans chacun de ses films, on retrouve des éléments qui lui sont chers, la religion, la famille, l’amitié mais aussi des thèmes plus noir qui traversent son œuvre comme la trahison. « Comme les Réponse du n° 1227

Régles du jeu : Vous devez remplir toutes les cases vides en placant les chiffres 1 à 9 une seule fois par ligne une seule fois par colonne et une seule fois par zone de neuf cases. Chaque zone de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par zones pour vous aider.

5 doigts de la main » prend des allures de polar, le suspens est là, mais ce qui intéresse davantage le réalisateur dans ce film c’est bel et bien la fratrie. Patrick Bruel retrouve son metteur en scène fétiche, c’est leur quatrième film ensemble, sans atteindre la tension de « K », ce film nous entraîne, sans nous lâcher, entre rire et suspens tant les acteurs sont tous au diapason, donnant chacun leur meilleur. Pour dévoiler des secrets enfouis, pour retrouver des acteurs au sommet de leur art et pour… Voir la Vie en Grand ! • Cédric Lebailly • www.cg975.fr écho des caps n° 1228 • vendredi 5 novembre 2010

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[ Les bébés de septembre 2010 ] Depuis janvier 2006, nous avons décidé – avec l’accord des parents, bien évidemment – d’accorder une place dans notre journal aux nouveau-nés du mois. Pour le mois de septembre 2010, ils sont trois : une fille et deux garçons.

Marlo COUEPEL Le 9 septembre à 18 h 01. Fils de Laure PETITPAS et de Dominique COUEPEL.

Elza AUTIN

Nico GASPARD

Le 24 septembre à 21 h 35. Fille de Ketty ORSINY et de Jean-Pascal AUTIN, domiciliés à Miquelon.

Le 30 septembre à 04 h 07. Fils de Sabine PANNIER et de Jean-Philippe GASPARD.

Notre rédaction leur souhaite la bienvenue et adresse toutes ses félicitations aux heureux parents. Côté statistiques, nous retiendrons qu’il y avait eu 5 naissances (1 fille et 4 garçons) en septembre 2009. Depuis janvier 2010, nous totalisons 34 naissances (11 filles et 23 garçons). Rappelons que les naissances au Canada ne comptent pas dans les statistiques de l’Archipel. • Didier Gil

[ État civil Septembre 2010 ] Naissances • 09 – COUEPEL Marlo Lenny Manao • 24 – AUTIN Elza Liza Jessica • 30 – GASPARD Nico Guy. Mariages • 04 – GIRARDIN Pascal Joseph Emile et SOPER Hilary Sarah Matheson • 17 – DETCHEVERRY Cédric Lionel Rémy et OZON Hélène Danièle Catherine • 25 – CAMBRAY Yannick Pascal Léon Marie et BRIAND Catherine Lisa Francine. Décès • 07 – BOLAND Mary Veuve de Emile Joseph MANET • 08 – DISNARD Gérard Eugène Francis • 09 – BOROTRA Bernard Emile Dominique • 23 – JÉZÉQUEL Jean Paul Auguste.

[ Tombola Chœur de l’Archipel ] * Mini-tombola Date du tirage : 22 octobre 2010 2986 - 1 Voyage aller-retour St-Pierre/Halifax pour 1 personne 4719 – 1 Ordinateur EeePc 3911 – 1 Bon d’achat de 100 euros offert par Louis Hardy S.A.S. 2642 – 1 Bon d’achat de 50 euros chez Acti+ offert par Impermembranes S.P.M. 3709 – 1 Bon d’achat de 50 euros chez Acti+ offert par Impermembranes S.P.M. 3371 – 1 Bon d’achat de 40 euros offert par Roland Detcheverry et Fils 2521 – 1 Bon d’achat de 40 euros offert par Roland Detcheverry et Fils 1901 – 1 Chèque-cadeau de 35 euros « Le tire Bouchon » offert par Impermembranes S.P.M. 1374 – 1 Chèque-cadeau de 35 euros « Le tire Bouchon » offert par Impermembranes S.P.M. 4848 – 1 Alcatal OT 708 + 1 contrat Ameris libre + 1 recharge Ameris libre 4682 – 1 Certificat Cadeau offert par la Pâtisserie Guillard 4809 – 1 Certificat Cadeau offert par la Pâtisserie Guillard

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1329 – 1 Certificat Cadeau offert par la Pâtisserie Guillard 1366 – 1 Certificat Cadeau offert par la Pâtisserie Guillard 1556 – 1 Tableau 1892 – 1 Pendule 1301 – 1 Bougeoir 1702 – 1 Centrifugeuse 3377 – 1 Nappe 1089 – 1 Coffret de vin 2723 – 1 Presse agrume 1119 – 1 Sèche cheveux 4524 – 1 Lot de 3 serviettes 1371 – 1 Cadre multi photos 4652 – 1 Kit « J’adore la pause café expresso » (6 personnes) 2989 – 6 Tapis de table avec accessoires 2881 – 1 Ensemble de perçage (126 pièces) 1237 – 1 Plat de cuisson et son support de service 1427 – 1 Lot 65 pièces perçage et vissage 4968 – 1 Poêlon multiservice 42 cm

[ À louer à Paris ] * À louer, depuis mi-octobre, en saisonnier au coeur de Montmartre, métro Abesses, au 39 rue Durantin, 3e étage, un studio de 19 m2 pour 2-3 personnes (entièrement rénové par architecte intérieur, équipé à neuf, composé d’une cuisine équipée (four, plaques, frigidaire-congélateur, lave-linge séchant, etc.) ; salle de bain (douche italienne) ; séjour avec canapé lit (literie neuve catégorie luxe de grande marque) ; connection internet. Pour plus de détails, consultez le site : http://studiomontmartre.webnode.fr/ Claire Foliot Guichard 7 Villa Chevreuse 92130 Issy-les Moulineaux Tél. 01 46 44 7 707 Portable : 06 61 91 56 79 Mél : claire.guichard@yahoo.fr

Journal édité par la Ville de Saint-Pierre Site internet www.mairiestpierre.fr Fondateur Albert Pen (Février 1982) Directeur

de la publication et Éditorialiste Karine Claireaux Rédacteur en chef Didier Gil 05 08 41 10 91

Journaliste Jean-Louis Mahé 05 08 41 10 92 Secrétaire de rédaction et Accueil Clarisse Hacala 05 08 41 10 90

Infographistes Sébastien Drake et Jean-Christophe L’Espagnol 05 08 41 10 95 Impression Yannis Lepape 05 08 41 10 93 05 08 41 10 94 Photographes Jean-Luc Drake (J.-L. D.)

jean-luc.drake@cheznoo.net Jean-Christophe L’Espagnol (J.-C.L’E.) jclespagnol@gmail.com

Pour nous joindre L’Écho des Caps rue, Georges Daguerre • BP 4213 • 97500 SPM • Tél. 05 08 41 10 90 • Fax 05 08 41 49 33 courriel

Pour récupérer les lots, merci de contacter Melle Sophie Siegfriedt au 41 31 73 – 4 rue des Prairies – Saint-Pierre.

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echohebd@cheznoo.net

Tirage 3 000 exemplaires Commission paritaire numéro 68511




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