Écho des Caps N° 1443

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e r e i P t n i a Vil e de S

N° 1443 • 21 avril 2016 Prochaine parution du journal dans deux semaines

LE CYCLE DE L’EAU Expliqué à une centaine d’élèves

« MA FORMATION, MON MÉTIER, MON AVENIR » p. 5

LA LYRE DU RÉGIMENT ROYAL DE TERRE-NEUVE À SAINT-PIERRE p. 7

© Chantal Briand

ÉDITO DU SÉNATEUR-MAIRE p. 3


SUR LE VIF

© Chantal Briand

« Au gré des vents », une création historique de Miquelon Culture Patrimoine Mise en scène : Isabelle Astier ; compositions musicales : Alexandra Hernandez

« La vie d’Acadiens qui, au gré des vents de l’histoire, de ses tempêtes et de ses accalmies, arrimèrent leurs espoirs, leur courage et leur cœur aux Îles de Saint-Pierre-et-Miquelon »


Édito

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oment important s’il en est que celui du Compte Administratif d’une collectivité, qui plus est lorsqu’il est suivi du vote du budget supplémentaire, car on peut, par la lecture d’un Compte Administratif, voir l’état de santé d’une commune, d’un département, d’une région, etc. Le Compte Administratif est le strict reflet du Compte de Gestion du Directeur des Finances Publiques et reprend toutes les recettes et toutes les dépenses d’une collectivité, auxquelles viennent se rajouter le report de l’année précédente, mais aussi les restes à réaliser. Si je devais lire « bêtement » le Compte Administratif, j’y verrais un excédent de 2 374 029,33€. Mais de ce chiffre, qui couvre l’ensemble du budget, il faut d’abord ôter la partie investissement, pour un montant de 1 356 265,18€ (il reste donc 1 017 764,15€), puis afin de trouver précisément le résultat 2015, il faut aussi déduire le montant de l’excédent cumulé des exercices antérieurs, soit 1 063 909,93€. Ce qui nous donne un solde déficitaire pour l’année 2015 de 46 145,78€. Nous avons désendetté la ville et notre gestion est saine. Pourtant, la santé financière de la Ville de Saint-Pierre s’est dégradée. L’investissement reste stable grâce notamment à l’effort conséquent de l’État. Alors ce résultat déficitaire pour 2015, c’est la faute à qui ? La faute aux charges qui ne cessent d’augmenter et que nous devons assumer...

Le résultat est parlant. L’addition s’élève à plusieurs centaines de milliers d’euros de pertes de recettes : suppression de taxes, exonérations diverses et variées, entretien des espaces verts. Le tout, sans que la Collectivité Territoriale ne compense les pertes qu’elle nous fait subir. Mais, en plus de nous faire perdre des recettes, la Collectivité nous crée de nouvelles dépenses : les associations des écoles qui ne sont plus subventionnées et pour lesquelles nous avons pris le relais, le transport scolaire lié aux activités sportives, la desserte de l’Île Aux Marins et j’en passe… De cela, la Collectivité Territoriale se réjouit. En effet, cela lui permet de faire des économies et de faire croire qu’elle est une bonne gestionnaire. L’opposition, elle, si prompte à critiquer le moindre point de détail, ne s’en émeut même pas... En attendant, ce sont les habitants de Saint-Pierre qui sont perdants. L’opposition s’émeut de points de détails d’un ordre du jour du dernier Conseil Municipal qui comptait 24 délibérations, et passe à côté de l’essentiel. Pire, elle tente de faire un procès à la majorité en s’appuyant sur le malheur d’autrui, à savoir l’incendie qui a ravagé les services techniques de la commune de Miquelon, alors que les deux mairies sont en contact constant sur le sujet. Drôle d’état d’esprit… L’opposition continue de s’étonner aussi que des projets lui « tenant à cœur » ne soient pas repris. Or, c’est cela la démocratie : la majorité applique le programme sur lequel elle a été élue, pas le programme de l’opposition… Par contre, personne ne s’est ému du fait que la moitié de l’impôt sur le revenu prélevé sur l’archipel a servi à combler le déficit de la Régie des Transports Maritimes, soit environ 3,5 millions d’euros. Personne ne s’est ému du fait que les économies réalisées par la Collectivité sont les clous du cercueil des finances de la Ville de Saint-Pierre.

Ces charges qui ne cessent d’augmenter sont parfois mécaniques comme l’inflation, les besoins en charges de personnel, le « Glissement Vieillissement Technicité » (GVT). Certaines sont le résultat de notre politique comme la création de nouveaux services à la population. Mais il y a d’autres charges nouvelles qui nous sont imposées par d’autres, par exemple, quand des partenaires financiers institutionnels se désengagent. Dans ce dernier cas, ce pourrait être, en ce qui nous concerne, l’État et la Collectivité Territoriale. En l’occurrence, l’État ne se désengage pas, et heureusement. Par contre, la Collectivité Territoriale, elle, oui !

Personne ne s’est ému non plus du fait que c’est avec l’argent du contribuable local qu’une tournée des institutions et d’organismes politiques à Paris vient d’être organisée afin de menacer des foudres de l’enfer qui voudrait organiser un référendum sur la réforme du statut. Moi j’appelle cela dénier le droit aux Saint-Pierrais et aux Miquelonnais de choisir eux-mêmes ce qu’ils souhaitent et en plus, avec leur argent. Mais au fait, aviez-vous entendu la même chose que moi, et à maintes reprises ? On disait qu’un certain mouvement politique était un mouvement strictement local non rattaché à un parti politique national… Alors, pourquoi organiser une tournée chez « Les Républicains », qui plus est avec l’argent du contribuable ? Ah… Politique (politicienne), quand tu nous tiens… Karine Claireaux Sénateur de Saint-Pierre-et-Miquelon Maire de Saint-Pierre

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LES SCOLAIRES VISITENT LA STATION DE TRAITEMENT DE L’EAU

Pour mieux appréhender le cycle de l’eau

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Dans le prolongement de la journée mondiale de l’eau 2016 sur le thème « l’eau et les métiers », la Régie municipale des eaux a invité les scolaires à visiter la station de traitement de l’eau potable. Planifiée sur deux jours avec la coopération du service de l’Éducation Nationale, cette opération a permis à 98 élèves de mieux appréhender le cycle de l’eau. Ils ont pu suivre l’ensemble du traitement de potabilisation qui permet de rendre conforme à la consommation humaine les eaux brutes prélevées dans les étangs de la Vigie et du Goéland. Les questions préparées en classe avec les professeurs ont permis des échanges nourris et instructifs. Une belle façon également de valoriser le métier des agents municipaux qui œuvrent au quotidien à la continuité et à la qualité du service. • Martin Detcheverry, Adjoint au Maire.

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UNE PHOTO, UNE INFO

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« Ma formation, mon métier, mon avenir », c’est le thème du forum qui s’est déroulé mercredi 13 avril au Centre Culturel et Sportif. Il était organisé par Pôle Emploi, l’Éducation Nationale et la DCSTEP. Ce forum avait pour objectif d’informer les lycéens et collégiens sur différents corps de métiers afin qu’ils puissent mieux préparer leur avenir. Pour la directrice de Pôle Emploi, Rolande Rabion, « l’intérêt d’un tel forum est de mettre le pendant entre la vie économique, le marché du travail et de même en orientation pour donner toutes les chances aux jeunes de trouver un emploi ». « Les jeunes doivent pouvoir connaître toutes les possibilités qu’il a de revenir dans l’archipel au terme de ses études, de même que ceux qui ont envie de s’expatrier doivent aussi connaître ces possibilités. L’Éducation Nationale travaille sur ces deux champs » a souligné de son côté Régine Vigier, Chef des Services de l’Éducation Nationale à Saint-Pierre et Miquelon. La Mairie de Saint-Pierre et la Collectivité Territoriale se sont associées pour présenter les métiers de la Fonction Publique Territoriale tant au plan local que national.

L’Actu en images

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≥ VIE LOCALE

ASSOCIATION « RESTONS CHEZ NOUS » Le portage des repas et la téléalarme Philippe et Gaël sont les acteurs du portage des repas depuis 2006 et 2012. Leur journée commence « chez Picot », notre traiteur partenaire. Ils vérifient et chargent les plateaux qui contiennent les repas du diner et du souper. Les menus sont contrôlés par une diététicienne et élaborés par le traiteur. Chaque semaine, un menu est remis aux bénéficiaires ; il y a une entrée et un plat de substitution possibles, ils choisissent le nombre de repas désiré. Les livraisons se font de 9 heures à 12 heures ; le samedi, le plateau du dimanche est inclus. Les véhicules du portage sont nettoyés quotidiennement en conformité aux normes d’hygiéne. L’après-midi, Philippe travaille sur la facturation, la gestion des plannings et des menus. Gaël, lui, s’occupe de l’installation et de l’entretien de la téléalarme. Un boitier relié au réseau téléphonique et un déclencheur (bracelet, médaillon), qui lorsqu’il est activé joint automatiquement un service en métropole qui contacte immédiatement le bénéficiaire pour vérifier la situation et déclenche l’intervention familiale ou médicale si besoin. Il y a une cinquantaine de boitiers, financés en bonne partie par le Club Lions Doyens. Le portage soulage le bénéficiaire du souci et de la charge de la préparation du repas, la téléalarme rassure aussi bien le bénéficiaire que ses proches. Afin que nos aînés puissent rester le plus longtemps possible chez eux. •

N’hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement : 41 35 00 En rejoignant l’association vous deviendrez un acteur essentiel de nos actions, pour le bien vieillir à Saint-Pierre et Miquelon. Venez nous voir, rue Émile Sasco, appelez-nous au 41 35 00, écrivez-nous : BP 4432, restonscheznoo@cheznoo.net

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ESPACE CULTUREL MUNICIPAL

Musiciens demandés La Mairie de Saint-Pierre recherche des musiciens amateurs ou confirmés pour animer l’espace culturel, près de la bibliothèque municipale, les lundis de 18h30 à 19h30 les 4, 11, 18 et 25 juillet et 1er, 8 et 15 août 2016. Cette prestation sera rémunérée 150 € quel que soit le nombre de musiciens. Vous pouvez vous positionner jusqu’au 31 mai 2016, en nous contactant soit sur la page Facebook de la mairie de Saint-Pierre par message privé, soit par courrier à adresser à la Mairie de Saint-Pierre, 24 rue de Paris BP 4213, à l’attention de Véronique Guibert, soit par mél à l’adresse suivante veroguib@hotmail.com. La commission « vie culturelle » se réunira le lundi 13 juin 2016 pour établir la programmation. La Mairie de Saint-Pierre vous rappelle que l’espace culturel est à la disposition des associations sportives et culturelles désireuses d’y organiser un événement. Veuillez-vous rapprocher de l’accueil de la Mairie de Saint-Pierre pour toutes informations, ou télécharger le formulaire qui sera mis en ligne en juin sur le site de la Mairie : http://www.mairie –stpierre.fr .•

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ÉVÈNEMENT

LA LYRE DU RÉGIMENT ROYAL DE TERRE-NEUVE à Saint-Pierre du 6 au 8 mai Du 6 au 8 mai prochain, la lyre du Régiment Royal de Terre-Neuve (Royal Newfoundland Regiment) sera à Saint-Pierre, à l’invitation de Célébrations 2016. Diverses activités sont prévues pour rencontrer la population, un concert aura lieu samedi 7 mai en soirée et le Régiment participera aux cérémonies de commémoration de l’armistice, le dimanche 8 mai. Cette toute première visite du Régiment dans l’archipel, s’inscrit dans les célébrations du Bicentenaire et se veut une façon de fêter, à la fois le riche patrimoine terre-neuvien de tant de résidents de Saint-Pierre et de Miquelon et les relations privilégiées qui continuent d’unir Saint-Pierre et Miquelon à Terre-Neuve. Elle s’inscrit également dans les commémorations du Centenaire de la Grande Guerre, à laquelle le régiment a pris une part héroïque. Un peu d’histoire : (d’après la fiche d’information de Anciens Combattants Canada) À l'époque de la Première Guerre mondiale (1914-1918), Terre-Neuve était un dominion de l'Empire britannique et ne faisait pas encore partie du Canada. En août 1914, lorsque la Grande-Bretagne entra en guerre, Terre-Neuve suivit automatiquement. La population de Terre-Neuve répondit à l'appel dans un élan de patriotisme et nombreux furent ceux qui se précipitèrent pour s'enrôler. À l'époque, la population totale de Terre-Neuve comptait environ 240 000 habitants. Pourtant, plus de 12 000 Terre-Neuviens s'enrôlèrent pendant la guerre. Le Royal Newfoundland Regiment : Le Régiment vit rapidement le jour et les recrues suivirent un entraînement à la hâte. Les premières recrues furent affectées outre-mer en octobre 1914 et servirent en tant qu'unité au sein de l'Armée britannique. On les surnomma les « Blue Puttees » à cause de la couleur des jambières de leur uniforme. Le régiment de Terre-Neuviens prit d’abord part à la campagne de Gallipoli, en Turquie, de septembre 1915 à janvier 1916 puis, au printemps 1916, il fut affecté sur le front occidental, en France. Après les batailles qui marquèrent l'ouverture des hostilités, en 1914, la Première Guerre mondiale se transforma rapidement en une guerre de tranchées. En 1916, les Alliés convinrent de déclencher la « Grande offensive » de la Somme au cours d'un assaut qui serait mené conjointement par les Français et les Britanniques. C'est à ce moment que le Newfoundland Regiment entra dans l'action, le premier jour de la bataille de la Somme, près du village de Beaumont-Hamel, dans le Nord de la France. Bataille de Beaumont-Hamel Le 1er juillet, à 7 h 30 du matin, des milliers de soldats britanniques et français commencèrent à avancer vers les positions allemandes. La bataille de la Somme allait devenir une véritable boucherie – plus de 57 000 soldats britanniques et du Commonwealth y furent tués, blessés ou portés manquants – et l'armée britannique subit les pertes les plus importantes de son histoire au cours d'une seule journée de combat. À Beaumont-Hamel, le Newfoundland Regiment devait prendre part à une attaque surprise sur le front, mais les Allemands savaient ce qui se préparait et, de plus, les opérations initiales de bombardement n’avaient pas réussi à endommager la plupart des lignes de défense allemandes. En raison du nombre incroyable de soldats qui prirent part aux attaques ce jour-là, et des nombreux cadavres et blessés qui bloquaient les tranchées frontales, les Terre-Neuviens – qui étaient affectés à la 29e Division britannique – passèrent à l'offensive à environ 9 h 15, en empruntant une tranchée de soutien appelée « St. John's Road », qui se trouvait en fait derrière la ligne de front.

Il leur fallut ainsi traverser plus de 200 mètres avant même d'atteindre la ligne de front des Alliés, puis se frayer un chemin dans les ouvertures des barbelés pour pouvoir se rendre jusqu'aux tranchées ennemies, qui se trouvaient à plus de 500 mètres. Le Newfoundland Regiment subit des pertes ahurissantes à Beaumont-Hamel. À peine 68 des quelque 800 Terre-Neuviens qui donnèrent l'assaut ce matin-là furent en mesure de répondre à l'appel le lendemain, les pertes s’élevant à plus de 700 soldats tués, blessés ou portés disparus. Parmi ces morts, on comptait 14 fratries, y compris 4 lieutenants issus de la famille Ayre, de St. John's. Le sacrifice des Terre-Neuviens ne passa pas inaperçu sur les lignes de front. Le commandant de la 29e Division britannique qualifia ainsi les efforts déployés par le Newfoundland Regiment, ce matin de juillet : « Ce fut un magnifique exemple de vaillance exercée et disciplinée, et son offensive a échoué parce que des hommes morts ne peuvent plus avancer. » Malgré cela, les survivants continuèrent le combat et on appela des renforts pour reformer le Régiment. La Couronne britannique attribua par la suite la désignation officielle « Royal » au Newfoundland Regiment en reconnaissance de ses actes de bravoure lors des batailles à Ypres et à Cambrai. Il s'agit d'ailleurs de la seule unité de l'armée britannique à avoir mérité cette distinction pendant la guerre. À la fin de la guerre, plus de 6 200 Terre-Neuviens avaient servi dans les rangs du Newfoundland Regiment; plus de 1 300 d’entre eux étaient morts et 2 500 autres avaient été blessés ou faits prisonniers. La perte de tant de jeunes vies, combinée aux nombreux blessés, invalides et malades qui rentrèrent à Terre-Neuve après la guerre, eut un impact important sur le dominion pendant de nombreuses années. Les sacrifices consentis par les hommes du Newfoundland Regiment, à Beaumont-Hamel, ont marqué la population de Terre-Neuve et du Labrador à jamais. À visiter… En France, le Mémorial terre-neuvien à Beaumont-Hamel (Nord – Pas-de-Calais), commémore tous les membres du dominion qui ont sacrifié leur vie pendant la Première Guerre mondiale. Le site est l'un des rares endroits où il est possible de voir un champ de bataille de la Grande Guerre dans son état original avec ses cratères d'obus et ses tranchées. Le grand caribou de bronze, emblème du Royal Newfoundland Regiment, se dresse sur le point le plus élevé qui surplombe l'ancien champ de bataille. Au pied du monument, se trouvent trois plaques de bronze où sont inscrits les noms des plus de 800 Terre-Neuviens tombés au champ d'honneur et dont le lieu de sépulture est inconnu. • Françoise Enguehard

POUR EN SAVOIR

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www.somme14-18.com http://www.museedelaguerre.ca/premiereguerremondiale/histoire

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CULTURE

© Chantal Briand

MUSÉE ARCHE - JUSQU’AU 1ER MAI 2016 « D’hier à aujourd’hui » une exposition d’huiles de Michèle Foliot

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ZOOM SUR

© Chantal Briand

LE SPECTACLE DU CLUB DE PATINAGE SUR GLACE « Des Îles entre le ciel et l’eau ; 200 ans d’histoire sur glace »

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© Chantal Briand

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ONCFS DIFFUSION Colonie de Guillemots de Troil

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Trajets des Océanites cul blanc en mer Ingrid Pollet Service Canadien de la Faune

Groupe d’Alcidés

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ONCFS DIFFUSION

ÉTUDIER LES POPULATIONS D’OISEAUX MARINS NICHEURS DU GRAND COLOMBIER L’archipel de Saint-Pierre et Miquelon, de par sa position géographique et sa topographie, accueille des colonies non négligeables d’oiseaux marins. Les îles du « Petit et Grand Colombier » sont, dans le contexte régional, des milieux riches en terme de biodiversité. La population nicheuse d’Océanite cul blanc (Oceanodroma leucorhoa), appelée localement « galpute », du Grand Colombier est la deuxième plus importante dans l’Atlantique nord-ouest (Lormée et al. 2012). A l’échelle nationale, la population de Macareux moine (Fratercula arctica) qui niche aussi sur cet îlot est considérée comme la plus importante. Poursuivre la connaissance À l’issue d’une 1ère mission réalisée en 2008, et toujours avec comme objectif l’évaluation de l’importance écologique du site du Grand Colombier pour les colonies d’oiseaux marins, plusieurs nouvelles pistes de travail ont été proposées. C’est sur ces bases qu’en 2015, l’ONCFS, en collaboration avec le Centre National de Recherche Scientifique et, le soutien financier de la Direction des Territoires de l’Alimentation et de la Mer, a poursuivi l’inventaire des autres espèces d’alcidés nicheurs sur ces îles. En effet, il devenait important de dénombrer précisément la taille des populations nicheuses de Guillemot de Troïl (Uria aalge) et de Petit pingouin (Alca torda) ayant considérablement augmenté depuis 7 ans. Le Service Canadien de la Faune mène actuellement une étude dans l’Atlantique Nord Ouest visant à identifier les zones marines fréquentées par les Océanites cul blanc. Les résultats montrent que chaque colonie d’Océanites cul blanc utilise des zones marines distinctes pour s’alimenter (Pollet et al. 2014). Une étude similaire sur la colonie d’Océanite cul blanc du Grand colombier a donc été menée. Enfin, malgré la position éloignée de l’archipel des grandes activités humaines pouvant engendrer des sources de pollutions, il apparait depuis plusieurs années que les régions arctiques et subarctiques sont soumises à une large gamme de polluants dont le mercure présent dans la chaine alimentaire. En s’alimentant essentiellement de petits poissons, les oiseaux pélagiques accumulent dans leur organisme ce mercure. Pour connaître les taux de concentration de ce polluant, il a donc été procédé à un prélèvement de quelques gouttes de sang sur 3 espèces (Océanite cul blanc, Macareux moine, Guillemot de Troïl) de la communauté du Grand Colombier. Méthodologies - Inventaire des colonies Dans leur habitat terrestre, les colonies d’alcidés sont souvent denses et parfois mélangées. C’est le cas des colonies du Grand Colombier où nous retrouvons, simultanément dans les zones d’éboulis à flancs de falaises, les Pingouins torda et Guillemots de Troïl. Si les groupes d’oiseaux nichant dans des blocs rocheux isolés sont aisément dénombrables, il est plus délicat de procéder aux comptages précis des oiseaux nichant dans les grands pierriers, denses en individus (Stress et dérangement long). À chaque cas de figures sa méthode. Pour les groupes de reproducteurs isolés nous avons procédé par comptage visuel direct et systématique. Pour les oiseaux nichant en plus forte densité dans les pierriers, nous avons effectué un échantillonnage par « quadrat » prenant en compte la probabilité de détection des nids par les observateurs. Pour les groupes plus denses, nous avons réalisé des prises de vue photographiques à distance des colonies. Pour l’ensemble des sites nous avons tenu compte du taux d’échec reproduction survenu avant les comptages.

Déploiement de Géo-localisateur sur les Océanites L’Océanite cul blanc niche dans des terriers situés sur des secteurs non occupés par les alcidés (à l’exception parfois des macareux moines), généralement dans les zones tourbeuses avec une végétation variée, composée d’herbacées, de fougères ou de camarine. Pour connaître les zones en mer prospectées par les Océanites cul blanc, il est nécessaire de poser un géo-localisateur miniature (Moins d’un gramme) sur l’oiseau. Après confirmation de la présence d’un individu reproducteur dans le terrier, l’oiseau capturé était équipé sur le dos d’un géo-localisateur. Au total 20 oiseaux ont été capturés au terrier et équipés. Chaque nid a été identifié par un piquet. 3 semaines plus tard, les oiseaux équipés ont été re-capturés, lors de leur retour au nid, et leur géo-localisateur récupéré RESULTATS Effectifs nicheurs d’alcidés

Pingouin torda 1443 nids

Blocs rocheux et petits pierriers isolés / 705 nids Pierriers moyens / 738 nids Total Grand Colombier/ 1443 nids

Guillemot de Troïl 7176 nids

Blocs rocheux et petits pierriers isolés/816 nids Pierriers moyens/ 2699nids Colonies denses/3661 nids Total Grand Colombier/7176 nids

La carte (ci-contre) montre les trajets en mer des Océanites cul blanc du Grand Colombier. Les déplacements indiquent que les oiseaux suivis se nourrissaient principalement au Sud-ouest du Grand Colombier. La durée des déplacements en mer va de 5 à 8 jours. La distance moyenne parcourue par déplacement par oiseau a été 2919 Km, ce qui constitue des distances considérables pour un petit oiseau d’un poids moyen de 40 à 50 grammes. Conclusions Lors de l’inventaire réalisé en juillet 2008, bien que de nombreux Guillemot de Troïl se trouvaient en mer à proximité de l’île, nous n’avions détecté la présence de seulement 3 nids, sur la façade Sud de l’île du Grand Colombier. 7 ans plus tard, la colonie a évolué de façon exponentielle en nombre d’individu et en surface occupée. Pour le Pingouin torda, même si nous avions probablement sousestimer la colonie, celle-ci connait une augmentation très intéressante. L’île du Grand Colombier atteste donc d’une dynamique positive assez spectaculaire des populations d’alcidés, à l’image de l’ensemble de la façade Atlantique Nord-Ouest durant ces 20-30 dernières années. La bonne santé des colonies d’oiseaux marins de l’île du Grand Colombier implique la prise en compte du milieu marin environnant. En effet, l’utilisation par les oiseaux du Grand Colombier comme site de reproduction résulte de plusieurs facteurs comme la proximité et l’abondance des ressources alimentaires, indispensables à l’élevage des poussins. Il apparait donc pertinent de connaître les zones prospectées en mer par les adultes en période de reproduction. C’est l’objectif de la mission de 2016, où l’ONCFS, toujours en collaboration avec le CNRS, déploiera plusieurs petites balises permettant de suivre et connaître précisément les zones d’alimentation les plus fréquentées par la communauté des espèces nicheuses du Grand Colombier. • écho des caps n° 1443 • jeudi 21 avril 2016

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Il a marché à travers toute l'Europe, sillonné l'Inde à vélo, traversé l'Amérique du Nord à pied, en kayak et chiens à traîneau… l’écrivain-voyageur-éditeur Emeric Fisset - il a fondé les éditions Transboréal – est venu à Saint-Pierre répondant ainsi à l’invitation de l’Association du Prix littéraire de l’Archipel « Récit de l’Ailleurs ». Rencontres avec les lycéens, avec le grand public, conférence, présentation de son film documentaire « Ellesmere, l’emprise des glaces », Emeric Fisset a multiplié les échanges autour de ce qui le passionne : « c’est l'engagement du voyageur, la sincérité de son expérience, son désir très profond de découvrir des régions du monde. » À travers Transboréal, Emeric Fisset permet à d'autres grands baroudeurs de témoigner. Il donne à lire des auteurs dont le voyage constitue « un aboutissement ». •


UNE PHOTO, UNE INFO

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« Ainsi chaque élève devient un artisan de la paix », cette phrase est extraite de la Dictée imposée aux élèves de CM2 le vendredi 15 avril dernier au Francoforum. C’est une action à mettre au crédit du Rotary Club qui lutte contre l’illettrisme et œuvre pour l’alphabétisation, une manière d’agir pour la solidarité et la paix, contre la pauvreté et la violence. « Car les mots, à travers les paroles et les écrits, sont un formidable levier de dignité humaine, de stabilité sociale et de développement durable » expliquent les Rotariens.

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Bibliothèque

À l’occasion des Célébrations 2016, nous vous proposerons chaque semaine un document ••• relatif à notre histoire. L’équipe de la bibliothèque

Site : http://www.biblispm.com Tél : 05 08 41 31 99 Fax : 05 08 41 71 40 Mél : bibliotheque-mediatheque@cheznoo.net

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Bibliothèque-Médiathèque de Saint-Pierre

Bonne nuit

Le Globe trotter : 17/12/1903

Charlotte Zolotow ; Bobri BNF / Albin Michel Album

Magazine. Consultation sur place

Charlotte Zolotow, auteur de livres pour enfants, a donné son nom à un prix qui récompense le meilleur texte d’album publié aux États-Unis. Elle est décédée en 2013. Cet album, paru pour la première fois en 1958, contient les illustrations de la version originale. Elles sont signées Vladimir Bobri et réalisées sur papier gris mat, le texte étant écrit en gris perle fait ressortir les quelques touches de couleurs. Les animaux s’installent pour la nuit, l’auteur décrit la manière de dormir d’une dizaine d’animaux, des plus petits aux plus grands pour arriver au sommeil des enfants. Un livre pour accompagner le coucher des petits.•

Le globe trotter est un journal hebdomadaire qui paraissait au début du XXe siècle, spécialisé dans les explorations, voyages et découvertes. Entre un article sur les supplices en Chine et un autre sur les cannibales dans le Pacifique, le lecteur friand d’exotisme pouvait lire un article concernant les modes de locomotion à Saint-Pierre et Miquelon. L’auteur fait l’inventaire des charrettes ou traîneaux plus ou moins sophistiqués transportant personnes ou marchandises et tirés par des chevaux, poneys, bœufs et chiens de Terre-Neuve. Des photographies illustrent cet article.•

Rubrique animée par Josée Gautier

DIRE, NE PAS DIRE

A C A D E M I E F R A N C A I S E Fondée en 1634 par Richelieu, l’Académie française a pour principale mission l’établissement d’un dictionnaire de référence dont la neuvième édition est en cours. En 2011, l’Académie a ouvert sur son site Internet la rubrique interactive « Dire, ne pas dire ». Un florilège des réponses données aux interrogations des internautes vient de paraître aux éditions Philippe Rey.

Prêt à, près de Longtemps l’adjectif prêt put se construire avec la préposition de. On trouve facilement cette construction chez les classiques : « Il tenait un moineau, dit-on / Prêt d’étouffer la pauvre bête / Ou de la lâcher aussitôt/ pour mettre Apollon en défaut… » (La Fontaine, L’Oracle et l’Impie). Après le XVIIIe siècle, cet usage tend à disparaître, même si prêt de se lit encore chez Proust et semble réconcilier, grammaticalement à tout le moins, Robespierre, qui écrit : « s’il est vrai […] qu’un grand complot est prêt d’éclater.. », et Chateaubriand, chez lequel on lit : « Madame Jérôme Bonaparte, prête d’accoucher… » Aujourd’hui prêt se construit avec à et signifie « préparé pour, disposé à », et l’on écrit près de pour dire que quelqu’un est sur le point de faire quelque chose (sans oublier, bien sûr, que la locution près de indique aussi la proximité spatiale : Il habite près de Paris). On dit : Elle n’est pas près de l’oublier Ils sont prêts à venir On ne dit pas : Elle n’est pas prête de l’oublier Ils sont prêts de venir

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des marées Avril 2016 Les jours croissent de 1 heure 38 minutes MERS BASSES

Urgence médicale

Gendarmerie

Sapeurspompiers

Pharmacies de Garde du lundi 18 avr. 9 h au lundi 25 avr. 9 h Pharmacie CHFD 41 47 47

du lundi 25 avr. 9 h au lundi 02 mai. 9 h Pharmacie SPM 55 28 02

MERS PLEINES

Samedi 23- St Georges 03:45 15:42 10:08 22:20 Dimanche 24 - St Fidèle 04:17 16:11 10:39 22:55 Lundi 25 - St Marc 04:48 16:44 11:11 23:32 Mardi 26 - Ste Alida 05:20 17:20 11:47 Mercredi 27 - Ste Zita 05:57 18:01 00:10 12:26 Jeudi 28 - Ste Valérie 06:39 18:49 00:53 13:11 Vendredi 29 - Ste Catherine de Sienne 07:30 19:52 01:41 14:04 Samedi 30 - St Robert 08:37 21:16 02:36 15:09

Mairie standard : 41 10 50 Pôle Voirie : 55 80 77 ou 55 80 65 Pôle Bâtiment : 55 80 78 ou 55 57 18 Traitement des Eaux : 41 41 76

Mai 2016 Dimanche 1er - Fête du Travail 09:56 22:36 03:40 16:20

Identification et adresse de l’organisme qui passe le marché : Mairie de Saint-Pierre• 24 rue de Paris, B.P. 4213, 97500 Saint-Pierre Téléphone : 05-08-41-10-50, Télécopieur : 05-08-41-43-13 • www.mairie-stpierre.fr Objet du marché : Réfection des façades et des menuiseries extérieures de la Mairie de l’île aux marins Renseignements relatifs aux lots : Ce marché est composé d’un lot unique. Délai d’exécution : à préciser dans l’offre (article 3 de l’acte d’engagement) Étendue de la consultation : procédure adaptée, article 28 du Code des Marchés Publics. Lieu d’exécution : Île aux marins, 97500 Saint-Pierre et Miquelon Caractéristiques principales : Réfection façades, toiture et menuiseries Critères d’attribution : Le Pouvoir Adjudicateur choisit l’offre économiquement la plus avantageuse conformément aux critères suivants, pondérés de la manière suivante : - la valeur technique, appréciée au vu du mémoire technique – Coefficient 0,50 ; - le prix des prestations – Coefficient 0,50 ; Date limite de réception des offres : Mercredi 18 mai 2016 à 11h45. Délai de validité des offres : 90 jours Mode de règlement : Mandat administratif, délai de paiement < 30 jours dès réception de la facture Présentation des offres : Le dossier remis par le candidat sera placé sous enveloppe cachetée et comprendra les pièces prévues au règlement de consultation. Conditions d’envoi ou de remise des offres : L’offre devra être adressée par pli recommandé avec avis de réception postal à l’adresse ci-dessus ou remise contre récépissé à cette même adresse. Elle devra parvenir à destination avant la date et l’heure indiquées. Autres renseignements : Le dossier de consultation est téléchargeable sur le site internet de la Mairie de Saint-Pierre : www.mairie-stpierre.fr. Adresse auprès de laquelle des renseignements d'ordre administratif et technique peuvent être obtenus : Services techniques de la Ville de Saint-Pierre 24 rue de Paris, 97500 Saint-Pierre Téléphone. : 05-08-41-95-20, Télécopieur : 05-08-41-95-25 yann.ardrit@msp975.fr •yvon.koelsch@msp975.fr Date d’envoi du présent avis à la publication : 14/04/2016

≥ Imprimerie Municipale - Avis de Consultation Une consultation de prix est lancée par l’Imprimerie Municipale pour la fourniture de papiers. Les fournisseurs intéressés peuvent se procurer la liste sélectionnée à l’accueil de l’Écho des Caps les jours ouvrables de 8h à 11h30 et de 13h30 à 16h. Les propositions devront parvenir à l’accueil de l’Écho des Caps au plus tard le lundi 6 juin à 11h30.

écho des caps n° 1443 • jeudi 21 avril 2016

Numéros utiles

Les jours croissent de 1 heure 22 minutes

≥ Avis d’Appel Public à la Concurrence

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Vil e de Saint-Pierre

Journal édité par la Ville de Saint-Pierre Fondateur Albert Pen Directeur de la publication et Éditorialiste Karine Claireaux Co-directeur de la publication Sébastien Durand

Rédacteur en chef Jean-Louis Mahé : 05 08 41 10 91 redaction.echo@msp975.fr

Photographe et rédacteur Jean-Christophe L’Espagnol photographe.echo@mairie-stpierre.fr

Infographiste Steve Yon : 05 08 41 10 95 infographie.echo@msp975.fr

Responsable de l’imprimerie Yannis Lepape : 05 08 41 10 93 imprimerie.echo@mairie-stpierre.fr

Secrétariat et accueil Clarisse Hacala : 05 08 41 10 90 secretariat.echo@msp975.fr

Collaboration Jean-Luc Drake (Photographe) jean-luc.drake@cheznoo.net

Journal en ligne www.mairie-stpierre.fr

Pour nous joindre L’Écho des Caps Hebdo, rue Georges Daguerre • BP 4213 97500 SPM Tél. 05 08 41 10 90 • Fax 05 08 41 49 33 Tirage 2 800 exemplaires • Commission paritaire numéro 68511


SÉNAT - EXPOSITION « L’APPEL DU FROID »

Canada - Ontario - Chouette Harfang des neiges © Michel Rawicki Pour nous envoyer vos photos : infographie.echo@gmail.com

[ partenaires de la semaine]

LA MUTUELLE DES ÎLES SAINT-PIERRE ET MIQUELON ET LE GROUPE AREAS LA FORCE DE DEUX MUTUELLES POUR DES CONTRATS EFFICACES

Multirisques : Habitation – Artisans – Commerçants Responsabilité Civile – Vie Privée et Professionnelle Assurance Automobile Accidents de la Vie Multirisques Scolaires, Chasse, etc.

Téléphone : 05 08 41 28 69 - Télécopieur : 05 08 41 51 13 Email : mispm@cheznoo.net

écho des caps n° 1443 • jeudi 21 avril 2016

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≥ VIE LOCALE

© Chantal Briand

DEUX NOUVEAUX CENTENAIRES POUR LA COMMUNE Messieurs Eugène MOREL et Francis DELIZARRAGA

100 ans, chiffre symbolique voire magique ! Monsieur Eugène Morel et Monsieur Francis Delizarraga sont devenus tous deux centenaires à moins d’une semaine d’intervalle ; c’est un événement qui ne passe pas inaperçu et qui prouve qu’il fait bon vivre dans notre Commune ! Le Sénateur-Maire et le Centre Communal d’Action Sociale n’ont pas manqué de fêter ces anniversaires exceptionnels aux côtés des familles et des amis. Karine Claireaux et Mariannick Lafitte ont remis des cadeaux et des gourmandises aux deux messieurs qui n’ont pas souhaité révéler leur secret de longévité. Monsieur Eugène Morel est né le 13 avril 1916 à l’Île aux Chiens. Il s’est marié avec Marie Chatel le 21 novembre 1944 à l’Île aux Marins. Tous deux ont eu trois enfants : Gilberte, Jean-Pierre et Bernard. Quant à Monsieur Francis Delizarraga, originaire de Fontarrabie au Pays Basque Espagnol (Hondarribia), il est né le 19 avril 1916 ; il a épousé Marcelle Larralde le 6 décembre 1940 qui lui a donné trois enfants Marc, Bernard et Françoise. La fête donnée en son honneur ce mardi aprèsmidi à la Maison de Retraite Églantine était empreinte d’émotions. La famille de Monsieur Delizarraga lui avait réservé de belles surprises. •


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