Écho des Caps N°1477

e r e i P t n i a Vil e de S

N° 1477 • 6 avril 2017

NOTRE HISTOIRE La S.P.E.C. : un pari osé pour l’époque

QUAND LES SAPEURS-POMPIERS RETOURNENT À L’ÉCOLE p. 10 & 11

“PROMENADE EN FORÊT” UNE EXPOSITION DE DESSINS D’HÉLÈNE LEMOINE p. 19

© Studio Michel Briand & Fils

CONSEILS DE SÉCURITÉ SUR LE CHEMIN DE L’ÉCOLE p. 2 & 3

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CONSEILS DE SÉCURITÉ SUR LE CHEMIN DE L’ÉCOLE

L’enfant ne dispose ni du même champ visuel, ni de la même conscience de son environnement que l’adulte (difficulté à évaluer les distances, à distinguer la vitesse des véhicules, incapacité à identifier les signaux sonores du danger, …).

Leur sécurité relève en grande partie des automobilistes car, en raison de sa petite taille, l’enfant peut se trouver dissimulé aux yeux des usagers de la route, par des véhicules en stationnement.

Pour l’automobiliste, respectez les limitations de vitesse pour être en capacité d’anticiper les attitudes imprévisibles et impulsives des enfants.

• Soyez très vigilant à la sécurité des enfants sur leur trajet.

• Quand des enfants sont à proximité de la route, réduisez votre vitesse et soyez prêt à freiner.

• Donnez un coup de klaxon pour signaler votre présence, si l’enfant est davantage absorbé par le jeu que par le chemin.

• Roulez avec une prudence particulière aux abords des passages pour piétons.

• Soyez vigilant à proximité d’un bus arrêté, des enfants pourraient traverser la route en courant.

Si vous devez déposer un enfant à l’école, repérez à l’avance les lieux les mieux adaptés à le faire. Ensuite, préparez soigneusement les derniers mètres que l’enfant devra faire à pied, notamment s’il doit traverser une rue pour accéder à l’école.

Faites-le asseoir dans la voiture de façon à ce qu’il puisse descendre en toute sécurité, du côté du trottoir.

En ce qui concerne le trajet de l’enfant : • Préparez soigneusement le trajet scolaire avec votre enfant pour qu’il repère petit à petit les dangers et qu’il devienne progressivement autonome.

• Parcourez le trajet avec l’enfant à plusieurs reprises avant la rentrée, en guise d’exercice.

• Optez pour l’itinéraire le plus sûr même s'il est plus long.

• Prévoyez suffisamment de temps pour que l’enfant puisse aller à l’école tranquillement.

• Habillez l’enfant de vêtements clairs ou de couleur vive.

• Équipez-le de sac à dos ou de cartable muni de tissu réfléchissant s’il est amené à marcher au bord de la chaussée lorsqu’il fait sombre.

Sous le titre “Parents, les accidents n’arrivent pas qu’aux autres...” la Ville du Creusot a édité un flyer : “respectons mieux les règles élémentaires du code de la route ; adoptons un comportement responsable au volant”.

Avec leur accord, nous publions cette communication en page ci-contre. « Ville du Creusot – Service Communication – Eric Dahout ».

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≥R MAIRIE DE SAINT-PIERRE - AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE Identification et adresse de l’organisme qui passe le marché : Mairie de Saint-Pierre 24, rue de Paris - B.P. 4213, 97500 Saint-Pierre Téléphone : 05 80 41 10 50, Télécopieur : 05 08 41 43 13 www.mairie-stpierre.fr Objet du marché : Construction d’un mur de soutènement Renseignements relatifs aux lots : Marché à lot unique Délai d’exécution : à préciser dans l’offre (article 3 de l’acte d’engagement) Étendue de la consultation : Procédure adaptée - articles 34, 36 du Décret N° 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics.

Lieu d’exécution : Rue de la Montagne - Parcelle cadastrée SBD 005 à Saint-Pierre Caractéristiques principales : Sécurisation - Remplacement de l’existant Critères d’attribution : Le Pouvoir Adjudicateur choisit l’offre économiquement la plus avantageuse conformément aux critères suivants, pondérés de la manière suivante : le prix des prestations – Coefficient 0,80 ; la valeur technique, appréciée au vu de la note technique – Coefficient 0,20 ; Date limite de réception des offres : Mercredi 26 avril 2017 à 11h45.

Délai de validité des offres : 90 jours Mode de règlement : Mandat administratif, délai de paiement < 30 jours dès réception de la facture Présentation des offres : Le dossier remis par le candidat sera placé sous enveloppe cachetée et comprendra les pièces prévues au règlement de consultation.

Conditions d’envoi ou de remise des offres : L’offre devra être adressée par pli recommandé avec avis de réception postal à l’adresse ci-dessus ou remise contre récépissé à cette même adresse. Elle devra parvenir à destination avant la date et l’heure indiquées.

Autres renseignements : Le dossier de consultation est téléchargeable sur le site internet de la Mairie de Saint-Pierre : www.mairie-stpierre.fr.

Adresse auprès de laquelle des renseignements d'ordre administratif et technique peuvent être obtenus : Bureau d’Etudes Techniques Municipal 22, rue Georges Daguerre, 97500 Saint-Pierre 05 08 41 95 20 – 05 08 55 80 60 yann.ardrit@msp975.fr yvon.koelsch@msp975.fr Date d’envoi du présent avis à la publication : 29/03/2017

≥R AVIS DE LA MAIRIE DE SAINT-PIERRE - CONCESSIONS CIMETIÈRE La Ville de Saint-Pierre informe la population que suite à l’enquête visant à rechercher un maximum d’informations sur les concessions dites à l’abandon depuis le 17/07/2013, le procès-verbal de récupération de ces concessions est consultable à l’accueil de la Mairie ainsi que sur son site internet : www.mairie-stpierre.fr Si vous avez des informations à nous transmettre, faites-le nous savoir, en contactant Mme Patricia FOLIOT, au 55.80.76 aux heures de bureau, ou à l’adresse mail : patricia.foliot@msp975.fr

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Courrier des lecteurs

Congrès National de généalogie

Nous sommes venus en vacances à Saint-Pierre et Miquelon en juillet 2015. Et nous gardons des souvenirs inoubliables de notre séjour parmi vous.

Peut-être que certains d'entre vous se souviennent de notre passage. Nous étions hébergés chez Mme Dodeman puis à L'Angélie et avons côtoyé l'office de tourisme. Enfin nous avons accepté une interview pour la radio locale avant notre départ.

Nous revenons vers vous à propos de généalogie.

Au Havre nous sommes adhérents du GGHSM « groupement généalogique du Havre et de Seine-Maritime ».

Adresse du site : http://www.gghsm.org L’association qui compte environ 900 adhérents, organise le 24e salon et congrès national de généalogie du 8 au 10 septembre 2017.

Lors de ce rassemblement les communautés territoriales d’outre-mer seront mises à l’honneur.

Nous recherchons des Saint-Pierrais et/ou des Miquelonais qui souhaiteraient venir en délégation pour représenter leurs îles.

Afin de prendre connaissance de cet évènement vous pouvez voir le site : http://www.gghsm.org/page/leHavre2017.htm Nous comptons sur vous pour diffuser cette information sur Saint-Pierre et Miquelon et vous en remercions.

Vous pouvez nous écrire si vous souhaitez des renseignements complémentaires.

Très amicalement, Liliane et Pierre Maillard

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Tri des matières recyclables : ce sont encore près de 40 tonnes de cartons qui ont été expédiés cette semaine vers une unité de recyclage au Québec.

NDLR : lire en page 9 la revue de presse de RADIO CANADA.

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Le Parc de la Villette : Un ensemble architectural et culturel de référence

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POLITIQUE CULTURELLE

LA CITÉ DES OUTRE-MER, “Un message de reconnaissance de la diversité” François Hollande a officiellement lancé vendredi 17 mars, au Parc de la Villette à Paris, la Cité des outre-mer, un de ses engagements de campagne, occasion pour lui de faire le bilan de son action en faveur des outre-mer et d'insister sur "la diversité" et "l'unité".

Cette Cité, destinée à promouvoir et valoriser les cultures, les arts, les traditions et coutumes des territoires ultramarins, sera installée dans un ancien cinéma désaffecté de ce parc du nord-est de la capitale, et ouvrira ses portes en 2019.

Elle sera "un message de reconnaissance de la diversité" et "une volonté d'unité", a dit le président de la République, dans un restaurant voisin de la future Cité, où il a signé la convention d'utilisation du bâtiment, en présence de la Maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, impliquée financièrement dans le projet, de la ministre des outre-mer Ericka Bareigts, de l'ancienne ministre George Pau-Langevin, du président de la Polynésie française Edouard Fritch, et de nombreux élus.

Devant la presse, le Chef de l’État a souhaité adresser "un message républicain (...) au moment où il y a des valeurs mises en cause, où il y a des distinctions qui sont faites entre Français, où il y a des conceptions de l'accueil, de l'ouverture, qui sont avancées dans cette campagne", défendant avec cette Cité "un élément de cohésion, de solidarité, d'unité".

Selon François Hollande, le projet est "irréversible" et son avenir "assuré". C'est "une vitrine à Paris de tout ce que représente l'outremer", a-t-il expliqué.

Le lieu de 1.600 m2 contiendra une salle de spectacle, des espaces d'exposition, un espace de restauration dédié à la gastronomie ultramarine, une boutique, des salles de réunion, une médiathèque et une serre tropicale.

Ce sera l'occasion de "faire découvrir une France qui n'est pas qu'hexagonale, mais aussi océanique", afin que "les regards changent sur les outre-mer", a souligné Ericka Bareigts, qui a prévu dans son budget 2017 un financement de 10 millions d'euros pour cette Cité.

Le projet est ancien, "puisque c'est Lionel Jospin, en 2001, qui en avait avancé l'idée", a rappelé François Hollande. Mais la recherche d'un lieu adéquat a pris du temps. Le choix de La Villette a finalement été acté en 2015.

Anne Hidalgo a insisté sur le "lien de Paris avec les Outre-mer", rappelant que 600 000 ultramarins vivaient en Ile-de-France, dont 200 000 à Paris, et que la ville employait 6 000 agents ultramarins.

- mémoire Plus largement, François Hollande a souligné que cette cité s'inscrivait "dans le partage de la mémoire" qu'il a défendu pendant son quinquennat, notamment avec l'inauguration en 2015 du Memorial ACTe à Pointe-à-Pitre et la future Fondation pour la mémoire de l'esclavage.

"J'ai voulu tout au long de ces dernières années que la vérité soit établie sur un certain nombre d'événements particulièrement douloureux", a-t-il dit, insistant sur le transfert forcé dans les campagnes de l'Hexagone de milliers d'enfants réunionnais dans les années 60 et 70, ou sur les essais nucléaires en Polynésie.

Le chef de l'État est aussi revenu sur deux lois importantes de son quinquennat, la loi sur la régulation économique en outre-mer, portée par l'ancien ministre des outre-mer Victorin Lurel, et la loi égalité réelle Outre-mer, adoptée en mars. "Il reste beaucoup à faire sur l'égalité réelle, mais nous avons posé les bases", a-t-il affirmé.

Il a aussi rappelé qu'il s'était rendu dans tous les territoires ultramarins, que le budget des outre-mer avait été "amélioré" (plus de 2 milliards chaque année), que les secteurs économiques "essentiels" comme la banane, la canne à sucre ou le rhum avaient été "sauvegardés", et les dispositifs économiques et sociaux mis en place dans l'Hexagone "amplifiés pour les outre-mer" (crédit impôt compétitivité emploi, exonérations sociales, etc.).

« Édouard GLISSANT écrivait : “Agis en ton lieu, pense avec le monde“. C’est ce précepte qui nous a guidés pour lancer la Cité des outremer. C’est avec le souci constant que ce lieu de vie et de culture soit ouvert aux échanges et aux rencontres que nous avons agi chaque jour ! C’est, enfin, l’envie que les outre-mer soient mieux connus et reconnus au sein de l’Hexagone. Parce que la France ne serait pas la France sans les outre-mer et que nous pouvons être fiers, immensément fiers de la diversité de notre pays et de notre culture ! » a conclu la ministre Ericka Bareigts. •

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≥ AVIS DU TRIBUNAL - Permanences pour les procurations La Présidente du Tribunal de Première Instance de Saint-Pierre-et-Miquelon informe les électeurs qu’afin de faciliter l’établissement de procurations de vote pour les élections présidentielles, des permanences seront tenues au Greffe du Tribunal de Première Instance sis à Saint-Pierre, 14, rue Emile Sasco : Pour le premier tour : Le Mercredi 5 avril de 9 heures à 20 heures Le Samedi 8 avril de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 16 heures Le Mardi 11 avril de 9 heures à 12 heures Le Jeudi 13 avril de 9 heures à 20 heures Le Mercredi 19 avril de 9 heures à 20 heures Pour le second tour : Le Mercredi 26 avril de 9 heures à 20 heures Le Samedi 29 avril de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 16 heures Le Mardi 2 mai de 9 heures à 12 heures Le Mercredi 3 mai de 9 heures à 20 heures

COMMUNIQUÉ DE PRESSE Mise en circulation du nouveau billet de 50 € depuis le 4 avril L’Institut d’émission des départements d’outre-mer (IEDOM) a mis en circulation le 4 avril le nouveau billet de 50 € de la série “ Europe ” à Saint-Pierre-et-Miquelon. La distribution auprès du grand public s’effectue par l’intermédiaire des distributeurs automatiques de billets des établissements de crédit. Cette mise en circulation est intervenue dans l’ensemble des 19 pays de la zone euro.

Le billet de 50 € est la coupure la plus utilisée au sein de l’Union européenne et dans les DOM. Premier imprimeur européen de billets en euros, la Banque de France imprimera au total 1 milliard de nouveaux billets, soit 15,5 % du total de l’Eurosystème.

En amont du lancement, l’IEDOM a mené des enquêtes auprès des différents acteurs et convié à des réunions d’information régulières les fabricants de distributeurs et d’accepteurs de billets, les banques, les transporteurs de fonds et les représentants du commerce pour veiller à ce que les équipements soient bien adaptés au nouveau billet de 50 € à la date de mise en circulation, le 4 avril.

Poursuite de l’innovation technologique La “ fenêtre portrait ”, innovation technologique dans le domaine de la fabrication des billets intégrée pour la 1ère fois dans l’hologramme du nouveau billet de 20 €, a été reprise sur le nouveau billet de 5 € mis en circulation en 2013, celui de 10 € en 2014, et celui de 20 € en 2015, le quatrième billet de la nouvelle série “ Europe ” bénéficie d’un perfectionnement des signes de sécurité, garantissant une meilleure protection contre la contrefaçon. Ces signes de sécurité sont aisément vérifiables avec la méthode consistant à “ toucher, regarder, incliner ” le billet. •

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REVUE DE PRESSE

CROISSANCE DES STOCKS DE MORUE DU NORD Les syndicats demandent une augmentation “significative” des quotas Le syndicat représentant les pêcheurs et transformateurs à Terre-Neuve-Labrador demande une augmentation « significative » des quotas de morue du Nord. Toutefois, les experts scientifiques du ministère des Pêches et Océans du Canada continuent à prêcher une approche prudente, même si les rapports de la biomasse montrent une croissance de 7 % l'année dernière.

« C’est critique que nous augmentions les quotas », a affirmé lundi 27 mars David Decker, le Secrétaire-trésorier du syndicat Fish, Food and Allied Workers.

Il a fait ce commentaire à la suite d’une mise à jour sur les stocks de poissons du ministère des Pêches et Océans du Canada.

La biologiste Karen Dwyer a expliqué aux journalistes que l’ensemble de la biomasse de morue du Nord, dans la division 2J3KL (une large portion d’océan au large de la côte est de Terre-NeuveLabrador), avait cru de 7 % entre 2015 et 2016.

Ces informations sont cohérentes avec la reconstruction des stocks qui a commencé il y a une dizaine d’années. La quantité de poisson est par contre encore bien loin d’atteindre celle de l’année de référence 1980 qui avait précédé le moratoire sur la morue du Nord, il y a 25 ans.

« Même si nous sommes optimistes, je crois qu’une partie de l’information dont j’ai parlé indique que nous sommes toujours dans le bas de zone critique, explique Karen Dwyer. Même s’il y a de l’optimisme, nous allons devoir tempérer ça avec un peu de patience. » L’abondance de capelan importante Les dernières évaluations de la reproduction de la morue du Nord étaient à 300 000 tonnes, ce qui est un tiers de la référence dite nécessaire avant de pouvoir discuter d’une pêche commerciale à grande échelle.

Les pêcheurs avaient déjà bénéficié de cette croissance, avec des débarquements de 10 000 tonnes en 2016, une augmentation de 60 % par rapport à l’année précédente.

Les scientifiques comme Karen Dwyer ne savent pas exactement combien de temps sera nécessaire à la reconstruction complète du stock de morue du Nord. Elle explique que cela dépend de plusieurs facteurs, incluant l’abondance de capelan, qui est la principale source de nourriture de la morue.

Toutefois, avec les fruits de mer, dont les quantités sont en déclin rapide, le nombre de voix qui s’élèvent pour réclamer de plus grands quotas de morue augmente.

Les industries du crabe des neiges et de la crevette ont reçu des mauvaises nouvelles plus tôt cette année. En février, on annonçait que les stocks de crabe étaient en baisse de 40 % depuis 2015-16, alors que ceux des crevettes étaient 25 % plus bas que l’année passée.

Une croissance de la morue « phénoménale » selon David Decker David Decker a décrit la croissance de la morue du Nord comme « phénoménale » au cours des dix dernières années. Il ajoute que le quota de pêche actuel n’a pas d’impact sur la reconstruction des stocks.

Il a dit que le processus de reconstruction était en cours et il prédit que cela prendrait encore cinq ans pour atteindre son plein potentiel. « Ce changement dans l’écosystème est en train de se produire et il faut s’y préparer. Il faut comprendre que nos communautés sont basées sur la richesse que nous apportons de l’océan et qu’avec elle vient aussi le changement. » • RADIO CANADA - TERRE-NEUVE - LUNDI 27 MARS 2017

DES MATIÈRES RECYCLABLES DE SPM TRAITÉES À LÉVIS La Société VIA de Lévis et l'archipel français Saint-Pierre-et-Miquelon ont signé un contrat qui permettra annuellement à une centaine de tonnes de matières résiduelles d'éviter l'enfouissement.

(RADIO CANADA - 1er mars 2017) Le contrat signé à la fin de 2016 vise à acheminer régulièrement les matières résiduelles qui subissent un premier tri sur l’archipel, vers l’entreprise de Lévis chargée de la revente des matières recyclables.

L’initiative s’inscrit dans le cadre de la politique « zéro déchet » de Saint-Pierre-etMiquelon. La communauté qui compte environ 6 000 habitants n’avait pas les installations nécessaires pour revaloriser ces matières et avait l’habitude d’enfouir une partie de ses déchets recyclables, explique Martin Detcheverry, adjoint au maire de la Ville de Saint-Pierre.

« Saint-Pierre est beaucoup trop petit pour avoir un centre valorisable et il était important de trouver dans notre environnement régional un site qui présentait d’excellentes garanties de recyclage et de protection de l’environnement. » Les plastiques, papiers, cartons sont donc expédiés par bateau, puis par camion vers le centre de tri de Lévis, un trajet d'environ 1 500 kilomètres. Pour le petit archipel, il s’avérait logique de faire appel à l’opérateur du centre de tri de Lévis situé près des centres de transformation. « Les transformateurs de matières sont beaucoup plus près des grands centres, Québec et Montréal, donc nécessairement, les matières retourneraient vers l’ouest de la province naturellement et Lévis a les marchés pour revendre l’ensemble des produits », explique Martin Detcheverry.

Entrepôt trois fois plus grand Pour répondre à la demande, la Société VIA a, quant à elle, agrandi ses espaces.

L’entreprise vient d’ailleurs d'inaugurer un entrepôt trois fois plus grand que le précédent, mentionne le président-directeur général de VIA, Jean-Sébastien Daigle. « L’idée de l’agrandissement, c’était d’être en mesure de desservir davantage de territoire, donc l’arrivée de Saint-Pierre-etMiquelon, de la Gaspésie et un nouveau contrat qu’on a avec Chibougamau nécessitait l’agrandissement de l’entrepôt », dit-il.

Selon M. Daigle, le recyclage est rentable pour l’entreprise de même que pour les Villes. Le recyclage d’une tonne de déchets peut coûter 18 fois moins cher qu’une tonne envoyée au site d’enfouissement ou à l’incinérateur, dit-il.

Une première cargaison de matières recyclables en provenance de Saint-Pierre-etMiquelon a été reçue en décembre et une autre, le mardi 28 février dernier.

La Société VIA souhaite maintenant conquérir d’autres marchés, notamment du côté du Nouveau-Brunswick. • RADIO CANADA

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SUR LE VIF

QUAND LES SAPEURS-POMPIERS RETOURNENT À L’ÉCOLE Pour une action civique et pédagogique

À l’initiative du Directeur de l’École Henriette Bonin, Jerry Arrossaména, quelques sapeurs-pompiers de Saint-Pierre ont rendu visite aux jeunes élèves répartis sur 5 classes, sections maternelles, CP et CE1.

Pour les plus jeunes (2-6 ans), « la sensibilisation avait pour objectifs de découvrir, d’une part, l'équipement du pompier, et d’autre part, le matériel à disposition sur le camion de premiers secours et de ne pas avoir peur du pompier qui vient vous chercher lors d’un sinistre », nous a confié le Directeur. « Pour les plus âgés (6-8 ans), il s'agissait d'entrer dans les apprentissages fixés par le Ministère de l'Éducation Nationale dans le cadre de l'enseignement moral et civique. Porter secours à autrui en sachant alerter mais aussi connaître quelques gestes de premier secours ; prendre conscience des dangers domestiques pour les éviter ».

Les jeunes bambins ont été ravis de cette matinée découverte. « Les pompiers ont été excellents. Merci à eux de la part des élèves et de l'équipe éducative pour le temps passé et le partage d'informations.

Un coup de chapeau tout particulier pour Messieurs Michel Siegfriedt, Daniel Desdouets et Gérard Hebditch qui ont su apporter des réponses aux questions de nos jeunes élèves », a tenu à préciser Jerry Arrossaména dans un message adressé aux SapeursPompiers de Saint-Pierre. •

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© Chantal Briand

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Changement de dates pour les représentations à Saint-Pierre :

© Jean-Pierre Detcheverry

jeudi 6, vendredi 7 et samedi 8 avril à 21 h au Centre Culturel et Sportif.

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NOTRE HISTOIRE

LA S.P.E.C. Un pari osé pour l’époque René Dagort a été, avec Marcel Girardin, le co-fondateur de la Société de Pêche et de Congélation de Saint-Pierre-et-Miquelon en 1952, première usine française de congélation du poisson. À l’époque, l’Archipel était réduit à la seule activité de pêche côtière artisanale et saisonnière, peu rémunératrice. Il fallait donc être entreprenant et perspicace pour projeter de donner à cette industrie un nouvel essor en modernisant les techniques de pêche et la méthode de conservation de poisson obtenue jusqu’alors par déshydratation dans le sel marin. Le pari de Messieurs Dagort et Girardin était osé, mais l’essai fut transformé une fois surmontées les difficultés du début.

M. René Dagort, Directeur Technique de la S.P.E.C. jusqu’à sa fermeture en 1971, a raconté comment cette industrie est devenue prospère dans un article paru dans la Revue Française, supplément au n° 197 daté de mars 1967 et intitulé “ Le poisson, première industrie ”. En voici les principaux extraits.

Nouvelle méthode de travail “ Le projet étant adopté, il fallut étudier les méthodes nouvelles et s’inspirer des techniques en honneur chez les producteurs voisins récemment installés. Il fallut, de surcroît, intéresser et convaincre les services publics. Mais bientôt des plans furent dressés et acceptés, puis l’équipement commandé et installé dans l’ancien bâtiment du frigorifique.

L’ensemble des installations comprenait : une fabrique de glace en mouleaux (10 tonnes par jour) ; des ateliers de filetage et d’empaquetage ; des tunnels de congélation ; des salles de conservation ; une usine de sous-produits (farine de poisson).

La gestion de l’entreprise fut confiée à une société d’économie mixte : la Société de Pêche et de Congélation de Saint-Pierre-etMiquelon (S.P.E.C.).

La S.P.E.C. eut d’abord, pour l’approvisionner, les seuls pêcheurs côtiers, dont la flottille se composait de 110 doris montés par deux hommes. Leur poisson était d’une extrême fraîcheur, mais malheureusement ne comptait qu’une espèce : la morue ou cabillaud.

De plus, la saison était courte, car venu le mois d’octobre, la pêche devient impossible sur ces côtes dans des embarcations non pontées. On dût recourir à la pêche hauturière pour approvisionner l’usine en toute saison et pour obtenir une variété d’espèces ”.

Une nouvelle ère “Après les difficultés du début, propres à toute entreprise nouvelle, la S.P.E.C. réussit à armer des chalutiers et à former d’excellents marins pêcheurs ainsi que de bons techniciens et spécialistes dans son usine, à tous les stades de fabrication. Ses produits étant de première qualité et de présentation parfaite, elle n’eut pas de mal à conquérir des marchés, tant français qu’étrangers, principalement aux États-Unis.

Ainsi, depuis bientôt quinze ans, la S.P.E.C. fonctionne. Son complexe industriel s’est développé dans le sens intégral : pêche – transformation – surgélation – conservation – expédition et transport – utilisation des déchets – fabrique de glace en mouleaux et en paillettes.

L’approvisionnement de l’usine en matière première est dorénavant assuré, en majeure partie, par les quatre chalutiers de la société.

Ce sont des navires en acier de 40 à 42 mètres, d’une puissance de 650 chevaux, armés de quatorze hommes chacun, et effectuant des sorties de huit à dix jours. Ils prospectent toute la surface des bancs et opèrent fréquemment à leur limite extrême (360 milles) ; ils ramènent, au hasard des marées, des prises de 50 à 150 tonnes de poissons d’espèces et de tailles variées : cabillaud, églefins, sébastes, carrelets, sole grise, lieu noir, raie, flétan, etc…, le tout

bien conditionné dans des lits de glace broyée. Pendant la belle saison (mai-octobre), ce ravitaillement est complété par les apports des pêcheurs côtiers de Saint-Pierre-et-Miquelon. Ces derniers ramènent le cabillaud du jour”.

Un travail à la chaîne “Le filetage est l’opération qui consiste à enlever les deux filets du poisson qui représentent la partie entièrement comestible, totalement dépourvue d’arêtes. Les tombées, qui résultent du filetage, sont acheminées vers l’usine de sous-produits.

Les filets, mirés, examinés et débarrassés de toutes défectuosités, sont empaquetés par des ouvrières dans des boîtes attrayantes aux couleurs de la S.P.E.C. ou aux labels de ses principaux clients.

La chaîne de transformation comporte également un atelier de préparation de “ fishs-tics ” ou croquettes de poisson pané.

Tous les empaquetages passent ensuite dans des congélateurs, soit dans des appareils à plaques de contact pour les emballages symétriques, soit dans des tunnels à air pulsé pour les poissons entiers, ailes de raies, etc. La température à laquelle ils sont soumis est de - 40°C. Le temps de surgélation varie suivant l’épaisseur du colis : 45 minutes à 2 heures 30.

Au sortir des congélateurs, les boîtes ou paquets sont placés dans des cartons d’expédition portant les marques inhérentes à chaque conditionnement. Ils sont entreposés dans des salles réfrigérées à la température de - 20°C en attendant leur évacuation. La chaîne du froid, qui a commencé aux congélateurs et s’est poursuivie dans les salles d’entreposage, continue, sans variation de température, sur le cargo-transporteur, où les produits de la S.P.E.C. retrouvent, dans les cales réfrigérées du Pinta, la même ambiance de - 20°C qui subsistera jusqu’au panier de la ménagère à travers l’étal du détaillant. Une usine de sous-produits, où sont traitées les tombées de poisson résultant du filetage, complète les installations. On y fabrique de la farine, riche en protéines, qui trouve preneur sur les marchés européens et américains”.

Prospérité “La S.P.E.C. emploie un personnel masculin et féminin de deux cent cinquante personnes, y compris les marins. Elle dispense un bienêtre qui s’étend aux artisans et commerçants de la ville. Bon an, mal an, son usine traite 10 000 tonnes de matière première. Il en sort 2 500 tonnes de produits finis, en majorité des filets surgelés, et vingt mille sacs de farine. Ses exportations atteignent les points les plus lointains du globe. En France comme aux États-Unis, on trouve des filets“Saint-Pierre-et-Miquelon” dans presque tous les supermarchés.

Le souci constant de la S.P.E.C. : satisfaire sa clientèle par des produits de qualité”. • Écrits de Monsieur René Dagort déjà publiés en 2009.

Les photos illustrant cet article sont extraites du livre « Un autre dans le sel » du Studio Michel Briand & Fils, album toujours disponible à la vente dans la collection Mémoire photographique.

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Pour illustrer cet article, nous publions en pages 14-15 des photos extraites du livre « Un autre dans le sel » du Studio Michel Briand & Fils, album toujours disponible à la vente dans la collection Mémoire photographique.

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© Collection Michel Briand & Fils

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Bibliothèque

Notre rayon magazines comporte désormais quelques nouveaux titres dont : ••• L’équipe de la bibliothèque

Bibliothèque-Médiathèque de Saint-Pierre

Site : http://www.biblispm.com Tél : 05 08 41 31 99 Fax : 05 08 41 71 40 Mél : bibliotheque-mediatheque@cheznoo.net

Max se trouve trop petit Dominique de Saint Mars ; Serge Bloch Calligram. Ainsi va la vie, N°111 Album

Dans ce nouveau numéro des aventures de Max et Lili, la collection qui a toujours autant de succès auprès des enfants, les deux auteurs abordent le problème de la souffrance engendrée par les moqueries concernant un physique différent. Max en a assez de voir tout le monde grandir sauf lui, assez d’entendre des moqueries à longueur de journées.

Une histoire pour expliquer aux enfants que tout le monde a des complexes et pour les aider à accepter leur différence. Également disponible : Max et Lili cherchent leur métier. •

Heureux et détendu : 20 secrets pour t’aider à vivre mieux Martine Locatelli ; Aki Nathan Documentaire

Avec Shamata, une adolescente d‘origine indienne qui vit en Europe, le jeune lecteur traverse vingt situations de la vie quotidienne qui peuvent être sources de stress, de colère ou de joie. Ce livre, illustré sous forme de bande dessinée, comporte des liens pour des exercices en MP3. L’enfant apprend à se concentrer sur sa respiration, à méditer pour mieux vivre et ne pas se laisser submerger par ses émotions. •

Rubrique animée par Josée Gautier

DIRE, NE PAS DIRE

A C A D E M I E F R A N C A I S E Fondée en 1634 par Richelieu, l’Académie française a pour principale mission l’établissement d’un dictionnaire de référence dont la neuvième édition est en cours. En 2011, l’Académie a ouvert sur son site Internet la rubrique interactive « Dire, ne pas dire ». Un florilège des réponses données aux interrogations des internautes vient de paraître aux éditions Philippe Rey.

TAXER D’AVARE POUR TAXER D’AVARICE La locution verbale taxer de peut signifier « accuser de ». Dans ce cas, cette locution est suivie du nom du défaut que l’on reproche à tel ou tel. On peut ainsi taxer quelqu’un de mensonge, de paresse, etc. Mais il convient de ne pas construire cette locution comme qualifier de, traiter de. En effet, celles-ci sont suivies directement d’un adjectif et non d’un nom : on traite une personne d’avare. À l’inverse on taxe une personne d’avarice et non d’avare. Et rappelons pour conclure que le tour taxer de suivi d’un infinitif, vous le taxez d’être méchant, est correct mais n’est plus guère en usage aujourd’hui.

On dit : Être taxé de lâcheté Il a été taxé d’incompétence On ne dit pas : Être taxé de lâche Il a été taxé d’incompétent

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inéma

iné ma passion chaque jeudi à 20 h 30 POUR VOIR LA VIE EN GRAND

L’histoire : « Après douze ans d’absence, un écrivain retourne dans son village natal pour annoncer à sa famille sa mort prochaine.

Ce sont les retrouvailles avec le cercle familial où l’on se dit l’amour que l’on se porte à travers les éternelles querelles, et où l’on dit malgré nous les rancœurs qui parlent au nom du doute et de la solitude. »

Pour Voir la vie en grand :

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Au départ, il y a une pièce de théâtre de Jean-Luc Lagarce ; on sait pertinemment le piège que représente une adaptation au cinéma, alors il fallait toute l’énergie de ce fou de cinéma qu’est Xavier Dolan pour donner de la vie à ce huis clos. Le réalisateur québécois de 27 ans est un des chouchous de la Croisette et des critiques mais il a su aussi trouver un public grâce à des films comme « J’ai tué ma mère » ou « Mommy ». En 2001, il avait découvert par son amie Anne Dorval « Juste la fin du monde » sans adhérer du tout ; c’est presque un hasard qui lui remet dans les mains le texte de Lagarce en 2014 : « je relus - ou lus, vraiment - Juste la fin du monde. Je sus vers la page 6 qu’il s’agirait de mon prochain film. Mon premier en tant qu’homme. » Le bon moment, il faut savoir l’attendre, parfois ça peut prendre quelques années, mais la maturité a du bon. Le nouveau Dolan si il respecte entièrement le texte de l’auteur, porte en lui la souffrance et la puissance du réalisateur. Il est aidé par une kyrielle de comédiens venus à sa demande. Gaspard Ulliel, Nathalie Baye, Léa Seydoux, Marion Cotillard, ont tous accepté avec bonheur de participer à cette adaptation et surtout de vivre une aventure avec Dolan. Quant à Vincent Cassel, il est arrivé sur le tournage au dernier moment, remplaçant au pied levé Reda Kateb, empêché par son emploi du temps, Cassel a très vite accepté de rejoindre ce casting prestigieux et aussi de jouer pour un réalisateur qu’il « regardait du coin de l’œil » depuis ses premiers films. Quand on a la passion du cinéma et que l’on sait la transmettre, au final on obtient un film passionnant. Un film fort et ambitieux,

soutenu par une pléiade d'acteurs au diapason d'une partition noire et radicale. « Juste la fin du monde » est un film à fleur de peau qui tire le cinéma vers les sommets. Pour être bousculé, pour être captivé et pour Voir la vie en grand !

• Cédric Lebailly

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ye o t i c o ce éc

Espa

Le papier essuie-tout est bien pratique, mais pourquoi ne pas utiliser d’abord éponge, torchon ou chiffon ? Et pour nettoyer, un produit adapté et correctement dosé plutôt que des lingettes d’entretien.

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La presse en parle : Pour Télérama : « Faire jouer à ces acteurs-là, tous célèbres et rayonnants, une partition aussi noire, voilà un geste artistique fort et ambitieux. Une manière exemplaire d'entretenir la flamme de la cinéphilie. »

Sachez aussi que de nombreux produits simples et moins dangereux peuvent remplacer, à peu de frais, toutes sortes de produits ménagers : - Le vinaigre blanc pour les dépôts de calcaire, les robinets et les éviers ou pour détartrer les bouilloires et les cafetières !

- Le jus de citron pour nettoyer les éponges visqueuses et retirer les taches sur la terre cuite et la céramique.

- Le bicarbonate de soude pour récurer les éviers et ôter les mauvaises odeurs.

Recette pour un nettoyant multi usage écologique : Mettre deux cuillérées à soupe de bicarbonate de soude dans un bidon de 2 l ; ajouter 2 l d’eau chaude et mélangez ; préparez dans un verre 1 cuillérée à soupe de vinaigre blanc et 1 cuillérée à soupe d’huile essentielle (citron, pin cannelle) ; versez dans le bidon et secouez !

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des marées Avril 2017 Les jours croissent de 1 heure 38 minutes MERS BASSES

Urgence médicale

Gendarmerie

Sapeurspompiers

Pharmacies de Garde du lundi 3 avril. 9 h au lundi 10 avril. 9 h Pharmacie CHDS 41 47 47

du lundi 10 avril. 9 h au lundi 17 avril. 9 h Pharmacie SPM 55 28 02

MERS PLEINES

Samedi 8 - Ste Julie 00:58 13:26 07:25 19:46 Dimanche 9 - RAMEAUX 01:43 14:03 08:13 20:29 Lundi 10 - St Fulbert 02:23 14:37 08:55 21:08 Mardi 11 - St Stanislas 03:01 15:11 09:33 21:44 Mercredi 12 - St Jules et Ste Gemma 03:38 15:44 10:09 22:20 Jeudi 13 - Ste Ida 04:13 16:17 10:45 22:56 Vendredi 14 - VENDREDI SAINT 04:47 16:50 11:20 23:34 Samedi 15 - St Paterne 05:20 17:22 11:55 Dimanche 16 - PÂQUES 05:54 17:58 00:13 12:32

Vil e de Saint-Pierre

Numéros utiles

Mairie standard : 41 10 50 Pôle Voirie : 55 80 77 ou 55 80 65 Pôle Bâtiment : 55 80 78 ou 55 57 18 Traitement des Eaux : 41 41 76

Journal édité par la Ville de Saint-Pierre Fondateur Albert Pen Directeur de la publication et Éditorialiste Karine Claireaux Co-directeur de la publication Sébastien Durand

Rédacteur en chef Jean-Louis Mahé : 05 08 41 10 91 redaction.echo@msp975.fr

Photographe et rédacteur Jean-Christophe L’Espagnol photographe.echo@mairie-stpierre.fr

Infographiste Steve Yon : 05 08 41 10 95 infographie.echo@msp975.fr

Responsable de l’imprimerie Yannis Lepape : 05 08 41 10 93 imprimerie.echo@mairie-stpierre.fr

Secrétariat et accueil Clarisse Hacala : 05 08 41 10 90

≥ BIBLIOTHÈQUE - Opus Ultramarin 3.0 De retour sur l'Archipel, l'auteur et scénariste Thierry Colombié vous invite à la Bibliothèque de Saint-Pierre pour une présentation de son projet multimédia intitulé : Opus Ultramarin 3.0, un roman d'aventure basé dans l'Archipel, couplé au web, aux réseaux sociaux, au mobile et à la télévision.

Rendez-vous ce jeudi 13 avril à 18 heures, pour découvrir ce projet original et interactif, et peut-être y participer !

L'entrée est libre et gratuite. Pour plus de renseignements, contacter la Bibliothèque, au 41-31-99.

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écho des caps n° 1477 • jeudi 6 avril 2017

secretariat.echo@msp975.fr

Collaboration Jean-Luc Drake (Photographe) jean-luc.drake@cheznoo.net

Journal en ligne www.mairie-stpierre.fr

Pour nous joindre L’Écho des Caps Hebdo, rue Georges Daguerre • BP 4213 97500 SPM Tél. 05 08 41 10 90 • Fax 05 08 41 49 33 Tirage 2 800 exemplaires • Commission paritaire numéro 68511

BIBLIOTHÈQUE

HÉLÈNE LEMOINE : “PROMENADE EN FORÊT” - EXPOSITION-VENTE Un sacré coup de stylo Après une première exposition de dessins très éclectiques en 2014, Hélène Lemoine revient à la Bibliothèque de Saint-Pierre avec cette fois-ci une véritable galerie de la faune de l'Archipel (un intrus s'est glissé parmi ces portraits) tel que nous pourrions les rencontrer lors d'une balade dans la nature.

Du 11 avril au 6 mai, Hélène proposera aux yeux du public une vingtaine de dessins tous réalisés cette fois au stylo bille et basés sur des photographies pour plus de réalisme.

Par défi personnel, l'artiste n'a utilisé qu'un simple bic noir et un stylo bille blanc, sur des fonds colorés, pour réaliser les œuvres qui seront exposées.

Un défi assurément réussi car les résultats sont particulièrement saisissants ! • Pensez à consulter notre catalogue sur site : www.biblispm.com.

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CULTURE

UNE ACTUALITÉ RICHE POUR ANTOINE BEAUMONT Un premier album et un concert au Centre Culturel et Sportif “Véhémence” « Véhémence » est le premier album d’Antoine Beaumont, jeune artiste natif de l'Archipel, dans lequel on retrouve 13 de ses dernières compositions. Cet opus entièrement écrit en français regroupe toutes les influences d'Antoine. On y retrouve des sonorités inspirées de la grande chanson française. On plonge aussi dans des ambiances jazzy. Et l'ensemble reste aussi accroché à une veine rock que l’on ressent tout au long de l’album. Accompagné par Paul Belleville, Gabriel Gaudefroy et Bastien Fréville, Antoine livre ici une palette d’ambiances intimistes mais aussi toniques parfois complètées de cuivres ou de cordes pour enrichir les sonorités de certains morceaux.

Antoine et ses musiciens en concert le 15 avril au CCS À l’occasion de la sortie de son premier album « Véhémence », Antoine Beaumont accompagné de ses musiciens de métropole se produira le 15 avril sur la scène du théâtre du Centre Culturel et Sportif Territorial de Saint-Pierre. Ces quatre jeunes musiciens présenteront les compositions que l’on retrouve sur l’album agrémentées de quelques reprises évoquant leurs influences que le spectateur saura reconnaître tout au long de l’album. Sans aucun doute, ils vous surprendront et vous emporteront dans un univers rock et intimiste à la fois.

ANTOINE BEAUMONT Auteur-compositeur-interprète L’Ombre de Poussière Cahier Bleu, Encre Noire Silences Malins L’Invitation Formidablement Coureur d’Horizons Ophélie Des Songes Raid L’Essence Certes, il y a...

L’Éloge Véhémence