Pris sur le vif (MB3226)

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Alain Larrey

PRIS SUR LE VIF

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Voilà, pris sur le vif, des faits divers qui, comme autant de paraboles, nous prennent irrémédiablement à partie. Ils démontrent l’état de déchéance profond auquel la nature même de l’être humain peut l’amener, et avec lui toute la société. Est-ce du “catastrophisme”? Certes non, mais un constat – faits divers obligent – réclamant à son tour un diagnostic réaliste. Heureusement, une solution existe, qui permet à l’homme d’échapper aux effets désastreux de son état naturel. Que lui faut-il? Jusqu’où est-il responsable? Autant de questions qui demandent une réponse.

ISBN 978-2-8260-3226-7

PRIS SUR LE VIF

n homme se suicide sous les regards indifférents des badauds; une jeune mère regarde brûler son bébé après l’avoir jeté sur un feu de camp. Cette physionomie bonhomme illustrant une publicité est celle d’un éventreur aux treize victimes. Un village espagnol est “foudroyé” par la fortune...

PRIS SUR LE VIF

Faits divers



Alain Larrey

Pris sur le vif

Faits divers


Pris sur le vif © La Maison de la Bible, 1984, 2014 ch. de Praz-Roussy 4bis CH-1032 Romanel-sur-Lausanne www.maisonbible.net Photo de couverture: © Frédéric Massard - Fotolia.com ISBN édition imprimée 978-2-8260-3226-7 ISBN format epub 978-2-8260-0312-0 ISBN format pdf 978-2-8260-9995-6 Imprimé en UE par Lightning Source


Table des matières

1. Quelle horrible indifférence!.........................................7 2. Irradié par un chanteur ............................................... 15 3. Le conquérant conquis ............................................... 21 4. Le paon devenu pigeon .............................................. 27 5. Méfiez-vous des apparences .....................................31 6. Foudroyé par la fortune ............................................. 39 7. Au risque de tout perdre ............................................ 43 8. Le prix d’un homme ......................................................47 9. La guerre de 1914-1918 tue encore ....................... 53 10. La peine de mort ne sera pas abolie ................... 61 11.Connaissez-vous le syndrome de Stockholm ... 67 12. Nouvelles fuites de déchets ................................... 75 13. Un billet pour l’enfer ................................................. 81 14. Votre dieu est-il le bon? ........................................... 87 15. Un livre qui tue ............................................................ 91 16. Le phénomène Nostradamus ................................ 97 17. C’est vraiment vous? ................................................ 103 18. Un abri sûr ................................................................... 107 19. Imprévoyance fatale ................................................ 113



1. Quelle horrible indifférence!

«Quelle horrible indifférence!» C’est ainsi qu’un quotidien titrait, en mai 1980, un article consacré à deux faits divers insolites, comme nous allons le voir. «Sur la voie publique, les morts dérangent. Ils font perdre du temps. D’ailleurs, on ne les connaît pas. A chacun son défunt, n’est-ce pas?» Après une brève énumération des prétextes les plus couramment invoqués pour ne pas avoir à porter secours: un train à prendre, des achats à faire, une émission de télévision à suivre, le journaliste cite deux exemples: «En Forêt de Sénart, un piéton est renversé par une voiture; l’auteur de l’accident s’efforce pendant une heure d’arrêter la circulation… peine perdue! A Paris, un certain soir, un homme s’est pendu aux grilles de l’église de la Madeleine. Personne n’y a pris garde, du moins personne n’a tenté d’empêcher son geste.» On peut donc se pendre en plein Paris sans être dérangé! Et l’indifférence, refuge commode,

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devient ainsi complice des pires tragédies. La mort ne touche plus personne; la télévision et le cinéma nous ont habitués à la souffrance et à la mort. Il y a tant de gens qui meurent sur le petit et le grand écran, que la fiction se confond avec la réalité, l’imaginaire avec le vécu, le «film» avec l’actualité. La mort se heurte à une carapace d’indifférence… pour autant toutefois qu’il s’agisse de celle des autres! L’Histoire perpétue le souvenir d’un événement d’une tout autre dimension. La mort de Jésus-Christ à la croix du Calvaire évoque encore, deux mille ans après l’événement, la tragédie de l’être humain que l’enfer menace. Elle apporte aussi l’immense espérance du salut et de la miséricorde de Dieu à celui qui, après en avoir appréhendé l’importance, mais aussi la nécessité, comprendra qu’il est lui-même mis en cause.

Une mort prophétisée «Ils ont percé mes mains et mes pieds» (Psaume 22.17). La mort de Jésus-Christ a été annoncée plusieurs siècles d’avance par les écrivains de l’Ancien Testament. L’un d’eux, le roi David, a décrit avec une étonnante précision ce que serait la scène de la

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crucifixion alors qu’il ignorait tout de ce supplice que les Romains infligeraient plusieurs siècles plus tard à certains condamnés. «Mon Dieu! mon Dieu! pourquoi m’as-tu abandonné, et t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes?… Et moi, je suis un ver et non un homme, l’opprobre des hommes et le méprisé du peuple. Tous ceux qui me voient se moquent de moi, ils ouvrent la bouche, secouent la tête: Recommande-toi à l’Eternel! L’Eternel le sauvera, il le délivrera, puisqu’il l’aime!… Je suis comme de l’eau qui s’écoule, et tous mes os se séparent; mon cœur est comme de la cire, il se fond dans mes entrailles… Car des chiens m’environnent, une bande de scélérats rôdent autour de moi, ils ont percé mes mains et mes pieds. Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent; ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique» (Psaume 22.2, 7-9, 15, 17-19).

Une mort voulue Le lecteur des Evangiles est souvent enclin à établir une distinction entre la vie et les miracles de Jésus, d’une part, son procès et sa mort, d’autre part. Dans cette perspective, l’Evangile

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s’appliquerait d’abord à démontrer l’autorité et la puissance de Jésus, avant de le présenter comme la victime, le jouet d’un implacable destin auquel nul – pas même lui – ne peut échapper. Cette lecture, pour le moins arbitraire de l’Evangile, rend compte de réflexions du genre: «Dommage que JésusChrist ait connu une telle fin.» Or, que dit la Bible? «Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu’il fallait qu’il aille à Jérusalem, qu’il souffre beaucoup de la part des anciens… qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite le troisième jour» (Matthieu 16.21). Ce texte, à l’instar de beaucoup d’autres, détruit toute idée de hasard ou de fatalité dans la mort de Jésus. Cette mort voulue et volontaire a ouvert le chemin de la réconciliation entre Dieu et l’homme. Elle a été décrétée par Dieu à telle enseigne que toute attitude d’opposition ou même de désinvolture à son égard prend aussitôt un caractère de franche rébellion. Pierre en fit l’expérience à ses dépens, car lorsqu’il se crut autorisé à déclarer à Jésus: «A Dieu ne plaise, Seigneur! Cela ne t’arrivera pas», il s’entendit répondre: «Arrière de moi, Satan! tu m’es en scandale; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes» (Matthieu 16.22, 23).

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Une mort nécessaire Le péché originel a fait de l’homme l’ennemi de Dieu. Sa situation est celle d’un étranger à la vie divine, et un coupable au regard de la justice de ce souverain Juge. Mais Dieu est amour, la Bible le déclare et la croix de Christ en apporte la preuve tangible et irréfutable. Tout est manifesté avec puissance dans cette seule parole: «Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique» (Jean 3.16). La mort de Jésus-Christ était-elle vraiment une nécessité? Il a subi la peine de notre péché. Il a payé pour tous. La Bible déclare que «le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui». Sa mort sur la croix est, de fait, notre salut, car son sang répandu nous a acquis le pardon de Dieu: «Sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon.» Enfin, ce sacrifice s’est avéré suffisant puisque: * Le sang de Jésus nous réconcilie avec Dieu (Colossiens 1.20) * Le sang de Jésus nous rapproche de Dieu (Ephésiens 2.13) * Le sang de Jésus nous purifie et nous délivre du péché (Hébreux 9.14)

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* Le sang de Jésus nous rachète de notre vaine manière de vivre (1 Pierre 1.18) * Le sang de Jésus nous ouvre la route du ciel (Hébreux 10.19). Ce ne sont là que quelques aspects de l’œuvre de Christ. Vous pourrez vous-même découvrir dans la Bible tout ce qu’il a fait pour vous. La croix se dresse ainsi sur le chemin de tout être humain, sans exception. Hors du sacrifice de JésusChrist, notre péché demeure, et la Bible nous en avertit. Allez-vous persister dans une indifférence dont le prix sera la mort éternelle? «De quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance par lequel il a été sanctifié?» L’indifférence peut avoir plusieurs visages, mais elle se traduit toujours par une attitude et des paroles profanes. Ainsi en est-il de Pilate qui a dit: «Je suis innocent du sang de ce juste» (Matthieu 27.24). Ainsi en est-il de la foule, qui s’est écriée: «Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants!» (Matthieu 27.25). Pilate, lui, s’en est lavé les mains. – La foule a défié Dieu. Personne n’est innocent du sang de Jésus-Christ, car ce sont nos péchés qui l’ont conduit à la croix. Vouloir ironiser est donc de la démence: «Quand je verrai Dieu, je lui dirai bien des choses…» Nos actes et

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nos pensées nous condamnent sans appel. Le sang de l’alliance est source de pardon et de réconciliation avec Dieu. Si vous quittez le terrain de la neutralité, confessez votre incapacité à vous purifier de votre péché, et croyez que Jésus-Christ est mort pour vous personnellement. Alors vous pourrez dire avec chacun de ceux qui l’ont accepté comme Sauveur personnel: «Je suis innocent par le sang de ce juste.» Dans le cas contraire, le refus de la croix de Christ scelle votre perdition.

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Voilà, pris sur le vif, des faits divers qui, comme autant de paraboles, nous prennent irrémédiablement à partie. Ils démontrent l’état de déchéance profond auquel la nature même de l’être humain peut l’amener, et avec lui toute la société. Est-ce du “catastrophisme”? Certes non, mais un constat – faits divers obligent – réclamant à son tour un diagnostic réaliste. Heureusement, une solution existe, qui permet à l’homme d’échapper aux effets désastreux de son état naturel. Que lui faut-il? Jusqu’où est-il responsable? Autant de questions qui demandent une réponse.

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n homme se suicide sous les regards indifférents des badauds; une jeune mère regarde brûler son bébé après l’avoir jeté sur un feu de camp. Cette physionomie bonhomme illustrant une publicité est celle d’un éventreur aux treize victimes. Un village espagnol est “foudroyé” par la fortune...

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