La résurrection : un trésor méconnu (MB3379)

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Gérard Chrispin

Jésus est-il vraiment mort? Est-il vraiment ressuscité, au sens physique du terme? La résurrection de Christ est-elle un mythe, ou bien une réalité historique? Et quelle importance cela a-t-il pour moi, 2000 ans plus tard? Gérard Chrispin est un avocat spécialisé en droit criminel. Dans ce livre, il nous invite à endosser la fonction de jurés, à écouter les arguments présentés par les diverses parties et à rendre un verdict bien réfléchi sur ce fondement de la foi chrétienne qu’est la résurrection. «Je me réjouis de la publication du livre de Gérard Chrispin. Il révèle au grand jour la signification et la puissance de la résurrection, et ceci dans un style clair et frappant. Il explique le sens très riche de la résurrection et ce qu’elle implique dans nos vies. Où que vous en soyez dans votre cheminement spirituel, le livre que vous tenez entre vos mains saura vous faire voir sous un jour nouveau la vivifiante réalité de la résurrection.» John MacArthur

Gérard Chrispin

un trésor méconnu

La résurrection: un trésor méconnu

La résurrection:

La résurrection: un trésor méconnu

ISBN 978-2-82690-3379-0

Gérard Chrispin


Gérard Chrispin

La résurrection: un trésor méconnu


Titre original en anglais: The Resurrection: The unopened gift © Day One Publications, 1999 First printed 1999 Published by Day One Publications 3 Epsom Business Park, Kiln Lane, Epsom, Surrey KT17 1JF All rights reserved

Les textes bibliques sont tirés de la Bible Segond revue, Nouvelle édition de Genève, 1979

© et édition La Maison de la Bible, 2001, 2013 Ch. de Praz-Roussy 4bis CH-1032 Romanel-sur-Lausanne E-mail: info@bible.ch Internet: www.maisonbible.net Photo de couverture: © Fotowerk - Fotolia.com ISBN édition imprimée 978-2-8260-3379-0 ISBN format epub 978-2-8260-0145-4 ISBN format pdf 978-2-8260-9872-0

Imprimé en UE sur les presses de Lightning Source


Table des matières

Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 1. La résurrection... un fait historique? . . . . . . . . . . . . 19 2. La résurrection... et la crédibilité de Christ . . . . . . 55 3. La résurrection... la croix fut-elle une calamité? . . 69 4. La résurrection... qui est Jésus? . . . . . . . . . . . . . . . 81 5. La résurrection... et les comptes à rendre . . . . . . . 93 6. La résurrection... et les guêpes sans aiguillon . . . 107 7. La résurrection... la foi n’est-elle qu’une chimère futile? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 8. La résurrection... et l’habitation de la Trinité . . . . 133 9. La résurrection... et le retour de Christ . . . . . . .149 10. La résurrection... et le jour de notre mort . . . . . 157 11. La résurrection... quelle religion est vraie? . . . . . . 165 12. La résurrection... mon Seigneur et mon Dieu . . . 181


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/1/ La résurrection... un fait historique? S’agit-il d’une illusion, d’une escroquerie, d’un simple évanouissement, d’une erreur, ou bien d'un miracle?

Commençons par le commencement La résurrection de Jésus-Christ a-t-elle vraiment eu lieu? Nombre d'auteurs (qu'ils soient professeurs d'université, historiens, archéologues, docteurs, ou avocats inscrits au barreau) ont démontré la validité des preuves de la résurrection de Jésus d'entre les morts. Au contraire d'autres religions, qui pâlissent dès lors qu'on les expose à la lumière d'une enquête approfondie, le christianisme biblique sort renforcé d'un examen fouillé. Pourquoi? Parce que Jésus est effectivement ressuscité! Si, comme je l'ai dit, mon objectif prioritaire n'est pas de prouver la réalité de la résurrection, pourquoi commencer par en apporter les preuves? Ma réponse est simple: il est bon de saisir la signification des vérités fondées sur la résurrection, mais si nous ne réalisons pas que ces "vérités" sont réellement vraies, nous ne pouvons pas bâtir notre vie sur elles. De nom-


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breuses affirmations reposent sur la seule expérience subjective, et leurs auteurs ne peuvent jamais apporter la preuve de ce qu'ils avancent. Mais une expérience basée sur des faits avérés n'est plus réelle pour l'individu seulement, elle peut faire l’objet d’une enquête objective. Bref, il est possible de soumettre l’affirmation à un test. Mon premier chapitre a donc pour fonction de jeter un pont entre les preuves de la victoire de Christ sur la mort et des considérations personnelles sur ce que cela peut signifier pour notre vie. Un ancien ministre de la Justice a déclaré que la résurrection de Jésus-Christ était l'un des faits les plus abondamment prouvés de l'Antiquité. Avait-il raison? Est-il vrai, comme l'a fait observer un éminent professeur de droit, qu'il existe un plus grand nombre de preuves de la résurrection de Jésus que de l'existence de Jules César? Si oui, pourquoi?

Se former une opinion Vous avez le rôle d'un jury. Vos pensées, vos raisonnements logiques, vos déductions, vos sentiments et préférences doivent tous servir à rendre un jugement réfléchi et concluant. La neutralité ne peut faire office d'opinion. Soit Jésus est ressuscité, et c'est à juste titre qu'il réclame de nous attention, repentance, confiance et obéissance, soit il est bel et bien mort. Pourquoi suivre un cadavre en décomposition? Quelle attitude les membres du jury doivent-ils adopter? Ils devront se garder avec vigilance de tous leurs préjugés personnels et a priori qui voudront s’exprimer bruyamment parfois. Recommandez-leur objectivité et impartialité, et invitez-les à ne pas se contenter de répéter ce que d'autres ont dit.


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Dans son livre Man Alive1, Michael Green met en garde contre deux types virulents de préjugés. Le premier consiste à raisonner ainsi: "Je refuse de croire en la possibilité de la résurrection, puisqu'on n'a jamais vu un mort revenir du tombeau. Il est donc impossible que Jésus l'ait fait." Le second, sous des dehors pseudo-théologiques, déclare: "Ma position théologique ou philosophique n’est pas concernée par la résurrection, je n'ai donc pas besoin de croire que Jésus est physiquement revenu à la vie – par conséquent, je ne crois pas qu'il soit ressuscité!" Or, tout l'intérêt d'analyser la résurrection tient à déterminer s'il est ressuscité ou non. Si tel est bien le cas, nous sommes devant une exception à la règle communément observée selon laquelle les morts ne ressuscitent pas. De même, s'il peut être démontré qu'il a effectivement vaincu la mort, il est grand temps pour certains théologiens de revoir leur théologie, et pour certains philosophes d'examiner plus sérieusement leurs idées, afin d'en vérifier la validité.

Des faits communément admis On observe un accord étonnant entre une grande majorité d’amis et d’ennemis du christianisme quant aux faits historiques qui entourent la vie et la mort de Christ. Sans doute est-ce parce que, de tous les personnages célèbres, Christ est celui dont la vie nous soit le mieux attestée par des témoins oculaires dignes de confiance. Voici ce que le juriste appelle ici les faits communément admis: Jésus est mort et, trois jours après, son tombeau était vide. Quasiment tous les penseurs s'accordent sur l'existence de ce tombeau vide. Certains en tirent diverses 1. Edition française de la réédition remaniée: La mort en deuil, Editions Farel, 1985.


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conclusions, alors que d'autres, par principe ou par pur entêtement, s'enferment dans leur incrédulité. Ils n'appliqueraient pourtant jamais cette règle à tout autre grand événement historique, même avec des attestations écrites contemporaines infiniment plus minces. Il est intéressant de remarquer que très peu de véritables historiens mettent en doute l'existence du tombeau vide. Les sources manuscrites, qu'elles soient bibliques ou profanes – comme dans le cas de Flavius Josèphe (70 apr. J.-C.), Tacite (100 apr. J.-C.) et Pline (95 apr. J.-C.) – en apportent des preuves abondantes et convaincantes. Le professeur F.F. Bruce et le Dr Ken Kitchen ont tous les deux démontré également qu'on ne peut se permettre de dénigrer l'exactitude des récits bibliques.2 Ceux de l'Ancien Testament autant que du Nouveau ont eu le soutien des archéologues. Le Nouveau Testament n'a pas à pâtir non plus d’un audit interne: les faits qui y sont rapportés ne se contredisent jamais entre eux, pas plus que ceux de l'Ancien Testament. Sa crédibilité est amplement garantie! Et tout y pointe clairement vers la réalité du tombeau vide. Qu’admettent communément et généralement les personnes intègres, aussi bien chrétiennes que non chrétiennes? 1. Jésus-Christ a existé. Même les pièces de monnaie dans notre poche attestent la naissance d’un homme d'après lequel l'histoire a été divisée: il y a avant et après JésusChrist. 2. Il a été crucifié entre deux criminels dans une ville surpeuplée appelée Jérusalem. Tous ces événements ont été si tragiques, intenses, et surnaturels qu'ils sont restés gravés à jamais dans la mémoire des témoins. 2. Note de l’éditeur: voir F.F. BRUCE, Les documents du Nouveau Testament: peuton s’y fier?, Editions Farel, 1987 (2e) et Kenneth A. KITCHEN, Traces d’un monde. Le monde biblique et l’archéologie contemporaine, Presses Bibliques Universitaires, 1980.


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Plusieurs d’entre eux ont affirmé plus tard avoir rencontré Christ ressuscité. 3. Il a été placé dans le tombeau prévu pour un autre homme, et le troisième jour, le tombeau était vide. 4. Amis ou ennemis, disciples ou incrédules, personne n'a jamais pu produire son cadavre. 5. Nombreux sont ceux qui ont certifié avoir rencontré Christ ressuscité. Certains ont même payé de leur vie ce témoignage. Aucun de ceux qui ont vu Jésus après sa résurrection n’a trouvé qu'il était le même, physiquement parlant, qu’avant sa crucifixion. Aucun n’a prétendu l’avoir rencontré après l’événement spectaculaire vécu par Saul de Tarse sur le chemin de Damas. Ne trouvez-vous pas étrange, si Jésus n'est pas ressuscité, que personne ne soit parvenu à trouver quelque part le chaînon manquant? Personne n’a trouvé de corps en décomposition, ni de charpentier imposteur ou déprimé tentant de se cacher pour échapper au regard ou au mépris public, ni même de "faiseur de miracles" surgi ailleurs. Non, il est définitivement passé aux abonnés absents! Où est-il donc passé? Qui fréquentait-il? Pourquoi rester ainsi caché? Comment pouvait-il y parvenir? Et pour quelle raison? Une fausse résurrection soulève plus de questions sans réponse qu’une vraie résurrection! Certains ont pourtant cherché à donner une explication satisfaisante à l’événement – tout en reconnaissant les faits communément admis – et nous allons maintenant examiner brièvement leurs hypothèses.


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La thèse de l’illusion Selon la théorie de l’illusion, ceux qui ont affirmé avoir rencontré Christ ressuscité se sont trompés, même s’ils étaient sincères. En raison de l’instabilité de leur état émotionnel, ils ont été victimes d’hallucinations, ou de quelque vilain tour joué par leur esprit ou leur mémoire. Il est facile de reprendre ce point de vue, mais tient-il la route? Je vous suggère de questionner votre médecin de famille, la prochaine fois que vous le rencontrerez. Demandez-lui s’il a jamais entendu parler d’une illusion identique affectant des centaines de personnes différentes, de tempérament, d’âge et d’arrière-plan différents, à des endroits différents, à des moments différents et dans des circonstances différentes. Renseignez-vous pour savoir si c’est un cas normal. Insistez sur le fait qu’il ne s’agit pas de considérer les cas où des symptômes identiques apparaissent dans l’excitation d’une grande foule, mais ceux où des expériences identiques sont vécues aussi bien par un grand nombre de personnes que par des individus ou des groupes de deux. Ensuite, demandez à votre médecin, dans l’hypothèse infime où cela serait possible, si l’on peut s’attendre à ce que chacune des personnes ayant vécu cette expérience voie ses illusions ou hallucinations prendre fin au même moment, sept semaines après la prétendue résurrection. Certaines d’entre elles, au moins, ne devraient-elles pas voir leur mal durer plus longtemps que les autres? Après votre médecin, rendez visite au juriste le plus proche. Demandez-lui s’il pense que le témoignage de centaines de témoins oculaires indépendants constitue une preuve faible ou forte, en particulier lorsque ces témoignages ne se contredisent jamais. Cinq cents personnes affirmant avoir rencontré le Seigneur Jésus-Christ ressuscité sur un laps de temps de quelques semaines, et


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ce souvent en plein jour, voilà qui réjouirait tout avocat chargé de produire des preuves devant un tribunal. Imaginez-vous les témoins attendant d’être appelés à la barre. Les bancs à l’extérieur de la salle d’audience sont occupés par ceux qui disent avoir fait cette rencontre le jour même de la résurrection: Marie de Magdala, la femme qui avait auparavant préparé le tombeau, Pierre, les deux voyageurs du chemin d’Emmaüs, et tous les apôtres à l’exception de Thomas. D’autres attendent leur tour pour prendre place à la barre des témoins; ce sont ceux qui disent avoir vu Jésus plus tard. Même le bon vieux "Thomas l’incrédule" est là pour dire qu’il ne croyait pas avant de l’avoir rencontré face à face. Les sept qui l’ont vu au bord du lac de Tibériade viennent appuyer les dires des cinq cents qui, avec les apôtres, l’ont vu sur la colline. Jacques et les onze ajoutent qu’il était aussi avec eux à Jérusalem et à Béthanie. Quelle admirable illusion! Il n’est guère étonnant que, lorsqu’il est apparu de façon unique à Saul de Tarse (plus tard appelé l’apôtre Paul) sur le chemin de Damas, avec un éclat qui éclipsait le soleil de la mi-journée, celui-ci ait aisément accepté sa prétention à être le Seigneur Jésus ressuscité: il avait entendu et combattu les preuves de la résurrection, maintenant il affrontait en toute honnêteté le fait que telle était bien la vérité à propos de celui qui est la vérité. Nombre de ces mêmes témoins ont ensuite été persécutés par un monde hostile; ils ont scellé leur témoignage de leur propre sang, plutôt que de nier l’indéniable. Les témoins étaient du plus grand calibre.


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Jésus est-il vraiment mort? Est-il vraiment ressuscité, au sens physique du terme? La résurrection de Christ est-elle un mythe, ou bien une réalité historique? Et quelle importance cela a-t-il pour moi, 2000 ans plus tard? Gérard Chrispin est un avocat spécialisé en droit criminel. Dans ce livre, il nous invite à endosser la fonction de jurés, à écouter les arguments présentés par les diverses parties et à rendre un verdict bien réfléchi sur ce fondement de la foi chrétienne qu’est la résurrection. «Je me réjouis de la publication du livre de Gérard Chrispin. Il révèle au grand jour la signification et la puissance de la résurrection, et ceci dans un style clair et frappant. Il explique le sens très riche de la résurrection et ce qu’elle implique dans nos vies. Où que vous en soyez dans votre cheminement spirituel, le livre que vous tenez entre vos mains saura vous faire voir sous un jour nouveau la vivifiante réalité de la résurrection.» John MacArthur

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