Titre original en allemand: Der gute Hirte und Psalm 23, Karl-Heinz Nill & Sarah Waldmann © Bolanz-Verlag, D-88015 Friedrichshafen Les textes bibliques sont tirés de la Bible Segond 21 © Société Biblique de Genève Photos: Karl-Heinz Nill – Tous droits de reproduction réservés. Textes: Sarah Waldmann Traduction: Olivia Festal © et édition: La Maison de la Bible, 200 BP 151, Chemin de Praz-Roussy 4bis, CH-1032 Romanel-sur-Lausanne info@bible.ch Diffusion en France: La Maison de la Bible, 255 rue de Vendôme, FR-6 003 Lyon diffusion@maisonbible.net www.maisonbible.net ISBN 8-2-8260-3506-0 Disponible aussi en allemand (Der gute Hirte und Psalm 23 – ISBN 8-3-86603-086-2) Imprimé en UE
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A l’heure des iPods, des blogs et des GPS, l’image du berger, seul dans la montagne, vêtu de son grand manteau de laine, appuyé sur son bâton, et attentif aux besoins de son troupeau, nous apparaît plutôt comme le souvenir lointain d’une époque révolue. Pourtant, s’il s’est modernisé, le métier n’a pas disparu, au contraire. Ces dernières années, des formations spécifiques ont même été mises en place, afin d’apporter aux bergers du XXIe siècle les connaissances techniques nécessaires à l’évolution de la tâche. Toutefois, hier comme aujourd’hui, ce travail demeure rude et exigeant, car il comporte toujours la grande responsabilité de veiller sur un troupeau et d’en assurer le bien-être, notamment par les soins prodigués. Savions-nous que cette image du berger était très présente dans la Bible? Jésus luimême, lorsqu’il était sur la terre, a dit: «Je suis le bon berger.» Cet album, avec ses photographies de grande qualité et les textes qui les accompagnent, se veut une invitation à rencontrer ce bon berger, Jésus-Christ, qui désire se faire connaître à nous.
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L’Eternel est mon berger: je ne manquerai de rien. Il me fait prendre du repos dans des pâturages bien verts, il me dirige près d’une eau paisible. Il me redonne des forces, il me conduit dans les sentiers de la justice à cause de son nom. Même quand je marche dans la sombre vallée de la mort, je ne redoute aucun mal car tu es avec moi. Ta conduite et ton appui: voilà ce qui me réconforte. Tu dresses une table devant moi, en face de mes adversaires; tu verses de l’huile sur ma tête et tu fais déborder ma coupe. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie et je reviendrai dans la maison de l’Eternel jusqu’à la fin de mes jours.
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Ne présentons-nous pas, nous, les humains, de fortes ressemblances avec les moutons? Notre instinct grégaire, notre propre volonté, si forte, et notre esprit craintif ne sont-ils pas des traits de caractère «typiquement ovins»? Effectivement, c’est une réalité, et c’est pourquoi nous avons besoin de quelqu’un qui puisse nous avertir lorsque les chemins que nous prenons ne sont pas les meilleurs. En fait, le bien-être d’une brebis dépend de son propriétaire. Certains bergers ne reculent devant aucun sacrifice pour leur troupeau; ils sont même prêts à risquer leur vie pour lui. D’autres, en revanche, font leur travail avec négligence. Ne craignant pas de maltraiter leurs bêtes, ils ne leur prodiguent ni le fourrage, ni l’eau nécessaires. Malheureusement, nombreuses sont les personnes qui, cherchant une direction pour leur vie, se laissent égarer par de faux conducteurs. Au lieu de trouver une orientation valable, elles sont finalement prises au piège de séductions idéologiques; au lieu d’être secourues, elles se retrouvent blessées. Alors qu’elles ont soif d’une vie qui ait un sens, elles passent d’une déception à l’autre, pour en arriver toujours au même constat: ce qui, au départ, les enthousiasmait et qu’elles considéraient comme la solution, s’avère être une voie sans issue. Jésus-Christ désire être notre bon berger. Puisqu’il nous a créés, il nous connaît mieux que quiconque. Il sait ce dont nous avons besoin, il perçoit les aspirations profondes de notre cœur et désire y répondre. Il est un guide fiable. Nous sommes-nous déjà consciemment abandonnés à sa direction? Si tel est le cas, nous pouvons affirmer avec joie: «Oui, l’Eternel est mon berger!»
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Nous vivons dans une société de prospérité. Aucun d’entre nous ne souffre de la faim ou de la soif, nous avons tous un toit sur la tête, et peut-être sommes-nous même propriétaires d’une belle voiture. Bref: nous ne manquons de rien! Nous avons donc tout pour être heureux, n’est-ce pas? Pourtant, étrangement, les gens d’aujourd’hui paraissent de plus en plus insatisfaits et mécontents. Ils semblent éprouver une insécurité grandissante. Partout, on entend des plaintes, des protestations. Ainsi, malgré l’abondance que connaît la société, la plupart de nos contemporains vivent dans un certain mal-être. Et pour combler le vide de leur cœur, il leur faut toujours plus: plus de biens matériels, plus d’aventure, plus de plaisir… Cependant, ils ont beau se lancer dans toutes sortes d’activités, dépenser toujours plus d’argent, c’est en vain, car à l’intérieur d’eux-mêmes, ils demeurent vides et insatisfaits. Sommes-nous en recherche nous aussi? Si nous appartenons au bon berger, nous pouvons être certains d’une chose: nous ne manquerons de rien! Il ne s’agit pas avant tout d’une aisance matérielle, mais bien plus d’un contentement intérieur qui, lui, ne dépend pas des biens que nous possédons. «Je ne manquerai de rien»: nous pouvons en être certains, le bon berger désire le parfait bonheur de ses brebis! Il n’y a pour lui rien de plus beau que de les voir s’épanouir, et il se consacre entièrement à leur bien-être.
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En tant que bon berger, Jésus désire pour nous ce qu’il y a de meilleur. Il ne nous conduit donc pas dans des étendues arides et rocailleuses, mais dans des pâturages bien verts. C’est là que la faim et la soif de notre cœur peuvent être assouvies. Ces prairies verdoyantes, dans lesquelles les brebis trouvent un fourrage abondant, sont la condition de leur sain développement et de leur épanouissement. Ceci est une image de notre vie avec Christ. Car Jésus, le bon berger, se consacre entièrement à transformer notre vie stérile et pleine de désirs insatiables en une existence riche et épanouie. Avec une grande patience, il agit en nous pour faire disparaître de notre cœur les doutes, l’incrédulité, l’orgueil et la présomption. C’est par sa Parole qu’il opère ce changement. Et si nous le lui permettons, cette Parole, telle une graine, grandira, et nous en récolterons les fruits: le contentement et la joie. Sommes-nous d’accord de nous laisser conduire par le bon berger vers des pâturages bien verts, afin d’en être nous-mêmes au bénéfice et de devenir ensuite une source de bénédiction pour les autres? Sommes-nous prêts à puiser en lui la force de cette vie nouvelle qu’il donne? Ou préférons-nous rester sur les terres arides que nous offre ce monde? Seul Jésus-Christ peut rassasier nos cœurs affamés.
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