Libérés de nos peurs (MB3597)

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Qui n’a jamais connu la peur? Nous cherchons souvent à dissimuler nos angoisses les plus secrètes, qui empoisonnent notre existence. Mais on n’a jamais remporté une bataille en ignorant l’ennemi. «La vérité vous rendra libres», disait Jésus. Pourquoi donc rester dans les chaînes de l’angoisse? Les auteurs nous invitent à retrouver la liberté en Christ en nous appuyant sur les vérités bibliques et sur une crainte de Dieu bien comprise. Neil T. Anderson est le fondateur et le président de Freedom in Christ Ministries. Ingénieur en aérospatiale, pasteur puis directeur d’études de la Faculté de théologie pratique de Talbot (USA), il s’est spécialisé dans le conseil en relation d’aide. Orateur mondialement reconnu, il est l’auteur de plus de 30 livres. Directeur national de la prière et du renouveau spirituel au sein de Freedom in Christ Ministries, Rich Miller est aussi coauteur de plusieurs ouvrages.

CHF 27.90 / 23.50 € ISBN 978-2-8260-3597-8

N.EIL T. ANDERSON & RICH MILLER

NEIL T. ANDERSON & RICH MILLER

LIBÉRÉS DE NOS PEURS

LIBÉRÉS DE NOS PEURS

NEIL T. ANDERSON & RICH MILLER

LIBÉRÉS

DE NOS

PEURS


Neil T. Anderson & Rich Miller

Libérés de nos peurs


Libérés de nos peurs Titre original en anglais : Freedom from Fear © 1999 by Neil T. Anderson and Rich Miller Published by Harvest House Publishers Eugene, Oregon 97402 © et édition française : La Maison de la Bible, 2000, 2021 3e édition, nouvelle mise en pages 2021 CP 50, chemin de Praz-Roussy 4bis 1032 Romanel-sur-Lausanne, Suisse Tous droits réservés E-mail : info@bible.ch Internet : http ://www.maisonbible.net Traduction : Dominique Macabies Image de couverture : © Adobe Stock – wittayayut Les textes bibliques sont tirés de la version Nouvelle Edition de Genève © 1979 Société Biblique de Genève http ://www.universdelabible.net ISBN édition imprimée 978‑2‑8260‑3597‑8 ISBN format epub 978‑2‑8260-0149‑2 ISBN format pdf 978‑2‑8260‑9876‑8 Imprimé en France par Sepec numérique


Table des matières

Préface...........................................................................................................................7 Introduction.............................................................................................................. 11

1. Une forteresse de frayeurs.........................................................................27 2. Angoisse dans les pensées........................................................................53 3. Rejeter toute angoisse sur Christ............................................................77

4. La peur d’autrui.............................................................................................101

5. La peur de la mort.......................................................................................129 6. La peur de l’échec........................................................................................159

7. Les crises de panique.................................................................................177

8. Comment briser les forteresses de la peur.......................................205

9. Construire une forteresse de foi............................................................237

10. La crainte qui dissipe toutes les autres peurs..................................267

11. Retrouver la crainte de Dieu....................................................................293 Epilogue...................................................................................................................319 Annexe......................................................................................................................327

Les étapes vers la liberté en Christ...............................................................329


Introduction

L’incertitude du lendemain vous a-t‑elle rendu anxieux au point

que vous en ressentiez stress, épuisement et irritation ? Les idées défilaient à toute vitesse dans votre esprit, vos muscles restaient

contractés et toute relaxation vous était impossible, sans parler du

sommeil. La peur vous a-t‑elle déjà paralysé au point que vous ne

pouviez agir selon votre volonté ? Vous étiez sûr d’avoir raison, vous désiriez faire ce qu’il fallait, mais vous étiez retenu par une crainte

incompréhensible. Avez-vous été tout à coup victime d’un épisode de vive appréhension ou d’intense crainte ? La respiration haletante,

vous aviez l’impression d’étouffer. Votre cœur battait la chamade et vous transpiriez abondamment. Un sentiment d’irréalité vous fai-

sait trembler comme si vous étiez en train de devenir fou. Peut-être aussi des douleurs à la poitrine, et des sensations d’engourdissement ou de picotements au niveau des mains et des pieds ? Ce sont les

symptômes d’angoisse, peur et panique qui affligent un pourcentage

croissant de la population. Peut-être l’appel au secours qui suit vous rappelle-t‑il quelque chose :

J’ai 36 ans. Pour autant que je me souvienne, j’ai toujours vécu dans l’angoisse et la peur. J’ai subi des abus dans ma famille et j’étais menacée de traitements encore pires si j’osais me

plaindre. Esclave de ma peur, j’avais décidé de ne jamais en parler.

Introduction

/ 11


Un soir, je n’ai trouvé personne en arrivant à la maison. La peur

me saisit au point que j’allai me cacher sous mon lit. Pourquoi étaient-ils tous partis ? Croyaient-ils que je les avais dénoncés ? Que m’arriverait-il à leur retour ?

J’étais incapable d’apprécier les petits plaisirs de l’enfance. Où que j’aille, j’emportais avec moi mes craintes et mes angoisses.

Je n’osais rien entreprendre s’il existait le moindre risque d’échec, et j’avais la hantise des examens. J’avais l’estomac noué d’angoisse. Je devins une perfectionniste. Il me fallait être à la hauteur, à tout prix.

Ce schéma de crainte me poursuivit à l’adolescence et jusqu’à l’âge adulte. Par deux fois j’ai tenté de venir à Jésus, mais je

m’en trouvais indigne. Je vivais dans la crainte du rejet et du

ridicule, et je m’efforçais donc de faire plaisir à tout le monde. Je ne trouvais aucun repos, pas même dans mon sommeil. Les

abus subis pendant mon enfance le troublaient par des cauchemars qui se poursuivirent bien plus tard encore.

Maintenant que j’ai des enfants, j’éprouve des craintes à leur

sujet. Suis-je une bonne mère ? Mes enfants se feront-ils bles-

ser, enlever ? Je sais bien que cela me prive de vivre la vie que je désire, mais que faire ? C’est comme si je vivais une double vie. Enseignante heureuse, épouse et mère parfaite, citoyenne

active – c’est du moins l’impression que je donne –, si mon

âme était un livre ouvert, on n’y lirait qu’angoisse, douleur et crainte. Qui pourra me venir en aide ? M’en sortirai-je un jour, ou est-ce cela, vivre ?

Plus que la dépression et l’alcoolisme, l’angoisse est devenue la

maladie mentale la plus répandue aux Etats-Unis. A notre époque tourmentée, nous constatons les effets de cette épidémie de « blues », 12 \

Libérés de nos peurs


mais bien peu de gens avouent publiquement ressentir craintes et

angoisses. Le plus souvent, ils les subissent dans le plus total isolement. Parent, ami, collègue de travail, personne ne sait quel cauche-

mar ils vivent, car ils s’en cachent soigneusement. On pense que les

anxieux n’ont qu’à « se secouer ». Un ou plusieurs des symptômes que

je viens d’évoquer vous concernent peut-être personnellement, ou quelqu’un que vous essayez d’épauler.

Est-il « mal » d’avoir ce genre de réactions mentales, physiques

ou émotionnelles ? N’est-il pas légitime de se faire du souci pour

ce à quoi nous tenons, et de craindre ce qui menace notre vie ?

Tout le monde paniquerait si un lion entrait dans la pièce, n’est-ce pas ? Moi le premier, en tout cas ! Et j’avoue qu’une vie totalement libre de crainte et d’angoisse serait bien ennuyeuse pour ne pas

dire plus ; cela affaiblirait même notre efficacité et notre instinct de conservation.

Où se trouve donc la frontière entre une inquiétude légitime et

une angoisse étouffante ? Entre une peur rationnelle et une phobie débilitante ? Comment distinguer l’angoisse de la peur des crises

de panique ? Pour jouir d’une vie saine et productive, tout enfant de Dieu a besoin de pouvoir répondre à ces questions essentielles. Commençons donc par quelques définitions.

La peur

Tout être vivant est doté de l’instinct le plus primaire : la peur. Sans

la peur, un animal constituerait bientôt le plat de résistance d’un prédateur. Quand sécurité personnelle et bien-être psychologique sont

menacés, c’est une réaction naturelle. Les peurs rationnelles sont ac-

quises, et vitales pour la survie. Lorsque nous tombons, enfants, d’une chaise, nous en retirons un sain respect de la hauteur. Introduction

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Les phobies

Les phobies sont des peurs irrationnelles qui nous poussent à

agir de façon irresponsable ou nous empêchent de faire ce qui serait approprié. Elles sont le signe d’un développement défectueux et peuvent révéler un manque de foi en Dieu.

La peur est différente de l’angoisse et de la crise de panique : pour

être légitime, une peur doit avoir un objet. Et de fait, peurs ou phobies sont classées selon leur objet, comme suit : acrophobie

peur des lieux élevés

claustrophobie

peur des lieux confinés

agoraphobie

géphydophobie hématophobie monophobie pathophobie toxophobie

xénophobie zoophobie

peur des lieux publics, des espaces peur de traverser un pont peur du sang

peur de rester seul

peur de tomber malade

peur de se faire empoisonner

peur des inconnus et des étrangers peur des animaux

Pour être légitime, l’objet de la peur doit remplir deux critères :

il se doit d’être perçu comme imminent (présent) et réel (potentiel).

Ceux qui souffrent de claustrophobie ne ressentent aucune peur tant

qu’ils ne sont pas vraiment dans un lieu confiné. La simple évocation

de cette circonstance fait trembler certains d’entre eux. Or l’utérus est

un endroit confiné ; on peut donc en déduire qu’un nouveau-né ne souffre pas de claustrophobie. La peur de se retrouver enfermé a été

apprise d’une façon ou d’une autre (comme la plupart des peurs). Elle peut donc être désapprise.

La peur se base sur la façon de percevoir le réel. Un douanier

américain à la frontière de l’Arizona remarqua un petit serpent aux 14 \

Libérés de nos peurs


jolies couleurs. Il le ramassa sans éprouver de crainte et déposa son trophée dans un bocal. Quand il apprit par la suite qu’il s’agissait d’un serpent corail (serpent d’aspect inoffensif mais l’un des plus

dangereux en Occident) la peur lui provoqua de fortes rougeurs. L’objet de sa peur était absent, et cependant le souvenir de l’avoir

manipulé le fit réagir comme s’il était présent. On nous a inculqué presque à tous que les serpents venimeux constituent de légitimes objets de crainte. A la lecture de ce passage, vous n’avez sans doute

pas éprouvé de peur des serpents, puisqu’il n’y en avait aucun à proximité (menace potentielle mais non présente). Qu’en serait-il si un serpent à sonnettes jeté dans votre chambre atterrissait à

vos pieds (menace imminente et potentielle) ? Vous seriez certaine-

ment terrifié. Imaginons maintenant qu’un serpent mort atterrisse à vos pieds (menace imminente mais non potentielle) : vous n’en

concevriez aucune peur, à condition d’avoir la certitude qu’il est

mort. La légitimité d’un objet de peur disparaît donc lorsque l’un des critères n’est pas rempli.

Au cœur de la plupart des phobies se trouve la peur de la mort,

des autres ou de Satan. La peur de la mort, par exemple, est à la racine de la claustrophobie. Les Ecritures nous enseignent sans équivoque

que nous ne devrions souffrir d’aucune de ces phobies, puisque pour chacune d’entre elles Dieu a fait disparaître l’un des critères. Ainsi, la

réalité de la mort physique est toujours imminente, mais le pouvoir

de la mort a été englouti. Paul nous enseigne que par la résurrection de Christ, la puissance de la mort physique a disparu. « La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? » (1 Corinthiens 15.54‑55). « Jésus lui dit : Je suis la

résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » (Jean 11.25‑26).

En d’autres termes, ceux qui sont nés de nouveau spirituellement Introduction

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continueront à vivre spirituellement alors même qu’ils sont morts

physiquement. Grâce à cette foi, Paul – de même que tout chrétien

né de nouveau – peut affirmer : « Car Christ est ma vie, et mourir m’est un gain » (Philippiens 1.21). Si quelqu’un est libre de la peur de mourir, il est libre de vivre aujourd’hui.

Certaines phobies ont leur racine dans la peur d’autrui. Elles in-

cluent la peur du rejet, de l’échec, de l’abandon et même de la mort. Jésus a dit : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne

peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10.28). Pierre écrivit quant à lui : « N’ayez d’eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés ; mais

sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts

à vous défendre avec douceur et respect, devant quiconque vous

demande raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3.14‑15). Certains chrétiens ne témoignent pas de leur foi principalement

par crainte d’autrui, et plus exactement, par peur du rejet et de l’échec.

Les versets de Matthieu et de 1 Pierre enseignent tous les deux que

c’est Dieu que nous devons craindre. Par deux de ses attributs, Dieu constitue le plus puissant objet de crainte pour nous : il est omniprésent (toujours présent) et omnipotent (tout-puissant). Adorer Dieu, c’est lui conférer ses divins attributs. C’est nous qui en recevons les

bienfaits. En nous rappelant que notre Père céleste nous aime et vit toujours au milieu de nous, qu’il peut vaincre tous nos ennemis, notre crainte de Dieu dissipe toute autre peur : Dieu règne en tant qu’autorité suprême au-dessus de tout autre objet de crainte, Satan inclus. Et

même si « votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera » (1 Pierre 5.8). Il a été vaincu (imminent mais

non puissant). Jésus a paru précisément « afin de détruire les œuvres

du diable » (1 Jean 3.8). « Il a dépouillé les dominations et les autorités, 16 \

Libérés de nos peurs


et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix » (Colossiens 2.15).

Notre culture nous a conditionnés à avoir peur des bruits pendant

la nuit, mais pas à craindre Dieu. Les vedettes des films d’horreur de

notre enfance étaient King Kong, Godzilla, le monstre des abysses, et tout le cortège des tueurs psychopathes, amants jaloux, criminels

et machos. Puis la mode culturelle a été à l’occultisme et aux en-

lèvements par les extraterrestres. Dans L’Exorciste, le pauvre prêtre faisait piètre figure devant la jeune fille possédée par le diable (ceci

en contradiction avec les Ecritures !). De telles représentations font le jeu de Satan, car il veut qu’on le craigne et l’adore, lui.

Les personnes et les choses que l’on adore sont celles que l’on

perçoit comme plus élevées que soi en pouvoir et valeur. Dieu seul devrait avoir prééminence dans nos vies. Nous devons craindre et

adorer Dieu seul. La foi en Dieu et la peur d’une personne ou d’un objet autre que Dieu s’excluent mutuellement. La Bible déclare : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel » (Proverbes

9.10). Samuel Johnson a dit : « Craindre autrui engendre la honte, la

crainte de Dieu engendre la conscience. »1 Prenez bonne note de la

sagesse ancienne telle qu’elle apparaît en Esaïe 8.12‑13 :

N’appelez pas conjuration tout ce que ce peuple appelle conjuration ; ne craignez pas ce qu’il craint, et ne soyez pas effrayés. C’est l’Eternel des armées que vous devez sanctifier, c’est lui que vous devez craindre et redouter. Et il sera un sanctuaire.

1  George SWEATING, Great Quotes and Illustrations (Waco, TX : Word Books, 1985), p. 115. Introduction

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L’angoisse

L’angoisse diffère de la peur en ce qu’elle est dépourvue d’objet

ou de cause légitime. On est angoissé lorsque l’on est dans l’attente d’un résultat incertain ou que l’on ne sait pas de quoi demain sera fait. Il est tout à fait normal de se soucier des affaires qui nous tiennent

à cœur, et c’est pourquoi il nous faut faire la différence entre une

anxiété passagère et un caractère en permanence angoissé. Quand

on s’inquiète avant que ne survienne un événement attendu, c’est de l’anxiété.

L’examen que l’on est sur le point de passer peut engendrer de

l’anxiété, et il en va de même pour une rencontre à laquelle on a

prévu de participer ou pour la menace d’une tempête. Il est normal de s’inquiéter, et cela pousse à prendre les mesures qui s’imposent.

Prenons conscience cependant du fait que la majorité de nos peurs et angoisses ne se réalisent jamais.

Si une personne présente des caractéristiques d’angoisse qui per-

durent, on peut parler d’angoisse maladive généralisée. Il faut pour cela que l’inquiétude obsessive se produise pendant plus de la moitié du temps, sur une période de six mois minimum. Ceux qui luttent

contre cette maladie ressentent une angoisse et une inquiétude persistantes. Ils se tracassent au sujet d’au moins deux circonstances

stressantes : finances, relations, santé ou aptitude à réaliser leur tra-

vail. Ils se chargent le plus souvent d’un grand nombre de soucis, qui leur prennent beaucoup de temps et d’énergie. L’intensité et la fréquence de l’inquiétude sont toujours disproportionnées par rapport

au problème réel, ce qui la rend plus nocive que les conséquences négatives qui étaient l’objet initial des préoccupations.

On est allé jusqu’à dire que l’on prend une décision avant tout

pour tenter de mettre un terme à l’angoisse. Personne n’aime vivre

dans un état d’angoisse, et l’on est prêt à faire presque n’importe quoi 18 \

Libérés de nos peurs


pour s’en soulager. On optera peut-être pour l’hyperactivité pour oublier que son esprit n’est jamais en paix ; s’isoler dans le silence tournera alors au supplice. S’affairer occupe temporairement l’esprit

mais ne résout rien. Cela peut même au contraire engendrer d’autres problèmes, l’épuisement notamment. Une autre « solution » pour

apaiser l’angoisse consiste à se jeter sur les tranquillisants, l’alcool, la drogue. L’affaire la plus lucrative aux Etats-Unis pourrait bien être la commercialisation de médicaments, provisoirement efficaces, contre

l’angoisse. Le soulagement est seulement temporaire, cependant, et c’est pourquoi Pierre nous exhorte à nous décharger de toutes nos

angoisses sur Christ – la solution suprême – car lui-même prend soin

de nous (1 Pierre 5.7).

Les accès de panique

Contrairement à la peur et à l’angoisse, il faut avoir beaucoup

d’imagination pour trouver le côté positif de la panique, si ce n’est qu’elle nous avertit d’un problème physique éventuel. Certains ont

souffert de crises de panique qui les ont rendus conscients de symp-

tômes d’hypothyroïdie, hypoglycémie, palpitations cardiaques ou autre anomalie physique. Ces problèmes ne mettront jamais la vie

en danger, même si l’on a tout d’abord l’impression du contraire. Une fois qu’on leur a fourni un diagnostic convenable, ces per-

sonnes retrouvent une vie normale, souvent sans même prendre de médicaments.

Des crises de panique peuvent aussi survenir spontanément, sans

signe avant-coureur ni raison évidente. On appelle crises ces épisodes, parce que la panique n’est pas précédée de pensées anormales ni de

la conscience d’un danger imminent. Il arrive qu’elles accompagnent

des phobies préexistantes, mais pas toujours. Ainsi, par crainte d’être Introduction

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agressé, quelqu’un se mettra à éviter les lieux publics, et le souci ou

la peur initiale se muera en agoraphobie ; 1 ou 2% de la population américaine souffre de crises de panique pures, mais pour 5% elles se compliquent d’agoraphobie.

Certains de ces cas pourraient-ils relever du domaine spirituel ?

Au cours de nos conférences, nous demandons souvent : « Combien parmi vous se sont-ils réveillés en sursaut, aux prises avec une crise

de peur paralysante, avec peut-être une sensation d’oppression dans la poitrine ou une impression d’étouffement ou d’étranglement, ou une impossibilité de se mouvoir ou de parler ? » Nous obtenons en moyenne 35% de réponses positives.

Un médecin ou un conseiller du monde qualifierait ces symp-

tômes de crise d’angoisse ou de panique, et non de peur, car il se-

rait bien en peine d’identifier l’objet de la peur ou de discerner la cause extérieure de la crise. Nous croyons quant à nous qu’il s’agit

d’attaques au niveau spirituel, qui se règlent en quelques secondes

grâce à l’enseignement biblique approprié. Gardons-nous cependant de considérer toute crise de panique comme directement spirituelle.

Vers une réponse holistique

En l’absence de cause physique identifiable, si le sujet a une ali-

mentation équilibrée et fait suffisamment d’exercice, nous affirmons que la connaissance de Dieu et une relation correcte avec lui consti-

tuent la seule réponse satisfaisante à ces problèmes émotionnels. La crainte de Dieu vient à bout de toute autre crainte. La foi en Dieu

balaie toute angoisse, et les crises spirituelles ne résistent pas à l’adoration quotidienne de Dieu dans notre marche avec lui.

La Bible contient plus de 300 passages contre la crainte. Mais

que servirait-il à une personne souffrant de phobies de s’entendre 20 \

Libérés de nos peurs


simplement répéter qu’elle ne doit pas craindre ? Ce serait une approche comportementale et légaliste à courte vue, qui n’engendre-

rait que plus de confusion et de culpabilité. Christ est la réponse, et « la vérité vous affranchira ». C’est exact, mais le disciple qui souffre

a besoin de retrouver le contact avec Dieu et de savoir comment la vérité peut le rendre libre.

Le praticien le plus crédible auprès des anxieux maladifs est le

docteur Edmund Bourne. Il est l’auteur d’un manuel à l’usage des

anxieux et des phobiques1 qui lui valut d’être le lauréat du Prix d’excellence en psychologie du Benjamin Franklin Book Award. Ce méde-

cin s’est consacré à ce domaine de recherches car lui-même souffrait d’angoisse. Cinq ans après la publication de la première édition, sa propre angoisse empira, ce qui lui fit adopter une perspective dif-

férente sur sa vie et son approche thérapeutique. En 1998, il publia donc un nouvel ouvrage2. Il déclarait en préface :

La métaphore qui court tout au long de cet ouvrage est celle du soin, par opposition aux techniques pratiques appliquées à l’angoisse. J’ai la conviction qu’il est vital d’introduire cette

approche dans le traitement de l’angoisse, car la grande ma-

jorité des ouvrages de développement personnel disponibles

(j’y inclus mon premier ouvrage) ont recours à la technologie appliquée… Loin de moi de dénigrer la thérapie cognitive et

comportementale (TCC) et les techniques pratiques. Ces ap-

proches donnent bien souvent de réels résultats, et je les mets en œuvre dans mes consultations quotidiennes. Ces dernières

années cependant, j’en suis venu à penser qu’on avait atteint 1  Edmund J. BOURNE, The Anxiety and Phobia Workbook, éd. rev. (Oakland, CA : New Harbinger Publications, Inc., 1995). 2  Edmund J. BOURNE, Healing Fear. Introduction

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les limites des TCC. TCC et médicaments donnent des résultats rapides, compatibles avec la tendance actuelle en faveur dans les professions de santé mentale : thérapies brèves, milieux de

soins contrôlés, etc. Or le bilan, un à trois ans après la fin du

traitement, signale un grand nombre de régressions. Les rechutes ne sont pas rares, et les malades éprouvent à nouveau les mêmes difficultés qu’à l’origine de leurs troubles anxieux.

En d’autres termes, « ils pansent à la légère la plaie de la fille de

mon peuple : Paix ! Paix ! disent-ils ; et il n’y a point de paix » (Jérémie

6.14). Les paroles Dr Bourne ressemblent à s’y méprendre à un com-

mentaire moderne de Colossiens 2.8 : « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les principes élémentaires du monde et non sur Christ. »

Le Dr Bourne pense que « l’anxiété provient d’un état de décon-

nexion »1. Nous sommes d’accord avec lui, et nous ajoutons que le

plus grave est d’être coupé de Dieu, ensuite – le degré de gravité est très proche – du corps de Christ et des autres relations importantes

pour soi.

D’un point de vue chrétien, la TCC fait partie du processus de re-

pentance, à condition qu’elle se déroule sur une base biblique. Pour notre sanctification il est essentiel de renouveler notre esprit ; et la vérité nous rend effectivement libres. Mais s’en tenir là, c’est faire

de la vie chrétienne un exercice intellectuel, sans plus. Pas de liberté complète sans la présence de Dieu et la communion fraternelle au

sein du corps de Christ. Voici la réponse de Jésus aux pharisiens qui lui demandaient quel était le plus grand commandement de la loi : 1  Ibid., p. 3.

22 \

Libérés de nos peurs


« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton pro-

chain comme toi-même » (Matthieu 22.37‑39). Pour vivre une vie libre et productive nous avons besoin de Dieu, nous avons aussi besoin de nous aimer les uns les autres.

Craindriez-vous le caïd local si un bataillon de soldats vous es-

cortait sans cesse ? Auriez-vous souci du lendemain si vous pouviez

compter sur le secours d’une personne très fortunée ? A combien plus forte raison serez-vous confiant en l’avenir avec l’assurance que

Dieu ne vous délaissera pas, ne vous abandonnera pas et pourvoira à vos besoins selon sa richesse avec gloire (comme il est dit en Hébreux 13.5 et Philippiens 4.19) ! Aucun mortel ne peut garantir cela, et tous

les raisonnements, toute la restructuration cognitive du monde ne pourront accomplir ce que peut réaliser sa présence. Pour nous ap-

proprier tout ce dont nous avons besoin, il nous faut passer par le renouvellement de notre esprit. Pour vivre et marcher par la foi nous

devons connaître la vérité. Jésus est la vérité (Jean 14.6). Sa parole est vérité (Jean 17.17). L’Esprit est venu pour nous conduire dans toute la vérité (Jean 16.3). La vérité nous rendra libres (Jean 8.32).

Nous ignorons si le Dr Bourne a de Jésus-Christ une connaissance

à salut, mais ses propres recherches l’ont conduit aux conclusions suivantes :

La spiritualité a joué un rôle important dans mon expérience

de la vie, et je crois qu’elle jouera à l’avenir un rôle de plus en plus considérable en psychologie. Dans les années 1990, la

médecine holistique – qui s’intéresse à la méditation, la prière

et l’action de la guérison spirituelle – a acquis une notoriété

de premier plan. Je suis convaincu que dans un avenir proche,

Introduction

/ 23


nous verrons l’avènement d’une « psychologie holistique », de

même qu’il existe une médecine holistique, intégrant aux traitements les plus scientifiquement éprouvés des modalités alternatives fondées sur une approche plus spirituelle.1

Nous ne pouvons que nous réjouir d’un tel infléchissement dans

la pensée des thérapeutes séculiers. Nous restons cependant très prudents, car la sorte de spiritualité à laquelle il est fait référence peut

ne pas être centrée sur Jésus-Christ. Les approches philosophiques New Age de la spiritualité sont beaucoup plus en vogue dans l’édu-

cation profane que ne l’est le christianisme historique. La méditation

de la Bible joue un rôle primordial dans la vraie spiritualité, alors que la méditation aux pieds d’un gourou du Nouvel Age ne débouche

que sur un incroyable asservissement spirituel. Le concept même de médecine alternative contient le bon et le mauvais. L’intention sousjacente à la médecine alternative est de mettre l’accent sur tout ce

qui peut guérir et restaurer la santé, par opposition à l’approche de la médecine dominante qui se concentre sur la maladie. Traiter la maladie n’assure pas nécessairement la santé, alors qu’on guérit poten-

tiellement nombre de maladies en agissant d’abord pour garantir la santé.

En matière de médecine alternative, le mauvais survient quand

les croyances sous-jacentes sont celles du Nouvel Age et les philoso-

phies orientales. Aux derniers jours, l’émergence des enseignements du Nouvel Age concernant la médecine et la santé risque fort de constituer pour l’Eglise l’une des menaces les plus graves. C’est d’autant plus d’actualité que la Bible nous met en garde contre l’aposta-

sie qui surviendra avant le retour du Seigneur (Matthieu 24.11, 24 ; 1  Ibid., p. 5

24 \

Libérés de nos peurs


2 Thessaloniciens 2.1‑9). De plus, nous trouvons dans 1 Timothée 4.1

cet avertissement : « L’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons. »

Jésus a dit : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne

vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point » (Jean 14.27). En Christ nous rece-

vons une réponse adéquate. En tant qu’enfants de Dieu, nous n’avons pas seulement les paroles de Christ, nous jouissons aussi de la véritable présence de sa vie avec nous et en nous. Ce que nous avons ap-

pris avant de venir à Jésus doit être désappris au moyen de la repentance et du renouvellement de notre esprit. Personne ne pourra ré-

parer notre passé, mais nous pouvons nous en affranchir par la grâce de Dieu. En Christ et en lui seul, nous avons l’assurance de vaincre nos peurs. Il est le seul sur lequel nous puissions nous décharger de toutes nos angoisses pour trouver la paix de Dieu qui dépasse toute

compréhension. Par Christ seul nous avons autorité sur le prince de ce monde. Jésus le Prince de la paix est venu libérer les captifs.

Il n’y a aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ

(Romains 8.1). Comment résoudre un problème si nous refusons

d’admettre son existence, en chacun de nous ? L’amour et l’acceptation inconditionnels de Dieu nous permettent d’aller à lui avec un

cœur ouvert. Nous pouvons nous décharger sur lui de nos angoisses parce qu’il nous aime réellement.

La conséquence de l’angoisse maladive, c’est souvent la dépres-

sion. Nous vous recommandons de lire le livre de Neil1 qui explique comment surmonter la dépression. La dépression est une réaction naturelle aux deuils qui parsèment notre vie ou au sentiment

1  Neil ANDERSON et Hal BAUMCHEN, Finding Hope Again (Ventura, Californie : Regal Books, 1999). Non encore traduit en français. Introduction

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d’impuissance et de désespoir. Notre espérance est en Dieu et nous pouvons solliciter son aide, comme l’écrit le psalmiste : « Pourquoi

t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi ? Espère en Dieu,

car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu » (Psaume 43.5). Nous croyons que tout enfant de Dieu peut être libéré de n’im-

porte quelle angoisse maladive et apprendre à faire l’expérience d’une vie libérée en Christ. Nous croyons qu’il existe une paix de Dieu qui surpasse toute intelligence et qui gardera nos cœurs et nos pensées

en Jésus-Christ (Philippiens 4.7). « L’Eternel, ton Dieu, est au milieu de toi, comme un héros qui sauve. Il fera de toi sa plus grande joie ; il gardera le silence dans son amour ; il aura pour toi des transports

d’allégresse » (Sophonie 3.17). Jésus a dit : « Venez à moi, vous tous qui

êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble

de cœur ; et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux et mon fardeau léger » (Matthieu 11.28‑30). En avançant dans

cet ouvrage, gardez toujours à l’esprit ces paroles de F. B. Meyer :

Dieu incarné signifie la fin de la peur ; et le cœur qui prend conscience de sa présence en lui, qui prend au sérieux l’as-

surance de sa présence d’amour, restera serein au milieu des difficultés. « Aucune arme façonnée contre toi ne te vaincra, et

toute langue qui portera jugement contre toi sera condamnée par toi. » Soyez seulement patients et restez sereins.1

Neil et Rich

1  Sherwood WIRT et Kersten BECKSTROM, Living Quotations for Christians (New York : Harper and Row, 1974), p. 76.

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Libérés de nos peurs


1. Une forteresse de frayeurs Enfermé, confiné, plongé, dans les doutes et les craintes les plus absurdes.

Shakespeare, Macbeth III.IV

La peur est une voleuse. Elle ronge notre foi, pille nos espoirs,

nous prive de notre liberté et de la joie d’éprouver l’abondance de la vie en Christ. Il en est des phobies comme des anneaux d’un serpent :

plus on s’y abandonne, plus elles resserrent leur étreinte. Lassés de lutter, nous ne résistons plus à la tentation de succomber à nos peurs.

Dès lors, ce qui nous semblait une solution de facilité devient en fait une prison d’incrédulité, une forteresse de frayeurs qui nous retient captifs.

Le directeur de l’Institut national de la santé mentale, Steven E.

Hyman, docteur en médecine, déclare : « L’angoisse maladive est de-

venue l’affection la plus répandue aux Etats-Unis, et pourtant ceux qui en souffrent gardent le silence et en font un secret, affligés qu’ils

sont d’une honte injustifiée ou inconscients des excellents traite-

ments dont ils pourraient bénéficier. »1 Selon les chiffres de l’association américaine contre l’angoisse maladive, presque 20 millions

d’Américains (1 sur 13 environ) souffrent de phobie à un moment 1  National Institute of Mental Health, Anxiety Disorders Most Common U.S. Mental Illness (octobre 1996), p. 1. Une forteresse de frayeurs

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ou à un autre de leur vie. Entre trois et six millions font des crises de

panique, et encore autant souffrent de névrose obsessionnelle compulsive (NOC).

Chaque année, plus de 10 millions déclarent une anxiété perma-

nente.1 Hyman termine en disant : « La population manque cruelle-

ment d’informations, comme en témoigne le succès considérable des campagnes de dépistage, et les milliers de demandes d’information que reçoivent l’INSM et d’autres institutions. »2

Ces chiffres ne prennent évidemment pas en compte les craintes

plus subtiles qui retiennent les chrétiens de faire le pas de la foi et

d’éprouver la liberté de la vie en Christ. Une majorité de chrétiens se débattent avec des angoisses qui ne seraient pas considérées comme

maladives mais qui n’entravent pas moins leur croissance personnelle.

Causes et remèdes

Quelles sont les racines de l’angoisse maladive, quels remèdes

existe-t‑il, comment en venir à bout ? Un article de l’association natio-

nale contre l’angoisse résume sa position actuelle au sujet des crises de panique :

Il y a 20 ans, la plupart des experts eux-mêmes n’avaient

qu’une compréhension confuse de la crise de panique. On

l’appelait la névrose d’angoisse, et elle était censée provenir de conflits psychologiques « profondément enracinés » et de pulsions subconscientes incontrôlées de nature sexuelle. A l’heure actuelle, on considère que les crises de panique relèvent plutôt d’un désordre physique ancré dans le métabolisme.

1  Anxiety Disorders Association of America, Anxiety Disorders – In Brief. 2  Anxiety Disorders Most Common US Mental Illness, p. 1.

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Libérés de nos peurs


Ce n’est pas un problème émotionnel, mais, suite à une crise,

des personnes émotionnellement saines sont susceptibles de déclarer une dépression ou d’autres affections… Peu d’experts

s’obstinent désormais à nier la nature physique de cette ma-

ladie. C’est devenu une maladie physiologique, au même titre que le diabète ou la pneumonie.1

Si une crise de panique était seulement un trouble physiologique,

alors il suffirait d’administrer un médicament accompagné d’un ré-

gime équilibré et d’une dépense physique normale. Nous ne nions

pas que ce soit parfois le cas. Un médicament pourra se révéler utile,

voire essentiel au traitement, dans certaines circonstances de crise de panique et pour calmer la peur et l’angoisse. Il est certes bien délicat de faire passer les vérités bibliques au moment d’une crise aiguë

de panique ou d’angoisse. Il est souvent nécessaire d’attendre l’effet

d’un médicament sur les symptômes physiques. Le soulagement de la souffrance humaine par tout moyen médical éprouvé représente un acte de miséricorde authentique.

Par contre, réduire l’explication des causes et le traitement de l’an-

goisse maladive au seul niveau physique n’apporte pas une réponse

satisfaisante. Les professionnels de la médecine ne se cachent pas pour dire que les affections de nombre de leurs patients sont psychosomatiques. Néanmoins, TCC et produits pharmaceutiques ne

peuvent proposer une approche holistique. Ces traitements refusent

l’existence du Dieu de l’univers, du dieu de ce monde, et la nature spirituelle de l’être humain. La recherche d’une approche holistique

met en doute la vision du monde exclusivement rationnelle de notre médecine occidentale.

1  National Anxiety Foundation, Panic Disorder, p. 4. Une forteresse de frayeurs

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NEIL T. ANDERSON & RICH MILLER

N.EIL T. ANDERSON & RICH MILLER

LIBÉRÉS DE NOS PEURS

« La vérité vous rendra libres », disait Jésus. Pourquoi donc rester dans les chaînes de l’angoisse ? Les auteurs nous invitent à retrouver la liberté en Christ en nous appuyant sur les vérités bibliques et sur une crainte de Dieu bien comprise. Neil T. Anderson est le fondateur et le président de Freedom in Christ Ministries. Ingénieur en aérospatiale, pasteur puis directeur d’études de la Faculté de théologie pratique de Talbot (USA), il s’est spécialisé dans le conseil en relation d’aide. Orateur mondialement reconnu, il est l’auteur de plus de 30 livres. Directeur national de la prière et du renouveau spirituel au sein de Freedom in Christ Ministries, Rich Miller est aussi coauteur de plusieurs ouvrages.

CHF 27.90 / 23.50 € ISBN 978-2-8260-3597-8

LIBÉRÉS DE NOS PEURS

Qui n’a jamais connu la peur ? Nous cherchons souvent à dissimuler nos angoisses les plus secrètes, qui empoisonnent notre existence. Mais on n’a jamais remporté une bataille en ignorant l’ennemi.

NEIL T. ANDERSON & RICH MILLER

LIBÉRÉS

DE NOS

PEURS


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