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2. Définition de la Santé selon la Bible

Une notion relationnelle

Ma première surprise a été de découvrir que la conception biblique de la Santé ne se rapportait pas à un état de l’être humain –impliquant par exemple un sentiment de bien-être, d’intégrité du corps ou des capacités fonctionnelles–, mais était une notion relationnelle (annexe 2). Elle consiste en effet dans le fait d’être tourné vers Dieu, dans une relation de confiance à son égard. Il en résulte une relation juste et paisible avec soi-même, les autres et le reste de la création1 .

Cette dynamique relationnelle correspond à la situation de l’être humain avant sa rupture initiale avec Dieu : une dynamique dans laquelle il a été créé à l’image et à la ressemblance d’un Dieu un mais aussi multiple (Père, Fils, Saint-Esprit), vivant lui aussi en son sein cette relation d’intimité, de confiance et d’amour.

1 Jérémie 33.6-8 ; Psaume 107.1-20 ; Proverbes 3.7-8 ; 4.20-22 ; Esaïe 53.5 ; Luc 15.27 ; 1Pierre 2.24-25

Il est intéressant de constater que l’on retrouve des aspects –état initial, harmonie, source de vie, identité et état perdu– rencontrés dans les autres conceptions de la santé ; seulement, ici, il y a un centrage non sur l’homme mais sur ses relations, en particulier avec Dieu.

De plus, lorsque chaque personne se trouve à sa juste place, dans une relation de paix et de confiance vis-à-vis d’elle-même et des autres, cela conduit le plus souvent à un état d’esprit de bien-être et d’harmonie. En cela, on rejoint partiellement la définition de l’OMS. Il ne s’agit cependant pas du cœur de la Santé, mais seulement de l’un de ses fruits potentiels. D’autres fruits de cette Santé sont par exemple la vérité partagée1, les remises en

1 Lévitique 19.17

question ou le vécu du pardon en cas de relation malsaine notamment, ou encore chaque occasion où l’on cherche à redonner et à reconnaître à chacun sa juste place, à rétablir le respect mutuel et la confiance.

En reformulant les choses autrement, on pourrait dire que l’être humain est en Santé lorsqu’il retrouve sa juste place au sein de la création, sa place de créature dépendante de son Créateur, entretenant de justes et confiantes relations avec lui-même et les autres êtres humains, tout en gérant la création selon les directives divines.

Cela correspond à la dynamique relationnelle première d’Adam et Eve qui, reconnaissant Dieu à sa place, pouvaient se situer à leur juste place. Ils pouvaient aussi avoir un juste regard sur eux-mêmes et sur le reste de la création en assumant leur responsabilité de collaborateurs de Dieu, dans une saine dépendance envers lui1. Ils étaient à leur place dans le mobile de la création – si j’ose prendre cette illustration–, soutenus par le Dieu qui tient tout dans ses mains. Lorsqu’un mobile est suspendu par la bonne extrémité, tout y trouve l’emplacement qui lui revient, et l’ensemble se développe harmonieusement. Il en est tout autrement lorsqu’on suspend le mobile par un autre bout…

1 J’utilise à dessein le terme de « juste », car la notion de justice (dikaiosune) signifie l’état de celui qui est comme il doit être : un être vivant dans la dépendance de Dieu ; ainsi dans la confiance en Dieu, on est juste et en bonne santé. Dans le même sens, la justice est le fait de vivre en accord / en conformité avec la volonté et la Parole de Dieu (p. ex. Genèse 15.6 et Deutéronome 6.25).

La notion de Santé dans cette dynamique relationnelle est transmise de façon frappante dans le récit du fils prodigue1 . Alors qu’il est dit de ce fils (le cadet) qu’il revient chez son père dénutri, en haillons et honteux, il est mentionné : « Ton père a tué le veau engraissé parce qu’il (ton frère) l’a retrouvé en bonne santé. » Si ce fils est déclaré en bonne santé, ce n’est certainement pas parce qu’il est dans un état de complet bien-être physique, mental et social – lui qui est dénutri, meurtri, au plus bas

1 Luc 15.11-32

mentalement et isolé socialement –, mais bien parce qu’il est revenu vers son père et qu’il y a retrouvé sa place de fils.

Cette découverte quant au sens profond et réel de la Santé m’a beaucoup questionné et continue à le faire. Dans mes consultations, elle m’invite à considérer non seulement la partie du corps qui est douloureuse ou fonctionne moins bien, mais le patient dans son entier, comme exprimant une souffrance dans son être. De plus, elle m’invite à considérer non seulement le patient comme souffrant, mais l’être-en-relation qui se trouve devant moi comme quelqu’un exprimant quelque chose des divers milieux (famille, entreprise, associations, etc.) dont il fait partie. Elle m’invite enfin à considérer cette personne comme créature de l’univers, cherchant à se situer consciemment ou non vis-à-vis de Dieu et du reste de la création afin d’y trouver sa place, une place au sein de laquelle elle puisse exprimer au mieux les trésors qui l’habitent et apporter le meilleur de ce qui se trouve en elle, et de trouver sens à sa vie, à son parcours, à ses rencontres, à ses épreuves.

C’est comme l’homme dans la quarantaine qui me consulte en raison de lombalgies persistantes à la suite d’un traumatisme mineur. En l’examinant, je constate la présence de tensions musculaires, d’un manque de mobilité de la colonne et d’un déconditionnement physique modéré. Je lui prescris des exercices à faire et un traitement antalgique. L’évolution n’est toutefois pas favorable et j’apprends, dans un deuxième temps, que cet homme a subi une maltraitance verbale et psychologique de la part de son dernier employeur, ce qui l’a complètement déstabilisé quant à sa valeur, à ses compétences, puis aussi quant à sa place au sein de sa famille et de la société. En effet, ayant arrêté de travailler, il a été licencié et se retrouve isolé socio-professionnellement.

Dans ces conditions, il est clair que les mesures prescrites initialement sont insuffisantes pour soulager la souffrance et la tension qui l’habitent. Il s’agit de démarrer tout un travail d’équipe visant la restauration de sa personne, de ses relations et de sa place en l’invitant, de plus, à reconsidérer le sens de sa vie sur terre, ses compétences et sa valeur aux yeux de Dieu.

Il va de soi que chacun est diversement disposé à se positionner face à toutes ces dimensions, ce qu’il m’appartient de respecter. En revanche, si je n’y suis pas moi-même ouvert, j’offre moins d’occasions au patient de faire ce cheminement personnel.

Je constate en outre régulièrement que le recouvrement de la Santé ne concerne pas uniquement la personne qui consulte, mais aussi son entourage. C’est ce que nous allons voir maintenant.

Une dimension individuelle et communautaire

Il y a en effet une autre notion qui ressort fortement dans la Bible en lien avec la Santé : c’est la dimension communautaire. Celle-ci se démarque de la définition très individualiste de l’OMS. Bibliquement, la Santé est effectivement à voir tant sur le plan individuel que communautaire1. Même si chaque être humain est reconnu pour ce qu’il est, devant assumer ses propres responsabilités, il n’est pas considéré en dehors de son tissu familial, social ou national. Cela découle naturellement de la définition relationnelle de la Santé, dans laquelle l’être humain est

1 Nombres 12.1-15 ; Jérémie 33.1-9 ; 1Corinthiens 11.27-32

considéré au sein des personnes et éléments avec lesquels il est en relation. D’ailleurs, lorsque la Bible évoque les notions de Santé, de Guérison ou de Maladie, elle le fait fréquemment en considérant l’ensemble de la communauté (nation, tribu, ville, famille, église). Dieu considère par exemple souvent une famille ou un peuple dans son entier, lorsqu’il met en lumière les choix ou comportements de ceux-ci1. Régulièrement, tout le peuple d’Israël payait le prix du péché d’un homme ou d’un groupe de personnes et devait revenir, en tant que peuple, auprès de Dieu2 . Cette dimension se retrouve aussi fréquemment chez les prophètes qui, bien qu’obéissant à Dieu et pouvant ainsi se considérer comme « purs », ne se considéraient pas pour autant comme séparés du peuple pécheur. Ils disaient dans leur prière : « nous avons péché contre toi. » Ils se voyaient solidaires du peuple auquel ils appartenaient3 .

Lorsque Paul s’adresse aux chrétiens de Corinthe, il le fait à l’ensemble de la communauté. Même si chacun est individuellement responsable de ses actes, c’est bien à la communauté dans son ensemble que s’adressent ses paroles :

En effet, toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne. C’est pourquoi, celui qui mange ce pain ou boit la coupe du Seigneur indignement sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’examine

1 Jérémie 14 ; Lamentations 1.4-5 ; Esaïe 1.1-9 ; Ezéchiel 5.5-12 ; Daniel 9.5-14 ;

Nahum 3 ; Sophonie 1 ; Apocalypse 2 et 3 2 Genèse 3 ; 1Rois 14.1-16 ; 1Chroniques 21.1-17 ; Josué 7 3 Esdras 9.1-6 ; Néhémie 1.7 ; Daniel 9.5, 23 ; Jérémie 14.7

lui-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe, car celui qui mange et boit [indignement], sans discerner le corps [du Seigneur], mange et boit un jugement contre lui-même. C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et que plusieurs sont morts. Si nous nous examinions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, c’est le Seigneur qui nous corrige afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. Ainsi, mes frères et sœurs, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres. Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous. 1

Paul met en avant l’équilibre et l’interconnexion entre la responsabilité individuelle : « celui qui mange (…) sera coupable », « que chacun s’examine lui-même », « si quelqu’un a faim » ; et les conséquences ainsi que la responsabilité de l’ensemble de la communauté : « c’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup de malades (…) », « un jugement sur vous », etc.

Ainsi, lorsqu’un ou plusieurs membres de la communauté sont malades, cela ne devrait pas interpeller uniquement ces derniers, mais l’ensemble de la communauté. C’est en effet à toute la communauté et à chaque membre de celle-ci qu’il est demandé de s’examiner et de se replacer devant Dieu pour discerner ce que Dieu lui/leur demande.

Je pense que, si l’Eglise d’aujourd’hui se considérait comme pareillement solidaire de la société, de la ville, de la nation dont

1 1Corinthiens 11.26-32 (éléments mis en évidence par l’auteur)

elle fait partie, et/ou si chacun se considérait comme solidaire de la communauté, de la famille à laquelle il appartient, on observerait probablement davantage d’initiatives et d’actes porteurs de vie, et moins de maladies. Devant Dieu, nous ne pouvons pas simplement rejeter sur les autres la responsabilité de ce qui survient au sein de la communauté dont nous faisons partie. Que nous le voulions ou non, notre responsabilité est engagée, car nous sommes, volontairement ou non, solidaires d’une réalité commune.

Or, cette réalité commune est connectée avec la réalité divine. C’est l’aspect que nous allons considérer aux points suivants.

Une dimension de grâce

Nous venons de voir que chacun a sa part de responsabilité quant à l’état de Santé de sa communauté ou de certains de ses membres. Chacun a la responsabilité d’examiner l’état de sa relation avec Dieu, avec lui-même, avec les autres, et sa façon de gérer la création. Chacun est amené à examiner ses choix, ce en quoi / en qui il place sa confiance1. Cependant, la Santé humaine et communautaire ne dépend pas que de la responsabilité humaine mais aussi de la grâce de Dieu. Si Dieu ne nous offrait pas l’amour, le pardon, la réconciliation, les moyens de restaurer nos relations ainsi que l’élan de rechercher la Santé, nous ne pourrions nullement goûter cette Santé à laquelle nous aspirons. Ce n’est que parce que Dieu est tel qu’il est que l’être humain peut

1 Esaïe 26.3 ; Matthieu 7.24-27 ; Romains 6.16

expérimenter la Santé, dans la mesure où il accueille la grâce de Celui qui est la source de la Santé1. Notre Santé n’est donc pas premièrement une question d’efforts personnels et de mérite mais de grâce, d’accueil et de confiance. Nous y reviendrons plus en détail dans le chapitre sur la guérison.

Ce constat est aussi vrai pour la santé en général (selon notre perception humaine). En effet, les moyens thérapeutiques mis en œuvre ne suffiraient pas, si l’être humain n’était pas doté de capacités à se restaurer et à prendre soin de lui-même. En guise d’illustrations, on peut mentionner les processus de coagulation sanguine, de défense immunitaire, de réparation cellulaire ou tissulaire, de consolidation osseuse, de rétablissement de l’homéostasie2, etc. Même s’il est parfois nécessaire d’intervenir sur ces systèmes pour les soutenir ou pour essayer d’en corriger un dérèglement (p.ex. thrombose, maladie auto-immune, dérèglement dans la sécrétion hormonale, etc.), ils portent en eux-mêmes cette empreinte de bonté et de grâce divines, qui dépassent largement notre œuvre et nos mérites éventuels.

Une dimension de salut

Il y a un autre aspect qui nous relie à Dieu sur le plan de la Santé. Si l’humanité est à la recherche de sa Santé, c’est que quelque chose s’est passé dans son histoire. C’est parce qu’elle a

1 Esaïe 38.16-17 ; 53.5 ; Jérémie 33.1-9 2 L’homéostasie est le processus de régulation par lequel l’organisme maintient les différentes constantes du milieu intérieur (ensemble des liquides de l’organisme) entre les limites des valeurs normales (Larousse).

« perdu » quelque chose entre sa situation initiale et sa situation actuelle. Un événement est venu briser l’harmonie originelle et la relation de confiance à l’égard de Dieu. Cet événement, c’est le comportement d’incrédulité de l’être humain vis-à-vis de Dieu.

Adam et Eve, dont nous avons parlé, ont malheureusement mis en doute la parole, l’amour et la bienveillance de Dieu à leur égard, préférant faire confiance à une créature (le serpent), ainsi qu’à leurs sens et à leur propre appréciation de la situation. Par leur choix, ils se sont coupés de Dieu ; nous leur avons largement emboîté le pas.

En quittant leur place privilégiée au sein de la création et devant Dieu, ils ont perdu leur Santé. C’est depuis ce moment-là que l’humanité est à la recherche de sa place, de cette relation privilégiée, intime de confiance envers Dieu, qui lui donne notamment son identité et son sens. Qu’est-ce qui peut l’y faire revenir ?

La Bible dit : « Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible »1 ; « il vous a maintenant réconciliés par la mort de son Fils dans son corps de chair »2. Notre Santé, c’est-à-dire la restauration de nos relations et de notre héritage initial auprès de Dieu, se trouve ainsi dans l’œuvre de salut accomplie en Jésus-Christ.

Les termes de « Santé » et de « salut » sont, de fait, intimement liés. Ils sont d’ailleurs issus d’un même mot ou d’une même racine dans plusieurs langues, comme en hébreu (shalom), en grec (sozo) ou en latin (salus), ainsi qu’en allemand (heil pour santé, hallo pour salut), en russe, etc. D’ailleurs, bien des façons de se

1 Matthieu 19.26 2 Colossiens 1.21-22

saluer comprennent une notion de santé proclamée sur l’autre (« Salut ! », « Salute ! », « Shalom ! », « Grüss Gott ! »1, etc.).

Le lien étroit entre « salut » et « Santé » ressort aussi clairement dans des passages bibliques tels que ceux-ci (ou d’autres encore2) :

* « Non, je ne veux pas lancer éternellement des accusations, je ne veux pas m’irriter indéfiniment, car il est trop faible devant moi, l’esprit, le souffle des êtres que j’ai moi-même faits. C’est à cause de ses profits criminels que je me suis irrité et que je l’ai frappé. Je me suis caché, dans mon indignation, et le rebelle a suivi le chemin que lui indiquait son cœur. J’ai vu sa conduite, mais je le guérirai. Je le guiderai et je lui assurerai une pleine consolation, à lui et à ceux qui sont en deuil à cause de lui. »3 C’est une parole dans laquelle le terme de guérison est associé au fait que l’homme, guidé et consolé par Dieu, ne se perdra pas dans les chemins de son cœur, loin de Dieu ; il sera ainsi sauvé (salut) d’un chemin vain et coupable. * Comme déjà évoqué précédemment : « Ton frère est de retour et ton père a tué le veau engraissé parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé. »4 Le serviteur du maître parle du fils cadet comme étant « en bonne santé », alors qu’il est physiquement ravagé, dénutri, sale. Le père, lui, parle de ce même fils comme étant « mort » et « revenu à la vie »,

« perdu » (détruit) et « retrouvé ». Ces termes ne sauraient

1 « Que Dieu te salue », littéralement ; c’est aussi une façon de proclamer sur une personne le salut et la bénédiction de Dieu. 2 Esaïe 33.24 ; 53.5 ; Jérémie 33.6-8 ; Actes 10.38 ; Marc 5.34 ; Luc 8.48 3 Esaïe 57.16-18 4 Luc 15.11-32

ainsi se rapporter à la dimension corporelle, le fils n’étant ni réellement mort ni en bonne santé physique. Ils se rapportent à la dimension relationnelle : il était mort à la relation avec le père et en train de dépérir, il est retrouvé, revenu à la vie et en bonne santé, du fait qu’il se replace dans la relation filiale avec son père.

En bref, l’œuvre de salut accomplie par Jésus-Christ est aussi celle qui restaure notre Santé. Autrement dit, non seulement Jésus-Christ est le cœur de notre salut et de notre Santé, mais la Santé ultime qu’il nous offre est notre salut. C’est lui qui vient restaurer notre place auprès de Dieu, au sein de la création, ainsi que dans nos relations. Il vient rétablir notre Shalom1. Cette œuvre de restauration est souvent réalisée par le Saint-Esprit : il agit dans la vie du croyant et dans celle de l’Eglise, elle-même corps de Jésus-Christ ici et maintenant.

Une dimension identitaire

La notion de Santé va ainsi bien au-delà du simple fait de ressentir le bien-être ou ne plus présenter tel ou tel problème physique/psychique ; elle touche à notre destinée humaine, à notre identité d’enfants de Dieu, au fait que nous sommes voulus, créés et aimés par Dieu, appelés à devenir des collaborateurs dans son Royaume.

1 Esaïe 9.6 ; 53.5 ; Luc 1.79 (eirene comprend aussi les notions de salut et paix avec Dieu) ; Actes 10.36 ; Romains 5.1 ; Colossiens 1.20

Raymond BoSSY

La médecine occidentale actuelle fait des prouesses et utilise des techniques de plus en plus avancées. Elle laisse pourtant sur le chemin un certain nombre d’insatisfaits qui se tournent, dès lors, « Mon exploration du vers des médecines parallèles pour y sens de la santé m’a trouver la guérison. révélé combien notre Praticien lui-même formé dans le horizon actuel est cadre de la médecine académique, limité, biaisé et déconl’auteur est bien placé pour identifi er necté de notre réalité les forces et les faiblesses de notre humaine au sein de quête de la santé. Sa foi chrétienne l’a l’univers. » poussé à se confronter à l’approche – RAYMOND BOSSY biblique de la question. Cette recherche a ouvert son horizon en l’amenant – et nous avec, par ricochet – à une nouvelle compréhension de ces aspects fondamentaux de notre existence, à une redécouverte du cœur et du projet de Dieu pour nous. Une perspective qui dépasse largement les ambitions restreintes de l’être humain.

Raymond Bossy exerce en tant que médecin spécialisé en médecine physique et réadaptation en Suisse romande.

CHF 21.90 / 19.90 € ISBN 978-2-88913-076-4

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