NOTES SUR LA LETTRE AUX COLOSSIENS (SCR2002)

Gilbert Presle

Ecrite par l’apôtre Paul dans le but de combattre l’hérésie qui menaçait la foi de ses destinataires, la lettre aux Colossiens a-t-elle encore quelque chose à nous dire aujourd’hui? L’auteur montre que l’Eglise et les croyants en général ont tout à gagner à s’intéresser à ses enseignements, car les menaces, si elles ont pris d’autres formes, ne sont pas très différentes de nos jours. Le texte garde toute sa pertinence et son actualité, 2000 ans après!

Un commentaire qui va droit à l’essentiel.

Notes sur la lettre aux Colossiens

Gilbert Presle

Pasteur, responsable de France-Mission, membre du conseil de la Fédération Evangélique de France, du conseil de La Maison de la Bible France ou encore de la branche française de la Mission Evangélique Indépendante de Madagascar: Gilbert Presle a, par ses divers engagements, acquis un regard particulièrement aiguisé sur la situation des Eglises et œuvres chrétiennes en francophonie.

CHF 17.00 / € 14.00 ISBN 978-2-8260-2002-8

Gilbert Presle

Gilbert Presle

Notes sur la lettre aux Colossiens

Notes sur la lettre aux Colossiens © et édition: éditions Scripsi, 2013 Chemin de Praz-Roussy 4bis 1032 Romanel-sur-Lausanne, Suisse Tous droits réservés.

E-mail: info@bible.ch Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la version Segond 21 www.universdelabible.net Photo de couverture: © Pete unseth ISBN édition imprimée 978-2-8260-2002-8 ISBN format epub 978-2-8260-0303-8 ISBN format pdf 978-2-8260-9688-7

Table des matières

Introduction.................................................................................7 1. L’expérience du salut......................................................... 19 2. La doctrine............................................................................ 33 3. La pratique............................................................................ 61 4. Harmonie sociale................................................................ 99 Conclusion...............................................................................125

Introduction

Aux temps bibliques, Colosses était une petite ville de la province de Phrygie, en Asie Mineure, située à environ 160 kilomètres à l’est d’Ephèse. La ville de Colosses avoisinait les villes plus importantes de Laodicée et de Hiérapolis, trois villes de la vallée du Lycus.

L’Eglise de Colosses a été fondée fort probablement par Epaphras. Archippe servit dans cette Eglise, Onésime et Philémon en étaient membres également.

L’apôtre Paul suivait avec grand intérêt et prières le développement de cette Eglise qui avait pu se fonder pendant son séjour à Ephèse dans les années 53-56. C’est à la suite de nouvelles données par Epaphras, nouvelles à la fois alarmantes et encourageantes, que Paul prend la plume pour instruire, exhorter et combattre. C’est probablement de prison que Paul a écrit cette lettre pendant son premier emprisonnement à Rome où il jouissait d’une relative liberté dans les années 61-63, soit quelques années après la fondation de l’Eglise, plus ou moins huit ans après. L’Eglise de Colosses était une jeune Eglise.

Introduction

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But de la lettre Ce qui détermine l’apôtre Paul à écrire, c’est d’apprendre qu’une hérésie pernicieuse menaçait l’Eglise de Colosses, hérésie nommée gnosticisme, mouvement de pensée à ses débuts qui allait faire des ravages dans l’Eglise au IIe siècle. Il s’agit d’un système de pensée philosophico-religieuse s’adaptant par syncrétisme aux groupes juifs, païens et chrétiens.

Le gnosticisme puisait sa force dans les mythologies de la Grèce, de l’Egypte, de la Perse et de l’Inde, mais aussi dans les théosophies et les systèmes religieux de l’époque, les philosophies de ces pays et dans les cultures de l’Antiquité.

Ainsi plusieurs des doctrines chrétiennes se retrouvaient dans le gnosticisme. Et lorsque les apôtres propageaient l’Evangile, le gnosticisme tenta de l’intégrer dans son schéma philosophique de la divinité, des êtres et des choses.

Les gnostiques soutenaient que toutes les religions sont des manifestations d’une vérité cachée et contribuent chacune à amener les hommes à une connaissance de la vérité. Autrement dit, elles détiennent toutes une partie de la vérité. Les gnostiques prétendaient arriver à cette connaissance par des illuminations, des visions, des expériences mystiques et de ce fait, ils affirmaient détenir une connaissance supérieure à celle des apôtres.

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Notes sur la lettre aux Colossiens

Trois erreurs fondamentales sont à dégager, pouvant être qualifiées de subtiles et de sournoises: 1. Certains gnostiques niaient l’humanité de Christ.

Ils disaient que le Christ était une «influence divine» qui émanait de Dieu et qu’elle était descendue sur l’homme Jésus à son baptême, pour le quitter à Gethsémané juste avant sa mort sur la croix, supprimant ainsi le pardon des péchés et le salut. C’est pour eux que l’apôtre Jean a écrit: «Voici comment identifier l’Esprit de Dieu: tout esprit qui reconnaît que Jésus est le Messie venu en homme est de Dieu. Et si un esprit ne reconnaît pas que Jésus est le Messie venu en homme, il n’est pas de Dieu: c’est l’esprit de l’Antichrist» (1 Jean 4.2-3).

2. Certains groupes gnostiques enseignaient que la matière est mauvaise. Ils disaient que le Dieu des Juifs, le créateur du monde, n’est pas l’Etre suprême, mais un être très inférieur qu’ils appelaient «le démiurge,» d’après le nom que Platon lui avait donné.

Selon les gnostiques, l’Etre suprême habitait dans la lumière inaccessible de la plénitude, il était parfait et incommunicable, puisque la matière était mauvaise.

Il y avait donc entre cet Etre suprême et la matière mauvaise toute une série d’êtres intermédiaires, sortes d’émanations successives de la divinité, appelées «éons». Voilà pourquoi l’apôtre Paul affirme clairement: «Dieu a voulu que toute sa plénitude habite en lui» (Colossiens 1.19).

Introduction

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3. Le corps humain était, aux yeux des gnostiques, essentiellement pécheur, puisque participant de la matière mauvaise d’où une lutte constante entre le bien et le mal, la vie et la mort, la matière et l’esprit, et par conséquent, un esprit manichéen.

L’initiation dans la connaissance remplace les dons et les ministères. L’intrusion de ces erreurs dans le christianisme a abouti pratiquement à trois attitudes religieuses que Paul combat vigoureusement.

– le légalisme: on ne fait pas telle ou telle chose afin d’offrir à Dieu un bon sacrifice de sa vie; emprunts au judaïsme; – l’illuminisme: on vit suivant de constantes émotions et de constantes révélations; emprunts aux religions orientales; – l’ascétisme: on rationalise le religieux; emprunts à l’hellénisme stoïcien.

Ces trois attitudes peuvent être résumées ainsi: Le légalisme – Principe de l’homme – Sagesse humaine – Fausse humilité L’illuminisme – Mysticisme irrationnel 10

Notes sur la lettre aux Colossiens

L’ascétisme – La technique – Le social – La connaissance Devant ces grands dangers, l’apôtre Paul sous l’inspiration du Saint-Esprit a écrit cette épître aux Colossiens à la gloire de la personne et de l’œuvre de Christ, pour répondre au Christ défiguré, rabaissé au niveau de la créature, vidé de sa divine personnalité.

Aujourd’hui nous sommes toujours confrontés aux mêmes dangers qui attaquent l’Eglise contemporaine de tous côtés. Ces erreurs ont donné naissance à des sectes comme: – la Science Chrétienne, – les Mormons, – les Témoins de Jéhovah, – le New Age, – etc.

Les Eglises évangéliques aujourd’hui sont tentées par ces trois tendances: l’illuminisme, le légalisme, le rationalisme. Certaines attitudes religieuses du catholicisme puisent là leur source, comme le culte des saints et la hiérarchie, et chez les protestants, le libéralisme qui arrive à mettre en doute la divinité de Jésus, puise aux mêmes sources.

Introduction

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C’est pourquoi, pour faire face au monde religieux moderne, nous ne pouvons pas avoir recours à d’autres arguments ni à d’autres messages que ceux présentés par l’apôtre Paul aux Colossiens: Jésus-Christ: – Sauveur du monde – Créateur de toutes choses – Premier en toutes choses – Soutenant toutes choses.

Car il ne faut pas oublier que tout ce que l’on ôte à Christ, on le donne à l’homme.

Plan de l’épître I. La prééminence de Christ (Colossiens 1.1-23) a. Salutations (Colossiens 1.1-2) b. La prééminence de Christ et de son œuvre (Colossiens 1.3-23) 1. Versets 3 à 8: délivrés de la puissance des ténèbres 2. Versets 9 à 14: rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière 3. Versets 15 à 23: transportés dans le royaume du Fils de son amour – Versets 15 à 19: Christ le Seigneur, dans la gloire de sa personne 12

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– Versets 20 à 23: Christ le Sauveur, dans la gloire de son œuvre II. La pleine suffisance de Christ (Colossiens 1.24– 2.15) révélée dans l’expérience de sa demeure en nous a. Christ en vous, l’espérance de la gloire (Colossiens 1.24-29) 1. Verset 24: les souffrances endurées 2. Versets 25 à 27: le mystère révélé 3. Versets 28 à 29: le travail exigé b. Marchez en lui (Colossiens 2.1-7) 1. Versets 1 à 2a: un cœur conquis 2. Versets 2b à 5: une intelligence éclairée 3. Versets 6 et 7: une marche continue c. Vous avez tout pleinement en lui (Colossiens 2.8-15) 1. Versets 8 à 10: le chrétien a toute plénitude en Christ – Le vide de la philosophie – La plénitude qui est en Christ 2. Versets 11 et 12: le chrétien est mort et ressuscité avec Christ – Vous avez été circoncis – Vous avez été ensevelis – Vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui Introduction

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3. Versets 13 à 15: le chrétien bénéficie du triomphe de Christ – Par rapport au péché – Par rapport à la loi – Par rapport à Satan et ses anges III. La toute-puissance de Christ (Colossiens 2.16– 3.17) démontrée dans la pratique d’une vie sainte a. Une course à gagner (Colossiens 2.16-23) 1. Versets 16 et 17: l’erreur du légalisme 2. Versets 18 et 19: l’erreur de l’illuminisme 3. Versets 20 à 23: l’erreur de l’ascétisme b. Une atmosphère à respirer (Colossiens 3.1-8) 1. Versets 1 à 4: la communion avec les choses d’en-haut 2. Versets 5 à 8: la victoire dans les choses d’ici-bas c. Un habit à revêtir (Colossiens 3.9-17) 1. Verset 9: dépouillés du vieil homme 2. Versets 10 à 14: revêtus de l’homme nouveau 3. Versets 15 à 17: assistés de trois précieuses grâces IV. L’excellence de Christ (Colossiens 3.18–4.18) démontrée dans l’harmonie des relations humaines a. L’harmonie dans le foyer (Colossiens 3.18-21) 1. Versets 18 et 19: femmes et maris 2. Versets 20 et 21: enfants et parents 14

Notes sur la lettre aux Colossiens

b. L’harmonie dans la société (Colossiens 3.22–4.1) 1. Versets 22 à 25: les serviteurs 2. Chapitre 4, verset 1: les maîtres c. L’harmonie dans l’Eglise (Colossiens 4.2-18) 1. Versets 2 à 6: le fondement de l’harmonie 2. Versets 7 à 18: l’édifice harmonieux Ce plan détaillé met en évidence le ministère puissant et glorieux de Christ, seule solution présentée par l’apôtre Paul comme pouvant répondre aux problèmes du gnosticisme dont les Colossiens sont victimes.

Un autre plan, plus succinct, met en évidence la manière dont Paul construit et ordonne habituellement ses épîtres.

Chapitres

Versets

1

1à8

Salutations et actions de grâce

1 et 2

9 à 14 15 à 23 24 à 3

2

4 à 15

2 et 3 3 3 et 4 4 4

16 à 4 5 à 17 18 à 1 2à6 7 à 18

Prière Révélation de Jésus-Christ Ministère de l’apôtre Fausses doctrines et réponses chrétiennes La vie et l’adoration véritables Principes de conduite chrétienne Devoirs domestiques Recommandations générales Nouvelles personnelles

Introduction

Sujets

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Remarques Dans le gnosticisme, les mots plénitude et connaissance étaient des termes familiers. La plénitude était devenue un nom abstrait du Dieu absolu, qui ne pouvait avoir de contact avec la terre, considérée comme le néant. Dans la situation de Colosses, qui semble compliquée, en plus de l’influence gnostique, s’exerçait probablement une influence juive mise en évidence par la référence à «la tradition des hommes».

Le judaïsme était connu pour son fort attachement à la tradition des anciens sur les questions: – de nourriture, – de boisson, – des fêtes, – des nouvelles lunes, – des sabbats.

Ces pratiques sont faciles à comprendre dans un cadre juif. Dans l’épître, la circoncision est mentionnée deux fois. En outre on insistait sur l’ascétisme, ce trait s’accordant aussi à l’atmosphère israélite.

Tous ces courants menaçaient l’Eglise de Colosses, aggravés par une sorte de syncrétisme qui existait dans la culture de la région.

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Notes sur la lettre aux Colossiens

La partie la plus importante La partie la plus importante est celle qui expose la personne de Christ dans toute son œuvre: Colossiens 1.15: Christ est l’image de Dieu Colossiens 1.16: L e créateur: Jésus-Christ le créateur Colossiens 1.18: La tête de l’Eglise, c’est Jésus-Christ.

La prééminence de Christ: il est le premier né d’entre les morts afin d’être en tout le premier Colossiens 1.19: La plénitude de Dieu habite en Christ L’apôtre Paul ne vise pas seulement à exalter la personne de Christ mais aussi son œuvre: Colossiens 1.13: I l a délivré des ténèbres Colossiens 1.14: I l a racheté du péché Colossiens 1.20: Il réconcilie l’homme par le sang de la croix Colossiens 2.15: Il a dépouillé les principautés sataniques de leur puissance Colossiens 3.4: Il est devenu la vie même du chrétien Paul donne dans cette épître un remarquable exposé de l’héritage du chrétien en «Christ».

Introduction

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1. L’expérience du salut

La prééminence de Christ (Colossiens 1.1-23)

Bien sûr toute l’épître répond au problème du gnosticisme, mais dans les versets évoqués, l’apôtre Paul affirme avec vigueur la prééminence de Christ, révélée dans la connaissance de sa personne et de son œuvre.

Ce passage se divise en trois parties. Distinguons les grandes lignes de ce que nous apprenons de Jésus-Christ.

A. Adresse et salutations (Colossiens 1.1-3) Paul se présente comme l’apôtre et il attribue son apostolat à la volonté de Dieu et non à la sienne ou à celle des hommes. Paul associe spontanément Timothée à la rédaction de la lettre sans formalisme L’expérience du salut

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et sans hiérarchie. Timothée était près de l’apôtre, non seulement physiquement, mais aussi spirituellement: Timothée, qui est mon enfant bien-aimé et fidèle dans le Seigneur… vous rappellera quels sont mes principes de vie en Christ, tels que je les enseigne partout dans toutes les Eglises.

1 Corinthiens 4.17 Paul s’adresse ensuite aux Colossiens. Ils sont en Christ, la sphère de leur vie spirituelle: Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ!

Colossiens 1.2 Grâce est la salutation des Grecs, et paix, celle des Juifs. Salutation précieuse car elle rappelle l’amour et le repos accordés par Christ.

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Notes sur la lettre aux Colossiens

B. La prééminence de Christ et de son œuvre (Colossiens 1.1-23) 1. Délivrés de la puissance des ténèbres (Colossiens 1.3-8) Tout d’abord l’apôtre Paul loue Dieu, il remercie pour l’Evangile qui a été annoncé à Colosses avec vérité et qui constitue un solide fondement pour l’Eglise.

a. Annonce de l’Evangile sur le salut En effet l’homme doit entendre la vérité: – sur Dieu – sur lui-même – sur son péché – sa nature corrompue – sur ses croyances – sur le monde – sur Satan et ses séductions.

Et c’est toujours le message que nous avons annoncé avec vigueur et simplicité, mais aussi avec amour, pour les «perdus». Amour et vérité ne s’excluent pas dans la Bible et associés, ils donnent toute la force et la puissance au message du salut.

L’expérience du salut

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b. Réponse à l’appel de Dieu L’annonce de l’Evangile ainsi conduite a engendré des chrétiens animés des trois vertus spirituelles qui attestent la réalité de la régénération divine dans leur cœur, autrement dit, qui attestent qu’ils sont nés de nouveau. Il s’agit de: – la foi – l’amour – l’espérance.

1. La foi regarde en haut, vers le ciel de gloire, et a pour objet le Seigneur Jésus-Christ ressuscité et vainqueur.

2. L’amour regarde autour de soi et a pour objet Dieu, les frères et le prochain.

3. L’espérance regarde en avant: «… nous la possédons comme une ancre solide et sûre de l’âme; elle pénètre derrière le voile» (Hébreux 6.19), dans le ciel même, malgré l’incrédulité et l’hostilité du monde.

L’espérance sera notre force.

Ainsi, le nouveau converti vit dans une relation profonde et renouvelée avec Jésus-Christ son Sauveur et Seigneur.

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Gilbert Presle

Ecrite par l’apôtre Paul dans le but de combattre l’hérésie qui menaçait la foi de ses destinataires, la lettre aux Colossiens a-t-elle encore quelque chose à nous dire aujourd’hui? L’auteur montre que l’Eglise et les croyants en général ont tout à gagner à s’intéresser à ses enseignements, car les menaces, si elles ont pris d’autres formes, ne sont pas très différentes de nos jours. Le texte garde toute sa pertinence et son actualité, 2000 ans après!

Un commentaire qui va droit à l’essentiel.

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Pasteur, responsable de France-Mission, membre du conseil de la Fédération Evangélique de France, du conseil de La Maison de la Bible France ou encore de la branche française de la Mission Evangélique Indépendante de Madagascar: Gilbert Presle a, par ses divers engagements, acquis un regard particulièrement aiguisé sur la situation des Eglises et œuvres chrétiennes en francophonie.

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