Qu'est-ce que l'homme, pour que tu te souviennes de lui?

La réflexion, ancienne mais toujours d’actualité, taraude toutes les générations: comment trouver une réponse au mystère de la vie et à la question de la place de l’homme dans l’univers?

Qu’il cherche à rayer Dieu de son existence ou à savoir qui pourrait être son Créateur, l’être humain a désespérément besoin de trouver un sens à sa vie et de jouir de relations qui comptent, en particulier lorsqu’une épreuve s’abat sur lui.

Ce livre offre des pistes pour atteindre un tel but.

Ancien gérant d’une librairie «La Maison de la Bible» et pasteur, aujourd’hui retraité, Michel Bosc n’a pas été épargné par de dures épreuves. Elles ne l’empêchent pas de croire plus que jamais en Jésus-Christ et de vouloir le faire connaître autour de lui.

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CHF 14.90 / 13.50 € ISBN 978-2-8260-2041-7

Michel Bosc

Michel Bosc

Michel Bosc

Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui?

Qu’est-ce que L’HOMME, pour que tu te souviennes de lui?

QU’EST-CE QUE POUR QUE TU TE SOUVIENNES DE LUI?

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Michel Bosc

Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui?

Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui? © et édition: Scripsi, 2019 Chemin de Praz-Roussy 4bis 1032 Romanel-sur-Lausanne, Suisse Tous droits réservés.

Distribution: La Maison de la Bible Case postale 151 1032 Romanel-sur-Lausanne, Suisse E-mail: info@bible.ch Internet: http://www.maisonbible.net Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la version Segond Nouvelle Edition de Genève 1979 © Société Biblique de Genève http://www.universdelabible.net ISBN édition imprimée 978-2-8260-2041-7 ISBN format epub 978-2-8260-0391-5 ISBN format pdf 978-2-8260-9619-1

Table des matières

Introduction...............................................9 1. Présent au souvenir de Dieu.................... 13 2. Le mystère de l’homme en tant que tel....... 25 3. Qu’est-ce que l’homme à son propre regard?.43 4. Qu’est-ce que l’homme face à l’épreuve?..... 59 5. Qu’est-ce que l’homme face à la vie?.......... 73 6. Qu’est-ce que l’homme face à la mort?....... 91 7. Qu’est-ce que l’homme face au péché?....... 111 8. Qu’est-ce que l’homme pour que Dieu ait voulu l’être aussi, homme?..................... 125 9. Qu’est-ce que l’homme pour que Dieu ait voulu qu’il participe à la nature divine?...... 151 Conclusion.............................................. 183 Index.................................................... 189

Psaume 8 Eternel, notre Seigneur!

Que ton nom est magnifique sur toute la terre!

Ta majesté s’élève au-dessus des cieux.

Par la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle Tu as fondé ta gloire, pour confondre tes adversaires, pour imposer silence à l’ennemi et au vindicatif.

Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créées: Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te ­souviennes de lui?

Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui?

Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, Et tu l’as couronné de gloire et de magnificence.

Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds, Les brebis comme les bœufs, Et les animaux des champs, Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, Tout ce qui parcourt les sentiers des mers.

Eternel, notre Seigneur!

Que ton nom est magnifique sur toute la terre!

Introduction

Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui?

Une telle question ne peut pas laisser l’homme que je suis indifférent. D’autant plus qu’il s’agit d’une double question et non pas d’une seule, même si les deux volets qu’elle comporte risquent bien de m’échapper à première lecture. Pour clarifier la chose, il suffira donc d’y ajouter un point d’interrogation comme suit: Qu’est-ce que l’homme (?) pour que tu te souviennes de lui?

A l’évidence cette double question ne date ni d’hier, ni d’aujourd’hui. Depuis son apparition sur la terre, elle se pose à l’homme qui s’interroge sur son origine et sa destinée, dans le court, très court laps de temps qui lui est imparti pour découvrir le secret de la vie exceptionnelle et merveilleuse qui l’anime.

Vie consciente et intelligente lui permettant de mesurer l’espace et le temps, d’écrire l’histoire et d’imaginer l’avenir, tout en rêvant de l’éternité. De faire également toutes sortes de découvertes et d’inventions qui, s’ajoutant les unes aux autres, lui donnent une somme de connaissances lui assurant 9

la suprématie sur toute autre forme de vie naturelle répertoriée jusqu’à ce jour.

Pourtant, cette vie n’en reste pas moins un mystère, tant pour l’homme qui croit à la création que pour l’homme qui n’y croit pas. Il est même plus exact de dire qu’elle l’est davantage encore pour ce dernier qui ne croit pas, que pour celui qui croit. Car, au mystère de la vie s’ajoutent alors d’autres mystères, tels que l’apparition de la matière sous toutes ses formes, sortie de nulle part, avec l’apparition de la lumière et du mouvement, de la chaleur et du froid, de l’organisation de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, de la mise en place des conditions de vie dans l’eau, sur terre et sous la terre, sans oublier celles qui existent dans l’atmosphère où une multitude d’êtres vivants se meuvent inlassablement dans l’interdépendance avec ceux qui, de même, se meuvent dans leur milieu respectif.

Que de mystères à percer pour l’homme qui ne croit pas à la création et par voie de conséquence, au Créateur. Tout en croyant par ailleurs à un Univers qui, soit disant, se serait créé tout seul, sans aucune intervention extérieure. Ne faut-il pas alors, comme l’a écrit Ralph Shallis, «beaucoup de foi pour être athée»? Beaucoup plus que pour celui qui croit à la création et en un Dieu Créateur. Pour celui qui croit, son interrogation se donne dans le cadre de la création et par comparaison, comme ici, avec les corps 10

célestes qui occupent l’espace infini qui s’offre à sa vue: Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créées: Qu’est-ce que l’homme?…

Et c’est à la lumière de cette comparaison qu’il découvre la mesure infime de l’homme à l’échelle de l’Univers, dont toute l’étendue lui échappe et ne peut que lui échapper.

Cependant, cette mesure infime ne l’empêche pas de chercher à savoir et à comprendre ce qu’il est et ce qu’il fait dans cet Univers infini.

Tout au contraire, elle le stimule dans sa recherche, car si d’un côté tout est fait pour que vive la vie en dépit de la mort, de l’autre tout est fait pour que cesse la vie au profit de la mort dont le règne s’impose inexorablement à toute forme de vie naturelle.

Mais, avant d’aller plus loin au sujet du mystère de l’homme en tant que tel, revenons tout de suite au second volet de cette interrogation relatif au souvenir que Dieu entretient en faveur de celui-ci.

11

1.

Présent au souvenir de Dieu

Heureusement pour nous, si l’homme, très souvent ne se souvient pas de Dieu, Dieu quant à lui, se souvient de l’homme. Et il s’en souvient en permanence, sans se lasser, parce que l’homme est et reste, si j’ose dire, la grande affaire de Dieu.

Or, si l’homme reste la grande affaire de Dieu, ce n’est pas par devoir qu’il en est ainsi, mais par amour. Par amour du Créateur pour sa créature, par amour paternel pour les fils d’Adam et Eve que nous sommes avant tout, par amour éternel et gratuit, c’est-à‑dire sans attendre aucun retour de la part de l’homme devenu infidèle.

En effet, Dieu prend sur lui d’aimer l’homme, non pas parce que l’homme serait digne d’être aimé tel qu’il est devenu depuis la chute, mais parce que Dieu est amour, nous est-il rappelé énergiquement par Jean dans sa première lettre, chapitre 4:8.

Et c’est parce que Dieu est amour par nature que l’homme est au centre de son amour. De plus, Dieu n’attend rien en retour de son amour puisque ­celui-ci est gratuit, absolument gratuit. Ce qui ne veut pas 13

dire que Dieu soit indifférent à ce retour quand il a lieu. Mais cela veut dire tout simplement que son amour est sans le moindre intérêt, sans aucun calcul.

Il est unilatéral, à sens unique, et il prend le risque de le rester (Evangile de Jean, chapitre 3:16): Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

Sachons le relever, cet amour est un amour qui donne et qui se donne à l’objet de son amour, contrairement à ce que peut être l’amour humain qui attire à lui pour prendre et garder égoïstement pour lui.

Mais quand l’objet de son amour – l’homme – décide d’y répondre, il va de soi que Dieu en est profondément touché et qu’il l’est beaucoup plus que l’homme ne l’imagine a priori. Pourquoi? Parce que l’homme envisage davantage Dieu comme un Juge que comme un Père. La parabole de l’enfant prodigue en est la fidèle illustration (Evangile de Luc, chapitre 15:18-24): Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes ouvriers.

Et il se leva, et alla vers son père.

14

Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et l’embrassa.

Le fils lui dit: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.

Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et revêtez-le; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds.

Amenez le veau gras, et tuez-le.

Mangeons et réjouissons-nous; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé.

Pour ce fils, en rupture de relation filiale avec son père, il est clair que sa réhabilitation est premièrement une question de droit et non de cœur: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.

Tandis que pour le Père, la réhabilitation de son fils est premièrement une question de cœur et non de droit. C’est pourquoi, à la grande surprise de ce fils prodigue – pour ne pas dire indigne selon son propre jugement – son père va le recevoir sur le terrain du 15

cœur, de l’amour paternel et non pas du droit qu’il avait effectivement transgressé.

Parti de la maison paternelle en revendiquant son droit d’avoir, en partage avec son frère, l’héritage de leur père (Luc 15:11-13)…

Un homme avait deux fils.

Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir.

Et le père leur partagea son bien.

Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche… …il va revenir dans ce même état d’esprit, convaincu qu’il a irrémédiablement perdu son statut de fils (Luc 15:14-19): Lorsqu’il eut tout dépensé…

Etant rentré en lui-même, il dit: Combien d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim!

Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes ouvriers.

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Mais son père, contrairement à ce qu’il s’imaginait, n’a pas le même état d’esprit que lui. Quoique devenu un débauché au regard du droit, au regard de son cœur de père, ce fils est toujours son fils. Pas question de le traiter comme l’un de ses ouvriers!…

D’ailleurs, emporté par son amour paternel, ce «Papa» ne laissera même pas son fils lui faire cette proposition légaliste, inspirée par le droit…

Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et l’embrassa.

Le fils lui dit: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils…

Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et revêtez-le; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds… car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé.

Et ils commencèrent à se réjouir.

Non seulement il n’est pas question de le traiter comme un ouvrier, mais ce Père va immédiatement réhabiliter son fils dans sa dignité de fils, en le parant des signes extérieurs de cette dignité, en lieu et 17

place de ses guenilles, signes de sa déchéance. Pour ce Père, ce fils, ayant ainsi rompu les liens avec lui, n’était pas seulement déchu, mais mort et perdu !

Tout était fini entre eux à tout jamais, pensait-il!

C’est pourquoi, son retour-surprise va produire une telle réaction paternelle:

Mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé.

Pour lui, c’est comme une résurrection! Autrement dit, un miracle! Et cette parabole, c’est-à‑dire cette histoire, illustre ce qui se passe en substance quand un homme – mort et perdu dans sa déchéance – retourne à Dieu sincèrement dans la conscience qu’il a tout perdu: Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils…

Alors, au lieu de rencontrer un Juge, lui appliquant juridiquement la peine qu’il mérite effectivement en droit, cet homme va découvrir le cœur d’un Père qui l’aime, qui l’aime encore et toujours, en dépit de son inconduite filiale, jusqu’à l’assurer immédiatement de son pardon, en le réhabilitant sur-le‑champ en tant que fils dans la maison familiale qu’il avait désertée.

18

Il fait ainsi l’expérience de la grâce. La grâce de l’amour qui pardonne, au lieu de l’amour du droit qui punit. C’est aussi l’expérience de tout homme convaincu de son indignité devant Dieu, devant le Père qu’il a outragé d’une manière ou d’une autre, en tant que fils infidèle et rebelle, en tant que fils prodigue, s’étant identifié lui-même comme tel.

C’est ainsi que Dieu se souvient de l’homme unilatéralement, jusqu’à ce que celui-ci se souvienne de Lui et retrouve auprès de Lui la place qu’il avait perdue à cause de son infidélité filiale et de sa rébellion.

C’est ce qui explique pourquoi l’homme est souvent appelé à se souvenir de Dieu, car de son côté, Dieu ne saurait oublier l’homme que, dès son origine, il a voulu créer à son image.

C’est par exemple le cas de l’Ecclésiaste*, juste avant qu’il ne brosse l’un des plus beaux tableaux de la vieillesse (chapitre 12:3): Souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années s’approchent où tu diras: Je n’y prends point de plaisir. (…)

La vieillesse, avec son cortège d’infirmités inhérentes à la dégradation naturelle de nos différentes facultés, simplement à cause du temps qui passe inexorablement.

Reprise ici des versets 4 à 9 de ce chapitre 12: 19

…avant que s’obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles, et que les nuages reviennent après la pluie, temps où les gardiens de la maison tremblent (les mains), où les hommes forts se courbent (les épaules), où celles qui moulent s’arrêtent parce qu’elles sont diminuées (les dents), où ceux qui regardent par les fenêtres sont obscurcis (les yeux), où les deux battants de la porte se ferment sur la rue (les bras), quand s’abaisse le bruit de la meule (l’ouïe); où l’on se lève au chant de l’oiseau, où s’affaiblissent toutes les filles du chant (les cordes vocales), où l’on redoute ce qui est élevé, où l’on a des terreurs en chemin, où l’amandier fleurit (les cheveux), où la sauterelle devient pesante (les jambes), et où la câpre n’a plus d’effet (les papilles), car l’homme s’en va vers sa demeure éternelle, et les pleureurs parcourent les rues; avant que le cordon d’argent se détache (la colonne), que le vase d’or se brise (le crâne), que le seau se rompe sur la source, 20

et que la roue se casse sur la citerne (la vie); avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était (le corps), et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné.

Si telle est la fin naturelle de l’homme, cette fin n’est pas la fin des fins pour autant puisque… l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné.

C’est aussi pourquoi: Souviens-toi de ton Créateur pendant les jours de ta jeunesse!

Souvenir salutaire pour l’homme qui, certes, n’a pas été créé pour vivre seulement un petit laps de temps ici-bas, avant de disparaître pour toujours dans la poussière de la terre d’où il a été tiré. Non! La vie qu’il détient en propre dépasse les frontières de l’espace et du temps où elle a commencé.

C’est là, sans aucun doute, le message de l’Ecclésiaste. Lequel, vraisemblablement, a été l’un des premiers à dénoncer aussi vigoureusement la vanité de la vie de l’homme1, lorsque celle-ci reste circonscrite dans ce cadre limité de l’espace-temps, là où elle s’est donnée au commencement: sous le soleil (chapitre 1:2-3): Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité.

1 Nous y reviendrons ultérieurement.

21

Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil?

Plus que personne, il pouvait savoir par expérience toute la jouissance que les biens matériels sont susceptibles de procurer à quelqu’un qui, comme lui, vivait sous le soleil de l’un des plus beaux pays du monde. Rassasié de ces biens, il n’en restait pas moins sur sa faim de pouvoir vivre une autre vie qui, cette fois, se donnerait dans un tout autre registre où le spirituel retrouverait sa primauté, conformément à ce que Jésus de Nazareth a résumé en une seule petite phrase de son Evangile (Marc 8:36): Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme?

Dieu continue de se souvenir de l’homme en fonction de cette échelle des valeurs qui est la sienne: le prix d’une seule âme humaine dépasse la valeur de tous les biens du monde!…

Dans notre incrédulité naturelle et sans y réfléchir davantage, cela peut nous faire sourire ou hausser les épaules, selon notre tempérament. Et pourtant, c’est bien cette échelle des valeurs qui compte aux yeux de Dieu! Non pas par décret souverain de sa part, mais parce que tout simplement, c’est dans la nature des choses en présence. En effet, tous les biens de ce monde passeront, tandis que l’âme humaine, elle, ne passera pas. Par nature, l’âme est 22

en lien avec l’éternité et c’est ce qui fait sa valeur unique, quoi qu’il advienne d’elle dans le cours du temps et par-delà le temps.

Le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.

1 Jean 2:17

Pour conclure ce sujet, il importe plus que jamais pour l’homme, en réponse au souvenir que Dieu entretient sans relâche en sa faveur, de se souvenir de Dieu, comme l’Ecclésiaste nous y engage énergiquement: Souviens-toi de ton Créateur pendant les jours de ta jeunesse…

Ce qui n’exclut pas, bien sûr, de nous en souvenir en tout temps et peut être même encore davantage, pendant les jours particulièrement longs de notre vieillesse, jusqu’au dernier des derniers, avant de Le rencontrer de l’autre côté de la frontière de l’espace et du temps de cette vie terrestre où Il nous attend, soit en tant que Père, soit en tant que Juge…

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La réflexion, ancienne mais toujours d’actualité, taraude toutes les générations: comment trouver une réponse au mystère de la vie et à la question de la place de l’homme dans l’univers?

Qu’il cherche à rayer Dieu de son existence ou à savoir qui pourrait être son Créateur, l’être humain a désespérément besoin de trouver un sens à sa vie et de jouir de relations qui comptent, en particulier lorsqu’une épreuve s’abat sur lui.

Ce livre offre des pistes pour atteindre un tel but.

Ancien gérant d’une librairie «La Maison de la Bible» et pasteur, aujourd’hui retraité, Michel Bosc n’a pas été épargné par de dures épreuves. Elles ne l’empêchent pas de croire plus que jamais en Jésus-Christ et de vouloir le faire connaître autour de lui.

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Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui?

Qu’est-ce que L’HOMME, pour que tu te souviennes de lui?

QU’EST-CE QUE POUR QUE TU TE SOUVIENNES DE LUI?

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