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MA COLLECTION

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NETTY THINES

NETTY THINES

La créatrice Laurie Lamborelle a la mode dans le sang. Pour autant, son vestiaire est réduit, choisi avec précaution et porté jusqu’à l’usure ultime.

« Ma garde-robe est très restreinte, introduit Laurie Lamborelle. J’ai quelques pièces qui me sont chères et que je combine entre elles, selon mon humeur. » Elle veille à ne pas trop avoir de vêtements, car quand son armoire se remplit trop, elle n’arrive plus à donner de la valeur à ses vêtements et ne les porte pas aussi souvent qu’elle le voudrait. De même, elle préfère n’avoir que quelques pièces qu’elle a précisément choisies, que ce soit pour la qualité de la coupe, le choix du tissu ou le confort qu’elles procurent. « Il s’agit de pièces de stylistes dont j’apprécie le travail, comme Haider Ackermann, Ann Demeulemeester, Dries Van Noten, Olivier Theyskens, Phoebe Philo ou encore Raf Simons. Ce sont des stylistes qui sont individualistes, qui ont leur propre univers et qui tracent leur chemin de manière conséquente. Ce sont des habits que je mets depuis des années et dont je ne me lasse pas. » Si elle a beaucoup de pièces noires, intemporelles, elle a aussi ouvert son vestiaire à la couleur. Elle aime avoir un côté élégant, mais avec du contraste, comme une veste de créateur portée avec un jean déchiré. Cela passe aussi par les matières, du mat avec du brillant par exemple. « J’aime les vêtements basiques, comme un jean, une blouse blanche... Ce sont des pièces que l’on peut mettre avec tout et qui restent toujours modernes. » Elle accorde aussi de l’importance au choix de ses chaussures, « qui ajoutent une touche supplémentaire d’élégance ».

Auteur CÉLINE COUBRAY Photo GUY WOLFF

Laurie Lamborelle a un vestiaire restreint, choisi avec grand soin.

Simple et élégant

Pierre Ardizzoia ne sort jamais sans une montre au poignet.

À la bonne heure

Pierre Ardizzoia est un passionné de montres et les collectionne depuis son jeune âge.

« Ma première montre ? C’était une petite montre à quartz avec deux fuseaux horaires que j’avais achetée avec mon argent de poche », se souvient Pierre Ardizzoia. Depuis, il n’a jamais cessé d’en acheter d’autres, forgeant son goût au fil des années. « Quand je choisis d’acheter une montre, c’est avant tout parce qu’elle me procure une émotion esthétique. Je ne suis pas motivé par sa valeur, mais vraiment par le travail des matières, des proportions, des détails. »

Actuellement, il possède une cinquantaine de modèles. Mais sa collection s’est recentrée plusieurs fois. « J’ai aimé les montres chrono, les montres habillées, les séries limitées… Aujourd’hui, je pense que ma collection reflète beaucoup plus ma personnalité. J’aime des montres qui ont ce petit quelque chose en plus qui les rend uniques. J’affectionne tout particulièrement les cadrans de 35 ou 38 mm, les fonds en porcelaine, les bi-tons, les boîtiers en or blanc, rose ou platine. Et j’ai un faible pour les modèles discontinués. »

Il aime aussi porter des bracelets qui ont une certaine fantaisie, qui peuvent être de couleur vive – comme l’orange, le rouge ou le vert pomme –, et il choisit toujours sa montre en fonction de sa tenue.

De cette passion, Pierre a fait aujourd’hui son métier puisqu’il est devenu gérant de la boutique Le Collection’heure à Luxembourg, spécialisée dans la vente de montres d’occasion.

Auteur CÉLINE COUBRAY Photo MARIE RUSSILLO

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