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MON ARGENT

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MON STYLE

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Le directeur général de la Brasserie Nationale, Frédéric de Radiguès, est un passionné d’équitation. Un univers dans lequel il s’octroie quelques petites folies.

Une devise ou un principe par rapport à l’argent ? Je n’ai pas besoin d’argent pour être heureux. Ce qui est le plus important dans la vie, c’est la passion.

Quelle est votre passion ? Depuis tout jeune, je monte à cheval. C’est une discipline proche de la terre et de la nature. Aujourd’hui, je suis passionné par le côté élevage : la sélection des bonnes souches, tout en sachant que rien n’est jamais certain en élevage. Il y a toujours une part de « loterie » dans la génétique. Il faut garder énormément d’humilité.

Combien de chevaux avez-vous ? Quelques-uns, pas un grand élevage [sourire]. C’est un monde particulier, et, comme la qualité a un prix, il faut sélectionner les bons poulains et essayer de ne pas trop se tromper : je veille au pedigree, aux allures, à l’équilibre, aux résultats des parents… Au fond, je suis un peu agriculteur dans l’âme. Et, dans l’élevage des chevaux, il y a de la place pour la passion et l’excellence.

Avez-vous participé à des concours hippiques ? Très peu, parce que ma vie professionnelle ne m’a pas permis de continuer à concourir. Je n’ai jamais été à un niveau très élevé. C’est une discipline très exigeante, et si vous voulez atteindre un niveau élevé, il faut monter tous les jours, et les chevaux doivent être traités comme des athlètes. Quel était votre dernier coup de folie ? Probablement l’achat d’un poulain dans une vente en ligne. Ce marché est devenu un petit peu plus explosif en termes de prix, et on se retrouve face à des acheteurs potentiels venus des Émirats arabes unis ou des États-Unis. Mais il faut rester raisonnable. C’est pourquoi je préfère acheter des poulains, parce qu’ils restent dans une gamme de prix un petit peu plus raisonnable…

L’équitation, un plaisir depuis son plus jeune âge pour Frédéric de Radiguès.

Y a-t-il un achat que vous regrettez ? Non. Je pense que l’achat que je pourrais regretter serait un achat démonstratif. Je suis plutôt la devise « Pour vivre heureux, vivons cachés ».

Un rêve irréalisable ? Tout rêve est réalisable ! Je suis un homme de rêves, j’aime rêver et avoir des projets. Je suis un amateur de voile, et je ferais bien le tour du monde sur un voilier avec un équipage de très bons amis. Pour le moment, cela ne s’est pas encore réalisé, mais ça ne veut pas dire que c’est irréalisable.

Qu’est-ce que l’argent ne peut acheter ? La sérénité, l’amour, et l’esprit de famille.

Quelles valeurs relatives à l’argent transmettez-vous à vos enfants ? J’ai trois filles, et je leur ai toujours dit de faire ce qu’elles aiment, de le faire avec passion et d’être les meilleures. L’argent n’est pas une fin en soi, mais la conséquence de bien faire les choses et avec passion. Cela fait 35 ans que je travaille et que je viens au boulot avec bonheur et cinq idées en tête chaque matin, c’est ça qui me fait avancer. Le jour où je n’ai plus la passion, je quitte mon boulot.

Et votre premier salaire ? En tant qu’étudiant, je travaillais pour un entrepreneur agricole pendant l’été, pour faire des ballots de paille et conduire des moissonneuses-batteuses. J’accumulais une petite épargne pour payer les extras de l’année.

Une anecdote autour d’un achat particulier ? Je suis un négociateur, et quand j’achète, je pars du principe que tout se négocie, aussi bien dans la vie professionnelle que la vie privée. Parfois, il m’est arrivé de me retrouver face à de bons négociateurs, qui me demandaient si mes origines n’étaient pas issues de pays réputés pour leurs hauts pouvoirs de négociation [rires].

Interview CATHERINE KURZAWA Photo ANTHONY DEHEZ

Son autre dada

L’Université du Luxembourg est multilingue, internationale et centrée sur la recherche.

Fondée en 2003, l’Université du Luxembourg est la seule université publique au Grand-Duché de Luxembourg. Multilingue, internationale et centrée sur la recherche, elle se définit aussi comme une institution moderne et à visage humain.

L’Université du Luxembourg, au travers de sa Faculté des sciences, des technologies et de médecine vise l’excellence en recherche et dans la formation des sciences biomédicales et des professions de santé. Un nouveau Bachelor en Médecine a démarré en septembre 2020. Trois Diplômes d’Etudes Spécialisées, en Médecine générale (qui existait en fait depuis 2004 sous une autre forme), en Neurologie et en Oncologie viennent de débuter en septembre 2021. Sept nouveaux Bachelors en soins infirmiers (Bachelor infirmier responsable de soins généraux, et autres Bachelors dans les domaines de la chirurgie, anesthésie réanimation, pédiatrie, santé mentale, sage-femme, radiologie) sont désormais prévus pour une ouverture à partir de septembre 2023. L’Université du Luxembourg organisera ces Bachelors en soins infirmiers en associant une formation théorique dotée des moyens modernes actuels et une formation pratique par des stages en milieu hospitalier, clinique ou ambulatoire en collaboration avec les différents instituts du pays et des partenaires étrangers. Dans ce contexte, l’Université recrute un(e)

Professeur ordinaire en Sciences infirmières

• Type de contrat : Permanent • Temps de travail : Temps plein 40 heures / semaine • Localisation : Belval • Référence : UOL04702

Votre rôle...

Le/la professeur(e) sera rattaché(e) à temps plein à l’Université. Il/elle aura un rôle de leadership pour construire et coordonner les formations en sciences infirmières. La partie universitaire se répartira entre charge d’enseignement et charge de recherche. Le/la titulaire possèdera donc idéalement une expérience clinique significative en soins infirmiers, en enseignement ainsi qu’en recherche. La répartition entre les différentes activités (académique/recherche, voire professionnelle) sera adaptée en fonction du profil du/ de la titulaire.

Votre profil...

Le/la candidat(e) idéal(e) engagé(e) à l’Université est un enseignant-chercheur qui répondra aux critères suivants : • Titulaire d’un grade d’infirmier et d’un doctorat (PhD) et disposant d’une réputation et d’une expertise de recherche internationalement reconnues sur base de la qualité de ses travaux de recherche objectivée par des publications internationales dans le domaine des sciences infirmières • Une expérience administrative et des qualités de leadership sont également essentielles • Expérience de terrain dans la formation d’infirmiers, concernant l’enseignement théorique et l’encadrement de stagiaires • Expérience de la recherche en soins infirmiers et de la supervision de recherche ou de thèse de doctorat (PhD). • Connexion à des départements de formation en soins infirmiers dans les universités à l’étranger • Responsabilités dans les sociétés savantes européennes de soins infirmiers • La personne choisie à ce poste doit maîtriser la langue anglaise ainsi qu’une des deux langues suivantes : le français ou l’allemand. Égalité du genre :

L’Université du Luxembourg s’engage en faveur de l’égalité des genres au sein de son personnel académique et vise à éliminer les obstacles au recrutement de professeurs de sexe féminin ainsi qu’à la progression de leur carrière. Dans le cas où deux candidats présenteraient des CV équivalents, l’Université donnera la préférence à la candidature féminine, et ce dans tous les départements au sein desquels l’équilibre des genres n’est pas atteint.

Pour de plus amples renseignements, veuillez-vous adresser au Prof. Dr. Jean-Luc BUEB (jean-luc.bueb@uni.lu)

Comment postuler ?

Les candidatures doivent comprendre : Curriculum vitae détaillé, y compris les périodes d’absence au travail (ou lorsque l’effet a été équivalent à une absence), y compris les congés pour raisons familiales et les interruptions de carrière / Lettre de motivation / Bilan des travaux de recherches, bilan d’expérience en enseignement. L’Université du Luxembourg considère l’inclusion et la diversité comme des valeurs clés. Nous nous engageons pleinement à supprimer toute barrière discriminatoire.

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