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FRED KEUP

FRED KEUP

Robert Brandy avoue une préférence pour les marques Borsalino et Stetson.

Une tête bien chapeautée

Robert Brandy est actuel lement sous les feux de la rampe avec son exposition rétrospective au Musée national d’histoire et d’art. On le connaît amateur de vieilles voitures et de bidons d’huile pour moteur, mais c’est aussi un féru de chapeaux.

Si vous croisez Robert Brandy, il y a de fortes chances que vous le voyiez portant l’un de ses chapeaux ; en feutre si c’est en hiver, ou en paille si c’est en été. « J’ai environ une vingtaine de chapeaux chez moi », confie l’artiste, qui porte ce jour-là un Borsalino vert-de-gris. « J’ai commencé à porter des chapeaux quand j’ai commencé à perdre mes cheveux, poursuit-il, avec un sourire complice. Cela m’évitait de brûler à cause du soleil, ou d’avoir froid à la tête en hiver. » Si, au début, Robert Brandy ne faisait pas attention aux marques, il a maintenant une préférence pour les chapeaux confectionnés par les maisons Borsalino ou Stetson. Si ses peintures sont pleines de couleurs, il n’en va pas de même pour ses chapeaux. « Je préfère les avoir dans des tons neutres, comme le noir, le brun ou le gris. » Parfois, il les porte aussi pour travailler. Ce qui lui vaut quelques déconvenues : « J’ai mis de la peinture sur un de mes chapeaux, j’étais un peu contrarié. Mais un jour, un ami dont la femme aime aussi beaucoup les chapeaux m’a demandé s’il pouvait me l’acheter ! Alors, je l’ai enlevé, je l’ai signé à l’intérieur et lui ai vendu au prix pour pouvoir m’en racheter un neuf ! » Côté achats, il n’a pas de boutique préférée, mais en a acheté quelques-uns dans un magasin à Antibes, ou à Bruxelles.

Auteur CÉLINE COUBRAY Photo ANDRÉS LEJONA

Giovanni Farinella, senior product manager chez Amazon et fondateur de The Grapeist, replonge dans ses racines siciliennes pour s’essayer à une création intuitive et savoureuse.

Pour 4 personnes Préparation : 30 minutes Cuisson : 12 à 15 minutes

POUR LA RECETTE 320 g de bucatini 800 g de sardines fraîches 300 g de fenouil sauvage

Une petite botte de cébettes (oignons jeunes)

Quelques gouttes de garum (ou colatura di alici en épicerie fine italienne)

Chapelure (maison si possible)

Raisins secs

Pignons de pin

Sel

Huile d’olive

POUR LE VIN

If God Exists, I Hope

He Has A Good Excuse, riesling nature du domaine tchèque

Milan Nestarec, chez The Grapeist. Commencez par vider et laver les sardines : ôtez les têtes au tranchoir et ouvrez les poissons en deux à la manière d’un livre, puis glissez votre doigt entre les deux moitiés et retirez l’arête centrale. Le tout sous un filet d’eau froide afin de bien nettoyer la chair tendre des sardines. Réservez. Émincez les cébettes et versez-les dans une poêle avec de l’huile d’olive et un peu de garum – ou, à défaut, quelques anchois que vous pouvez laisser « fondre ». Laissez cuire 10 minutes à chaleur moyenne. Ajoutez les sardines, ainsi qu’une poignée de raisins secs et de pignons de pin pour le côté aigre-doux typique de la cuisine sicilienne... Laissez à nouveau cuire 10 minutes.

Pendant ce temps, blanchissez le fenouil sauvage dans l’eau salée, puis rincez-le, épongez-le et hachez-le au couteau.

Gardez l’eau de cuisson du fenouil pour cuire vos bucatini dans la foulée.

Dans une petite poêle, toastez la chapelure à l’huile d’olive jusqu’à ce qu’elle brunisse. Mélangez bien pour l’empêcher de brûler et de devenir trop amère. Une ou deux minutes avant la fin de la cuisson des pâtes, selon le temps indiqué, versez les bucatini dans la poêle où se trouvent les sardines. Ajoutez une louche d’eau et le fenouil haché, augmentez la température de cuisson et finalisez celle-ci avec un sauté léger. Servez dans une belle assiette creuse et dressez avec la chapelure toastée. Buon appetito!

Pasta con le sarde

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