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PME : SCALE ME UP !
from Paperjam mars 2023
FR Colonne vertébrale de l’économie luxembourgeoise, les PME font preuve d’inventivité et de pragmatisme pour accélérer et structurer leur croissance de façon échelonnée. Innover, recruter, produire, vendre, lever des fonds : ces dirigeants cumulent les défis. Ils sont à l’honneur lors de ce 10×6. Cette soirée sera ouverte par un mot de bienvenue de M. Lex Delles, ministre des Classes moyennes et ministre du Tourisme.
EN As the backbone of the Luxembourg economy, SMEs are showing inventiveness and pragmatism in order to accelerate and structure their growth in a staggered way. Innovating, recruiting, producing, selling, raising funds: these leaders face many challenges. They will be particularly highlighted during this 10×6 event. The evening will be opened by a welcome speech from Mr Lex Delles, minister for Small and Medium-Sized Entreprises and minister for Tourism.
25 April 2023 18:30 22:30
Athénée de Luxembourg
24, Bd Pierre Dupong
L-1430 Luxembourg
Registration on paperjam.lu/club
L’administrateur délégué de Progroup, Romain Poulles, est un passionné d’art urbain humaniste et militant. Son bureau abrite d’ailleurs plusieurs œuvres.
Un dicton ou un principe par rapport à l’argent ?
L’argent peut faciliter la vie, mais ne peut pas la combler. Je pense que vivre une vie qui a du sens est plus important qu’accumuler de l’argent dans la vie.
Vous êtes plutôt cigale ou fourmi ? Fourmi.
Qu’est-ce qui vous pousse à épargner ?
Avec ma femme, nous avons cinq enfants qui sont tous scolarisés. Nous souhaitons qu’ils puissent faire des études et qu’ils aient les moyens de démarrer dans la vie.
Vous souvenez-vous de votre premier salaire et de ce que vous en avez fait ?
J’ai touché presque 15.000 LUF en travaillant dans une installation de séchage de grains à l’âge de 15 ans. J’ai acheté un ticket Interrail et voyagé trois semaines dans le sud de l’Europe.
Pour quel type d’achat êtes-vous prêt à vous faire plaisir ?
Je ne suis pas très accumulateur, mais la seule chose que je collectionne, c’est le street art humaniste et militant. L’artiste le plus connu est Banksy, mais je n’ai pas d’œuvre de lui. J’ai par contre quelques dizaines d’œuvres d’autres artistes. Je suis beaucoup le FrancoLuxembourgeois Thomas Iser.
Qu’est-ce que vous aimez dans le street art humaniste et militant ?
C’est un art pour tous parce qu’il est dans la rue, avec le côté militant de faire passer des messages et des idées à travers des œuvres. Je trouve que c’est un canal extrêmement puissant et compréhensible de tous.
Votre rêve serait d’avoir un Banksy ? Pas du tout. J’aime posséder des œuvres, mais surtout pour les partager. En octobre 2021, j’avais organisé une exposition sur les 17 Objectifs de développement durable, sous l’œil d’artistes du street art. J’aimerais réitérer cela. Le développement durable est ma passion et l’art me paraît être un excellent moyen de faire parler de ce sujet.
Y a-t-il un objet dont vous ne voudriez pas vous séparer ?
Un jour, je vais devoir me séparer de tout. Accumuler ne sert pas à grandchose. 99 % des objets que l’on a vont perdre progressivement en valeur, y compris les maisons dans lesquelles nous vivons. Beaucoup d’autres choses sont importantes dans la vie.
Comme quoi ?
L’argent que je gagne doit surtout permettre un certain bien-être à ma famille. Pour le reste, la santé est primordiale, le temps ne se rattrape pas, la réputation ne s’achète pas et n’a pas de prix. Le plus grand luxe, c’est de vivre sa vie comme on l’entend.