3 minute read
TÉMOIGNAGES
from Paperjam Juin 2022
Businessmen et marathoniens
Ils sont associés, fondateurs ou directeurs d’entreprise dans leur vie professionnelle. Et passionnés de course à pied. De l’ING Night Marathon de Luxembourg au marathon de New York, en passant par l’ultra-trail du Mont-Blanc et la Diagonale des fous, retour sur des parcours à couper le souffle.
1
C’est en entrant dans la vie professionnelle que Laurent Decker, associégérant de la société Baucenter Decker-Ries, reprend la course à pied. « J’ai vraiment besoin de décompresser après les journées de travail, explique celui qui a aussi été président de la Fédération des jeunes dirigeants d’entreprise. Et comme j’aime la compétition, j’ai rapidement pris part à des courses. » Il court son premier marathon en 2015, à Francfort. Puis il enchaîne en 2016 à Copenhague, avant de s’attaquer à New York et Paris. Tout en participant deux fois à l’ING Night Marathon de Luxembourg.
Mais courir doit se combiner avec plaisir, selon Laurent Decker. Un marathon est toujours l’occasion de visiter une ville. Et de se retrouver ensuite avec les copains pour fêter la course. Désormais, il se tourne vers d’autres pratiques : « C’est dans les courses de montagne que les amis avec qui je pratique et moi-même trouvons le plus de plaisir. » Son prochain challenge aura lieu en septembre prochain dans les alpes suisses, avec Wildstrubel by UTMB.
2
Pascal Driant Directeur, Car Avenue Luxembourg
« C’est une drogue, je n’ai jamais su arrêter », assure Pascal Driant, le directeur du concessionnaire automobile lorrain Car Avenue pour le Luxembourg, au sujet de la course à pied. Et celui-ci ne mâche pas ses mots : depuis la vingtaine, âge auquel il a été attaqué par ce virus, il a effectué plus de 30 marathons, dont trois Marathons des sables dans le désert marocain, ainsi que la fameuse Diagonale des fous sur l’île de la Réunion, un des trails les plus durs au monde.
Au marathon de New York, en 2005, alors qu’il est parmi les meilleurs coureurs français de longue distance et qu’il bénéficie d’un dossard d’élite lui permettant de faire partie des premiers concurrents à s’élancer, il termine à la 101e place au classement final – sur 45.000 participants – avec un temps de 2 h 41’ 28”. « C’est une épreuve fantastique, commente-t-il. Un marathon vraiment mythique dans une ambiance de folie. » Son meilleur chrono, il le réalise en 2022 au marathon d’Echternach, avec un temps de 2 h 35’ 23” et une cinquième place au classement général. À l’heure actuelle, il continue à courir trois à quatre fois par semaine. Et vient de réaliser avec sa fille Valentine le marathon de Metz en 3 h 45 – alors qu’il s’agissait de sa première expérience de l’épreuve pour elle. Il participera d’ailleurs avec elle au Half Marathon des sables en Jordanie, du 12 au 18 juin prochain.
3
Philippe Heisbourg Fondateur, BHB & Partners
Philippe Heisbourg, fondateur de BHB & Partners, pratique la course à pied en alpiniste et en passionné des montagnes. « Les sommets m’attirent comme un aimant », raconte-t-il. À son palmarès sont donc logiquement inscrits un marathon de Zermatt, trois marathons de la Jungfrau et un Sierre-Zinal, tous dans les Alpes. Et l’expert financier ne se lasse pas : en 2022, il courra à nouveau les deux derniers cités. Et il participera peut-être, plus localement, à l’ING Night Marathon de Luxembourg.
4
Après une quinzaine de marathons et un record à 3 h 13, Julien Thibault-Liger, directeur général de Lazard Frères Gestion Luxembourg, a décidé d’« allonger les distances ». En 2019, après un 177 km sur l’ultra-trail du Morbihan, il s’inscrit à l’ultra-trail du Mont-Blanc. « Je l’ai couru en 42 heures sans pouvoir dormir une minute », se souvient-il. En 2021, il s’est élancé sur le parcours de l’ultra du Val d’Aran, dans les Pyrénées espagnoles. Son prochain objectif : la Diagonale des fous, à la Réunion, ses 166 kilomètres et son dénivelé positif de 9.600 mètres.
Baucenter Decker-Ries, Matic Zorman, Guy Wolff, DR Photos