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JUAN SANTIAGO
Les effets de la crise en Ukraine seront très durs, avertit Juan Santiago.
« Les entreprises ‘zombies’ sont un danger »
Les faillites d’entreprises ont diminué au cours du premier semestre de l’année. Une réalité hélas en trompe-l’œil et qui doit donc être fortement nuancée, selon Juan Santiago, authorised manager de Creditreform Luxembourg.
Interview NICOLAS LÉONARD Photo ROMAIN GAMBA
Les Cassandre l’annoncent depuis presque deux ans. Elle resterait pour le moment en sommeil, adoucie par les aides de l’État, les garanties bancaires, aussi masquée par le possible mais temporaire recours au chômage partiel. Mais, en réalité, elle grossirait sans cesse, nourrie des conséquences de la crise sanitaire, de la pénurie des matériaux qui frappe de nombreux secteurs, des tensions sur le marché de l’emploi, de la révolution du télétravail, de l’inflation galopante, des aléas des marchés… L’imprévisibilité, entraînant l’incertitude, ne ferait que l’alimenter tant et plus. Inévitable, la vague des faillites s’apparentera à un tsunami dont les dommages potentiels seront colossaux.
Mais les chiffres sont là et donnent tort, pour le moment, aux oiseaux de mauvais augure. Au premier semestre 2022, 511 faillites d’entreprises ont été enregistrées. Le total le plus faible depuis 2017. Mieux encore : puisque le nombre de faillites au cours des six premiers mois de 2021 avait été de 650, la baisse est même de 21,38 % ! La tentation est donc grande de lever les bras au ciel, d’autant que le Luxembourg se distingue plus que positivement par rapport à la Belgique, à la France et même à l’Allemagne.
Spécialisée dans le recouvrement de créances, mais aussi (et surtout) la « notation des entreprises » et leur rating de solvabilité, Creditreform agglomère une masse énorme d’informations sur l’activité économique et la santé des entreprises nationales, mais aussi au niveau européen. Incontestablement, la hausse des dossiers de recouvrement et la durée plus longue des délais de paiement indiquent « une conjoncture difficile », explique Herbert Eberhard, CEO et administrateur délégué de Creditreform Luxembourg SA, qui va progressivement passer le relais à Juan Santiago, authorised manager.
Une réalité tronquée Il faut, dès lors, fortement nuancer les résultats du premier semestre 2022. « Les chiffres bruts donnent raison aux mesures prises par les politiques : les aides étatiques ont été efficaces », explique Juan Santiago. Mais cela tronque aussi la réalité car « ce soutien, au Luxembourg comme dans d’autres pays, maintient artificiellement en vie des sociétés qui ne survivront pas une fois que ces aides et leurs effets vont cesser. Ces entreprises ‘zombies’, qui
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Creditreform Luxembourg offre deux services principaux : le recouvrement de créances et la notation d’entreprises quant à leur solvabilité. Mais aussi une série d’autres services en lien avec ces deux piliers de l’activité. Elle est agréée par la CSSF.
1999
Fondée en 1999, l'entreprise fait partie du réseau Creditreform International, qui existe pour sa part depuis 141 ans et compte 160 filiales nationales, surtout en Europe et en Asie, et 4.200 employés. Le groupe a actuellement 4,5 millions de procédures de recouvrement en cours et procède quotidiennement à 100.000 actualisations de données. pour certaines étaient déjà dans une situation critique, ont largement été alimentées par des fonds publics. »
Elles sont ainsi qualifiées une fois que les difficultés de trésorerie, et donc souvent de paiement des factures, durent depuis trois ans. Combien sont-elles au Luxembourg ? De 10 à 15 %, selon les experts. Un taux qui serait en croissance. Logique : les différentes aides ont été des bouffées d’oxygène qui ont maintenu les agonisants en vie, toujours plus nombreux alors que leur fin prochaine semble néanmoins inéluctable. « En 2008, il y avait eu un effet de nettoyage du tissu entrepreneurial via la crise bancaire. Ce n’est pas le cas pour le moment », note Juan Santiago.
Le danger est donc réel, car insidieux. Des entreprises zombies qui continuent leur activité, vaille que vaille, ce sont aussi des entreprises qui, souvent, ont de lourdes difficultés de trésorerie. « Leur incapacité à honorer des créances crée donc des problèmes pour leurs débiteurs. Les entreprises zombies sont un réel danger pour celles en bonne santé », assène Juan Santiago.
Sans doute aurait-il fallu mieux cibler les aides, choisir quelles entreprises aider et quelles entreprises abandonner à leur sort, car déjà en très grande difficulté. Un choix cruel et « évidemment politiquement très compliqué à faire, même si cela aurait été économiquement correct ». Le débat autour du « a-t-on bien fait ou pas ? » n’a en réalité pas lieu d’être. « Il n’y a que deux choix. Soit prendre une loi qui ratisse large et va englober certains qui ne le méritent pas, ou qui n’en ont pas besoin. Soit en prendre une autre plus restrictive, mais avec le risque de faire des victimes innocentes. La réalité était que nous étions face à une situation inédite et il fallait aller vite. Au final, par exemple, par
rapport à l’Allemagne que je connais bien, le Luxembourg a réagi de manière parfaite avec, au final, assez peu d’abus de grande ampleur. Ce qui est pourtant un risque quand la loi a des effets très larges », commente Herbert Eberhard.
Les faillites silencieuses ne comptent pas Un autre élément qui tronque l’appréciation des chiffres tient aux faillites dites silencieuses, qui sont non enregistrées et passent donc totalement sous les radars. « Le contexte est mis à profit pour cesser l’activité. Plutôt que
de risquer une faillite pure et simple, on préfère trouver un arrangement avec les créanciers et transiger. C’est une démarche assez intelligente », explique Juan Santiago. De plus, certains patrons qui avaient mis leur activité en veilleuse durant la crise n’ont tout simplement pas repris : « À 55 ans, ils stoppent, peu enclins à se relancer dans un nouveau challenge. » Le secteur horeca serait le meilleur baromètre du phénomène : les faillites n’ont pas véritablement explosé, mais tout le monde ou presque s’étonne de voir autant d’établissements mettre la clé sous le paillasson ou ne pas rouvrir. Au cours du premier semestre de cette année, 77 faillites ont été comptabilisées dans le secteur horeca. Il y en avait eu 73 au cours des six premiers mois de 2019. Mais les fermetures définitives d’établissements ont été bien plus nombreuses cette année. CQFD.
Aucune vague de faillites n’est perçue non plus dans les secteurs de la production, des services, de la construction ou du commerce. Les chiffres évoluent peu et sont souvent très proches de ceux de 2019. Peut-on, dès lors, espérer que le tsunami prédit ne surviendra pas ? « Nous n’avons pas de boule de cristal », dit-on chez Creditreform. Qui souligne que si les sàrl sont les plus nombreuses à subir une déconfiture tandis que les SA se comportent mieux, « il faut aussi noter que les créations de sàrl, notamment sàrl-s, sont plus nombreuses. Le Registre des bénéficiaires effectifs a sans doute fait perdre de son attrait à la SA. » Quant à l’ancienneté des entreprises faillies, elle varie peu. Ce sont toujours celles qui ont cinq ans ou plus qui sont les plus touchées.
Horeca et commerce : attention danger Mais divers signaux constituent tout de même des appels à faire preuve de prudence. Ce qui se passe dans les pays voisins en est un,
511
C’est le nombre de faillites au Luxembourg au 1er semestre 2022. Il n’y en avait jamais eu aussi peu d’enregistrées sur une période de six mois depuis 2017. On en avait compté 650 au cours du premier semestre 2021. La baisse de 21,38 % doit cependant être fortement nuancée.
« le Luxembourg n’étant pas une île ». Certes, l’Allemagne connaît une baisse des faillites de 3 % environ, « mais avec une hausse dans le secteur de la construction, signe qu’il y a des tensions sur les chaînes d’approvisionnement ». Par contre, « les progressions sont très fortes en Belgique (+10 %) et en France (+25 %), des pays où les aides étatiques ont cessé depuis plusieurs mois, où les remboursements de prêts ont commencé à se faire. Le retour à la réalité est féroce, même si les taux ne sont pas encore ceux de 2019. » L’Autriche, qui a cessé ses aides plus tôt, vit une situation plus compliquée encore avec un bond de 121 % des faillites. « Il y a donc incontestablement un effet retard dont il faut tenir compte », commente Juan Santiago.
Et comme toujours, certains secteurs sont plus à risque que d’autres. Celui qui devrait le plus souffrir dans les prochains mois au Luxembourg ? Sans surprise, Creditreform cite l’horeca. La hausse des coûts et les difficultés d’approvisionnement sont des plaies que l’inflation (et donc le fait que l’on réfléchit à deux fois avant de s’offrir un restaurant) a rendues encore plus douloureuses. « Ne minimisons pas l’impact du télétravail : certains restaurants ne sont plus complets que le soir. » Le manque de personnel, notamment de personnel qualifié, « pousse certains à ne plus pouvoir assumer deux services, comme avant. Ou bien à fermer plus de jours dans la semaine. »
La construction ? La perspective est, cette fois, un peu plus optimiste. À deux conditions, souligne Juan Santiago : que les matériaux attendus arrivent enfin et que l’État continue à jouer son rôle d’important commanditaire. Le commerce suscite aussi des inquiétudes car « les problèmes structurels sont identiques à ceux de 2018 et 2019 : loyers onéreux, faible ou insuffisante adaptation à l’e-commerce alors que de nouveaux réflexes de consommation ont été pris… Ces problèmes avaient été un peu cachés par la crise sanitaire, mais maintenant ils reviennent. »
Une hausse du recouvrement de créances Autre feu orange qui alerte en tout cas Creditreform : depuis mars 2022, le taux des demandes de recouvrement de créances est fortement majoré. À un niveau jamais connu par le passé. Le signe évident « d’une incertitude » car « les débiteurs veulent récupérer ce qui leur est dû avant que les créanciers soient encore plus en difficulté, ou bien mis en faillite ». Cela indique aussi que « des sociétés sont en mauvaise posture financière et ne peuvent plus honorer les factures qui leur sont adressées. »
Au final, y a-t-il péril ou pas ? Le Luxembourg va-t-il connaître la même hausse des faillites que certains de ses voisins ? « Les effets de la guerre en Ukraine vont être plus rudes que ceux de la crise sanitaire. Une tendance se dessine et montre que le Luxembourg ne sera pas épargné. Dans quelle proportion ? On le saura à la fin de l’année », avance avec prudence Juan Santiago.
Si la fin des difficultés n’est pas pour demain, les analystes de Creditreform mettent en avant quelques atouts du Luxembourg, « dont la solidité de son tissu entrepreneurial ». Mais aussi la résilience dont il est capable et dont il a déjà fait preuve.
Le problème de ceux qui ne remarquent pas le problème Quelques bonnes pratiques doivent aussi aider à éviter le pire, c’est-à-dire cessation d’activité et faillite. Rien de mieux que l’anti-
« Une clé de la réussite est la bonne connaissance des risques. Mais aussi du fait que les choses peuvent se dégrader très vite. »
cipation, et chacun sait que l’idéal est d’aller chez son dentiste avant d’avoir mal aux dents. C’est pareil en ce qui concerne son entreprise. « Une fois la faillite prononcée, il est trop tard. Le plus gros problème vient de ceux qui ne remarquent pas qu’ils ont un problème. Ou bien qui estiment que le problème est ponctuel alors qu’il est structurel », développe Juan Santiago. Turnover de personnel, difficulté à recruter, paiements en retard, émissions tardives de factures sont quelques-uns de ces signaux. « Bien entendu qu’un de ces éléments peut avoir une cause particulière. Mais notre expérience nous fait dire que quand un élément problématique est repéré dans une entreprise, il y en a trois ou quatre derrière. »
Dans un monde idéal, chaque entreprise devrait analyser sa situation tous les deux ou trois ans, notamment en s’appuyant sur les compétences des conseillers de la House of
Entrepreneurship. Or, argument largement entendu, le temps fait souvent défaut pour cela. « Pourtant, c’est primordial, car on parle ici purement et simplement de l’existence d’une entreprise. C’est sérieux : derrière, il y a le risque
de devoir fermer une société. » Les chambres patronales et autres associations professionnelles multiplient pourtant les initiatives en ce sens. « C’est vrai, mais nous pouvons confirmer ce qu’elles disent souvent : on ne voit, dans leur séminaire ou formation, que ceux qui n’en ont pas besoin. Les autres ne viennent pas, mais sont ensuite étonnés que cela ne marche pas. »
Le chef d’entreprise peut donc parfois aussi être son pire ennemi. « Je donne des formations dans des chambres professionnelles, à des patrons, illustre Herbert Eberhard. Je commence toujours ces séances en rappelant deux fondamentaux, qui font rire l’assistance, mais qui sont des réalités de terrain : rédigez un contrat par écrit et émettez une facture. » Une évidence. « Vous n’imaginez pas le nombre d’entreprises qui n’écrivent pas de factures dans un délai raisonnable. J’ai eu un cas avec un chantier d’un montant de plus de 15.000 euros qui n’avait toujours pas été facturé plus de trois ans après. C’était en Allemagne, et il y a eu prescription, il était trop tard pour facturer. Le patron a simplement dit qu’il n’avait pas eu le temps d’émettre la facture. » Celui-là a sans doute pu se permettre de badiner avec cette rentrée financière. Pour d’autres structures plus petites, cela peut être tout simplement mortel. « Je le dis souvent : pour beaucoup de petites entreprises, quand l’épouse du patron est enceinte, il n’y a plus de comptabilité durant neuf mois. Cela fait aussi sourire, mais c’est vrai, et je peux donner des dizaines d’exemples concrets. » du risque est donc devenue vitale, mais reste encore trop souvent délaissée. « Ce qui est surtout visible dans les petites entreprises, notamment du secteur de la construction. Le patron est sur les chantiers, avec ses ouvriers, car c’est nécessaire. La gestion du risque passe, dès lors, au second plan. Là, nous pouvons les aider – c’est l’un des métiers de Creditreform – en leur donnant des informations sur ceux avec qui ils veulent travailler, pour quel montant… Une clé de la réussite est la gestion du risque, mais aussi la conscience que les choses peuvent se dégrader très vite », explique Juan Santiago. Ce qui ne constituait pas la première des
NOMBRE DE FAILLITES SELON LES FORMES JURIDIQUES DES ENTREPRISES
En nombre d’entreprises
SA
270 257
219
167
2019
343 2020 2021
Sàrl
417
302 2022
331
2019 2020 2021 2022
Entreprises individuelles
Une très attendue loi sur les faillites Si le chef d’entreprise a des faiblesses, il doit savoir que « 80 % des fautes qui mènent parfois à la faillite peuvent être évitées grâce à 5 ou 6 principes fondamentaux de bonne gestion ». Mais aussi que « 90 % des fautes commises sont, à la base, des erreurs de management ». La gestion
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4 forces de l’ancienne génération, « qui considérait que tout avait toujours été ainsi et que cela allait continuer. La nouvelle génération est plus prudente, car sans doute mieux formée sur ce plan. » Celle-là sait bien que « la perte générée par un risque mal évalué est très difficile à compenser via les marges de bénéfice ». Mais aussi que la faillite d’une entreprise constitue donc un péril pour les créanciers qui n’ont pas les reins solides. D’autant que récupérer ce qui est dû relève souvent du mirage, sauf à être créancier prioritaire, ce qui est rare en tant que « privé ». « Depuis que je fais ce métier, je n’ai connu, au Luxembourg, que deux ou trois cas où des créanciers ont récupéré ce qui était dû après une faillite », concède Herbert Eberhard. C’est dire.
Il est donc logique que la future loi sur les faillites soit attendue depuis de très longues années. « Elle a été freinée par le Covid, mais je pense que le travail a repris. » Juan Santiago aimerait par exemple « qu’elle instaure un mécanisme de réorganisation avant la faillite, comme le chapitre 11 aux USA ou ce qui se fait en Allemagne, avec une certaine pression. Tout le monde est d’accord pour estimer qu’une seconde chance doit être possible. Mais que deviennent les dettes de la première entreprise une fois la seconde lancée ? Voilà des questions qui doivent encore être examinées. »
Deux éléments à ne pas négliger Alors que le terme de polycrise caractérise l’époque actuelle, Juan Santiago et Herbert Eberhard dégagent deux constantes, valables au Luxembourg, mais pas seulement. Et qui sont des éléments que les patrons ne devraient jamais négliger. En premier lieu, la diversification. « Dans un contexte de crise, la diversification de la production est un atout et joue un rôle important. Cela permet de réagir vite et avec à-propos », confirme Juan Santiago. Toutes les entreprises ne peuvent se le permettre, mais toutes devraient au moins y réfléchir. En second lieu, « c’est un lieu commun, mais qui doit être répété : une entreprise qui a une base financière solide a plus de chances qu’une autre de s’en sortir. Le capital, c’est réellement décisif. Les difficultés des sàrl-s constituées avec un euro de capital, et le taux de leurs faillites, le démontrent bien. » Un patron dont la sàrl va bien devrait même songer à naturellement augmenter son capital initial de 12.500 euros. Cela rassurera sa banque « et constituera un signal extrêmement favorable envoyé vers ses fournisseurs, ce que l’on oublie souvent aussi ».
Creditreform
Tables rondes Business
Avec les journalistes de la rédaction, en lien avec le contenu des Dossiers et suppléments publiés par Paperjam et Delano, le Paperjam + Delano Business Club propose une série de tables rondes sur les enjeux business.
31.01 e-Drive + Mobilité
La mobilité évolue, et l’industrie automobile développe une offre de plus en plus complète de motorisations 100 % électriques. Paperjam s’intéresse – pour son supplément e-Drive + Mobilité et lors de cette table ronde – à cette révolution progressive des usages.
30.03 Private banking
Avec 46.200 millionnaires domiciliés au Luxembourg, la banque privée est un secteur en pleine croissance. Les professionnels de la gestion et de l’optimisation du patrimoine déploient des solutions attrayantes pour servir des UHNWI et HNWI de plus en plus aguerris en matière de finance, de durabilité et de technologie. Cette table ronde permet aux gestionnaires de fortune de mettre en valeur leurs offres, et aux prestataires de services d’exposer les tendances réglementaires, technologiques et sociétales du moment. Cette table ronde se tient en français, avec interprétation simultanée en anglais.
19.10 Asset management
Cette table ronde revient sur la Global Distribution Conference organisée chaque année par l’Alfi. Un rendez-vous incontournable de la rentrée, qui permet à tous les opérateurs qui servent l’industrie des fonds de se positionner sur l’audit, le conseil, la fiscalité, la régulation, la compliance et les nouvelles technologies. Les intervenants de cette table ronde font le point sur les grands enjeux et développements de l’industrie, qui sera aux avant-postes de la lutte contre le changement climatique. Avec, en toile de fond, l’innovation et la digitalisation comme vecteurs d’adaptation et de changements nécessaires. Cette table ronde se tient en français, avec interprétation simultanée en anglais.
16.11 Delano Tech 100
Seated Dinner Party
Saisissant les opportunités de nouvelles sources de revenus et de nouveaux modèles commerciaux, les entreprises traditionnelles s’associent à des fournisseurs de technologies. Le Tech 100 publié par Delano présente 100 influenceurs technologiques qui ont fait des vagues. De la fintech et des technologies émergentes à la transformation numérique, en passant par les télécoms, la cybersécurité et plus encore, les experts – dont les CIO de divers secteurs – sont réunis lors de cette table ronde et dîner de gala.