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SOMMAIRE M

NOVEMBRE 2008 N° 80

“Les confidences du Mouflet”

GRUE AUXILIAIRE

Toutes les infos de la profession...

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UFL

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L’environnement: un secteur en croissance

CHARIOTS

Pas d’ambiance psychodrame pour le levage ....

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GRUES MOBILES

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e Levag

MAGAZINE BIMESTRIEL

éro Prochain num re le 20 Décemb

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g

Ma azine

anu

Du bâtiment aux déchets Couverture :

CHARIOTS

La nouvelle usine de Niella Tanaro

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MARREL

Bobcat fête ses 50ans MANUMAG

REPORTAGE

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GRUES À TOUR

La famille s’agrandit

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Linden Comansa arrive en France

108 Parc de l’Argile Avenue de la Quiéra 06 370 MOUANS-SARTOUX Téléphone: 00 33 (0) 4 92 92 81 66 Fax: 00 33 (0) 4 92 99 08 48

LEVAGEUR

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Trois générations de levage

CHARIOTS TELESCOPIQUES DOSSIER

Bobcat rénove sa gamme pour ses 50 ans

Grues auxiliaires pour l’environnement: un secteur en croissance

Bobcat, qui célèbre cette année son 50e anniversaire poursuit l’évolution de sa gamme de chariots télescopiques, qui compte 12 modèles, avec des hauteurs de levage comprises entre 5,2 et 17,4 m. Rappelons que Bobcat s’est lancé sur le marché des chariots télescopiques en 2000, avec le rachat du fabricant français Sambron, marque historique pour de nombreux utilisateurs.

SALON

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Assistant de rédaction Sebastien

408 millions de tonnes de déchets produits chaque année par nos activités courantes (hors déchets de l’agriculutures et des services) ! Ces millions de tonnes nécessitent des moyens de transport, de collecte et de traitement à la hauteur. Un secteur en plein boom, demandeur de matériel adapté à ses besoins, notamment en grues de recyclage 42

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UFL REPORTAGE

La famille s’agrandit

Sennebogen vient d’inaugurer son nouveau site de production à Straubing, à seulement quelques kilomètres du précédent. C’est le 4e de cette entreprise familiale, qui réalise un chiffre d’affaires de 360 millions d’euros. Il devrait permettre au constructeur d’agrandir sa gamme, notamment en grues de gros tonnages

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Le Conseil d’administration vec un nombre de participants marquant puisque les grands groupes comme Mediaco, Foselev, Altead, Ponticelli, Sarens, étaient d’une part représentés mais aussi les levageurs de la région lyonnaise ainsi que les différents administrateurs du conseil . Présidée par Jean-Baptiste Fedide , la réunion a permis d’une part d’informer les levageurs de la région lyonnaise des différentes actions menées par le syndicat mais aussi d’évaluer la situation en cette période difficile avec l’ensemble des entreprises représentées. Pas question donc pour cette profession de sombrer comme dans les années 90 dans la

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psychose de la crise .... même si il est un fait qu’un ralentissement d’activités est déjà relativement prononcé en région Paca, Lyonnaise et Parisienne.... Tous les adhérents d’UFL sont bien décidés à garder le moral et à se serrer les coudes , et les solutions ne manquent pas .... la vitalité du syndicat aidant, ils prendront tous des mesures sur les coûts de revient de leurs matériels et de leurs entreprises puisque bien évidemment ils s’attendent à une baisse des tarifs. Pour la plupart des dirigeants, cette crise ne date pas d’aujourd'hui mais se faisait déjà ressentir depuis presque 2 ans avec une première baisse prononcée dans l’ industrie , un début d’année 2008 plus difficile et des prévisions sur la fin de cette année plus tourmentées.

Certains chantiers sont en effet reportés, ce qui ne veut pas dire annulés, comme le souligne l’assemblée .... L’industrie, notamment pétrolière et sidérurgique inquiéteront davantage les levageurs en 2009 , bien que d’autres marchés s’ouvrent avec des projets inattendus ou des marchés sur l’international pour les plus grands groupes. Les banques ont néanmoins été largement montrées du doigt par l’ensemble des participants; alors que les bilans des grands groupes s’annoncent tous prometteurs , ces entreprises réclament plus de souplesse de leurs établissements financiers pour mieux gérer les investissements et les trésoreries en 2009 voir 2010.

POLLUTEC 2008

LEVAGEUR

Trois générations de levage Bour Levage, située à Meaux est dirigée par Christophe Chabaud, la 3e génération de la même famille. La société vient de réceptionner deux nouvelles grues Terex : une grue sur camion TC40L (40 tonnes) et une AC 60 L (60 tonnes)

C’est en tout cas ce qui est ressorti de la réunion régionale d’UFL qui s’est tenue le 18 Novembre à Lyon, précédée d’un conseil d’administration. Il y a bien longtemps qu’une réunion d’une telle envergure ne s’était tenue au sein du levage ...

vec un chiffre d’affaires de 360 millions d’euros, Sennebogen , constructeur allemand de grues et de pelles de manutention, est en pleine croissance . En témoigne la récente inauguration de son nouveau site de production, à Straubing, à quelques kilomètres seulement du berceau de la société. “Nous étions trop à l’étroit dans nos locaux antérieurs, qui se trouvent presque au coeur de la ville et où nous n’avions aucune possibilité d’extension, explique Erich Sennebogen, directeur général de la société. Compte-tenu de la hausse de la demande, nous avons donc cherché un nouveau site qui pourrait recevoir notre production, et notamment les plus grandes de nos machines, et surtout, qui nous permette à l’avenir, de poursuivre notre croissance”. Entreprise familiale installée au coeur de la Bavière, Sennebogen ne souhaitait pas s’éloigner de ses racines, et voulait continuer à s’appuyer sur son personnel, qualifié et formé. De plus, la proximité du nouveau site avec l’ancien, ainsi qu’avec les autres usines du constructeur (voir notre encadré) ont été des arguments qui ont appuyé la décision de rester à Straubing.

Journaliste Nadia Vedelago manumagredaction@wanadoo.fr Photographe reporter : Didier Taraquois

Pollutec ne connait pas la crise

Pas d’ambiance psychodrame pour le levage....

Animation Frédérique et Didier Taraquois

Implantation: Meaux (77) Création: 1925 Nbre employés: 18 personnes Parc grues: 5 grues de 25 à 80T

Erich JR et Walter Sennebogen tiennent aujourd’hui les renes de l’entreprise

e mail : Manumagazine@wanadoo.fr

epuis 1925, Bour Levage, créée par Louis Bour est toujours dirigée par la même famille, puisque c’est le petit-fils du fondateur, Christophe Chabaud, qui en est son actuel dirigeant. “A cette époque, l’activité principale était le gros camionnage automobile, pour transporter et charger les matériaux avec des tourelles Bondi sur châssis Renault, raconte Christophe Chabaud. Plus tard, il y a eu une

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évolution vers le transport, surtout d’alimentation animale en citerne, et vers la location de grues.” En 1971, l’entreprise est reprise par Adrien Chabaud et dans les années 1980 par son fils Christophe. Aujourd’hui, l’activité de levage représente plus des trois quarts du chiffre d’affaires. “Au départ, quand nous avons démarré notre activité de levage, nous répondions avant tout aux besoins des chantiers pétroliers dans le bassin parisien. Puis nous avons évolué vers le bâtiment et l’industrie.”

Pollutec ne connait pas la crise Pollutec tient sa 23e édition cette année à Lyon, du 2 au 5 décembre. Une édition qui s’annonce sous les meilleurs auspices, puisque le nombre d’exposants est en forte progression, avec plus de 2200 entreprises présentes; sur 110 000 m2 de surface. 70000 visiteurs sont attendus. Bien entendu Manumag et présent stand 095 - Hall 2

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est devenu le vrai rendezvous français et international des

professionnels de l’environnement . Pollutec, qui se tient une année sur deux à Lyon, fait fort pour sa 23e édition, et rassemble plus de 2200

exposants, sur 110 000 m2 issus de tous les secteurs de l’environnement : eau, air, déchets, énergies , mais aussi services, risques, santé, sites et sols, bref, tout ce qui fait l’actualité de l’environnement aujourd’hui . Et c’est peu dire que celle-ci est riche en événements en ce moment. En effet, depuis plusieurs mois, les projets du grenelle

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de l’environnement ont mis les enjeux environnementaux au coeur des préoccupations des Français, simples citoyens mais aussi entreprises ou collectivités locales... Aujourd’hui Pollutec expose à l’échelle internationale l’ensemble des technologies et solutions pour la prévention et le traitement de toutes les pollutions mais aussi de préservation de l’environnement et de mise en œuvre du développement durable. Parmi les secteurs historiques de Pollutec, celui des déchets arrive en deuxième place du salon en termes d’exposants, avec 600 entreprises. Tous les compartiments de son offre s’étoffent mais bien entendu ce sont les solutions et techniques de recyclage et de valorisation énergétique des déchets qui se distinguent particulièrement, conformément aux obligations réglementaires et à la nécessité pour les industriels et les collectivités locales de réduire leur facture énergétique. Des déchets qui nécessitent des moyens de manutention, de plus en plus adaptés et spécifiques. Le secteur du recyclage occupe une place privilégiée, avec le Village Recyclage de Federec (Fédération des entreprises du recyclage) qui présente toute l’actualité du secteur, les savoirfaire de ces entreprises spécialisées. Petit résumé succinct des dernières innovations en matériels de ce secteur de la manutention, complémentaire des activités de nombreux constructeurs spécialistes du BTP...

Publicité : Virginie Matis manumagpub@wanadoo.fr Conception/Réalisation : Sébastien manumagconcept@wanadoo.fr Abonnement : Cindy Pinchenet Photogravure Imprimerie en france Dépot légal à la parution Directeur de publication : V. Mancilla N° Commission paritaire en cours

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Les confidences du «Mouflet»

Les confidences du «Mouflet» Terex Cranes en hausse

Un nouveau distributeur Potain en Belgique

Un département location pour Corderie Dor

BLE vient de prendre la distribution des grues à montage rapide Potain pour la Belgique. La société était déjà chargée de la distribution des grues Grove sur ce pays.

A l’occasion de son centième anniversaire, Corderie Dor a créé un département entièrement dédiée à la location. La gamme proposée comprend tous types de palan, trifor, vérin, treuil, transpalette, dynamomètre, tensiomètre, etc.... rappelons que cette société, installée à Marseille, est spécialisée dans la vente, la réparation, l’entretien, la vérification, d’accessoires de levage et de manutention.

Palfinger continue ses records Dans un contexte économique difficile, Palfinger poursuit sa croissance et annonce (encore !) des résultats records, avec un chiffre d’affaires au 3e trimestre de 607,2 millions d’euros, soit une croissance de 20% par rapport à la même période en 2007. Alors que des marchés comme l’Espagne ou l’Angleterre souffrent d’une baisse de la demande, d’autres régions comme la France, l’Allemagne ou les pays de l’Est continuent à être d’un niveau satisfaisants. Par ailleurs, Palfinger vient de racheter la société américaine Omaha Standard, constructeur de châssis et de camions aux USA, pour se renforcer sur ce marché, et sur tout le continent . Il a en effet connu une très forte croissance en Amérique du Sud, second marché après l’Europe. 8

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www.manumagazine.fr “La crise : comment en sortir renforcé ?” C’est le thème de la prochaine journée nationale de la location, organisée par le DLR le 3 décembre prochain à Paris. Parmi les autres thèmes abordés lors de cette journée, un point sur les nouveaux délais de règlements, les prévisions 2009 pour le secteur, et “les nouvelles conditions générales de location : quels changements pour vos entreprises?”. Pour plus d’infos, contactez le DLR.

Le groupe Terex a annoncé au 3e trimestre un chiffre d’affaires de 2, 514 milliards de dollars, en croissance de plus de 14% par rapport à la même période l’an dernier. Ces bons résultats sont essentiellement soutenus par les performances de l’activité des grues et des matériels miniers, alors que les nacelles élévatrices et les matériels de construction affichent moins de résultats. Ron de Feo, Président du groupe Terex estime cependant que le chiffre d’affaires 2009 devrait être semblable à 2008, toujours grâce à la bonne santé des secteurs Grues et Mines, et malgré la baisse des marché des nacelles et des matériels de construction. “Nous estimons que les ventes de nacelles pourraient baisser de 30-40% sur les douze prochaines mois”, déclare ainsi M. de Feo dans un communiqué, notamment à cause de la chute de la demande sur les marchés américains et d’Europe de l’Ouest,

pas compensée par la croissance de marchés émergents, comme comme l’Amérique Latine ou l’Asie, ainsi que l’Australie... Le constructeur espère cependant que les loueurs réduisent ou reportent leurs investissements à court terme compte-tenu du vieillissement de leur flotte, mais qu’ils reviendront à des niveaux d’investissements normaux dans les 9 à 18 prochains mois. Le chiffre d’affaires de Terex Cranes a lui augmenté de plus de 36% au 3e trimestre. La demande reste forte sur les grues de fortes capacités, notamment les treillis, les grues à tour et les grues de chantier, pour répondre aux chantiers d’infrastructure ou énergétiques. Le constructeur estime que cette forte demande (notamment sur les grosses capacités), devrait se maintenir en 2009, mais en raison d’un contexte économique général incertain, revoit avec attention ses projets d’extension de capacités de production..

Les métiers de la maintenance sur le petit écran

Un nouveau ciseau grande capacité

“Un métier pour demain”: c’est le thème de deux émissions présentées sur la chaine "Demain TV” qui seront consacrées à la présentation des métiers de la maintenance de matériels de BTP, après un partenariat conclu entre le Seimat et la chaîne de de TV. Ces émissions permettront de répondre aux questions telles que les perspectives d’emploi et évolution de carrière ? qualité de l’enseignement? A voir sur “Demain TV” (TNT, câble et satellite) le 3 , le 10 décembre à 12h45 sur Demain TV TNT Ile de France; le 3 et le 17 sur la TNT nationale à 12 h30, et 10 et 24 décembre à 12h30.

Upright vient de dévoiler son nouveau ciseau tout terrain, conçu pour les applications les plus lourdes. D’une hauteur de travail de 22,5 m , le HX67RT admet jusqu’à 800 kg dans le panier, qui peut atteindre jusqu'à 7,5 m de large.

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Les confidences du «Mouflet» Manitou dépasse le milliard d’euros

Eurolev racheté par Ever Capital

Avec plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires à fin septembre, Manitou est toujours dans une phase de croissance (+6,6 % par rapport la même période en 2007), même si celle-ci marque le pas (+3% au 3e trimestre, contre 8% sur les six premiers mois). Le groupe doit faire face à une chute brutale des prises de commandes des matériels de manutention au 3e trimestre , qui a baissé des 2/3 par rapport au 3e trimestre 2007, des demandes de report de livraison de la part des distributeurs et concessionnaires et des annulations ponctuelles de commandes sur des marchés qui ont momentanément disparu (tels que la Russie ou d’autres pays d’Europe Centrale). Compte-tenu du contexte économique en Europe, et de la persistance des difficultés à obtenir des crédits, le groupe pourrait envisager une baisse de son chiffre d’affaires au 4e trimestre de l’ordre de 15 à 20%. Depuis le milieu de l’été, un plan d’économie a été mis en place, avec la réduction des charges externes, la disparition progressive d’un volant de près de 400 intérimaires, et des mesures de chômage technique dans toutes ses unités de production.

Ever Capital et Thierry Jammes annoncent l’acquisition d’Eurolev, entreprise de location de matériel de levage et de manutention. La société présente sur différentes régions françaises au travers de 7 agences a réalisé un chiffre d’affaires de 16,2 millions d’Euros en 2007. MK Finance SA a mis en relation Jean-Claude Fretiere, exdirigeant et actionnaire d'Eurolev, avec le fonds d’investissement Ever Capital. Chef de file sur cette opération, Ever Capital s'est adjoint la présence de co-actionnaires de renom tels qu’Initiative & Finance et la société d’investissement Bel A Venture pour structurer le haut de bilan. Le parc d’Eurolev compte plus de 1000 machines réparties en: - 900 nacelles et plate-formes de 6 à 40 mètres, - 160 chariots télescopiques de 6 à 17 mètres et chariots industriels de 1T500 à 2T500, - 16 camions-grues, - 15 porte-chars et 3 camions-plateaux. Son activité se répartit principalement entre la location de nacelles (40%), de plates-formes (20%), de grues (15%) et d'engins manuscopiques (10%). La totalité des 82 salariés ont été conservés. Monsieur Fretiere, ancien actionnaire d'Eurolev, déclare: “Je suis très heureux que M. Jammes, avec toutes ses qualités, reprenne ma société afin de la développer.” Monsieur Jammes, nouveau dirigeant d'Eurolev, déclare : “Nous souhaitons étudier toutes les opportunités pour permettre à Eurolev de se positionner à terme comme un acteur national. Au même titre, nous travaillons à l'élargissement de notre gamme de produit afin de proposer à nos clients une offre plus complète.” Ever Capital est une société d'investissement réalisant des acquisitions d’entreprises françaises dans plusieurs secteurs d’activité. Elle est dirigée par Jacques Levy et Christophe De Labrouhe, tous deux anciens banquiers d’affaires chez Natixis.

Une nouvelle grue Luna en Dordogne La société Doumen (24) vient de réceptionner sa nouvelle grue sur camion Luna, une GT 60/42, de 60 tonnes de capacité, montée sur porteur Volvo 8X4.

Retrouvez ManuMag à Pollutec 2008 sur son stand: Hall 2 Stand n° 095

Légende : J.W. Hwang (Directeur Général, HHIE) et Thierry Saïz (Directeur Général, lors de la signature de ce partenariat

Saimlease distribue les chariots Hyundaie Hyundaïe Heavy Industries vient de confier la distribution exclusive en France de sa gamme manutention à la société Saimlease, installée à Vénissieux. Un véritable partenariat entre les deux entreprises. “Avec ses quatre agences et son partenaire qui vendent en direct, ses concessionnaires qui proposent uniquement la marque Hyundaie et ses distributeurs non exclusifs, Saimlease espère écouler entre 300 et 400 machines d'ici à fin 2009”, explique M.Luyten, Chef de Vente chez HHIE. Saimlease dispose aussi d’un parc de location de 2000 machines, et emploie une centaine de personnes.

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Nouveau représentant pour l’Ipaf en France

Batimed, le rendez-vous du BTP à Marseille

L’Ipaf (Fédération internationale des matériels d’accès en hauteur) a nommé Pascal Deher pour la représenter en France. Pascal Deher, qui succède à Isabelle Laplume, a notamment passé huit ans au sein du département levage-manutention chez Sime Levage, en tant que responsable matériel.

Le salon Batimed se tiendra les 21, 22 et 23 janvier 2009 au Parc Chanot de Marseille. Il rassemble près de 350 exposants du secteur du BTP. Près de 15000 visiteurs professionnels, du sud de la France et de la Méditerranée sont attendus. 20 000 m2 et 5 secteurs d’expositions rassembleront des exposants du gros oeuvre, second oeuvre, sanitairechauffage-électricité, gros matériels , et services et partenaires.

DLR : contraction sur le secteur

Nouvelles fonctions pour Régis Arquembourg Depuis début novembre Régis Arquembourg a quitté ses fonctions chez Terex-Atlas, pour s’occuper d’une autre marque du groupe Terex, les pelles de manutention Fuchs. Il sera notamment chargé de soutenir le réseau, faire le lien entre les clients, les concessionnaires et l’usine, pour permettre la conception de produits toujours plus en adéquation avec les besoins des utilisateurs.

Les loueurs de matériels de BTP ont été touchés par les perturbations de l’activité économique et particulièrement du TP au cours de l’été. En conséquence, l’activité ralentit de - 0,5% au 3e trimestre par rapport au 3e trimestre 2007. Sur l’ensemble des douze derniers mois, la tendance annuelle demeure cependant orientée à la hausse (+3,5%). La distribution de matériels est plus fortement atteinte, et l’été affiche un repli de - 5% à un an d’intervalle. Mais sur les 4 derniers trimestres, la croissance reste soutenue (+4%). Le niveau des stocks continue de progresser, pour atteindre le niveau observé au cours de l’été 2007, soit 60 jours de stocks.

Retrouvez ManuMag à Pollutec 2008 sur son stand: Hall 2 Stand n° 095

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Du côté des levageurs Du côté des levageurs SUD- OUEST La société Ayala (64) vient de réceptionner sa nouvelle grue Grove, une GMK 4080.1, de 80 tonnes de capacité. Sogecofa (47) a été Livré d’une nouvelle grue mobile Grove, une GMK 4080.1, de 80 tonnes de capacité. La société Laurière & Fils (24) a investi dans une nouvelle grue de chantier Terex, une RC35, de 35 tonnes de capacité. Autaa Levage vient de compléter son parc avec une nouvelle grue Terex, une AC 50-1, de 50 tonnes de capacité. Le levageur Alibert a été livré d’une nouvelle grue Terex, une AC 50-1, de 50 tonnes de capacité. SUD-EST Le levageur Ciceron a complété son parc avec une nouvelle grue Terex, une AC60/3L, de 60 tonnes de capacité, flèche longue. La société L2S , groupe SMMI (74) a été livrée de sa nouvelle grue , une Grove GMK 5130.2, de 130 tonnes de capacité. Le levageur Hugon (66) a investi dans une nouvelle grue Liebherr, une LTM 1070-4.2, de 70 tonnes de capacité. Le levageur TMIS (34) a renforcé son parc avec une nouvelle grue Liebherr, une LTM 10402.1, de 40 tonnes de capacité. Foselev (13) a complété son parc avec deux nouvelles grues de chantier Grove, des RT 540E, de 35 tonnes de capacité. Revel (13) a été livré d’une nouvelle grue Liebherr, une LTM 1030-2.1, de 35 tonnes de capacité. La société a aussi complété son parc avec une nouvelle grue Terex, une AC40/2L, de 40 tonnes de capacité (flèche longue) Mediaco (13) a complété son parc avec deux nouvelle grue Liebherr, deux LTM 1040-2.1, de 40 tonnes de capacité.

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NORD-NORD-EST Lorlev (57) a investi dans une nouvelle grue Grove , une GMK 3050.1, de 50 tonnes de capacité La société Adam (55) a complété son parc avec une nouvelle grue Liebherr, une LTM 10553.2, de 55 tonnes de capacité. La société DML (14), groupe Bovis, a investi dans une nouvelle grue Terex, une AC60/3L, de 60 tonnes de capacité. SMMI (08), spécialisée dans le montage industriel, a complété son parc avec une nouvelle grue de chantier Terex, une RC 45, de 45 tonnes de capacité. IDF Montagrues (92) vient de réceptionner sa nouvelle grue Liebherr, une LTM 1055-3.2, de 55 tonnes de capacité. Ponticelli a été livré d’une nouvelle grue Terex-PPM, une AC 40/2L, de 40 tonnes de capacité. La société DG Construction (92) a complété son parc avec une nouvelle grue de chantier Terex, une RC35, de 35 tonnes de capacité. Atout Levage a complété son parc avec une nouvelle grue sur camion Terex, une TC 40L, de 40 tonnes de capacité, flèche longue. OUEST Alençon Poids-Lourds (61) a été livré d’une nouvelle grue Terex, une AC80-2, de 80 tonnes de capacité. La société SNM (44) a investi dans deux nouvelles grues Terex : une AC 60/3L , de 60 tonnes de capacité, et une AC100, de 100 tonnes de capacité. CENTRE La société Joffre (45) a complété son parc avec une nouvelle grue Terex, une AC 40/2L, de 40 tonnes de capacité. DOM-TOM La société Mollard (Tahiti) a complété son parc avec une nouvelle grue Grove de chantier, une RT 530E.2, de 30 tonnes de capacité.


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Pas d’ambiance psychodrame pour le levage.... C’est en tout cas ce qui est ressorti de la réunion régionale d’UFL qui s’est tenue le 18 Novembre à Lyon, précédée d’un conseil d’administration. Il y a bien longtemps qu’une réunion d’une telle envergure ne s’était tenue au sein du levage ...

Le Conseil d’administration vec un nombre de participants marquant puisque les grands groupes comme Mediaco, Foselev, Altead, Ponticelli, Sarens, étaient d’une part représentés mais aussi les levageurs de la région lyonnaise ainsi que les différents administrateurs du conseil . Présidée par Jean-Baptiste Fedide , la réunion a permis d’une part d’informer les levageurs de la région lyonnaise des différentes actions menées par le syndicat mais aussi d’évaluer la situation en cette période difficile avec l’ensemble des entreprises représentées. Pas question donc pour cette profession de sombrer comme dans les années 90 dans la

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psychose de la crise .... même si il est un fait qu’un ralentissement d’activités est déjà relativement prononcé en région Paca, Lyonnaise et Parisienne.... Tous les adhérents d’UFL sont bien décidés à garder le moral et à se serrer les coudes , et les solutions ne manquent pas .... la vitalité du syndicat aidant, ils prendront tous des mesures sur les coûts de revient de leurs matériels et de leurs entreprises puisque bien évidemment ils s’attendent à une baisse des tarifs. Pour la plupart des dirigeants, cette crise ne date pas d’aujourd'hui mais se faisait déjà ressentir depuis presque 2 ans avec une première baisse prononcée dans l’ industrie , un début d’année 2008 plus difficile et des prévisions sur la fin de cette année plus tourmentées.

Certains chantiers sont en effet reportés, ce qui ne veut pas dire annulés, comme le souligne l’assemblée .... L’industrie, notamment pétrolière et sidérurgique inquiéteront davantage les levageurs en 2009 , bien que d’autres marchés s’ouvrent avec des projets inattendus ou des marchés sur l’international pour les plus grands groupes. Les banques ont néanmoins été largement montrées du doigt par l’ensemble des participants; alors que les bilans des grands groupes s’annoncent tous prometteurs , ces entreprises réclament plus de souplesse de leurs établissements financiers pour mieux gérer les investissements et les trésoreries en 2009 voir 2010.


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UFL Philippe Grillot , Président de TLF,

L’intervention de JeanBaptiste Fedide

L’intervention de Philippe Grillot Président de TLF , Philippe Grillot dirige une entreprise de transport spécialisée dans les matières dangereuses avec une centaine de salariés. Philippe Grillot rappela que TLF rassemble plus de 10 000 adhérents et représente plus de 420 000 emplois . Cette fédération occupe une place importante au sein de la représentation transport à Bruxelles . Elle est aussi adhérente de l’Esta. Le Président indiqua que les levageurs doivent faire entendre leurs voix dans le concept européen et expliqua que s’ils ne sont pas regroupés ils devront subir les décisions administratives alors qu’ils pourraient les initier . Il souhaite que le levage conforte ses lettres de noblesse et que la participation des entreprises soit active car rien ne pourra se faire sans elles a t-il souligné . Philippe Grillot a donc invité les professionnels à se rassembler et à s’unir pour faire disparaître les inégalités.

Jean-Baptiste Fedide expliqua les différentes actions menées par le syndicat depuis sa nomination. Il souligna aussi l’importance d’unir ses forces pour faire valoir ses droits auprès des Ministères concernés; “TLF et son organisation régionale procurent un accès de poids devant les administrations” a t’il expliqué. Il rappela les principaux travaux menés actuellement comme : 1°) Création d’une convention collective unique rattachée au transport, ce qui procurerait d’énormes avantages par le simple fait de la reconnaissance de cette profession par l’Administration (Ministères, Ursaff, DDE, Drire ...) 2°) la création d’un indice professionnel. Ufl a investi et chargé un organisme spécialisé de conduire ces travaux de recherches et d’assurer la mise en place de cet indice prévu courant 2009. 3°) Enfin , 3ème et dernier sujet abordé concernant les travaux prioritaires menés par l’UFL: la fiscalité des plus-value de cession. Jean-Baptiste Fedide conclut cette representation en déclarant: “Notre profession est petite , nous avons besoin de tous les acteurs, car tous doivent être représentés.”

Jean-Baptiste Fedide Président UFL et DG d’Altead à gauche et Daniel Hédelin, Délégué Général UFL , un tandem de choc, une motivation et une énergie à toutes épreuves ...

Christian-Jacques Vernazza, Mediaco, vice-President UFL

Philippe Dumas représentant des constructeurs de grues mobiles au sein d’UFL a rassuré les levageurs sur le marché français.

Bruno Cagnol administrateur d’UFL, a mentionné les avantages et le succès grandissant du syndicat.

Patrick Nègre, Sarens France administrateur UFL , “nous n’avons pas encore constaté de baisse importante dans l’exploitation de nos grues treillis car ces chantiers ne sont pas encore reportés pour le moment" ManuMaGazine

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UFL

Les avancés L’UFL représentée par Daniel Hedelin a été reçue par Monsieur Patrick Vieu, Directeur général des Infrastructures terrestre et maritime du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du développement durable et de l’Aménagement du Territoire. Daniel Hedelin a fait part de la création de la convention pour traiter des dossiers comme - La convention collective unique du levage - La création d’une cellule support interministérielle pour les transports exceptionnels destinée à faciliter les opérations dans les cas de situations imprévues et bloquantes. - La tarification des accompagnements, harmonisation nationale - Le chronotachygraphe dans les grues mobiles: demande d’une circulaire de mise à jour, confirmant à toute autorité que les grues n’entrent pas dans le champs réglementaire du chronotachygraphe même s’il est monté par le constructeur. - La demande de constitution d’un groupe technique (ministère, conseils des ponts, organisme de certification, fédérations , professionnels...) concernant les modes de calcul de la charge maximum à l’essieu et les définitions corrigées du délit de surcharge; Pour ces points , les dossiers “études de cas” en provenance des adhérents ont été remis pour illustrer les demandes UFL. Un coordinateur en la personne de monsieur Loic Charbonnier , Sous directeur des transports terrestres, a été désigné. 14

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L’UFL qui souhaite se rapprocher de ses adhérents et des levageurs organisera régulièrement une réunion régionale . Pour cette première édition depuis la nomination de Jean-Baptiste Fedide , Lyon fut un succès complet . Les levageurs de la région ont participé activement et ont été très satisfaits du déroulement de cette journée menée sous le signe de la convivialité. A noter le lieu d’accueil, le célèbre et réputé bouchon lyonnais “Chez Abel”.

Cyrill Colombel Marmeth Levage dans l’Ain

Jean-Marc Chauffour, Montagrues, administrateur UFL

Mr et Mme Silvent société Ciceron dans l’Isère , sont venus se rendre compte des actions menées par le syndicat

Salvatore Gigante Ste Soliman à Lille est venu tout particulièrement avec l’intention de participer plus activement aux actions du syndicat

Monsieur Musy, à gauche, société EGM à Lyon est directement implanté dans les raffineries de Feyzin. Et Christian Lafont, société Lafont , administrateur UFL

Daniel Ponticelli , Directeur général de Ponticelli et adminsitrateur UFL

Thierry Millon, Millon transports à Lyon s’est étonné du taux de participation de cette réunion et de l’ardeur des participants

De gauche à droite, Francis Koenig trésorier administrateur UFL, Fabrice Vayssade SMMI très attentif au propos de Mr Grillot et Ghislain et Marc Revel société MLTM dans l’Isère


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REPORTAGE

Une usine supplémentaire pour les grues mobiles Manitowoc vient d’inaugurer l’agrandissement de son usine de Niella Tanaro en Italie. Le site produit désormais toutes les gammes du constructeur : grues à tour, grues de chantier et grues mobiles (2 et 3 essieux)

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GRUE MOBILE n 8 ans, le site de Niella Tanaro en Italie a été agrandi de plus de 7500 m2 ! Les tous derniers agrandissements viennent d’être inaugurés, en présence de nombreux clients, concessionnaires et de l’équipe dirigeante du constructeur, et notamment Eric Etchart, président et directeur général de Manitowoc et Philippe Cohet, vice-président executif EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique). Aujourd’hui, l’usine se déploie donc sur une surface de 81 000 m2 dont 24 000 m2 couverts (bureaux compris), après plusieurs phases d’agrandissements.

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Plusieurs phases Manitowoc a démarré la construction de grues sur ce site, situé dans le nord de l’Italie, en 2000, avec l’assemblage des premières grues Potain à montage automatisé. Cinq ans plus tard , il lance la production de grues à tour à montage par éléments et construit une usine de 2500 m2 pour assembler les grues tout terrain et les automotrices rapides Grove de 2 et 3 essieux. Les premières grues sortiront de ces chaînes de production en 2008. Aujourd’’hui, deux types de grues de chantier y sont fabriqués : les modèles RT 530 CE et 540 CE. En 2007, 5000 m2 supplémentaires commencent à être construits, et l’ancien bâtiment de 2500 m2 a, lui, été agrandi pour l’assemblage de toutes les grues automotrices rapides Grove de deux et trois essieux.

Les deux et trois essieux “L’expansion ici est importante car elle nous accorde plus d’espace pour construire davantage de grues. Mais la capacité qu’elle libère dans nos autres usines est toute aussi importante, explique Eric Etchart. Nous construisons maintenant toutes nos grues automotrices rapides sur 2 et 3 essieux ici, ce qui dégage notre usine allemande de Wilhelmshaven. De plus, construire les grues tout terrain ici pour le marché italien nous donne beaucoup de flexibilité dans notre usine de Shady Grove de Pennsylvanie”. La main-d’oeuvre a augmenté au même rythme que les agrandissements , et a pratiquement doublé en quelques années.

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REPORTAGE

La famille s’agrandit

Sennebogen vient d’inaugurer son nouveau site de production à Straubing, à seulement quelques kilomètres du précédent. C’est le 4e de cette entreprise familiale, qui réalise un chiffre d’affaires de 360 millions d’euros. Il devrait permettre au constructeur d’agrandir sa gamme, notamment en grues de gros tonnages vec un chiffre d’affaires de 360 millions d’euros, Sennebogen , constructeur allemand de grues et de pelles de manutention, est en pleine croissance . En témoigne la récente inauguration de son nouveau site de production, à Straubing, à quelques kilomètres seulement du berceau de la société. “Nous étions trop à l’étroit dans nos locaux antérieurs, qui se trouvent presque au coeur de la ville et où nous n’avions aucune possibilité d’extension, explique Erich Sennebogen, directeur général de la société. Compte-tenu de la hausse de la demande, nous avons donc cherché un nouveau site qui pourrait recevoir notre production, et notamment les plus grandes de nos machines, et surtout, qui nous permette à l’avenir, de poursuivre notre croissance”. Entreprise familiale installée au coeur de la Bavière, Sennebogen ne souhaitait pas s’éloigner de ses racines, et voulait continuer à s’appuyer sur son personnel, qualifié et formé. De plus, la proximité du nouveau site avec l’ancien, ainsi qu’avec les autres usines du constructeur (voir notre encadré) ont été des arguments qui ont appuyé la décision de rester à Straubing.

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Erich JR et Walter Sennebogen tiennent aujourd’hui les renes de l’entreprise

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REPORTAGE

Pour célébrer dignement le démarrage de cette usine, Sennebogen a convié ses clients du monde entier à venir visiter et découvrir ce nouveau site. 36 nationalités étaient représentées lors de cet événement. De nombreux clients français avaient été invités , et parmi eux des levageurs, comme M. Gérard Guillouart, ou des entreprises de scierie, comme la société Siat, ainsi que les concessionnaires ou distributeurs du constructeur. Visite guidée en compagnie de Gérard Canal, Sygmat, qui distribue les grues Sennebogen depuis de nombreuses années dans l’Hexagone.

125000 m2 C’est donc sur une surface de quelques 125000 m2 dont un hall d’assemblage de 15 000 m2 que la production a démarré cet automne, après plus d’un an et demi de travaux. 200 000 m2 supplémentaires devraient permettre de faire face à toute extension future. L’investissement a représenté 30 millions d’euros. Les toutes premières machines sont sorties des lignes de production en septembre dernier. Cette usine est plus particulièrement dédiée à la fabrication des lignes de grues, et des pelles de manutention de forte capacité.

Montage La production commence donc par l’arrivée des pièces, identifiées et contrôlées avant de rentrer en production sur les lignes de montage. Plusieurs lignes d’assemblages travaillent en parallèles. Ainsi, les flèches télescopiques sont montées et assemblées dans un premier hall. De l’autre côté de l’allée, les châssis et superstructures sont montés. Après cette première étape, les pièces passent dans l’une des quatre cabines de peinture et au sablage. Une cabine de 20

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Photo de groupe sur l’une des plus grandes grues portuaires de la gamme.

séchage (25°) a également été construite, pour accélérer le séchage en hiver. Elle n’est pas encore en fonctionnement, pour des raisons d’économies d’énergie, puisque la température extérieure est encore suffisamment haute. Une fois les éléments peints, ils passent par 4 autres étapes : le montage des moteurs et de l’hydrauliques, puis les flexibles et la préparation de la cabine, suivie enfin du montage de la cabine. Le travail est organisé par poste, avec le même laps de temps , pour permettre à l’ensemble des machines de se déplacer en même temps, sur la même ligne. Enfin der-

nière étape le châssis est monté sur la superstructure. De l’autre côté de cette ligne de montage se trouve la ligne pour le montage des grues treillis et des pelles de manutention de forte capacité. Cette usine a d’ailleurs été conçue pour permettre la fabrication de matériels de grandes dimensions, ce qui était plus compliqué dans le précédent site de Straubing 1. Ce nouveau hall, de 18 m de haut permettra le montage des matériels les plus grands, comme par exemple la 880, l’une des plus grandes de la gamme Green Line, avec une capacité de 150-180 tonnes. Une fois chaque grue ou pelle terminée, elle est ensuite contrôlée sur la vaste zone de test, qui permet des vérifications avec des poids jusqu’à 300 tonnes. Lors de l’inauguration, tous les matériels de la gamme étaient en présentation sur cet espace : les pelles de la série Green Line, et les grues de la Crane Line. “Cette nouvelle usine va nous permettre de développer une gamme de grues au-delà de nos capacités actuelles, et au-delà des 200 tonnes, déclare Erich Sennebogen Jr, lors de l’inauguration. C’est un segment en hausse, sur lequel il y a des possibilités de croissance. Nous avons aussi installé ici les produits qui nécessitent d’être adaptés aux besoins des clients, alors que le site de Wackersdorf est plus dédié à la fabrication de série.”


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REPORTAGE

50% dans les grues

Croissance

Sennebogen est une entreprise familiale, créée en 1952 en Bavière par Erich Sennebogen, et dont l’activité était au départ centrée sur la fabrication d’excavateurs et de grues. Aujourd’hui, l’activité grue représente environ 50% du chiffre d’affaires, le reste étant réalisé par la série Green Line (pelles de manutention pour les activité de recyclage notamment) et une série de grues portuaires. Le groupe a produit depuis sa création plus de 30 000 machines, au travail dans le monde entier, et emploie aujourd’hui un millier de personnes. L’entreprise est restée familiale puisque ce sont les deux fils du fondateur, Erich Jr et Walter qui en tiennent aujourd’hui les rênes. “Cet investissement est pour nous un pas important, et une étape dans notre volonté de croissance, déclare ainsi Erich Sennebogen Jr lors de l’inauguration. Nous avons une vision de l’entreprise à long terme. Nous sommes une société familiale, avec des gens qui comptent sur nous.”

L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 360 millions, en croissance constante depuis une dizaine d’années, puisqu’il était en 2007 de 50 millions d’euros. Aujourd’hui, 85% de son activité est effectuée à l’export. Concernant le contexte économique , Erich Sennebogen a tenu a rester positif :; “Les perspectives sont difficiles à estimer, a-t-il déclaré, mais il n’y a pour l’instant pas de réels signes de ralentissement du marché, et encore moins dans les grues de forte capacité. Certains clients doivent négocier avec leur banque, mais je n’ai pas vu de baisse. Il y aura sûrement un impact de la crise financière, mais je suis un optimiste, et je pense que les choses vont mieux s’orienter et en tous cas mettre un terme à certaines pratiques qui me semblent choquantes, comme les “hedge funds” (ces fonds spéculatifs investissant sur des marchés à risques).” “Nous voulons grandir, mais en investissant dans notre entreprise, et dans la recherche et le développement.” Sennebogen a encore de nombreux projets, et prévoit de développer d’ici l’année prochaine de nouveaux modèles de grues dépassant les 200 tonnes de capacité. .

La gamme La série Green Line compte des pelles de manutention de 22 à 270 tonnes de capacité, destinées notamment au secteur du recyclage, mais aussi aux scieries... La série Crane Line se compose de grues treillis sur chenilles, de 30 à 180 tonnes de capacité (série HD, pour applications sévères comme le battage... ), de grues mobiles télescopiques, de 16 à 80 tonnes de capacité, ainsi qu’une modèle; la 683 HD , grues télescopique sur chenilles de 80 tonnes. Dans la gamme figure aussi la HPC 40, grue sur camion de 35/40 tonnes de capacité. Enfin, les 4 modèles de grues treillis 2200, 3300 StarLifter, 4400 Star-Lifter et 5500 StarLifter affichent des capacités de levage 80 à 180 tonnes, avec un longueur de flèche maxi de 105 m (pour la 5500).

4 sites de production Straubing 2 est la 4e implantation du constructeur. Le berceau de la société se situe à quelques kilomètres, à Sraubing également. Straubing 1 a été créée en 1959, sur une surface totale de 44000 m2, et emploie environ 200 personnes. C’est toujours le siège social du groupe, et quand Straubing 2 aura atteint sa vitesse de croisière, ce site sera dédié à la gestion des pièces détachées. Pour l’instant, elle fabrique encore les châssis pour le groupe. La 3e usine se situe à Wackersdorf (toujours en Allemagne), et a été créée en 1991. Elle est implantée sur une surface totale de 160 000 m2, et emploie environ 200 personnes. Sur ce site sont produites les séries de pelles de manutention jusqu’à 80 tonnes. Enfin, l’usine de Baltonfüred , en Hongrie, construite en 1996, sur 120 000 m2 , emploie environ 300 personnes, et fournit l’acier et les structures mécanosoudées pour tout le groupe. Précisons encore que Sennebogen s’est dotée également de deux filiales à l’étranger : l’une aux Etats-Unis, à Charlotte, et l’autre à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis. ManuMaGazine

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LEVAGEUR

Trois générations de levage Bour Levage, située à Meaux est dirigée par Christophe Chabaud, la 3e génération de la même famille. La société vient de réceptionner deux nouvelles grues Terex : une grue sur camion TC40L (40 tonnes) et une AC 60 L (60 tonnes) Implantation: Meaux (77) Création: 1925 Nbre employés: 18 personnes Parc grues: 5 grues de 25 à 80T

epuis 1925, Bour Levage, créée par Louis Bour est toujours dirigée par la même famille, puisque c’est le petit-fils du fondateur, Christophe Chabaud, qui en est son actuel dirigeant. “A cette époque, l’activité principale était le gros camionnage automobile, pour transporter et charger les matériaux avec des tourelles Bondi sur châssis Renault, raconte Christophe Chabaud. Plus tard, il y a eu une

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évolution vers le transport, surtout d’alimentation animale en citerne, et vers la location de grues.” En 1971, l’entreprise est reprise par Adrien Chabaud et dans les années 1980 par son fils Christophe. Aujourd’hui, l’activité de levage représente plus des trois quarts du chiffre d’affaires. “Au départ, quand nous avons démarré notre activité de levage, nous répondions avant tout aux besoins des chantiers pétroliers dans le bassin parisien. Puis nous avons évolué vers le bâtiment et l’industrie.”


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LEVAGEUR

Parc

Deux nouvelles grues

Basée à Meaux, à quelques dizaines de kilomètres de Paris, Bour Levage dispose de locaux implantés sur 6000 m2 de terrain, avec 400 m2 d’ateliers. Le parc, qui compte 5 grues mobiles de 25 à 80 tonnes, est entièrement constitué de grues Terex . “C’est une vieille histoire entre nous et PPM, raconte encore M. Chabaud. Nous avons acheté notre première grue en 1972, une PPM 1507, et nous toujours restés depuis fidèles à la marque, en achetant ensuite des Demag jusqu’à 80 tonnes. Nous avons toujours eu d’excellentes relations avec les gens de Montceau-les-Mines, qui ont toujours su répondre présent, notamment au niveau du SAV, même si des efforts restent encore à faire aujourd’hui dans ce domaine.” Le parc compte aussi des camions équipés de grues auxiliaires, de 16 à 45 t/m, ainsi que des semi-remorques porte-engins avec rampes.

Bour Levage vient de réceptionner deux nouvelles grues : une AC 60 L , et une TC40L, la première en remplacement de sa 60 tonnes, et la seconde pour étendre son parc. “Nous avons fait le choix déléibré de la grue sur porteur avec cette TC40 L , explique M. Chabaud. C’est une machine qui a de nombreux avantages : elle est plus simple, plus basique, l’entretien est plus économique, moins complexe, et moins onéreux. Elle se déplace facilement, ce qui est important pour nous. Il y a une vingtaine d’années, nous ne venions travailler que rarement jusqu’à Paris. Aujourd’hui, il n’est pas rare que l’on dépasse la capitale. On parcourt de plus en plus de kilomètres. A l’usage , nous espérons donc que cette grue coûtera moins cher au kilomètre parcouru. Elle est aussi plus confortable et

plus facile à conduire. Nous pouvons aussi effectuer des levages jusqu’à 350 tonnes, grâce à des partenaires privilégiés.” La société devrait encore investir en 2009, avec l’achat d’une nouvelle 60 tonnes dans l’année et d’une 100 tonnes pour la fin d’année, “une évolution normale pour nous, pusique les colis sont de plus en plus lourds, et qu’il faut les amener de plus en plus loin.”Après une 2007 qualifiée de très bonne et 2008 qui a bien démarré, M. Chabaud est plus prudent sur l’évolution sur la fin de l’année. Et dans l’expectative pour 2009, sachant que “nous avons des clients avec beaucoup d’activités prévues , et d’autres à l’inverse, qui prévoient une baisse sur les volumes. On ne sait donc pas comment cela va s’équilibrer. Mais je ne suis pas défaitiste !”

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POLLUTEC 2008

Pollutec ne connait pas la crise Pollutec tient sa 23e édition cette année à Lyon, du 2 au 5 décembre. Une édition qui s’annonce sous les meilleurs auspices, puisque le nombre d’exposants est en forte progression, avec plus de 2200 entreprises présentes; sur 110 000 m2 de surface. 70000 visiteurs sont attendus. Bien entendu Manumag et présent stand 095 - Hall 2

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est devenu le vrai rendezvous français et international des

professionnels de l’environnement . Pollutec, qui se tient une année sur deux à Lyon, fait fort pour sa 23e édition, et rassemble plus de 2200

exposants, sur 110 000 m2 issus de tous les secteurs de l’environnement : eau, air, déchets, énergies , mais aussi services, risques, santé, sites et sols, bref, tout ce qui fait l’actualité de l’environnement aujourd’hui . Et c’est peu dire que celle-ci est riche en événements en ce moment. En effet, depuis plusieurs mois, les projets du grenelle

de l’environnement ont mis les enjeux environnementaux au coeur des préoccupations des Français, simples citoyens mais aussi entreprises ou collectivités locales... Aujourd’hui Pollutec expose à l’échelle internationale l’ensemble des technologies et solutions pour la prévention et le traitement de toutes les pollutions mais aussi de préservation de l’environnement et de mise en œuvre du développement durable. Parmi les secteurs historiques de Pollutec, celui des déchets arrive en deuxième place du salon en termes d’exposants, avec 600 entreprises. Tous les compartiments de son offre s’étoffent mais bien entendu ce sont les solutions et techniques de recyclage et de valorisation énergétique des déchets qui se distinguent particulièrement, conformément aux obligations réglementaires et à la nécessité pour les industriels et les collectivités locales de réduire leur facture énergétique. Des déchets qui nécessitent des moyens de manutention, de plus en plus adaptés et spécifiques. Le secteur du recyclage occupe une place privilégiée, avec le Village Recyclage de Federec (Fédération des entreprises du recyclage) qui présente toute l’actualité du secteur, les savoirfaire de ces entreprises spécialisées. Petit résumé succinct des dernières innovations en matériels de ce secteur de la manutention, complémentaire des activités de nombreux constructeurs spécialistes du BTP...

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SALON

Hiab (stand 5 AN 220) Sur son stand Hiab présente une nouvelle J1100 R Jonsered, ainsi qu’un porteur MAN 6X2 , avec un bras Multilift XR 21 S , équipé de toutes les options Sita (linguet pneumatique, potence coulissante,, verrous avant, graissage centralisé). Rappelons en effet que Hiab a conclu un accord avec Sita pour la fourniture de ses bras hydrauliques en Europe. Un marché de plusieurs centaines d’unités par an. Le groupe expose également un chariot embarqué Moffett, une grue auxiliaire 210 W, modèle spécialement dédié à la collecte de conteneur, une XS 166 HIDuo (16 t/m) ainsi que des accessoires “recyclage” tels que pesée embarquée, système de préhension de conteneur et grappins à ferraille..

Manitou (stand 6 BB 206) Le constructeur français de chariots est l’un des précurseurs sur le marché de l’environnement, et propose aujourd’hui une vingtaine de modèles capables de répondre aux exigences des divers traitements : papiers, verres, cartons, ferrailles, boues, déchets verts, déchets industriels, des bâtiments agricoles, etc.... Il présente notamment sur son stand un MLT 845 HT LSU, un de ses modèles de référence. Sa capacité nominale est de 4,5 t, avec une hauteur de levage maxi de 7,55 m, pour une portée maxi de 4, 57 m. Il est doté d’un moteur Perkins de 101 cv à 2200 tr/mn, et d’une transmission hydrostatique, d’une pompe Load Sensing à régulation électronique, d’un monolevier à commandes électro-proportionnelle...

JCB (stand hall 5, AS 190) JCB est présent depuis de très nombreux années dans le secteur de l’environnement. Après une année 2008 particulièrement soutenue, le constructeur veut encore développer de nouveaux produits et le marché avec des machines de plus en plus spécifiques. Il a mis au point une gamme de chariots spécifiques, dénommé JCB WM, composée de 4 Telescopic, avec des capacités de charge de 2,5 3,1 et 4,1, avec des hauteurs de levage allant de 5,5 m à 7 m. Il présente à l’occasion de Pollutec une nouvelle pince de tri, la SG700, protégée et étanche, adaptable aux pelles de 6 à 46 tonnes et spécialement adaptée aux métiers de la déconstruction. Il présente aussi les modèles suivants : une Pelle sur pneus JS 200 W WM , une chargeuse WM, un TELETRUK 35D WM , un TM WM , et un groupe électrogène GR30.

Liebherr (stand 5 AS 210) Liebherr profite de Pollutec pour lancer sur le marché française sa nouvelle gamme de chariots télescopiques, exposée ici avec ses équipements pour les applications dans le recyclage (voir par ailleurs). Liebherr est aussi très présente dans ce secteur grâce à ses pelles de manutention.

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Miltra (stand 5 AL 232) Sur son stand Miltra expose plusieurs matériels pour les applications dans l’environnement, avec tout d’abord une grue Penz 15 ER, de 13 mt de capacité , disponible en version simple ou double télescope, avec une longueur maxi de 7,7 m , ou 8 à 9,42 m ( pour la versions double télescope). Elle est équipée de valves de blocage. La société expose aussi un bras Tam MB10 PC, ainsi qu’une grue Fassi F165 et une nouvelle Maxilift ML 400.

Sygmat (Stand 5 AN 232) Distributeur de la marque Sennebogen en France, Sygmat présente sur son stand une pelle 825 M série D, équipée d’une flèche 13 m de portée, avec un grappin ferraille. La société expose aussi un chariot télescopique entièrement dédié à ces applications, le 305 C+, une chargeuses télescopique, conçue, développée et réalisée pour les applications difficiles.


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POLLUTEC 2008

Marrel (stand 5 152) Sur son stand, Marrel présente son fameux bras Ampliroll, ici, le RHL 20, à potence coulissante et articulée d’une capacité de 20 tonnes. Il présente également une nouvelle Multibenne de 14 tonnes à bras télescopique et fixes, lancée en juin dernier. Rappelons que cette gamme des multibennes est répartie en deux grandes séries , adaptables sur châssis 4X2 ou 6X4 avec une capacité de levage de 14 à 18 tonnes suivant le modèle. Cette nouvelle Multibenne est dotée d’un nouveau design avec intégration de la BAE, d’un allongement des bras et de télescopes coulissants, de bras mécano-soudés démontables, et permet la reprise de caissons de longueur variable avec un calage longitudinal et latéral sécurisant. Le bras sans travers permet de charger tous types de caissons et de les emboîter. Le constructeur d’Andrézieux Bouthéon a été le créateur du fameux bras hydraulique Ampliroll, et reste l’un des principaux intervenants du marché. Marrel expose aussi une grue 1643Z, avec un accessoire préhenseur Kingshoffer. Cette grue HMF, d’une capacité nominale de 16 t/m est dans cette configuration conçue avec deux bras articulés repliables, et conçue selon une conception robuste, et avec un encombrement restreint. Elle repliable avec son accessoire, et bénéficie d’une vitesse de travail très élevée. Le 3e poste de commande “homme debout” peut être doté d’une commande manuelle ou radiocommande, et est disponible avec siège surélevé. Par ailleurs, le constructeur annonce la sortie d’un nouveau bras de capacité 26 tonnes sur châssis 32 tonnes, qui sera disponible à partir d’avril 2009. Précisons encore que Marrel fabrique ses propres vérins hydrauliques, et qu’il s’appuie pour sa distribution sur un réseau de 80 filiales, concessionnaires et distributeurs dans le monade, et réalisait en 2007 30% de son chiffre d’affaires à l’export.

de collecte et transport à benne simple de la série Urbis (disponible en capacité de 2,5,7 et 9 mètres cubes) ; et les minicompacteurs séries Kuni et Azimut à chargement arrière avec système de compaction à monogodet articulé, déchargement soit par basculement soit par pelle d’éjection, réalisés avec caisson de 5 à 8 mètres cubes.

Palfinger France (stand 5AR 220 - 5AR 230) Sur le stand Palfinger, toute la gamme dans ses applications pour l’environnement, avec notamment les nouveaux modèles de la gamme Epsilon, les grues spéciales pour le recyclage. A voir notamment les nouvelles E 165 triple Z et M120Z, grues repliables en Z. Sur le stand seront également exposés des grues PK 16502 sur des bennes à ordures ménagères Faun, ainsi que des grappins, et les bras Guima, notamment un P20, ainsi qu’un compacteur Vincent, sur le stand de la Carrosserie Vincent.

Terex Fuchs (stand 5 AS 260) Merlo (stand 6BB 221) Merlo, constructeur de chariots télescopique se déplace à Pollutec avec ses modèles Panoramic, allant de 2 à 6 tonnes de capacité de charge pour des hauteurs allant jusqu’à 21 m. Merlo présente aussi sur son stand les produits de la société TecnoIndustrie Spa, spécialisée dans la projection et construction d’équipements dédiés à l’hygiène environnementale. La gamme comprend des équipements

Le constructeur allemand, spécialiste de la pelle de manutention se déplace à Lyon avec une MHL 340 FQC (Fuchs Quick Connect), une machine de 30 tonnes où l’opérateur peut très rapidement changer les attaches pour les grappins, sans sortir de la cabine. Grâce au design spécifique de la flèche, elle peut prendre de plus grosses cisailles. Une autre pelle exposée sera la toute nouvelle MHL 320D dotée d’une nouvelle cabine offrant plus de visibilité à l’opérateur.

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DOSSIER

Grues auxiliaires pour l’environnement: un secteur en croissance

408 millions de tonnes de déchets produits chaque année par nos activités courantes (hors déchets de l’agriculutures et des services) ! Ces millions de tonnes nécessitent des moyens de transport, de collecte et de traitement à la hauteur. Un secteur en plein boom, demandeur de matériel adapté à ses besoins, notamment en grues de recyclage 30

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GRUES DE RECYCLAGE vec 408 millions de tonnes de déchets sont produits chaque année (hors agricluture et déchets des services), dont 334 inertes, 7,6 dangereux et 67 non dangereux et non inertes. Pour collecter, transporter et traiter ces millions de tonnes, le secteur de l’environnement a évolué ces dernières années, et est de plus en plus demandeur de matériels adaptés à ses besoins spécifiques. Que ce soit dans les étapes de collecte, ou en aval, dans les centres de tri ou de recyclage, les besoins en matériels sont en croissance. La France recycle de plus en plus, un phénomène encouragé par la hausse deu prix des matières premières, et qui va randissant, d’autant que globalement, les matières premières issues du recyclage assurent 40% des ressources non énergétiques

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consommées par les industries de production de biens intermédiaires. D’après Federec , 36 millions de tonnes de matières premières recyclées ont été produites en 2007, soit 6,3% de plus qu’en 2006. Le chiffre d’affaires réalisé par cette profession a passé le cap des 10 milliards d’euros en progressant de 10 % l’an dernier (source : Federec). Au 2e trimestre 2008,

la croissance du marché de la récupération, du recyclage et de la valorisation a été de 15 %, hausse qui s’accompagne aussi d’une hausse des volumes. La croissance du secteur pourrait encore s’amplifier, soutenue par les évolutions réglementaires et législatives. Le projet de loi sur les déchets, faisant suite au Grenelle de l’environnement encourage le recyclage et propose d’arriver à une baisse de 15% des déchets envoyés en stockage ou en incinération d’ici 2012. Le recyclage des déchets progresse aussi du fait du développement de la collecte sélective, développement qui a été accompagné par l’ouverture dans les années 2000 de

nombreux centres de tri et de déchetteries. Ainsi, on en dénombrait 375 en 2006 contre 129 en 1996 (chiffres IFEN). Dans ces centres, les matériels de manutention sont nécessaires, et la profession investit, puisque près de 4,5% du CA réalisé par les entreprises de recyclage (soit 408 millions d’euros) ont été consacrés aux investissements en 2007

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Quelques centaines par an Parmi les matériels utilisés, les grues auxiliaires pour le recyclage connaissent une croissance à deux chiffres chaque année depuis une dizaine d’années. Aujourd’hui, le marché s’établirait autour de 250 unités par an. “La part de l’environnement dans notre activité a augmenté, et va poursuivre sa croissance, déclare Hervé Lherondel, Hiab France. Demain, le secteur du recyclage va être de plus en plus important”. “Nous voulons vraiment progresser sur ce secteur, déclare-t-on chez Miltra, c’est pour cela que nous avons relancé la distribution des grues Penz.” Même constat chez Palfinger France, qui progresse sur ce marché, et pour qui les perspectives d’évolution sont positives. Les produits de plus en plus adaptés aux besoins des entreprises, en collaboration avec elles. “Jonsered est un des fournisseurs les plus actifs sur le marché, aussi grâce à la synergie entre les grues et les bras, nous proposons des solutions globales, déclare Hervé Lherondel, Hiab France. la complémentarité d’une grue Jonsered et d’un bras Multilift permet de découvrir de nouvelle sméthodes de travail beaucoup plus productives. C’est fort de ces nouveaux progrès technologiques que nous comptons référencer plus de grands comptes cette année, sans oublier le terrain, et le contact privilégié que nous entretenons avec nos clients historiques.” “Ces grues doivent être polyvalentes, les utilisateurs doivent pouvoir tout faire avec, du travail de collecte avec la grue, mais aussi avec du grappin sur tous types de déchets et de matériaux” souligne-t-on chez Palfinger. Issues des gammes forestières, ces grues sont différentes des classiques grues auxiliaires de manutention. Soumises à des rythmes de travail plus intensifs, elles ont des cycles de travail plus contraignants, des cadences plus soutenues, des charges plus lourdes que les grues de manutention employées dans le bâtiment. On peut distinguer plusieurs types de grues de recyclage : celles à bras droit pour les ferrailles (équipées d’un grappin et d’un siège sur colonne, ce qui permet une visualisation complète des matériaux à prendre ainsi que de l’intérieur de la benne); les grues de recyclage repliable en Z, qui ont la particularité de se replier avec leur outil (grappin, pince... ) en restant dans le gabarit routier. Ces dernières sont très utilisées dans la collecte de DIB. Enfin, les grues en poste fixe sont utilisées de manière très intensive sur les parcs à ferrailles et à déchets.

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Des gammes spécifiques ont donc été développées par les constructeurs, issues des grues forestières... Aperçu des dernières nouveautés

Hiab/Jonsered Hiab, propose avec Jonsered, une large gamme de grues pour le recyclage, de plus de 10 modèles , de 12 à 29 tm, capables d’être modulés en fonction des besoins. Issues de gamme forestières, ces grues se distinguent par leur grande souplesse d’utilisation, et leur fiabilité. Toute la gamme est en cours de renouvellement et le constructeur a présenté sa dernière innova-

tion sur IAA, avec la J900R et la J1100 R, laquelle sera d’ailleurs exposée à Pollutec. Elle est le résultat d’études de situations en conditions de travail extrêmes, et conjugue légèreté et robustesse procurant un excellent rapport poids/puissance. Elle est disponible avec plusieurs hauteurs de colonne et de combinaisons de bras pour plus de flexibilité en fonction des besoins et du choix de la portée, des clapets de sécurité en standard sur les vérins (en option sur les vérins de rotation), des stabilisateurs de grandes largeurs et un système de rotation robuste et fiable procurant un couple élevé...


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Palfinger Avec sa série Epsilon, elle aussi issue des applications forestières, Palfinger s’implante de plus en plus dans le secteur de l’environnement. La gamme s’étend de 6 à 38 tm de capacité, mais le coeur du marché du recyclage se situe autour des 12 à 17 tm. Parmi les atouts des grues Epsilon, on peut citer la rapidité, la fiabilité et la robustesse. Tous les circuits ont intégrés dans le double télescope, et il n’y a plus de flexibles apparents, du distributeur au grappin. Cette gamme vient d’être renforcée avec les modèles triple Z, qui sera représentée sur Pollutec avec les modèles E165 triple Z et M120Z nouvelle gamme. Cette série a été développée en particulier pour les applica-

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tions recyclage. Les grues sont équipées de clapets et limiteurs, notamment en raison des nouvelles contraintes liées au montage sur véhicules EURO 4/5 (espace de montage à l’avant réduit par l’ajout des réservoirs AdBlue supplémentaires). Le nouveau système de bras repliage à 8,7m ou 8,88 m présente plusieurs avantages : en position repliée, le premier bras, télescopique grâce à une septième fonction sur le distributeur, atteint en position repliée, une longueur maximale de 5,4 m à 5,5 m seulement. Ainsi, lorsque la grue est repliée en position de transport, le bras ne dépasse que de 170 mm en dessous du niveau de montage. Il n’y a ainsi plus de problème de place en cas de montage dos cabine sur véhicule EURO

4/5. La compacité du premier bras permet également un repliage avec grappin polype 6 dents ou une benne preneuse 500 L à l’intérieur des 2.55 m de largeur maxi autorisée pour le véhicule. Un montage en tête de semi remorque est aussi possible. En position de travail, le premier bras télescopique peut se rallonger de 1 m. Grâce à une longueur de 4 m, il procure une excellente géométrie de travail, similaire à celle d’une grue L classique. Les portées atteignent 8,7 m voire 8,8 m grâce aux doubles télescopes. Il permet également d’atteindre une excellente hauteur sous crochet de 4,2 m. Enfin, un large choix de type de commande et d’options sont disponibles.


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GRUES DE RECYCLAGE

Miltra Miltra est revenue à ses premièrs amours et vient de reprendre la carte de la distribution des grues autrichiennes Penz. La gamme de grues en Z s’étend de 4 à 23 mt. La nouveauté de la gamme est la Penz 10Z, plus robustes et plus lègère. Le poids mort de la grue a été allégé par l’utilisation de pièces plus légères, et la colonne est plus robuste de 28%, d’après les études du constructeur. Elle est dotée de phares de travail Xenon, pour une meilleure protection, de marchés chromées pour monter plus aisément sur la grue, des protections chromées des blocs distributeurs... Sa capacité de levage est de 11,8 mt et elle peut atteindre une longueur maxi de 9,42 (10Z HL, double télescope). La gamme compte aussi des modèles de grues spéciales recyclages, dotées notamment de valves de blocage. La gamme lourde est repliable dans le gabarit du camion et se compose de deux modèles de 16 et 23 mt, simple ou double télescopes, avec des longueurs maxi de 7,79 à 9,52 m. Enfin, précisons encore que la gamme Penz compte aussi des modèles en L, non repliables, de 4 à 22 mt, disponibles également en version recyclage. Toutes les grues sont dotées du système Hydrolink (qui donne plus de capacité à la grue quand elle travaille au plus près de la colonne), et d’une embase 3-points (à partir de 6mt), de peinture cataphorèse, d’une colonne en acier moulé recuite, d’un joint tournant de rotation, de 4 types de sièges et de positions de commande, de rotation à double cylindre...

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Chariots télescopiques : du bâtiment aux déchets Il n’existe pas aujourd’hui de statistique officielle sur le marché des chariots télescopiques en France, le Seimat ne donnant que des estimations car tous les constructeurs ne participent pas à cette enquête. i en 2007, le marché avait atteint des sommets (avec plus de 81000 unités commercialisées dans l’Hexagone), il semble que l’année 2008 marque le pas, plombée essentiellement pas le coup de frein marqué à partir du 3e trimestre , tant des loueurs que des utilisateurs finaux, amplifié par la crise financière et du crédit. Manitou annonce ainsi une baisse de 2/3 de ses prises de commande au 3e trimestre 2008 par rapport à 2007. Pourtant, si le marché des chariots télescopiques est toujours dominé par le même trio de tête (Manitou, JCB et Merlo), de nouveaux intervenants tentent de pénétrer le marché, comme Bobcat, Genie, Liebherr ou Case. Le point sur ces nouveaux intervenants, qui souhaitent aussi s’implanter sur de nouvelles applications, riches de perspectives, comme l’environnement.

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Les applications dans l’environnement Le secteur de l’environnement et du recyclage prend de plus en plus d’importance dans les activités des constructeurs de chariots télescopiques. Pour les mieux implantés sur ce marché, comme JCB ou Manitou (plusieurs centaines d’unités par an). Tous constatent un accroissement énorme de ce secteur d’activité, avec une évolution du parc matériel qui suit en parallèle. Le chariot s’est ainsi beaucoup développé dans les centres de tri sélectif et de revalorisation. Des lignes particulièrement adaptées ont ainsi été créées, pour répondre aux exigences très spécifiques de ce secteur, notamment en terme d’endurance et de fiabilité. Très sollicités, ces chariots doivent endurer des cycles de travail supérieures à 1000 heures par an, tout en offrant sécurité et confort de travail à l’opérateur. “Les obligations liées aux normes de la gestion des déchets, tant par l’accélération que par l’amélioration des volumes triés OM, DIB, DIS, etc…, font que la masse globale nécessite un accompagnement de matériel adapté, disponible dans une gamme 38

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de 130 modèles dont 20 répondent à toutes les exigences des divers traitements : verres, papiers, cartons, ferrailles, boues, déchets verts, déchets industriels, des bâtiments agricoles, etc… sous diverses formes : vrac, balles, containers etc...”, explique ainsi Pierre Gareau, Manitou. Les perspectives sont nombreuses, car les activités de tri et recyclage ont connu une hausse ininterrompue ces dernières années, et la tendance n’indique pas de mouvement inverse, malgré un ralentissement économique généralisé. Les volontés politiques (et de l’opinion politique) de protection de l’environnement, mais aussi de rationalisation économique vont amener toujours vers plus de recyclage, et de production de matières premières recyclées. Ce secteur économique est donc friand en matériels de manutention, dans toutes les étapes du traitement des déchets. Les chariots télescopiques peuvent être utilisés tant sur les centres d’enfouissement, que dans les centres de tri ou de recyclage. Par exemple, un groupe comme Pizzorno Environnement dispose d’un parc de 80 chariots... Ils correspondent bien aux besoins des utilisateurs de ce secteur, sur lequel on ne trouvait auparavant que des chargeuses, vite limitées par des besoins de hauteur et de déport. Signe de l’importance de ce secteur économique, Liebherr a choisi Pollutec pour lancer officiellement sur le marché français sa gamme de chariots télescopiques. “Le fait de pouvoir profiter d’un salon spécial “environnement” nous permet de nous adresser explicitement à un public dont nous sommes persuadé qu’il a besoin pour ses applications particulièrement difficiles et sévères, des qualités du chariot Liebherr” explique le constructeur. Les constructeurs de chariots manifestent donc un intérêt plus que certains pour les clients du secteur de l’environnement. D’autant qu’ils semblent relativement épargnés par la crise qui frappe le BTP, et pourraient s’avérer donc une porte de sortie vitale dans un contexte où le BTP, et les loueurs, ont bloqué leurs investissements. Des marchés à bichonner donc...


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CHARIOTS TELESCOPIQUES

Liebherr arrive en force Liebherr avait présenté sa nouvelle gamme de chariots télescopiques à la dernière Bauma. Un an et demi plus tard, ils sont désormais proposés à la vente sur le marché français, et le constructeur a saisi l’occasion de Pollutec pour lancer cette commercialisation. “L’ambition est d’être capable de mettre la machine idéalement adaptée face au besoin typique de cette activité évolutive de l’environnement, parfois même être initiateur d’idées d’application de nouvelles méthodes. Liebherr profite de sa large expérience dans les domaines manutention et BTP pour en développer un chariot télescopique qui est précurseur en termes de performances, sécurité et confort d’utilisation” souligne Holger Merk, responsable régional des ventes des chariots Liebherr. La gamme compte aujourd’hui 4 modèles, de 10 et 13 m de hauteur de levage, avec des capacités de charge maximale de 3,5 à 4,5 tonnes. Elle est produite dans l’usine autrichienne de Telfs. Les quatre engins sont tous équipés d’un moteur turbo compressé à quatre cylindres en ligne qui fournit 80 kW/109ch. Les TL 435-10, TL 435-13, TL 445-10 et TL 442-13 ont en commun un centre de gravité très avantageux, résultant d’une articulation basse du bras télescopique, ainsi qu’une excellente stabilité aussi bien en levage qu’en chargement, et offrent une capacité de levage

particulièrement avantageuse sur les hauteurs d’attaque supérieure. Il profite du savoir-faire Liebherr en matière de grues puisque le bras télescopique a été doté d’une membrure inférieure présentant une courbure demi-ronde continue, un principe structurel de base qui est, depuis longtemps, la configuration idéale sur les grues automotrices, et qui permet d’atteindre des capacités de charge maximales. Autre composant bien connu : un système hydraulique haute performance et la fameuse transmission hydrostatique du constructeur, qui assurent un travail puissant et rapide, ainsi que des cycles de travail courts. Les quatre chariots sont basés sur le même châssis, et grâce à leurs dimensions compactes, pour parfaitement travailler dans les espaces restreints. Trois modes de braquage sont disponibles (roues directrices avant, quatre roues directrices ou marche en crabe), avec présélection électronique. La commande hydraulique permet de travailler avec la plus grande précision, et ce indépendamment de la charge à manipuler. Des sélecteurs de direction ont par ailleurs été intégrés au manipulateur, afin de faciliter les mouvements en avant et en arrière. Pour les deux modèles de chariots télescopiques dotés d’une hauteur de levage de 13 m, Liebherr propose en option une translation latérale du bras obtenue par mouvement latéral des stabilisateurs. Les mouvements de l’outil restent ainsi absolument parallèles au sol sur toute la plage d’ajustement. La combinaison entre la transmission hydrostatique et le moteur diesel engendre une conduite peu consommatrice de carburant. Côté confort et sécurité, Liebherr n’a pas négligé l’opérateur, puisque des éléments de commandes ergonomiques, au sein d’une cabine très spacieuse caractérise ces chariots. De larges surfaces vitrées, et l’articulation basse du bras permettent une très bonne visibilité. Enfin, de nombreux accessoires leur permettent de s’adapter à tous types de travaux, du bâtiment à l’industrie en passant par le recyclage.

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GRUES TREILLIS

Genie : dans l’environnement aussi Genie est également présent dans les applications dans l’environnement, avec notamment ses modèles compacts, dont le GTH2506 qui vient d’être remanié, et doté d’un nouveau moteur Tier III, plus accessible grâce à un compartiment latéral à ouverture totale qui en facilite l’entretien. D’une capacité de 2,5 tonnes et 5,9 m de hauteur maximale, il peut désormais lever jusqu’à 900 kg à la portée maximale de 3,35 m (soit 100 kg de plus que le précédent. La cabine a été complètement redessinée : les pédales ont notamment été repositionnées pour améliorer le confort de l’opérateur et un nouveau joystick à champ magnétique a été installé permettant des commandes électro-proportionnelles pour un positionnement rapide et précis avec un minimum d’efforts. De plus, le système hydraulique a été amélioré. La ligne hydraulique auxiliaire est désormais utilisable non seulement pour la fonction optionnelle verrouillage hydraulique du tablier mais peut aussi être utilisable pour tout équipement nécessitant une fonction hydraulique. Ce système peut être activé par un interrupteur. Enfin, la flèche télescopique a aussi été modifiée pour faciliter sa maintenance, avec moins de pièces soudées, des axes et bagues de plus grand diamètre et des flexibles jumelés à l’intérieur du télescope.

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Le groupe Barisien, spécialisé dans la collecte, le transport le traitement, la valorisation et le recyclage des déchets ménagers et industriels, installé en Alsace, emploie ce petit chariot compact Genie dans ses activités : dans le centre de tri, pour le transport et le chargement de balles de carton ou de plastique souple ou rigide, et des palettes , et sur la déchetterie professionnel, il est affecté au tri des déchets (en complément du travail d’une pelle à grappin). “Les spécificité de notre activité (manutention de balles de 700 kg, tri de déchets dans des endroits difficiles d’accès ou encombrés) exigent un produit compact, de petit gabarit, une maxi capacité avec du déport intéressant, explique-t-on chez Barisien. Nous avons choisi un genie pour sa mise en route rapide et sa compacité. Sa prise en main est simple et ses mouvements nous ont parus très souples dès la première utilisation. Ces grandes capacités sont étonnantes pour un produit si petit : en effet, grâce à ses roues motrices et directrices, nous pouvons contourner facilement le obstacles sur notre zone de travail et son rayon de braquage est court pour une excellente maniabilité. C’est aussi un engin puissant qui s’adapte à tous types de terrains. Il est équipé d’un moteur Deutz que nous connaissons bien dans notre métier par le biais d’autres matériels. L’accès aux composants moteur est simple ce qui facilitera la maintenance”


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Toujours au vert La couleur verte du constructeur italien Merlo le prédestinait peut-être à être présent dans l’environnement. Merlo, un des leaders sur le marché français, est aussi très bien implanté dans ce secteur du recyclage. Il propose une gamme qui, grâce à sa polyvalence et ses accessoires permet l’aménagement des sites, le transport, la manutention au sol et en hauteur, le chargement des matériaux de toutes sortes, tels que ferraille, papier, végétaux, pinces à grappin, bennes de reprise... La série Panoramic répond notamment à ces applications sévères. Le modèle P 55.9 CS (5,5 tonnes de capacité de charge maxi, et 8,6 m de hauteur de levage maxi) par exemple, un des derniers sortis est parfaitement adapté aux exigences des appli-

cations dans le recyclage. Il dispose ainsi de nombreux atouts, comme la suspension hydropneumatique de la cabine, qui permet d’absorber toutes les sollicitations et les vibrations transmises par le terrain. La course autorisée, grâce à l’intégration des dispositifs hydrauliques et pneumatiques, assure le confort, même sur les trajets les plus sévères. De plus, le point de fixation arrière de la flèche est l’un des plus bas de la catégorie, et offre donc une visibilité améliorée de 20%. De nouveaux essieux épicycloïdaux, d’un moteur 4 cylindres 140 cv, un centre de gravité plus bas pour une meilleure stabilité, une charge élevée... sont les autres points forts de ce modèle. Précisons encore que la gamme des Panoramic compte des modèles permettant des charges de 2 à 6 tonnes pour des hauteurs allant jusqu’à 21 m.

Un petit “bras” de 400 kg Merlo vient de lancer le Cingo Handler 400, un petit bras télescopique montée sur le châssis d’un Cingo, qui peut lever 400 kg à 3,4 m de haut. Le faible encombrement de ce petit matériel de manutention (1 m de large pour 1,98 m de haut), lui permet de travailler sur des chantiers exigus, escarpés, peu accessibles, notamment de bâtiments en rénovation, pour des travaux paysagers, ou encore pour des pépinières. Plusieurs accessoires peuvent y être montés (godets, fourches, grappins...).

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Bobcat rénove sa gamme pour ses 50 ans Bobcat, qui célèbre cette année son 50e anniversaire poursuit l’évolution de sa gamme de chariots télescopiques, qui compte 12 modèles, avec des hauteurs de levage comprises entre 5,2 et 17,4 m. Rappelons que Bobcat s’est lancé sur le marché des chariots télescopiques en 2000, avec le rachat du fabricant français Sambron, marque historique pour de nombreux utilisateurs.

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CHARIOTS TELESCOPIQUES Nous avons progressé de près de 20 % en 2008, après une hausse de plus de 10% entre 2007 et 2006, explique-t-on chez Bobcat. Cette hausse est principalement due aux développements de nouveaux produits, comme le T2250, ou de nouveaux accessoires, ainsi qu’aux efforts constants réalisés par notre réseau de distribution.” Les chariots, qui sont tous fabriqués à l’usine de Pont Château , à côté de Nantes, sont aujourd’hui distribués en France via un réseau de 18 concessionnaires, qui regroupent 39 points de vente et SAV. La gamme a été dotée de nombreuses évolutions, et notamment équipée de moteurs Tier III. Parmi les nouveautés, le niveau sonore en déplacement est passé à 8 dBA. Tous les modèles sont bâtis sur une plateforme commune, sur laquelle les composants et points de contrôle se situent aux mêmes emplacements, afin de faciliter les opérations de maintenance. Parmi les nouveautés, on peut encore citer un nouveau contrôleur d’entraînement, pour améliorer la qualité d’ensemble du système électronique, un nouveau type de câble d’accélérateur et une nouvelle conception de l’arrière de la flèche, supprimant tout contact avec les flexibles. Le constructeur a également apporté des modifications aux raccords rapides en tête de flèche, plus espacés afin de faciliter le branchement et le débranchement des accessoires. Côté cabine, tout a été étudié pour améliorer le confort de l’opérateur, en commençant par une réduction du bruit, mais aussi avec une meilleure ergonomie.

Ainsi, tous les contacteurs et témoins sont situés sur la partie avant droite de la cabine, leurs fonctions clairement identifiées et à portée de main de l’opérateur. Un manipulateur proportionnel garantit des mouvements souples et progressifs de la flèche et permet à l’opérateur d’exécuter plusieurs fonctions simultanément. De plus, l’excellente visibilité qu’offre la cabine assure une utilisation facile et en toute sécurité de la machine. Par ailleurs, toute la gamme est dotée de série le système d’arrêt des mouvements aggravants (AMA), de même que d’une transmission hydrostatique à régulation électronique, qui offre une plus grande précision de conduite, y compris dans les espaces les plus resserrés. La pédale d’approche lente permet de manœuvrer

avec souplesse à très faible vitesse, quelle que soit la charge. Le freinage est précis et la stabilité optimale. En outre, l’opérateur peut choisir entre deux modes d’entraînement : le mode direct, avec priorité à la vitesse de translation, ou le mode souple, avec priorité à la puissance hydraulique et au couple. Sur toutes les machines, l’accès aux composants est facile. “Malgré un contexte économique difficile, nous estimons pouvoir gagner des parts de marché, grâce au nouveau T2250, qui rencontre un franc succès auprès d’une clientèle à la recherche de plus en plus de polyvalence, souligne le constructeur. Cette machine permet d’utiliser la plupart des accessoires de la gamme Bobcat, jusqu’à présent surtout réservés au mini-chargeurs.”

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GRUES À TOUR

Linden Comansa arrive en France Le constructeur espagnol Linden Comansa a installé depuis l’automne 2007 une filiale en France afin d’assurer la commercialisation de ses grues à tour sans tirants. Depuis un an, une quarantaine d’unités travaillent sur le marché français. Nous sommes arrivés dans une période une peu folle, avec une demande très forte , voire trop importante, qui a vu arriver de nombreuses marques de grues sur le marché français. 2009 s’annonce visiblement comme plus difficile et plus tendue.” Depuis octobre 2007 en effet, le constructeur espagnol Linden Comansa s’est doté d’une filiale en France, dont le siège est (pour l’instant) basé à Fréjus. “Linden Comansa veut s’implanter de façon durable en France et c’est pourquoi nous avons choisi la voie de la création d’une société, explique M. Delaporte, directeur général Linden Comansa France. Je

viens du secteur de la grue à tour d’occasion, et je connais bien le marché, et les clients. Nous voulons nous ancrer sur ce marché, et Linden Comansa s’est donné les moyens pour cela, notamment en apportant les modifications nécessaires pour être en phase avec le marché français, qui est un marché mature, très exigeant en terme de qualité.” Concernant le service, le constructeur s’appuie sur le SAV des loueurs dotés de leur propre service, ainsi que sur un réseau de partenaires, dans toute la France. Dans chaque région où des grues travaillent, un stock de pièces détachées est constitué, soit chez les partenaires, soit chez un loueur, en attendant la création d’un site national de pièces détachées , qui pourrait se situer à Fréjus, à côté du siège.

Assurer les fondations “Nous avons d’abord travaillé avec les loueurs, explique M. Delaporte, puisque cela nous donnait une meilleure visibilité, pour faire connaître nos grues. Nous commençons à travailler en direct, avec les utilisateurs, PME mais aussi grands groupes. Nous sommes ainsi en contact avec deux majors du BTP , pour une commande portant sur une soixantaine de machines. Nous avons su répondre à tous leurs cahiers des charges, preuve du sérieux de la marque.” Roland Delaporte assure vouloir démarrer “doucement, mais sûrement l’activité de Linden Comansa en France, afin de se “doter de fondations solides et de pérenniser l’activité. Nous n’avons pas d’objectifs en fin

d’année, ni d’obligations de résultats, nous voulons avancer tranquillement. Nous nous sommes attachés à démontrer la qualité et la robustesse de nos machines, qui ont leur place sur le marché français.” Aujourd’hui, une quarantaine d’unités travaillent dans l’Hexagone, et en Corse. Comme ces deux grues pour Dumez, des 21 LC290, qui travaillent sur la construction du théâtre de Fréjus. Malgré un marché en baisse , sur lequel il constate déjà un ralentissement des commandes, Roland Delaporte estime réaliser les mêmes résultats en 2009 et se montre donc plutôt optimiste sur l’implantation des grues Comansa dans l’Hexagone. A découvrir notamment sur le prochain Intermat.

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