Digital n° 7, Avril 2019
EDITORIAL
de nos candidats (à lire dans notre prochain numéro) qui commencent un tout nouveau cheminement, etc. La formation et l’école avancent et nous avançons avec sans rester en retrait. Nous sommes heureux de pouvoir faire tous cela et vous les faire savoir avec nos simples écrits qui traduisent et montrer notre travail et nos réflexions. Nous vous souhaitons une agréable lecture. Un autre trimestre arrive à terme. Et nous nous disposons à célébrer la Pâque, la Résurrection du Christ. Pendant ce trimestre durent lequel plusieurs événements ce sont produits, entres autres : Nous avonseu la visite des Pères de l’Espagne, le P. Emilio en déplacement en Espagne pour les soucis de santé, l’entrée à l’étape canonique du postulat de certains
Christ est ressuscité pour nous donner de la vie et de la vie en abondance. Vivons-la avec joie et en partageant notre joie avec tout le monde. Joyeuse Pâque à tous P. José Maria, SF
S M M
Editorial
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A
Religion
2-3
I
Philosophie
4-8
R
Santé
9-1O
E
Chronique
11-12
Exclusivité
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RELIGION Du CAREME à PAQUES
Salut frères et sœurs Depuis les années, le seigneur via son église nous donne un temps de nous purifier dans la joie pour fêter la pâque. Pour qu’ils puissent puiser aux mystères de la rédemption, la plénitude offerte par la vie nouvelle dans le christ. C’est de telle sorte que nous pouvons marcher de carême à pâques jusqu’à la plénitude du salut que nous avons déjà reçu grâce au mystère pascal du christ. « Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance » (Rm 8,19). C’est dans cette optique que je nous souhaiterais offrir quelques éléments de méditation pour accompagner notre chemin de conversion pendant ce temps de carême jusqu’au glissement vers pâques. Dans son message à l’entrée du carême 2019, le Pape François rappelle que : « pour se préparer à la fête de pâques ; 40 jours pour se retourner vers Dieu ».Jésus nous donne plusieurs moyens pour avancer : la prière, le partage, le jeûne et le pardon donné et reçu. Dans l’évangile de Mathieu (Mt 6,1-6 ; 16-18) lu à la messe le mercredi des cendres, le christ nous donne trois moyens pour nous tourner davantage vers Dieu : l’aumône (partage), la prière, le jeûneLE PARTAGE : nous ouvre à l’autre et à ses besoins LA PRIERE : est un moyen d’entrer en communication avec Dieu qu’on ne voit pas et qui nous parle à travers sa parole. La prière permet, comme le jeûne et l’écoute de la parole de Dieu, de ne pas
entrer en tentation, en faisant appel au christ. Ecoute la parole de Dieu qui nous éclaire ; elle est un chemin pour ne pas nous perdre. nous rappelle le sens de la mesure pour ne pas oublier d’où vient la vie.
LE JEÛNE :
LE CAREME EST UNE DEMARCHE DE PARDON, DE CONVERSION
Dieu pardonne le premier. Il nous demande de faire de même car le pardon libère. Il fait vivre. Se convertir, c’est changer son cœur pour aimer comme Jésus. Le temps du carême y est particulièrement propice. L’Eglise nous encourage à revivre le sacrement de réconciliation, le pardon de Dieu qui nous libère de notre péché et nous rapproche de Dieu. elle est la plus importante fête religieuse chrétienne d’un point de vue spirituel. Elle commémore la résurrection de Jésus-Christ, le troisième jour après sa passion. La solennité commence le dimanche de pâques, qui marque la fin du jeûne du carême, et dure pendant huit jours (semaine de paques ou semaine radieuse ou semaine des huit dimanches). Voir calendrier chrétien. À ne pas confondre à « la paque » comme commémoration de la sortie d’Egypte par un repas rituel qui s’appelle aussi « la pâques ». La pâque chrétienne est multiple. Elle commémore à la fois la sortie de l’Egypte, l’institution eucharistique lors du repas de la paque, la crucifixion du christ et son repos au tombeau durant trois jours, sa résurrection, passage de la mort à la vie,et la nouvelle création inaugurée le troisième jour
LA PAQUES
Benjamin Kalume ASF Théo I
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Un Nazareth Dans Chaque Foyer
Paix et joie. Les Fils de la Sainte Famille Jésus, Marie, Joseph et les Missionnaires Filles de la Sainte Famille de Nazareth ont pour mission de rendre présent et à jamais l’idéal de leur père fondateur Saint Joseph Manyanet y vives, l’Apôtre de la famille. Cet idéal est donc celui de faire : Un Nazareth dans Chaque Foyer. A présent, il est important de faire la sémantique de cette phrase française, qu’entendons-nous grammaticalement par Un Nazareth dans Chaque Foyer? D’entrée de jeu, la grammaire française nous enseigne qu’il s’agit d’un groupe de mot, c’est une phrase non verbale composée de d’un article indéfini à savoir Un, d’un nom propre de ville Nazareth, ville de Galiléede deux adverbes Dans, Chaque, d’un nom Foyer, par extension, le vocable Foyer pourrait signifier : Maison, Berceau, le chez soi etc… la compréhension de cette phrase semble être hermétique, mais elle revêt son véritable sens à partir des explications que donne le Père Manyanet à cette phrase. Un Nazareth dans chaque foyer selon le Père Manyanet Pour lui, cette phrase renvoie au socle de la spiritualité qu’il a reçue du saint esprit et qu’il a léguée a ses deux familles religieuses c’est la spiritualité de Nazareth. Un Nazareth dans chaque foyer renvoie alors à la spiritualité des Fils de la Sainte Famille et des Missionnaires de Nazareth.
de Nazareth de vivre cette spiritualité dans chaque lieu où ils /elle se trouve, c’est visiter ou encore c’est contempler constamment et de façon perpétuelle l’école ou le foyer de Nazareth pour rencontrer Jésus, Marie , et Joseph à Nazareth avec pour but d’abord de découvrir et de s’imprégner des vertus de la Sainte Famille à savoir : la Simplicité, l’Amour du travail bien fait, le Silence intérieure, la Joie, l’accueil, l’Amour Fraternel, le Respect… la liste n’est pas exhaustive. Et en fin de les proposer au monde comme model de vie familiale à suivre. Un Nazareth dans chaque foyer pour le monde Apres avoir découvert et faire sien des vertus de la Sainte famille, les Fils et Filles de la Sainte Famille de Nazareth ont pour obligation morale et pour devoir civique de propager au monde plus précisément partout où ils se trouvent la dévotion a la sainte famille comme model de famille à imiter. C’est sur ce même sillage qu’Un Nazareth dans chaque foyer, renvoie définitivement à : prenons le groupe de mots Un Nazareth, ici ce n’est plus seulement une référence à la ville de Galilée, mais à la Famille que formaient Jésus Marie et Joseph à Nazareth dans toute sa plénitude… Quant à Dans chaque foyer, il s’agit de vivre les vertus de la sainte Famille de Nazareth dans chaque Famille respective… c’est la raison pour laquelle notre mère l’Eglise nous donne pour model de famille celle de Nazareth, ce serait alors faire vivre Jésus, Marie et Joseph chez nous, dans nos maison, dans nos famille… Loué soit la sainte famille : Jésus Marie et Joseph
Un Nazareth dans chaque foyer pour les fils et les filles de la sainte L’exhortation de Père Manyanet à savoir de faire un Nazareth Dans Chaque foyer est premièrement destiné à ses deux familles religieuses, en effet, il s’agit pour le Fils de la Sainte Famille et pour les Missionnaire Filles
Christian Misse, PSF Philo III
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PHILOSOPHIE Liberté et Responsabilité
L’homme dont l’hominité1 écarte de l’animalité, notamment par sa faculté de langage, a toujours utilisé des mots pour désigner des phénomènes – entendu comme ce se qui montre. C’est-à-dire qu’en tentant de se comprendre et de comprendre tout ce qui semble lui permettre la compréhension, il terminologise et conceptualise des « réalités » qui vont lui permettre de discourir sur l’onticité2 en générale ; et parmi ces « réalités », nous choisissons les termes ou concepts liberté et responsabilité. Que veut dire chacun de ces termes et comment s’articulent-ils à la compréhension de cet homme que nous sommes toujours nous-mêmes3, c’est en cela que consistera notre présent exposé, qui, il faut le dire, se veut strictement phénoménologique, et donc philosophique au fond. Commençons dans par « responsabilité ». ce mot est formé à « responsable » et du 1
un premier temps Étymologiquement, partir de l’adjectif suffixe « -ité » qui
Forme étymologiquement plus adéquate que « humanité » car la racine est le mot latin homo, hominis. 2 L’onticité c’est l’ensemble de ce qui existe et qui se trouve plus ou moins dans le continuum espace-temps. 3 Martin HEIDEGGER, Être et Temps, trad. Emmanuel MARTINEAU, Paris, Hors-Commerce [En ligne], 1985, § 4, p. 28.
set à former des noms indiquant la caractéristique de son adjectif ; l’adjectif « responsable » est formé à partir de celui latin responsus qui – venant du verbe latin respondere et signifiant « répondre de » veut dire « qui doit répondre de » (ses actes). Ainsi, la responsabilité est le fait de répondre de ses actes […]4. Sans exposer les acceptions diverses de ce terme dans les diverses disciplines qui l’emploient, nous pouvons encore dire qu’il est généralement admis que la responsabilité, du fait précédent, ne concerne que l’homme dans ses genres masculin et féminin. Les étants autres que l’homme n’ont pas d’autoconscience et ne peuvent donc pas répondre de leurs actes. En effet, chacun homme qui nait dans ce monde est déjà par son hominité même responsable de lui-même, autant de ses actions que de ses omissions, même les enfants. Pourquoi aussi les enfants ? Eh bien, parce que l’homme n’est au fond que son cerveau étant donné que c’est ce dernier qui prend toutes les décisions psychobiologiques pour la survie de l’ensemble dont il est lui-même le « souverain » ; c’est également le cerveau qui rend possible la conscience à partir de l’inconscience dont il est lui-même, et c’est encore lui qui fait naître l’auto-conscience5 qui fait croire à l’homme qu’il commande son cerveau alors que cet homme n’est pas séparable de son cerveau. Par conséquent,on dira que chaque homme, 4
C’est nous qui soulignons. Lire John Carew ECCLES, Évolution du cerveau et création de la conscience : à la recherche de la vraie nature de l’homme, 1989.
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femme, enfant est responsable de la maturité-biologique de son cerveau ou non… Responsable aussi des conséquences découlant de ses actions et omissions ;de sa croyance religieuse ou de son athéisme ; de son implication épistémique ou de son ignorance ; de son éthico-moralité ou de son immoralité, ou encore de son amoralité, etc. Cependant, si la responsabilité appartient à L’homme, cela veut dire qu’il est préalablement libre car, la liberté consiste à faire ce qu’on veut, comme on veut, quand on veut6, ou à faire ce que l’on ne fait pas et ne pas faire ce que l’on fait. Ceci nous amène donc à parler dans un deuxième temps de « liberté ». Étymologiquement, « liberté » vient de l’adjectif latin liber – dont le nom est plutôt polysémique – qui se traduit en français par « libre », et du suffixe « ité » comme sus-mentionné (ce suffixe modifie sa forme en fonction de la terminaison de l’adjectif auquel il est joint). L’adjectif latin liber veut dire « absence de toute contrainte et de dépendance », et ainsi, la liberté est le fait de ne pas avoir de contrainte ou de dépendance dans ses actes. C’est pourquoi il est admis généralement que la liberté est le pouvoir qu’à la volonté de se déterminer sans subir aucune contrainte7. Par ce fait,nous pouvons comprendre pourquoi l’homme est dit avoir la responsabilité de ses actes, puisqu’il est ditlibre dans les actes qu’il pose.
Cependant, et loin de vouloir nihiliser toute l’acception historique8 et même actuelle que nous avons au sujet de la liberté de l’homme, il convient néanmoins d’analyser cette prétendue « liberté ». S’il est bien vrai que comme nous le montre l’expérience et l’histoire, l’homme a toujours agit « volontairement » et selon son libre arbitre, il est encore plus vrai que l’homme n’existe pas selon sa volonté et son libre arbitre. En effet, lorsqu’on pose la question de savoir pourquoi y a-t-il quelque chose et pas plutôt rien, cela suppose qu’il y a préalablement quelque chose puisque « rien » ne peut venir de Rien – entendu comme Néant. Ainsi, en postulant ce quelque chose, nous admettons qu’il y a au départ un Étant, un Ontos suprême, c’està-dire le premier à êtrelà par lui-même. Mais alorsqui est-il et qu’est-il ? La Croyance dit que c’est Dieu-de-Lumière, et la Science quant à elle dit que c’est le Hasard9-de-lumière (théorie du Big Bang) … Mais qu’à cela ne tienne, c’est qui est sûr c’est que l’homme est produit de premier-à-être-là ; de ce fait, la liberté de son avènement à l’existence lui est par conséquent absente car l’homme existe sans son consentement, c’est-à-dire sans sa liberté de vouloir exister ou de ne pas exister. Cela dit, l’homme est déjà déterminé et esclave de l’existence, comme toutes les autres espèces ontiques
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Pierre-Brice LEBRUN, « La responsabilité », inEMPAN, vol. 99, no 3, 2015, pp. 105-109 [En Ligne] 7 Cf. www.cnrtl.fr/tymologie/liberté
Nous pensons particulièrement à la période scolastique tout en incluant Augustin d’Hippone dont la thématique de « liberté » et « libre arbitre » est largement développée. 9 Le « Hasard » est une cause imprévisible et dont l’origine se trouve en lui-même, d’où son in-explicabilité
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vivantes10. Par conséquent, dire que l’homme possède la liberté tel que cela est généralement admis est contradictoire avec ce que nous venons de voir.
Responsable de son avènement, c’est-àdire à ce Dieu-de-Lumière des croyants, ou encore à ce Hasard-de-lumière pour les purs scientifiques…
D’ailleurs, nous pouvons mieux le comprendre quand l’homme, qui, malgré le fait qu’il se considère libre soit parce que la loi qu’il s’est donnée est la sienne, soit encore parce que c’est lui qui décide de poser tel ou tel acte, n’arrive à faire toutes ces choses que parce qu’il est déterminé dans son existence à les faire. C’est pour dire, l’homme ne peut construire tel genre de machine que parce que la nature permet que ce genre de machine soit possible et qu’il y ait un étant vivant qui puisse le faire. L’homme ne va jamais inventer quelque chose qui soit hors des possibilités de la nature, et c’est pourquoi dans son essence et dans son existence, il n’aura jamais de liberté, sinon il serait un « dieu ». Par conséquent, il ne fait que découvrir ses possibilités essentiales, et de là, nous pouvons donc conclure que l’artificiel est dans son essence le naturel ; ce que l’homme fait ou non n’est que conforme aux lois de la nature dans laquelle il se trouve et avec laquelle il se confond car au fond, il ne vient pas d’autre part que de là.
Dès lors, terminer ainsi cet article impliquerait que l’homme puisse faire ce qu’il veut puisque la responsabilité incombe au responsable de son avènement, mais, il parait toutefois important de signaler que la plus grand « miracle naturel » est que l’étant-homme possède une intelligence supérieure aux autres ; il a la pensée, le langage, et surtout l’auto-conscience. C’est pourquoi cet homme doit user à fond de ces « cadeaux » afin de d’acquérir plus de libertébiologique et éviter une existence plate comme celle de ses proches cousins les bonobos, ou encore les chimpanzés ; et qui dit liberté, dit responsabilité, même si ce n’est qu’une liberté-dans-la-déterminité. Autrement dit, même si l’homme est déterminé à choisir, il choisit quand-même, et cela en usant ses capacités cérébrales qui sont le « cœur » même de son étance11, ouhominité, ou encore « humanité » s’il faille rester « canoniste ».
Si donc, comme sus-dit, la responsabilité appartient à l’homme s’il est préalablement libre, alors, l’homme n’ayant pas de liberté n’a par conséquent pas de responsabilité, ni de ses actions, ni de ses omissions vu qu’il est de sa nature d’agir et d’omettre. Ainsi, la responsabilité des actions et omissions de l’homme semble incomber plutôt au
En définitive, nous pouvons dire que l’homme n’a à proprement parler pas de liberté, ni de responsabilité… mais parce qu’il a la possibilité d’une libertédéterminée, alors il a aussi une responsabilité…conséquente. Firmin Anaba ASF Philo III
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Nous voulons exclure les anges, et tous les esprits du même genre.
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C’est-à-dire de son intimité la plus profonde.
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Le vivre ensemble morale a toujours été horrifiée par des actes de violence, même-ci par les masses médias et les réseaux sociaux l’on veut nous habituer à regarder les dépouilles macabres des hommes barbouillées de sang tel un abattoir de bœuf. « En quoi sommes nous en droit de nous demander, ce monde est-il vraiment le nôtre, lorsqu’on sait qu’il est objectivement et considérablement clivé, dualisme, ou fracturé, du fait de l’injustice social consécutive à l’exacerbation des préférences appétitives de nature égoïstetelle qu’elle prospère à la dictature de profit consacré par l’ordre éconocratique global » ?
En effet, la physionomie dès notre monde est-elle qu’aujourd’hui, notre globe ressemble à un bunker où bon nombre de personnes sont réfugiés pour fuir les éventuels attaques -militaires ou terroristes- entrainant ainsi de nombreuses pertes en vie humaines, et/ou la division artificielle de la cellule familiale. La violence est devenue le mot d’ordre des puissances dominatrices ; d’où la pertinence de s’interroger sur la natures des relations internationales entre Etats. Les hommes de notre temps ne peuvent plus vivre la tranquillité véritable du fait que notre monde ait été marqué du sceau de polemos, du fait qu’il soit devenu le siège des grands mouvements belliqueux au point que nous nous interrogeons de savoir si ce monde est vraiment le nôtre, ou alors celui des autres ? Sans doute, la violence est scandaleuse. La conscience
A cause de la guerre, l’intersubjectivité est rendue difficiles voir même impossible. La guerre transcende le temps et l’espace. Tout se passe comme-ci la mondialisation était synonyme de guerre. D’ailleurs le professeur Michel Chossudovsky identifie la mondialisation à la guerre en ces termes : « la guerre et la mondialisation sont intimement liés. » aux vues de tout ce qui précède, la paix semble difficile avec la postmodernité voir même impossible. L’homme moderne n’a plus le sens du recueillement, du silence,… Il est caractérisé par le bruit ; un bruit aussi manifeste sur le plan artistique, politique, militaire, religieux bref, le silence n’est pas la chose du moderne. Les valeurs éthiques et morales sont également en crise ; la malaise civilisationnel à gagner du terrain. Nos Etats se focalisent beaucoup plus aujourd’hui à la formation des citoyenssoldats prêt à la guerre. Une guerre qui n’épargne aucun domaine de la vie, puisque même les mondes animaux et végétaux n’en reste pas épargnés. Le débat aujourd’hui sur cette question de savoir s’il est encore possible de vivre en paix, tout au moins, la question de la paix perpétuelle se situe donc au centre du débat philosophique. Il s’agit de revoir, au-delà de toutes les différences ethnologiques, raciales et culturelles qui différentient les hommes, comment 6
peuvent-ils sublimer l’instinct hégémonique et coexister pacifiquement dans le même monde. Ainsi, certains grands penseurs à l’instar de Kant avaient déjà envisagés un projet de paix perpétuelle. Mais comment le conçoit-il ? L’agir moral selon Kant est déterminé par le concept de bonne volonté, puisque c’est lui qui donne naissance aux autres concepts moraux. Pour Kant, c’est le concept de bonne volonté qui sous-tend en quelques sorte toute sa doctrine morale car pour lui : « de tout ce qui est possible de concevoir à dans le monde et même hors du monde, il n’est rien qui puisse être tenue pour bon si ce n’est la bonne volonté. » Grâce à la systématisation de ce qu’est la Bonne Volonté, le vivre ensemble apparait comme une construction perpétuelle véritablement animée par un fort désir d’y parvenir. Le constate est claire : de nos jours, les relations interpersonnelles sont d’autant plus centripètes que centrifuges. Les uns sont toujours animés par un désir d’exploiter les autres. Or, nous dit Scheler, il peut y avoir dans le monde des actes de dominations qui ne conduisent pas directement à la guerre, puisque la paix n’est pas qu’absence de guerre. En effet, D. Iléba nous fait constater qu’il y a le fait que les hommes appartiennent aux différentes religions, aux différentes ethnies, aux différents tributs, qui favorise leur renfermement en groupement identitaire. Et c’est parfois cela qui donne naissance aux affrontements multiformes. Pour mettre fin à tout cela, nous dit Kant, il faudrait que ce soit la bonne volonté et le désir de vivre une vie basée sur l’amour du prochain, la tolérance…, qui régissent les relations des hommes en société. En ce sens, Kant dira : « c’est la bonne volonté
qui doit être au commencement de toute législation et de l’établissement des principes et des règles communes. » Il ne peut y avoir un véritable de vivre ensemble dans une société où il n’y a pas d’objectivité dans la volonté qui légifère, et aussi s’il manquait la justice sociale. De même, Kant pose les maximes comme étant le principe subjectif de l’agir humain (de son action). Cependant, il faudrait que cette maxime soit considérablement bonne au sens pour qu’elle s’impose à nous sous la forme d’un impératif catégorique : tu dois. Dans ce cas, seul la raison est nécessaire, car elle est pour Kant, le dépositaire de la loi morale. La loi morale devient donc importante pour la cohésion sociale, étant donné qu’elle a pour finalité le bien, et par conséquent une vie bonne et harmonieuse. Pour Kant, l’impératif qui commande la moralité s’exprime en ces termes : « agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle. » Parler de l’universalité de la loi morale implique également la notion de respect du devoir. Ici, l’attention doit être portée sur le plus pauvre de la société ; et la maxime qui commande ce type de devoir est celle du respect de la personne humaine peut s’énoncer ainsi : agis toujours de telle sorte que tu traites aussi bien dans ta personne que dans celle des autres ; toujours comme une fin jamais simplement comme un moyen. L’autre doit donc être traité avec beaucoup de respect et d’estime. Kant voudrait indexer les idéologies capitalistes qui minent la société actuelle et dont le seul but est l’aliénation de l’homme Valentin Nguele, PSF PhiloIII 7
SANTE Paludisme : Définition et Prévention
La question de santé a toujours été une préoccupation pour plus grand nombre de personnes qui sans relâche, n’ont jamais cessé d’entreprendre des moyens efficaces pouvant palier aux maux causés par des épidémies, des ennemies, la peste, les MST etc. Nous voulons nous intéresser sur le Paludisme qui fait tant de ravages dans nos différentes maisons aujourd’hui, dans nos villages, villes et campagnes, le fléau se veut plus grandissant que l’émancipation des abeilles. Le Paludisme st cependant un protozoaire causé par un Plasmodium. Le moustique responsable de de la transmission de cette maladie est appelé Anophèle Femelle qui, s’étant posée sur votre peau, puisse du sang pour couvrir ses œufs. Une fois installée, elle inocule en vous un liquide appelé ‘’Nectar’’ qui sert d’anesthésie pour extraire du sang sur vous sans douleur. Le paludisme se transmet très rapidement et affecte un très grand nombre de personnes. Et selon les statistiques de l’OMS, plus de 2 milliard de personnes sont infestés et atteints du paludisme par an. Cependant, les personnes les plus vulnérables et exposées sont respectivement ; les Femmes enceintes, les Enfant de 0 à 5 ans et aussi les voyageurs(les migrants). Avoir ainsi fait-le
Point sur cette modeste présentation, il incombe de signaler que en dépit de sa puissante pression sur les hommes, le paludisme n’est pas cependant pas une maladie incurable. Mais elle est à craindre et à prévenir. C’est pourquoi nous voulons d’abord présenter son mode de transmission puis ses symptômes et manifestations pour chuter par le traitement.
MODES DE TRANSMISSION L’anophèle femelle se pose sur votre peau et injecte le tar qui rend insensible la zone d’opération ce liquide sert d’anesthésie puis il peut facilement infiltrer dans du sang des protozoaires qui se diffusent dans le corps et s’attaquent aux globules rouges et cette étape peut prendre entre 8 et 14jours avant de se manifester. Dès lors, un ensemble d’éléments nous permettra de détecter le paludisme lorsque nous sommes infectés. Il faut remarquer que la période d’incubation commence du 8é au 14é jour pour que le sujet ressente les symptômes suivants : Les frissons allant d’une heure à deux heures. On a la sensation du froid avec tremblement de tout le corps accompagné de craquement des dents. Si l’on constate une fièvre de 39 à40 oc, SPM (froid), TA. Les céphalées, vomissement + + +, la peau sèche et brulante. Ce sont là quelques symptômes les plus fréquents. S’il est vrai que le paludisme est u e maladies qui touchent plus d’un millier de personnes dans le monde, alors il n’en 8
demeure pas moins que ce soit aussi la plus prise en charge. Le TDR (test de diagnostic rapide) Ainsi nous pouvons dans le cadre de la prévention de la maladie énumérer deux éléments : Premièrement la Lutte Anti vectorielle qui engendre l’usage de moustiquaires, les insecticides, les répulsifs, à assurer constamment l’hygiène des vêtements, nettoyer régulièrement les alentours de la maison en décrochant les mauvaises herbes, assurer. La propreté constant des toilettes et WC, éviter la stagnation des flaques d’eaux et les poubelles proche des habitations. Deuxièmement, pratiquer la Chimio prophylaxie aux femmes enceintes, faire un TPI (traitement préventif intermittent), et pour les sujets neufs
(étrangers, migrants) preguianal …
mefloquinine,
Au final, contracter le paludisme ne signifie pas qu’on est déjà mort. C’est une maladie tout comme les autres. Mais il revient au patient de bien s’informer et de se former sur le paludisme auprès des personnes aguerris lorsqu’il ressent les manifestations sus évoquées pour être suivi et traité s’il est infecté. Il est strictement interdit aux personnes de s’auto médicalisées car la prise en charge passe par la définition des cas. Paludisme simple ACT (eaterm arlequin, artefon. parapet, un bon repos, malacur) paludisme grave, voire immédiatement un médecin. Nous concluons en disant que le traitement ne dure que 3jours maxi.
Schéma de la transmission du Paludisme
Edmond Nzenda PSF Philo III
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CHRONIQUE
Pour ce trimestre la communauté a été très active comme à l’accoutumé avec de nombreux évènements que nous allons vous lister en quelques ligne. Tout d’abord en février nous avons eu à fêter avec deux de nos frères leurs anniversaires de naissance,
En plus de tout cela, s’en est suivi l’anniversaire d’un autre frère Charles ce même mois.
Benjamin et Théodore Puis, avec les paroisses auxquelles nous sommes affiliés, nous avons participés à la journée diocésaine des jeunes qui a eu lieu à Nkolbisson les 16 et 17 février.
Charles ouvrant son cadeau La pastoral qui alimente chaque fois nos dimanches, était toujours si joyeuse surtout que c’est les enfants qui transmettent cette joie de vivre.
Les jeunes fatigués à l’arrivé après la longue marche 10
Après l’animation, petit travail d’atelier avec les enfants Comme il est prévu chaque année, le père délégué de la province EspagneCameroun effectue une visite dans les communautés de sa circonscription. C’est ainsi qu’en les dates du 7 au 23
Mars, ladite visite a eu lieu au Cameroun où il a passé en revue le travail effectué par les pères José Maria et Emilio Berbel ; il était accompagné par le père José MariaTaulats qui était à son premier voyage en Afrique.
Les pères avec les enfants du Complexe La visite de l’Enieg la Retraite où fréquente leurs étudiants n’était pas en reste ; ainsi que l’université Catholique d’Afrique Centrale. Il était aussi question de voir l’œuvre pastorale de la communauté avec la catéchèse au Complexe Saint Joseph et ce qui est fait dans les paroisses de mission où les aspirants, postulant et les pères apportent de l’aide tous les dimanches. Ainsi sera visitée la paroisse Saint Esprit d’Abobo où le P. José et quelques aspirants donnent un coup de main ; et le centre Eucharistique de Ngoula spécialement visité par le P. Jésus, le P. Taulats étant déjà rentré pour des exigences communautaires vues sa responsabilité.
Catéchèse du Complexe
À cet effet, ils ont visité le complexe Saint Joseph de Mvolye qui a été donné à la congrégation des Fils de la Sainte Famille pour sa gestion. Ils ont aussi visité la communauté féminine des missionnaires Filles de la Sainte Famille (la branche féminine) et toucher du doigt leurs œuvres au Cameroun, bientôt déjà 50 ans.
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célébrations et le partage communautaire de la parole Divine.
Les pères à la Messe à la paroisse St. Esprit d’Abobo
Formation/entretient avec le P.Jesús
Le père Jesús à la Messe au centre Eucharistique de Ngoula
Formation avec le P.Taulats Pendant la visite des pères, nous avons aussi eu des moments de formation communautaire avec le père délégué et ainsi qu’avec le P. Taulats, pour nous édifier sur la congrégation et la pédagogie manyanétienne ; sans oublier les 12
Un au revoir affectueux et départ pour l’aéroport Cependant, il était aussi question dans l’agenda des pères, de l’entrée en postulat de 4 frères qui a eu lieu 10 mars. En effet, nous y reviendrons dans notre prochain numéro. Sur ce, Demeurez sous la protection de la Sainte Famille de Nazareth et de vos anges Gardiens !
Le père délégué a achevé sa visite étant satisfait tout en donnant quelques conseils et idées pour le renforcement et l’accroissement de la congrégation.
HEY PADRES Quand aura lieu la prochaine visite ???
Michel koung, PSF Enieg
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Ekwe Nazareth
En exclusivité dans notre prochain Numéro
La visite des pères En image
Mot des finissants
Interview des postulants
Présentation et objectifs de notre camp de travail
Les impressions de la directrice de cuisine
Et bien d’autres !!!
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Recevez nos œufs de pâque et de même Bonne fête à vous !!!
Equipe de production : Maison de formation Saint Joseph Manyanet Montage : Christian Missé Missé, P.SF Supervision générale :Congrégation des fils de la sainte famille JMJ – ydé Facebook : Manyanet ydé-Cameroun Blog : Yaoundé.manyanet.org 15