JOYEUX NOËL ET BONNE ANNEE
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EDITORIAL Cette année pour la congrégation des Fils de la Sainte Famille a également été marquée par deux évènements majeures : la dédicace de cette année à Saint Joseph et la fête de Saint Joseph Manyanet nôtre saint fondateur pour la première fois au Cameroun. Cette dernière a été marquée par la célébration Eucharistique, le théâtre de la Nativité et des jeux variés, dont en voici quelques clichés.
Exécution des chants par les Aspirants et les enfants
Présence massive des enfants
Que chaque famille ait pour exemple celle de Nazareth
Notons aussi la présence de son excélence l’ambassadeur d’Espagne au Cameroun Ekwe Nazareth Table des matières
Messe célébrée par Mgr. Andrée Marie Nko’o, concélébrée par les pères José Maria à sa gauche et à sa droite Emilio Berbel
Editorial…………………...…P.2 Comment vivre l’avent ?.........P3 Nativité et Foi………………...P.4 Autrui………………………….P.6 Symbole de la congrégation …P.8 Chronique ………………….P.11 Humour ……………………..P. 12 2
COMMENT VIVRE LE TEMPS DE L’AVENT ? À la question comment vivre le temps de l’avent ? Je vois là une méthode, un moyen qui puisse me propulser à un agir qui puisse être soit conditionné ou tout déterminer par rapport à mon existence fondée sur ma relation personnelle avec Dieu. Cependant, il incombe d’apporter une lumière aux termes apparents de ce questionnement. Alors deux termes retiendront notre attention ; il s’agit de « l’Avent » et de « vivre ».
. véritable ; car il faut que le chrétien se considère comme « une femme » enceinte qui attend de mettre au monde un fils. Pour ce faire, il faut passer ses visites médicale (la prière, le pardon), afin de mettre à Noël au monde, un fils en bonne santé. Il s’agit donc de mettre au monde : la justice, la paix, l’amour, la fraternité.
Comment : de l’ancien français com. + suffixe adverbial – ment ; désigne une interrogation, de quelle manière, de quelle sorte ou encore quel procédé. Le « comment », est dont une invitation à nous adresser relative à ce qui nous préoccupe. Ensuite Vivre : qui est un verbe transitif du latin vivere il revoit en religion à se conduire, se comporter bien ou mal, eu égard à la morale ou à la religion. L’« Avent » étymologiquement vient du latin adventus qui signifierait avènement. Dans l’Église, le terme Avent fut employé en grec dans les premiers siècles comme « Parousia », pour designer ainsi la venue du Christ parmi les hommes. Cependant, le temps de l’Avent est dont cette période de quatre semaines qui précède Noel. Autrement dit, la question comment vivre le temps de l’Avent ? Pourrait se traduire par Quels sont les moyens à utiliser, les méthodes à adapter et ou les aptitudes à prendre pour entrer pleinement dans ce temps de l’avent qui, est une période de préparation intense à l’accueil de l’Emmanuel ; Dieu avec nous. Pour bien vivre dont son temps de l’avent, il faut le passer dans la prière
EDMOND NZENDA ASF 3
LA NATIVITE ET LA FOI Au-delà de la narratologie, il n’est pas sans raison de croire, ou de penser qu’il n’est intelligible d’avoué que la Nativité, ordinairement appelé Noël est une célébration de joie, d’espérance et de foi en Jésus le Messie que l’on appelle le Christ. Toutefois, la foi doit précéder toute lecture évangélique ou mieux scripturaire qui relatent et situe l’Emmanuel dans l’histoire : or, l’Incarnation, et toute la vie du Christ sont mystères. Autrement dit, Sa vie, « dès langes de sa nativité (Lc 2, 7) jusqu’au vinaigre de sa passion (Mt 27, 48) et au suaire de sa Résurrection (Jn 20, 7), tout dans la vie de Jésus est signe de son mystère. (CEC. 515) Cependant, A travers la Nativité, «il a été révélé qu’en Lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité " (Col 2, 9). Son humanité apparaît ainsi comme le " sacrement ", c’est-à-dire le signe et l’instrument de sa divinité et du salut qu’il apporte : ce qu’il y avait de visible dans sa vie terrestre conduisit au mystère invisible de sa filiation divine et de sa mission rédemptrice. » (CEC. 515) Ceci dit, si la séquence d’évènements de l’annonce et la naissance de Jésus est à priori voire, à postériori sujet de foi et de doute, alors s’il faut y croire, en quoi croyons-nous, et s’il faut l’affirmer, que pouvons-nous dire de ce grand mystère de la foi ? Le mémorial de la naissance voire l’enfance du Christ s’est veut une liturgie et une célébration solennelle, en tant que élément de « symbole de la foi » chrétienne en Jésus, "vrai homme et vrai Dieu"1. Homme envoyé aux hommes ; " l’homme parfait " (GS 38). Ainsi, au lieu des fêtes du dieu soleil des païens tels que le « Sol Invictus » (le soleil invaincu) des romains, le « Yule » ; le solstice d’hiver et les saturnales, autrefois célébrée le 25 Décembre, les chrétiens célèbrent Jésus, vrai Lumière née de la Lumière, (Lc 8, 12) : « le Soleil de Symbole d’Athanase (le terme "symbole" ici prend le sens de "profession de foi", recueil des principales vérités de foi). 1
justice » (Ml 6, 20+), l’Astre d’en haut qui a guidé les rois mages et qui guide les pas de ceux qui le suivent sur le chemin de la paix (Lc 1, 78). En célébrant Noel ; nous croyons à ce mystère, et ainsi ; professe et célèbre l’Incarnation : l’un des mystères de la foi chrétienne. Lors d’une audience, dans une réflexion sur le sens de la nativité, le Pape François décrit Noël comme « … une fête de la foi et de l’espérance, qui surpasse l’incertitude et le pessimisme » cette espérance consiste et réside dans le fait que Dieu après les alliances renouvelées avec Israël son peuple devient Homme pour que l’homme devient Dieu, d’où la nativité devient donc dans l’histoire sacré le commencement de la kénose. Quant à la foi, loin d’être le caractère profondément original d’assentiment positif et l’attitude croyante aux Révélations, c’est-àdire, une adhésion à des vérités salutaires et transcendantales ; elle est aussi une acceptation volontaire, libre et conscient des enseignements de l’Eglise. Dans sa pensée en christologie, Ratzinger affirme que « les récits de l’Enfance (de Jésus) dans Matthieu et Luc, nous la décrivent, non pas pour lever le mystère, mais pour l’attester comme tel».2 Cependant, dans une approche exégétique des séquences narratives ou l’histoire de la Nativité de Jésus. L’Evangile de Luc et plus particulièrement celui de Matthieu présentent la Nativité avec les récits de l’annonce, la crèche, et la visite des bergers, et d’autant plus marquant : le pèlerinage ou le voyage des Rois mages guidés par l’astre, l’adoration et leurs cadeaux symboliques à l’Enfant-Jésus. (Lc 2, 1-20). Une interprétation de ces récits justifie la foi aux prophéties de son avènement, (Gn 49, 10 ; Nb 24, 17 ; 1 Ch 17, 11+ ; 2 S 7, 13 – 14 ; Is 7, 14 ; Is 9, 1 – 6 ; Za 9, 9 ; Mi 5, 1 – 3) qui porte à une joie célébrée en leur accomplissement tel qu’annoncé par les saints prophètes de temps anciens (Lc 1, 70). Cette étoile, l’astre qui Joseph Ratzinger, Foi chrétienne hier et aujourd’hui, (traduit de l’allemand par E. Ginder et P. Schouver), Kosel-Verlag KG, Munchen (pour l’édition originale), MAME, Paris (Edition en langue française), 1976, p. 189. 2
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conduisit les rois mages à Bethléem n’est point théologoumène, ou simplement symbolique, mais elle est pour les croyants, la lumière qui désormais éclaire et justifie la croyance et le témoignage de notre foi en L’Enfant-Jésus, Fils de Dieu. Indifférent de toutes thèses mythistes quelconque, malgré tout doute rationnel inévitable, et les limites de la raison à l’égard de la personne de Jésus et de l’Incarnation ; la foi nous porte à recueillir et à accueillir les grâces et les effets de la célébration de Noël, fête par laquelle en mémorial de la naissance du Christ notre Sauveur, nous célébrons ce que nous croyons, et crois fermement en ce que nous célébrons. Puisque c’est notre espoir, notre Credo ; voire notre confession : que par sa naissance, « …Dieu est vraiment devenu l’Emmanuel, le Dieu-avec-nous, dont ne nous sépare aucune barrière et aucune distance. » (Benoît XVI, parole et silence, in « Pensée sur la Nativité ».) C’est la fête de, disons : le déjàlà du Messie, Celui qui longtemps annoncé par les prophètes et attendu depuis la chute du premier Adam prend chair comme nous et pour nous. Et « Lorsqu’il s’est incarné et s’est fait homme, il a récapitulé en lui-même la longue histoire des hommes et nous a procuré le salut en raccourci, de sorte que ce que nous avions perdu en Adam, c’est-à-dire d’être à l’image et à la ressemblance de Dieu, nous le recouvrions dans le Christ Jésus (S. Irénée, hær. 3, 18, 1). C’est d’ailleurs pourquoi le Christ est passé par tous les âges de la vie, rendant par-là à tous les hommes la communion avec Dieu (ibid. 3, 18, 7 ; cf. 2, 22, 4). » (CEC. 518)
Nous avons enfin le mérite de le croire, puis qu’il fallait la raison honnête de le redire et de montrer qu’il est vrai « qu’ils ont marché dans la nuit, mais l’étoile qui à l’Orient a paru ; c’est le gage de notre foi qui guide et nous conduit, vers le petit roi juif jadis méconnu, et que l’Enfant qu’ils ont vu et reconnu en qui nous vient le salut… c’est le Messie tant attendu ; pour qui à chaque Noel avec les mains tendues; nous célébrons toujours notre foi en l’Enfant-Jésus ! » Avec la ferveur de la foi adorons et prions le Christ qui s’est fait semblable à nous…. Qu’il ravive en nous la joyeuse espérance et la joie de Noël JOYEUX NOËL !!!
Si on a dit qu’« à Noël le Christ est né, pour parler du Père aux hommes qu’il aime, et que c’est Lui dont l’étoile nous apprend ce grand mystère…l’Incarnation ! Alors, la foi s’il le faut pour célébrer en toute conscience la Nativité, il faudra le dire avec joie et confiance, qu’à Noel nous est né le plus beau des enfants de l’homme pour qui « Les cieux proclament la gloire de Dieu… le jour au jour en donne le récit…et la nouvelle, aux limites du monde. » (Ps. 18, 2-5) CHARLES CHIMA OKOROIGBO 5
AUTRUI
Du datif latin alter, autrui signifie l’autre ; or si l’autre doit être considéré comme moi dans une condition différente, autrui devient étymologiquement « alter ego » qui veut dire : un « autre moi », ce qui fait que dans ce contexte, l’autre est à la fois en moi parlant de moi-même, et hors de moi parlant de mon prochain. Ainsi, parler de l’autre c’est parler de moi. Ai-je vraiment dans ma conscience une considération pour l’autre comme pour moi-même ? Ai-je des aptitudes requises pour faire corps avec autrui sans toujours porter des préjugés à sa personne ? Refuser l’autre ne serait pas comme me renier moi-même et renier les Saintes Ecritures ? Les relations que j’entretiens avec les autres sont-elles conviviales, harmonieuses… ? Ce sont là en réalité quelques interrogations qui devraient nous passer à chaque fois par l’esprit pour essayer de déterminer la qualité ou la nature des relations que nous avons avec les autres. Comme précisé un peu plus haut, mon alter ego est un autre moi ; cela suppose que je suis sensé entretenir de bonnes relations avec mes semblables que je les connaisse ou non. Cependant, considérer l’autre ne voudrait pas dire qu’on ne devrait pas se disputer pour quel que soit le sujet ou le problème, puisque la vie est faite de conflits et d’harmonies. Il est donc ici question pour moi de découvrir l’autre dans son for intérieur pour l’identifier et mieux le connaitre ; notons qu’il est préférable que cet exercice se fasse sans préjugés. Nous avons avec les autres des traits communs. Chaque personne par exemple porte en elle la forme de l’humaine condition, disait Montaigne ; ce qui fait
donc que, je ne dois pas comprendre ou considérer autrui comme une chose autre que moi, puisqu’il est identique à moi. Ce n’est ni le statut social, ni l’ethnie qui fait d’un être un Homme sinon que c’est la condition humaine qu’il porte en lui et l’intelligence qui découle de son âme et lui donne d’être raisonnable. « L’Homme c’est l’âme. » disait Socrate. Autrui est ainsi pour moi un sujet à ne pas mépriser ni ignorer ; ceci dit : dans mon vécu, dans mon agir, mes pensées et mes actions, je dois tenir compte de l’existence et de l’épanouissement des autres, ceci devrait même être pour chaque individu une exigence morale, un bien acquis et fais par devoir. C’est avec l’autre que je peux échanger dans le dialogue, car ce dialogue m’aide à me construire personnellement et à m’améliorer. Il reste ainsi indéniable que je peux mieux me connaitre, me juger et avoir conscience de moi-même à travers l’autre, pour ce faire, je dois sortir de moimême c’est-à-dire, ignorer le fait que seules mes propres convictions peuvent m’aider et que tout seul je peux y arriver. Il est à retenir que c’est à travers les manières que j’ai avec l’autre que je peux lui démontrer qu’il est humain, puisque ce caractère humain est acquis, pour ainsi dire que c’est en grandissant dans la société qu’on s’imprègne des valeurs humaines. Si par contre je considère l’autre comme un esclave, je serai en train de perdre moimême ma condition humaine. Pourquoi une telle assertion ? Prenons le cas d’un roi qui a des esclaves : si nous observons très bien, nous allons nous rendre compte qu’il ne dépend que de ses esclaves ; s’il a par exemple soif, même avec de l’eau pas très loin de lui, il lui faudra interpeller son esclave pour qu’il lui offre à boire, et il est soumis à attendre tout le temps que cela 6
mettra. Qui est véritablement l’esclave dans ce cas ? Pour ainsi dire que, mon agir en la personne de l’autre à des retombés sur moi. L’être humain est soumis à mon attention, il est celui avec qui je dois malgré nos différences m’associer pour un regard collectif visant le construit. En tant qu’être humain, si je me rends compte que mes désirs et mes envies ne m’aident pas à m’ouvrir et me donner à l’autre, alors, je devrais tout faire pour les dominer pour devenir par-là tempérant pour favoriser le vivre ensemble, la liberté, l’égalité, la justice, l’équité et la fraternité.
même, si toi aussi tu étais tenté ? Portez les fardeaux les uns des autres, si vous voulez respecter la loi du Christ. »
« Laissons donc à Dieu le jugement et contentons-nous de prendre avec amour, sagesse, patience et compassion notre prochain. »
Par expériences de vies quotidiennes, nous remarquons qu’il est facile pour l’Homme de pointer du doigt les défauts de son prochain. Or, le fait de toujours juger un individu face à ses défauts conduit à la condamnation de ce dernier, et notons que cela est prohibé par les Saintes Ecritures. L’Evangéliste Matthieu est très claire làdessus au chapitre 7,1 : « Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés » ; ainsi Dieu luimême est contre le fait que nous jugions autrui, celui qui le fait, subira en retour le même sort ; ceci dit : nous ne moissonnerons que ce que nous aurons semé. Qui pourrait tenir devant le jugement de Dieu ? Nous sommes tous impliqués dans le péché, et il ne revient pas à nous de porter des critiques à un alter ego pécheur. Dieu par contre, ne nous demande pas de rester indifférents face à des injustices occasionnées par autrui, nous avons ce devoir de le ramener sur le droit chemin, ainsi nous serons entrain de lui montrer la valeur du Salut Divin auquel il sera bénéficiaire si jamais il nous écoute et valorise le bien. Galates 6, 1-2 : « Frères, si quelqu’un se trouve en faute, remettez-le sur la bonne voie, vous qui êtes spirituels, avec un esprit de douceur. Pense à toi-
Théodore FOKOU
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SYMBOLE ET SIGNIFICATION CONGREGATIONNEL
1- L’hymne au P. Manyanet Le chant du Prophète de la Famille a été composé par l'auteur interprète et compositeur Cesareo de Gabarain, un prêtre diocésain qui, en 1984 a composé quelques chants pour la béatification du P. Manyanet à Rome. Il a pour titre « profeta de la familia » 2- Le drapeau tricolore de la Congrégation Le drapeau tricolore de la congrégation est le bleu, blanc et violet. Ces couleurs symbolisent le charisme de Nazareth chez les trois personnages dont Jésus, Marie et Joseph qui inspirent la congrégation. Le Violet représente Saint-Joseph. Il s'identifie au Père de Jésus parce que de son travail assidu, constant et désintéressé a su s'acquitter dans sa réalisation personnelle en faveur du plan de Dieu. Le blanc s'identifie à Jésus parce que, comme rédempteur et sauveur, il est venu nous racheter et rétablir la nature tombée sous le joug du péché. Le Bleu est destiné à la Vierge Marie, par son amour virginal et disponibilité à l'appel de Dieu, comme le ciel bleu est pour le regard des hommes.
3- Logo Manyanet (Yaoundé, Bogotá, Reus…) L'image corporative de Manyanet est utilisée pour plusieurs tâches, pour des écrits, un site, des réseaux sociaux. Il est conçu par le professeur de dessin de Barcelone qui travaille dans le collège Jésus, Marie et José de Barcelone (Manyanet saint André), qui a deviné l'idée des sigles JMJ de la famille de Nazareth avec le « M » de Manyanet pour créer le logo définitif ; en incorporant la lettre Manyanet et en ajoutant le lieu (une ville ou village) d‘ un centre des Enfants des Fils de la Sainte Famille et la devise de sa mission : éducation et famille (travailler avec les enfants et jeunes pour former les familles chrétiennes futures.
4- Les images du P. Manyanet Les 4 images les plus représentatives du P. Manyanet sont :
Serviteur de Dieu en 1982 8
5- Logotype du centenaire de la mort et de la canonisation de Saint-Joseph Manyanet
Pour la béatification le 25/11/1984
Pour le Centenaire de sa mort : 19012001
Ce logotype a été utilisé pour le centenaire de sa mort en 2001 et pour sa canonisation en 2004. Le logotype s'inspire de la CROIX, qui est le signe de la mort rédemptrice de Jésus. La forme de la croix évoque le terminal qui couronne les douze tours - clochers du temple de la Famille Sacrée de Barcelone, dédiés aux apôtres, présente dans les douze boules qui l'entrelacent. Au centre de la croix c’est le monde, le lieu et la cause de l'incarnation et la scène de la vie terrestre de Jésus avec Marie et Joseph à Nazareth, représentés par ces symboles : la croix représente Jésus; A + M [aría] c’est la figure de la Vierge Marie. La scie est à Saint Joseph, instrument pour son travail de charpentier. La vie, la sainteté et l'hérédité de José Manyanet sont marquées par ce mystère, qui est consigne à la fois : - Nazarennizer le monde ; faire l’Église famille, faire de chaque famille une église domestique : construire un Nazareth dans chaque foyer. Le Logo a été réalisé par le dessinateur Mr Prieto ancien président AMPAJMJ de l’école de Saint André.
Pour sa canonisation 16/5/2014 N.B : Il faut dire que chaque ville, peuple et pays ont différentes images de P. Manyanet qui peut donner une opportunité pour un autre article.
6- Logotype du 150e anniversaire de la fondation de l’Institut Fils de la Sainte Famille Il a été réalisé par le dessinateur M. Roger Quevedo, un ancien élève du collège 9
JMJ de saint André. Ce dessin a voulu transmettre que la mission des Fils de la Sainte Famille reste très présente avec un charisme d'actualité sous la protection de la Famille Sacrée symbolisée dans les tours de la Basilique de Barcelone.
membres vivent sous le modèle de la Sainte Famille de Nazareth. Le premier signe rouge de gauche renvoie à Jésus, Fils de Dieu et de Marie. Les deux signes bleus du milieu désignent la Vierge Marie, mère de Jésus ; et le signe rouge de droite est à Saint Joseph, nourricier, époux de Marie et protecteur de la Sainte Famille de Nazareth.
7- Le logo historique Il est l’emblème clérical de la congrégation des Fils de la Sainte Famille Jésus, Marie et Joseph. Il a été institué dès la création de l’institut à Tremp en Catalogne le 19 mars 1864 par Joseph Manyanet y Vives. C’est la raison pour laquelle il porte le nom de logo historique. Ce logo est composé de trois cœurs. Chaque cœur représente une des trois personnes de la Sainte Famille de Nazareth. Le cœur du milieu portant une croix légèrement audessus est à Jésus. Celui de gauche est destiné à la Vierge Marie ; et le cœur de droite est à Saint Joseph.
9- Autres images de la congrégation
ONG de la congrégation
8- Le logo moderne Il est le caractère d’identification des membres de la congrégation des Fils de la Sainte Famille Jésus, Marie et Joseph. Ces
Isaac Johannes Mangan 10
CHRONIQUE
Le but de la présence de la congrégation des Fils de la Sainte Familles est d’abord et avant de reprendre l’Évangile de la Sainte famille, et aussi d’éduquer le cœur et l’intelligence. En ce sens le père Julio Gonzalez dira que : « le nom de notre famille religieuse […] indique que nous sommes une famille et, pour cela, elle accentue vers une manière de vivre en communauté, de prier et d’évangéliser. » Au Cameroun, la congrégation des Fils de la Sainte Famille n’est pas restée inerte. Elle se fait ressentir à travers plusieurs activités qui rythment la vie de ses jeunes qui sont en formation. Ainsi, ces Jeunes sont engagés dans une vie apostolique très active. Dans un premier temps, notre présence se fait ressentir dans les paroisses locales, c’est-à-dire la Paroisse Sainte Thérèse de Mbenda où nous assurons la messe du samedi soir et dont l’acteur principal est le père Emilio, et son équipe, et la paroisse Saint Esprit d’Abobo-Etetak, où assure le père José et son équipe. « Nous sommes un institut apostolique, cela veut dire que, nous avons été envoyé par l’église et nous exerçons notre mission en son nom. » Dans un second temps pour ce qui est de la catéchèse, la congrégation des Fils de la Sainte Famille a bien voulu que ses aspirants dispensent des cours de catéchèse dans les établissements de la place, qui sont entre autre : le collège de la retraite, et le complexe scolaire Saint Joseph, où elle assure la direction depuis septembre dernier, représenté en la personne du Rv. Père José Maria. À travers cette apostolat catéchétique, les Fils de la Sainte Familles sont appelés à accomplir de façon digne, le témoignage de leur vocation nazaréenne
dans une parfaite communion de vie avec les autres membres de la société. Il s’agit donc d’enseigner Jésus aux enfants et aux Jeunes, de présenter le model de vie de ce petit garçon qui grandissait en grâce, en âge et en sagesse, et en fin présenter au peuple des fidèles du Christ les vertus de la sainte famille de Nazareth. Troisièmes et en fin il est question de présenter les autres activités satellites qui tournent autour de la vie active de cette congrégation. Il s’agit entre autre de l’ONG Manyanet solidaire qui, depuis deux ans aujourd’hui, prend en charge les enfants dont les parents ont des moyens limités en vue de leur scolarisation, puisque, ce sont les enfants d’aujourd’hui qui sont et formeront les familles de demain. Pour les Fils de la Sainte Familles, « la famille est la première école de l’Évangile et où commence l’éducation du cœur et du mental de la personne. » De plus, l’institut religieux se fait également montre dans les activités diocésaines, particulièrement dans les Matinées Vocationnelles… Pour finir, nous pouvons dire avec le père Julio Gonzalez que : « le berceau des Fils de la Sainte Famille se rencontre dans la maison de Jésus, Marie et Joseph. Sa vie familiale, humble, joyeuse et solidaire, à Nazareth, inspire notre identité et notre mission. La contemplation du mystère de la sainte famille est toujours présente dans notre prière, formation et travail. Nous sommes témoin de ce que nous voyons et entendons dans le foyer de Nazareth. »
Aspirants à l’œuvre pour rendre belle la fête 11
Début de la célébration
Première lecture par la Sœur
Quelques mots de l’Ambassadeur d’Espagne au Cameroun
Représentation somptueux du théâtre de la Nativité par les enfants
Offrandes symboliques
Jeux de pénalty pour les enfants
Aspirants servants de Messe
Photo de famille
Valentin Arnaud NGUELE 12
HUMOUR
Michel EtchikĂŠ 13
Blog : yaounde.manyanet.org
Facebook: Manyanet YdĂŠ-Cameroun
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