#23
ALVARO SIZA PORTO CALE
Revue d’atelier Marc Vaye
Hiver 2014
Porto Cale Voici une pièce en quatre actes, le tout est un éloge de la discretion. Le premier, la piscine (1961 / 1966) met en scène sur une plage des archétypes architecturaux bruts de décoffrage comme le mur, l’escalier, la rampe sur fond de grues portuaires. C’est la métaphore en miniature d’un rivage accidenté. Le second, la maison de thé, situé à Leça da Palmeira (1958 / 1963) est lové dans les plis de la géologie et nous offre l’horizon. Le lieu doté d’une longue aile protectrice est plongé dans la pénombre et propice à la solitude contemplative et sereine. Le troisième, la Fondation Serralves (1996 / 1999), est un musée d’art contemporain, un monument discret et silencieux qui semble avoir été structuré pour le bien-être d’un arbre. Le quatrième, l’école d’architecture de Porto (1987 / 1993), est ouverte sur la rive du Douro. C’est une composition de six fragments dont certains offrent un caractère anthropomorphique. L’ensemble définit une cour intérieure triangulaire qui lie les divers pavillons.
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ALVARO SIZA Porto Cale © Marc Vaye Revue d’atelier Marc Vaye École Spéciale d’Architecture Hiver 2014