Fabienne Bulle

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Le présent catalogue a été édité à l’occasion de l’exposition :

Le client, l’architecte et le menuisier à l’Ecole Spéciale d’Architecture du 6 au 27 avril 2007. Ecole Spéciale d’Architecture 254, boulevard Raspail 75014 Paris.

www.esa-paris.fr

© ESA Productions Philippe Guillemet & Marc Vaye. 1er trimestre 2007. Assistés de Grégoire d’Amiens, Lysa Hannah Bellelis, Pascal Bernard, Bastien Canzi, Ihab Kalaoun, Edouardo Léal, Yoann Ledoux, Nicolas Polaert, Ahissan Tanoh. Bureau de presse Catherine Philippot Tél : +33 (0)1 40 47 63 42 cathphilippot@photographie.com

Crédits des illustrations : © 2007 Paul Kozlowski p. 52, 53 © 2005 Dominique Eskenazi p. 18 à 23 © 1999/2001/2005 Philippe Ruault p. 4 à 15, 26 à 32, 46 à 49 © 2005 Philippe Guillemet p. 33 © 2007 Grégoire d’Amiens p. 3, 16 © Atelier Fabienne Bulle

Dépôt légal : mars 2007. ISBN : 2-916485-01-5


Atelier Fabienne Bulle

Le client, l’architecte et le menuisier


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Editorial Depuis toujours et sans faille, Fabienne Bulle est tenaillée par le désir de construire. Au-delà des sirènes de la mode, son architecture se veut remarquable sans chercher à se faire remarquer. Sans s’encombrer de grandes théories, sa démarche est marquée par la rigueur et la sobriété, par une éthique fondée sur une quête de la vérité, celle de la construction, celle de l’assemblage des matériaux. Ses architectures sont classiques/modernes, influencées autant par Alvar Aalto que par Alvaro Siza, toujours contextuelles et expérimentales. Si son architecture était une fable, elle aurait pour titre : “Le client, l’architecte et le menuisier”, tant elle repose sur les attentes de l’usager, la symbolique de l’expression et l’importance du détail. Une architecture à vocation didactique, dessinée au 1/20e.

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Entretien

avec le client Pascal Le Stunff, l’architecte Fabienne Bulle, le menuisier Guy Pointard.

Pascal Le Stunff : Mes parents ont toujours habité un pavillon. En Bretagne, mon père a exercé le métier de maçon, il a fait construire une maison en Vendée et plus tard, une autre à Malakoff. J'ai donc toujours vécu en pavillon et j’ai voulu construire une maison.

d’espace. La pièce ne mesure que six mètres, mais elle s’étend jusqu’au fond du jardin. En haut, le couloir/bibliothèque et la chambre sont ouverts. Il y a beaucoup d’espace pour une si petite parcelle. Tous les meubles de la cuisine sont intégrés. C’est simple et beau. C’est un tout.

L’histoire avec Fabienne a commencé y a vingt ans. Elle m'a fait découvrir son travail et bien d'autres choses, notamment au cours d’un voyage au Portugal. J'étais habitué aux pavillons traditionnels, voire à ceux des lotissements. Elle m'a fait voir des maisons contemporaines, des maisons tout en béton, que le béton peut être beau, des matériaux que je n’imaginais pas pour une simple maison. Elle m’a donné envie. Puis j'ai cherché un terrain, j’en ai visité plusieurs et je suis tombé sur celui là qui a la particularité d’être étroit, très allongé, doté d’une perspective intéressante, avec une masure inhabitable et des herbes hautes. Après avoir consulté Fabienne, je l’ai acheté et pour raison financière, j’ai attendu dix ans.

Fabienne Bulle : Mille deux cents euros le mètre carré, c’est-à-dire un dépassement de 20% par rapport au ratio courant. Il permet d’intégrer la cuisine et la bibliothèque, d’utiliser les émaux de Briare plutôt que la faïence. Cent-quarante mètres carrés habitables sur une parcelle étroite dont je peux toucher les limites de mes mains. Pour bien l’occuper, il fallait construire en mitoyen. J'ai montré à Pascal les maisons environnantes qui sont très larges avec les circulations au cœur, sans lumière, et le garage en sous-sol dont la rampe génère un espace gelé. Pascal a parlé de ses références suédoises, où la voiture est devant, sous un simple abri. Les miennes sont tournées vers Alvaro Siza, Souto De Moura, vers des choses très simples et très poreuses. Pascal voulait à la fois, un lieu intime, la chambre/salle de bains et un lieu pour recevoir ses amis avec une cuisine/laboratoire totalement ouverte, un bar, mais pas de salle à manger/séjour. Différentes solutions ont été envisagées. La maison devait pouvoir se transformer, accueillir dix-quinze personnes, avoir une grande ouverture entre le dedans et le dehors et permettre de déjeuner dehors l’été.

Mettre les idées noir sur blanc, cela paraît facile mais devant une feuille blanche, c'est plus difficile. Il fallait faire simple, avec du style, de l’espace, beaucoup de lumière, pas de portes intérieures, une salle de bain généreuse avec un mini-bassin et ouverte sur la chambre pour le plaisir de la douche après le sport, des espaces pour la vie quotidienne, voir le ciel et la voie lactée en dormant, un simple abri pour la voiture comme en Suède, des meubles intégrés. J’ai remis à Fabienne le cahier des désirs, sans autres directives. Elle m’a présenté une maquette, pas des plans, quelque chose en trois dimensions : une maison sur pilotis où tout est ouvert. J’ai été surpris, j’ai aimé et nous sommes partis : faire les plans, chercher les artisans, chiffrer le coût. Concernant les pilotis, je dois avouer une certaine appréhension. Fabienne Bulle : De l'extérieur les pilotis sont perçus. Mais pas de l’intérieur, car le passage entre le bas de l'escalier et la chambre est continu et fermé. Il ne fallait pas ouvrir sur le patio pour ne pas donner l’impression de quitter la maison, être à la fois indépendant et dans la maison. Pascal Le Stunff : Avec deux marches pour descendre dans la salle d'eau, je n'ai pas l'impression d’être surélevé, d’être sur un vide. J’ai l'impression de descendre dans le sol. Au réveil, je prends mon temps, la maison est apaisante, j’aime la lumière naturelle de la chambre. Le soir, je dîne en bas. Si j’ai des invités, la table se dédouble. Si j'ai envie de lire, je monte dans le salon, c'est ma pièce préférée. Les invités sont surpris par l’impression

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Pascal est méticuleux, il a aimé l'idée de la maison-meuble, l’idée que la maison bascule vers le meuble, qu’elle soit en bois. J’ai proposé d’étirer la maison, de l’enserrer entre un mur en parpaing, pour régler la question des appentis du terrain voisin, et deux pilotis, de générer un patio à la juste mesure, en l’occurence de quatre mètres de côté. Travailler le thème de la cabane perchée est un délire. Etre indépendant et en relation avec le jardin est une douce alchimie dans l'épaisseur, dans la profondeur des choses. A l’avant, c’est une typologie de maison urbaine, maçonnée et enduite à la chaux. A l’arrière, c’est une ossature et des remplissages en bois. Tout le cœur est en bois, la chambre et le patio. Il n’y a ni angle ni chaînage, ce qui permet des perspectives profondes. C’est une maison rigoureusement géométrique et ouverte aux angles : la masse s’efface le long des mitoyens. Entre la voiture et la cuisine, un paravent forme une cour intérieure, un puits de lumière à ciel ouvert, qui permet de vitrer la cuisine tout en préservant l’intimité. La façade urbaine offre des transparences par le creusement des


angles au niveau du salon. Au dernier niveau, une ouverture en longueur offre une vue sur l'ensemble du paysage. Pouvoir à la fois vivre enclos dans le jardin et disposer de larges vues. Dehors, un meuble de jardin crée l'espace du dessous. Grâce au panneautage, c’est aussi un intérieur. Avoir tout emballé, fait exister le lieu. A l’intérieur, j’utilise du hêtre pour travailler de façon plus sensuelle, plus sophistiquée, à l'échelle du meuble. Dans le même esprit, à l’étage, la cheminée dissimule un escalier menant à la chambre d'ami. Pour magnifier la profondeur il est sans palier intermédiaire. Dans la cuisine, derrière un paravent coulissant, se dissimule un sanitaire et l’accès à la cave. Le couloir/meuble qui mène à la chambre, est une circulation à la fois bibliothèque et placard. Pour gagner de l’espace, il est en partie en porte-à-faux sur le patio. Cette maison est pleine. Située dans un lieu ténu, elle donne le maximum, s’ouvre et contient sans serrer, n’a pas de limite tout en étant intime. Habiter un meuble, quelle belle idée ! Pascal est un ami, Guy Pointard aussi et notre première collaboration remonte à 1982. Il m’a initié au savoir-faire de la menuiserie, je lui ai fait découvrir les espaces de l’architecture contemporaine, le mobilier comme domaine d’intervention, et même le métal, que nous expérimentons

actuellement. Pour moi, la vérification est fondamentale. Pour construire sa maison, Pascal a choisi une équipe, c’est-àdire un architecte et un menuisier. Nous avons attendu le menuisier le temps nécessaire. Sans lui, la conception aurait été différente, ainsi que la mise en œuvre. Ce qui m’interresse dans ce projet, c’est que le menuisier a réalisé la charpente, l’ossature, les façades et le mobilier. Pascal Le Stunff : Fabienne m’a fait découvrir le bois, c’est une matière qui ne m’était pas étrangère, mais là, je l’ai travaillée, poncée, lasurée. Quand il est brut, il est rugueux. Après un premier ponçage, il a un rendu agréable à l’œil mais reste rugueux au toucher. Vous continuez, une fois, deux fois, il devient agréable au toucher et à la vue. Il demande à être caressé, j’ai cette sensation de bien-être en mémoire. Quand je le regarde, il me calme. Comment expliquer cette sensation ? Fabienne Bulle : Le bois est un matériau qui marque le temps, qui prend des patines. Travailler le métal, le béton, c’est bien, mais travailler le bois, c’est fascinant. Cela me plait, tout simplement dans le rapport physique. J’ai toujours rêvé de faire un stage chez Guy Pointard. Il y a aussi la joie du détournement de la matière et de sa transformation. J’aime détourner des matériaux bas de gamme comme par exemple le contreplaqué-filmé pour fond de coffrage.

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Maison Le Stunff

Clamart/Hauts-de-Seine Livraison 1999 Surface habitable : 175 m2 Coût construction : 215.000 Francs /valeur 1998 Gros œuvre : Sedel Charpente : Garcia Ossature façade menuiserie mobilier : Menuiserie Pointard Couverture plomberie chauffage : Pcpc

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Guy Pointard : Professionnellement, Fabienne et moi, nous avons grandi ensemble. Au début, il y a eu des incompréhensions, des blocages. Quand je découvre un projet, entre les désirs du client et ceux de l’architecte, il est déjà très avancé. Maintenant avec l'expérience, je devine. Les premières fois, j’ai fait de grosses erreurs de compréhension, d'interprétation. Il a fallu comprendre la démarche. Dès l'instant où j’ai adhéré à la philosophie de la chose, c’est devenu clair, mais il y a fallu un apprentissage. Fabienne Bulle : Il y a une évidence constructive. Plus j’écoute Guy Pointard, plus je comprends que la simplicité de mise en œuvre, la façon dont on visse, colle ou cloue, va engendrer une esthétique. C’est pour lui une évidence de prévoir un matériau de qualité, simple à mettre en œuvre. A présent, nous travaillons en fonction de l'état d'esprit du projet. Par exemple, le recours aux joints creux est systématique, car il ne faut pas contrarier un matériau qui vit. Je demande à Guy Pointard ce qu’il sait faire et parfois au-delà. Quand je dis concevoir avec celui qui met en œuvre, ne pensez pas que nous dessinons ensemble les détails. Il les dessine seul et directement sur le chantier. Guy Pointard : Les détails sont travaillés au fur et à mesure, comme le dessous du bar par exemple, et à travers de grandes discussions. Fabienne Bulle : Quel bois utiliser pour avoir une couleur uniforme ? Le bossé ou l’okoumé ? L'idée de panneautage, qui donne un aspect massif, ou celle de bardage. Je voulais quelque chose de maniériste : transformer la maison en un grand meuble. Guy Pointard : Je me définis comme un menuisier qui va vers l'architecture, un pied dans la tradition, un autre dans la recherche. Cela m'a apporté une ouverture d'esprit qui complète ma formation. J'aime la qualité et les architectures de Fabienne. Notre force est le respect mutuel, le dialogue. Aujourd’hui je devine ce qu'elle veut faire. Elle pose en amont la question du matériau et de son emploi. Nous parlons du projet en général, pas des détails. Voyez le titre de l’entretien, le client est le premier, le bon client a des idées et un budget, l'architecte est le second, il a pensé les désirs du client, et moi, le dernier, je suis celui qui réalise. Sans dialogue rien n'est possible. Pour faire un bon projet, il faut être trois et avoir confiance. Faire une petite chose qui soit vraiment grande. Il y a si souvent de grandes choses qui sont si petites.

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Fabienne Bulle : Un soir, Pascal m'appelle pour me dire que les pieds des chaises poiçonnent le plancher. Je lui ai expliqué qu'un plancher vivait, qu'il mettrait deux ans à sécher, et il a été rassuré. Sur un chantier il y a une équipe, au fur et à mesure des exigences, de la façon dont se passent les rendez-vous de chantier, de l'attitude de chacun, naît une alchimie et les équipiers deviennent partenaires. Guy Pointard : Il y a eu le défi de la distance, j'ai campé six mois sur le chantier. Pour moi, c'est toujours une aventure quand les plans arrivent par la poste. J'étudie le projet à fond, j’ai la maison dans la tête. Dès la première rencontre de chantier, Fabienne me l’a fait remarquer : j’étais le seul à avoir lu les plans. Mon travail est fouillé parce que je sais qu’il sera respecté, cela explique notre fidélité. Le chantier en lui-même, c'est une continuité. Le soir, je rêve de son avancement. J'ai aimé la manière dont Pascal parle du bois, avec les mains parce qu’il est à court de mots. C'est le client, et c'est lui qui fait ce geste. Il a toujours parlé en touchant, il n’a pas séparé le toucher des mots. Je dis à mes apprentis d’apprendre à regarder avec les doigts. Il sont surpris mais s'aperçoivent que sans toucher, ils ne voient pas. Pascal Le Stunff : A propos du toucher, j'ai voulu poncer le portail à nouveau et plutôt que de le faire à la main comme précedemment, pour aller plus vite, j'ai utilisé une machine. J’ai perdu le contact, les vibrations m’ont privé de sensation. Jamais je ne recommencerai. Guy Pointard : Voilà la différence entre un apprenti et un professionnel : je sens le bois au bout de la machine, même quand elle vibre. Travailler à l'oreille et au toucher est un long apprentissage. De l’autre bout de l’atelier, j’entends comment tourne la machine, comment elle attaque le bois, s’il y a des éclats ou pas. Ce qui m’a interressé dans le projet, ce sont les menuiseries, l’okoumé passe de l’intérieur à l’extérieur, c’est troublant. Malgré le côté fini, ce n’est pas de l’ébénisterie. L'ébénisterie, c'est l'apport de bois précieux sur un support pauvre. La menuiserie permet d’isoler des intempéries, donne le confort. En principe, c'est du bois massif. Un ébéniste apprend les styles, l'histoire. Les menuisiers sont aussi concernés par l’histoire de l'architecture, mais nous sommes des bâtisseurs. Ce que je fabrique est intégré, il appartient à l’espace. Fabienne Bulle : L’enjeu est de vérifier l’utilisation en extérieur. C'est la première


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Détail/Façade sur patio Maison sur rue

1/ Couverture en zinc sur tasseaux. La charpente est constituée de chevrons 90 x 60 mm et de voliges 120 x 20 mm en sapin du nord. 2/ Panne sablière de 300 x 100 mm en sapin du nord. 3/ Complexe de façade : fermeture intérieure d’allège en panneaux de contreplaqué d’okoumé protégés par une lasure incolore. L’ossature de façade est en sapin du nord avec une isolation thermique en laine de verre de 120 mm et un pare-pluie. 4/ Bardage posé horizontalement ou verticalement en panneaux de contreplaqué d’okoumé fixés sur tasseaux bois, la ventilation du bardage est assurée par un vide d’air de 25 mm. Protection : lasure claire. 5/ Menuiserie vitrée coulissante sur cadre de 180 mm d’épaisseur en bossé. 6/ Menuiserie vitrée fixe sur cadre de 150 mm d’épaisseur en bossé. 7/ Garde-corps fixé sur menuiserie, constitué de tasseaux carrés de 25 x 25 mm sur cadre en bossé. 8/ Faux plafond intérieur constitué de plaques en plâtre BA 13 posé sur suspentes. 9/ Plafonnage en sous-face de toiture constitué de plaques de plâtre sur suspentes. L’isolation thermique est assurée par une double couche croisée de laine de verre de 100 mm chacune. 10/ Parquet à lame larges de 200 mm en pin des Landes, posé sur lambourdes bois fixées sur dallage en béton. 11/ Sol de lave italienne constitué de dalles de 20 x 40 mm scellées sur chape de béton.

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Détail/Façade sur patio Coursive et mobilier

1/ Couverture en zinc sur tasseaux posée sur panneaux supports de couverture de 120 mm d’épaisseur avec sous-face en panneaux de particules laissés apparents. 2/ Panne faîtière de 200 x 100 mm, en sapin du nord. 3/ Complexe de façade : fermeture intérieure de placard en panneaux de contreplaqué d’okoumé, protégés par une lasure incolore. L’ossature de façade est en sapin du nord avec isolation thermique, 120 mm de laine de verre et pare-pluie. 4/ Bardage posé horizontalement ou verticalement en panneaux de contreplaqué d’okoumé fixés sur tasseaux bois, la ventilation du bardage est assurée par un vide d’air de 25 mm. Protection : lasure teintée claire. 5/ Placard aménagé en dressing avec portes en panneaux de contreplaqué d’okoumé. 6/ Imposte vitrée fixe en bossé. 7/ Bibliothèque en frêne constituée de montant verticaux, de tablettes de 20 mm d’épaisseur massif et d’un panneau de fond plaqué frêne. Radiateur intégré en dessous et luminaires au-dessus du mobilier. 8/ Placomur constitué d’un isolant thermique de 100 mm et d’une plaque de plâtre BA13 collée sur maçonnerie de parpaing. 9/ Le plancher est constitué d’un parquet à lame larges de 200 mm en pin des Landes, posé sur un solivage bois, l’isolation thermique est assurée par une couche de laine de verre de 120 mm. L’ensemble du complexe est fixé sur deux poutres en sapin du nord qui portent de dalle à dalle.

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fois que des panneaux contreplaqués, qui sont, ni plus ni moins, que des panneaux de construction, sont mis en œuvre dehors. C'est une ossature bois avec un parement intérieur et extérieur. Cela peut être tout et n'importe quoi, il suffit que le matériau soit compatible avec l'utilisation extérieure. Pour moi, c'est la vérification à l'eau, à la pluie, aux intempéries qui font foi. Maîtriser le chemin de l’eau avec les bavettes en aluminium. Elles font aussi l'écriture de la façade, son esthétique. En intérieur, les choses deviennent plus lisses, dans l’esprit marquetterie. Guy Pointard : Qu’est-ce que la mise en œuvre ? C’est traiter le vent et l'eau, s'adapter au matériau, ne pas lutter contre. La forme ou le style, ce sont d’autres histoires. Pourquoi le bois ? C'est un matériau vivant, une des premières matières que l'homme ait travaillée. Il faut la respecter, aller dans son sens, sinon la matière se rebelle et c’est un désastre. Pour un parement extérieur, que soit utilisé du bois massif, un panneau ou autre chose, le problème est de placer les gouttes d'eau au bon endroit. La façade rideau devait être bien dessinée, les détails sont apparus au fur et à mesure. J’ai un savoir-faire, je n'ai donc pas rencontré de difficultés. Les difficultés, je les ai rencontrées, il y a quinze ans, quand je me suis formé. Fabienne Bulle : L'enveloppe extérieure a nécessité une importante production de détails : l’ossature, les façades intérieures, la façade rideau, son dimensionnement et celui des coulissants, qu’intuitivement je veux très fin. Savoir repartir dessiner à l'agence pendant que le menuisier attend pour fabriquer. Bref la nécessité d’articulations précises dans le temps, mais pas de réelles difficultés. La vrai difficulté pour Guy Pointard, c'est le délai. Et comment construire seul la maison ? Guy Pointard : Sur ce chantier j’ai fait la boîte entière, c’est une première. La menuiserie est montée la première et sans couvre-joint, car tout est traité en joints creux. Les ossatures arrivent en second, avec les parements, l’isolant et le parepluie. Fabienne Bulle : Par exemple, quand la menuiserie massive en bossé reçoit un panneau au dessus, il y a un joint creux. Nul besoin de mettre une bavette, car en dessous le bois massif ne craint rien. Alors qu’à la jonction de deux panneaux, il y a un joint creux et une bavette, car en dessous, il y a un contreplaqué qui risque, après clouage, de se déliter à l'eau. Les clous sont répartis de façon régulière, l'apparence de la mise en

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œuvre ne me dérange jamais. Les gouttes d’eau des menuiseries vont écrire la maison dans le bois. Les aspérités sont celles des rejets d'eau. Le contreplaqué en okoumé marine peut résister à l'eau mais demande une protection, une étanchéité et un entretien, le lasurer, le suivre, donc l’accord de l’usager. Guy Pointard : Il y a l’étude, la fabrication en atelier et la mise en œuvre sur le chantier : la pose de la menuiserie puis, pour la première fois, l’emballage du plafond. C’est plus simple de traiter toute la peau, j’ignore le problème de la relation menuiserie/maçonnerie. Fabienne Bulle : Ce point est très important : la relation menuiserie/menuiserie est plus facile à traiter que la relation maçonnerie/menuiserie où les jonctions sont plus délicates. La maçon travaille au centimètre, le menuisier au millimètre. Le maçon ne comprend pas qu'il doive redresser les murs. Guy Pointard : Le menuisier travaille proprement, la finition fait partie de sa démarche. Ce n’est pas le cas du maçon, qui commence par le gros œuvre et poursuit par l'enduit. Il rajoute des épaisseurs, ne maîtrise pas la finition. J'ai moins de problème avec un tailleur de pierre qui a la même démarche que moi. La peau extérieure est composée d’un garde-corps et d’une persienne qui s’ouvre à l’aide de verrins, comme un hayon de voiture, et les deux doivent avoir la même dimension. Pour cela j’ai consulté un carrossier industriel, ces professionnels sont compétents dans ce type de question. En réalité, il n’y a pas de complexité, seulement une exigence de rigueur. Fabienne Bulle : Au-delà de la rigueur, tout est dans la simplicité du matériau. C'est aussi la question de l'assemblage. J’aime laisser les choses telles qu'elles sont. Je refuse de dissimuler en ayant recours au champ-plein. Le joint creux ne dissimule pas. Guy Pointard : Dès la première étude, je pense à la finition, aux joints. Le maçon fait le gros œuvre et ajoute un parement pour dissimuler. Etre le seul artisan sur le chantier pour régler les problèmes de parement, de plancher, d’agencement et de mobilier, nécessite une maîtrise des articulations, c'est-à-dire, en amont, de dessiner les détails. La manutention est un problème d'organisation, le grand coulissant a été apporté en morceaux et monté sur place avec des rouleaux et des cordes. Avec quelques idées, je déplace des montagnes, je m’organise en fonction des moyens. Quand vous êtes seul, la


menuiserie est montée en atelier et installée avec une grue ou bien assemblée sur le chantier comme un lego. Ce qui m’intéresse, c’est de tout prévoir, de tout calculer en atelier, plus que de déployer des moyens gigantesques. La cuisine par exemple, je l'ai déchargée seul de la remorque avec deux rouleaux et elle est rentrée toute seule à sa place.

Ce qui est décevant pour un artisan, c'est de présenter, de retailler, de représenter. Ce qui m'intéresse, c'est de bien étudier mon ouvrage. Quand c’est parfait : quel plaisir ! Savoir anticiper, c'est la différence entre un bricoleur et un professionnel.

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Maison Le Stunff Maquette au 1/20e Lysa Hannah Bellelis Bastien Canzi Yoann Ledoux Nicolas Polaert Ahissan Tanoh avec les conseils de Pascal Bernard

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Maison Vinolo

Ezainville/Val-d’Oise Livraison 2008

Etat existant

Etat projetĂŠ

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Maison d’accueil spécialisée Hôpital de Bayeux/Calvados Livraison 2005 Maître d’ouvrage : Centre hospitalier de Bayeux Surfaces utiles : 930 m2 Coût construction : 1.480.000 Euros Bet économiste : Sibat Conducteur d’opération : Ite Michel Gros œuvre : Zanello Charpente, ossature bois, menuiseries extérieures intérieures, cloisons, isolation : Cpl bois Couverture : Marie Plomberie chauffage : Caps Electricité : Amec Spie

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Phasage de la mise en œuvre

Pose des éléments autostables.

Pose des panneaux mitoyens.

Pose de la première poutre longitudinale.

Pose de la façade et du 1er bloc support.

Pose du refend et de la 2ème poutre longitudinale.

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Pose de la façade, du pignon et des éléments autostables de la 2ème cellule.

Fixation des supports métalliques et façades Kerto.

Pose des Kerto.

Pose des panneaux Ctbh.

Pose des panneaux Ctbx et des pannes sur échantignolles ou équerres.

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Lycée d’Arsonval Métiers d’art et décor de l’habitat Joué-lès-Tours/Indre-et-Loire Restructuration et extension Concours 1998 Projet lauréat Livraison 2005 Maître d’ouvrage : Conseil régional du Centre Surfaces utiles/neuf : 7.174 m2 Surfaces utiles/réhabilitation : 2.502 m2 Coût construction : 9.200.000 Euros /valeur 2004 Bet économiste : Sibat Bet cuisine : Restauration conseil Entreprise générale : DV construction

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Avant/après

Restructuration/extension d’établissements d’enseignement Considérant les transformations du lycée d’Arsonval, il y a eu un avant et un après, peut-être même une métamorphose. Construits dans les années 1970, les bâtiments du lycée étaient jugés, trente ans plus tard, vétustes et inadaptés. C’est la détermination d’un proviseur soucieux d’encourager la motivation de ses élèves, des futurs tapissiers, ébénistes, peintres ou sérigraphistes, qui a permis d’entreprendre le remodelage de l’établissement malgré des contraintes budgétaires extrêmes. Le terme de remodelage désigne une opération visant à refaçonner et modifier en la perfectionnant la forme existante, la matière construite et les vides, de manière à la rendre porteuse de nouvelles significations, à lui permettre de raconter une nouvelle histoire.

Le principe fondateur de la métamorphose des lieux est la création d’un axe, d’une circulation magnifiée. Induit par un changement de position de l’accès principal, tantôt ouvert, tantôt couvert, véritable promenade architecturale, il se glisse entre les deux bâtiments d’entrée dédiés à l’enseignement général, à l’administration et à la vie scolaire, épouse les courbes de niveau dans la profondeur du terrain et permet, tout au long, la jouissance du proche environnement situé en bordure d’un agréable parc. Cet entre-deux structure l’ensemble du site jusqu’aux ateliers. Au-delà de ce travail sur le vide, les bâtiments, neufs et anciens, oublient leur histoire en offrant à la vue une matière homogène : structure en acier, bandeaux en aluminium jouant le rôle de protection solaire, panneaux gris de fibre-ciment Eternit. L’ensemble est couronné d’une corniche métallique généreuse soutenue par des bracons en aluminium.


Les ateliers mettent en œuvre des sheds, à la fois lanterneaux magnifiés, garants d’une ambiance lumineuse adaptée à l’apprentissage, et poutres-treillis enjambants l’espace ainsi libre de tout point porteur. La métamorphose du lycée est aussi l’occasion de plusieurs leçons à l’attention des artisans d’art : le soin à apporter à l’exécution des détails, le respect de l’outil de travail, le coup de main qui fait le métier.

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Phasage opérationnel

Phase 1 Construction du restaurant. Construction de l’atelier et des salles d’enseignement spécifique de la tapisserie.

Phase 2 Transfert définitif des activités de la tapisserie. Déplacement des activités dans les préfabriqués. Déplacement des activités de la restauration de meubles et de la sérigraphie vers l’ancien atelier de tapisserie. Démontage des deux algécos. Construction du restaurant.

Phase 3 Transfert définitif des activités du restaurant. Réhabilitation de l’ancien bâtiment du restaurant. Construction de l’atelier et des salles d’enseignement spécifique de la finition.

Phase 4 Transfert définitif des activités de la finition et de la sérigraphie. Déplacement des activités du bâtimentébénisterie existant : salles d’enseignement et des chefs des travaux vers la finition, atelier montage ébénisterie vers l’ancien atelier de finition. Démolition d’une partie des ateliers existants et construction des deux premières travées des ateliers d’ébénisterie. Réhabilitation du bâtiment enseignement spécifique de l’ébénisterie et de l’ancien bâtiment du restaurant.

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Phase 5 Déplacement de l’activité de l’ébénisterie. Construction des deux dernières travées de l’atelier de l’ébénisterie. Transfert définitif du Cdi et des locaux professeurs. Déplacement des salles d’enseignement général vers les salles d’enseignement spécifique des différents ateliers. Restructuration de l’ancien externat.

Phase 6 Transfert définitif des activités de l’ébénisterie et des salles enseignement général. Démolition des anciens stockages et transfert définitif des stockages. Démontage du dernier algéco. Aménagements extérieurs.

Plan de masse Accès principal du lycée Vie scolaire/Cdi Vie des élèves Administration Enseignement général 4 Atelier de sérigraphie 5 Atelier de finition 6 Atelier d’ébénisterie 7 Atelier de tapisserie 8 Logements de fonction 9 Restaurant 1 2 3

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Le choix décisif d'une œuvre tridimensionnelle renvoit nécessairement à l'expression d'une symbolique en même temps qu'à l'exercice conjoint de la pensée, du regard et de la main. Conformément à la vocation du lycée d'Arsonval, quant à l'apprentissage de l'ébénisterie et de sa vêture, cette sculpture se veut être la trace résultante et signalétique de la notion de chaise, forme primordiale, non comme élément décoratif nommé, mais comme archétype structurel contenant les bases communes au passé, au présent et à l'avenir. L'évocation d'un tissu lourd, orné de motifs, pris dans son instantanéité, sorte de “jetée de chaise”, rappellera la dextérité manuelle du tapissier, à la fois dans son habileté à l'évaluation du métrage comme dans son goût à juger du tomber.

1% artistique “Cathedra”

Philippe Guillemet, sculpteur

Bronze patiné 260 x 130 x 130 cm Landowski Fondeur

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Lycée professionnel Jean Rostand Villepinte/Seine-Saint-Denis

Restructuration et extension Concours 2005 Maître d’ouvrage : Conseil régional Ile-de-France Surfaces utiles/neuf : 3.000 m2 Surfaces utiles/réhabilitation : 9.000 m2 Coût construction : 20.300.000 Euros Bet économiste : Betom

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Lycée technique Clément Ader Tournan-en-Brie/Seine-et-Marne Restructuration et extension Concours 2004 Maître d’ouvrage : Conseil régional Ile-de-France Surfaces utiles : 15.800 m2 Coût construction : 23.500.000 Euros Bet économiste : Sibat

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Lycée professionnel André Ampère Vendôme/Loir-et-Cher

Restructuration et extension Concours 2006 En association avec François Bouvard Maître d’ouvrage : Conseil régional du Centre Surfaces utiles : 7.000 m2 Coût de construction : 11.500.000 Euros Bet économiste : Sibat

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Atelier Fabienne Bulle

Fabienne Bulle est née le 18 juin 1953 à Bourges dans le Cher. Elève de l’Ecole Spéciale d’Architecture, elle découvre le plaisir de la mise en œuvre des matériaux et devient architecte Desa en 1977. De 1981 à 1987, Fabienne Bulle anime l’antenne pédagogique de l’Esa à Bourges où elle conforte avec les élèves l’approche concrète de l’architecture. En 1982, à Bourges, elle fonde une agence avec Jean-Michel Brinon, lui aussi architecte Desa. Ils partagent la leçon des études : le désir de construire, le goût du chantier et l’ambition de servir ceux pour qui ils construisent. En 1988, ils sont lauréats du palmarès Architecture des années 80, Loiret/Région Centre, pour le centre aéré Les queues de forêt à Saint-Jean dela-Ruelle ainsi que pour la maison Sagalowitz à Saint-Denis de l’Hôtel.

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En 1991, leurs travaux sont exposés et publiés dans l’exposition 40 architectes de moins de 40 ans de l’Ifa qui sera successivement présentée à la Biennale d’architecture de Venise, à Düsseldorf, Chicago et Tokyo. A partir de 1995, et installée à Gentilly, Fabienne Bulle développe son activité seule et forme une équipe de concepteurs/constructeurs dont tous les membres sont responsables des suivis de chantier. L’atelier développe une activité dans le domaine de l’habitat individuel, dont la maison Le Stunff à Clamart, livrée en 1999, est à ce jour l’exemple le plus accompli. D’autres projets comme la maison Vinolo à Ezainville, en cours de chantier, confirment l’intérêt porté à la fois à la construction en bois et à l’architecture domestique sur mesure. En contrepoint, et par une pratique intense des concours, l’atelier développe une activité dans le domaine des équipe-

ments publics. Il dispose notamment d’une grande expérience acquise dans la restructuration/extension des établissements d’enseignement. Le lycée d’Arsonval dédié aux métiers d’art et décor de l’habitat à Joué-les-Tours, livré en 2005, témoigne d’une excellence dans la pratique délicate et spécifique du remodelage. L’atelier a signé, pour le Ministère de l’intérieur, de nombreux hôtels de police et commissariats à Dreux, Soissons et bientôt au Havre et à Bois-Colombes. En 2002, l’atelier s’installe à Montrouge et développe une réflexion et une pratique de la construction en ossature bois ainsi que la démarche environnementale. Fabienne Bulle est régulièrement conférencière pour le Centre national du bois et professeur d’atelier d’architecture à l’Ecole Spéciale d’Architecture depuis 1987. Son enseignement, qui se veut audelà des effets de mode, est un éloge de la rigueur.

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Méthode de travail Equipe Maîtrises d’ouvrage publiques

Méthode de travail

Equipe

Chaque projet est une page blanche où s’inscrit, dans un questionnement renouvelé, le contexte, le milieu et le programme. Projeter, c’est aussi savoir aiguiser la capacité à anticiper une solution y compris dans sa matérialité, c’est ce qu’apporte l’épaisseur du temps, l’expérience.

Architectes chef de projet

Fabienne Bulle conduit personnellement chaque projet avec un collaborateur ou une collaboratrice qui initie la première approche, c’est-à-dire l’étude du contexte urbain, du milieu physique et des fonctionnalités. Etablir l’état des lieux est essentiel : il est l’objet d’une figuration par le dessin, ainsi que d’une interprétation par le schéma. Le décodage des usages et l’interprétation du programme sont à l’origine, ils permettent le déclanchement du projet. Et pour éviter que celui-ci ne se fige trop tôt, Fabienne Bulle à recours aux maquettes d’études, celles que l’on exécute rapidement avec des matériaux simples. Une multitude de maquettes pour vérifier les premières intuitions ou confronter diverses hypothèses. C’est une pratique permanente, à toutes les échelles, du territoire au détail. L’objectif est d’atteindre l’expression du tout par la partie, la métonymie, et cela, à toutes les étapes du développement du projet, jusqu’à celle qui deviendra la réalité construite. L’écriture du détail est initiée au stade des plans d’exécution et finalisée sur le chantier avec le bénéfice du savoirfaire des artisans et des entreprises. L’expérience de la construction permet d’appréhender la question des dimensionnements et du détournement possible des matériaux. Au-delà des acquis, Fabienne Bulle met en œuvre des partis constructifs volontaires et ordonnés au service de la lumière, de la matière et de l’usage, sans oublier la quête permanente de la pérennité de l’objet construit. Un travail d’équipe donc, y compris en intégrant des partenaires extérieurs à l’atelier, comme les acousticiens ou les éclairagistes selon les cas, et ceci dès les premières esquisses et jusqu’à la réalisation. Le chantier reste pour Fabienne Bulle l’enjeu majeur, la phase qu’elle ne délègue jamais complètement. C’est aussi là qu’elle ressent la plus grande part du plaisir de construire qu’elle considère par ailleurs comme un service rendu aux particuliers et à la collectivité.

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Pascale Poirier Katja Rapold-Mery

Architectes collaborateurs Alexandra Betzler Hicham Hamze

Autres architectes collaborateurs Emmanuel Delmas Charles Detilleux Volker Ehrlich Marion Nielsen Fadi Rifaï

Architectes associés François Bouvard Yves-Marie Duval

Partenaires réguliers Fiducys, comptable. Bureau d’études et économistes Abac ingénierie Betom ingénierie Sibat Fabrice Bougon Jean-Paul Lamoureux, acousticien. Begc, cuisiniste. Philippe Guillemet, sculpteur. Patrice Debois, maquettiste. Philippe Ruault, photographe. Pierre-Louis Tricot, perspectiviste.

Maîtrises d’ouvrage publiques Centre hospitalier de Bayeux Conseil général des Hauts-de-Seine Conseil régional du Centre Ecole de La Salle Mairie de Paris/direction du patrimoine/ direction Jeunesse et Sports Mairie de Saint-Jean-de-la-Ruelle Ministère de la justice Ministère de l’intérieur Sgap Rennes H4 valorisation Ministère de l’intérieur Sgap Lille Opac du Calvados Opac du Loiret San du Val d’Europe Sem 92 Siehvs


Maison d’accueil spécialisée, centre hospitalier de Bayeux, Wood, revue Finnforest, 2006.

Maison d’accueil spécialisée, centre d’aide par le travail à Saint-Jean-deBraye, d’A, février 1997.

Maison de quartier, Saint-Jean-de-laRuelle, Le Moniteur, 6 octobre 2006.

Maison d’accueil spécialisée, centre d’aide par le travail à Saint-Jean-deBraye, Techniques et Architecture, mars 1996.

Maison de quartier, Saint-Jean-de-laRuelle, Fibre cement, technology & design, Jan R. Krause, Birkhäuser, 2006. Lycée des métiers d’art et de décor de l’habitat à Joué-les-Tours, Rail conducteur, Créé n°324, 2006.

Eléments bibliographiques Livres Articles de presse

Architecture de la petite enfance, école maternelle Jean-Jacques Rousseau à Bourges, l’Empreinte, n°30, septembre 1995. Atelier Fabienne Bulle, d’A, mai 1995.

Lycée des métiers d’art et de décor de l’habitat à Joué-les-Tours, Techniques et Architecture n°482, février-mars 2006.

Hôtel de police à Dreux, Le Moniteur, 3 février 1995.

Maison de quartier, Saint-Jean-de-laRuelle, AppliTec n° 57, juillet-août 2005.

Bâtiment industriel Dde aux Aix d’Angillon, références architecturales, Techniques et Architecture, 1994.

Maison d’accueil spécialisée, centre hospitalier de Bayeux, Le Moniteur, 11 février 2005.

LETP à Bourges, bâtiment industriel de la Dde aux Aix d’Angillon, centre aéré à Saint-Jean-de-la-Ruelle, article de Matthias Dietz, Euro Design, Fumio Shimizu, Edition Graphic-Sha, 1993.

25 Maisons en bois/Maison Le Stunff à Clamart, Dominique Gauzin-Müller, Editions Amc/Le Moniteur. Maison Le Stunff à Clamart/La maison contemporaine, Architectures à Vivre, Edition Flammarion, juillet 2003. Hôtel de police à Soissons, Marquise et auvent, Amc, février 2003. Hôtel de police à Soissons, Huis clos à cœur ouvert, L’empreinte n° 55, févriermars 2002.

Hôtel de police à Dreux, Le Moniteur, 11 juin 1993. Ecole maternelle Jean-Jacques Rousseau à Bourges, Le Moniteur, 27 novembre 1992. “40 architectes de moins de 40 ans”, catalogue d’exposition, Ifa, tome 2, Editions du Moniteur, 1991.

Hôtel de police à Soissons, Une année d’architecture en France, Amc, annuel 2001. Maison Le Stunff à Clamart, En quête d’un idéal, Architectures à Vivre, n°6. Maison Le Stunff à Clamart, Mission impossible, Créé, n°293. Maison d’accueil spécialisée, centre d’aide par le travail à Saint-Jean-de Braye, maison Le Stunff à Clamart, L’Architecture, août 2000, Edition Ilede-France, n°118. Maison Le Stunff à Clamart, maison du mois, d’A, mai 1999. Maison Le Stunff à Clamart, Strictement confidentiel, l’Empreinte, n° 47, décembre 1999. Maison Le Stunff à Clamart, Amc, 1900-2000, décembre 1999.

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Hôtel de police

Dreux/Eure-et-Loir Concours 1990 en association avec Jean-Michel Brinon Projet lauréat Livraison 1995 Maîtrise d’ouvrage : Ville de Dreux/Ministère de l’intérieur Surfaces utiles : 2.700 m2 Coût construction : 23.000.000 Francs /valeur 1990 Bet et économiste : Gii Pilotage : Imc Conducteur d’opération : Sgap de Tours

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1984 Mairie, La Ferté Saint-Aubin, Loiret, aménagement, concours.

Centre socio-culturel, Sancoins, Cher, concours.

Références De 1984 à 1995, en association avec Jean-Michel Brinon.

1987 Lotissement de 21 maisons, Sartrouville, Val d’Oise, plan d’urbanisme, conception de modèle, livraison 1987. Immeuble de bureaux, Bourges, Cher, concours.

Centre administratif, Equeurdreville-Hainneville, Manche, concours. Ces 500, Ingré, Loiret, concours.

1985

Collège 200, Saint-Amand-Montrond, Cher, concours.

Centre culturel, Saint-Amand-Montrond, Cher, concours.

Collège 200, Pouilly-sur-Loire, Nièvre, concours.

Bibliothèque, Orléans La Source, Loiret, extention, concours. Hôtel Le Beffroi, Dun-sur-Auron, Cher, livraison 1986. Lotissement communal, Les Aix d’Angillon, Cher, livraison 1987.

1988 Lycée d’enseignement technique, Bourges, Cher, livraison 1989. Ecole maternelle Jean-Jacques Rousseau, Bourges, Cher, livraison 1991. Atelier et bureaux, Châteaufort, Yvelines, livraison 1988. Mairie, La-Ferté-Saint-Aubin, Loiret, aménagement, concours.

1989 Clinique vétérinaire et Maison Senhaji, Les Aix d’Angillon, Cher, livraison 1986.

Hôtel de police, Montargis, Loiret, concours. Lycée Saint-Charles, Orléans, Loiret, concours.

1986 Centre commercial, Bourges, Cher, livraison 1987.

Maison Duhamel, Veauges, Cher, livraison 1989.

Groupe scolaire, Orléans, Loiret, concours.

1990

12 logements Pla/ossature bois, Les Aix d’Angillon, Cher, livraison 1987.

Ecole primaire, Sancoins, Cher, études. Centre aéré, Jouy-en-Josas, Yvelines, concours. Lep agricole, Blois, Loir-et-Cher, concours. 2 Résidences universitaires, Orléans la Source, Loiret, concours.

Maison Rabineau/ossature bois, Cosne-sur-Loire, Nièvre, livraison 1987.

Unité 3 Centre des archives contemporaines, Fontainebleau, Seine-et-Marne, concours.

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Maison d’accueil spécialisée et Centre d’activité par le travail Saint-Jean-de-Braye/Loiret

Concours 1991 en association avec Jean-Michel Brinon Projet lauréat Livraison première phase 1995 Livraison deuxième phase 2000 Maître d’ouvrage : Opac du Loiret Surfaces utiles : 6.500 m2 Coût construction : 4.560.000 Francs /valeur 1999 Bet thermique : Gtii Bet électricité : Chesneau

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Hôtel de police, Dreux, Eure-et-Loir, concours, projet lauréat, livraison 1995.

1991 Dde, Les Aix d’Angillon, Cher, garages et locaux divers, livraison 1992. Maison Pointard, Aubigny-sur-Nère, Cher, livraison 1991. Maison d’accueil spécialisée et Centre d’activité par le travail, Saint-Jean-de-Braye, Loiret, concours, projet lauréat, livraison première phase 1995, livraison deuxième phase 2000.

Maison Gressin, Montigny, Cher, restructuration, livraison 1992. Musée de Sologne, Romorantin-Lanthenay, Loir-et-Cher, concours, projet lauréat, non retenu. Lycée Edouard Vaillant, Vierzon, Cher, restructuration de l’internat des filles, 1er plateau, livraison 1993.

Lycée Edouard Vaillant, Vierzon, Cher, restructuration restaurant/cuisine, livraison 1994. Salle de spectacle Immeuble de bureaux, Gentilly, Val-de-Marne, concours.

1992 Ecole de La Salle, Bourges, Cher, restructuration des ateliers techniques, livraison 1996.

1993 Bibliothèque et mairie annexe, quartier de l’Argonne, Orléans, Loiret, concours. Maison Corio, Vasselay, Cher, livraison 1994. Lycée Edouard Vaillant, Vierzon,Cher, restructuration de l’internat des filles, 2ème & 3ème plateau, livraison 1994. 30 logements Hlm, Bourges, Cher, concours. Hébergement Inesc, Ministère de l’intérieur, Nainville-les-Roches, Essonne, concours.

1994 Bibliothèque, Saint-Doulchard, Cher, concours. Gymnase de La Salle, Bourges, Cher, restructuration/extension. Collège de La Salle, Bourges, Cher, études.

1995 Maison Bourgueil, Chapelle Saint-Mesmin, Loiret, études.

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Commissariat de police Soissons/Aisne

Concours 1996 Projet lauréat Livraison 2001 Maître d’ouvrage : Sgap de Lille/ Ministère de l’intérieur Surfaces utiles : 2.200 m2 Coût construction : 2.736.000 Euros /valeur 1996 Bet économiste et Opc : Sibat Conducteur d’opération : Sgap de Lille



Maison de quartier

Saint-Jean-de-la-Ruelle/Loiret Concours 2000 Projet lauréat Livraison 2005 Maître d’ouvrage : Ville de Saint-Jean-de-la-Ruelle Surfaces utiles : 1.000 m2 Coût construction : 1.600.000 Euros /valeur 2005 Bet économiste et Opc : Sibat

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Situé au cœur d’un lieu destiné à devenir un nœud de communication, le projet défini une place publique caractérisée par sa pente. L’objet bâti évoque un meuble de taille urbaine. Avec son parvis, ils forment un ensemble d’ordre monumental. Volume compact aux couleurs contrastées, rouge et gris, dont l’enveloppe se métamorphose grâce aux volets coulissants qui scandent le rythme des jours et des nuits. De l’intérieur les limites deviennent plus poreuses : puits de lumière, métal déployé, larges ouvertures. Une épure constructive déduite des usages, un bâtiment public pour être comme chez soi.

Eléments de programme Hall d’accueil Salles pour diverses activités : peinture, bricolage, cuisine, jeux, aide aux devoirs, informatique, animation. Salle polyvalente Bibliothèque Locaux techniques Sanitaires

Matériaux Pierre, bois, inox, aluminium, acier, ciment, verre mis en œuvre dans leur vérité sans enduits ni réagréage, qu’ils soient bruts ou polis. Structure maçonnée, blocs de béton apparents et rejointoyés. Charpente métallique, couverture bacs aluminium. Menuiseries extérieures et verrière en acier laqué. Cage d’escalier extérieur en métal déployé. Auvent filant en acier laqué. Enveloppe extérieure et volets coulissants en fibre de ciment Eternit. Escaliers métalliques et platelage bois en intérieur. Revêtements de sol carrelage, moquette et pvc. Cimaises en médium dans les circulations.

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Maison Corpet, Grandvilliers, Oise, rénovation, livraison 2000.

Maison d’accueil spécialisée, Armentières, Nord, concours.

Maison Haond, Concressault, Cher, rénovation, études.

1999

Maison Erminy, La Rablais, Indre-et-Loire, extension, études.

Lycée Henri Poincaré, carrières médico-sociales, Palaiseau, Essonne, concours.

Immeuble du Secours Populaire, Melun, Seine-et-Marne, études.

Groupe Scolaire, Magny-le-Hongre, Seine-et-Marne, concours.

1996

Maison Guerrini, Malakoff, Hauts-de-Seine, livraison 2001.

Maison Le Stunff, Clamart, Hauts-de-Seine, livraison 1999.

2000 Gymnase et salle d’arts martiaux, Dordives, Loiret, concours. Commissariat de police, Soissons, Aisne, concours, projet lauréat, livraison 2001.

Maison de quartier Saint-Jean-de-la-Ruelle, Loiret, concours, projet lauréat, livraison 2005. Erea La Roche, Ollainville-la-Roche, Essonne, internat et logements, concours.

1997 Appartement Ortega, Paris VIéme, livraison 2001. Ceg de La Salle, Bourges, Cher, études. Casernement Crs n°2, Vaucresson, Hauts-de-Seine, concours. Centre de loisirs maternel, Saint-Jean-de-la-Ruelle, Loiret, concours. Maison Duhamel, Veaugues, Cher, extension, livraison 1999.

1998 Maison d’accueil spécialisée / Cat, Saint-Jean-de-Braye, Loiret, extension, livraison 2000. Groupe scolaire, Bailly-Romainvilliers, Seine-et-Marne, concours. Lycée d’Arsonval métiers d’art et décor de l’habitat, Joué-lès-Tours, Indre-et-Loire, restructuration et extension, concours, projet lauréat, livraison 2005.

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Maison d’accueil spécialisée, Allones et Le Mans, Sarthe, concours. Aménagement urbain, Quartier de la Madeleine, Orléans, Loiret, tête nord du pont ouest, concours. 2001 Institut médico-éducatif Maison d’accueil spécialisée, Graye-sur-Mer, Calvados, concours, projet lauréat, livraison 2004. Maison et atelier Pointard, Montaulin, Aube, livraison 2005. Hôtel de Police, Dreux, Eure-et-Loire, extension, livraison 2002. Lycée d’Arsonval, Joué-lès-Tours, Indre-et-Loire, réhabilitation de logements de fonction, livraison 2005. Maison d’accueil spécialisée, Hôpital de Bayeux, Calvados, livraison 2005.


Institut médico-éducatif Maison d’accueil spécialisée Graye-sur-Mer/Calvados

Concours 2001 Projet lauréat Livraison 2006 Maître d’ouvrage : Opac du Calvados Surfaces utiles : 4.000 m2 Coût construction : 4.560.000 Francs €/valeur 2001 Bet économiste : Sibat Architecte associé : Y.M. Duval

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Hôtel de police Annexe du Palais de justice Le Havre/Seine-Maritime Concours 2003 Projet lauréat Livraison 2009 Maître d’ouvrage : Préfet de Seine-Maritime Ministère de l’Intérieur Ministère de la Justice H4 valorisation Surfaces utiles : 8.144 m2 Coût construction : 27.000.000 Euros Architecte associé : Y.M. Duval Bet : Tce Abac Economiste : Fabrice Bougon

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Commissariat de police

La Garenne-Colombes/Hauts-de-Seine Concours 2005 Maître d’ouvrage : Conseil Général des Hauts-de-Seine Sem 92 Surfaces utiles : 1.400 m2 Coût construction : 2.630.000 Euros Bet économiste : Betom AMO : Sem 92

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Commissariat de police e Paris XX

Concours 2005 Maître d’ouvrage : Préfecture de police de Paris Surfaces utiles : 5.500 m2 Coût construction : 10.500.000 Euros€ Bet économiste : Sibat

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2002 Commissariats de police, Houilles, Yvelines, Darnétal, Seine-Maritime, concours.

Collège Guillaume de Conches, Conches-en-Ouche, Eure, concours.

Collège Louis Anquetin, Etrépagny, Eure, concours. Hôtel de police, Avignon, Vaucluse, concours.

Collège Louise Michel, Paris Xe, restructuration concours.

Hôtel de police, Verdun, Meuse, concours.

2004 Commissariat de police, Charleville-Mézières, Ardennes, concours.

Crs 31, Bureaux et restaurant, Darnétal, Seine-Maritime, concours.

2003

Lycée Jean Monet, Franconville, Val-d’Oise, Restructuration du service de restauration, concours.

Collège, Sully-sur-Loire, Loiret, concours. Hôtel de police Annexe du Palais de justice Le Havre, Seine-Maritime, concours, projet lauréat, livraison 2009. Sdis/Etat major et centre de secours, Les Abymes, Guadeloupe, concours.

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Maison Lanni, Neuilly-Plaisance, Seine-Saint-Denis, livraison 2005.


Lycée Clément Ader, Tournan-en-Brie, Seine-et-Marne, restructuration et extension, concours.

Lycée Gaston Bachelard et Louis Lumière, Chelles, Seine-et-Marne, restructuration et extention, concours.

Centre d’animation M. Sangnier, Paris XIVe, livraison 2007.

Groupe Scolaire 3, Magny-le-Hongre, Seine-et-Marne, concours, projet lauréat, livraison 2008.

2005 Commissariat de police, Paris XXe, concours. Collège Anatole Le Braz, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, restructuration et extension, concours.

Maison Fuchs, Malakoff, Hauts-de-Seine, livraison 2007. Collège, La Garenne-Colombes, Hauts-de-Seine, concours.

Lycée Louis Armand, Paris XVe, restructuration après désamiantage, concours.

Lycée professionnel Jean Rostand, Villepinte, Seine Saint-Denis, restructuration et extension concours. Commissariat de police, La Garenne-Colombes, Hauts-de-Seine, concours. Maison Cuniasse, Montrouge, Hauts-de-Seine, livraison 2006. Maison Billard, Les Billaciers, Cher, livraison 2006.

Ecole maternelle et halte-garderie, Zac du Chêne Saint-Fiacre, Chanteloup-en-Brie, Seine-et-Marne, concours. Commissariat de police, Bois-Colombes, Hauts-de-Seine, concours, projet lauréat, livraison 2009.

Maison Vinolo, Ezainville, Val d’Oise, livraison 2008.

Caserne de sapeurs pompiers, Ivry-sur-Seine, Val-de-Marne, concours en cours de jugement.

2006

Hôtel de Police, Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine, concours.

Lycée professionnel André Ampère, Vendôme, Loir-et-Cher, restructuration et extension, concours. Centre d’action médico-social précoce, Les Mureaux, Yvelines, études en cours, livraison 2008.

Modernisation du centre opérationnel de la Bspp, Caserne Champerret, Paris, concours en cours de jugement.

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Commissariat de police

Bois-Colombes/Hauts-de-Seine Concours 2006 Projet lauréat Maître d’ouvrage : Conseil général des Hauts-de-Seine Sem 92 Surfaces utiles : 1.400 m2 Coût construction : 1.870.000 Euros Bet économiste : Sibat

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Groupe Scolaire 3

Magny-le-Hongre/Seine-et-Marne Concours 2006 Maître d’ouvrage : San du Val d’Europe Surfaces utiles : 3.000 m2 Coût construction : 5.800.000 Euros€ Bet économiste : Sibat Acousticien : J.P. Lamoureux

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Dernière demeure En association avec Charles Detilleux

Portiques en acier Dalle en béton Parois en verre dépoli Panneaux de motifs végétaux Tôle d’acier inoxydable découpée au laser, finition brossée

“un toit entre deux chemins, le céleste et le terrestre” “face à l’aube, dos au crépuscule, au cœur du double cycle, de la naissance à la mort” “un lieu de rendez-vous spirituel, le long d’un parcours” “s’élever plutôt que s’enterrer” “l’accomplissement d’un cycle dont la mort n’est qu’un moment” “un espace en flottement, où le temps est suspendu, où la relation au terrestre est modifiée par nos sens en éveil, un lieu où l’air est teinté de spiritualité”

64


Sommaire

Editorial

page 4

Entretien avec le client Pascal Le Stunff, l’architecte Fabienne Bulle et le menuisier Guy Pointard

page 6

Maison Le Stunff Clamart

page 8

Maison Vinolo Ezainville

page 17

Maison d’accueil spécialisée Hôpital de Bayeux

page 18

Avant/après Lycée d’Arsonval Métiers d’art et décor de l’habitat Joué-lès-Tours

page 24

Lycée professionnel Jean Rostand Villepinte

page 34

Lycée Clément Ader Tournan-en-Brie

page 35

Lycée professionnel André Ampère Vendôme

page 36

Atelier Fabienne Bulle Portrait Méthode de travail Equipe Maîtrises d’ouvrage publiques

page 38 page 40

Eléments bibliographiques

page 41

Références

page 43

Commissariat de police Soissons

page 46

Maison de quartier Saint-Jean-de-la-Ruelle

page 48

Institut médico-éducatif Maison d’accueil spécialisée Graye-sur-mer

page 51

Hôtel de police Annexe du Palais de justice Le Havre

page 54

Commissariat de police Bois-Colombes

page 60

Groupe scolaire 3 Magny-le-hongre

page 62

Dernière demeure

page 64



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