VILLA KIMIA
Revue d’atelier Marc Vaye
#4
Automne 2010
Située dans un oasis agricole, à la limite de la mégapole bipolaire de plus de huit millions d’âmes de Téhéran-Karadj et du désert, la Villa Kimia est une résidence d’été. Ainsi c’est avant tout un jardin dont les Perses disent qu’il est l’esprit d’une maison. C’est aussi un hommage à Luis Barragan, le maître de l’architecture émotionnelle.
Parcellaire délimité par de hautes enceintes de pisé. Lignes droites Surfaces planes Volumes primaires Présence de l’eau Usage de la couleur Écrin végétal Assemblage de monolithes sans fenêtres perchés sur un socle-terrasse.
Les murs opaques deviennent poreux : claustra + maille métallique + vitrage. Le dispositif filtre la lumière, régule la chaleur, permet de voir sans être vu, ventile naturellement.
Il y a deux faces, celles des yeux et l’autre, voilée, qui suggère les présences du passé. La première est un parfait miroir d’eau,...
... la seconde, un écran où se projete les ombres mouvantes du feuillage d’un arbre. Rencontre insolite des Perses et des surréalistes.
#4 Villa Kimia Revue d’atelier Marc Vaye Exposition Un architecte / Un projet Enseignants d’architecture École Spéciale d’Architecture Automne 2010