CHOISIR SON CHEZ-SOI ET COEXISTER Infrastructure d’échange pour l’intégration et l’accompagnement des SDF
Par Benjamin Jiang / Natalia Guerrero Puebla / Mariana Lopez Reyes / Sokhna Ndiaye Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
Atelier Pieter Versteegh ESA - Automne 2015
Equipe Benjamin Jiang Natalia Guerrero Mariana Lรณpez Sokhna Ndiaye
2
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
CHOISIR SON CHEZ-SOI ET COEXISTER
Infrastructure d’échange pour l’intégration et l’accompagnement des SDF
Introduction
4
Neuchâtel
6
Chez-Soi
Les follies, ou une vouvelle maniére de concevoir l’architecture
Paris / SDF
13
enquêtes et investigations
SDF
22
SDF
26
Scenario
28
Temoins
Problematique
Conception / Localisation / Projets
Conclusion
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
64
3
INTRODUCTION L’habitat fait référence à la conscience de l’habitant de sa propre intériorité, à ses secrets, à sa vie familiale et domestique, à ses arrangements privés , bref en somme à son intimité. il s’avére ainsi etre un espace trés personnel . en tant qu’archiitecte concevoir pour l’autre devient dés lors un exercice de plus en plus complexe car doit de maniére impératif s’appuyer sur le passé, le present et le futur de l’habitant, ce que l’architecte ne maitrise pas forccément.Une remise en question de notre role d’architecte s’impose de ce fait, ainsi qu’une meilleure définition de nos limites. Maitrisons-nous en tant qu’architecte tous les outils pour concevoir le chez-soi d’autrui, Devons-nous nous mettre davantage en retrait afin de laisser à l’autre nous dicter son chez-soi?
4
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
Follie construit à Neuchâtel.
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
5
NEUCHÂTEL
les follies ,ou une nouvelle maniére de concevoir l’architecture
WORKSHOP «LE MOI CHEZ SOI» Dans le cadre de l’atelier Pieter Versteegh , il nous est demandé ce semestre de réflechir sur une autre manière d’aborder le projet architecturale en adéquation avec le théme des semestres de master: « la recherche par le projet ». A cet effet , un Workshop à été effectué par l’ensemble des étudiants de l’atelier dans le parc du centre neuchâtelois de psychiatrie , le Préfargier ( Neuchatel- Suisse) et des follies y ont été réalisés. Ces derniers se sont fait en collaboration avec les medecins du centre, les cliniciens mais aussi et surtout avec et pour les patients.
Workshop: le moi chez soi
«C’est pour les patients une animation passionnante dans le cadre d’un groupe inhabituel , pour les soignants et les medecins une expérience innovante et surprenante de la rencontre du patient, pour les architectes, une découverte de tout un univers humain et une approche proximale de leur art, enfin pour tous une recherche fructueuse sur l’appréciation de son espace par l’homme en état de souffrance psychique.»
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
7
CONSTRUIRE ENSEMBLE Le principale enjeu du workshop à Neuchâtel etait de partir des intentions et de la volonté des patients , de tendre vers la réalisation de leurs projets, conçut et réalisé par eux , en collaboation avec nous, étudiants architectes. La co-construction à été ressenti par la quasi- totalité des patients comme un genre de thérapie qui selon certains d’entre eux, leur à redonner une réel volonté de mieux être. Elle à permit également aux patients et medecins d’exprimer de maniére plus concise leur apprenhension du projet à la fin des travaux. Cette co-construction à enfin était particuliérement intéréssante pour nous autres etudiants-architectes , car nous ayant imposé une profonde remise en question sur notre role vis à vis du client.
Workshop: le moi chez soi
8
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
ROLE DE L’ARCHITECTE Comme on le disait donc plus haut, nous nous sommes mis au cours de ce workshop en retrait par rapport à la conception des follies , afin de mieux comprendre les besoins et les attentes des patients. Il ne s’agissait point pour nous de proposer un model à faire accepter et suivre aux patients mais plutôt de nous mettre dans la peau d’un simple exécutant des idées et propositions de ces derniers. Cette posture fût pour nous tres intéressante et enrichissante et nous a beaucoup permit de mieux comprendre notre rôle qui n’est sans doute pas de dicter un projet mais plutôt de se faire dicter un projet. Neuchâtel
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
9
CHOIX ET APPROPRIATION DU SITE Sur le parc de Prefargier, le workshop s’est déroulé en cinq phases réparties sur cinq jours dont un théme pour chacun: l’appropriation du site, l’entrée, l’enveloppe, l’ouverture, la couverture .Pour la premiére journée il s’gissait donc de choisir un site sur le parc afin d’y installer la future construction. Durant cette exercice , nous nous sommes comme indiqué précédemment mise en retrait et avons laissé les patients choisir où ils allaient s’installer . Ce choix s’est fait à la suite d’une longue discussion entre les différents patients du groupe qui avaient tous ou presque des idées assez divérgentes sur ce à quoi ressemblerait la future construction. ils ont tout de meme finit par définir un espace compris entre trois arbres géants avec des idées précises sur l’emplacement de l’entrée , des fenétres afin d’etre vu (ou pas) par les autres, et des matériaux qu’ils fallait se procurer pour faire la structure.
10
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
Parc de PrĂŠfargier
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana LĂłpez / Sokhna Ndiaye
11
ATELIER
SITE CHOISIT
ORGANISATION ET DEROULEMENT DU WORKSHOP L’élément centrale autour duquel s’est organisé le workshop à été l’atelier de stockage des matériaux de construction.En effet ce dernier à été pris d’aasaut tout le long du workshop par les patients secondés par les medecins et architectes qui y prenaient tout ce qu’ils y trouvaient sans idée precise de ce qu’ils vont en faire . Pallettes en bois, toile de jùtes, clous, vices, portes et fenêtres etaient empilé dans cet atelier de stockage puis redistribué ( pour les matériaux lourds ) aux differentes equipes intervenants dans le site.
12
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
PARIS
restitution de l’experience de Neuchâtel
13
SDF SANS DOMICILES FIXES enquêtes et investigations
14
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
LES SDF [sans domiciles fixes] De retour à paris, l’ensemble de l’atelier a participé a un travail de restitution des éléments et experiences acquises à Neuchâtel. Il fallait egalement pour la suite du semestre travaillé à l’instar des patients atteints de troubles psychiatriques, avec une communauté marginalisé de notre choix. Nous avons de ce fait choisi de travailler sur un projet d’habitat et de réinsertion des sans domicile fixe( SDF). Tout comme Neuchâtel, la démarche du projet ne s’inscrit pas dans des rapports d’externalité entre des « architectes » qui conçoivent et proposent et des « SDF » qui acceptent les propositions emises . Les SDF ont un mode d’habiter différent des «NON SDF» et ils nous a semblé onc important de les rencontrer afin de nous enquérir de leur situation et proposer avec eux des architectures respectueux de leurs modèles et idéaux de vie.
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
15
LOCALISATION DES SDF À PARIS La carte ci contre fait ressortir une dispersion des sans abris sur l’ensemble du territoire parisien et met en évidence des regroupements localisés. Cette carte est toutefois lacunaire car ne donne pas d’indications sur les personnes signalées dans l’enceinte du métro. L’axe du canal Saint-Martin le principal regroupement correspond a un axe qui emprunte grossierement le tracé canal saint martin, cet axe traverse le 10eme arrondissment du nord au sud et se prolonge dans le 11eme au sud et dans le 19eme au nord. les gares Les grandes gares parisiennes ressortent aussi comme des lieux de concentration des SDF. Une étude conduite en 2008 dans l’enceinte des gares du Nord et de l’Est et à leurs abords estimaient à 600 le nombre de SDF qui évoluaient dans ce périmétre.
16
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
RÉCAPITULATIF 1- L’AXE DU CANAL SAINT MARTIN -Place de la république -place de la Bataille de stalingrad -square Villemin
2- GARES -Gare de lyon -Gare du Nord -Gare de l’Est
3- QUARTIERS CENTRAUX -Les abords des Halles -Rue de Rivoli -Boulevards Sebastopole et de Strasbourg -Opéra Garnier -Place de la Nation
4- LES BOIS ET LES ABORDS -Bois de boulogne
- Boulevard Périphérique
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
17
LES QUARTIERS CENTRAUX La presnce des SDF est importante sur des sites centraux comme les abords des Halles ( 1ere arrondissment), la rue Rivoli( 4eme) , l’axe formé par le boulevard Sébastopole et de Strasbourg, la gare saint lazar( 8eme) entre autes. Des regroupements apparaissent aussi dans les moins centraux comme la place d’Aligre( 12eme) , gare de Lyon( 12eme) et place d’Italie( 13eme). Les Bois et les abords du boulevard périphérique. Des regroupements sont observés aux bords du boulevard périphérique .Le principale s’etends entre la porte de Bagnolet et la porte des Lilas. D’autres moins imoportants se localisent prés de la porte de la Villette , D’aubervilliers, de la chapelle et de saint-ouen.Enfin les bois de Boulogne accueillent, notamment l’été et à proximité des points d’eau, d’importantes populations de sans abris.
18
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana Lรณpez / Sokhna Ndiaye
19
ANALYSE DU MODEL DE RELOGEMENT ACTUEL PROPOSÉ PAR LES INSTUTITIONS
DISCIPLINE DE L’ÉTABLISSEMNT Hébérgement d’urgence pour les personnes en difficulté Hébérgement d’insertion pour les personnes en difficulté Hébérgement de stabilisation pour des personnes en difficulté TYPES D’ÉTABLISSEMNT CHRS- Centre d’hébérgement et réinsertion sociale CHU- Centre d’hebergement d’urgence LHSS- lits halte soins santé
source: APUR à partir du fichier national des établissement sanitaires et sociaux(Finess)
A paris , les structures d’accueil totalisent 8300 places selon le recensement 2009 sur la base de la définition de l’hebergement d ’urgence donnée dans l’article 73 e la loi Molle. la majorité des places proposées le sont en centre d’accueil d’urgence( CHU) et en centre d’hébérgement et de réinsertion sociale( CHRS). Ces centres ont généralement pour vocation l’accueil inconditionnel des personnes sans abris c’est a dire sans selection des publics accueilliset sans condition de régularité de séjour.l’organisation par structure se double d’une orfganisation en termes d’accompagnement proposé aux personnes selon trois paliers: l’hebergement de stabilisation ouvert 24h/24, comprends un accompagnement social qui permet aux personnes éloignées de stabiliser leur situation et de favoriser leur orientation ultérieure vers des structures adaptées. Enfin l’hébérgement d’insertion permet d’aid 20
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
REFUS DES PRISES EN CHARGE PROPOSÉS Le constat des refus et des rejets de prise en charge par les SDF est quotidien. pour expliquer ces rejets, il est bon de prendre en considération, avec sérieux, les contextes de ces refus, en écoutant les raisons signalées par les SDF pour les justifier. Ces raisons, proposées par les personnes sans-abri ou par celles qui viennent à leur aide, peuvent être très variées : violences dans les centres, rigidité des règles, contraintes de la vie collective, manque d’informations, humiliation, etc. D’autres cas particuliers peuvent egelement expliquer ce refus: des SDF sont en couple, avec des enfants, avec des animaux de compagnie et ne souhaitent pas être séparés, en situation irrégulière, ils craignent les contacts avec des institutions, particulièrement endettés, ils peuvent ne pas souhaiter être repérés et enfin ayant disparu d’un cercle familial ou d’un groupe professionnel, ils craignent de croiser des personnes (bénévoles, journalistes) qui informeraient d’anciens proches qu’ils se trouvent dans des institutions de prise en charge des SDF.
SE SOIGNER
SE LAVER NON PERSONNALISABLE
NON CONFORME A LA MANIERE D’HABITER
MANQUE DE LIBERTE
DORMIR
PRIVÉ
TROP DE CONDITIONS
S’OCCUPER DE SOI PAS CHEZ SOI CHEZ TOUT LE MONDE
ESPACE PARTAGER
SE FAIRE AIDER MANQUE DE SECURITE
PAS CHEZ SOI CHEZ TOUT LE MONDE
SE NOURRIR
PUBLIC
Structure d’accueil d’un foyer d’accueil des SDF Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
21
SDF SANS DOMICILES FIXES temoins
22
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
CAS 1 DF d’origine italiene, environ 35 ans, habite dans une caravane à la chapelle. Il vient tous les jours sur le même site devant le S supermarché où il fait la marche pour avoir de quoi manger. Il y rest tout la journée et part à la tombée de la nuit. Il parcour envirón 3km pour rejoindre a qu’il considere comme son lieu de travail.
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
23
CAS 2 Originaire de Paris, environ 34 ans. Est trés connu dans le quartier. Il habitait avant, à la Rue Saint Marc. Aujourd’hui SDF il part pas trés loin de son ancien habitat. Il nous décrit un triangle qui constitué des trois grands axes sur lesquelles il se déplace. (9éme arr, 8éme arr et 2éme arr). Pendant la nuit, il se mettre dans un cabane du carton qu’il trainent avec lui où il va. Il préfére eviter les centres d’accueils à cause des violeurs et des vols. Conscient de son etat, il connait pratiquement tous les centres d’aides, aux personnes de son état mais n’y va pas souvent.
24
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
CAS 3 Un monsieur dans la soixantaine rencontré dans le 9éme arr. de Paris. Depuis 5 ans déjà ce monsieur d’origine roumain quitte la banlieu parisienne (Evry) pour venir devant la porte de locaul commercial. Avant il ne viviait pas dans la rue, il etait chassé de toutes les cabanes de fortunes qu’ils construisait. Maintenant grace à un foyer se trouvant à Evry, il a un endroit où dormir. Il souffru de plusieurs maladies et a etè operé plusieurs fois ce qui l’empêche obtenir une activité professionnelle. Il quitte Evry vers 9h pour Paris et ne rentre qui le soir vers 19h. Quand on lui a poser la question a savoir quel type de logement lui considerait le mieux; il à répondut qu’il voulait simplement une adresse fixe. Il parcourt 27 km chaque jour à la recherche de nourriture et argent pour sa famille qui habite en Rumaine.
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
25
SDF PROBLEMATIQUE
comment offrir aux sdf un cadre de vie adapté a leur mode d’habiter?
26
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
INTERVENTION ARCHITECTURAL En 2012, la mairie de Paris a recencé plus de 28.800 adultes, sans domicile fixe et francophones dans l’agglomération parisienne( chiffre de l’INSEE). Ces SDF sont souvent répartis dans l’agglomération mais reste toutefois plus présents dans le 10 eme arrondissment comme on le soulignait plus haut. Ce dernier( 10e arr.) concentre plusieurs gares et stations de métro ainsi qu’un canal trés fréquenté( canal saint martin ) et de nombreuses places , ce qui en fait un arrondissement particuliérement rythmé. Nous avons ainsi porté notre étude sur cet arrondissement du nord- est de l’agglomération parisienne et plus spécifiquement le long du canal saint martin en passant par le métro et la place de la bataille de Stalingrad.
PARIS Vie de quartier du sdf dans le 10eme arrondissment de paris
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
27
SCENARIO conception
28
REPENSER LE FOYER TRADITIONAL L’idée maitresse de notre intervention architecturale consiste à repenser la structure du foyer traditionnel ainsi que les fonctions qu’il reunit en son sein. Malgré la multiplicité de services proposés par les foyers d’accueil et leur grand nombre dans la capitale, on constate que ces derniers ne sont toujours pas une solution à l’errance des SDF dans la ville . D’aprés une enquéte que nous avons établie auprés d’eux , ils ( SDF) préférent rester dans la rue et jouir pleinement de leur liberté que d’aller se refugier dans des foyers aux conditions jugées trop strictes. Notre premiére approche consiste donc à séparer et étaler dans l’espace publique toutes les fonctions que regroupe le foyer d’accueil traditionnel. Cette intervention permettra aux SDF, de trouver dans l’espace public toutes les services dont ils ont besoin pour leur survie; se nourrir, se loger, se laver, se chauffer , se soigner etc... tout en gardant leur liberté.
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
29
POLITIQUE D’INTERVENTION Ensuite , une politique d’intervention est mis en place pour organiser et programmer le fonctionnement de ces activités( fonctions ) réparties dans l’espace publique sous forme d’infrastructures. Ces derniers que sont Street Home- Street, Bath- Street,Heating et Street shop vont s’articuler autour de deux grands éléments centraux qui seront UN ATELIER DE FABRICATION et UN ESPACE DE STOCKAGE. Ces deux derniers vont etre des espaces partagés qui vont créer du lien entre le SDF et NON-SDF. En effet, pour la création de ces infrastructures, nous avons pensé à une co-construction qui regroupera les SDF, les habitants du 10eme arrondissement, les chantiers de génie civil, les entreprises de commerces et de distribution, les architectes bénévoles et la mairie de Paris comme participants. HABITANTS, CHANTIERS ET COMMERÇANTS : Dans le processus de co construction, ils seront chargés de la fourniture de matériaux pouvant aider à la fabrication . En effet, les sdf batissent les chez-soi à partir de matériaux locaux trouvés dans la rue et donc de maniére spontanée.
30
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
HABITANTS, CHANTIERS ET COMMERÇANTS : Dans le processus de co construction, ils seront chargés de la fourniture de matériaux tels que cartons , couvertures, planches de bois pouvant aider à la fabrication , mais également de produits de soins ( savons rasoirs , parfums ...) et vetements pour le ravitaillement des espaces de toilettages ou street bath et des street store. LA MAIRIE DE PARIS: elle sera mis en contribution pour assurer le financement des espaces de stockages , de l’atelier de fabrication, des espaces de toilettages ainsi que la transformation de certaines parois en murs chauffants. Il sera également demandé à la mairie d’allouer un à deux travailleurs sociaux pour la géstion des espaces de stockages et de l’atelier de fabrication. LES ARCHITECTES BÉNÉVOLES: Ils seront piliers dans ce processus de co construction car apporteront tout leur savoir-faire au SDF pour la construction de leur chez-soi LES SDF: Enfin seront dans une position internaliste dans ce processus. les matériaux et les infrastructures cités plus haut vont leur etre mis à disposition mais il leur incombera le choix du lieu où ils souhaitent installer leur chez soi ainsi que des matériaux qu’ils souhaiteront éventuellement utiliser.
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
31
dislocation de fonctions de foyer traditionnel
foyer traditionnel
32
differents fonctions
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
s’habiller se laver
activité se doucher
dormir
sdf / architects / travailleux sociaux / habitants
participants
localisation
assistance psychologique
se nourrir se soigner
activité
ressources
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
33
systeme de foyer adapté aux besoins des sdf
V
street shop
residents
laverie C
pietons
atelier
stockage général
magasins
co-construction
P
street heating
chantiers
sanisettes
B ressources
V vêtements B bois
34
street home
stockages ponctuels
C carton P produits
relation fixe relation libre
infrastructure
street bath production SDF
site fixe site libre Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
fonctionnement de systeme developpé
magasin
habitants
fournissent des resources
street shop
participants
magasins
fournissent des resources
structures en bois
sdf / architects / travailleurs sociaux / habitants
laverie
vêtements serviettes
stockage
vêtements produits carton bois
stockage
atelier
co-construction
sdf
espace de rencontre
recuperent les ressources
street bath
production sur l’atelier
fabriquer produire recycler laver
street heating grace aux vélos génèrateurs d’energie
recuperation hebdomadaire
street home
bois / carton / pneus / couvertures / tentes
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
35
SCENARIO
localisation sur le site
36
street heating grace aux vélos génèrateurs d’energie
street bath lavabos publiques co-construits en collaboration avec des SDF
street shop
vêtes / chaussures / serviettes
laverie vêtements serviettes
stockage / atelier Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
street home
bois / carton / pneus / couvertures / tentes
37
STOCKAGE / ATELIER co-construction
38
ATELIER + STOCKAGE
39
40
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
STOCKAGE L’espace de stockage se décline sous deux volets. En premier lieu on a espace de stockage central installé le long du quai de Jemmapes et dans lequel vont etre ramenés tous les matériaux colléctés dans des minis boxes de stockage installés un peu partout dans la ville. Ces minis boxes stockage servent à collectes tous les matériaux de constructions fournis sous forme de dons par les entreprises de construction , les magasins de commerces ou les personnes habitants dans les alentours. A cela s’ajoute des produits de soins et d’autres produits du qutidien . l’ensemble de ces produits et matériaux seront acheminés vers le stockage central . certains de ces matériaux vont directement etre redistribués aux SDF et d’autres vont s’acheminer vers l’atelier de fabrication pour etre transformer et recyclés.
ATELIER DE FABRICATION L’atelier de fabrication comme enoncé plus haut est l’élément central de ce projet de co construction avec les SDF. Elle permets d’une part de centraliser toute la main d’ouevre dans un espace défini. En effet les architectes et les travailleurs sociaux vont avec les sdf developper des systemes structurels a partir des matériaux récupérés grace aux bornes de stockage. Il est donc un espace de transition pour les SDF désirant construire leur chez soi dans la ville. Avec cette infrastructure ( l’atelier) la mairie pourra d’une meilleure maniére recencé et controler la «bidonville» qui va se creer ainsi petit à petit et qui par ailleurs existe aussi actuellement.
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
41
CONCEPTION / atelier + stockage plan
42
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
atelier + stockage axonometrie
stockage
atelier
laverie
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana Lรณpez / Sokhna Ndiaye
43
atelier + stockage axonometrie sur site
44
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
45
DETAIL / atelier + stockage axonometrie
46
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
DƒTAIL / street shop DETAIL / street shop axonometrie
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
47
STREET BATH
lavabos publiques co-construits en collaboration avec des SDF
48
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
STREET BATH
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana Lรณpez / Sokhna Ndiaye
49
STREET BATH Le street Bath ou espace de toilettage public est un espace permettant de faire sa toilette de maniére intime dans l’espace publique. Le site choisi se trouve sur le quai du canal saint martin qui offre des espaces assez enclavés qu’on utilise pour la création de ces espaces de toilettages urbaines. Il s’agit tout comme le stret home d’installer des vélos générateurs d’energie pour chauffer des ballons d’eau chaude qui va étre utilisé pour le toilettage. le site choisi est également stratégique car grace à la proximité du canal , l’evacuation des eaux usées va etre plus simple et sera ainsi à moindre coût.
50
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
COMMENT ça marche? Étape 1: Lavabos publiques co-construits en collaboration entre SDF, architect et societé avec materiaux re-utilisé comme palettes et pieces du plastic, en service grâce a la resource d’eau donné par la Mairie de Paris,outil pour l’hygiène des mains, et construit pour et par la societé et SDF. Étape 2: Douches publiques avec l’eau chaud grâce au système des velos où tous sont invités a s’exercer et générer ènergie pour chauffer l’eau.
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
51
La coté canal St. Martin, sans pente du descente ce qui permet l’nteraction entre tous les usageurs et leurs animaux de compagnie, aussi c’est un espace où les personnes peut s’appropier de leur espace, l’espace est libre pour l’expresion artistique et decoratif.
52
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
DÉTAIL/ plan
53
SECTION / longitudinal
54
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
SECTION / longitudinal
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana Lรณpez / Sokhna Ndiaye
55
STREET HEATING
amĂŠnagement de chauffage urbaine dans la ville de Paris
56
STREET HEATING
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana Lรณpez / Sokhna Ndiaye
57
n Ja s ure
et
Sé cré tan
e loir
Av en ue
nd re
Pla ce
du
ar o
c
Fla
Bo ur
Jea
tte
de
la de ai Qu
le vil
en ue
Ru e
ue
la
Av
Rue Armand Carel
n Ave
de
an
er
Av e
nu e
de
Fla nd
re
n Jea nue Ave
sin de
Jau
la te let
res
vil ille de ata
a
l
de
Plac ed e
Ru e
la de
s Ba
A l’etage, il est prévu d’installer grace a des entreprises de fitness des vélos générateurs d’energie qui va par la suite etre restituée et stockée afin d’alimenter des radiateurs . ces derniers seront installés au RDC et vont par la suite permettre de chauffer a travers un mur persiénné les SDF.
in ss
Le rôle de l’architecte dans cette infrastructure se situe en amont et consiste uniquement à aider en la création de noeuds et autres éléments structurels permettant d’assurer la solidité à long terme de cette infrastructure. Le site choisi se trouve dans le 10eme arrondissement de paris plus précisément sur la place de la bataille de Stalingrad. Le site est un espace assez stratégiquement car comprends deux niveaux .
Ba
Le street Home ou habitat de rue est conçut comme etant le résultat d’une co construction entre SDF et NON SDF . il comprends un street heating ou chauffage urbain qui consiste à transformer une paroi en mur chauffant sur lequel viendrait se nicher les SDF en période de grand froid.
site: Place de la Bataille de Stralingrad
Ru e
STREET HOME
Av
en u
e
de
Fla nd re
Ech: 0
58
30
60
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
m
vue d’enseñble de la place de la Bataille de Stalingrad
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
1
59
axonoùetrie du site d’insertion du projet street heating
60
2
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
3 Creation d’une paroie persiénnée
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
61
4
espace occupable
espace vĂŠlo fitness
paroi chauffante
62
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
5
détail: fonctionnement du chauffage vélo dee sport générateur d’energie élément de fixation vélo générateur Générateur synchrone 250W basse Vitesse Niche existante sur site à démolir
Batterie 26V-2.3Ah
Alimentation régulé charge batterie
Alimentation régulé principale
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana López / Sokhna Ndiaye
Radiateur
Persiennes à
Onduleur sortie 34V- 5A
230V
63
CONCLUSION L’espace public se trouve être pris dans les ambigüités de la question SDF et de sa prise en charge institutionnelle. La multiplication et la diversification des actions collectives tant dans leur thématiques que dans leur fonctionnement nous à semblé etre une solution à ce parasitage de l’espace public par les SDF car facilitent leur participation et leur mobilisation sur la question de leur chez soi. Nous pensons par ailleurs qu’il faut privilégier des interventions ponctuelles et participatives à des politiques strucutelles qui jusqu’ici non pas donné de résultat à ce fléau. Grace à des aménagements urbaines et des modes de gestion spécifiques de l‟espace public,nous voulons ainsi à travers ce projet encourager et encadrer les installations provisoires des SDF et espérons voir leur situation précaire s’améliore grâce a tous ces dispositifs que nous mettons en place au sein de l’espace publique.
64
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015
Notes
Benjamin Jiang / Natalia Guerrero / Mariana Lรณpez / Sokhna Ndiaye
65
Atelier Pieter Versteegh ESA - Automne 2015
Equipe Benjamin Jiang Natalia Guerrero Mariana Lรณpez Sokhna Ndiaye 66
Atelier Pieter Versteegh / ESA - Automne 2015